Côte d’Ivoire : la CIE présente des produits d’efficacité énergétique

La Compagnie ivoirienne d’électricité (CIE), qui se veut une entreprise citoyenne, met à la disposition des populations et des entreprises, des équipements à haute efficacité énergétique, qui réduisent ou minimisent la consommation d’énergie.

Certains appareils électriques consomment plus d’énergie que d’autres. Pour amener les abonnés à apprécier le label énergétique (étiquette-énergie) sur les appareils électroménagers lors de l’achat ou à atteindre l’efficacité énergétique, la CIE propose des produits favorisant des gains d’énergies. 

Présente à l’espace d’exposition du Salon de l’architecture et du bâtiment, Archibat 2021, tenu du 8 au 11 décembre 2021 sur les bords de la lagune Ebrié, la compagnie a animé un stand, exhibant des appareils économiseurs d’énergie.  

Venu à ce stand, le directeur général de la CIE, M. Ahmadou Bakayoko, s’est réjoui de la mobilisation du personnel à améliorer la prise en charge et la satisfaction des abonnés, qu’il s’agisse de clients particuliers ou des entreprises. A cette occasion, les promoteurs immobiliers ont été édifiés sur des services et solutions innovantes.   

Selon M. Guillaume Bédié, directeur marketing et relation client de la compagnie, chargé de la distribution de l’électricité en Côte d’Ivoire, il s’agit d’un nouveau bail de confiance visant à accompagner le client dont la responsabilité est engagée dans sa consommation d’énergie.  

« La consommation d’électricité est une problématique majeure pour nos clients parce que la facture est souvent jugée trop élevée ». Mais, « c’est en fonction du niveau de consommation que la facture est établie », a-t-il précisé.  

L’efficacité énergétique va consister à regarder tout ce qui est performance énergétique des appareils utilisés et ce que ces appareils consomment pour identifier les appareils les plus énergivores, afin d’intégrer des solutions pour faire des gains d’énergie, a expliqué M. Guillaume Bédié. 

« Quand le client fait attention, cela lui permet de faire énormément d’économies et à preuve, « lorsqu’on utilise une ampoule Led, ça nous permet d’économiser jusqu’à 80, voire 90% d’énergie en moins » par rapport à une ampoule à filament ou à incandescence, a-t-il relevé.    

Dans ce cadre, la société met à la disposition de ses clients un ensemble d’ équipements qui partent de l’éclairage à la climatisation en passant par la consommation générale. Pour la climatisation, un poste important de consommation, elle met à la disposition de ses clients un module.  

Le module est une sorte d’appareil qui se monte sur un climatiseur et qui permet de faire jusqu’à 30% d’économie, a-t-il ajouté, évoquant le smart clim ou le clim serveur, monté sur le climatiseur afin de réguler le fonctionnement du compresseur et d’optimiser la consommation.

Cela permet au climatiseur de « vivre plus longtemps tout en réduisant les frais d’entretien », a-t-il renchéri. Connaître lesquels de ses appareils électroménagers sont les plus gourmands en électricité, contribue inéluctablement à faire baisser sa facture d’électricité.  

Engagée depuis quelques années dans un nouveau paradigme d’amélioration continue de ses services, sous l’impulsion de la direction générale, l’entreprise a initié un « nouvel engagement client qui est un nouveau contrat de confiance avec les abonnés », a-t-il souligné. 

Et ce, sur trois thématiques principales, en vue d’une meilleure prise en charge des abonnés, une meilleure expérience des clients et un accompagnement dans la maîtrise de leur consommation d’énergie électrique, a-t-il poursuivi. 

Dans le cadre de la prise en charge des clients, Ma CIE en ligne (www.macieenligne.ci) a été lancée avec pour deux principaux objectifs, à savoir la proposition de produits innovants ainsi que l’amélioration de la satisfaction sur les problématiques de demande et de réclamation. 

L’e-agence se veut une plateforme permettant au client d’accéder à l’ensemble des ressources en termes de demande d’offres, de demande de services et de réclamations. M. Guillaume Bédié a annoncé par ailleurs une nouvelle version qui va être beaucoup plus intuitive pour les clients. 

« Cette innovation va consister à redonner un nouveau visage à cette application, un nouveau design, de nouvelles fonctionnalités et une simplicité d’utilisation », a-t-il dit, mentionnant qu’elle va offrir « la possibilité au client de gérer plusieurs abonnements sur son même compte ».  

« On a également le suivi de la consommation qui est une fonctionnalité nouvelle qui a été intégrée de sorte que le client pourra suivre en continu sa consommation (en ligne) en se basant sur son historique », a-t-il renseigné. 

Les nouvelles fonctionnalités de l’e-agence permettront en outre la prise en charge des clients prépayés qui pourra désormais se faire en ligne. Lancé en phase pilote en 2018 et officiellement en novembre 2019 avec une application mobile, Ma CIE en ligne enregistre deux ans après plus de 200.000 téléchargements de l’application mobile.

« Aujourd’hui, près de 50% de tout ce qui se fait comme nouveau branchement, se fait à travers Ma CIE en ligne, sur Abidjan », a fait observer M. Guillaume Bédié. Avec cette innovation, les clients ont la possibilité de faire toute leur démarche en ligne.  

Maroc: des avocats s’insurgent contre l’obligation de présenter le pass vaccinal pour accéder aux tribunaux

L’obligation de présenter le pass vaccinal aux portes des tribunaux, annoncée vendredi dernier par le ministère de la Justice, la présidence du ministère public et le Conseil supérieur du pouvoir judiciaire, suscite la colère des avocats. Dans un communiqué publié mardi, la Fédération des associations des jeunes avocats a exprimé son refus de l’obligation de présenter le pass vaccinal pour pouvoir accéder aux tribunaux du Maroc, considérant que cette décision est abusive et porte atteinte à l’indépendance de la profession. La Fédération demande ainsi aux avocats de s’en tenir à leur droit du libre accès aux tribunaux, comme aux autres lieux et espaces publics.

Et de souligner l’inconstitutionnalité et la non-conformité de cette mesure avec les règles fondamentales et internationales  des droits de  l’Homme surtout en l’absence d’une loi législative rendant obligatoire la vaccination anti-Covid.

Rappelons que  le ministère de la Justice, la présidence du ministère public et le Conseil supérieur du pouvoir judiciaire ont annoncé cette mesure dans une circulaire conjointe adressée aux personnels des tribunaux.
La disposition, qui est appliquée depuis hier, concerne aussi bien les justiciables que les magistrats et les fonctionnaires.

Tornades aux USA: Message de condoléances du Roi Mohammed VI au Président Joe Biden

Le Roi Mohammed VI a adressé un message de condoléances et de compassion au président américain, Joe Biden, suite aux tornades qui ont frappé plusieurs Etats américains.Dans ce message, le Souverain dit avoir été profondément attristé par la nouvelle des tornades meurtrières qui ont durement frappé l’État du Kentucky et d’autres États du pays, causant de nombreuses pertes humaines et d’importants dégâts matériels.

Le Souverain a également fait part à M. Biden, aux familles éprouvées et au peuple américain de Ses sincères condoléances et de Sa profonde sympathie et compassion.

« Nos pensées et nos prières sont avec vous et avec les personnes endeuillées », a souligné le Roi Mohammed VI.

Maroc : Le Roi Mohammed VI nomme de nouveaux ambassadeurs

Le Roi Mohammed VI a reçu, mardi à Rabat, plusieurs nouveaux ambassadeurs dans les missions diplomatiques du Royaume auxquels le Souverain a remis leurs dahirs de nomination.Il s’agit de :

– M. Mohamed Benchaaboun, ambassadeur auprès de la République française.

– M. Karim Medrek, ambassadeur auprès du Royaume de Suède et de la République de Lettonie.

– M. Hassan Naciri, ambassadeur auprès de la République du Sénégal, de la République de Gambie, de la République de Guinée Bissau et de la République du Cap-Vert.

– M. Driss Isbayene, ambassadeur auprès de la République du Mali.

– M. Zakaria El Goumiri, ambassadeur auprès de la République Unie de Tanzanie et de l’Union des Comores.

– M. Mohamed El Basri, ambassadeur auprès du Royaume des Pays-Bas (la Hollande).

– M. Mohamed Sbihi, ambassadeur auprès de la République Hellénique (la Grèce) et de la République de Chypre.

– M. Abderrazzak Laassel, ambassadeur auprès de la République du Kenya et de la République du Soudan du Sud.

– Mme Bouchra Boudchich, ambassadeur auprès de la République du Panama.

– Mme Wissane Zailachi, ambassadeur auprès du Commonwealth d’Australie, de la Nouvelle-Zélande, de Tuvalu, de la République des Kiribati et de la Papouasie-Nouvelle-Guinée.

– M. Ali Benaissa, ambassadeur auprès de l’État du Koweït.

– M. Abderrahim Rahali, ambassadeur auprès du Royaume de Thaïlande.

– M. Hicham Dehane, ambassadeur auprès de la République Dominicaine et de la République d’Haïti.

– M. Abderrahim Mouziane, ambassadeur auprès de l’Etat de Palestine.

– M. Issam Taib, ambassadeur auprès de la République de Guinée et de la République de Sierra Leone.

– M. Hicham Elaloui, ambassadeur auprès de la République de Cuba.

– M. Hakim Hajoui, ambassadeur auprès du Royaume-Uni de Grande-Bretagne et d’Irlande du nord.

– Mme Nabila Freidji, ambassadeur auprès du Royaume de Norvège et de la République d’Islande.

– M. Mohamed Rachid Maaninou, ambassadeur auprès de la République du Kazakhstan, de la République du Tadjikistan, de la république du Turkménistan et de la République Kirghize.

Tombouctou : l’armée française signe un retrait symbolique

Après Kidal et Tessalit, les soldats français quittent Tombouctou, là où l’armée française avait lancé huit ans plutôt son intervention Mali.Le 2 février 2013, François Hollande accompagné de l’ancien président la transition malien Dioncounda Traoré lançait l’intervention française au Mali pour libérer cette cité sainte de l’islam aux mains des jihadistes.

Si la mission de sécuriser cette cité religieuse inscrite au patrimoine mondial de l’Unesco a été un succès, cela n’a pas empêché les groupes jihadistes d’étendre désormais leur influence sur toute la bande du Sahel au Niger et au Burkina Faso. Et ce mardi 14 décembre 2021, marque la fin de l’opération Barkhane au Mali. 

Un départ qui ne signifie pas désengagement pour la France au Mali, mais pour les Tombouctiens, la peur de cohabiter avec la menace jihadiste est désormais réelle. Les soldats de Barkhane ont cédé le 14 décembre dernier leur dernière base militaire aux soldats maliens après Kidal et Tessalit. « On a formé les forces armées maliennes à la protection de l’emprise et au guidage aérien avant qu’ils nous relèvent », indique le capitaine Florian, commandant de l’unité chargée du désengagement de Tombouctou.

Avec ce retrait, Paris matérialise sa volonté de mettre fin à l’opération Barkhane qui lui coûte près d’un milliard d’euro par an (655 milliards FCFA). Le contingent français ne sera plus au-devant de la scène et va passer de 5000 hommes à 3000 hommes en 2022 et une réduction progressive s’opérera encore en 2023. Les soldats français seront davantage déployés dans la bande « Trois frontières » (Mali, Niger, Burkina), considérée comme la principale zone d’influence des groupes jihadistes au Sahel.

La force spéciale Takuba de l’Union européenne va désormais assurer la continuité et assister les forces armées maliennes dans les opérations antiterroristes. Ainsi, 600 soldats issus de huit pays de l’UE commencent à se déployer au Mali. Toutefois, Takuba dont le nombre va augmenter, ne pourra pas compter sur l’Angleterre qui ne fait plus partie de l’UE et l’Allemagne présent au Sahel mais dans le cadre de la force onusienne de la Minusma.

C’est dans ce contexte que le président français Emmanuel Macron est attendu dans la capitale malienne le 20 décembre prochain. Une visite d’Etat très attendue qui intervient après plusieurs mois de tensions diplomatiques entre Paris et Bamako.

Covid-19 : l’Ambassadeur des Etats-Unis visite un centre de vaccination à Abidjan

L’Ambassadeur des Etats-Unis en Côte d’Ivoire, Richard Bell, a visité mardi, un site de vaccination contre la Covid-19 à Treichville, commune située dans le sud d’Abidjan.

Cette visite coïncide avec la campagne de renforcement de l’immunisation contre la Covid-19 du ministère de la Santé, de l’hygiène publique et de la couverture maladie universelle, qui se déroule du 10 au 20 décembre.

Depuis août 2021, les États-Unis ont fait don de plus de 4 millions de doses de vaccins à la Côte d’Ivoire, dans le cadre de l’initiative COVAX : 3 545 100 doses de Pfizer et 506 200 doses de Johnson & Johnson.

Ces vaccins sûrs et efficaces – donnés sans conditions – protégeront des vies en Côte d’Ivoire et contribueront à prévenir la propagation de nouvelles variantes dangereuses du virus, rapporte un communiqué de l’Ambassade transmis à APA..

« Les vaccins sûrs et efficaces sont notre meilleur outil pour mettre fin à la pandémie, et je remercie les agents de santé de ce centre et de tout le pays, qui travaillent pour arrêter la propagation de la COVID-19 », a déclaré le diplomate américain, encourageant «tous les ivoiriens éligibles à se protéger ainsi que leurs proches en se faisant vacciner. »

En plus des vaccins et des seringues à usage unique pour les administrer, les États-Unis, par l’intermédiaire de l’Agence Américaine pour le Développement International (USAID) et des Centres de contrôle et de prévention des maladies (CDC), ont fourni près de 14 millions de dollars en soutien aux efforts ivoiriens pour distribuer les vaccins dans tout le pays, former le personnel de santé et sensibiliser aux avantages de la vaccination.

 En outre, le CDC a soutenu le ministère de la Santé, de l’hygiène publique et de la couverture maladie universelle, en lui apportant une assistance technique en matière de prévention et de surveillance de la maladie.

Tant que le virus Covid-19 se propage dans n’importe quel endroit, il constitue une menace pour tous. C’est pourquoi le président Biden a annoncé que les États-Unis allaient partager plus de 1,2 milliard de doses avec les pays du monde entier, ajoute le communiqué.

 À ce jour, les États-Unis ont livré plus de 300 millions de vaccins à plus de 110 pays, soit plus que tous les autres pays réunis.

Meridiam gère plus de 4 milliards USD d’actifs en Afrique

Meridiam, une entreprise française de capital-investissement spécialisée dans le financement et la gestion durable d’actifs, gère plus de 4 milliards USD d’actifs en Afrique, selon une note transmise mardi à APA.

De Nouakchott à Antananarivo, en passant par Libreville et Johannesburg, Meridiam, entreprise à mission, est en pleine expansion sur le continent africain où la firme gère plus de 4 milliards UDS d’actifs. 

Une de ses spécificités et sa principale valeur ajoutée face à ses concurrents sur le continent africain est qu’elle adopte une politique d’investissements à long terme. L’entreprise s’engage pour un minimum de 25 ans, privilégiant des partenariats longs et durables.  

Fondée en 2005 par Thierry Déau, Meridiam est une entreprise française de capital-investissement spécialisée dans le financement et la gestion durable d’actifs, notamment dans les infrastructures. 

Une entreprise à mission, elle est présente dans près d’une dizaine de pays sur le continent africain. La société, dans son expansion, a inauguré cette semaine deux projets stratégiques en Mauritanie et à Madagascar.

Elle a annoncé récemment l’ouverture de deux nouveaux bureaux,  notamment à Johannesburg, en Afrique du Sud et à Libreville, en plus de ses antennes traditionnelles à Dakar, au Sénégal et à Addis-Abeba (Éthiopie).  

Investir et développer

Les 14 et 16 décembre 2021, Meridiam a inauguré, avec les autorités locales, le nouveau terminal à conteneurs du port de Nouakchott (Mauritanie) et le nouveau terminal de passagers de l’aéroport d’Ivato, à Madagascar. 

Le terminal à conteneurs mauritanien est un projet de grande envergure. D’une capacité de 250 000 EVP, et pouvant à terme atteindre 600 000 EVP, le projet vise à faire entrer le port de Nouakchott dans la catégorie des ports africains majeurs. 

La gestion du port s’effectuera en joint-venture avec le groupe Arise IS, pour une période de 30 ans. L’objectif du gouvernement mauritanien est de faire de son port, une plaque tournante essentielle dans les échanges régionaux, notamment sahéliens.

A Madagascar, Meridiam a financé la construction du nouveau terminal international de l’aéroport d’Ivato dont les coûts de construction se sont élevés à plus de 200 millions d’euros, souligne la note.  

Le consortium Ravinala Airports, dont Meridiam est actionnaire majoritaire, aura la gestion de l’aéroport d’Ivato, mais également de celui de Nosy Bé situé au Nord de l’île. Un accord renégocié a été signé le 15 décembre, la veille de l’inauguration, et pose les bases d’une relation qui se veut durable avec Madagascar.    

Ce terminal d’une superficie de 17 500 m² et qui répond aux dernières normes internationales, sera en mesure d’accueillir 1,5 million de voyageurs par an, de quoi offrir de belles perspectives aux acteurs touristiques malagasy.

Déploiement continental

L’entreprise aurait démarré en aval ses nouveaux investissements. Au Gabon, elle a déjà pris des participations dans le port minéralier d’Owendo, la centrale hydroélectrique de Kinguélé et la ligne ferroviaire du Transgabonais. 

En outre, Meridiam viserait les marchés du Maroc, du Togo, de la Namibie, de la Zambie et du Mozambique. Le lancement de son second véhicule à destination du continent, le Meridiam Infrastructure Africa Fund II qui dispose déjà de 500 millions USD, devrait faciliter cette conquête panafricaine.

Plus de 500 journalistes ivoiriens attendus à la 23e édition des Ebony

Quelque 500 à 550 journalistes ivoiriens sont attendus à la 23e édition du Week-end des Ebony, un évènement de distinction des meilleurs journalistes du pays, prévu les 17, 18 et 19 décembre 2021 à Yamoussoukro.

L’annonce a été faite, mardi, à la Maison de la presse d’Abidjan (MPA) par le président de l’Union nationale des journalistes de Côte d’Ivoire (Unjci), Jean-Claude Coulibaly, lors d’une conférence de presse relative aux préparatifs du Week-end des Ebony.

« Nous serons à Yamoussoukro pour célébrer et distinguer les meilleurs d’entre nous », a déclaré M. Jean-Claude Coulibaly, le président de l’Unjci, la faitière des organisations de presse en Côte d’Ivoire, assurant que le Week-end des Ebony se tiendra sur trois jours, les 17,18 et 19 décembre 2021.  

La première journée, le vendredi, il est prévu l’inauguration du village des Ebony. Dans l’après-midi, a lieu un panel sur le thème :  » Journalisme et fake news : défis ou défiance », qui sera animé par des experts dans le domaine de la communication.

Le samedi 18 décembre, un cross populaire dans les rues de Yamoussoukro ouvre la deuxième journée. Ensuite, se tiendra la finale du Tournoi de la confraternité qui opposera l’Union nationale des blogueurs de Côte d’Ivoire et l’Association de la presse étrangère.

Ce samedi, à partir de 19 heures (GMT, heure locale) débutera la Nuit des Ebony, la cérémonie de récompense des meilleurs journalistes qui sera retransmise en direct à la RTI 1, la télévision publique ivoirienne.

Pour cette édition, le Conseil exécutif de l’Unjci, présidé par M. Jean-Claude Coulibaly, annonce des « Ebony d’honneur pour certains aînés », notamment les past présidents qui ont fait la « médiation » et œuvré pour le retour de la confraternité à l’Unjci lors du dernier congrès électif de l’organisation.

La présidente du Comité d’organisation, la journaliste télé Marie-Laure N’Goran, a exhorté les journalistes à participer à ces moments récréatifs et de détente. Vingt-huit journalistes sont nominés pour l’édition 2021 des Ebony.

Le Super Ebony sera celui qui aura été choisi des différents Ebony de la presse radio, presse numérique, presse télé, la presse écrite et des présentateurs télé. L’Unjci qui célèbre début 2022 ses 30 ans, a décerné depuis l’édition précédente un prix au secteur de la presse numérique.   

 Près de 1.000 journalistes en Côte d’Ivoire sont détenteurs de la Carte de journaliste professionnel délivrée par le ministère de la Communication, des médias et de la Francophonie. Cependant, pour participer aux prix des Ebony, il faut être membre de l’Unjci.

Gambie : un homme arrêté pour « apologie du génocide »

La police gambienne a inculpé un homme de 47 ans « de terrorisme et d’incitation à la violence » suite à un enregistrement audio incendiaire appelant les groupes d’opposition à la violence post-électorale, a appris APA mardi.L’homme identifié comme Lamin Darboe a été placé en garde à vue depuis le 8 décembre, un jour après qu’une bande audio liée à lui soit devenue virale, appelant les partisans du Parti démocratique uni de l’opposition à déclencher une campagne de terreur, d’effusion de sang et de génocide comme au Rwanda.

Les partisans de l’UDP sont mécontents du résultat de la présidentielle du 4 décembre, qui a laissé leur candidat favori loin derrière le président sortant. Le commissaire de police Lamin Njie a déclaré que M. Darboe a été inculpé d’incitation à la violence et de soutien à des actes terroristes et qu’il comparaîtra devant le tribunal.

Cet « apologiste du génocide » a apparemment exhorté les partisans de l’UDP à acheter et à remplir des jerricans avec de l’essence et à s’en servir pour reconstituer les scènes de massacres au Rwanda, où quelque 800 000 Tutsis et Hutus modérés ont péri au cours d’un génocide en l’espace de 100 jours en 1994.

L’homme en question a déclaré que comme le Rwanda, la Gambie pourrait être reconstruite après ce baptême du feu. Le leader de l’UDP, Ousainou Darboe (aucun lien de parenté avec le suspect), a réagi rapidement en dissociant publiquement son parti de Lamin Darboe et de son incitation présumée à la violence, qui pourrait entraîner le pays dans le chaos.

M. Darboe, qui est arrivé deuxième lors du dernier scrutin présidentiel en Gambie avec 27 % des voix, a appelé la police gambienne à arrêter le suspect avant qu’il ne crée un dangereux précédent dans un pays qui sort d’une période électorale agitée et pleine de tensions.

L’UDP a déposé un recours devant la Cour suprême pour contester le résultat du vote pour lequel le président sortant Adama Barrow a été déclaré vainqueur par la commission électorale indépendante avec 53 % des voix.

Sénégal : inauguration du siège de l’Institut Cervantes de Dakar

L’espace de dissémination de la culture et de la langue espagnoles est le premier du genre au Sénégal et dans toute l’Afrique subsaharienne.Dakar, carrefour des cultures, abrite le siège de l’Institut Cervantes. Il se situe sur l’avenue Cheikh Anta Diop, à proximité de l’université publique éponyme. L’Institut Cervantes dispose notamment « de quatre salles de classe, d’une bibliothèque, d’une salle polyvalente, de plusieurs bureaux, d’espaces extérieurs pour accueillir des activités culturelles, académiques et de loisirs », indique un communiqué reçu mardi à APA.

Très engagée dans la promotion de la culture espagnole, la Reine Letizia Ortiz a inauguré, hier lundi, le quartier général de l’Institut Cervantes à Dakar en présence d’Abdoulaye Diop, le ministre sénégalais de la Culture et de la Communication.

Lors de cette cérémonie d’inauguration, Néstor Nongo Nsala, Directeur de l’institution, a déclaré que « l’enseignement d’une langue, c’est bien plus que le vocabulaire. Notre tâche est de collaborer avec les plus de 3000 professeurs d’espagnol travaillant au Sénégal et de promouvoir la connaissance de notre langue ».

Porté à la tête de l’Institut Cervantes le 9 mars 2020, le Congolais d’origine a souligné que son travail consiste à faire en sorte que « la connaissance de l’Espagne au Sénégal signifie aussi la connaissance du Sénégal en Espagne ». L’enseignement d’une langue et d’une culture étant par essence un aller-retour.

En Europe, a expliqué M. Nsala, les situations économiques et les conjonctures dues à la migration simplifient parfois certaines images qui ont trait à la pauvreté. Pour ce polyglotte, « cette image est trompeuse et biaisée » car le Sénégal est « un pays fort, en plein développement économique et culturel et avec de nombreuses opportunités pour l’avenir ».

Dans le monde, l’espagnol est la deuxième langue en termes de locuteurs natifs après le mandarin avec 500 millions de locuteurs. L’Afrique subsaharienne compte plus d’un million et demi d’apprenants de l’espagnol, soit 6,5 % du total de personnes qui étudient cette langue. C’est la troisième région du monde en nombre d’élèves.

Rien qu’au Sénégal, « l’État finance, à travers son ministère de l’Éducation, un système éducatif public qui propose l’enseignement gratuit de l’espagnol à plus de 350.000 » élèves et étudiants, s’est réjoui Néstor Nongo Nsala.

L’Institut Cervantes de Dakar est né en 2009 grâce à un accord signé avec l’Université Cheikh Anta Diop de Dakar (Ucad). Son objectif est de promouvoir l’étude de la langue espagnole et de favoriser la connaissance mutuelle entre les cultures hispaniques, locales et ouest-africaines.

La faim gagne du terrain en Afrique (rapport)

En 2020, 281,6 millions d’Africains étaient sous-alimentés à cause des conflits, du changement climatique et des ralentissements économiques dus notamment à la Covid-19, selon la Commission de l’Union africaine, la Commission économique des Nations Unies pour l’Afrique et l’Organisation des Nations Unies pour l’alimentation et l’agriculture.« Le pire, ce n’est pas d’avoir faim. C’est de ne pas savoir quand on va pouvoir manger ». Cette citation de l’auteur québécois Roger Fournier est quotidiennement vécue en Afrique. Sur le continent noir, la misère semble irréductible.  

Toutefois, « les niveaux et les tendances en matière de faim varient considérablement d’une sous-région à une autre », souligne un communiqué conjoint de la Commission de l’Union africaine (CUA), de la Commission économique des Nations Unies pour l’Afrique (CEA) et de l’Organisation des Nations Unies pour l’alimentation et l’agriculture (FAO) publié ce mardi.

D’après leur dernier rapport sur l’état de la sécurité alimentaire et de la nutrition en Afrique, environ 44 % des personnes sous-alimentées sur le continent vivent en Afrique de l’Est, 27 % en Afrique de l’Ouest, 20 % en Afrique centrale, 6,2 % en Afrique du Nord et 2,4 % en Afrique australe.

La CUA, la CEA et la FAO remarquent que « la faim s’est considérablement aggravée depuis 2013 », mais « la plus grande partie de cette détérioration s’est produite entre 2019 et 2020 ». Jusqu’à ce jour, ces trois organismes considèrent que les principaux facteurs de cette triste situation « ne se sont pas estompés ».

L’étude, intitulée « Afrique – Vue d’ensemble régionale de la sécurité alimentaire et de la nutrition 2021 : Statistiques et tendances », préconise aux pays africains d’œuvrer davantage à la transformation des systèmes agroalimentaires.

Dans ce sens, estiment les producteurs du rapport, « une vision commune, une forte mobilisation politique et une collaboration intersectorielle efficace, y compris avec le secteur privé » sont nécessaires.

À court terme, la Commission de l’Union africaine, la Commission économique des Nations Unies pour l’Afrique et l’Organisation des Nations Unies pour l’alimentation et l’agriculture affirment que les Etats doivent apporter une assistance humanitaire et adopter des mesures de protection sociale efficaces.

Sur le long terme, ils devront investir dans l’agriculture et les secteurs connexes, ainsi que dans les services liés à l’eau, à la santé et à l’éducation, conclut le rapport.

Le Zimbabwe adopte le passeport biométrique

Le ministère zimbabwéen de l’Intérieur a annoncé mardi l’arrêt de la production de passeports ordinaires.Le Zimbabwe entre dans l’ère des passeports électroniques. Pour ce faire, le gouvernement a engagé Garsu Pasaulis, une société lituanienne, pour la confection de ce document de voyage et d’autres pièces d’état civil essentiels.

Le nouveau passeport zimbabwéen sera doté de caractéristiques de sécurité renforcées pour le rendre infalsifiable, a indiqué le ministère de l’Intérieur. À compter de ce jour, les passeports ordinaires, dont la date limite de validité est fixée au 31 décembre 2023, ne seront plus délivrés par les autorités compétentes.

Education et commerce alimentent la presse sénégalaise

Les journaux sénégalais, reçus mardi à APA, traitent essentiellement des perturbations notées dans le système éducatif et de la hausse du prix de la baguette de pain.Sud Quotidien s’intéresse aux « menaces qui pèsent sur l’école ». Elles ont pour nom, précise le journal, réchauffement du front social et retour des grèves cycliques. Dans les colonnes dudit quotidien, la Coalition nationale éducation pour tous (Cnept) se désole des crises qui « continuent d’affecter » l’école sénégalaise.

Actuellement, le Cadre unitaire des enseignants du moyen secondaire (Cusems), le Syndicat autonome des enseignants du moyen secondaire (Saemss), le Syndicat unitaire et démocratique des enseignants du Sénégal / Enseignement Supérieur et Recherche (Sudes/ESR) sont en grève.

De son côté, Le Soleil se fait l’écho « de la cherté des études dans le privé ». À en croire le quotidien national, c’est un « fardeau » que doivent supporter les parents avec notamment « les mensualités, le transport, la restauration, les cours de renforcement… ». 

Cité par Le Soleil, Mouhamed Moustapha Diagne, Directeur de la Formation et de la Communication au ministère de l’Education nationale, affirme que « des Assises sont prévues pour réguler le secteur. L’offre éducative dans le privé sera revue et des décisions importantes prises ».

En tout cas, souligne L’AS, l’Etat, qui « peine à appliquer les accords signés avec les syndicats d’enseignants », est au banc des accusés. Le gouvernement a du pain sur la planche, conclut ce journal.

Le pain, il en est question dans Vox Populi puisque le prix de la baguette est passé, depuis hier lundi, de « 150 à 175 F CFA ». Cette décision, rapporte ce journal, fait suite à la série de rencontres entre la Fédération nationale des boulangers du Sénégal, les meuniers et le ministère du Commerce.

Tout compte fait, « les boulangers tiennent leur pain béni », constate WalfQuotidien. Dans EnQuête, Aminata Assome Diatta, ministre du Commerce et des Petites et Moyennes Entreprises, explique la hausse par des facteurs exogènes : « Les cours du blé sont restés en constante progression, atteignant 340 euros en octobre, soit 223.000 F CFA. Les mesures de soutien pour maintenir le prix homologué du sac de 50 kg de farine à 16.600 F CFA (étaient insuffisantes pour juguler l’inflation) ».

Cependant, renseigne Le Quotidien, il doit y avoir « plus de blé pour le pain » car le poids de la baguette est fixé à 200 grammes contre 190 auparavant. Poursuivant dans ce journal, la ministre du Commerce soutient que l’Etat a tout tenté pour éviter l’augmentation du prix avec entre autres « la suspension de l’application des droits de Douanes sur le blé, mais aussi la diminution du taux de la TVA sur la farine ».

Pour sa part, L’Observateur plonge « au cœur du dopage des politiques » qui consomment des stimulants ou prennent des compléments alimentaires pour tenir le rythme. Selon ce quotidien, « vitamines, pastilles, graines de Moringa… (sont les) produits qui aident à ne pas sombrer ».

De l’entrain, les membres de Y en a marre et du Front pour une révolution anti-impérialiste populaire et panafricaine (Frapp) en ont à revendre. Libération informe que ces mouvements citoyens doivent tenir, vendredi 17 décembre à Dakar, un rassemblement pour « l’indépendance de la justice ».

Afrique: le Maroc appelle le continent à miser sur les compétences et le savoir-faire de sa diaspora

Le Maroc veut faire de la diaspora africaine la locomotive du continent. C’est ce qui ressort de l’intervention du ministre marocain des Affaires étrangères, Nasser Bourita, lors de la 3ème réunion virtuelle du Haut Comité de l’Agenda de la « Décennie des racines africaines et de la diaspora africaine ».« Dans le contexte de la mondialisation et face à l’émergence de nouvelles opportunités qui s’offrent à l’Afrique, la diaspora africaine dispose d’un savoir-faire et d’une expertise fortement bénéfiques pour nos économies, sur lesquelles le Continent devrait capitaliser sans plus tarder », a souligné Nasser Bourita.

 Le ministre marocain s’est également sur les transferts de fonds de la diaspora africaine, qui ne cessent d’augmenter, d’année en année, citant des données de la Banque mondiale qui a estimé à 48 milliards de dollars les envois de fonds à destination du Continent africain en 2019, soit 2 milliards de plus qu’en 2018. Toutefois, « ces transferts sont astreints à des taux de transfert exorbitants », a souligné le ministre.

 En effet, les retenues pratiquées par les organismes bancaires peuvent, selon certaines études, atteindre les 15%, représentant 1,6 milliards d’euros de gains annuels pour le Continent africain, comme l’a souligné le ministre.

 Pour pallier ces entraves, « qui vont à l’encontre des Objectifs de Développement Durable », le ministre a fait remarquer que « le Haut Comité pourrait associer certaines start-up de la Fintech africaine, avec pour objectif de diversifier les organismes de transfert de fonds sur le Continent et de permettre une meilleure réallocation de ces fonds à des fins d’investissement directs en Afrique ».

Par ailleurs, le responsable marocain a mis en avant le rôle « pionnier » que pourrait jouer l’Observatoire Africain pour la Migration (OAM) aux côtés du Haut Comité pour l’instauration d’un système de cartographie des compétences, à tous les niveaux, de la diaspora africaine pour faciliter la mobilité de la main-d’œuvre africaine, ainsi que la diffusion de leur savoir-faire.

Il a également  préconisé une plateforme de e-business qui pourrait être créée pour relayer des success stories d’initiatives fructueuses de la diaspora africaine aussi bien à l’étranger que sur le Continent, affirmant, par la même occasion, que le Maroc confirme sa contribution financière annoncée lors de la 2ème réunion du Haut Comité et propose, à l’image de l’initiative du Togo, de mettre à disposition de la Commission deux cadres afin d’accompagner et d’assurer le suivi de ses travaux.

Des vols spéciaux à destination du Maroc à partir du 15 décembre

Afin de permettre le retour au Maroc des citoyens marocains qui résident effectivement au royaume et qui ont été bloqués à la suite de la suspension des vols, les autorités marocaines vont autoriser, à titre exceptionnel, des vols de passagers à destination du royaume à partir des trois pays à savoir le Portugal, la Turquie et les Émirats arabes unis.Selon un communiqué du Comité interministériel de suivi du Covid, cette opération, qui débutera le mercredi 15 décembre, concerne exclusivement les citoyens marocains qui résident effectivement au Maroc et qui ont quitté récemment le territoire national. Les frais de voyage seront à la charge des bénéficiaires, précise la même source.

Un protocole sanitaire a été mis en place pour l’accès au territoire national. Ainsi, chaque passager devra présenter, avant l’embarquement, un test PCR de moins de 48 heures, les passagers seront confinés pendant 7 jours dans des hôtels dédiés, à la charge du gouvernement marocain et des tests PCR seront effectués durant la période de confinement, toutes les 48 heures.

Toute personne testée positive à l’aéroport ou à l’hôtel sera prise en charge par les autorités sanitaires compétentes, souligne le communiqué.

Des réflexions à Abidjan sur les enjeux du cloud et de l’open innovation

L’édition 2021 de Africa Open Innovation Summit, tenue sur les bords de la lagune Ebrié, à Abidjan, fin novembre, ressort l’opportunité pour les États et les entreprises d’être plus cloud et numériquement ouverts.

Durant deux jours, du 25 au 26 novembre 2021, les acteurs de l’écosystème des TIC, réunis à Abidjan, ont tablé sur la thématique « Cloud et Open source, Opportunités pour la Souveraineté numérique en Afrique », selon le rapport de ces assises consulté, mardi par APA.   

Africa Open Innovation Summit 2021 (AOIS), se veut notamment un évènement professionnel majeur en Afrique, pour l’Afrique, dédié à l’innovation bâtie sur les standards ouverts et sur le Cloud. Et ce, pour une Afrique plus cloud et numériquement ouverte. 

Selon le cabinet Garner inc, avec une croissance estimée à 18%, le marché mondial du cloud au niveau du secteur public représente 227 milliards de dollars en 2019 contre 266 milliards de dollars en 2021. 

Ce rendez-vous vise à donner un coup de fouet à cet écosystème en Afrique et en Côte d’Ivoire, pays hôte de la première édition de l’AOIS – Africa Open Innovation Summit, tenue les 25 et 26 novembre 2021 à Abidjan. 

Pour Christelle Assirou, commissaire générale de l’Africa Open Innovation Summit 2021, ‘’c’est un pas de géant de voir une Afrique technologique, forte, résiliente et pleinement au service de l’humain ».

‘’Africa Open Innovation Summit a pour objectif de présenter de nouvelles alternatives pour la construction de la société de l’information, de promouvoir les innovations technologiques basées sur les systèmes ouverts », a-t-elle souligné. 

Mettre en focus la place de l’Open innovation, la réalité et le dynamisme économique dans le numérique sont des points clés qui ont été débattus deux jours durant autour des plénières et ateliers à l’occasion de ce sommet, un événement leader en Afrique en matière d’innovation technologique basée sur le Cloud et le Numérique ouvert.

Cette première édition a jeté les bases des stratégies de développement de l’industrie numérique locale par l’appropriation et la vulgarisation des standards ouverts.

Selon M. Mamadou Naon, président du comité scientifique, « les logiciels à code source ouvert correspondent au développement de l’Afrique. Car, ils sont robustes et fiables ». En outre, les solutions open source sont des alternatives crédibles dans le « big data, santé, block Chain ».  

De ce fait, la souveraineté numérique oscille entre conquête et protection des territoires et des espaces, Cloud et sécurité du cyberespace : l’âge d’or de la donnée, enjeu de la réglementation, mise en place d’une infrastructure de Cloud souverain. 

L’on a également l’Open data, les nouveaux noms de domaine générique, la block Chain, le Virtual private cloud, l’innovation et la Fintech. Tant de sujets qui ont été débattus avec des panelistes de haut niveau.

Cette rencontre, première du genre a permis de conclure à la création d’un observatoire sur l’open source, et à la constitution d’une équipe projet pour en faire la promotion. Cette édition a vu la participation de plusieurs experts locaux et internationaux. 

Elle a aussi mis en avant la coopération sud-sud avec comme pays invités le Burkina Faso et la Centrafrique, représentée par Mme Tatiana Yangoupandé, ministre conseiller en charge de la Digitalisation et du développement des programmes. 

Pour Mme Tatiana Yangoupandé, il faut y voir un changement de paradigme en voyant le numérique comme une richesse. C’est la conception originelle du numérique par les Etats qui doit être revue. 

« Il faut changer de paradigme sur le numérique au niveau des Etats. Il faudrait qu’ils puissent le voir comme une richesse à produire pour le développement des populations. Ce qui va valoir leur implication dans la souveraineté numérique », a-t-elle renchéri. 

Franck Soppi, très averti sur ces questions, souligne que « la prise de conscience des individus sur les questions de protection de données, et la régulation des textes sont des aspects à ne pas négliger ». « La ratification de la convention de Malabo par tous les Etats nous donnerait d’avoir un texte digital pour l’Afrique », a-t-il soutenu.  

Le Wanetam a « réhaussé le niveau de la recherche » en Afrique (Pr Mboup)

Après le succès des deux premières phases, le troisième projet du Réseau ouest-africain de lutte contre la tuberculose, le Sida et le paludisme (Wanetam, acronyme anglais) a été lancé lundi 13 décembre à Dakar.Les experts africains en santé veulent être plus solidaires en matière de recherche dans leur domaine. Réunis dans la capitale sénégalaise depuis ce lundi pour le lancement du Wanetam 3, les membres de ce réseau sous-régional entendent mettre tout en œuvre pour « réussir le pari de la recherche participative » afin d’impacter la recherche dans la sous-région ouest-africaine, au bénéfice des populations.

« Comme on peut le constater, Wanetam est devenu un réseau attractif et nous pouvons nous féliciter d’avoir réussi le pari de, non seulement briser les barrières linguistiques et culturelles pour consolider un réseau incluant des pays anglophones, francophones et lusophones, mais aussi et surtout d’avoir réhaussé le niveau de la recherche dans la sous-région », a déclaré le professeur Souleymane MBOUP, président et fondateur de l’Institut de recherche en santé, de surveillance épidémiologique et de formation (Iressef).

Cet éminent professeur de médecine sénégalais, 68 ans, s’est exprimé dans son majestueux centre, situé à Diamniadio, à 30 km de Dakar, devant de nombreux collègues ouest-africains venus faire le bilan des activités du Wanetam et tracer les sillons du programme à venir, dans le cadre d’un conclave qui va se refermer le 15 décembre prochain.

Créé en 2009, ce réseau est composé de trente institutions dont vingt-cinq issues de douze pays d’Afrique de l’Ouest (Bénin, Burkina Faso, Côte d’Ivoire, Gambie, Guinée Bissau, Guinée Conakry, Ghana, Nigeria, Mali, Sénégal, Sierra Leone et Togo) et cinq institutions de quatre pays européens (Allemagne, France, Grande Bretagne et Portugal). Ses activités sont centralisées autour de sept thématiques, à savoir la tuberculose, le paludisme, le VIH/Sida, les maladies tropicales négligées, les maladies émergentes, réémergentes et la Covid-19, les activités transversales et le management de la recherche et le réseautage.

Financement de 3 milliards FCFA 

Wanetam fait ainsi partie d’un pool de quatre réseaux d’excellence créés par l’European & Developing Countries Clinical Trials Partnership (EDCTP) pour promouvoir la collaboration en matière de recherche entre chercheurs de diverses institutions dans les quatre régions d’Afrique subsaharienne.

Selon le professeur Mboup, le réseau a déjà « bénéficié de deux rounds de financement et vient de décrocher un troisième financement de 4,5 millions d’euros », soit près de trois milliards de FCFA, « pour une durée de trois ans ». Cette croissance en nombre de partenaires « est la preuve que le réseau est en train d’atteindre ses objectifs et donc suscite beaucoup d’intérêts », s’est félicité le co-découvreur du VIH-2, pharmacien colonel de l’armée sénégalaise.

Ainsi, a-t-il relevé, la mise en place et le maintien d’un réseau de recherche incluant des partenaires francophones, anglophones et lusophones, la publication d’articles dans des revues scientifiques de grandes renommées, l’octroi de financements à des post-doctorants pour la mise en place et la conduite de micro-projets de recherche font partie des « résultats »obtenus par le Wanetam depuis sa création.

Par ailleurs, le représentant du ministre de la Santé et de l’Action sociale du Sénégal, Dr Cheikhou Sakho, s’est d’abord réjoui du choix porter sur son pays pour la tenue de cette réunion avant de rappeler que le continent africain a été touché « ces dernières années » par beaucoup d’épidémies « qui ont causé beaucoup de morts ».

Face à tous ces fléaux (Ebola, Covid-19…), « il est donc impératif de mener des actions conjuguées entre les gouvernements, les institutions de recherche, les organisations internationales et les grandes fondations pour envisager des actions communes de ripostes », a-t-il préconisé.

Kuyo Téa Narcisse investi à la tête de l’Africa Sports d’Abidjan

La présidente du Comité de normalisation de la Fédération ivoirienne de football (FIF), Dao Gabala, a remis lundi les statuts et règlements intérieurs révisés de l’Africa Sports d’Abidjan à M. Kuyo Téa Narcisse, le nouveau président du club.

Mme Dao Gabala a remis les statuts et les règlements intérieurs révisés à M. Kuyo Téa Narcisse ainsi que le point de gestion des affaires courantes, lors d’une cérémonie faisant office de passation de charges, au siège de la FIF. 

Mis sous tutelle par le Comité de normalisation de la FIF, le 27 avril 2021, l’Africa Sports amorce un nouveau pan de son histoire avec M. Kuyo Téa, un ancien du club, élu à l’issue d’une élection pilotée par le Comité de normalisation de l’Africa Sports, présidé par M. Yves Zogbo Junior.

L’Africa Sports d’Abidjan était dirigée par deux personnalités, MM. Alexis Vagba et Antoine Bahi, à la suite d’un arrangement conduit par l’ancienne équipe de la FIF. Cette situation avait rendu complexe le choix du club d’un candidat à l’élection du président de la FIF. 

Pour mettre fin à ce bicephalisme, le Comité de normalisation de la FIF (CN-FIF) a mis sous tutelle le club de l’Africa Sports d’Abidjan et désigné l’émérite homme de médias Yves Zogbo Junior, pour conduire le Comité de normalisation.  

La prise de fonction de M. Kuyo Tea Narcisse marque la fin du mandat du Comité de normalisation de l’Africa. Le nouveau président de l’Africa Sports a appelé à « l’union sacrée » autour du club, une formation qui compte beaucoup de supporters dans le pays. 

Le Mali proteste face aux pressions de la Cedeao

Des Maliens sont descendus dans les rues de Bamako pour protester contre les injonctions de la Communauté économique des Etats de l’Afrique de l’Ouest (Cedeao) de maintenir la présidentielle et les législatives en février.Après son sommet ordinaire à Abuja les 12 et 13 décembre 2021, la Cedeao a annoncé le maintien des élections au Mali le 27 février. « Les chefs d’Etat, après de longs échanges, ont décidé de maintenir la date du 27 février 2022 pour l’organisation des élections au Mali. Ils ont décidé de l’entrée en vigueur de sanctions additionnelles en janvier 2022 si les autorités n’honorent pas leur engagement initial de tenir à cette date des élections censées ramener les civils au pouvoir », a dit devant la presse le président de la Commission de la Cédéao, Jean-Claude Kassi Brou.

Ce coup de pression des dirigeants ouest-africains n’est pas du goût de certains Maliens, sortis dans les rues de Bamako ce lundi pour apporter leur soutien à Assimi Goïta et son gouvernement. Fort de cet élan populaire, le président malien s’est engagé à soumettre à la Cedeao un calendrier électoral avant le 31 janvier. « La République du Mali, par ma voix, s’engage à vous fournir au plus tard le 31 janvier 2022 un chronogramme (calendrier) détaillé » indique-t-il. Ce nouveau calendrier, qui sera issu des assises de la refondation ouvertes le 11 décembre à Bamako, doit définir une nouvelle feuille de route pour la durée transition et les élections.

Les autorités de la transition malienne ont justifié le report des élections couplées de la présidentielle et des Législatives du 27 février prochain par « l’insécurité persistante » dans le pays. Mais la Cedeao persiste sur la date du 27 février 2022, même si elle reste ouverte à un possible report à la seule condition que les autorités de la transition s’engagent clairement à tenir les élections au-delà de cette date.

L’institution ouest-africaine donne aux autorités maliennes jusqu’au 31 décembre pour présenter un plan pour la tenue des élections. Le médiateur de la Cedeao dans la crise malienne, Goodluck Jonathan, ancien président de la République du Nigeria, est attendu dans les prochains jours à Bamako pour des entretiens avec les autorités maliennes.

Lors de son sommet du 7 novembre, la Cedeao avait corsé les sanctions avec le gel des avoirs financiers et l’interdiction de voyage au sein de l’espace ouest-africain de 150 personnalités, dont le Premier ministre et quasiment tout son gouvernement accusé de retarder les élections. 

Pour le cas de la Guinée, la Cedeao maintient les sanctions contre la junte qui a pris le pouvoir le 5 septembre dernier après avoir renversé le président Alpha Condé. En plus de suspendre la Guinée de ses instances, les chefs d’Etat de la Cedeao donnent un délai de six mois aux autorités guinéennes pour organiser des élections. Le nouvel homme fort de Conakry, le colonel Mamady Doumbouya promet de rendre le pouvoir aux civils mais refuse de se laisser dicter un délai de transition.

Après 50 ans d’existence, l’OMVS se réinvente

L’Organisation pour la mise en valeur du fleuve Sénégal (OMVS), dans son ambitieux programme de modernisation, va se doter d’un Fonds d’autofinancement, a annoncé, lundi à Dakar, son Haut-commissaire, Hamed Diane Séméga.Après 50 ans d’existence, l’OMVS aspire à l’autonomie financière. Une réforme en profondeur de l’Organisation est en cours. « Une batterie de mesures concrètes et innovantes est sur la table pour améliorer et harmoniser la gouvernance, mais également favoriser un financement durable permettant de réduire le poids des contributions des Etats membres aux budgets de fonctionnement et d’investissement notamment par la mise en place d’un Fonds pour l’autofinancement de l’OMVS », a déclaré M. Séméga.

Il s’exprimait à l’occasion d’un forum d’échanges économiques dont le thème est : « Bassin du Fleuve Sénégal, modèle d’intégration, espace d’opportunités. »

Cette mue institutionnelle dessine les contours d’une nouvelle OMVS, moderne, plus résiliente, dotée d’outils, de structures et de compétences en adéquation avec les nouveaux défis, a indiqué le Haut-commissaire.

Revenant sur les défis auxquels doit faire face l’OMVS, Hamed Diane Séméga a fait savoir que le premier est sans conteste celui de la préservation de la ressource. En effet, a-t-il dit, le fleuve Sénégal est un fleuve sahélien confronté à de fortes variabilités saisonnières. Celles-ci ont une grande incidence sur l’hydraulicité, en raison des effets du changement climatique.

A cela s’ajoute la pollution et l’envasement résultant des activités d’orpaillage et autres pratiques qui altèrent la qualité du milieu. « La situation est critique sur l’affluent Falémé, comme j’ai eu l’occasion de le constater personnellement sur le terrain et de sonner l’alerte », a-t-il soutenu.

L’autre défi à relever, selon M. Séméga, est l’amélioration de la maîtrise du fleuve. Celle-ci passe, d’après lui, par la réalisation des prochains barrages dont celui de Gourbassi. Ce dernier devrait à lui tout seul porter le niveau de régularisation du fleuve de 50% actuellement à 75 %.

Et en fin, l’OMVS devra s’atteler à une gestion proactive s’appuyant sur des outils de planification rigoureux, des instruments de mesure, de suivi et de sauvegarde de la ressource et de l’environnement du bassin, a ajouté l’ancien ministre malien des Mines, de l’Énergie et de l’Eau.

Dans ce cadre, l’organisation déroule, avec l’appui de ses partenaires, divers programmes consacrés au suivi de la qualité des eaux grâce à la formation des personnels, la cartographie du bassin et l’acquisition d’équipements adaptés, la mise en place de l’Observatoire du Fouta Djalon et des projets pilotes dédiés à l’amélioration de la résilience climatique.

Hamed Diane Séméga a par ailleurs souligné la nécessité pour l’OMVS de faire connaître le potentiel économique du bassin et les opportunités existantes. Pour cela, a-t-il précisé, il est indispensable de sortir de l’entre-soi, de trouver des solutions hardies pour faire la jonction avec le privé, le monde de l’entreprenariat, afin de mieux faire connaître les opportunités économiques liées à la disponibilité permanente de l’eau et favoriser les investissements.

Dans cette nouvelle perspective, le vice-président du Conseil national du patronat du Sénégal, Antoine Ngom, a plaidé pour une plus grande intégration du secteur privé dans la mise en œuvre des projets de développement du bassin du fleuve Sénégal.

« Les fondamentaux d’une coopération économique avantageuse sont bien là. Le bassin du fleuve Sénégal regorge de potentialités diverses et nombreuses. De nombreuses opportunités de partenariats d’affaires à l’investissement et au commerce existent dans nos pays respectifs. En conséquence, il nous appartient de renforcer les acquis », a affirmé M. Ngom.

Côte d’Ivoire/football: un financement de 4,7 milliards Fcfa alloué pour la CAN 2021

L’Etat ivoirien prévoit un financement de 4,7 milliards de Fcfa pour la participation de la Côte d’Ivoire à la CAN de football 2021, au Cameroun, a annoncé lundi la directrice générale de l’Office national des sports (ONS), Mme Mariame Koné Yoda, lors d’une conférence de presse.

« Le financement global pour la CAN 2021, au Cameroun, s’élève à 4,7 milliards Fcfa », a indiqué Mme Mariame Koné Yoda, précisant que cela comprend « les primes de qualification, les primes de sélection, la préparation et la participation ». 

En outre, le financement prévoit la délégation sportive, une délégation administrative, financière et d’officiels. Il prend aussi en compte la prise en charge d’une délégation de supporters, a fait savoir la directrice générale de l’ONS.  

Elle a assuré que le financement de la CAN 2021, au Cameroun, est « un acquis, car prévu au budget 2022 de l’Office national des sports ». Une communication en Conseil est par ailleurs en cours pour adoption de cette prise en charge. 

Selon le plan de décaissement élaboré par le trésor public, le premier décaissement est prévu pour les phases de poules, le second pour les 8e de final, le troisième pour les quarts de finale et le quatrième pour les demi-finales et la finale. 

La Côte d’Ivoire a été retenue pour abriter la Coupe d’Afrique des Nations de football (CAN 2023) après celle de 1984. 

Pour le bon déroulement de cette compétition, l’Etat ivoirien s’est engagé à doter les villes hôtes d’infrastructures sportives et d’hébergements, conformément aux exigences de la CAF.  Il s’agit d’Abidjan, Bouaké, Korhogo, San-Pedro et Yamoussoukro. 

En plus des cinq stades devant accueillir les athlètes, le ministère des Sports et de l’économie sportive, a décidé de mettre aux normes internationales le Stade Olympique Alassane Ouattara, qui devrait accueillir le match d’ouverture de la compétition.

Un stade couvert, de 20.000 places est en construction à Korhogo (nord), où un hôtel 3 étoiles de 50 lits pour les sportifs est en réalisation, a relevé la directrice générale de l’ONS, soulignant que le taux global de réalisation des travaux est estimé à 77,8%.

Le stade de Bouaké, la métropole du centre ivoirien, lui, passera de 25.000 places à 40.000 places et sera réalisé sur 30 hectares. La ville abritera une cité CAN de 32 villas. Le taux global de l’ensemble des travaux a atteint 81%.

A San-Pedro, la deuxième ville portuaire ivoirienne, un stade de 20.000 places est en construction. Une cité CAN de 32 villas et quatre terrains d’entraînement sont également en réalisation. Le taux d’avancement de tous ces travaux est de 63,1%.

Dans la capitale politique, Yamoussoukro, un stade de 20.000 places est en construction ainsi que quatre terrains d’entraînement, pour un taux d’avancement réel de 95% pour l’ensemble des travaux. 

Le stade Félix Houphouët-Boigny d’Abidjan, connaît une extension et enregistre actuellement un taux d’exécution de 13,5%. Mme Mariame Koné Yoda a fait savoir que la fin des travaux est prévue pour le 31 décembre 2022.

« Nous sommes en train de mettre la pression pour que les délais des travaux soient atteints à juin-juillet 2022 », a-t-elle déclaré, avant de faire observer que le taux d’avancement de tous les travaux engagés est de 70%.

« Laissons Frederik Willem de Klerk reposer en paix » (Ramaphosa)

Le président sud-africain Cyril Ramaphosa a déclaré que la place qu’occupait le défunt président Frederik de Klerk pendant l’apartheid et la colère que cela a suscité ne pouvaient être ignorées dans l’histoire du pays, mais les Sud-Africains doivent « le laisser pour qu’il puisse reposer en paix ».S’exprimant lors du service commémoratif d’État en l’honneur du dernier président de l’ère apartheid au Cap dimanche, Ramaphosa a déclaré que de Klerk était « une personne qui a joué un rôle important dans l’évolution de notre nouvelle démocratie – que cela nous plaise ou non ».

« FW de Klerk est né du sol africain et c’est sur le sol africain qu’il est maintenant revenu. Je voudrais appeler chacun d’entre nous, que nous ayons été d’accord ou non avec lui, à le laisser pour qu’il puisse être en paix », a déclaré M. Ramaphosa.

Et d’ajouter : « nous ne pouvons ni ignorer, ni chercher à écarter la colère, la douleur et la déception de ceux qui se souviennent de la place que FW de Klerk occupait dans la hiérarchie d’un État oppresseur », reconnaissant le rôle de M. de Klerk dans la fin de l’apartheid et l’élaboration de la nouvelle constitution du pays.

M. de Klerk, âgé de 85 ans, est décédé le mois dernier d’un cancer, laissant derrière lui une veuve et deux enfants. Peu de temps après avoir prononcé son éloge funèbre, le président a été testé positif à la Covid-19 et s’est immédiatement isolé pour recevoir un traitement à son domicile du Cap.

Côte d’Ivoire: une plateforme de compendium des compétences au profit des retraités

Le ministre ivoirien de l’Emploi et de la protection sociale, Adama Kamara, a invité vendredi les retraités à rejoindre la plateforme de compendium des compétences créée par le ministère de l’Emploi et de la Formation professionnelle.

M. Adama Kamara s’exprimait à l’occasion d’une cérémonie de décoration de 509 agents de la Compagnie ivoirienne d’électricité (CIE), dont certains récipiendaires étaient admis à faire valoir leurs droits à la retraite.

« Je vous exhorte à rejoindre la plateforme de compendium des compétences créée par le ministère de l’Emploi et de la Formation professionnelle », a lancé M. Adama Kamara, à l’endroit des agents appelés à la retraite.

« En rejoignant cette plateforme, vous serez des modèles, vous continuerez à exister, à enseigner et à former la jeune génération », a ajouté le ministre de l’Emploi et de la protection sociale, lors de la cérémonie tenue au Centre des métiers de l’électricité (CME) de Bingerville, à l’Est d’Abidjan.

Sur les 509 récipiendaires, 117 ont décroché la médaille Grand or, 137 travailleurs ont hérité d’une médaille d’or (après 30 ans de service), 89 étaient bénéficiaires d’une médaille vermeille (25 ans de service) et 166 ont arboré la médaille d’argent après 15 ans de vie professionnelle. 

Le directeur général de la CIE, M. Ahmadou Bakayoko, s’est dit « particulièrement heureux » de participer à la cérémonie de remise de médailles de travail à ses collaborateurs qui ont consacré plusieurs années de leur vie au service de l’entreprise et au bien-être des populations. 

Les médailles ont été remises à des travailleurs ayant une ancienneté allant de 15 à 35 ans de service. « c’est votre engagement, votre courage et votre mérite que la République de Côte d’Ivoire célèbre », a déclaré M. Bakayoko  à l’endroit des récipiendaires.

M. Ahmadou Bakayoko a fait observer que 87 agents parmi ces récipiendaires avaient une ancienneté qui se confond avec l’âge de la CIE. Ces employés sont issus des 10e, 11e et 12e promotion des techniciens supérieurs et de la 2e promotion des techniciens formés au CME.

« Je suis fier de vous, vous avez contribué au succès de l’entreprise », a dit M. Ahmadou Bakayoko à ces récipiendaires éligibles pour l’édition 2021 de la remise de médaille aux travailleurs de la compagnie pour leur contribution au rayonnement du secteur de l’énergie en Côte d’Ivoire. 

Présidentielle gambienne : l’opposition saisit la Cour suprême

Le principal parti d’opposition, le Parti démocratique uni (UDP), a déposé lundi un recours à la Cour suprême pour contester les résultats de la présidentielle du 4 décembre.Le candidat présidentiel de l’UDP, Ousainou Darboe, a affirmé que l’élection a été truquée et s’est engagé à contester les résultats devant la Cour suprême où l’action en justice a été déposée par les avocats du parti.

La constitution gambienne stipule que toute partie lésée par une élection a le droit de saisir les tribunaux dans les dix jours suivant la déclaration des résultats. Selon les observateurs électoraux locaux et internationaux, les élections et leur déroulement ont été libres, équitables et transparents.

Le 5 décembre, le président de la Commission électorale indépendante, Alieu Momar Njie, a déclaré le président sortant, Adama Barrow, du Parti national populaire, réélu pour un second mandat de cinq ans après avoir obtenu 53 % des voix.

Le candidat de l’UDP, Darboe, un ancien allié devenu un ennemi politique du président gambien, a recueilli 27 % des voix et est arrivé en deuxième position lors d’un scrutin présidentiel qui restera dans les mémoires pour son taux de participation élevé (environ 86 %).

Il s’agissait de la première élection après chute de Yahya Jammeh, en 2016, qui avait régné d’une main de fer sur le pays pendant 22 ans.

Rwanda-Ouganda : vers le dégel des relations entre les voisins ?

Le président ougandais, Yoweri Museveni, a nommé ce week-end un nouvel ambassadeur au Rwanda.Kampala pose un jalon dans la pacification de ses liens avec Kigali. Le Général de division à la retraite, Robert Rusoke, prend fonction comme nouvel ambassadeur de l’Ouganda au Rwanda.

La tension est présente à la frontière des deux pays. En décembre 2018, un rapport d’un Groupe d’experts des Nations Unies a révélé que la branche militaire d’une coalition d’opposants rwandais, appelée la Plateforme Cinq ou P5, bénéficiait notamment du soutien de l’Ouganda pour renverser Paul Kagamé.

Deux mois plus tard, le Rwanda a partiellement fermé sa frontière commune avec l’Ouganda et déconseillé à ses citoyens de se rendre chez le voisin. Plusieurs réunions régionales n’ont pu permettre aux deux parties de dépasser la crise diplomatique.

Avec la nomination d’un nouvel ambassadeur, l’Ouganda veut renouer le contact avec le Rwanda. Le Général Robert Rusoke, ancien chef d’état-major conjoint des Forces de défense populaires de l’Ouganda, a déjà servi dans sa carrière de diplomate au Soudan du Sud.

Sénégal : nouveau record du 100 mètres papillon de natation

Oumy Diop a battu son propre record lors de la 4e journée des Championnats de France Elite Hiver 2021.La reine du 100 mètres papillon au Sénégal, c’est actuellement Oumy Diop. La championne d’Afrique en titre de la distance a réalisé un chrono d’une minute, 2 secondes et 49 tierces dans un bassin de 50 mètres à Montpellier, en France.

Le précédent record du Sénégal, Oumy Diop l’avait établi le 7 novembre dernier dans le cadre du Meeting National Auvergne Rhône Alpes à Saint-Étienne (France). La très jeune nageuse est l’une des valeurs sûres de cette discipline dans son pays.

D’ailleurs, Oumy Diop s’est récemment classée deuxième, derrière  l’équipe nationale de beach soccer, pour le Prix El hadj Amadou Dia Ba décerné par l’Association Nationale de la Presse Sportive du Sénégal (ANPS) au meilleur sportif sénégalais de l’année 2021.

Démarrage du dialogue public privé à Bouaké

Le dialogue public privé démarre à Bouaké (Centre) où le Secrétariat exécutif du Comité de concertation Etat secteur privé (SE-CCESP) en liaison avec les parties prenantes du dialogue public privé (DPP), lancera les activités de la Plateforme locale.

Selon une note d’information parvenue lundi à APA, le lancement officiel des activités de la Plateforme locale du dialogue public privé (PLDPP) de Bouaké, se fera dans la période du mardi 14 au jeudi 16 décembre 2021, à la préfecture de la ville.

L’objectif est de  promouvoir le dialogue public privé à l’échelle locale, afin de contribuer à l’amélioration du climat des affaires et la gouvernance économique, d’assurer une meilleure structuration du DPP dans les  pôles économiques régionaux, de faciliter l’accès à l’information des acteurs public et privé sur les programmes, stratégie et réformes relatifs au développement du secteur privé.

Le lancement des activités du PLDPP de Bouaké s’inscrit dans le cadre de la mise en œuvre de la Stratégie nationale de dialogue public privé (SNDPP) validée en février 2017. Cette action vise à répondre au défi de renforcement de l’approche inclusive du dialogue public privé par une prise en compte des spécificités locales et des préoccupations des entreprises situées hors d’Abidjan.

 Elle est en cohérence avec la vision de l’État de bâtir une croissance économique durable et inclusive tirée par différents pôles économiques à l’échelle nationale, conformément aux orientations du Plan national de développement 2016-2020.

Afrique centrale : 99,6 milliards F CFA de la Bdeac pour relier trois pays

La Banque de développement des Etats de l’Afrique centrale (Bdeac) accompagne le Congo dans la construction d’un linéaire de 1310 kilomètres de route entre Brazzaville, Bangui (Centrafrique) et N’Djamena (Tchad).Un corridor multimodal. C’est le projet financé par la Banque de développement des Etats de l’Afrique centrale (Bdeac). Son président Fortunato-Ofa Mbo Nchama, et le ministre congolais des Finances et du Budget, Roger Rigobert Andely, ont signé, le 10 décembre dernier, l’accord de prêt.

Pour la première phase du projet, les travaux porteront sur le bitumage de la section Ouesso-Pokola longue de 50 kilomètres, la construction du pont de la Sangha, la réalisation de l’ensemble des ouvrages de franchissement sur le prolongement de la route entre Pokola et Bétou, le bitumage de la section Gouga-Mbaïki, et le traitement des points critiques de Mbaïki à Bangui.

Selon un communiqué de la Bdeac, reçu lundi à APA, les retombées économiques de ce projet sont considérables : « la réduction des coûts de transport et des délais de trajets induits, le développement des activités commerciales, l’amélioration de ressources financières des communes concernées et du pays en général, la facilité d’accès aux services médicaux, sociaux et administratifs et le développement des échanges commerciaux internationaux ».

En outre, explique l’institution financière, le positionnement stratégique de cet axe offre, au Tchad et à la République centrafricaine, une alternative d’accès à l’océan Atlantique. L’idée de la construction du corridor multimodal Brazzaville-Bangui-N’Djamena a été retenue lors de la table ronde des bailleurs de fonds organisée à Paris, en France, en novembre 2020.

Ce nouveau financement de la Banque de développement des Etats de l’Afrique centrale porte le volume global de ses engagements en faveur du Congo à 398 milliards F CFA.

Santé, social et sport au menu des quotidiens marocains

La situation épidémiologique au Maroc, le mariage des mineurs et le match entre le Maroc et l’Algérie, disputé samedi dans le cadre de la coupe arabe des nations sont les principaux sujets traités par les quotidiens marocains parus lundi.+Aujourd’hui Le Maroc+, qui s’intéresse à l’amélioration de la situation épidémiologique au Maroc, souligne que cette « embellie » n’est pourtant pas synonyme d’un retour définitif à la vie normale « malgré l’impatience générale et parfois même l’incompréhension dont font preuve certains vis-à-vis du maintien de mesures de précaution ».

Le quotidien estime que la flambée inquiétante que connaissent de nouveau des pays dans le voisinage immédiat laisse entrevoir une nouvelle vague visiblement plus violente.

« Au tout début de la pandémie, en mars 2020, beaucoup n’avaient pas hésité à qualifier de radicales voire disproportionnées les dispositions prises par le Maroc », rappelle-t-il, affirmant que les événements qui ont suivi lui ont donné totalement raison pour une telle démarche.

« Officiellement, le monde est encore à ce jour en état de pandémie, ce qui veut dire que le risque est encore important et réel et au même niveau que le premier jour », prévient la publication.

Abordant le mariage des mineurs, +l’Économiste+ écrit que cette pratique touche dans l’écrasante majorité les filles, dont la plupart sont contraintes d’abandonner l’école, de subir des violences conjugales, d’enfanter à leur âge avec des risques élevés de mortalité et d’être parfois répudiées avec des bébés et sans ressources financières.

« Il n’y a pas si longtemps, cela faisait ‘très chic’ dans certains milieux de déclarer avoir été mariée jeune », constate-t-il, regrettant le fait que cette culture est encore vivante, notamment dans les régions les plus riches et les plus urbanisées qui détiennent le record.

Évoquant les efforts des ONG qui s’activent et luttent contre ces pratiques, il souligne que ces efforts sont insuffisants face notamment à des réalités où des familles voient le mariage de leur fille comme une bulle de sécurité financière.

Le quotidien précise que ce sujet est un véritable projet de société qui se cale parfaitement au grand chantier de la généralisation de la protection sociale. « Un plaidoyer que le pays doit porter à bout de bras pour sauver une enfance sacrifiée », insiste le quotidien.

S’attardant sur le match joué samedi entre le Maroc et l’Algérie pour le compte des quarts de finale de la coupe arabe des nations de football (Qatar-2021), +l’Opinion+ écrit que c’est le fair-play et le football qui ont gagné, précisant que la sportivité des deux équipes était remarquable et l’engagement des joueurs admirable.

Sur la pelouse, l’ambiance est restée tout au long de la rencontre fraternelle et très sportive. En témoignent les nombreuses accolades entre joueurs, les sourires partagés et l’absence totale d’actions inamicales, violentes ou vicieuses, constate le journal.

Au niveau des tribunes, « aucun incident n’a été rapporté », ajoute-t-il, soulignant que la fête footballistique fut belle sous les yeux de Gianni Infantino et de l’ensemble de la planète foot qui a été littéralement émerveillée par l’ambiance enflammée du derby maghrébin.

+Assabah+ revient sur cette défaite qui a «mis à nu» les limites de l’équipe nationale et de ses principaux joueurs. Ni Hafidi, ni El Karti, ni Azaro, ni Bencharcki n’ont su porter le danger devant les cages de Raïss Mboulhi. Les Marocains ont au contraire subi le jeu des Algériens qui constituaient le premier véritable test pour cette équipe depuis le coup d’envoi de la compétition.

Le groupe de Ammouta subit également les effets de l’âge, puisque la majorité des joueurs a dépassé la trentaine. Ce qui n’est pas le cas des Algériens dont une bonne partie des joueurs est née dans les années 2000.

Pour +Al Ahdath Al Maghribia+, si les pronostics de cette rencontre, qui plaçaient le Maroc favori devant l’Algérie, ont été déjoués, c’est à cause de l’état d’esprit des acteurs de ce derby. L’abnégation et la combativité des Algériens a manifestement pris le meilleur sur la volonté et l’expérience de l’équipe marocaine. Le quotidien rappelle également qu’en concédant deux buts lors de cette rencontre, le Maroc a mis fin à une série de trois matchs où ses cages sont restés inviolées.

+Al Massae+ est quant à lui revenu sur les déclarations d’après-match du sélectionneur national. Une sortie médiatique lors de laquelle le coach Houcine Ammouta a admis que son groupe n’a pas été à la hauteur lors du derby.

«Même si nous n’avons pas été au niveau sur les plans technique et tactique, nous avons réussi à revenir au score pour aller jusqu’aux tirs au but», a lâché Ammouta, avant d’ajouter: «Nos joueurs ont perdu des balles simples. Ils n’ont pas respecté les consignes sur le positionnement. Notre équipe n’a même pas été à 50% de ses capacités en comparaison des trois premières rencontres. Il n’y avait pas de concentration sur la rencontre ».

Politique et économie au menu de la presse sénégalaise

Les journaux sénégalais, reçus lundi à APA, traitent principalement des enjeux des prochaines élections et du rebond de l’économie.Sous le titre « Khalifa (Sall), toutes griffes dehors », WalfQuotidien estime que l’ancien maire de Dakar « joue sa survie politique ». À en croire ce journal, l’annonce de sa candidature pour l’élection présidentielle de 2024 découle d’une « stratégie bien structurée » avec notamment « un discours de plus en plus musclé ».

Avant cette échéance, Khalifa Sall, chef de file de Taxawu Sénégal (Au service du Sénégal, en langue wolof), est focus sur les élections locales du 23 janvier prochain. Sa coalition Yewwi Askan Wi (Libérer le peuple, en langue wolof) compte bien « sécuriser le vote », rapporte Vox Populi.

Dans les colonnes de ce journal, Déthié Fall, mandataire national de cette entité politique déclare que les tenants du pouvoir « ont mis en place une stratégie de fraude » que doivent contrecarrer les jeunes avec « une surveillance optimale du scrutin ».

Ababacar Fall, le Secrétaire Général du Groupe de recherches et d’appui à la démocratie participative et la bonne gouvernance (Gradec) évalue, dans Sud Quotidien, le processus électoral : « Le dépôt des listes a été caractérisé par de nombreuses difficultés relatives au manque de maîtrise des procédures par certaines coalitions et la rigueur exercée par des autorités administratives ».

Pour sa part, L’AS s’intéresse aux ministres qui vont à l’assaut des municipalités. Selon ce quotidien, il faut « gagner ou disparaître ».  Un « pari risqué » donc, conclut ce journal, pour les collaborateurs du président Macky Sall ayant récemment ressuscité le poste de Premier ministre.

D’après des constitutionnalistes, cités par L’Observateur, la nomination d’un Pm après les élections locales peut « porter un coup à l’action » de l’Etat puisque que « le gouvernement sera considéré comme démissionnaire dès la promulgation de la loi, c’est-à-dire bien avant l’ouverture de la campagne » pour ces joutes.

En économie, Le Soleil indique que le Fonds Monétaire International (FMI) « salue les résultats conséquents » de la Délégation à l’entrepreneuriat rapide (Der). En visite au Sénégal, Kristalina Georgieva, la Directrice Générale de l’institution de Bretton Woods, a affirmé, dans le quotidien national, que « l’entrepreneuriat et l’innovation sont importants dans un monde en constante et rapide mutation ».

Poursuivant, la Bulgare a plaidé en faveur de la vulgarisation du « modèle sénégalais » partout en Afrique, précise Le Quotidien. Soucieux de maintenir le cap, Abdoulaye Daouda Diallo, le ministre des Finances et du Budget, a annoncé dans EnQuête « de belles perspectives pour les années à venir ». En effet, a-t-il renchéri dans Libération, le Sénégal est en train de se désendetter dans un contexte où « (ses) politiques ont été redimensionnées et (ses) priorités redéfinies ».