Afrique : deux anciens chefs d’Etat s’engagent pour l’environnement

L’ancien président du Niger, Mahamadou Issoufou et l’ex-Premier ministre éthiopien, Hailemariam Desalegn, ont rejoint le Conseil d’administration mondial de l’ONG African Wildlife Foundation (AWF).Deux renforts de taille. Mahamadou Issoufou et Hailemariam Desalegn ont l’intention de travailler aux côtés de leurs pairs pour s’assurer que la faune et les terres sauvages prospèrent dans une Afrique moderne, informe le communiqué parvenu jeudi à APA.

Le premier qui a dirigé le Niger du 7 avril 2011 au 2 avril 2021et le second, Premier ministre de l’Ethiopie de 2012 à 2018, partageront leurs perspectives diverses et uniques de leadership africain dans le cadre de la mise en œuvre de l’ambitieuse stratégie décennale de AWF, poursuit la note.

Au sein du Conseil d’administration de l’ONG, ils seront avec un autre ancien président africain, le Botswanais, Festus Mogae. Les défunts Benjamin Mkapa de Tanzanie et Ketumile Masire du Botswana y ont également siégé.

« MM. Issoufou et Desalegn soutiennent la ferme reconnaissance par AWF du rôle central que la conservation joue dans les aspirations de l’Afrique, en particulier pour mieux se relever des impacts économiques de la Covid-19 », affirme l’organisme de protection de la nature.

Selon AWF, les nouveaux membres du Conseil d’administration sont convaincus que la voie du redressement choisie par les dirigeants africains doit être soutenue par un engagement à sécuriser les infrastructures naturelles du continent afin de fournir une base solide pour des nations résilientes et prospères.

Les deux anciens chefs d’État apportent une expérience exceptionnelle de leurs précédents rôles de dirigeants et de leurs capacités actuelles en tant que présidents de leurs fondations, se félicite AWF.

Lutte contre le terrorisme: Washington salue la stratégie marocaine

La stratégie de lutte anti-terroriste du Maroc a été saluée dans le rapport 2020 sur le terrorisme publié jeudi par le département d’Etat américain, qui a souligné que « les États-Unis et le Maroc entretiennent une coopération solide et de longue date » dans ce domaine.« En 2020, les efforts du Maroc en matière de lutte contre le terrorisme ont largement atténué le risque d’actes terroristes », indique le rapport.

Le Département d’Etat indique aussi que les forces de l’ordre marocaines, sous la coordination du ministère de l’Intérieur, ont vigoureusement ciblé et arrêté au moins 35 individus. Elles ont également démantelé sept cellules terroristes » qui prévoyaient d’attaquer diverses cibles, notamment des bâtiments publics, des personnalités et des sites touristiques.

« Les forces de l’ordre marocaines ont mis à profit la collecte de renseignements, le travail de la police et la collaboration avec des partenaires internationaux pour mener des opérations antiterroristes », relève-t-on, notant qu’aucun incident terroriste n’a été signalé au Maroc en 2020.

Les membres des forces de sécurité du Maroc ont pris part à une série de programmes parrainés par les États-Unis en vue d’améliorer les capacités techniques et d’investigation, notamment les enquêtes financières, l’analyse du renseignement et la cybersécurité, poursuit la diplomatie américaine.

Par ailleurs, « la sécurité aux frontières est restée une priorité absolue pour les autorités marocaines », relève le rapport, se félicitant particulièrement du travail des autorités aéroportuaires marocaines qui ont « une excellente capacité de détection des documents frauduleux ».

De même, le département d’Etat a mis en avant la politique marocaine de lutte contre l’extrémisme violent, faisant observer que « le Maroc a mis en place une stratégie globale en la matière qui privilégie le développement économique et humain outre la lutte contre la radicalisation et le contrôle de la sphère religieuse ».

La présidente de l’Ethiopie en visite de travail en Côte d’Ivoire

La président e de l’Ethiopie, Sahle-Work Zewde effectue une visite de travail en Côte d’Ivoire où elle s’est entretenue, jeudi, avec son homologue ivoirien Alassane Ouattara.

Selon la présidence ivoirienne, l’entretien a porté sur le renforcement de la coopération entre la Côte d’Ivoire et l’Éthiopie ainsi que sur les questions régionales, notamment la situation sociopolitique en Éthiopie.

Le Président Alassane Ouattara s’est réjoui d’avoir eu un excellent entretien avec son homologue éthiopienne, ‘’une amie » de la Côte d’Ivoire, rapporte une note d’information de la présidence ivoirienne, soulignant que « la présidente de la République fédérale d’Ethiopie a évoqué l’excellence des relations entre son pays et la Côte d’Ivoire ainsi que les voies et moyens de les consolider, de les diversifier et de les renforcer ».

Mme Sahle-Work Zewde a, par ailleurs, fait le point de la situation sociopolitique de son pays à ‘’son frère », le Président Alassane Ouattara. Elle a sollicité les conseils avisés du Chef de l’Etat ivoirien pour trouver une solution à la crise que traverse l’Ethiopie.

Elle a réaffirmé son optimisme quant à une issue heureuse prochaine à la crise qui secoue son pays. Pour terminer, la présidente Sahle-Work Zewde a souhaité la participation du président Alassane Ouattara au prochain Sommet de l’Union Africaine, qui se tiendra, en 2022, à Addis-Abeba, en Ethiopie.

RD Congo : fin de l’épidémie d’Ebola (officiel)

Au terme d’un compte à rebours de 42 jours, soit deux fois la période d’incubation, aucun cas de la maladie hautement transmissible n’a été signalé dans le pays selon les autorités sanitaires.La République démocratique du Congo a vaincu la fièvre hémorragique à virus Ebola. En octobre dernier, une épidémie a été déclarée dans la province du Nord-Kivu. Depuis la sortie de l’hôpital du dernier cas confirmé, aucune autre contamination n’a été signalée.

« Au total, onze cas (huit confirmés, trois probables), dont six décès, ont été enregistrés lors (de la seconde épidémie en 2021), après la confirmation d’un cas dans la zone de santé de Béni, dans la province du Nord-Kivu », détaille l’Organisation Mondiale de la Santé (OMS) dans un communiqué reçu jeudi à APA.

À en croire l’OMS, plus de 1800 personnes ont été vaccinées dans le cadre d’une campagne lancée cinq jours après la détection du premier cas d’Ebola. Durant cette épidémie, la 13e en RDC, le vaccin Ervebo, récemment homologué, a été utilisé pour la première fois dans le pays.

De l’avis de Docteure Matshidiso Moeti, Directrice régionale de l’OMS pour l’Afrique, « une plus forte surveillance de la maladie, l’implication de la communauté, une vaccination ciblée et une riposte rapide rendent le contrôle d’Ebola plus efficace dans la Région ».

Toutefois, prévient l’agence spécialisée des Nations Unies, les efforts de surveillance doivent être maintenus et les autorités sanitaires doivent se tenir prêtes à répondre rapidement à toute nouvelle potentielle flambée.

Car, souligne l’OMS, il n’est pas inhabituel que des cas sporadiques surgissent après une épidémie majeure. La preuve, avance-t-elle, des résultats du séquençage génomique réalisé par l’Institut national de recherche biomédicale ont montré que le premier cas d’Ebola, détecté lors de l’épidémie qui vient de s’achever, représente probablement une résurgence de l’épidémie de 2018-2020 due à la persistance du virus dans la communauté.

Sénégal : six secteurs prioritaires validés pour le PSE Vert

Dakar va davantage investir dans l’économie verte en mettant notamment l’accent sur l’agriculture.Le Programme PSE Vert est l’une des priorités de la deuxième phase du Plan Sénégal Emergent (PSE). Il vise à apporter des réponses pratiques à la problématique de la gestion de l’environnement et des ressources naturelles.

Les premiers jalons de la concrétisation de ce projet ont été posés ce jeudi. Sa première phase de structuration a, en effet, été bouclée ce jour à l’occasion de l’atelier de validation des orientations stratégiques retenues à cet effet.

Le PSE Vert va ainsi s’articuler autour de six secteurs prioritaires que sont l’agriculture, l’énergie, l’eau et l’assainissement, la foresterie et la construction.

« Cela ne veut pas dire que les autres secteurs ne seront pas concernés. Mais la structuration des réformes et des projets se fera sur la base de ces secteurs », a indiqué le Directeur Général du Bureau opérationnel de suivi du Plan Sénégal Emergent (PSE), El Ousseyni Kane.

Présenté comme l’expression de la nécessité d’une transition agro-écologique avec comme impératif, le reverdissement du Sénégal, le PSE Vert traduit la volonté des décideurs publics en faveur d’un développement fondé sur des modes de production et des systèmes alimentaires plus durables.

A travers ce projet, le Sénégal ambitionne de verdir son économie, d’asseoir un modèle de développement respectueux de la nature et ayant au cœur les enjeux climatiques, mais aussi de tirer le maximum des investissements verts avec le Fonds climat.

« Il ne faut pas comprendre le PSE vert comme uniquement du développement durable et de la protection de l’environnement. C’est une économie verte avec des opportunités d’investissement et de création d’emplois », a clarifié M. Kane.

De son côté, le ministre auprès du président de la République en charge du suivi du PSE, Abdou Karim Fofana, a rappelé que l’environnement n’a auparavant jamais été considéré comme un secteur économique à part entière, mais plutôt comme un domaine réservé à l’administration pour des politiques de conservation et de protection.

« Mais aujourd’hui, il y a un réel potentiel économique dans ce secteur. Et c’est pour cette raison que nous invitons le secteur privé à davantage prendre connaissance de ces opportunités et à les exploiter. Cela nous permettra de matérialiser le concept de croissance verte mais aussi bleu qui touche les aspects océanique et hydraulique », a-t-il déclaré.

Dans cette phase de structuration, le Bos travaille en partenariat avec le ministère de l’Environnement et du Développement durable et l’Institut mondial pour la croissance verte (Global Green Growth Institute (GGGI, sigle en anglais).

Foot : « notre Can doit maintenant se jouer » (officiels)

Les différentes parties prenantes à la grand-messe du foot africain, dans un communiqué conjoint, assurent que tout est mis en œuvre pour la bonne tenue de la compétition.En Europe, l’organisation de la Coupe d’Afrique des nations de football en pleine saison irrite les clubs qui menacent de ne pas libérer leurs joueurs au motif de l’absence d’un protocole sanitaire anti-Covid. Plus que jamais, le Cameroun donne rendez-vous du 9 janvier au 6 février pour la 33e édition de la plus grande joute continentale.

Ce jeudi, le gouvernement camerounais, à travers ses ministères de la Santé et des Sports, la Confédération africaine de football (Caf) et le Comité d’organisation de la Can chapeauté par la Fédération camerounaise de football (Fécafoot) ont déclaré que « malgré le défi que constitue cette pandémie, notre Can doit maintenant se jouer ».

Dans un communiqué, daté du 16 décembre, les trois entités ont pris date pour « la cérémonie solennelle d’ouverture au Complexe sportif d’Olembé ». Toutefois, ont-ils affirmé, la Can ne doit pas être « une mise en danger supplémentaire tant de la population résidant au Cameroun que des participants et spectateurs venus d’ailleurs ».

C’est pourquoi les organisateurs ont énoncé des mesures de prévention. « Les supporters ne pourront accéder aux stades que s’ils sont entièrement vaccinés et présentent un test PCR négatif de moins de 72 heures ou un Test de Diagnostic Rapide (TDR) antigénique négatif de moins de 24 heures », précise le document.

En outre, l’Etat camerounais, la Caf et la Fécafoot ont indiqué que « les autorités sanitaires compétentes prendront toutes les mesures nécessaires pour faciliter la vaccination et la réalisation de tests Covid sur l’ensemble des sites de compétitions ».

L’instance faîtière du football africain, pour garantir la confiance de part et d’autre, s’est aussi engagée « à faire appel à un laboratoire indépendant internationalement reconnu pour tester les joueurs des équipes nationales qualifiées et leur encadrement ».

Cameroun : plus de 38 millions de dollars de la Bad pour l’assainissement

Le financement de la Banque africaine de développement (Bad) est destiné à la gestion des eaux pluviales et à l’hygiène à Yaoundé, la capitale du pays.Améliorer les conditions de vie des populations, c’est tout le sens du Projet complémentaire d’assainissement durable de Yaoundé (Pcady). Dans un communiqué, reçu jeudi à APA, la Banque africaine de développement (Bad) informe que son Conseil d’administration a approuvé, mardi à Abidjan (Côte d’Ivoire), un prêt en faveur du Cameroun.

« Le projet, d’un coût global de 42,84 millions de dollars, sera financé, d’une part, pour 38,55 millions de dollars par le Fonds africain de développement, le guichet de financement concessionnel du Groupe de la Bad, et, d’autre part, par une contribution de 4,28 millions de dollars du gouvernement camerounais », renseigne le document.

En outre, poursuit la source, le Fonds pour l’environnement mondial fournira une contribution additionnelle de huit millions de dollars. Ce programme consistera notamment à aménager un bassin d’écrêtage des crues et un canal sur la rivière Djoungolo ainsi qu’à construire le dalot situé en face de la voirie municipale (Avenue Charles Atangana) raccordant le canal de la rivière Mingoa à la rivière Mfoundi, explique la Banque africaine de développement.

Il vise également à renforcer et à élargir des voies longeant les berges du canal construit sur la rivière Abiergue, à réhabiliter la Rue du Mfoundi dégradée lors des travaux de construction du canal et donnant accès au marché éponyme.

Avec le Projet complémentaire d’assainissement durable de Yaoundé, les citadins bénéficieront de nombreux aménagements selon l’institution financière : « des aires sportives (foot, basket et volley), un espace boisé piétonnier, une maison des femmes et une autre des jeunes, des kiosques, du mobilier urbain, un parking, un poste de police, des toilettes, le déploiement de bacs à ordures, l’éclairage public, ainsi qu’un espace clôturé et sécurisé pour l’épanouissement des femmes, des jeunes et de toute la population, en particulier celle des quartiers densément peuplés ».

Nigéria : Buhari mijote-t-il un plan de succession ?

A moins de deux ans de la fin de son second mandat de quatre ans, Muhammadu Buhari est-il en train d’élaborer un plan de succession pour un candidat issu de la région du Biafra?Le président nigérian manœuvrerait discrètement pour trouver un successeur issu du sud-est du pays, où l’agitation d’une république sécessionniste a gagné du crédit ces dernières semaines.

Selon la rumeur populaire, un plan est déjà en cours pour un projet qui impliquerait un homme politique issu des Igbo, troisième groupe ethnique à majorité de chrétiens et d’animistes. Selon certaines sources, un changement de pouvoir incarné par l’accession à la présidence d’un homme politique issu du sud-est pourrait contribuer à éteindre les velléités sécessionnistes dans la région.

Alors qu’ils sont très présents dans l’administration et les commerces, les Igbo ont le sentiment d’être marginalisés dans les différentes politiques de développement du pays. Presque cinquante après la guerre entre le pouvoir fédéral et l’éphémère État du Biafra qui avait fait plus de trois millions de morts entre 1967 et 1970, les germes de la sécession menacent toujours dans cette région.

Aujourd’hui, la fureur de cette agitation séparatiste n’est pas totalement apaisée et le Peuple indigène du Biafra (Ipob), dont le leader Nnamdi Kanu est toujours incarcéré, ne semble pas prêt à disparaître de la conscience nationale nigériane. Après des années de représailles musclées de l’État contre des descendants du Biafra de plus en plus enhardis, Buhari use désormais de la carotte en permettant à l’un des leurs d’accéder à la magistrature suprême en 2023.

Des théories déjà non confirmées sur les plans de succession de Buhari ont trouvé un certain écho dans les propos tenus par ses propres lieutenants au sein de l’APP au pouvoir, qui ont ouvertement déclaré qu’un président originaire du sud-est contribuerait à supprimer tout prétexte solide pour que les habitants de la région continuent de s’accrocher à leurs convictions sécessionnistes.

Le Nigeria est la nation la plus peuplée d’Afrique et la deuxième économie du continent après l’Afrique du Sud. Mais cette position est mise à mal par des années d’agitation rétive de la part des populations du sud-est qui se sentent perpétuellement exclues du butin garanti par les retombées du pétrole.

Les six années passées par Buhari à la tête du pays ont été marquées par une myriade de problèmes de sécurité et, selon son entourage, le dirigeant de 78 ans tient à s’assurer que les appels à la sécession dans le sud-est ne laissent pas de traces indélébiles à l’aune desquelles l’histoire de sa présidence serait jugée.

Le mois dernier, Osita Okechukwu, un membre de l’APP de Buhari, a affirmé que le président nigérian mettait tout son poids politique derrière l’idée d’une candidature d’un natif du sud-est pour lui succéder à la présidence en 2023.

Okechukwu aurait déclaré qu’une telle présidence contribuerait non seulement à apaiser le ressentiment du sud-est, mais qu’elle serait également favorable au concept d’un Nigeria indivisible. Toutefois, selon cet apparatchik de l’APP, il y a une réserve à la volonté du président Buhari de participer à ce projet encore flou pour désigner son successeur originaire de la région orientale.

L’Ipob et ses sympathisants devraient abandonner leur programme sécessionniste et adopter l’idée d’un seul Nigeria. Selon M. Okechukwu, le Nigeria fera d’une pierre deux coups si l’Ipob (sigle en anglais, le peuple indigène du Biafra) monte à bord du train de la réunification où les exclusions sociales et politiques cèdent la place à une atmosphère inclusive.

Mais le président Buhari se méfie de l’Ipob, notamment en raison de son refus d’ordonner la libération inconditionnelle de son leader historique Nnamdi Kanu, arrêté en juin dernier à l’étranger et ramené au Nigeria. Le chef de l’Ipob est accusé notamment de « terrorisme, trahison et possession illégale d’armes à feu ». Mais Buhari dans une volonté de pacifier l’espace politique est dans les dispositions d’ordonner sa libération.

Une fois sa remise en liberté actée, la question principale sera de savoir qui Buhari et son APP choisiront pour diriger le Nigeria en 2023. Toutes les oreilles sont tendues à la recherche d’indices, mais à ce jour, aucun nom n’a encore été avancé.

Af’Sud : l’opposition indignée par la détention de Zuma

L’opposition sud-africaine dénonce la décision du tribunal de renvoyer Jacob Zuma en prison.La décision de la Haute Cour de renvoyer l’ancien président sud-africain Jacob Zuma (2009-2018) en prison pour y purger sa peine de 15 mois « ne servirait à rien », si ce n’est à exercer une « vengeance politique », a déclaré jeudi un haut responsable de l’opposition.

Mercredi, la Haute Cour a jugé que la liberté de Zuma était illégale et qu’il devait retourner en prison après avoir révoqué sa libération conditionnelle pour raisons médicales. Le porte-parole de l’EFF, Vuyani Pambo, a déclaré que « arrêter Zuma n’est rien d’autre qu’une vengeance politique ».

« Si la loi doit servir à réhabiliter ou à mettre de l’ordre dans la société, quel est le but d’arrêter Zuma à nouveau » ? Le tribunal a statué que le placement de Zuma en liberté conditionnelle pour raisons médicales était illégal et a blâmé l’ancien commissaire national des services correctionnels, Arthur Fraser, pour cette décision qui allait à l’encontre de l’avis de la Commission de libération conditionnelle pour raisons médicales et de son rapport médical.

Jacob Zuma a été condamné pour outrage au tribunal après avoir refusé de continuer à se présenter devant la Commission d’enquête sur les allégations de corruption au sein de l’État. En outre, le tribunal a déclaré que les deux mois pendant lesquels Zuma était en liberté conditionnelle pour raisons médicales devaient également être inclus dans sa peine.

L’équipe juridique de Zuma a déclaré qu’elle avait déposé une demande d’autorisation d’appel du jugement. Le porte-parole du ministère des Services correctionnels, Singabakho Nxumalo, a déclaré que le bureau étudiait le jugement avant d’y donner suite.

Ouverture officielle de la 5e phase du dialogue politique en Côte d’Ivoire

La cinquième phase du dialogue politique ivoirien, regroupant des membres du gouvernement, les groupements et partis, s’est ouvert jeudi à la Primature, en présence du Premier ministre, Patrick Achi.

M. Patrick Achi s’est réjoui de l’ouverture de « la cinquième phase du dialogue politique, ouvert, transparent et inclusif, inspiré et souhaité par le président de la République, M. Alassane Ouattara « .

Ce dialogue, dira-t-il, consacre un élan « irréversible dans notre nation ». Il se veut un cadre permanent de rencontres et d’échanges entre les acteurs de la vie politique en vue de trouver par le débat des idées un « consensus des positions et enjeux de l’actualité ».

Il a rappelé l’exigence de la responsabilité publique des leaders politiques qui impose d' »agir en acteur civique éclairé, apte à respecter nos altérités et faire vivre nos différences dans un esprit de raison, de tolérance, de respect mutuel et d’ouverture ».

Le chef du gouvernement ivoirien, Patrick Achi a invité les différentes parties à prendre soin de faire toujours prévaloir, lorsque d’éventuelles difficultés pourraient survenir, le sens du dépassement, du rassemblement et l’intérêt supérieur de la nation ».

A la suite de son discours de cadrage, le Premier ministre ivoirien a proposé aux groupements et partis politiques de faire parvenir leurs préoccupations qui seront débattus à partir du mardi 21 décembre 2021.

Réagissant à cette démarche, le président du Front populaire ivoirien (FPI, opposition), Affi Nguessan, a salué la 5e phase du dialogue politique qui donne « une occasion formidable d’instaurer de façon définitive et durable la paix » en Côte d’Ivoire.

Ce dialogue entre les acteurs politiques se tient dans un climat de décrispation. M. Affi a souhaité que ce processus se consolide car la situation que vit le pays est « le reflet de la capacité ou de l’incapacité de la classe politique ».

« Les populations attendent de nous que des actes de développement, c’est pourquoi nous devons faire la preuve que nous sommes à la hauteur de ce défi, nous méritons la confiance que nos compatriotes nous accordent à travers le scrutin », a-t-il ajouté.

M. Adama Bictogo, représentant du Rassemblement des Houphouëtistes pour la démocratie et la paix (Rhdp, pouvoir), a déclaré que le parti « se félicite de la reprise du dialogue politique qui à la vérité ne s’est jamais interrompu ».

Selon lui, le chef de l’Etat a « maintenu cette dynamique » en recevant les principaux leaders de l’opposition, en rencontrant M. Henri Konan Bédié, l’ex-président Laurent Gbagbo le 27 juillet et M. Affi Nguessan en octobre 2021.

« Ce sont des éléments qui sont venus renforcer sa volonté affichée de rassembler les Ivoiriens autour de l’essentiel (…). Au regard des attentes de nos populations, puisse ce cadre d’échanges nous aider à nous rassembler autour des valeurs qui nous unissent », a-t-il poursuivi.

Pour le compte du Parti démocratique de Côte d’Ivoire (Pdci, ex-allié au pouvoir), M. Niamkey Koffi qui avait à ses côtés MM. Akossi Bendjo et Philippe Ezaley, a félicité M. Ouattara d’avoir pris l’initiative de la reprise du dialogue politique.

Pour sa part, le député Georges Armand Ouégnin, représentant le PPA Côte d’Ivoire, le parti de l’ancien président ivoirien Laurent Gbagbo, a souhaité que ce dialogue consacre une paix durable et que « tous les sujets soient abordés sans tabou ».

« La Côte d’Ivoire est notre patrimoine commun et nous avons le devoir de la léguer, dans la paix et la stabilité aux générations futures », a-t-il poursuivi, affirmant que M. Gbagbo et son parti se tiennent à la disposition du Premier ministre pour ce dialogue politique.

Quand au président de l’Union pour la démocratie et la paix en Côte d’Ivoire (UDPCI, opposition), Mabri Toikeusse, a estimé que « ce dialogue sera inclusif à partir de mardi » par les sujets qui seront abordés dans les discussions.

« Au bout de ce dialogue, nous devons réunir les conditions de la confiance entre nous, confiance dans les institutions et faire en sorte que nous puissions retrouver un pays de de paix, de liberté et de démocratie », a-t-il dit.

Plusieurs phases du dialogue politique ont déjà eu lieu, du 21 janvier au 25 juin 2019 pour la recomposition de la Commission électorale indépendante, du 9 janvier au 17 février 2020 pour le Code électoral, du 14 au 21 octobre 2020 et du 21 au 29 décembre 2020 pour le scrutin présidentiel.

« On a le sentiment qu’on veut punir le Mali » (Abdoulaye Diop)

Le chef de la diplomatie malienne est sur tous les fronts. Dans une sortie médiatique sur la chaîne BBC, Abdoulaye Diop évoque les dernières mesures de la Cedeao et les pressions de Paris sur une possible arrivée de la société militaire russe Wagner.Le ministre des Affaires étrangères et de la Coopération internationale, Abdoulaye Diop ne cache pas son amertume sur l’intransigeance des chefs d’Etat de la Cedeao (Communauté économique des Etats de l’Afrique de l’Ouest) à vouloir la tenue des élections maliennes le 27 février 2022. « Aujourd’hui, on a le sentiment qu’on veut punir le Mali et c’est ce qui n’est pas normal. Parce qu’il y a eu des coups d’Etat dans d’autres pays de la région. On a vu que dans certains cas, on a accouru pour applaudir ou on a été complaisant. Dans le cas du Mali, on sent un acharnement », accuse Abdoulaye Diop.

Pour le chef de la diplomatie, son pays a de sérieux « problèmes de sécurité et cherche à sécuriser des zones entières qui sont exploitées par les groupes terroristes ». La question sécuritaire brandie par les autorités de transition pour justifier le report des échéances électorales de février prochain est plus que jamais actuelle. « Nous sommes en train de renforcer les capacités des forces de défense et de sécurité du Mali sur la base de nos moyens propres. Nous voudrions qu’on puisse nous aider par rapport à ça. Est-ce qu’on peut lutter contre les terroristes avec des bâtons » dit-t-il.

Par rapport à des liaisons avec Wagner, la société militaire privée russe, Abdoulaye Diop a fermement nié certaines accusations extérieures en dépit de la coopération bilatérale avec la Russie. « Il n’y a pas de contrat entre le Mali et le groupe Wagner. Il faut qu’on soit sérieux, les Etats ne se jugent pas par des intentions. Cette affaire dite Wagner est utilisée comme une sorte de chantage sur l’Etat malien pour l’empêcher d’explorer ou de travailler avec certains partenaires. Si c’est ça l’objectif, je crois que c’est raté », martèle-t-il.

Une réponse à la France qui a récemment obtenu des sanctions de l’Union européenne contre Wagner. La société militaire russe est accusée par l’Europe des Vingt-Sept de recourir à d’anciens militaires russes pour commettre « des violations des droits humains et des opérations clandestines » au bénéfice du Kremlin. Paris par le biais de Jean-Yves, chef de la diplomatie, avait prévenu en septembre dernier qu’une éventuelle implication de la société russe Wagner au Mali serait incompatible avec sa présence au Mali.

C’est dans ce contexte assez tendu qu’Emmanuel Macron est annoncé à Bamako le 20 décembre pour évoquer la fin de l’opération Barkhane, l’avenir de la France au Sahel et plusieurs autres questions liées à la sécurité et la menace jihadiste.

Economie, agriculture et éducation au menu des quotidiens marocains

Les quotidiens marocains parus ce jeudi se focalisent sur nombre de sujets notamment le dispositif mis en place pour les Marocains bloqués à l’étranger, l’accord de libre-échange Maroc-USA, le Système d’information géographique (SIG) pour la gestion et le suivi de la production des arganiers et la future entrée des programmes des universités britannique au Maroc.+Le Matin+ rapporte que les autorités marocaines ont décidé de mettre fin au dispositif mis en place pour permettre aux Marocains résidant effectivement au Royaume et bloqués à l’étranger de regagner le territoire national, au bout d’une semaine, à savoir le jeudi 23 décembre 2021 en raison de la propagation fulgurante du variant Omicron, annonce le comité interministériel de suivi du Covid.

« Vu la propagation fulgurante du variant Omicron au niveau planétaire et sa progression préoccupante dans le voisinage européen du Maroc, les autorités marocaines, qui ont mis en place, au profit des Marocains résidant effectivement au Royaume et bloqués à l’étranger, un dispositif pour leur permettre de regagner le territoire national, ont décidé de mettre fin à ce dispositif, au bout d’une semaine, à savoir le jeudi 23 décembre 2021 », indique le comité interministériel dans un communiqué, cité par le journal.

+L’Economiste+, qui s’intéresse à l’accord de libre-échange Maroc-USA, souligné que la mise en place de cet Accord est d’abord un message aux opérateurs à travers le monde que le Royaume est une destination prometteuse, qui regorge d’opportunités.

David Greene, chargé d’affaires à l’ambassade des États-Unis à Rabat, a insisté sur la symbolique de ce cadre commercial, surtout que le Maroc est le seul pays d’Afrique à conclure un accord de libre-échange avec les États-Unis et l’un des 20 pays du monde qui disposent d’un cadre facilitant les échanges avec l’un des plus grands marchés au niveau international.

Il a mis l’accent sur les atouts du pays notamment pour les investisseurs américains et étrangers. « La stabilité et la sécurité du Maroc constituent des atouts qui favorisent le développement des relations économiques et commerciales », a-t-il souligné, lors d’une rencontre avec la presse économique, à l’occasion du 15è anniversaire de l’ALE Maroc-États-Unis. Ce cadre juridique a permis « le développement du partenariat économique entre les deux pays », a-t-il noté.

+Aujourd’hui le Maroc+ fait savoir qu’un nouveau Système d’information géographique (SIG) pour la gestion et le suivi de la production des arganiers sera bientôt mis en place dans le cadre du projet Renforcement économique des femmes de la filière arganière au Maroc (REFAM).

Cet outil évolutif et collaboratif, poursuit le quotidien, contribuera à assurer une gestion durable des ressources de l’arganeraie et une plus grande prévisibilité des prix futurs et constitue le noyau de la classe cartographique de la Réserve de biosphère arganeraie (RBA) en plus de son utilisation pour le suivi de l’état de sa production et de sa conservation.

A travers ce projet, Refam souhaite, entre autres, promouvoir l’accès à une information pertinente sur la production annuelle anticipée au profit des acteurs de la filière. Ce SIG porte sur la gestion, le suivi et la prévision de la production des arganiers à travers le développement d’un modèle de production et de prévision de la production du fruit de l’arganier, rappelle le journal.

+L’Opinion+ se fait l’écho d’un rapport du British Council qui encourage les universités britanniques à proposer leurs programmes universitaires au Maroc, compte tenu de la demande croissante des étudiants marocains sur les programmes anglo-saxons.

Le système d’enseignement supérieur au Royaume se dirige progressivement vers un virage anglo-saxon, qui permet un meilleur accès aux métiers internationaux. Le Rapport a listé les domaines dans lesquels les universités britanniques peuvent ajouter le plus de valeur au Maroc, et qui sont les suivants : ingénierie, environnement, sciences de la santé, sciences de la vie, commerce, informatique et intelligence artificielle, révèle la publication.

Maroc: les opérateurs du secteur du tourisme tirent la sonnette d’alarme

La Confédération nationale du tourisme (CNT) tire à nouveau la sonnette d’alarme sur la situation du secteur, frappé de plein fouet par les restrictions adoptées par le gouvernement pour contenir la propagation de la Covid-19.Dans un communiqué publié mercredi, la CNT affirme que « les nouvelles mesures de restrictions de voyage » prises depuis l’apparition du variant Omicron, représentent  » une nouvelle difficulté qui met gravement en péril les entreprises du secteur du tourisme ».

Pour aider les acteurs du secteur à surmonter cette crise, la CNT recommande la mise en place d’un nouveau pacte public-privé. « Nous croyons dans la nécessité de la mise en place d’un nouveau Pacte Public- Privé incluant des mesures fortes et responsables pour assurer la sauvegarde des entreprises, éviter la destruction massive d’emplois et se préparer efficacement à la relance », insiste la Confédération dans son communiqué.

Par ailleurs, la CNT souhaite instaurer avec les pouvoirs publics un principe citoyen pour l’application des mesures de soutien qui consiste à assujettir le démarrage des remboursements à l’ouverture du ciel et à la levée de l’état d’urgence. Ce qui « permettra aux opérateurs de satisfaire leurs engagements sociaux, fiscaux et financiers aussitôt que les conditions sanitaires et sécuritaires le permettent », lit-on dans le communiqué.

Les mesures proposées s’inscrivent dans la continuité des dispositions prévues par le Contrat programme conclu en août 2020, que la CNT propose, au regard du contexte actuel, d’amender et de prioriser.

Il s’agit notamment du prolongement du dispositif de versement de l’indemnité forfaitaire par la CNSS et la révision des échéanciers pour les paiements des charges sociales reportées et dues sur 2020 et 2021, pour un démarrage des remboursements dès la levée des restrictions de voyage, et d’un moratoire fiscal au titre de 2020 et 2021.

La CNT préconise aussi un reprofilage des crédits Daman Oxygène et dette bancaire Long Terme avec le GPBM avec report des échéances des crédits leasing, crédits à la consommation pour les entreprises du secteur ainsi que leurs salariés et un démarrage des remboursements 12 mois à compter de la levée des restrictions de voyage, sans frais ni pénalités.

Il s’agit également de l’accélération de la mise en place du fonds Tourisme adossé au Fonds Mohammed IV pour l’injection de Fonds Propres ou de Quasi-Fonds Propres dans le bilan d’entreprises du secteur et de la stimulation de la demande interne via l’incitation au voyage par la mise en place de chèques vacances défiscalisés et la régionalisation du calendrier des vacances scolaires.

La Confédération estime aussi nécessaire la mise en place de financement au niveau régional pour renforcer la compétitivité des acteurs, favoriser l’émergence de nouveaux écosystèmes et promouvoir la création d’emplois en zone rurales à travers l’éco-tourisme, le tourisme sportif et culturel.

Sénégal : La sortie de Macky Sall sur la fonction publique à la Une

Les quotidiens sénégalais parvenus jeudi à APA analysent la sortie de Macky Sall sur le recrutement dans la fonction publique.« Macky Sall tape du poing sur la table » titre L’AS. Le chef de l’Etat fustige le recrutement anarchique dans la fonction et l’a fait savoir lors d’une réunion au Palais de la République.

Dans Sud Quotidien, Macky Sall est en croisade contre « le recrutement anarchique » dans la fonction publique. Le chef de l’Etat déplore « l’absence de qualification » du personnel et demande une accélération de la « transformation digitale de l’administration ».

Ce qui fait dire à Walfadjri, que « Macky Sall fait la morale aux agents de l’Etat ». Le président de la République appelle les serviteurs de l’Etat à la loyauté et à l’intégrité ». Un appel intervenu après les révélations sur le scandale des passeports diplomatiques qui mouillent des fonctionnaires de l’Etat.

Le quotidien national Le Soleil informe que la Présidence de la République obtient la certification Iso 9001-2015. Au plan de la bonne gouvernance, le journal informe que le Sénégal figure dans le Top 10 du rapport de la Fondation Mo Ibrahim. Le pays est classé premier de la zone Uemoa (Union économique monétaire ouest-africaine) et troisième de l’espace Cedeao (Communauté économique des Etats de l’Afrique de l’Ouest).

Au chapitre éducation, L’Observateur fait le compte rendu d’un mercredi de « cendres » à Dakar, Saint-Louis et Diourbel avec la grève dans les universités. Le journal informe que trois étudiants de l’Université Alioune Diop de Bambey ont été envoyés en prison.

En société, le Ceebu jën (riz au poisson) sénégalais enfin à la table de l’Unesco (l’Organisation des Nations unies pour l’éducation, la science et la culture) nous dit Sud Quotidien. Après le Xooy (cérémonie de divination sérère » et le Kankourang (rituel mandingue célébrant la circoncision), le Ceebu Jën sénégalais est désormais inscrit au patrimoine immatériel de de l’humanité.

En Sport, plusieurs journaux sont revenus sur la rumeur d’une annulation de la Can 2022 au Cameroun. Walfadjri parle de la « farce des clubs européens », pendant que Le Soleil ajoute que ces derniers menacent de ne pas libérer leurs joueurs à cause de la pandémie de la Covid-19.

La Can n’a pas encore démarré, mais le portefeuille du ministère des Sports chauffe déjà. Le quotidien sportif Record informe que les Lions du Sénégal) «dévorent 186 millions millions Fcfa » de primes de qualification.

A Jour J-24, Stades s’interroge sur l’état de forme de l’équipe nationale du Sénégal. « Sont-ils plus forts ou plus faibles » que l’édition de 2019 » se demande le journal. La parution pose le débat dans ses colonnes et indique que l’effectif de 2019 a été renouvelé presque de moitié en trois ans.

Maroc: La « Tbourida » inscrite au patrimoine culturel immatériel de l’UNESCO

L’UNESCO a intégré, mercredi 15 décembre 2021, la «tbourida» à son patrimoine immatériel, un statut permettant de préserver cette ancienne pratique équestre très populaire au Maroc.L’inscription de la «tbourida» sur la Liste représentative du patrimoine culturel immatériel de l’humanité a été annoncée par le Comité du patrimoine culturel immatériel de l’Unesco, qui se réunit en ligne, du 13 au 18 décembre 2021, pour examiner 55 nouvelles demandes d’inscription soumises par les Etats parties.

Le Maroc avait officiellement déposé en 2019, auprès de l’Unesco, le dossier de candidature pour inscrire la «tbourida» sur la Liste représentative du patrimoine culturel immatériel de l’humanité.

La «tbourida» constitue, au sein du patrimoine national marocain, une composante majeure des pratiques liées au cheval. Cet art équestre, profondément ancré dans la culture marocaine, est associé aux festivités tant nationales que régionales. Elle cristallise aussi de multiples dimensions du patrimoine culturel immatériel, notamment les rituels, aptitudes et savoir-faire relatifs à l’habit traditionnel, à l’artisanat, outre le legs oral indissociable de cette pratique équestre et du cheval.

Composé de 24 représentants élus parmi les 180 Etats parties à la Convention pour la sauvegarde du patrimoine culturel immatériel, le Comité intergouvernemental pour la sauvegarde du patrimoine culturel immatériel devra examiner, lors de sa réunion, 45 demandes d’inscription sur la Liste représentative du patrimoine culturel immatériel de l’humanité, 5 demandes d’inscription sur la Liste du patrimoine culturel immatériel nécessitant une sauvegarde urgente et 5 propositions d’inscription au Registre des bonnes pratiques de sauvegarde.

Le Comité examinera également 3 demandes d’assistance financière internationale.

Avec ce couronnement, le bilan du Maroc s’élève à 12 éléments du patrimoine inscrits sur les listes de l’UNESCO, ce qui est un nombre important aux niveaux régional et africain, et reflète les efforts déployés par le Maroc pour la sauvegarde de son patrimoine culturel immatériel, la recherche scientifique et la sensibilisation et la valorisation.

Côte d’Ivoire: le District de Woroba définit, en atelier, ses projets en janvier 2022

Le ministre-gouverneur du District autonome de Woroba (Nord ivoirien), Moussa Dosso, a annoncé mercredi à Abidjan la tenue d’un atelier en janvier 2022 pour recueillir les besoins des populations, avant d’engager les projets de développement.

M. Moussa Dosso s’exprimait à l’occasion d’une rencontre avec les élus et cadres du District autonome de Woroba, et des ressortissants des trois régions de ce District, à l’Assemblée nationale de Côte d’Ivoire. 

L’atelier qui devrait être tenu, en janvier 2022, vise à « entendre les populations, les écouter et prendre en compte leurs préoccupations », a précisé M. Moussa Dosso dont le District compte près de 1 million d’âmes réparties sur 32.000 Km2.  

Il s’est engagé à « attirer un maximum d’investisseurs dans le District autonome du Woroba » et à rechercher du financement pour les projets qui seront formulés, outre les ressources publiques allouées.

Toutefois, le District devra rendre son environnement propice à l’attractivité de capitaux pour créer de la richesse. Pour ce faire, M. Moussa Dosso compte travailler à ce que les entreprises viennent s’y implanter.

Le ministre-gouverneur a insisté sur les problèmes d’eau, de l’éducation et de la santé. Dans ces domaines, il envisage également d’impliquer le secteur privé et davantage le gouvernement pour afin que des solutions durables soient trouvées. 

Le chef lieu du District autonome de Woroba est Séguéla. M. Moussa Dosso a indiqué cette ville abritera le siège du District, assurant qu’ il se rendrait « disponible et ouvert pour la population », surtout les jeunes et les femmes.

Le ministre du Budget et du portefeuille de l’Etat, Moussa Sanogo, a traduit son soutien au ministre-gouverneur du District de Woroba, avant d’ajouter : « nous sommes là pour accompagner la mission délicate, mais combien exaltante ». 

« Il est dans notre intérêt que la mission qui lui a été confiée soit un succès; et il verra auprès de nous des gens disposés pour que sa mission soit un succès », a laissé entendre M. Sanogo, qui a par ailleurs appelé à l’unité des fils et filles du District de Woroba.

A ce rassemblement qui a également enregistré la participation de chefs coutumiers et guides religieux, était présent le président de la Cour des comptes de Côte d’Ivoire, Kanvaly Diomandé, qui a dirigé les échanges entre le ministre-gouverneur et les ressortissants du District de Woroba. 

Côte d’Ivoire: adoption d’une réglementation des transports publics particuliers

Le porte-parole du gouvernement ivoirien, Amadou Coulibaly, a annoncé mercredi l’adoption en Conseil des ministres, d’une règlementation des transports public particuliers. »Le Conseil a adopté un décret portant réglementation des transports publics particuliers », a déclaré le porte-parole du gouvernement ivoirien, Amadou Coulibaly, face à la presse, à l’issue d’un Conseil des ministres. 

Le transport public particulier, expliquera-t-il, regroupe « des activités de mise en relation des usagers avec les conducteurs ou transporteurs, de covoiturage, de service de transports d’utilités sociales et de Véhicule de transport avec chauffeur (VTC) ».  

Le Véhicule de transport avec chauffeur (VTC) est généralement soutenu par un réseau numérique de réservation, à l’instar de Yango ou Uber. A Abidjan, plusieurs véhicules particuliers opèrent à partir des applications de ces entités.   

« Ce décret précise les conditions d’accès à ces différentes activités ainsi que les modalités de leur exercice en vue d’organiser ce secteur d’activité et de le mettre en cohérence avec la règlementation relative au marché du taxi et au transport public des personnes en général », a-t-il dit. 

L’Association des conducteurs de taxis compteurs (ACTC), avait observé un arrêt de travail allant du 2 au 6 novembre 2021 pour dénoncer une « pratique illégale des véhicules personnels » sur l’application Yango et Uber.

Premier cas du variant Omicron détecté au Maroc

Le premier cas du variant Omicron a été détecté au Maroc, ce mercredi, annonce un communiqué du ministère de la Santé et de la protection sociale.Ce cas concerne une citoyenne marocaine actuellement placée sous surveillance médicale dans un établissement hospitalier à Casablanca, précise la même source.

La patiente est dans un « état stable et ne suscite pas d’inquiétude », rassure le ministère, qui précise qu’elle a été prise en charge conformément au protocole sanitaire en vigueur, ajoute-t-on.

Le ministère fait savoir également avoir pris l’ensemble des mesures nécessaires pour assurer le suivi de la situation. Il a aussi été procédé à l’identification et à l’examen des cas contacts, indique-t-on.

Face à la propagation rapide de ce variant, le ministère exhorte les citoyens à respecter les gestes barrières à savoir le port correct du masque, le lavage fréquent des mains et la distanciation sociale. Il appelle également les citoyens à recevoir leurs injections du vaccin anti-Covid.

La BAD mobilise 138 millions d’euros pour renforcer l’inclusion financière et sécuriser l’accès à l’eau potable au Maroc

La Banque africaine de développement (BAD) et le gouvernement marocain ont signé à Rabat deux accords de prêt d’un montant total de 138 millions d’euros pour renforcer l’inclusion financière et sécuriser l’accès à l’eau potable, indique mercredi un communiqué de la BAD parvenu à APA.La cérémonie de signature de l’accord a réuni la ministre de l’Économie et des Finances, Nadia Fettah, le responsable-pays de la Banque africaine de développement pour le Maroc, Achraf Hassan Tarsim et le directeur général de l’Office national de l’électricité et de l’eau potable, Abderrahim El Hafidi, précise la même source.

Selon le communiqué, les financements de la Banque sont destinés à mettre en œuvre le Programme d’appui à l’inclusion financière, à l’entreprenariat et aux très petites et moyennes entreprises ainsi que le Projet de pérennisation et de sécurisation de l’accès à l’eau.

« Je voudrais souligner le rôle important de la Banque africaine de développement en tant que partenaire de référence dans l’accompagnement des réformes entreprises par le Royaume du Maroc dans différents secteurs prioritaires, en particulier le secteur financier, les transports, l’énergie, l’eau potable, l’éducation et la santé », a déclaré la ministre.

La ministre a appelé la Banque à renforcer davantage son appui aux efforts du gouvernement visant à mettre en œuvre, ses différents chantiers et réformes stratégiques, la poursuite de la gestion de la crise sanitaire et de la relance économique ainsi que l’opérationnalisation du nouveau modèle de développement. »

« Ces deux opérations destinées à deux secteurs distincts partagent les mêmes mots d’ordre : l’inclusion et la relance, a affirmé le représentant de la Banque, Achraf Tarsim. La relance, nous la soutenons à travers l’appui à l’inclusion financière, à l’entreprenariat et aux très petites et moyennes entreprises mais également en sécurisant l’accès à l’eau potable pour des millions d’habitants dans les provinces de Guercif, Zagora, Al Hoceima, Tanger et Beni Mellal. »

Pour le directeur général de l’Office national de l’électricité et de l’eau potable, Abderrahim El Hafidi, « le partenariat avec la Banque africaine de développement est historique et exemplaire avec un important niveau d’engagement. Ce financement additionnel vient renforcer les systèmes d’accès à l’eau potable dans plusieurs régions du Royaume ».

D’un montant de 120 millions d’euros, le premier accord de prêt vise à aider les entreprises en difficulté à redémarrer leur activité et à préserver les emplois. Il appuiera les réformes en matière d’inclusion financière afin de faciliter l’accès au financement pour les ménages et les très petites et moyennes entreprises. Il contribuera également à diversifier leurs sources de financement en renforçant le caractère inclusif du marché des capitaux. Le programme soutiendra aussi l’écosystème d’appui à l’entrepreneuriat et contribuera à améliorer le climat des affaires à travers la simplification des procédures administratives.

Le second accord, d’un montant de 18 millions d’euros, constitue un financement additionnel qui s’ajoute aux 112 millions d’euros mobilisés en 2018 pour financer le Projet de pérennisation et de sécurisation de l’accès à l’eau. Son objectif est de contribuer à sécuriser l’accès à l’eau potable dans les provinces de Guercif, Zagora, Al Hoceima, Tanger et Beni Mellal.

La BAD intervient au Maroc depuis plus de cinquante ans. Les financements couvrent la santé, l’agriculture, l’énergie, l’eau, les transports, le développement humain et le secteur financier.

Sénégal : les Exploitations agricoles familiales pour lutter contre la famine

L’insécurité alimentaire qui frappe chaque année certains départements du pays pourrait être jugulée grâce à la promotion des EAF selon le Secrétaire Exécutif du Conseil National de Sécurité Alimentaire, Jean Pierre Senghor.En Afrique, la famine se propage. Selon un rapport de la Commission de l’Union africaine, la Commission économique des Nations Unies pour l’Afrique et l’Organisation des Nations Unies pour l’alimentation et l’agriculture rendu public mardi 14 décembre, 281,6 millions d’Africains étaient sous-alimentés en 2020. 

Au Sénégal, « quelque 380 mille personnes souffrent de la crise alimentaire et si rien n’est fait, elles seront plus de 700 mille à la prochaine période de soudure de 2022 », a déclaré, mercredi à Dakar, Jean Pierre Senghor. 

Face à cette situation, les exploitations agricoles familiales (EAF) résistantes avec les ménages comme entrées sociales sont « la seule solution », a fait savoir M. Senghor. Les EAF adossés à des unités mobiles de prestation agricole sont des gages du succès de nos politiques de lutte contre la famine, a-t-il martelé.

Il s’exprimait à l’occasion de l’atelier de mise en place du Comité National de Veille Citoyenne et Parlementaire (CNVCP) sur l’application de la charte pour la prévention et la gestion des crises alimentaires (Charte PREGEC).

A en croire le directeur exécutif du CNSA, « tout le monde a fini de comprendre que c’est en renforçant nos ménages et en les dotant d’exploitations familiales qu’il pourront résister et mieux, envisager un avenir meilleur. » 

Par ailleurs, Jean Pierre Senghor a fait savoir que son organisation travaille sur un plan pour matérialiser cette approche. Ce document, a-t-il fait savoir, sera bientôt soumis à l’Etat. Et une fois validé, il sera présenté aux partenaires économiques et financiers qui accompagnent le Sénégal dans ce domaine.

Revenant sur les missions du CNVCP, l’ancien directeur de cabinet du ministre de la Jeunesse a souligné que ce comité servira de tableau de bord à l’Etat. Ce dernier l’utilisera comme un outil de veille et d’alerte pour être plus efficace. 

Côte d’Ivoire: le Conseil supérieur de la magistrature doté d’un pouvoir disciplinaire

Le Conseil supérieur de la magistrature en Côte d’Ivoire devient désormais le seul organe disciplinaire des magistrats du siège et du parquet, selon un projet de loi annoncé mercredi par le porte-parole du gouvernement, Amadou Coulibaly, après un Conseil des ministres.

« Le statut de la magistrature a été adopté, en application de la Constitution qui érige l’ancienne autorité judiciaire au rang de pouvoir », selon un projet de loi qui « réorganise le statut de la magistrature en vue de garantir un meilleur fonctionnement du pouvoir judiciaire », a-t-il dit. 

Ce projet de loi « opère une recomposition de la Commission d’avancement des magistrats et met ainsi fin au pouvoir disciplinaire exercé par le ministre en charge de la Justice à l’égard des magistrats du parquet au bénéfice du Conseil supérieur de la magistrature qui devient désormais le seul organe disciplinaire des magistrats du siège et du parquet », a déclaré le porte-parole du gouvernement. 

Côte d’Ivoire: la Sicogi devient l’Agence nationale de l’habitat

La Société ivoirienne de construction et de gestion immobilière (Sicogi, publique) change de dénomination et devient l’Agence nationale de l’habitat, a annoncé mercredi le porte-parole du gouvernement, Amadou Coulibaly, à l’issue d’un Conseil des ministres.

Selon le porte-parole du gouvernement ivoirien, Amadou Coulibaly, les membres du Conseil des ministres ont adopté « un décret portant transformation de la Sicogi en une société d’Etat dénommée Agence nationale de l’habitat ».

La Sicogi, dira-t-il, « ne va plus construire des logements sociaux et devient une agence chargée de coordonner le programme de construction de logements sociaux ». Auparavant, la société avait pour mission la conception, la réalisation et la commercialisation de programmes immobiliers.

« D’une certaine façon, l’Etat faisait aussi de la concurrence aux opérateurs privés, mais en devenant une agence, la Sicogi ne va plus construire elle-même (des maisons), elle va juste coordonner la politique de construction de logements sociaux », a ajouté M. Amadou Coulibaly.

Le porte-parole du gouvernement ivoirien a annoncé un autre décret portant dissolution du Fonds de soutien à l’habitat ainsi que le Compte de mobilisation pour l’habitat. Un autre décret, créé par ailleurs un Fonds de garantie du logement social.

Côte d’Ivoire: une nouvelle possibilité d’être recensé au RGPH d’ici au 31 décembre

Le ministre ivoirien du Plan et du développement, Kaba Nialé, a déclaré mercredi la fin du dénombrement du Recensement général de la population et de l’habitat (RGPH, 2021), annonçant la possibilité d’être pris en compte d’ici au 31 décembre avant l’enquête post censitaire.

« Dans la période allant du 14 décembre à minuit, date de fin officielle de l’opération de dénombrement, au 31 décembre 2021, avant la réalisation de l’enquête post censitaire, nous laissons l’opportunité à toute personne non recensée de contacter le BTPR (Bureau technique permanent du recensement) au numéro vert 101 pour être pris en compte », a dit Mme Kaba Nialé à la presse.

Mme Kaba Nialé a indiqué que « certains ménages ayant déjà reçu la visite des agents recenseurs et qui n’ont pas pu compléter le questionnaire peuvent également contacter le BTPR », organe d’exécution technique logé à l’Institut national de la statistique.  

« Il s’agit d’une opportunité supplémentaire laissée aux citoyens d’exercer leur droit d’être pris en compte »,  a fait savoir Mme Kaba Nialé, mentionnant que la phase du dénombrement du 5e RGPH 2021 s’est déroulée du 08 novembre au 14 décembre 2021.  

Cette phase a comporté deux périodes d’extension pour faire droit au besoin de rattrapage exprimé par les populations, notamment du 28 novembre au 7 décembre 2021, et du 8 au 14 décembre 2021 sur toute l’étendue du territoire national, a-t-elle fait observer.

L’opération a bénéficié de l’assistance technique permanente du Fonds des Nations Unies pour la population (UNFPA) et du soutien financier de la Banque mondiale et de la Banque africaine de développement (BAD).

L’UNFPA, partenaire technique, a rapporté que l’opération du dénombrement du RGPH 2021 de la Côte d’Ivoire a été réalisée avec un niveau globalement très satisfaisant du respect des approches de collecte électronique selon les normes des Nations Unies.

« A la fin de l’exercice de la collecte, étape principale du processus global du recensement, nous estimons que l’ensemble de la population résidente sur tout le territoire national a pu être dénombré de façon satisfaisante », a poursuivi le ministre ivoirien du Plan et du développement.

Elle a souligné que conformément aux normes des Nations Unies en la matière, les données transmises directement du terrain par les agents au serveur central sécurisé du projet seront soumises à la phase d’apurement des données.

La publication des chiffres provisoires issus de cette collecte sur le nombre de la population est prévue à fin janvier 2022. Une opération d’évaluation de la couverture et de la qualité des données du dénombrement sera réalisée du 03 janvier au 03 mars 2022, à travers l’Enquête Post-Censitaire (EPC), qui sera réalisée sur un échantillon prélevé sur l’ensemble des zones du recensement.

Les premiers résultats définitifs seront publiés à la fin du mois d’avril 2022, a relevé le ministre ivoirien du Plan et du développement, Mme Kaba Nialé, lors d’une conférence de presse à son Cabinet.

Afrique du Sud : la Haute Cour ordonne le retour de Zuma en prison

La Haute Cour d’Afrique du Sud a ordonné que l’ancien président Jacob Zuma, qui s’est vu accorder la liberté conditionnelle pour raisons médicales, retourne en prison pour purger sa peine de 15 mois, a appris APA mercredi.Une équipe juridique nommée par l’Etat, qui a eu accès au dossier médical de Zuma, a estimé qu’il était apte à être jugé, a déclaré le procureur Billy Downer.

« La décision du premier défendeur (M. Arthur Fraser) de placer le troisième défendeur en liberté conditionnelle pour raisons médicales le 5 septembre 2021 est examinée, déclarée illégale et annulée », indique le jugement de la Haute Cour.

« Il est ordonné par la présente que le troisième défendeur soit remis à la garde du ministère des Services correctionnels pour purger le reste de sa peine d’emprisonnement », a déclaré la Haute Cour.

« Il est déclaré que la période pendant laquelle le troisième défendeur (Zuma) était en liberté conditionnelle pour raisons médicales ne doit pas être prise en compte dans l’exécution de la peine de 15 mois imposée au troisième défendeur par la Cour constitutionnelle », a ajouté la Cour.

Zuma a été emprisonné en juillet pour outrage à la Cour lorsqu’il a défié la décision de la Cour constitutionnelle lui demandant d’assister aux réunions de la Commission d’enquête sur la corruption au sein de l’État à Johannesburg.

L’incarcération de l’ancien président a suscité la colère de ses partisans, qui ont saccagé des quartiers d’affaires et des propriétés privées dans les provinces du KwaZulu Natal et du Gauteng pendant deux semaines, submergeant la police, appelée en renfort pour réprimer les émeutes.

Le président Cyril Ramaphosa a été contraint de faire intervenir 25 000 soldats pour aider la police à mettre fin aux pillages et aux affrontements qui ont coûté la vie à plus de 300 personnes et fait plus de 2 milliards de dollars de dégâts matériels. 

Aucune date n’a été fixée pour le retour en prison de Zuma, qui se trouve actuellement dans son village natal de Nkandla, dans le KwaZulu Natal.

Congo : Bolloré Transport & Logistics en croisade contre le Sida en milieu scolaire

La filiale congolaise de la multinationale française a organisé, du 1er au 3 décembre dernier, une sensibilisation sur le VIH au profit de centaines de jeunes.Mieux vaut prévenir que guérir. Bolloré Transport & Logistics Congo le sait. En partenariat avec l’Association congolaise pour le bien-être familial (Acbef), l’entreprise s’est rendue au Collège d’Enseignement Général de Pointe-Noire.

« Une séance de dépistage contre le Sida et les Maladies Sexuellement Transmissibles (MST) » a été proposée à plus de 300 élèves de l’établissement, renseigne un communiqué reçu mercredi à APA.

Lors de cette activité, Franck Kinanga, Directeur Juridique Pays de Bolloré Transport & Logistics Congo, a déclaré : « Nous avons pour ambition de donner à la jeunesse les clés de son autonomie. C’est pourquoi nous nous devons de les sensibiliser sur l’existence du VIH et d’autres maladies sexuellement transmissibles qui présentent toujours une menace. Notre champ d’actions dépasse le cadre de la sensibilisation puisque nous prenons également en charge 100 % des frais de dépistage volontaire et anonyme ».

Pour sa part, Klément Mvembe, Coordonnateur de l’Acbef à Pointe-Noire, a souligné que « cette action est très importante car la population cible est constituée de plus de 50 % de jeunes ».

Dans la ville portuaire, soutient ce spécialiste, « la propagation du Sida parmi les adolescents et les grossesses précoces sont la principale cause de décrochage scolaire pour les filles ».

Chaque année, Bolloré Transport & Logistics et ses filiales disent se mobiliser à l’occasion de la journée internationale de lutte contre le VIH/Sida en organisant notamment, pour leurs salariés et ayants droits, des campagnes de sensibilisation ainsi que des séances de dépistage volontaire pour agir de manière durable et efficace.

Covid-19 : le variant Omicron au Rwanda

Kigali, après avoir détecté six cas du nouveau mutant, a renforcé les mesures sanitaires.Le Rwanda rejoint la liste des pays africains où le variant Omicron est en circulation. En Afrique de l’Est, seul l’Ouganda avait déjà annoncé l’entrée de la nouvelle souche du coronavirus sur son territoire.

Dans un communiqué, publié mardi, le ministère rwandais de la Santé a indiqué qu’un « séquençage génomique d’échantillons recueillis auprès de voyageurs et de leurs contacts » a permis de confirmer les six cas d’Omicron.

Pour éviter la multiplication des infections, le Rwanda impose désormais aux voyageurs une quarantaine de trois jours contre un auparavant. « Un test PCR sera effectué à l’arrivée et un test supplémentaire aux frais du voyageur le troisième jour et le septième jour à partir de la date d’arrivée », indique le document.

En outre, Kigali maintient le couvre-feu en vigueur de minuit à quatre heures du matin et referme les boîtes de nuit, trois mois seulement après leur réouverture.

Covid-19 : l’Angleterre rouvre ses frontières à onze pays africains

Londres a décidé de lever l’interdiction de voyage contre ces pays placés sur sa liste rouge en raison du variant Omicron qui y circule.L’apparition du variant Omicron, il y a un mois en Afrique australe, avait poussé l’Angleterre à prononcer une interdiction de voyage. Les pays concernés étaient l’Afrique du Sud, la Zambie, le Zimbabwe, le Botswana, le Lesotho, le Malawi, la Namibie, Eswatini, l’Angola, le Mozambique et le Nigeria.

Avec cette décision, seuls les résidents britanniques ou les personnes de nationalité britannique ou irlandaise pouvaient quitter ces pays africains pour rejoindre celui de Boris Johnson.

Mais « à partir de 4 heures du matin, le mercredi 15 décembre, les onze pays (africains) seront retirés de la liste rouge des voyageurs », a annoncé sur Twitter Grant Shapps, le Secrétaire anglais aux transports.

De l’avis de Sajid Javid, le Secrétaire d’État anglais à la Santé et à la Protection sociale, les restrictions de voyage ont été levées car Omicron s’est propagé dans le monde rendant « moins efficaces » les mesures d’isolement.

Toutefois, Londres exige aux voyageurs des tests PCR et les dépiste à leur arrivée. Cela s’applique même aux personnes entièrement vaccinées. De plus, les passagers entrants doivent s’isoler pendant deux jours.

L’interdiction de voyage prise par les autorités anglaises avait provoqué une levée de boucliers car elle était considérée comme injuste envers l’Afrique qui a joué la carte de la transparence.

Politique et femmes au menu des quotidiens marocains

La question du Sahara et la situation des femmes détenues sont les principaux sujets traités par les quotidiens marocains parus mercredi.Abordant la question du Sahara, +Aujourd’hui Le Maroc+ s’attarde sur le communiqué du ministère des affaires étrangères allemand dans lequel il a rappelé sa « position inchangée » en faveur du plan d’autonomie présenté par le Royaume, soulignant que cette position qui, s’aligne sur d’autres, vient après le développement qu’a connu ce dossier.

Le Maroc a élevé le niveau d’exigence vis-à-vis de la communauté internationale et plus spécialement des pays qui se disent être des « alliés », explique-t-il, rappelant que le Discours royal du 06 novembre à l’occasion du 46ème anniversaire de la Marche verte a appelé à une position claire et explicite quant à la marocanité du Sahara qui « n’est d’ailleurs pas négociable et ne l’a jamais été ».

« Le plan d’autonomie présenté par le Maroc est synonyme de sa souveraineté pleine sur le Sahara. Être en faveur du premier c’est l’être aussi pour la deuxième », affirme-t-il.

Toujours dans le cadre de la première cause nationale, +l’Opinion+ écrit qu’un an après la reconnaissance américaine de la marocanité du Sahara, plusieurs avancées ont été comptabilisées à l’actif du Royaume, notant que nombre de pays s’alignent de plus en plus à la cause marocaine, sous le voile de la reconnaissance du plan d’autonomie proposé par le Royaume pour ses provinces du Sud et rappelant, dans ce sens, le soutien des grandes puissances à la Résolution 2602.

« Il y a un nouveau paradigme qui émerge doucement, mais sûrement, au sein de la communauté internationale », souligne-t-il, relevant que les initiatives diplomatiques internationales en faveur de la marocanité du Sahara ne font que conforter l’image du Maroc comme pays « sérieux, crédible et réaliste ».

+L’Economiste+, qui revient sur la situation des femmes détenues, écrit que malgré l’avancée des lois, la femme doit encore se battre contre la discrimination et les pensées sclérosées.

Se référant à la première étude genre concernant les femmes détenues, élaborée par la Délégation générale à l’administration pénitentiaire et à la réinsertion, l’éditorialiste indique que la population carcérale féminine est une minorité estimée entre 2 à 9%.

Les résultats de cette étude ont révélé que ces femmes se retrouvent en prison suite à des faits multiples de discrimination et de privation, souvent provenant de leurs maris, leur famille, de la communauté et ont été victimes de tout type de violences, et que la formation pour leur réinsertion est en décalage avec leurs besoins, ajoute-t-il, mettant l’accent également sur la volonté de l’administration de mieux faire.

La presse sénégalaise se fait l’écho de la violence dans les universités

Les journaux sénégalais, reçus mercredi à APA, traitent principalement des tensions universitaires et du trafic de passeports diplomatiques.Sud Quotidien note l’ « élan de solidarité » des étudiants de l’Université Cheikh Anta Diop de Dakar (Ucad, Ouest) et de l’Université Gaston Berger de Saint-Louis (UGB, Nord) envers leurs pairs de l’Université Alioune Diop de Bambey (UADB, Centre).

Toutefois, précise ce journal, la Coordination des étudiants de Saint-Louis s’est exprimée à travers un communiqué, mais les étudiants de l’Ucad ont affronté, hier mardi, les forces de l’ordre devant le campus social.

WalfQuotidien en conclut que « les universités (sont) sous l’emprise de la violence ». à Dakar, rapporte ce journal, les étudiants ont réussi à bloquer, pendant des heures, l’avenue Cheikh Anta Diop très empruntée par les automobilistes.

À Bambey, la franchise universitaire a été violée. Sous le titre « L’Etat sans franchises », Le Quotidien fait savoir que le Professeur Mahy Diaw, Recteur de l’UADB, « reste ferme sur l’application des décisions prises par l’Assemblée de l’université qui a requis la présence des Forces de l’ordre dans le campus pédagogique ».

Dans les colonnes d’EnQuête, l’autorité déclare qu’il est « autorisé à recueillir la puissance publique pour maintenir l’ordre » dans son espace universitaire. L’opposant Ousmane Sonko, cité par Vox Populi, tient le président Macky Sall « pour personnellement responsable de tous les dérapages et des dégâts humains irréparables ».

Pour sa part, Ndiassé Diop, médiateur de l’Ucad, soutient dans L’Observateur que le problème est « à la fois d’ordre pédagogique (la question de la session unique) et le social (le maintien ou non de l’amicale) », mais une solution peut être trouvée autour d’une table de discussion.

Sur un tout autre sujet, L’AS informe qu’une « enquête disculpe la Présidence (de la République) et le ministère des Affaires étrangères » dans l’affaire de trafic des passeports diplomatiques.

D’après WalfQuotidien, des personnes « utilisaient les noms d’anciens ministres, de grandes personnalités pour dire (au chef de l’Etat) qu’ils sont malades et lui demander l’obtention d’un passeport diplomatique ou d’un appui financier ».

Cette mafia, renseigne Libération, a été neutralisée par la Division des investigations criminelles (Dic) entre le ministère des Affaires étrangères et la Présidence de la République après un signalement du Général Meïssa Cellé Ndiaye.  Pour ce quotidien, « l’affaire El Hadj Diadié Condé, impliquant les députés El Hadj Mamadou Sall et Boubacar Biaye, n’est que la face visible de l’iceberg ».

Système éducatif ivoirien: le PASEC 2024 évaluera les élèves du secondaire

Le Programme d’évaluation des apprentissages des systèmes éducatifs des pays de la Confemen (PASEC) regroupant les pays de la Francophonie dont la Côte d’Ivoire, évaluera les élèves du secondaire, en 2024, selon une note officielle.

La Côte d’Ivoire participe à la 4e session des correspondants nationaux de la Conférence des ministres de l’Éducation des États et gouvernements de la Francophonie (CONFEMEN) qui se tient à Saly au Sénégal, du 09 au 17 décembre 2021.

Cette rencontre vise à dresser un bilan du rapport 2019 du programme d’évaluation des apprentissages des systèmes éducatifs des pays de la Confemen (PASEC) et à discuter des innovations du prochain cycle d’évaluation. 

Les différents pays ont procédé à un partage d’expériences et de bonnes pratiques. Ils ont tous convenu de la contribution significative des résultats du PASEC à la revalorisation des politiques éducatives nationales.

Au sujet des acquis et à l’instar des autres pays membres, la délégation de la Côte d’Ivoire a mis en exergue, les réformes entreprises au niveau national, sur fond des suggestions pertinentes des résultats PASEC 2014 et 2019. 

En attendant la fin des états généraux de l’éducation nationale et de l’alphabétisation, les premières réformes ont déjà abouti  entre autres, à l’amélioration du quantum horaire, au retour des coefficients au premier cycle du secondaire et de la dictée classique, etc.

Tout en servant de cadre de renforcement de capacités des équipes nationales en analyse statistique et économétrique, la rencontre de Saly a aussi mis l’accent sur les perspectives, notamment la production du rapport PASEC 2024. 

Les pays de la Confemen ont assuré d’apurer les arriérés de leurs cotisations qui s’élèvent à 194 431 594 Fcfa, au total, en plus de celles qui devront être effectuées pour la production du prochain rapport pour garantir l’autonomie du programme.

La présente rencontre a mis en lumière, les défis à relever pour une meilleure appropriation des rapports PASEC. Tous les pays ne sont pas à jour de leurs cotisations et les résultats ne sont pas partout suffisamment vulgarisés pour impacter positivement les politiques éducatives, note le texte. 

Pour la bonne appropriation et visibilité de ces évaluations, les participants ont tous convenu de la nécessité de la mise en place d’une cellule ou d’un bureau national « Confemen », afin d’offrir un cadre de synergie et de mutualisation des actions de ses différents démembrements au niveau national. 

Les délégations de ces assises composées des équipes nationales PASEC, des correspondants nationaux, des directeurs des Affaires administratives et financières et des responsables de l’Information et de la Communication des pays membres ont dressé le bilan du PASEC 2019 et réfléchi à l’orientation du PASEC 2024 qui va prendre en compte les élèves du secondaire.

Le PASEC demeure pour l’heure, l’outil de référence d’évaluation de la pertinence des politiques éducatives des pays de l’Afrique subsaharienne. Il reste pour la Côte d’Ivoire, de procéder à la restitution de son rapport national.

L’Etat ivoirien entend le faire sur la base des grandes orientations déclinées par le rapport de 2019 pour la redynamisation de son système éducatif, objectif visé par les états généraux de l’éducation nationale et de l’alphabétisation. 

Ce rapport devra servir également de document de base aux travaux des ateliers thématiques nationaux, qui vont aboutir à l’élaboration d’un livre blanc et d’une feuille de route opérationnelle. A travers cette session, la Côte d’Ivoire veut redorer le blason de son système éducatif national.