Côte d’Ivoire: 384 agents militaires et civils du ministère de la Défense décorés

Trois cent quatre-vingt-quatre (384) membres du personnel militaire et civil du ministère d’Etat, ministère ivoirien de la Défense, ont été décorés mardi, lors d’une cérémonie de distinction et de prise d’armes.

Cette double cérémonie de décoration et de prise d’armes, a eu lieu au Groupement ministériel des moyens généraux, à Abidjan, en présence de généraux, de sous-officiers et des parents et amis venus soutenir les récipiendaires. 

Des membres du personnel de cette administration centrale de la Défense, ont été faits commandeurs de l’ordre national, d’autres officiers de l’ordre national, chevaliers de l’ordre national.

Dans l’ordre du mérite ivoirien, deux décorations ont été décernées. Certains ont été élevés au grade d’officier de l’ordre du mérite ivoirien, tandis que d’autres ont été faits chevaliers de l’ordre du mérite ivoirien. 

Plusieurs forces armées, représentant le plus gros effectif, ont reçu la médaille des forces armées. Le porte-parole de tous les récipiendaires, le lieutenant-colonel Mathias Yao Kouassi, a dit que tous acceptaient avec « une grande joie emprunte d’humilité » ces décorations.  

Le ministre d’Etat,  ministre de la Défense, Téné  Birahima Ouattara, a félicité ces récipiendaires qui ont « tous eu de longues carrières et leur comportement à valeur d’exemple » comme les lauréats du prix national d’excellence. 

Au cours de cette double cérémonie de prise d’armes et de décoration, le ministre d’Etat, ministre de la Défense a fait un bilan de l’année 2021 qui s’achève et a partagé les perspectives de la nouvelle année.

« L’année 2021 a été une année difficile pour notre département ministériel. Alors qu’il assumait avec efficacité sa fonction de ministre de la Défense, le Premier ministre Hamed Bakayoko nous a brutalement quitté (…) nous ne l’oublierons jamais », a déclaré M. Birahima Ouattara.

En outre, durant l’année 2021, le pays a payé un lourd tribu dans la lutte contre le terrorisme avec l’attaque d’un contingent des Casques bleus ivoiriens, au Mali. D’autres attaques ont ciblé des positions de l’armée dans le Nord. Par ailleurs,  est survenu l’accident d’un aéronef de reconnaissance.

« Tous ces drames ont coûté la vie à 13 de nos hommes et à trois de leurs instructeurs », a indiqué le ministre d’Etat, ministre de la Défense, ajoutant que « devant toutes ces épreuves, les forces armées de Côte d’Ivoire sont restées dignes, résilientes et engagées pour la cause de la patrie ».  

« Plus que jamais, nous devons maintenir ce cap d’engagement », a-t-il lancé, rappelant que les défis sécuritaires demeurent, c’est pourquoi l’armée doit « rester vigilante » pour maintenir ses capacités opérationnelles,  intactes, voire renforcées. 

Il a égrainé les perspectives pour l’année 2022, entre autres, la poursuite et le renforcement de l’action entamée depuis 2017 à travers la nouvelle loi de programmation militaire 2021-2025, qui devrait permettre de consolider les acquis en matière de restauration de l’autorité militaire.

Les hydrocarbures alimentent la presse sénégalaise

Les journaux sénégalais, reçus mercredi à APA, font la part belle à la réflexion enclenchée par le gouvernement pour une exploitation optimale des hydrocarbures.Le Soleil informe que « le Sénégal (est) à la recherche de la meilleure formule » pour « mieux tirer profit » de ses hydrocarbures. À cet effet, indique le quotidien national, un Conseil présidentiel sur le projet de loi relatif à la répartition et à l’encadrement de la gestion des recettes issues de l’exploitation du pétrole et du gaz s’est tenu, hier mardi, à Diamniadio, à la périphérie de Dakar.

Lors de cette rencontre, précise Le Soleil, le chef de l’Etat Macky Sall a déclaré que « nous devons faire en sorte d’avoir, grâce aux ressources tirées de l’exploitation du pétrole et du gaz, une économie diversifiée et apte à répondre aux aspirations du peuple ».

Macky Sall, qui va bientôt succéder à son homologue congolais, Félix Tshisekedi, à la présidence de l’Union africaine (UA), a enfilé une « nouvelle tenue de service » et se fait remarquer par « un radicalisme dans le discours » d’après L’Observateur. En effet, au nom de l’urgence climatique, les puissances occidentales veulent pousser les pays du Sud à l’abandon des énergies fossiles. 

Une tendance confirmée dans WalfQuotidien par Mamadou Diop, vice-gouverneur de la Banque centrale des Etats de l’Afrique de l’Ouest (Bceao) qui fait part « de (nouvelles) règles au plan international pour une raréfaction des (financements) concernant le pétrole, le gaz et le charbon ».

Vent debout contre cette approche, le président sénégalais clarifie sa position dans L’Observateur : « Nous ne sommes pas contre la transition énergétique. Nous ne sommes pas contre la réduction des gaz à effet de serre ». La conviction de Macky Sall est qu’un juste équilibre doit être trouvé entre l’impératif de développement de l’Afrique et la nécessité de protéger le climat.

À en croire Vox Populi, ce sont « 20.790 milliards F CFA sur 30 ans » qui sont attendus de l’exploitation des ressources pétrolières et gazières au Sénégal. Dans les colonnes de ce journal, Abdoulaye Daouda Diallo, le ministre des Finances et du Budget, soutient que son pays atteindra dès 2023 un taux de croissance de 13,6 % dû notamment « au reversement de 90 % des recettes (du pétrole et du gaz) dans le budget dédié à l’investissement ».

De son côté, Le Quotidien annonce que « l’Etat compte (également) les générations » futures avec la mise en place d’un Fonds intergénérationnel doté de 10 % des recettes. S’adressant aux syndicats des travailleurs des hydrocarbures, Macky Sall a mis les points sur les i par rapport aux retombées potentielles. « Ce n’est pas parce qu’on va exploiter (du gaz et du pétrole) que chacun va demander le double de son salaire », a-t-il prévenu dans L’AS.

En sports, Stades se demande si l’attaque de l’équipe nationale de foot du Sénégal « fait toujours peur » avec les blessures et le manque de confiance de certains joueurs à dix-huit jours seulement du coup d’envoi de la Coupe d’Afrique des nations. 

En tout cas, Boulaye Dia reprend des couleurs à Villareal. Record rapporte que l’avant-centre sénégalais a marqué hier « deux buts et délivré une passe décisive » lors de la large victoire du sous-marin jaune face à Alavés pour le compte de la 4e journée en retard de la Liga espagnole.

Côte d’Ivoire: une ONG dénonce des taxes parafiscales sur des matériaux de construction

La Coalition nationale des organisations de consommateurs de Côte d’Ivoire (CNOC-CI) SOS Vie chère dénonce la récente institution de taxes parafiscales sur certains matériaux de construction au profit du logement social, dans un communiqué.

« A cette parafiscalité, nous disons non, non, non », a déclaré M. Soumahoro Manssa dit « Ben N’faly », PCA de la Coalition nationale des organisations de consommateurs de Côte d’Ivoire (CNOC-CI) SOS Vie Chère.  

Une ordonnance instituant des taxes parafiscales sur certains matériaux de construction au profit du logement social, ainsi que son projet de loi de ratification, a été adoptée en Conseil des ministres le 15 décembre 2021.

 Cette mesure, selon le gouvernement, vise à créer les conditions favorables à un financement stable et durable du logement social. Les ressources mobilisées grâce à cette parafiscalité sont évaluées approximativement à 30 milliards de F CFA par an.

Ces ressources devraient être exclusivement dédiées au financement de la politique du logement social, notamment à la purge des droits coutumiers, à la réalisation des Voiries et réseaux divers (VRD) primaires, à  la garantie des crédits acquéreurs et promoteurs et globalement  à l’industrialisation du secteur du logement.

« A la lecture de ce communiqué nous estimons que cette décision est en contradiction avec les efforts du président de la République de lutter contre la vie chère et le bien-être de ses compatriotes, c’est le consommateur final qui paiera, or déjà étouffé sous le poids de la Covid-19 », a-t-il ajouté.

M. Soumahoro Manssa dit « Ben N’faly » a fait observer que lorsque l’Etat institue par exemple une hausse de  5 Fcfa sur un produit ou un service, c’est  5000 Fcfa qui est augmenté au consommateur final, ce qui renchérit le coût de la vie.    

Par ailleurs, le Conseil a créé l’Agence nationale de l’habitat (ANAH), en remplacement de la SICOGI. Pour la CNOC-CI, cette décision replonge le citoyen dans l’opération des logements sociaux un Ivoirien un toit.

Il a rappelé que le souscripteur devrait payer 25 000 Fcfa par mois pour ces logements sociaux, pendant 25 ans, et près de 60 000 personnes se sont inscrites à la SICOGI en raison de 30.000 Fcfa par personne. Mais, « avec sa dissolution, à qui devons-nous s’adresser ? « , s’est-il interrogé.

« Aux preneurs de ces décisions, de façon unilatérale, nous disons ce qui est fait pour moi sans moi est fait contre moi », a martelé Ben N’faly, le PCA de la Coalition nationale des organisations de consommateurs de Côte d’Ivoire (CNOC-CI) SOS Vie chère.   

Maroc: 27 nouveaux cas d’Omicron recensés 

Le ministère marocain de la Santé affirme que 27 nouveaux cas du variant Omicron ont été confirmés au Maroc, 13 dans la région Casablanca-Settat, 11 à Rabat-Salé-Kénitra et 4 dans la région Fès-Meknès.Parmi ces cas confirmés, 20 d’entre eux ont été enregistrés au sein de sept foyers familiaux, en plus de 8 cas isolés. Cinq d’entre eux étaient des enfants âgés de 4 mois à 13 ans. 

Le département de la Santé indique aussi que 46 cas possibles sont en cours d’investigation, dont 14 dans la région de Marrakech-Safi. 

Pour rappel,  le premier cas d’Omicron a été enregistré au Maroc le 15 décembre 2021. La détection de ce cas avait poussé les autorités marocaines à fermer ses frontières, autorisant seulement les vols de rapatriement dont les derniers sont prévus le 23 décembre. 

L’Egypte soutient l’unité et la souveraineté de la Libye

Le président égyptien, Abdel Fattah Al-Sisi s’est entretenu, mardi au Caire, avec le président du Conseil présidentiel libyen, Mohamed El-Manfi.Par Mohamed Fayed — Lors de cette rencontre, le chef de l’Etat égyptien a exprimé le plein soutien de son pays à tout ce qui permettrait d’atteindre l’intérêt suprême de la Libye, et de préserver son l’unité et sa souveraineté.

De son côté, le responsable libyen a salué le rôle vital de l’Égypte et ses efforts inlassables pour rétablir la sécurité et la stabilité en Libye et unifier les institutions de l’État libyen, notamment l’institution militaire représentée par l’Armée nationale libyenne, en complémentarité avec les efforts du Comité « 5 + 5″ relatif au volet militaire de la crise libyenne.

Il a également passé en revue la situation politique interne actuelle en Libye. Les deux parties ont convenu d’intensifier la consultation et la coordination bilatérale au cours de la période à venir pour faire le suivi de l’évolution du processus politique et des procédures de gestion de la phase de transition, ce qui permettra d’aider à restaurer la stabilité de la Libye et à unifier ses institutions.

Enseignement supérieur ivoirien: 660 postes à pourvoir en 2022

Le ministère ivoirien de l’Enseignement supérieur et de la recherche scientifique annonce, en 2022, le recrutement d’assistants, d’assistants chefs de clinique et d’attachés de recherche, soit 660 postes à pourvoir dont 210 glissements catégoriels.

Cette session s’ouvrira à partir de février 2022 avec « 660 postes à pourvoir pour le recrutement des assistants, assistants chefs de clinique et attachés de recherche, dont 210 pour les glissements catégoriels », indique une note officielle.  

 Pour cette session 2022, le ministère de l’Enseignement supérieur et de la recherche scientifique entend recruter 450 nouveaux assistants, assistants chefs de clinique  et attachés de recherche non fonctionnaires. 

Le processus de recrutement a déjà démarré avec l’ouverture de la plateforme (www.drh.enseignement.gouv.ci) pour les inscriptions en ligne et le dépôt des dossiers physiques à la Direction des Ressources Humaines (DRH), à partir de février 2022.

Concernant les conditions à remplir pour pouvoir postuler, M. Djimbala Diakité, le directeur des ressources humaines dudit ministère, relève qu’il y a au minimum 3 conditions à remplir dans chacun des cas. 

Pour ce qui concerne le recrutement des assistants, il faut d’abord être de nationalité ivoirienne, ‘’mais cette condition n’est pas exigée pour les candidats au recrutement par contrat », souligne M. Diakité. 

Le postulant, ajoute-t-il, doit être titulaire de l’un des diplômes suivants : Doctorat ou diplôme équivalent (Doctorat 3ème cycle, Doctorat d’Etat, Doctorat Thèse Unique, PhD); Diplôme d’Ingénieur de Conception agréé par l’Etat; Diplôme d’Architecte; Diplôme d’Expert-comptable; Diplôme d’Etude Comptable Supérieure (DECS); Diplôme d’Etude Comptable Supérieure et Financière (DECSF). 

En outre, le candidat devra être âgé de 45 ans au plus au 31 décembre 2022 pour les recrutements nouveaux, a-t-il poursuivi. Pour les attachés de recherche, il existe également trois conditions qui sont les suivantes : primo être de nationalité ivoirienne (la condition de nationalité ivoirienne n’est pas exigée pour les candidats au recrutement par contrat). 

Deuxièmement, il faut être titulaire de l’un des diplômes suivants : Doctorat  ou diplôme équivalent (Doctorat 3ème cycle, Doctorat d’Etat, Doctorat Thèse  Unique, PhD); Diplôme d’Etat de Docteur en Sciences de la Santé plus un Certificat d’Etudes Spécialisées (C.E.S) de trois (03) ans ou trois (03) Certificats d’Etudes Spécialisées (C.E.S) d’un an. 

Il est aussi recommandé un diplôme d’Etudes Spécialisées (D.E.S) de 4 ans et un Diplôme d’Etudes Approfondies (DEA) ou un Master dans les Sciences Fondamentales (les Sciences Médicales, Odonto-stomatologiques, Pharmaceutiques et Vétérinaires).  Troisièmement, le postulant doit être âgé de 45 ans au plus au 31 décembre 2022 pour les recrutements nouveaux. 

Pour les glissements catégoriels, en plus des trois conditions précitées, il y a une quatrième relative au statut des postulants. Ici, mentionne-t-il, seuls les fonctionnaires des grades B3, A3 ou A4 justifiant d’une ancienneté d’au moins 3 ans dans leur emploi actuel peuvent faire acte de candidature. 

Quant aux pièces à fournir, elles sont quasiment les mêmes pour les assistants, les assistants chefs de clinique, les attachés de recherche et les postulants au glissement catégoriel, a fait observer M. Diakité.  

Concernant les assistants, 17 documents sont demandés. Il s’agit notamment d’une demande manuscrite de candidature adressée au Ministre de l’Enseignement Supérieur et de la Recherche Scientifique; d’un extrait d’acte de naissance ou jugement supplétif (datant de moins de six (06) mois à la date d’ouverture du concours); 

Il est aussi requis un certificat de nationalité; un casier judiciaire (datant de moins de 3 mois); un certificat de non bégaiement délivré par un médecin désigné par le Ministère en charge de l’Enseignement Supérieur; un Curriculum vitae; une photocopie légalisée du Baccalauréat ou diplôme équivalent; d’une photocopie légalisée de tous les diplômes obtenus après le BAC ou diplôme équivalent (diplôme, certificat du diplôme ou attestation du diplôme), plus la traduction en français (le cas échéant); une attestation d’équivalence pour tout diplôme obtenu à l’étranger.

Le critère de recrutement mentionne une attestation d’homologation pour tous les diplômes obtenus dans un établissement privé d’enseignement supérieur en Côte d’Ivoire et ceux obtenus en formation continue.

Egalement, le postulant au concours de recrutement des assistants devra posséder une photocopie de l’acte administratif de nomination ou d’avancement dans le dernier emploi, pour les fonctionnaires; une photocopie de la Carte Nationale d’Identité (Cni) ou de l’Attestation d’identité ou du Passeport; un extrait d’acte de mariage pour les candidates mariées.

Un exemplaire de la thèse ou du mémoire, plus le résumé en français; une copie de chaque publication scientifique (le cas échéant); les titres et travaux (le cas échéant) et le reçu de paiement des 50.000 FCFA, représentant les frais d’inscription et d’analyse du dossier, seront par ailleurs exigés.  

Pour les postulants au concours de recrutement des attachés de recherche, les pièces à fournir restent les mêmes, indique le directeur des ressources humaines du ministère, qui note que ces derniers n’auront pas besoin de fournir de certificat de non bégaiement.

Mali : Goodluck Jonathan « porteur d’un message » de la Cedeao

L’ancien président du Nigeria accompagné du président de la Commission de la Cedeao, l’ivoirien, Jean Claude Kassi Brou ont été accueillis à Bamako par le ministre malien des Affaires étrangères et de la coopération internationale, Abdoulaye Diop.Cette mission de trois jours intervient « dans le cadre de la mise en application des dernières recommandations de la Conférence des chefs d’État et de gouvernement de la Cedeao sur le Mali » selon un communiqué de l’organisation régionale.  Goodluck Jonathan est « porteur d’un message » des chefs d’État et de gouvernement de l’organisation de la Communauté économique des États d’Afrique de l’Ouest (Cedeao), au président de la Transition, le colonel Assimi Goïta.

Les Chefs d’Etat membres de la Cedeao, réunis en sommet ordinaire le 12 décembre à Abuja, ont exigé des élections le 27 février 2022 au Mali. Ils ont décidé également d’imposer des sanctions supplémentaires dès janvier si les autorités maliennes n’honorent pas leur engagement initial de tenir à cette date des élections censées ramener les civils au pouvoir.

Lors de sa session du 7 novembre dernier, la Cedeao avait imposé des sanctions individuelles aux membres de la junte au pouvoir au Mali, en raison du retard pris dans l’organisation des élections. Le Premier ministre de la transition, Choguel Kokalla Maïga et plusieurs membres de son gouvernement, des membres du Conseil national de la Transition (CNT) figurent parmi les 149 personnalités sanctionnées par la Cedeao.

Dans ce sillage, les chefs d’Etat de la Cedeao préviennent que des « sanctions additionnelles » seront imposées au Mali dès le 1er janvier 2022 si aucun progrès tangible n’est effectué le 31 décembre. Ces sanctions incluront notamment des sanctions économiques et financières selon l’organisation sous-régionale qui demande au Médiateur d’informer les autorités maliennes.

Lors de sa dernière visite au Mali les 5 et 7 septembre 2021, Goodluck Jonathan avait exprimé sa « préoccupation sur l’insuffisance d’actions concrètes dans la préparation effective du processus électoral ». A ce titre, il avait encouragé le gouvernement de transition à présenter rapidement « un chronogramme détaillant le calendrier, les réformes et actions prioritaires qu’il urge d’entreprendre pour la tenue des élections présidentielles et législatives. »

Sénégal : un projet de loi fixe les modalités de gestion des recettes issues du pétrole

Le document suggère une répartition de recettes entre le budget général de l’Etat avec un maximum de 90% des recettes projetées chaque année et un minimum de 10% pour abonder le Fonds intergénérationnel ; et le surplus de recettes constaté à la fin de chaque trimestre, résultant de la différence entre les recettes projetées et les recettes effectivement encaissées, pour constituer un Fonds de stabilisation.Le Sénégal veut à tout prix se prémunir contre la malédiction du pétrole. Depuis la découverte de cette ressource aux larges de ses côtes, une série de lois a été adoptée pour garantir une gestion transparente de l’or noir. Le projet de loi relatif à la répartition et à l’encadrement de la gestion des recettes issues de l’exploitation des hydrocarbures en est le dernier. Ses grandes orientations ont été présentées ce mardi à l’occasion d’un Conseil présidentiel tenu à Diamniadio à une trentaine de kilomètres, à l’est de la capitale, Dakar.

Ce document, composé de 5 chapitres et 23 articles, est articulé autour de quatre principes majeurs : l’interdiction de toute cession anticipée des ressources d’hydrocarbures (La loi exclut toute hypothèque sur ces ressources) ; la budgétisation intégrale des recettes fiscales et non-fiscales tirées de l’exploitation des hydrocarbures ; la transparence dans la gestion des recettes d’hydrocarbures ; et la reddition des comptes sur tous les actes posés dans la gestion de ces recettes.

Par ailleurs, afin d’assurer la bonne gestion et la transparence des recettes d’hydrocarbures, la programmation et le suivi des dépenses qui sont financées par ces ressources sont retracés. Cela se passera d’abord dans les projets annuels de performance des programmes budgétaires. Ceux-ci identifient les dépenses sur des investissements ciblés par les recettes d’hydrocarbures. Ce même travail sera ensuite effectué dans les rapports trimestriels d’exécution budgétaire destinés aux députés et au public.

Enfin, pour doter l’Assemblée nationale des moyens de contrôle de ses autorisations, la loi de règlement comprendra, désormais, une annexe qui présente l’exécution des recettes d’hydrocarbures, ainsi que des dépenses associées pour le budget général de l’Etat, le Fonds intergénérationnel et le Fonds de stabilisation.

Afin de doter le Fonds de stabilisation de suffisamment de ressources durant les six premières années de production, à partir de 2023, un Comité d’experts proposera un pourcentage des recettes qui sera utilisé pour l’abonder.

A ce niveau, les recettes comprennent, notamment : l’impôt sur les sociétés versé par les sociétés exploitant des hydrocarbures ; la part de l’Etat dans le profit pétrolier ; les dividendes que la Société des pétroles du Sénégal (Petrosen) devra verser à l’Etat ; les impôts retenus sur les dividendes payés par les sociétés internationales et tous autres droits et taxes issus de l’exploitation des hydrocarbures.

Pour les 90 % versés dans le budget général, le projet de loi propose l’utilisation prioritaire de ces ressources à la couverture de dépenses d’investissement au bénéfice exclusif des populations, générations actuelles comme futures, partout au Sénégal.

Ils seront centrés sur le renforcement et la valorisation de notre capital humain dont les conditions de vie seront davantage améliorées ; la transformation structurelle de notre économie et le renforcement de la sécurité, de la stabilité et de la gouvernance.

Le Fonds intergénérationnel est destiné à tenir disponible une épargne pour les générations futures. Il permet à ces générations de disposer de ressources suffisantes pour assurer leur développement après la fin de l’exploitation des ressources. Il investira ainsi dans des projets pouvant produire des rendements à long terme.

Le Fonds de stabilisation vise à prémunir le Sénégal des risques de volatilité des recettes d’hydrocarbures, notamment provenant des marchés internationaux sur lesquels le pays n’exerce aucun contrôle. Ses ressources peuvent être mobilisées au profit du budget général en cas de fluctuation défavorable des prix des hydrocarbures.

Ses investissements porteront sur des produits financiers à faible risque et suffisamment liquides pour assurer une disponibilité immédiate de la trésorerie en cas de besoin pour maintenir l’équilibre des finances publiques.

S’agissant de leur gestion, il est proposé que le Fonds intergénérationnel et le Fonds de stabilisation soient dotés, chacun, de son propre Comité d’investissement dont la composition et les modalités de fonctionnement seront fixés par décret.

Le Comité d’orientation stratégique du Pétrole et du Gaz (COS- PETROGAZ) présidé par le Président de la République valide la stratégie d’investissement de chaque fonds.

Le contrôle et l’audit des comptes étant des exigences fortes des populations, la loi prévoit également un dispositif transparent de suivi et de contrôle de la gestion des recettes d’hydrocarbures.

Les deux fonds seront soumis aux corps et organes de contrôle de l’Etat, notamment la Cour des Comptes et l’Inspection générale d’Etat (IGE). Les comptes de chaque fonds feront l’objet d’un audit annuel.

« Ce projet de loi, examiné de façon participative et inclusive, nous permettra d’avoir une bonne visibilité de la gestion des recettes provenant de l’exploitation de nos hydrocarbures ; ce qui nous aidera à déterminer comment elles seront mises à profit pour améliorer les conditions de vie des générations actuelles et faire des provisions pour les générations futures », a déclaré le président Macky Sall à l’issue de la rencontre.

« Toutefois, a relativisé le chef de l’Etat, l’efficacité globale de cette législation inédite dans l’histoire de notre pays dépendra également de notre capacité de veiller à ce que les recettes tirées de ces ressources soient bien comptabilisées. »

Partant de là, il a souligné la nécessité pour l’Etat du Sénégal de s’assurer du recouvrement de chaque recette dûe, non seulement pour alimenter le Trésor public, mais aussi pour contribuer au financement de divers secteurs de l’économie.

La BAD mobilise 104 millions d’euros pour moderniser les infrastructures routières en Tunisie

la Banque africaine de développement (BAD) a accordé un prêt de 104 millions d’euros à la Tunisie pour financer la mise en œuvre de la 2e phase du programme de modernisation des infrastructures routières (PMIR II).Le prêt a été approuvé le 17 décembre par le Conseil d’administration du Groupe, indique la BAD dans un communiqué publié ce mardi.

Le programme de modernisation des infrastructures routières entend promouvoir un système de transport efficient et durable, capable de développer les échanges intra et inter-régionaux, précise la BAD. 

Il vise aussi à assurer une plus grande accessibilité des régions prioritaires et des principaux pôles de développement du pays afin de soutenir la croissance et de créer les conditions favorables à l’emploi des jeunes.« D’ici à 2026, cette nouvelle opération contribuera à mieux intégrer les territoires en améliorant l’accès au réseau routier pour 700 000 usagers, a déclaré Mohamed El Azizi, directeur général de la Banque africaine de développement pour l‘Afrique du Nord.

L’ambition est également de réduire, de plus de la moitié, la durée du trajet sur la RN2. Sachant que près de 1 800 nouveaux emplois seront créés.

Dans le détail, le programme a pour objectif de réhabiliter et de renforcer un linéaire de plus de 230 kilomètres de routes classées dans les gouvernorats de Gafsa, Kairouan, Kasserine, Sidi Bouzid et Siliana. Il contribuera aussi à l’entretien périodique d’un linéaire de 1 000 kilomètres, dont une partie sera prise en charge par 80 microentreprises créées à cet effet, en plus de soutenir l’aménagement, en 2 x 2 voies, de la RN2 reliant Enfidha à Kairouan.

Le projet est en adéquation avec les priorités stratégiques de la Banque africaine de développement, les « High 5 », affirme la BAD. Il s’inscrit dans la Stratégie décennale 2013-2022 de la Banque, dont l’objectif est d’asseoir les conditions d’une croissance durable et inclusive sur le continent, peut-on lire dans le communiqué.

Notons que le portefeuille actif du Groupe de la Banque africaine de développement en Tunisie s’élevait, au 30 novembre dernier, à 1,8 milliard d’euros. Il couvre les secteurs de la santé, du développement social, de l’eau, de l’agriculture, de l’énergie, des transports, de l’industrie, du numérique et du secteur financier.

Afrique du Sud : Zuma reste en liberté conditionnelle

La Haute Cour de Gauteng à Pretoria a accordé mardi à l’ancien président sud-africain Jacob Zuma l’autorisation de faire appel d’une décision antérieure qui avait jugé que sa libération conditionnelle pour raisons médicales était illégale.Le juge Elias Matojane a déclaré que l’affaire méritait l’attention de la Cour suprême du pays, en particulier la question de l’interprétation correctionnelle de la loi sur les services correctionnels et de ses règlements.

M. Zuma purge depuis juillet une peine de 15 mois d’emprisonnement imposée par la Cour constitutionnelle pour « outrage à la Cour » après qu’il a ignoré une ordonnance antérieure du tribunal l’obligeant à respecter les convocations d’une commission chargée d’enquêter sur la corruption en haut lieu durant son règne.

Cependant, moins de deux mois après le début de sa peine, l’ancien Commissaire aux services correctionnels Arthur Fraser l’a libéré sur parole invoquant des raisons médicales, contre la recommandation de la Commission consultative de libération conditionnelle.

Le 15 décembre, Matojane a jugé que cette décision était illégale et l’a annulée. La décision du tribunal de mardi signifie que Zuma restera en liberté conditionnelle médicale jusqu’à ce que son appel du jugement rendu le 15 décembre soit étudié.

Côte d’Ivoire: réflexions sur l’accréditation des écoles doctorales

Réunis à Assinie, localité située à 94 Km au Sud-est d’Abidjan, une cinquantaine d’acteurs de l’enseignement supérieur ivoirien, réfléchissent sur l’harmonisation du processus d’accréditation et de fonctionnement des écoles doctorales en Côte d’Ivoire.

Les travaux se déroulent du 20 au 23 décembre 2021. A l’ouverture, le coordonnateur du Bureau de coordination projet (BCP-Emploi) du  Projet d’Appui au Développement de l’Enseignement Supérieur de Côte d’Ivoire (PADES), Dr Hermann Toualy a déclaré que cette rencontre de haut niveau vise à élaborer le processus de création, d’organisation et de fonctionnement des écoles doctorales en Côte d’Ivoire.

Dr Hermann Toualy, a fait savoir que ce dispositif réglementaire portant création, organisation et fonctionnement des écoles doctorales se fonde sur « les principes de la coordination, de la mutualisation, de la pertinence de l’employabilité ». 

« Notre attente, c’est que cet atelier puisse aboutir à la finalisation de ce processus afin que nous puissions rentrer dans la mise en œuvre avec la nouvelle vision du ministre de l’Enseignement supérieur et de la recherche scientifique, Adama Diawara », a dit Dr Toualy.  

Selon le ministre ivoirien de l’Enseignement supérieur et de la recherche scientifique, professeur Adama Diawara, « il faut faire en sorte que les infrastructures, les équipements et les enseignants soient mutualisées ».  

Pour ce faire, ajoutera-t-il, « il faut réduire le nombre d’école doctorale à huit au maximum pour être en conformité avec le champ couvert par le domaine du RESAO (le Réseau pour l’excellence de l’enseignement supérieur en Afrique de l’Ouest) ».  

Cela permettra de faire de la complémentarité, à savoir couvrir l’ensemble des domaines de formations, a souligné M. Adama Diawara, souhaitant qu’il y ait de la cohérence avec les orientations stratégiques des différentes structures des universités publiques.

 

La pertinence des formations, en relation avec les défis actuels et futurs du développement, aura un impact sur l’ancrage des écoles doctorales, ainsi que les sujets de thèse de telle sorte qu’il y ait une adéquation formation-emploi et la maîtrise du flux entrant,  a-t-il poursuivi.  

M. Diawara a assuré que l’harmonisation du processus de création et d’accréditation des écoles doctorales avec des ressources mutualisées va garantir la qualité des formations doctorales, en partenariat avec le secteur privé pour assurer le parcours professionnel des post-doctorants.

Cet atelier de quatre jours, qui regroupe des experts du système de l’enseignement supérieur, s’inscrit dans le cadre du Projet d’Appui au Développement de l’Enseignement Supérieur de Côte d’Ivoire (PADES), financé par la Banque Mondiale.

une institution financière ivoirienne primée meilleure microfinance

Reconnue pour sa contribution à l’inclusion financière, l’Union nationale des coopératives d’épargne et de crédit de Côte d’Ivoire (Unacoopec-Ci), a été déclarée meilleure microfinance ivoirienne, à l’occasion des « Awards des entreprises » 2021.

Selon les organisateurs des « Awards des entreprises », cet évènement qui est à sa 3e édition, vise à promouvoir l’excellence, à distinguer les personnalités et les entreprises qui ont accompagné et soutenu l’Etat ivoirien dans sa politique de développement économique et social. 

Ces dernières années, les microfinances ont joué un rôle prépondérant dans l’inclusion financière à travers le pays, contribuant à l’accès au crédit, à l’autonomisation des femmes et à la réduction de la pauvreté. 

M. Séraphin Kouao Tola, directeur du crédit, représentant M. Issiaka Savané, administrateur provisoire de la microfinance, a reçu le prix, lors d’une cérémonie tenue le 11 décembre 2021 à Abidjan, devant des personnalités issues du secteur privé et de l’administration publique.   

Le Prix de la meilleure entreprise industrielle, lui, a été décerné à une entreprise indienne spécialisée dans la fabrication du fer à béton. La structure lauréate, représentée par Mme Nitesh Gupta, la directrice, s’est réjoui de ce qui couronné les efforts de la société. 

La 3e édition des Awards des entreprises était présidée par le chef de Cabinet du ministre de l’Économie et des finances, M. Gondo Diomandé. La cérémonie a enregistré la participation d’autres pays tels que le Mali, le Burkina Faso, la France et l’Inde.

Zimbabwe : un projet de liaison ferroviaire avec la Zambie en gestation

Les fonds pour la construction d’une ligne de chemin de fer reliant Harare (Zimbabwe) à Kafue (Zambie) sont mobilisables selon Felix Mhona, le ministre zimbabwéen des Transports.Le Zimbabwe et la Zambie sont bien partis pour se rapprocher davantage grâce au train. En tout cas, il y a « un très bon investisseur » prêt à participer au projet, a renseigné dans la presse locale Felix Mhona, le ministre zimbabwéen des Transports.

Sans préciser l’identité de cet investisseur, M. Mhona a fait savoir que le but « est de décongestionner les routes et d’offrir un modèle de transport plus efficace et moins cher ».

Actuellement, a-t-il informé, une étude de faisabilité dudit projet est en cours de réalisation. « L’équipe technique était censée venir en décembre 2021, mais en raison de la Covid-19, nous l’attendons maintenant pour le premier trimestre de 2022 », a indiqué le ministre zimbabwéen des Transports.

Situé entre le Zimbabwe et la Zambie, le poste frontalier à guichet unique de Chirundu est parmi les plus fréquentés en Afrique australe. Il se caractérise par de longues files d’automobilistes qui tentent chaque jour d’entrer ou de sortir dans l’un ou l’autre pays.

Le Groupe MSC prêt à acheter Bolloré Africa Logistics

Le Groupe Bolloré, dans un communiqué reçu mardi à APA, annonce avoir reçu une offre de cet « acteur majeur du transport et de la logistique par conteneurs » pour une acquisition intégrale.Le Groupe MSC s’est engagé à acheter Bolloré Africa Logistics « sur la base d’une valeur d’entreprise, nette des intérêts minoritaires, de 5,7 milliards d’euros ». Le Groupe Bolloré, pour sa part, lui a consenti « une exclusivité » jusqu’au 31 mars 2022.

L’objectif est de permettre au Groupe MSC, à l’issue d’une phase d’audit complémentaire et de négociations contractuelles, de soumettre, le cas échéant, une promesse d’achat. « La décision du Groupe Bolloré d’exercer cette promesse et la signature des accords y afférents ne pourraient intervenir qu’à l’issue des procédures d’information et de consultation des instances représentatives du personnel compétentes et de certaines opérations de réorganisation internes au Groupe Bolloré », précise le communiqué.

La réalisation de la cession, poursuit la source, serait soumise à l’obtention d’autorisations réglementaires et des autorités de la concurrence compétentes ainsi qu’à l’accord de certaines des contreparties de Bolloré Africa Logistics. Cette filiale regroupe l’ensemble des activités de transport et logistique du Groupe Bolloré en Afrique.

Dans tous les cas, le Groupe Bolloré promet de faire connaître, le moment venu, les suites de ces négociations exclusives. Toutefois, il prévoit, quelle que soit l’issue du processus, de conserver une présence importante en Afrique, notamment à travers Canal+, premier opérateur de télévision payante en Afrique francophone et actionnaire important de MultiChoice, le leader de la télévision payante en Afrique anglophone.

Sur le continent, le Groupe Bolloré entend également poursuivre ses développements dans de nombreux secteurs comme la communication, le divertissement, les télécoms, l’édition, etc.

Sécheresse en Somalie : les besoins chiffrés à 1,5 milliard de dollars (Onu)

L’Organisation des Nations Unies (Onu) estime que 5,5 millions de personnes ont besoin d’une assistance humanitaire d’urgence dans ce pays aride.La sécheresse est l’une des conséquences du réchauffement de la planète. En Somalie, les précipitations enregistrées durant les trois dernières saisons des pluies sont dérisoires. Ce pays de la Corne de l’Afrique n’avait pas vécu pareille situation pendant les trente années précédentes.

Dans ce contexte, « près d’une personne sur quatre risque de souffrir gravement de la faim », a averti l’Organisation des Nations Unies (Onu). « Pour sauver des vies en Somalie et éviter une autre catastrophe humanitaire, nous devons débloquer des fonds maintenant afin que les gens puissent se protéger de la faim et de l’appauvrissement », a indiqué dans un communiqué Martin Griffiths, Secrétaire général adjoint de l’Onu aux affaires humanitaires.

M. Griffiths compte sur l’élan de solidarité des donateurs pour aider la Somalie. Un pays qui sort de décennies de guerre civile et régulièrement éprouvé par de chocs climatiques ou des maladies.

Outre le manque d’eau, les criquets ravageurs ont également détruit une bonne partie des cultures vivrières. En 2022, d’après l’Onu, 7,7 millions d’individus devront être assistés humanitairement en Somalie.

Dans la Corne de l’Afrique, le Bureau des Nations Unies pour la coordination des affaires humanitaires (Unocha, sigle en anglais) a annoncé, hier lundi, le déblocage de 17 millions de dollars. Ce montant, qui provient du Fonds central pour les interventions d’urgence, vise à répondre aux besoins immédiats des communautés.

Golfe de Guinée : le Nigeria et le Ghana s’unissent contre la piraterie

Les deux pays ouest-africains, à travers les marines nationales, entendent coordonner leurs actions en vue de contrecarrer les plans des pirates.Le golfe de Guinée, voie importante du commercial international, est devenu un repaire de pirates au fil des années. Une insécurité galopante qui a poussé des Etats à escorter leurs navires.

Pour faire changer la peur de camp, le Nigeria et le Ghana veulent joindre leurs efforts. À cet effet, le vice-amiral Awwal Gambo, chef d’état-major de la marine nigériane, a annoncé la conclusion d’un accord avec la marine ghanéenne.

S’exprimant ce week-end lors d’une cérémonie, il a indiqué qu’ « une force conjointe permanente dans le golfe de Guinée » est actuellement à l’étude. Selon le chef d’état-major, la marine nigériane, au cours des deux derniers mois, est très présente dans les eaux du golfe de Guinée, contribuant ainsi à la réduction des actes criminels dans cet espace maritime.

Au-delà du Nigeria et du Ghana, une dynamique de lutte collective contre la piraterie est enclenchée en Afrique. Dans ce sens, 39 marines dont 33 africaines ont participé du 30 novembre au 2 décembre dernier à un symposium virtuel.

L’objectif est d’ « améliorer le partage de connaissances et de renforcer la synergie pour une approche multidimensionnelle et multinationale », a expliqué le vice-amiral Awwal Gambo dans le bulletin d’informations de la marine nigériane.

Economie, justice et foot, sujets dominants dans la presse sénégalaise

Les journaux sénégalais, reçus mardi à APA, traitent principalement de la conjoncture économique, de l’enlisement de La Poste et de la mise au point de Patrice Motsepe sur la Coupe d’Afrique des nations de football.Sous le titre « À l’heure de la survie », Sud Quotidien se fait l’écho de la hausse des denrées de première nécessité. Cette situation, soutient ce journal, plonge des ménages dans une atmosphère infernale. « Mon mari se débrouille pour me donner la dépense quotidienne, mais cela ne couvre plus nos besoins alimentaires », raconte avec amertume une ménagère dans Sud Quotidien.

À en croire WalfQuotidien, il y a des « goulets qui “ Assome ” Aminata Diatta », la ministre du Commerce et des Petites et Moyennes Entreprises. Poursuivant, ce journal explique que « le Sénégal a abandonné l’administration des prix. Ce qui a entraîné un dérèglement du marché et une hausse généralisée. En face, le ministère du Commerce semble être impuissant à cause d’un manque (criant) de moyens humains et techniques » à quoi s’ajoute « l’option libérale de l’Etat ».

Sur un tout autre sujet, L’Observateur indique que La Poste est « un colis piégé au cœur de l’Etat ». En effet, souligne ce quotidien, la pension de retraite, la bourse familiale et les comptes particuliers constituent des « bombes qui risquent d’emporter la face du régime ».

En tout cas, note L’AS, il y a des soupçons de « détournements de deniers publics à La Poste ». D’après ce journal, « le préjudice est estimé à plus de 4 milliards F CFA » et deux agents de cette société nationale, poursuivis entre autres pour blanchiment de capitaux, faux et usage de faux sur des documents administratifs, « seront déférés aujourd’hui au parquet ».

Dans une autre affaire au parfum de scandale, Le Soleil informe que « Boubacar Biaye et Mamadou Sall (feront) face (ce lundi) au juge d’instruction du deuxième cabinet près le Tribunal de grande instance de Dakar ». Le quotidien national rappelle que ces deux députés sont cités dans une affaire de trafic de passeports diplomatiques.

En sports, Patrice Motsepe, le président de la Confédération africaine de football (Caf) « confirme l’organisation », du 9 janvier au 6 février, de la Coupe d’Afrique des nations, se réjouit Stades. Poursuivant dans Record, le patron de l’instance faîtière du foot africain a affirmé qu’il sera au Cameroun dès « le 7 janvier avec (sa) petite famille ».

Education, lutte contre la corruption et pass vaccinal au menu des quotidiens marocains

Les enjeux de l’éducation et de la formation, la lutte contre la corruption et les remous provoqués par l’obligation de présenter le pass vaccinal pour accéder aux tribunaux sont les principaux sujets traités par les quotidiens marocains parus ce mardi.+L’Economiste+, qui aborde les enjeux de l’éducation et de la formation, indique que la pénurie de compétences « est l’une des grandes menaces pour les années à venir », se référant aux derniers chiffres chocs du Conseil supérieur de l’enseignement qui révélait que la majorité écrasante des élèves « ne comprend pas vraiment ce qu’on lui enseigne ».

« Plus du tiers ne dispose pas des acquis lui permettant de poursuivre sa scolarité. C’est à se demander à quoi ont servi toutes les réformes engagées et les milliards dépensés sur les dernières années », déplore-t-il.

Il appelle à ne pas prendre en otage l’éducation pour des considérations politiques ou autres, mais plutôt à connecter ce secteur de façon permanente au marché.

+L’Opinion+, qui revient sur la lutte contre la corruption au Maroc, rapporte que malgré d’innombrables stratégies nationales, rien ne semble entraver ce genre de pratiques aussi bien dans le secteur public que dans le privé, soulignant que le rapport annuel de l’Instance de la probité, de la prévention et de la lutte contre la corruption signifiait clairement qu’« un long chemin attend le Maroc dans ce domaine ».

Pourtant, l’espoir subsiste, puisque la corruption n’est pas une culture ancrée dans la société marocaine, mais une pratique récurrente à laquelle il faut s’attaquer, constate-t-il, se disant pour des « réponses fermes et sans concession » vis-à-vis des auteurs des actes de corruption.

+Aujourd’hui Le Maroc+, qui s’attarde sur les remous qu’a provoqués l’obligation de disposer d’un pass vaccinal pour accéder aux tribunaux, vigoureusement contestée par les avocats, estime qu’en revendiquant l’annulation de cette décision du ministère de la Justice, ces avocats, censés être les premiers défenseurs de l’égalité de tous les Marocains devant la loi, demandent en fait un traitement de faveur de la part des pouvoirs publics.

Quels que soient les arguments avancés par ces avocats pour justifier une telle exemption, pour l’opinion publique il s’agira bien d’une situation où une corporation fait jouer des rapports de force en sa faveur pour obtenir une dérogation à une règle censée être appliquée à tous, estime la publication.

Les motifs qu’ils invoquent, tels que l’inconstitutionnalité de la décision et sa contradiction avec les notions de droits et des libertés, sont autant valables pour un avocat que pour tout autre citoyen indépendamment de sa profession, ce qui laisse se demander pourquoi ils ne s’étaient pas mobilisés auparavant au moment de l’instauration du pass vaccinal dans les lieux publics, relève-t-il.

Trente-six élèves en visite dans une usine de cimenterie à Abidjan

L’usine de la société de cimenterie LafargeHolcim, à Abidjan, a reçu le 15 décembre 2021, la visite de 36 élèves issus des groupes scolaires de Vridi 3 et Chicago.

Cette visite de ces 36 élèves intervient à quelques jours de la fête de Noël. Ils sont âgés entre 9 ans et 12 ans et ont été sélectionnés sur la base de leurs performances. 

Ces derniers ont eu l’occasion d’apprendre davantage sur la fabrication du ciment Bélier, le produit phare de la société de cimenterie, présent sur le marché depuis 1952. Il a servi à la construction de la majorité des édifices nationaux.

Ils ont également eu l’opportunité de visiter la salle de contrôle et d’échanger avec les techniciens ingénieurs qui y assurent la gestion et la coordination des différentes étapes de la fabrication du ciment.

La fin de leur parcours initiatique à la fabrication de cette marque de ciment a été soldée par une séquence de remise de cadeaux en signe de récompense de leurs excellents résultats scolaires.

« L’éducation étant l’un des axes majeurs de notre stratégie de développement durable, notre objectif principal à travers les initiatives de cette envergure est de promouvoir l’excellence scolaire », a déclaré M. Paul Aney, le responsable développement durable de l’entreprise. 

Pour lui, il était important pour l’entreprise de cimenterie, de pouvoir ouvrir encore cette année ses portes et y accueillir les enfants, toute chose qui participe incontestablement à leur éveil.

Cela leur ouvre, par ailleurs, un vaste champ des possibilités pour entrevoir de brillantes carrières plus tard, s’est-il- réjoui, se félicitant que les enfants soient repartis « satisfaits avec plein d’étoiles dans les yeux » ainsi que le personnel. 

LafargeHolcim Côte d’Ivoire est une filiale du groupe Holcim, leader mondial de la construction durable. Elle propose une large gamme de produits à valeur ajoutée, de services innovants et de solutions de construction complètes. 

Avec une capacité de production annuelle de 2.5 millions de tonnes par an, la filiale assure la distribution du Ciment Bélier en Côte d’Ivoire et dans la sous-région ouest-africaine.

Gbagbo chez Bédié à la veille des débats du dialogue politique

L’ancien président Laurent Gbagbo, s’est rendu lundi au domicile du chef du Parti démocratique de Côte d’Ivoire (Pdci, opposition), à Cocody, dans l’Est d’Abidjan, à la veille des débats de fond du dialogue politique ivoirien.

M. Gbagbo avait à ses côtés plusieurs cadres de sa nouvelle formation politique, le Parti des peuples africains de Côte d’Ivoire (PPA-CI). Selon une source proche des échanges, outre les aspects politiques, il a souhaité une bonne fête de fin d’année à M. Bédié. 

Cette rencontre intervient à la veille des discussions sur les préoccupations de chaque parti à la cinquième phase du dialogue politique ivoirien, ouvert jeudi à la Primature, par le Premier ministre Patrick Achi. 

Le Pdci qui avait prévu se prononcer, ce lundi, au cours d’une conférence de presse sur le découpage électoral en Côte d’Ivoire, a reporté la rencontre avec la presse. Ce sujet, sensible, de manière souterraine, est abordé par des leaders de l’opposition. 

Assurément, cette visite de M. Gbagbo chez le président du Pdci, ex-allié au pouvoir, vient consolider leur point de vue dans les discussions qui auront lieu dès ce mardi 21 décembre 2021 en vue de trouver des consensus pour la présidentielle de 2025. 

M. Patrick Achi s’est réjoui de l’ouverture de la cinquième phase du dialogue politique qui se veut « ouverte, transparente et inclusive ». Pour lui, ce dialogue consacre un élan « irréversible dans notre nation ». 

Le dialogue politique est un cadre permanent de rencontres et d’échanges entre les acteurs de la vie politique en vue de trouver par le débat des idées un « consensus des positions et concerté aux enjeux de l’actualité » socio-politique. 

Côte d’Ivoire: les restaurants et hôtels désormais estampillés

Le ministre ivoirien du Tourisme et des loisirs, Siandou Fofana, a lancé lundi à Abidjan l’opération d’estampillage des écriteaux classant les hôtels et restaurants selon les normes et standards internationaux de qualité.

M. Siandou Fofana a indiqué que les hôtels et restaurants de Côte d’Ivoire se verront notamment estampillés des panonceaux indiquant leurs étoiles (1*, 2*, 3*, 4*, 5* et +…),  lors du lancement de la normalisation et du classement des établissements de tourisme. 

L’opération concerne les hôtels battant pavillon aussi bien d’enseignes internationales que de marques africaines qu’ivoiriennes, à travers la ville d’Abidjan; avant que l’intérieur du pays ne soit investi. 

« La normalisation et le classement des hôtels répond à un souci communautaire, mais surtout en période de pandémie (…). Pour que des entités soient rendues viables et exploitent leurs activités de façon pérenne, il faut les installer dans une démarche qualité », a dit M. Siandou Fofana. 

Selon lui, cela va fédérer les forces pour pouvoir préserver la clientèle. En outre, « quand les établissements savent que l’autorité a une main de contrôle rigoureuse derrière, tout le monde se met au pas et c’est le moyen que nous avons pour piloter la compétitivité du secteur ». 

« Si le contrôle n’est pas conforme aux cahiers de charges, vous allez être simplement déclassé, (avec des mesures) allant jusqu’à la fermeture si les fautes constatées sont graves », a fait savoir M. Siandou Fofana. 

Le président du Fonds de développement touristique, Marcel Nguettia, qui pilote l’opération, a relevé qu’qu’elle commence par une mission d’évaluation effectuée par quatre évaluateurs munis chacun d’une tablette.

Il a souligné que 175 critères incorporés dans le logiciel, subdivisés en neuf rubriques, permettent aux techniciens de passer au peigne fin tout l’établissement en attribuant au fur et à mesure des notes dont la synthèse est faite automatiquement sur une cinquième tablette. 

Les  9 rubriques sont : extérieur de l’hôtel; réception et services aux clients; locaux  communs; chambres; restaurants; administration et ressources humaines; équipements et mesures de sécurité; hygiène et développement durable.  

Le total des points est de 520 et tous les hôtels qui obtiennent moins de 286 points sont non classés, a déclaré M. Nguettia, précisant que de 286 à 337 points, soit au moins 55% du total des points est classé 1 étoile, de 338 à 389 points, soit au moins 65% du total des points est classé 2 étoiles. 

« De 390 à 441 points, soit au moins 75% du total des points est classé 3 étoiles; de 442 à 493 points, soit au moins 85% du total des points est classé 4 étoiles; de 494 à 520 points, soit au moins 95% du total des points est classé 5 étoiles », a-t-il ajouté. 

Lancée depuis 2019 conformément aux dispositions du Code du Tourisme édicté en 2014, l’opération de contrôle et d’inspection des établissements de tourisme aux fins de mise aux normes et de classement, connaît ainsi un aboutissement. 

Le processus est effectué avec l’inscription des panonceaux pour les hôtels et restaurants, notamment, qui ont sacrifié à tout le process par des agents assermentés du Ministère du Tourisme et des Loisirs ainsi qu’avec l’expertise de Côte d’Ivoire Normalisation (Codinorm), Office national de codification, normalisation et de qualité. 

Les panonceaux, en fonction du niveau des prestations qualitatives d’hébergement, de gastronomie et autres commodités, seront apposés au frontispice de chaque établissement de tourisme.   

Foot : Pas de report de la CAN-2022 au Cameroun

Le président de la Confédération africaine de football (CAF), Patrice Motsepe, a confirmé, lundi, la tenue de la Coupe d’Afrique des Nations (CAN-2022) au Cameroun en temps et en heure.« Nous devons prouver que nous pouvons organiser des compétitions comme en Europe. La compétition doit commencer quand? Le 9 janvier? Donc, je serai au Cameroun le 7 janvier avec ma petite famille pour la CAN qui commence le 9 janvier au Cameroun », a lâché le patron de la CAF en déplacement au Cameroun, mettant ainsi fin au suspense sur un possible report du tournoi footballistique le plus attendu du continent africain.

Lors de sa visite au stade d’Olembe, devant abriter les matchs d’ouverture et de clôture de la CAN, le Sud-africain était accompagné de son premier vice-président, Augustin Senghor.

Samuel Eto’o, président de la fédération camerounaise était également présent, ainsi que le ministre d’État, Secrétaire général de la Présidence, Ferdinand Ngoh Ngoh et le ministre des Sports et de l’Éducation physique, Narcisse Mouelle Kombi.

Arrivé ce matin à Yaoundé, le patron de l’instance panafricaine va rester jusqu’à mercredi prochain. Une audience avec le président Paul Biya est prévue demain, mardi 21 décembre.

Maroc: les célébrations des fêtes de fin d’année interdites

Le gouvernement marocain a annoncé, ce lundi, une série de mesures qui seront appliquées la nuit du 31 décembre 2021 au 1er janvier 2022, en vue de lutter contre la propagation du nouveau coronavirus.Il s’agit de l’interdiction de toutes les célébrations du Nouvel An, de l’interdiction d’organiser des soirées et programmes spéciaux dans les hôtels, restaurants et établissements touristiques, de la fermeture des restaurants et des cafés à 23 h 30 ainsi qu’un couvre-feu nocturne dans la nuit du Nouvel An de 00 h à 6 h, indique un communiqué du gouvernement.

Ces décisions ont été prises sur la base des dispositions juridiques relatives à la gestion de l’état d’urgence sanitaire, et dans le cadre du renforcement des mesures préventives nécessaires pour lutter contre la propagation de la pandémie du Covid-19, à même de préserver la santé des citoyens, et pour la consolidation des résultats positifs importants réalisés par le royaume dans la lutte contre cette pandémie, précise le communiqué.

Le gouvernement affirme que le danger de propagation de la pandémie persiste et que la conjoncture exige le respect strict par l’ensemble des citoyens de toutes les directives des autorités publiques et de toutes les mesures de précaution décrétées par les autorités sanitaires.

Maroc: saisie de 3 tonnes de résine de cannabis à Agadir

Les services sécuritaires de la ville d’Agadir ont mis en échec dimanche soir, sur la base d’informations précises fournies par la Direction générale de la surveillance du territoire (DGST), une opération de trafic international de drogue.Au total, les policiers ont saisi trois tonnes de résine de cannabis à bord d’une voiture utilitaire à « Oulad Berhil », aux environs de Taroudant, a indiqué lundi un communiqué de la Direction générale de la sûreté nationale (DGSN).

Les fouilles du véhicule ont en effet permis de retrouver 90 ballots de drogue et de saisir un canot pneumatique avec deux moteurs hors-bord. Cette opération sécuritaire a également abouti à l’interpellation du chauffeur aux multiples antécédents judiciaires et qui fait l’objet de mandats de recherche au niveau national pour implication dans des opérations similaires, précise la DGSN.

Le fils de Zuma nouveau leader de l’ANC à Durban

L’élection de Duduzane Zuma à la présidence de la branche du Congrès national africain (ANC) à Durban est un premier pas vers son objectif déclaré de diriger la présidence de l’ANC.Élu ce week-end, Duduzane Zuma a reçu un soutien massif lors de l’assemblée générale biennale de la branche Newlands Ward 11 de l’ANC, selon la presse locale. Son mouvement lancé il y a six mois, a connu une ascension fulgurante dans la dynamique politique globale de l’ANC dans la région de Durban.

Toujours selon la presse locale, « si l’on considère la conférence régionale à venir, qui doit se tenir fin février, cela signifie que Duduzane Zuma, élu président de la branche de son quartier de Newlands, fait partie de ceux qui sont alignés sur l’ancien président ».

Comme le reste de la famille Zuma, Duduzane était un ami des frères Gupta, accusés de corruption, qui fuient la justice après avoir été suspecté d’avoir pillé l’économie sud-africaine. Il était employé comme directeur dans leur société jusqu’à ce que les Gupta s’exilent à Dubaï.

Dans un premier temps, Duduzane s’est également enfui aux Émirats arabes unis, mais quelques mois plus tard, il a décidé de rentrer chez lui, où la police l’a placé sous surveillance afin de rassembler des preuves concernant les Guptas, qui ne montrent aucun signe de retour prochain en Afrique du Sud.

Les opérations commerciales douteuses des Guptas ont conduit à la création de la Commission d’enquête sur la corruption au sein de l’État, qui a mené une enquête au cours des deux dernières années du règne de Jacob Zuma, et devrait mettre fin à ses activités ce mois-ci.

Réouverture du Zoo national d’Abidjan après un an de fermeture

Le ministre ivoirien des Eaux et forêts, Alain-Richard Donwahi, a procédé lundi à la réouverture du Zoo national d’Abidjan, fermé depuis le 8 septembre 2020, pour rénovation.

M. Alain-Richard Donwahi a, à l’entrée du zoo, coupé le ruban à 11h57 GMT (heure locale), marquant la réouverture officielle de cet espace animalier, qui s’étend sur une superficie de 19 hectares. 

Pour la réhabilitation, dira-t-il, une première phase de 500 millions Fcfa a été consentie pour créer un cadre de vie agréable aux animaux, tout en faisant savoir qu’en 2022, 500 millions Fcfa d’investissements sont encore prévus pour pouvoir continuer cette rénovation. 

La réhabilitation a été faite grâce au concours de la Première dame de Côte d’Ivoire, a-t-il relevé, avant d’ajouter que son département ministériel a fait appel à des ressources humaines extérieures afin que le zoo d’Abidjan soit au niveau international. 

« Nous allons acquérir plus d’animaux pour permettre aux Ivoiriens d’avoir une palette d’animaux plus importantes d’espèces », a renchéri le ministre des Eaux et forêts, soulignant que la grande innovation, c’est le parc d’attraction.

Ce parc d’attraction devrait permettre aux jeunes et aux enfants de se divertir en plus d’avoir vu le parc animalier, a-t-il affirmé. Il a été construit dans le zoo sept pergolas, six kiosques et un restaurant.   

Les prix des tickets connaissent un léger changement parce qu’il faut entretenir un tel zoo, a indiqué M. Donwahi, mentionnant que le prix de 300 Fcfa auparavant qui va passer a trois prix différenciés: 500 Fcfa, 1000 Fcfa et 1500 Fcfa, pour les plus jeunes, les moins jeunes et les adultes. 

Le ministre des Eaux et forêts a appelé le secteur privé pour pérenniser les actions menées. Cela devrait permet de faire plus d’investissements au sein du zoo qui comprend actuellement 300 animaux et 50 espèces. 

« On espère avoir 1.000 visiteurs par jour », a annoncé le ministre des Eaux et forêts Alain-Richard Donwahi,  qui a rappelé que dans les jours de très grande affluence, le zoo a déjà atteint 10.000 visites. 

 Une extension en interne est prévue dans cet espace animalier. Pour assurer les soins des animaux, une clinique vétérinaire a été construite. Le directeur du Zoo d’Abidjan, Karl Diakité, a assuré à la presse que l’accent sera mis sur le bien-être animal. 

Le zoo profile un projet de conservation des espèces rares offrant une fenêtre pour apprendre la nature, a indiqué M. Karl Diakité. En outre, il est mis en place un protocole d’hygiène pour garantir un cadre sain. 

Le ministère des Eaux et forêts a fermé le zoo d’Abidjan depuis le 8 septembre 2020 pour audit. Et ce, après qu’une hyène qui s’est échappée le 8 septembre 2020, a été capturée sans encombre et remise dans son enclos. 

Soudan : deux milliards de dollars nécessaires pour l’aide humanitaire (Onu)

L’Organisation des Nations unies a lancé un appel mondial visant à récolter près de deux milliards de dollars d’aide humanitaire pour le Soudan.Ces fonds visent à « sauver des vies » parmi les déplacés internes, les personnes qui sont récemment retournées dans leur lieu d’origine, les réfugiés accueillis par le Soudan et les Soudanais vulnérables, affirme Selon l’Organisation des Nations unies (Onu)

Selon l’Onu, la famine guette à nouveau des millions de Soudanais. Un Soudanais sur trois aura besoin d’une aide humanitaire en 2022, soit plus de 14 millions de personnes indique Les Nations unies. Cela représente environ 800.000 personnes de plus qu’en 2021. Et sur ce nombre, plus de 9 millions auront besoin d’une aide d’urgence, alerte l’organisation internationale.

« Les partenaires humanitaires recherchent 1,9 milliard de dollars pour fournir une aide et un soutien humanitaires à 10,9 millions de personnes parmi les plus vulnérables », a déclaré, dans un communiqué parvenu lundi à APA, la Représentante spéciale adjointe du Secrétaire général de l’Onu, Khardiata Lo Ndiaye.

Le plan prévoit la préparation de la réponse aux inondations récurrentes, aux conflits et aux épidémies, informe la note. Parmi les services vitaux prioritaires, il y a les services de santé essentiels, la prévention et le traitement des maladies d’origine hydrique et vectorielle, l’accès à l’éducation, les moyens de subsistance, l’eau et l’assainissement, poursuit le document.

Plus de 2,7 millions de personnes sont déjà confrontées à des conditions de crise ou d’insécurité alimentaire aiguë au Soudan, avait alerté en mi-novembre dernier le Programme alimentaire mondial (Pam).

« L’insécurité alimentaire est due à une crise macroéconomique, qui entraîne des taux d’inflation exceptionnellement élevés », avait indiqué l’Agence onusienne, faisant état d’une hausse de l’inflation de « plus de 300 % sur un an. »

D’après l’Onu, les partenaires humanitaires ont jusqu’ici aidé plus de 7 millions de personnes dans le besoin. Environ 5 millions de personnes ont reçu une aide alimentaire et une assistance aux moyens de subsistance, et 2,4 millions de personnes ont pu accéder à des services de santé.

Cependant, souligne l’Onu, dans de nombreux cas, l’ensemble de l’assistance ou la gamme de services fournis n’étaient pas complets, car les agences ont dû réduire ou restreindre la portée de leur réponse en raison du manque de financement.

Paul Kagame à Bruxelles pour préparer le sommet UA-UE

Le président rwandais Paul Kagame figure parmi les dirigeants qui ont participé à la réunion de préparation du sommet Union africaine (UA) – Union européenne (UE) prévu en février 2022, a révélé une source officielle lundi à Kigali.Le dirigeant rwandais rejoint le président du Conseil européen, Charles Michel, le président de l’UA, le président Félix-Antoine Tshisekedi, le président de la commission de l’UA, Moussa Faki Mahamat, et d’autres hauts responsables.

Les sommets des chefs d’État et de gouvernement UE-UA ont lieu traditionnellement tous les trois ans et alternent entre l’Afrique et l’Europe. Ces sommets font le point sur les progrès accomplis dans la mise en œuvre des engagements et fournissent des orientations politiques pour la suite des travaux.

Face aux défis persistants liés à la pandémie de Covid-19, les pays africains et européens ont convenu de renforcer leur coopération dans leur réponse à la pandémie. Lors de la deuxième réunion ministérielle UA-UE qui s’est tenue en octobre dernier à Kigali, les participants ont convenu de faciliter les investissements dans les secteurs clés de la connectivité tels que les transports, l’énergie et la numérisation, afin d’améliorer les conditions des investissements publics et privés et les possibilités d’emploi en Afrique.

Les deux parties ont rappelé la nécessité de renforcer la coopération entre les deux blocs régionaux sur les défis de la paix et de la sécurité à tous les niveaux et durant toutes les phases du cycle de conflit et de s’attaquer aux nouvelles menaces et à leurs causes.

L’Arabie Saoudite soutiendra la Côte d’Ivoire dans la protection de l’environnement

L’Arabie Saoudite s’engage à soutenir l’Etat de Côte d’Ivoire dans la lutte contre la désertification et l’érosion marine, dans le cadre de la coopération bilatérale entre les deux pays.

Dans cette optique, le ministre ivoirien de l’Environnement et du développement durable, Jean-Luc Assi, a reçu mi-décembre M. Abdullah Bin Hamad Al- Subaie, l’ambassadeur du Royaume d’Arabie Saoudite près la République de Côte d’Ivoire, à son Cabinet, a appris APA, lundi, à Abidjan. 

Les deux personnalités ont échangé sur « des voies de coopération et d’investissement dans plusieurs domaines environnementaux, notamment la lutte contre la désertification et la lutte contre l’érosion marine en Côte d’Ivoire ».   

Le Royaume d’Arabie Saoudite se dit disposée à investir dans d’importants projets dans le cadre de la coopération bilatérale par le biais du Fonds saoudien pour le développement. Des investissements privés ont également été abordés lors de cette entrevue. 

Côte d’Ivoire: Bernise N’Guessan fait officier dans l’ordre du mérite de la communication

Le directeur exécutif du Fonds de soutien et de développement de la presse (FSDP, publique), Mme Bernise N’Guessan, a été fait officier dans l’ordre du mérite de la Communication, lors d’une cérémonie à Abidjan.

Mme Bernise N’guessan a été distinguée par le ministre ivoirien de la Communication, des Médias et de la Francophonie, porte-parole du gouvernement, Amadou Coulibaly, au cours de la cérémonie de distinction dans l’Ordre du mérite de la communication, le jeudi 16 décembre 2021. 

Pour cette nouvelle distinction, elle a « remercié particulièrement » le chef de l’Etat, Alassane Ouattara, et le ministre de la Communication, des médias et de la Francophonie, ainsi que la Grande Chancelière, Mme Henriette Dagri Diabaté, qui ont institué cette distinction.

Selon Mme Bernise N’Guessan, c’est grâce au personnel du FSDP, que les missions sont réalisées quotidiennement. Elle a aussi dit merci à son époux, à ses enfants et toute sa famille pour leur soutien constant. 

« J’encourage les uns et les autres à persévérer dans un travail de qualité », a-t-elle lancé à l’endroit de ses collaborateurs qui ambitionne de continuer de renforcer les performances du FSDP au service du soutien et du développement du secteur des médias privés en Côte d’Ivoire.

Diplômée de l’École Supérieure de Commerce d’Abidjan (ESCA), Mme Bernise N’Guessqn cumule une longue et riche expérience professionnelle dans le secteur privé et au sein de l’administration publique ivoirienne.

Anciennement conseillère technique chargée de la Communication et des médias d’Etat, sous sa conduite, le FSDP apporte aux médias privés des appuis en dons, subventions et garantie d’emprunt.

Sous sa direction, le Fonds de soutien et de développement de la presse a reçu, en 2015, le « Prix ZIMEO d’Excellence dans la catégorie des Institutions publiques africaines qui soutiennent les médias ».

Le directeur exécutif du FSDP a été désignée secrétaire permanente du Réseau des organismes de gestion de financement et d’aide aux médias « ROGAM » de l’espace CEDEAO, adopté par acclamation, les 29 et 30 novembre 2021,  lors d’une Assemblée générale constitutive des membres fondateurs.  

C’était à Abidjan, au cours d’un colloque international organisé par le FSDP, en présence de 11 pays de la CEDEAO et la France. La Côte d’Ivoire abrite, selon la décision de cette instance, le siège de ce réseau.

 « Nous tenons également à remercier le Conseil de Gestion du FSDP présidé par  M. Abdou Abdou », a-t-elle déclaré à cette occasion.  Mme Bernise N’guessan avait été élevée, déjà, le 17 décembre 2019, dans l’ordre du mérite de la communication au grade de chevalier de l’ordre national, par le ministre d’alors, en charge de la communication.