Le Rwanda accueille des militaires néerlandais

Les autorités militaires des Pays-Bas considèrent le Rwanda comme un pays propice à la tenue de certains types d’entraînements pour leurs soldats.Au total, ils sont 150 militaires néerlandais, détachés en Afrique, qui se regroupent au centre d’entraînement des Forces de défense du Rwanda à Gabiro, au Nord-Est du pays, pour une formation de trois semaines.

« Le Rwanda se situe à plus de 1000 mètres au-dessus du niveau de la mer alors que les Pays-Bas sont au niveau de la mer. Les températures et l’humidité plus élevées, ainsi que la savane du Rwanda, constituent un défi pour nos soldats. C’est pourquoi nous sommes ici pour nous entraîner », a expliqué le lieutenant-colonel Maikel Vrenken, responsable du contingent des Pays-Bas.

Un accord, signé en 2005, lie le Rwanda au Royaume des Pays-Bas. De l’avis du Colonel Ronald Rwivanga, porte-parole de l’armée rwandaise, ces activités sur des sites adéquats participent au renforcement de la coopération militaire entre les deux pays.

En marge de cette session de formation, les soldats néerlandais ont visité, à Kigali, la capitale rwandaise, le Mémorial du génocide où 250.000 victimes sont enterrées.

Après recueillement, Matthijs Wolters, l’ambassadeur des Pays-Bas au Rwanda, a déclaré que les atrocités de 1994 ont montré l’importance d’un leadership fondé sur des valeurs dans les Forces armées.

« Que ces leçons ne soient pas oubliées », a souhaité le diplomate dont les propos font écho à ceux prononcés par le lieutenant-colonel Maikel Vrenken.

Ethiopie : le TPLF battu à la frontière soudanaise

L’armée régulière est sortie vainqueur, ce week-end, d’âpres combats avec le Front de libération du peuple du Tigré (TPLF) soutenu par des militaires soudanais.Les armes crépitent toujours en Ethiopie. Une colonne de près de 6000 soldats tigréens et soudanais s’est battue samedi contre les militaires éthiopiens. Selon Addis-Abeba qui a utilisé l’artillerie lourde, 40 ennemis ont été neutralisés lors de ces affrontements ayant duré sept heures.

Rédacteur en chef du journal Armed Forces, le lieutenant-colonel Ibrahim Al-Houri a déclaré que « l’armée soudanaise a perdu six éléments à Al-Fashqa ». Ces décès portent à 90 le nombre de soldats soudanais tués, depuis avril 2020, dans le différend frontalier avec l’Ethiopie.

L’armée éthiopienne tente de se repositionner à Al-Fashqa. Profitant de l’éclatement du conflit au Tigré, les troupes soudanaises avaient consolidé leur présence dans cette zone agricole que se disputent les deux pays.

L’impact du nouveau variant Omicron sur l’économie nationale au menu des quotidiens marocains

Les quotidiens marocains parus ce lundi se focalisent sur les répercussions de l’apparition d’un nouveau variant de coronavirus sur la reprise de l’économie nationale.+L’Opinion+ écrit qu’avec l’inquiétude qui pousse les Etats à se barricader, dont le Maroc qui a suspendu tous les vols directs de passagers à destination du territoire national pour une durée de deux semaines, l’espoir d’un retour imminent à la vie normale « s’évapore graduellement », notant que les prévisions de relance « s’assombrissent », surtout pour des secteurs tels que le tourisme qui accuse un énième coup de massue.

Mais, si ce redoutable Omicron, nom donné au nouveau variant, s’avère plus transmissible, insidieux, voire même plus virulent que le variant Delta, une éventuelle vague au Maroc serait certes plus forte, mais aussi moins meurtrière que les précédentes étant donné que le corps médical est mieux armé face au Covid et que les Marocains ont acquis les bons réflexes au fil des vagues, estime-t-il.

Par contre, son coût économique sera sans aucun doute élevé, d’où la nécessité de chercher un équilibre subtil entre la préservation des avancées épidémiologiques acquises durant les deux dernières années et les réalisations économiques obtenues durant les deux dernières décennies, préconise-t-il.

De son côté de +l’Economiste+, qui estime « incompréhensible » la suspension des vols en 24 heures, explique que les autorités sanitaires ou politiques ont certes de bonnes raisons, mais les touristes et les hommes d’affaires marocains ou étrangers qui voyagent pour faire vivre notre économie « ont droit au moins à des égards et explications ».

La publication rappelle que les voyageurs qui entrent et sortent du Maroc sont tous vaccinés et testés par PCR, se demandant pourquoi les bloquer.

Il met en garde contre la précipitation à chaque alerte, qui risque de sacrifier des pans de l’économie qui ne se relèveront plus.

Sur un autre registre, +Aujourd’hui le Maroc+ s’intéresse à la transformation de l’économie nationale, soulignant que le Maroc a déjà entamé son “Build Back Better Act”, le nom d’un méga-plan de transformation lancé par les États-Unis et qui a pour objet de mieux reconstruire.

La transformation de l’économie marocaine, qui est certes bien enclenchée depuis quelques années déjà et de manière volontaire dans de nombreux secteurs comme l’énergie et certaines industries, devra être désormais accélérée et généralisée, soutient le quotidien.

Le Maroc réitère son soutien fort au gouvernement d’union nationale et aux institutions libyennes

Le ministre marocain des Affaires étrangères, Nasser Bourita a eu, dimanche, un entretien téléphonique avec la ministre libyenne des Affaires étrangères, Najla Al-Mangoush.A cette occasion, M. Bourita a réitéré le soutien fort du Royaume, au gouvernement d’union nationale et aux institutions libyennes, ainsi qu’à leurs efforts pour la tenue des élections dans un cadre global, participatif et pragmatique, à même de contribuer aux efforts visant à parvenir à une solution définitive à la crise qui garantira la stabilité et le développement de la Libye, indique un communiqué du ministère marocain des Affaires étrangères.

De même, poursuit le texte, le ministre a félicité le gouvernement d’union nationale, dirigé par Abdelhamid Dbaibah, pour la sagesse dont il a fait preuve depuis qu’il a pris ses fonctions.

L’entretien téléphonique a été l’occasion pour les deux ministres de se concerter et de coordonner autour des questions régionales et internationales, selon la même source.

La cheffe de la diplomatie libyenne a informé son homologue marocain que la Libye a décidé de « retirer sa candidature pour siéger au Conseil de paix et de sécurité de l’Union africaine pour le mandat 2022-2025, d’y renoncer en faveur du Maroc et de soutenir la candidature marocaine », notant que cette décision sera formellement communiquée à la Commission de l’UA.

Les deux ministres ont, en outre, abordé la situation au sein de la Communauté des États sahélo-sahariens (CEN-SAD), réitérant leur volonté de coordonner en vue de donner une forte impulsion à cette organisation et favoriser le retour de ses institutions au travail dans leurs sièges officiels et naturels à Tripoli.

Sénégal : politique et élevage au menu des journaux

Les quotidiens sénégalais parvenus ce lundi à APA traitent d’une diversité de sujets allant de la politique à la journée de l’élevage.La restauration du poste de Premier ministre continue d’alimenter les quotidiens sénégalais. Dans Sud Quotidien, le président du groupe parlementaire de la majorité Benno Bokk Yakaar (ensemble pour l’espoir) y voit deux « impératifs » : « la forme de gouvernance appliquée au Sénégal et le souci de donner au Parlement la possibilité de procéder aux évaluations des politiques publiques ».

Pendant ce temps, l’opposant Ousmane Sonko, dans le même journal, « suspecte Macky Sall d’envisager cette option afin d’organiser les législatives anticipées ».

Pour Vox Populi, le retour du poste de PM va entraîner de nouveau une « requalification » des rapports entre l’exécutif et le législatif car « au moins 25 articles de la Constitution seront touchés. »

Pour l’ancien Premier ministre Abdoul Mbaye repris par Le Quotidien, « Macky Sall veut faire porter son échec au futur PM ». En tout état de cause rappelle le journal, le projet de loi passera en plénière le 10 décembre prochain.

La presse est revenue aussi sur la journée de l’élevage célébrée ce week-end à Dahra. Le Soleil parle de « belles promesses de Dahra Djolof » puisque huit (8) milliards seront investis dans le secteur en 2022 avec une subvention de 50% sur les importations de génisses et une accentuation de la lutte contre le vol de bétail annonce Macky Sall. 

Macky Sall « dope » les acteurs de l’élevage indique L’AS. A Dahra, Macky Sall a exprimé « sa détermination à moderniser le secteur pour permettre au pays d’atteindre l’autosuffisance alimentaire ».

Walf Quotidien revient sur l’audience « polémique » accordée par le président de la République à Djibril Ngom, ex mandataire Yewwi Askan Wi (Libérez le peuple, opposition) qui avait fui avec les listes d’investitures de cette coalition. Le journal parle d’une « audience qui vire scandale d’Etat » et une « prime aux transhumants ».

L’Observateur donne la parole au Professeur Moussa Seydi qui parle du nouveau variant de la covid-19 « Omicron ». Selon le chef des maladies infectieuses et tropicales de l’hôpital Fann, « le nombre de mutations et leur siège font suspecter des conséquences graves ».

Libération réalise une enquête sur le contrat d’affermage liant Sen’eau et l’Etat du Sénégal. En plus de la mauvaise qualité de l’eau, le journal parle de « cafouillages dans la distribution, d’absence d’investissements et cachotteries dans l’actionnariat ». Une grosse nébuleuse qui fait dire au journal que la nouvelle société qui exploite l’eau est « tout simplement un scandale ».

En sport, l’identité du ballon d’or 2021 sera connu ce lundi à 19h30. Lionel Messi, Robert Lewandowski et Karim Benzema sont les principaux prétendants selon le quotidien sportif Stades. Pour Lionel Messi, déjà sextuple vainqueur, record absolu, ce sera l’occasion de glaner un septième trophée à 34 ans.

Covid-19 : variant Omicron, la rançon de l’iniquité vaccinale

Le nouveau mutant du coronavirus, récemment découvert en Afrique du Sud, signale l’urgence de réduire la fracture vaccinale dans le monde, a déclaré le président Cyril Ramaphosa.Omicron. C’est le nom donné au nouveau variant de la Covid-19. Depuis son apparition fin 2019 à Wuhan, en Chine, le virus originel donne du fil à retordre à ceux qui le combattent en mutant continuellement.    

À ce jour, de nombreuses zones d’ombre entourent le nouveau variant, mais l’Organisation Mondiale de la Santé (OMS) estime qu’il constitue « un risque très élevé » pour la planète. Face à l’inconnu, certains pays ont tout simplement refermé leurs frontières en attendant d’y voir plus clair.

Pour Cyril Ramaphosa, le président de l’Afrique du Sud, le monde aurait pu ne pas en arriver là si les mises en garde contre « l’apartheid vaccinal » avaient été prises au pied de la lettre. Dans les pays développés, il est question de 3e dose de vaccin alors que les pays du Sud sont à la traîne.

À en croire le successeur de Jacob Zuma, « l’inégalité dans l’accès aux vaccins ne coûte pas seulement des vies et des moyens de subsistance. Elle menace également les efforts mondiaux pour surmonter la pandémie ».

S’exprimant dimanche soir à la télévision, Cyril Ramaphosa a affirmé qu’il existe « une forte probabilité d’émergence de formes plus graves de variants » si la campagne de vaccination ne décolle pas dans les pays en développement.

Officiellement, le variant Omicron est aussi présent en Europe, en Asie, en Amérique du Nord et en Océanie. Le monde retient son souffle.

Le Maroc suspend tous les vols directs de passagers à destination du Royaume pour deux semaines

Les autorités marocaines ont annoncé, dimanche, la suspension de tous les vols directs de passagers à destination du Royaume, pour une durée de deux semaines, à compter du lundi 29 novembre 2021 à 23h59.« En raison de la propagation rapide du nouveau variant du virus de la Covid-19 – Omicron (B.1.1.529), notamment en Europe et en Afrique, et afin de préserver les acquis réalisés par le Maroc dans la lutte contre la pandémie et protéger la santé des citoyens, il a été décidé de suspendre tous les vols directs de passagers à destination du Royaume du Maroc, pour une durée de 2 semaines, à compter du lundi 29 novembre 2021 à 23h59 », indique un communiqué du Comité interministériel de suivi du Covid

Une évaluation de la situation sera entreprise régulièrement afin d’ajuster, au besoin, les mesures nécessaires, ajoute la même source.

Les premiers cas positifs au nouveau variant du coronavirus Omicron se sont multipliés dans le monde. L’inquiétude pousse à des restrictions de voyages tandis que le monde continue d’isoler l’Afrique australe.

Après la Belgique, la Grande-Bretagne, l’Allemagne et l’Italie, la République tchèque a annoncé un premier cas sur une patiente Covid-19 hospitalisée avec de légers symptômes.

A Amsterdam, une soixantaine de passagers, débarqués vendredi de Johannesburg et du Cap, étaient toujours en quarantaine près de l’aéroport.

Premier à suspendre les vols depuis l’Afrique du Sud, le gouvernement britannique a annoncé un durcissement des règles d’entrée pour les arrivants de toutes provenances: test PCR et isolement obligatoires jusqu’au résultat, parallèlement au retour du masque obligatoire dans tous les commerces.

La Suisse a également annoncé que les personnes en provenance des Pays-Bas, du Royaume-Uni, de République tchèque, d’Egypte et du Malawi devaient présenter, à l’embarquement et à l’entrée en Suisse, un test Covid négatif et se placer 10 jours en quarantaine.

Selon l’OMS, il faudra plusieurs semaines pour mieux comprendre le nouveau variant détecté en Afrique du Sud

La veille et l’avant-veille, des cas avaient été signalés à Hong Kong, en Israël sur une personne revenue du Malawi et au Botswana, ainsi que sur une vingtaine de personnes en Afrique du Sud.

Le nouveau variant a été classé comme « préoccupant » par l’Organisation mondiale de la santé (OMS) qui a toutefois déconseillé les restrictions sur les voyages et qui estime qu’il faudra « plusieurs semaines » pour comprendre la virulence du nouveau variant.

Variant Omicron : Le Sommet euro-méditerranéen de Marrakech reporté

Le Sommet euro-méditerranéen, qui devait réunir le Comité Economique et Social Européen et le Conseil Economique Social et Environnemental du Maroc (CESE), les 1er et 2 décembre prochain, a été reporté à une date ultérieure, en raison de l’évolution de la situation épidémique.Dans un communiqué conjoint, le Comité Economique et Social Européen et le Conseil Economique Social et Environnemental (CESE) ont annoncé le report, dans donner de date précise, du sommet euro-méditerranéen prévu initialement à Marrakech, les 1er et 2 décembre.

« Le CES Européen et le CESE du Maroc tiennent à remercier toutes celles et tous ceux qui ont manifesté leur intérêt à cette rencontre pour leur compréhension et leur donnent rendez-vous l’année prochaine », indique ce communiqué conjoint.

Ce sommet devait être consacré au thème de « la Covid-19: le rôle de la société civile dans la reconstruction et la résilience de la région euro-méditerranéenne».

L’imam Hassane Doumbia remporte le concours de sermon d’Abidjan

L’imam Hassane Doumbia a remporté, samedi à Abidjan, le concours de sermon organisé par la Ligue islamique des prédicateurs en Côte d’Ivoire (LIPCI) autour du thème, « le divorce: causes, conséquences et solutions ».

L’imam Hassane Doumbia de la commune d’Abobo, au nord d’Abidjan a décroché la première place de ce concours qui est à sa première édition. Il a été suivi par Haïdara Moussa de Cocody (Est d’Abidjan) classé 2è et l’imam Ouattara Yacoub de Yopougon (Ouest d’Abidjan) classé 3e, selon le verdict du jury présidé par l’imam Fodé Doumbia.

Chacun des candidats a eu 20 minutes pour développer le thème en arabe, français et malinké (l’une des langues de la Côte d’Ivoire). Selon eux, l’infidélité, les violences conjugales, le manque de respect et l’extrême pauvreté sont notamment des causes de nombreux divorces.

Dénommé «Al-Minbar», ce concours dont la phase préliminaire a été lancée le 22 août 2021 a mis en compétition les imams du district d’Abidjan.

Dans son intervention lors de cette finale, le président de la LIPCI, l’imam Ibrahim Koné  a mis l’accent sur la maîtrise de la communication pendant le sermon. « Une chose est d’avoir la science, mais une autre est de savoir la transmettre par une bonne communication », a-t-il souligné, insistant que le « meilleur communicateur est celui qui arrive à capter l’attention de son auditoire ».  

Le président du Conseil supérieur des imams, des mosquées et des affaires islamiques de Côte d’Ivoire (COSIM), le Cheick Ousmane Diakité a pour sa part salué la LIPCI pour cette initiative. Pour lui, avant de parler une langue, « il faut la maîtriser ».

Le numéro 2 de l’Ambassade de l’Arabie Saoudite en Côte d’Ivoire, Ahmad Al Ghamdi, a abondé dans le même sens. Au nom de l’Ambassadeur Abdullah Bin Hamad Alsobaiee, il s’est félicité à son tour,  de l’organisation de cette activité en remettant 200 000 FCFA, 150 000 FCFA et 100 000 FCFA respectivement au premier, deuxième et troisième de ce concours.

Kuyo Téa élu président de l’Africa sports d’Abidjan

Kuyo Téa Narcisse a été élu, dimanche, nouveau président de l’Africa sports d’Abidjan pour un mandat de 4 ans à l’issue d’une Assemblée générale tenue à Abidjan.

M. Kuyo a récolté 29 voix sur 35 votants, soit 82,85% contre 6 voix, soit 17, 15% des voix pour son adversaire,  Jean Michel Deignan.  Le troisième candidat Cheick Koné s’est retiré des travaux, dénonçant l’ordre du jour de l’Assemblée générale.

«Nous sommes obligés conformément à notre honnêteté intellectuelle (…)  de ne pas participer aux travaux, de nous retirer après consignation dans le procès-verbal de nos remarques », a-t-il  expliqué, prévenant qu’il «tirera» toutes les «conséquences de droit» de cette situation.

Dans sa déclaration après son élection, le nouveau président de l’Africa Sports a relevé les défis auxquels il fera face dans les prochains jours.

« Dans l’immédiat, nous reprendrons d’ici la semaine prochaine les travaux du siège parce que le championnat commence. Nous allons voir avec les entraineurs disponibles, les joueurs disponibles pour nous mettre en route pour le championnat de deuxième division », a-t-il annoncé.

« Je prends également l’engagement que nous ne restons pas plus d’un championnat en deuxième division », a promis Kuyo Téa Narcisse qui a déjà dirigé ce club vert et rouge.

« Nous allons organiser des rencontres avec tous ceux qui souhaitent venir autour de leur enfant malade, l’Africa sports pour ensemble le bâtir (…)», a conclu M. Kuyo.

Cette élection met un terme à la mission du Comité de normalisation de l’Africa Sports d’Abidjan, présidé par Yves Zogbo.

L’Africa sports d’Abidjan, l’un des clubs phares de football du pays a été en proie à des crises internes qui ont suscité la mise en place de ce Comité de normalisation. Ces crises internes  ont occasionné la relégation du club en deuxième division.

Cadrage coupe CAF: l’Asec d’Abidjan bat l’Interclube de l’Angola (2-0)

Le club ivoirien de l’Asec Mimosas a battu, dimanche à Abidjan, l’équipe Angolaise de l’Interclube (2-0).

Ce match disputé au Stade Robert Champroux de Marcory, situé dans le sud d’Abidjan s’inscrit dans le cadre du match aller du tour de cadrage de la coupe de la Confédération africaine de football (CAF).

Le club ivoirien est sorti victorieux de cette rencontre grâce à un doublé de Karim Konaté à la 48e et 90e minute. Le match retour est prévu le 05 décembre 2021 en Angola.

Média: l’Ivoirien Serge Alain Koffi remporte le Prix Alfred Dan Moussa

L’Ivoirien Serge Alain Koffi a remporté, vendredi soir à Abidjan, la 5e édition du prix ouest-africain Alfred Dan Moussa du meilleur journaliste web pour la promotion de la paix et de l’intégration dans l’espace Cedeao.

Ce Prix a été décerné par le Réseau des professionnels de la presse en ligne en Côte d’Ivoire (Repprelci), lors d’un dîner gala dans la capitale économique ivoirienne, Abidjan.

Le journaliste web, Serge Alain Koffi de l’Agence de presse Alerte Info, basée à Abidjan, avec une moyenne de 14/20, a obtenu le sacre pour son reportage sur « violence communautaire en Côte d’Ivoire: Treichville, l’exception qui définit la règle », a indiqué la présidente du jury la journaliste Marceline Gneproust. 

Le deuxième prix a été attribué à Aristide Otré, journaliste à lebanco.net  pour son reportage sur « violence intercommunautaire à Béoumi sur « les cendres des affrontements » avec une moyenne de 13/20.

Le 3e prix d’encouragement a été décoché par Magloire Madjessou de credochristi.com pour son reportage sur « cohabitation pacifique à Treichville,  ces communautés étrangères de la Cedeao, symbole du vivre ensemble », avec une moyenne de 12/20.

Pour cette 5e édition, 15 candidatures ont été enregistrées par le Jury permanent. M. Dan Moussa, directeur de l’Isct polytechnique, un institut public formant dans les sciences et technologies de la communication, a dit « merci » au Repprelci pour ce prix éponyme et le prix Samba Koné qui porte le nom de l’actuel président de l’Autorité nationale de la presse (ANP), le régulateur de la presse écrite et numérique.

« Je me sens vraiment honoré d’avoir remporté ce prix, pour deux raisons, la première parce que c’est un prix qui fait la promotion de la paix, et la deuxième parce que c’est un prix qui porte le nom d’un illustre devancier, le journaliste Alfred Dan Moussa, qui pendant toute sa carrière a été porteur de valeurs et qui a œuvré pour un journalisme de qualité », a dit Serge Alain Koffi.

Le prix Samba Koné, qui est à sa troisième édition, a été décerné à l’agence de presse Alerte Info, spécialisée dans la diffusion d’informations sous forme de sms sur les téléphones portables. Le jury a salué ses activités innovantes et son modèle économique. L’agence est dirigée par le journaliste Dr. David Youant, ancien journaliste de l’Agence France presse (AFP).

Le deuxième prix est revenu au groupe Weblogy qui édite abidjan.net, le site pionnier du pays. Une mention d’encouragement a été décernée à l’entreprise Sika Time éditant le site spécialisé en économie et informations boursières,  Sika Finance. Onze entreprises de presse numérique étaient en compétition.

« Aujourd’hui, c’est une satisfaction qui nous anime parce que nous avons réussi le pari d’organiser ces deux prix de façon consécutive avec un engouement que nous notons autour de ces différents prix », a déclaré le président du Repprelci, la faîtière de la presse numérique en Côte d’Ivoire, M. Lassina Sermé.

Le président du Repprelci s’est félicité de ce que des journalistes de la sous-région ouest-africaine,  notamment du Togo, du Mali et des journalistes locaux, ont pris part au Prix Alfred Dan Moussa. 

Ces deux prix, pour cette édition, ont été co-présidés par le ministre ivoirien de la Communication, des médias et de la Francophonie, porte-parole du gouvernement, Amadou Coulibaly et le ministre de la Réconciliation et de la cohésion nationale, Kouadio Konan Bertin dit KKB.

M. George Mbra, représentant le ministère de tutelle, a salué ces prix qui gagnent en maturité au fil des ans. Auparavant, Dr Théodore Konimi, représentant le ministre de la Réconciliation et de la cohésion nationale a parlé de paix et de cohésion.

A ce propos, il a expliqué que « notre cher pays, la Côte d’Ivoire a besoin de la paix et de la cohésion pour poursuivre sa glorieuse marche vers le progrès », soulignant le rôle important de la presse en ligne dans cette quête.

Le président de l’Union nationale des journalistes de Côte d’Ivoire (Unjci), la faîtière de la presse ivoirienne, Jean-Claude Coulibaly, s’est félicité pour cette initiative.

Le Prix Alfred Dan Moussa du meilleur web journaliste pour la promotion de la paix et de l’intégration dans l’espace Cedeao, institué en 2008, vise notamment à amener les journalistes à des actes éditoriaux qui poussent à tourner le dos à la violence et à favoriser la cohésion sociale.  

Quant au Prix Samba Koné de la meilleure entreprise de presse numérique, institué en 2016, il a pour but d’encourager des promoteurs à asseoir des sociétés légalement constituées, viables, qui innovent et épousent l’ère des nouvelles technologies. 

Le Prix Samba Koné pour l’édition précédente n’avait pas été attribué, parce que les entreprises visitées ne remplissaient pas tous les standards de cet award. Le prix Alfred Dan Moussa, lui, avait été décerné au journaliste web ivoirien Jonas Baikeh du site web linfodrome.  

Les humoristes Adama Dahico, Alasco ainsi que l’artiste zouglou Sosky et la troupe de danse « Rem’ve » ont apporté une note de gaieté à cette cérémonie.

Le jury du Prix ouest-africain Alfred Dan Moussa a été présidé par la journaliste ivoirienne Marcelline Gnéproust, cheffe de service au quotidien d’Etat Fraternité Matin et Prix Ebony 2012 (meilleur journaliste de Côte d’Ivoire.

 Elle a été assistée de Dr Karim Wally, journaliste et enseignant chercheur au département de la communication de l’Université Félix-Houphouët-Boigny de Cocody, et de Théodore Kouadio, Secrétaire général de la rédaction web de Fraternité Matin. 

Le Prix Samba Koné a été présidé par le journaliste-consultant Lucien Houédanou, par ailleurs président du Cénacle des Journalistes séniors de Côte d’Ivoire. Mme Evelyne Déba, journaliste à la Nouvelle Chaîne ivoirienne (NCI) et M. Parfait Kouassi, Chef de Service communication et documentation du Fonds de soutien et de développement de la presse (FSDP) ont été également membres de ce jury.

Le Maroc élu président de l’Association des secrétaires généraux des Parlements

Le Maroc a été élu à l’unanimité président de l’Association des secrétaires généraux des Parlements (ASGP) lors d’une réunion de cet organe, tenue samedi à Madrid dans le cadre de la 143e Assemblée de l’Union Interparlementaire (UIP), rapporte la presse marocaine.Le Royaume a été porté à la présidence de l’ASGP pour la première fois, en la personne de Najib El Khadi, secrétaire général de la Chambre des représentants.

Dans une déclaration à la presse à cette occasion , M. El Khadi a indiqué que l’élection du Maroc à présidence de l’ASGP, le plus grand rassemblement parlementaire au niveau des secrétaires généraux, reflète la place particulière qu’occupent le Maroc et le Parlement marocain au sein de la communauté parlementaire internationale.

Il s’agit également d’une reconnaissance de l’expérience parlementaire marocaine et de ses acquis réalisés ces dernières décennies grâce aux réformes d’envergure engagées par le Royaume.

Cette élection vient couronner, a-t-il poursuivi, un travail de longue haleine du Parlement marocain et sa participation active dans les forums régionaux et internationaux.

L’Association, réunissant plus de 130 parlements du monde entier, apporte également à l’Union interparlementaire, quand celle-ci le lui demande, sa collaboration sur les questions de sa compétence.

Maroc : La 22e édition du Festival du cinéma africain de Khouribga du 12 au 19 mars prochain

La 22e édition du Festival du cinéma africain de Khouribga (FCAK) aura lieu, du 12 au 19 mars, concomitamment avec la célébration du centenaire de l’Office chérifien des phosphate (OCP), apprend-on auprès des organisateurs.Au menu de cette édition, figurent la projection des films en compétition officielle, une conférence principale, des ateliers de formation, des rencontres-hommages, des projections dans la prison locale, et plusieurs activités parallèles, dans les provinces de la région.

Cette 22e édition du FCAK, dont l’organisation était prévue fin mars et début avril 2020, a été reportée à mars 2022 dans le souci de préserver la sécurité sanitaire des citoyens et des invités du Festival, en conformité avec les mesures de précaution contre le COVID-19.

Le FCAK, dont la première édition remonte à 1977, est considéré comme l’un des festivals de cinéma les plus anciens au Maroc et le troisième festival du film africain à l’échelle du continent.

Mabri se dit disponible à participer au dialogue politique en Côte d’Ivoire

Le président de l’Union pour la démocratie et pour la paix en Côte d’Ivoire (Udpci, opposition), Toikeusse Mabri, a déclaré samedi sa « disponibilité personnelle » et celle de son parti à participer au dialogue politique, invitant à un processus « inclusif ».

M. Toikeusse Mabri s’exprimait à l’occasion des festivités commémorant le 20e anniversaire de l’Udpci, ex-allé au pouvoir, devant des milliers de partisans, au sein d’un hôtel à Cocody, dans le Sud d’Abidjan.

 « Je voudrais une fois de plus réaffirmer ma disponibilité personnelle et celle de notre parti, l’Udpci, à prendre toute notre place dans ce processus de dialogue politique que nous souhaitons inclusif », a dit M. Toikeusse Mabri.

Il a invité « conséquemment et solennellement le chef de l’Etat à créer les conditions politiques d’un dialogue inclusif, pourvoyeur de quiétude » pour la communauté nationale, dans un discours d’un peu plus d’une demi-heure.

Le parti, à travers cette célébration, se met en ordre de bataille pour les municipales de 2023 et la présidentielle de 2025. Pour ce faire, le président de l’Udpci a annoncé des « réformes » en raison des joutes électorales à venir.

« Le bilan satisfaisant des 20 années d’existence de l’Udpci ne doit pas nous faire oublier la nécessité de lui insuffler une nouvelle dynamique. C’est dans cette dynamique que nous avons entamé la restructuration du parti qui doit s’achever au premier trimestre 2023 », a-t-il dit.

Avec l’arrivée de nouveaux militants, ce jour, M. Mabri a lancé un appel à tous à aller en orde de bataille afin de relever les défis qui attendent le parti, notamment les échéances électorales à venir.

« Je vous engage à vous tenir prêts et mobilisés. Je le dis avec conviction,  20 ans après sa création, le temps est venu pour l’Udpci de gouverner autrement notre pays, toute chose qui fait de notre future candidature une alternative crédible pour la Côte d’Ivoire », a-t-il ajouté.

« Notre parti, l’Udpci a grandi, il a atteint aujourd’hui l’âge de la maturité, il compte sur l’échiquier politique ivoirien et poursuit inexorablement sa marche en avant de manière à étendre et à enraciner son assise nationale », a-t-il poursuivi.

L’Udpci, créé le 25 février 2001, par feu le général Robert Guei, le chef de la junte au pouvoir, a connu un parcours parfois parsemé d’embuches qui n’ont pas eu raison des convictions des militants et de leur détermination.

M. Mabri, secrétaire général adjoint de l’Udpci, à l’époque, en charge de l’implantation du parti, a pris les rênes de la formation politique le 10 avril 2005. Et depuis lors, il dirige le parti avec des collaborateurs dont plusieurs ont récemment rejoint le pouvoir.

Deuxième vice-président du Rhdp, l’actuelle coalition au pouvoir, M. Mabri a au cours d’un Conseil politique devant designer le candidat du parti à la présidentielle du 31 octobre 2020, émis des réserves, souhaitant le dialogue en vue d’un choix consensuel.

Il a ensuite retiré le parti du Rhdp, procédant à une restructuration de l’Udpi, nommant Blé Guirao au poste de secrétaire général. D’autres membres ont cependant décidé de rester au Rassemblement des Houphouëtistes pour la démocratie et la paix (Rhdp).

Candidat à l’élection présidentielle du 31 octobre 2020, son dossier a été rejeté par le Conseil constitutionnel. Avec ses lieutenants, ils vont aux élections législatives, remportent huit sièges, et forment un groupe parlementaire.

Des partis politiques ont soutenu cette célébration. Le Parti démocratique sénégalais (Pds) a envoyé un représentant à cette fête, où l’on pouvait également enregistrer la présence d’organisations politiques telles l’UFDG de Cellou Dalein Diallo et « GPS » de Guillaume Soro.

Le chef du Front populaire ivoirien (FPI, opposition), Affi Nguessan, est venu manifester sa solidarité à M. Mabri, montrant aux yeux de l’opinion qu’ils sont ensemble pour prendre des engagements pour la conquête du pouvoir en 2025.

Le président de l’Udpci a indiqué qu’une exposition photo souvenir va continuer tout le mois de décembre 2021 au siège du parti pour montrer le parcours de la formation politique et « soutenir » les martyrs.

Cyril Ramaphosa en visite à Abidjan du 1er au 3 décembre 2021

Le président sud-africain, Cyril Ramaphosa, est attendu à Abidjan « du 1er au 3 décembre 2021 » dans le cadre d’une visite officielle, a appris APA vendredi auprès du ministère d’Etat, ministère des Affaires étrangères, de l’intégration africaine et de la diaspora.

En prélude à cette visite, s’est tenue la première session de la grande Commission mixte de coopération ivoiro-sud africaine, les 14, 15 et 16 octobre 2021 à Abidjan, dans la capitale économique ivoirienne.

Cette visite du président sud-africain avait été annoncée par le gouvernement ivoirien « pour la première semaine du mois de décembre 2021 ». La date du 1er au 3 décembre 2021 vient d’être entérinée par les deux parties, par voie diplomatique. 

Ce sera l’occasion pour les deux États de faire le bilan de leur coopération et d’explorer de nouvelles perspectives susceptibles, de réactiver et de renforcer cette coopération, dans un contexte de relance économique post-Covid-19. 

Réunion bilan de GMES et l’Afrique du 6 au 10 décembre 2021 à Abidjan

Le responsable du Programme spatial africain à la Commission de l’Union africaine (UA), Dr Tidiane Ouattara, a annoncé vendredi à Abidjan une réunion bilan de GMES et l’Afrique, du 6 au 10 décembre 2021.

Dr Tidiane Ouattara s’exprimait à la clôture de l’édition 2021 de la Conférence internationale des sciences géospatiales « AfricaGIS », tenue durant 5 jours autour du thème « Innovation et sciences géospatiales pour la croissance et le développement durable de l’Afrique ».  

GMES et l’Afrique est un programme conjoint de l’UA et l’Union européenne (UE). Il est financé par l’UE et vise à répondre aux besoins croissants des pays africains en matière d’accès et d’utilisation des données d’observation de la Terre (OT).

Lancé en novembre 2016, ce programme devrait durer quatre ans. Abidjan accueille cette réunion pour faire le bilan et projeter les actions à venir, un rendez-vous qui regroupera 400 à 500 participants. 

La Conférence internationale des sciences géospatiales « AfricaGIS » a été lancée en 1993. Au cours des 20 dernières années, elle a servi de plateforme pour réunir ces centaines de parties prenantes clés, des professionnels, des agences de développement et des acteurs étatiques. 

M. Guy-Richard Gnango, secrétaire général du Bureau national d’études techniques et de développement (Bnedt), représentant le directeur général de l’Agence publique, a clôturé AfricaGIS 2021. 

Cette conférence qui a regroupé plus de 400 experts venus du monde entier en dehors des experts au niveau local, a encouragé les autorités des différents pays africains à « mettre des budgets à la disposition du développement de tout ce qui est solution géospatiale ». 

Sur le continent, l’industrie spatiale africaine devrait générer plus de 10,24 milliards de dollars de revenus, soit 5120 milliards Fcfa d’ici à 2024. Ce chiffre comprend les services d’observation de la terre et des technologies géospatiales, les équipements et les services via le satellite.  

AfricaGIS est organisée tous les deux ans de manière tournante avec le soutien de l’ONU, de la Commission de l’Union africaine et de l’Union européenne. Abidjan, pays hôte, accueille cet événement après Kigali en 2019. 

La presse commente la sortie de Macky Sall sur le secret médical

L’appel lancé par le président Macky Sall pour la préservation du secret médical, alors qu’il posait hier vendredi la première pierre de la polyclinique de l’hôpital Principal de Dakar, fait les choux gras des quotidiens sénégalais de ce samedi. »Violation du secret médical : Macky Sall sermonne les médecins », renseigne L’As, là où Les Échos titre que « Macky Sall (est) en croisade contre la violation du secret médical ».

Dans ce journal, le chef de l’État affirme que « par peur de voir leurs dossiers médicaux se retrouver sur la place publique, certaines autorités quittent en catimini le pays pour un traitement médical à l’étranger ».

« Divulgation du secret médical : Les vérités de Macky Sall », renchérit EnQuête, à côté du Quotidien qui indique que « Macky dénonce la violation du secret médical », avant de s’exclamer : « Sévère diagnostic ! »

Dans le journal, le président Sall répète que la divulgation du secret médical pousse certains à aller se soigner à l’étranger, faisant dire à L’Observateur que « le personnel soignant est rappelé à l’ordre ».

Le quotidien national Le Soleil revient sur la pose de la première pierre de la polyclinique de l’hôpital Principal de Dakar et fait état d’un « joyau de 60 milliards de f cfa prêt dans 14 mois ».

L’infrastructure, explique le journal, qui sera dotée de 100 chambres avec des suites VIP permettra, selon Macky Sall, de réduire de façon significative, les évacuations sanitaires coûteuses.

Vox Populi reste sur la restauration annoncée du poste de Premier ministre et écrit que « Benno Bokk Yaakar (coalition présidentielle) en ligne de défense pour Macky ».

Cela fait dire à L’Info que « Benno lance la grande offensive » pour la restauration du poste de Premier ministre et contre les violences politiques.

« Retour du Premier ministre : La face cachée d’une réforme. L’équation de la perle rare », titre Walf Quotidien.

Informant que le front social est sous tension, nos confrères notent que le transport et l’éducation sont en zone de turbulence.

Pendant ce temps, Sud Quotidien traite de l’augmentation de 10% sur les pensions de retraite au Sénégal, annoncée hier par Macky Sall à la clôture de la 3e conférence sociale. « Macky puissance 10 », écrit le journal.

En attendant, L’Observateur constate une « peur sur les prix » des denrées de première nécessité et des matériaux de construction. Ce journal fait état d’une hausse exponentielle du fret maritime et de son impact sur le marché.

Tribunal militaire d’Abidjan: 2 magistrats et 3 greffiers prêtent serment

Deux magistrats et trois greffiers ont prêté vendredi serment, à l’occasion de la rentrée judiciaire 2021-2022 du tribunal militaire d’Abidjan, en présence du ministre d’Etat, ministre de la Défense, Téné Birahima Ouattara.

La cérémonie de rentrée solennelle et de prestation de serment de ces acteurs de l’appareil judiciaire militaire, a eu lieu dans la salle de conférence de l’Etat-major général des armées, devant un partenaire de personnalités dont des officiers supérieurs.  

Le ministre d’Etat, ministre de la Défense, s’est réjoui d’avoir assisté à l’arrivée de nouveaux magistrats et de nouveaux greffiers, estimant que ceci contribuera à renforcer l’outil de justice en matière militaire.  

« On ne peut que se féliciter de voir que le tribunal militaire a fait beaucoup de progrès sous la houlette du contre-amiral Ange Kessi », a déclaré à la presse M. Téné Birahima Ouattara, souhaitant aux impétrants une « bonne chance et beaucoup de travail ».   

Quant au contre-amiral Ange Kessi, le Commissaire du gouvernement, il les a conseillé « la loyauté et l’intégrité », assurant que l’institution est actuellement engagée dans la lutte contre le racket et la corruption. 

Le tribunal militaire d’Abidjan, dans un élan de collaboration avec le ministre chargé de la Promotion de la bonne gouvernance et de la lutte contre la corruption, s’atèle à combattre ces fléaux sociaux. Dans ce contexte, des forces de l’ordre sont jugés. 

« Nous ne pouvons donc pas reprocher aux citoyens la corruption alors que nous-mêmes qui sommes chargés d’aller régler le problème de corruption nous ne sommes pas propres », a-t-il dit, appelant les magistrats militaires à être « propres ». 

Selon le commissaire du gouvernement ivoirien, « la lutte contre la corruption doit commencer par la remise en cause des magistrats eux-mêmes ». Car, ils sont ceux-là qui sont chargés de lutter contre les corrompus.  

« Vous ne pouvez pas reprocher à quelqu’un la corruption alors que vous-mêmes magistrat vous êtes corrompus. En Côte d’Ivoire, s’il n’y a pas un seul magistrat corrompu, on aura pas un seul citoyen corrompu », a-t-il poursuivi.  

Il s’est dit « déterminé aux côtés du ministère chargé de la Promotion de la bonne gouvernance pour lutter contre le racket » et espère y « arriver à enrayer ce fléau » qui touche plusieurs entités sociales.  

Me Cheick Diop, représentant le bâtonnier de l’Ordre des avocats, a indiqué que son organisation envisage d’ouvrir une permanence au tribunal militaire d’Abidjan afin qu’aucun militaire ne soit jugé en dehors des règles du droit.  

Covid-19: Interdiction d’accès au Maroc aux ressortissants de plusieurs pays d’Afrique Australe

Les autorités marocaines ont décidé, suite aux informations relatives à l’apparition d’un nouveau variant dangereux en Afrique du Sud, d’interdire l’accès au territoire national aux ressortissants de ce pays et de plusieurs autres pays d’Afrique Australe ainsi qu’aux passagers en provenance ou ayant transité par ces pays.En plus de l’Afrique du Sud, il s’agit du Botswana, de la Namibie, du Lesotho, d’Eswatini, du Mozambique et du Zimbabwe, indique vendredi un communiqué du ministère marocain des Affaires étrangères.

Cette décision intervient dans le cadre des mesures prises pour préserver les acquis du Maroc en matière de gestion de la pandémie de la Covid-19 et pour faire face à la dégradation de la situation sanitaire dans certains pays.

Pour rappel, le nouveau variant B.1.1.529 du Covid, détecté pour la première fois en Afrique australe, a été classé vendredi « préoccupant » par l’Organisation mondiale de la santé (OMS), et baptisé « Omicron ».

« Le variant B.1.1.529 a été signalé pour la première fois à l’OMS par l’Afrique du Sud le 24 novembre 2021 (…). Ce variant présente un grand nombre de mutations, dont certaines sont préoccupantes », a indiqué le groupe d’experts chargé par l’OMS de suivre l’évolution du Covid-19.

La CAF soutient l’organisation d’une Coupe du monde biennale

La CAF a apporté son soutien à la décision de la FIFA de mener une étude de faisabilité d’une Coupe du monde biennale, plutôt que quadriennale, lors de sa 13e assemblée générale extraordinaire, tenue vendredi au Caire.Approuvée lors du 71e Congrès de la FIFA tenu le 21 mai, la proposition de l’organisation de la Coupe du monde masculine et féminine tous les deux ans, au lieu de quatre ans actuellement, a reçu vendredi le soutien de la Confédération africaine de football (CAF).

Les 54 membres de la CAF ont voté à l’unanimité la décision de la FIFA de mener des études de faisabilité d’une Coupe du monde tous les deux ans. Ce vote sonne comme une bouée de sauvetage du président de la FIFA, Gianni Infantino, critiqué de toute part pour ce projet.

Deux grandes Confédérations, l’UEFA et la CONMEBOL, ont rejeté l’idée d’une Coupe du monde tous les deux ans.

Pour information, c’est la fédération saoudienne de football qui a officiellement demandé à la FIFA d’envisager d’organiser des Coupes du monde biennales masculines et féminines. La proposition a été par la suite adoptée lors du 71e Congrès de la FIFA. Actuellement, la FIFA se penche sur l’étude de faisabilité et l’impact du fait de jouer tous les deux ans les deux tournois.

Par ailleurs, la CAF a, lors de cette Assemblée générale extraordinaire, fixé la période entre les 22 et 26 janvier pour effectuer le tirage au sort des matchs de barrage qualificatifs pour la Coupe du monde, Qatar 2022.

Et contrairement au souhait de l’Égypte, qui a fait le forcing pour modifier la formule des matchs de barrage, la CAF est restée inflexible en maintenant la formule des matchs aller et retour sur la base de dernier classement FIFA où les cinq premiers du classement seront placés au chapeau n°1 et les cinq autres au chapeau n°2.

Le match retour se jouera chez l’équipe la mieux classée. Selon le dernier classement FIFA, les équipes du Sénégal, du Maroc, du Nigeria, de l’Algérie, et de la Tunisie figureront au chapeau n°1 et celles de l’Égypte, du Mali, du Ghana, de la RD Congo et du Cameroun seront placées au chapeau n°2.

CAF : Création de la Superligue panafricaine

La Confédération africaine de football, réunie ce vendredi au Caire à l’occasion de sa 13e assemblée générale extraordinaire, a pris plusieurs décisions clés pour l’avenir du football africain.Dans l’optique d’offrir plus de moyens aux clubs africains, l’instance faîtière a adopté à l’unanimité la création de la Superligue panafricaine.

Actée par le Comité exécutif de la CAF en juillet dernier lors de sa réunion à Rabat, la Superligue panafricaine verra bientôt le jour. Selon Patrice Motsepe, président de la CAF, la Superligue devra améliorer la qualité du football interclubs africain et surtout générer plus d’argent pour les clubs qui y participent et même pour ceux qui n’y participent pas, afin de mettre fin à l’exode des talents africains en Europe dès leur jeune âge».

En revanche, la CAF n’a pas encore défini les contours de cette Superligue ni les critères pour y participer.

Golfe de Guinée : quatre pirates tués par la Marine danoise

Un échange de tirs entre les Forces armées danoises et des pirates s’est produit au large des côtes du Nigeria.Le Golfe de Guinée est un repaire de pirates. Face aux attaques récurrentes, les bateaux se font de plus en plus escorter dans cette zone stratégique pour le commerce mondial. La Marine danoise y patrouille.

Mercredi dernier, la frégate Esbern Snare du Danemark cherchait à arraisonner une embarcation de pirates au Sud du Nigeria. Ces derniers ont alors ouvert le feu. « Les soldats danois ont réagi en état de légitime défense et ont riposté aux tirs », a précisé la Marine danoise.

Dans ces échanges de tirs, « aucun soldat danois n’a été blessé, mais cinq pirates ont été touchés. Quatre d’entre eux sont morts. Un autre a été blessé », ont détaillé les Forces armées danoises.

L’embarcation des malfrats a coulé suite à la fusillade. « Les huit pirates ont été embarqués à bord du navire danois, où la personne grièvement blessée est soignée », a indiqué la source.

Selon un rapport du Bureau maritime international, 195 attaques de navires ont été enregistrées en 2020 dans le Golfe de Guinée. En outre, 130 des 135 enlèvements de marins dans le monde sont recensés, la même année, dans ces eaux.

Afrique : les Zones économiques spéciales à l’heure de la Zlecaf

L’Organisation des Zones économiques africaines (Aezo, sigle anglais) a tenu, jeudi à Accra, au Ghana, la 6e édition de sa réunion annuelle où le débat a surtout porté sur la compétitivité après l’entrée en vigueur de la Zone de libre-échange continentale africaine (Zlecaf).À travers le thème « Connecter les zones économiques spéciales africaines aux chaînes de valeur mondiales à l’ère de la Zone de libre-échange continentale africaine (Zlecaf) », l’Organisation des Zones économiques africaines (Aezo, sigle anglais) a souligné la nécessité de s’adapter à la nouvelle donne.

Dans son discours, Ahmed Bennis, Secrétaire Général de l’Aezo, a soutenu que « le défi pour les Zones économiques spéciales
africaines ne consiste pas seulement à attirer des investisseurs ou de rejoindre des chaînes de valeur, mais aussi d’augmenter la valeur ajoutée créée localement ».

Lors de cette réunion, organisée avec la participation de la Conférence des Nations Unies sur le commerce et le développement (Cnuced), de l’Organisation des Nations Unies pour le développement industriel (Onudi) et de la Banque africaine de développement (Bad), des experts de haut niveau ont expliqué le « rôle stratégique » que doivent jouer les Zones économiques spéciales dans la nouvelle configuration du marché africain.

L’Organisation des zones économiques africaines a été fondée en novembre 2015 par Tanger Med Group en collaboration avec plusieurs autres zones économiques africaines. Cette structure dans laquelle siègent 42 pays africains vise à « favoriser le partage des connaissances, fournir une assistance stratégique et technique, se connecter au réseau d’affaires international et à promouvoir des modèles et des pratiques économiques durables en mettant l’accent sur la croissance et la prospérité ».

Le Sénégal passe en mode économie d’énergie

Le gouvernement mettra en œuvre un vaste programme de remplacement des lampes à incandescence par des ampoules basse consommation.Au Sénégal, l’avenir de l’éclairage domestique et professionnel se fera avec les ampoules LED diodes électroluminescentes. Le pays va déployer, dans les mois à venir, 4,4 millions d’unités destinées aux ménages, aux administrations et aux petits professionnels, a annoncé jeudi le Directeur Général de l’Agence pour l’Économie et la Maîtrise de l’Énergie (AEME), Saër Diop.

S’exprimant à l’occasion de l’atelier de partage et de lancement officiel de l’effectivité du décret 2017-1411 relatif à l’éclairage et de ses arrêtés d’application, M. Diop a fait savoir que cette transition est d’un « enjeu considérable pour le pays ».

En effet, a-t-il souligné, les économies annuelles d’énergie attendues de ce programme sont au moins de 88,1 MW de puissance de pointe et 184,4 GWh d’énergie. Cela correspond aux besoins énergétiques de près de 140.000 ménages, a-t-il informé.

Au plan financier, ce programme permettra d’économiser, d’après le DG de l’AEME, près de 15,7 milliards F CFA sur les coûts annuels de production d’électricité, de 44 à 82,8 milliards F CFA sur les investissements pour la construction de centrale selon la technologie adoptée. De même, 21,7 milliards F CFA seront économisés sur les dépenses annuelles en électricité.

De tels résultats ne pourront cependant être atteints si les matériels prohibés par le nouveau décret continuent d’entrer dans le pays et d’être commercialisés.

Ce décret, dont quatre arrêtés d’application ont été adoptés entre mars et juillet 2021, porte sur l’interdiction de l’importation, de la production et de la commercialisation au Sénégal des lampes à incandescence et la promotion des lampes à économie d’énergie.

Il prend des mesures plus restrictives sur l’importation et la commercialisation des ampoules à incandescence classiques et des lampes à incandescence halogènes ainsi que le contrôle qualité des lampes à économie d’énergie.

L’ensemble de ces nouvelles dispositions réglementaires doit être vulgarisé auprès de tous les acteurs pour leur bonne connaissance et application, a suggéré Saër Diop.

Pour ce faire, il a plaidé pour une forte collaboration entre les acteurs impliqués dans l’opérationnalisation de ces mesures et pour une sensibilisation des distributeurs, importateurs, producteurs et du grand public.

Nigeria : des activistes déclenchent l’alarme contre les VBG

Des figures féminines nigériane et onusienne insistent sur « l’urgence d’agir » contre les violences basées sur le genre (VBG) au plan mondial.À Abuja, la capitale nigériane, l’orange était la couleur la plus dominante le jeudi 25 novembre, correspondant à la Journée internationale pour l’élimination de la violence à l’égard des femmes.

Ainsi, le code vestimentaire était parfaitement respecté jusqu’aux menus détails : de la broche fleur épinglée sur sa veste du Dr Natalia Kanem, Directrice exécutive du Fonds des Nations Unies pour la population (UNFPA, sigle en anglais), à l’écharpe de la Représentante résidente au Nigeria du bureau de ce fonds onusien, en passant par le foulard de la ministre des Affaires féminines du Nigeria, Pauline K. Tallen.

« L’orange a été adopté comme couleur pour la lutte contre la violence et l’égalité en raison de sa nature optimiste et éclatante. Il combine le jaune et le rouge pour susciter ce sentiment séduisant et énergique en donnant de l’espoir aux victimes et aux survivantes de violences », a expliqué Pauline K. Tallen, invitant l’assistance hétérogène à s’afficher avec ce signe pour se solidariser pendant les 16 jours de campagne dans le but d’intensifier le plaidoyer contre le phénomène.

« Joignez-vous à moi pour vous souvenir, aujourd’hui comme toujours, de ceux qui ont perdu la vie à cause d’une forme de violence ou d’une autre », a dit la ministre nigériane des Affaires féminines. Un appel suivi de l’observation d’une minute de silence en mémoire des femmes décédées sous la torture de tous genres.

Avec le soutien de l’UNFPA, cette campagne intitulée « Orange the world ; end violence Against Women Now », traduit par « orangez le monde ; mettre fin dès maintenant aux violences faites aux femmes », est lancée par des activistes de l’Institut international pour le leadership des femmes, le Women’s Global Leadership Institute.

« Pas de frontières pour les VBG »

Le choix du Nigeria pour organiser cette manifestation n’est pas fortuit. Ce pays ouest-africain, frappé depuis plusieurs années par l’insécurité notamment le jihadisme, fait face à de nombreux cas de violences basées sur le genre. En effet, les enlèvements de jeunes filles, souvent abusées sexuellement, y sont légion.

« La violence contre les femmes et les filles, comme nous l’avons entendu, est l’un des crimes les plus fréquents qui affectent la société humaine. C’est une violation des droits de l’Homme qui ne connaît pas de frontières, ni d’État, ni de nation. C’est en fait un fléau mondial. Et pourtant, dans le monde entier, une femme ou une fille sur trois subira des violences physiques ou sexuelles au cours de sa vie, et il n’y a pas d’exception. Nous savons que nous aspirons à un monde d’égalité totale des sexes, c’est l’Afrique que nous voulons d’ici 2063 et c’est ce que les Objectifs de Développement Durable (ODD) ont promis de réaliser d’ici 2030 », a indiqué Dr Natalia Kanem, Directrice exécutive de l’UNFPA, non sans prier « avec force pour que la paix règne dans nos foyers et dans nos cœurs ».

La pandémie de Covid-19 a bouleversé l’équilibre d’une kyrielle de ménages où l’on n’hésite pas à passer ses nerfs sur les filles ou les femmes. Des enquêtes consultées par nos soins montrent l’augmentation des violences durant cette période. Cependant, les intervenants pensent que c’est « l’engagement de tous les acteurs et partenaires » qui permettra d’éliminer les violences faites aux femmes.

En marge de la cérémonie, la Directrice exécutive de l’UNFPA a présidé une cérémonie de remise de diplômes à douze jeunes femmes victimes de violences basées sur le genre. Elles avaient bénéficié de six mois de formation sur l’entrepreneuriat et les compétences de vie, à l’initiative de l’UNFPA et ses partenaires, dans le but de les autonomiser.

Côte d’Ivoire: partenariat LafargeHolcim et Neulandt pour implanter la 1ère usine mobile de murs préfabriqués en béton

Le cimentier LafargeHolcim Côte d’Ivoire et Neulandt ont procédé jeudi à Abidjan à la signature d’un protocole d’accord dans le cadre de l’implantation de la première usine mobile de murs préfabriqués en béton de Côte d’Ivoire.

LafargeHolcim Côte d’Ivoire, filiale ivoirienne du leader mondial Holcim,  présent sur le sol ivoirien grâce à son ciment Bélier, a été choisie par Neulandt, pour lui fournir le béton nécessaire à la production des murs préfabriqués qui sortiront bientôt de sa toute nouvelle usine mobile.

Neulandt, filiale du groupe mondial Umdasch, a annoncé le déploiement dès janvier 2022 d’une usine de production de murs préfabriqués en béton. L’entrée en production de cette unité dotée d’une capacité de production de 1000m² de murs par jour est prévue pour avril 2022.

« C’est l’équivalent du gros œuvre de 1000 maisons de 100m² par an », a souligné M. Richard Lorant, le directeur général de Neulandt, la nouvelle filiale ivoirienne du groupe Umdasch, mondialement connu pour sa marque DOKA, n°1 mondial de la technologie du béton et des coffrages.

Le groupe Umdash est, déjà, activement présent sur le territoire ivoirien, depuis la fourniture des coffrages pour la construction de la basilique de Yamoussoukro, jusqu’à ceux utilisés aujourd’hui pour la construction de la Tour F, au Plateau, le centre des Affaires d’Abidjan.

Avec ce partenariat, LafargeHolcim Côte d’Ivoire se hisse à la pointe de l’innovation avec la formulation et la production d’un béton aux caractéristiques uniques. Cette activité s’accompagne du développement d’un service contrôle qualité sur site, appuyé par l’expertise du groupe Holcim. 

« Nous sommes très heureux de prendre part à ce projet d’avant-garde, qui lance les jalons de l’industrialisation du secteur de la construction en Côte d’Ivoire. Nous bénéficions d’une expertise de renommée internationale au service d’un béton de qualité », s’est réjoui Rachid Yousry, le directeur général de LafargeHolcim Côte d’Ivoire.

« L’innovation est une partie intégrante de notre ADN, et nous le démontrons de nouveau avec la première offre de béton chantier ici en Côte d’ivoire », a-t-il dit, ajoutant que « ce projet permettra de promouvoir de nouvelles solutions techniques pour construire avec une productivité accrue, et aura un impact positif considérable sur le coût, les délais et la qualité des constructions ».

L’usine à venir, à la pointe de la technologie dans son domaine, est montable en un délai maximal de six semaines. Elle sera en mesure de fabriquer des murs de 8 à 20 centimètres d’épaisseur, avec un très faible impact environnemental.

Autant de facteurs qui, ajoutés au gain en coût, en temps et en qualité, contribueront significativement à rendre le logement plus accessible. Et ce, grâce à des applications smarts qu’offre Neulandt. 

Avec une capacité de production annuelle de 2.5 millions de tonnes par an, LafargeHolcim Côte d’Ivoire assure la distribution du ciment Bélier en Côte d’Ivoire et dans la sous-région ouest africaine. La filiale compte plus   de   200   points   de   vente dans le pays.

A travers son réseau de franchises Binastore, l’entreprise dispose également d’un service d’assistance client, et de contrôle qualité avec son Laboratoire mobile des applications ciment.

La Côte d’Ivoire définit des référentiels pour le pré-câblage des bâtiments en fibre optique

La direction générale de la Construction, de la maintenance et de l’architecture de Côte d’Ivoire et des experts du géant des Télécoms chinois, Huawei, définissent depuis mercredi à Abidjan, des référentiels pour le pré-câblage des bâtiments en fibre optique pour l’accès à un très haut débit dans le pays.

Les réflexions sont menées dans le cadre d’un atelier de restitution et de validation des référentiels techniques pour le pré-câblage des bâtiments en fibre optique pour l’accès au très haut débit en Côte d’Ivoire.

Ouvrant la session, le directeur général de la Construction, de la maintenance et de l’architecture, Augustin Messou Oi Messou, a situé les enjeux de ce projet et remercié le ministère ivoirien de l’Économie numérique, des télécommunications et de l’innovation pour sa pertinence. 

Depuis le lancement de ce projet, beaucoup a été fait, il s’agit de restituer et de valider des référentiels techniques pour la mise en œuvre d’un cadre normatif pour le pré-câblage des bâtiments et immeubles en fibre optique pour le très haut débit en Côte d’Ivoire, a dit M. Messou.

Pour sa part, M. Li Yungao, expert de la stratégie et de développement du large bande de Huawei Northern Africa, a souligné le rôle fondamental du pré-câblage de la fibre optique des bâtiments dans le maintien du développement économique national et de la stabilité sociale. 

Il a fait observer que « chaque augmentation de 10 points de pénétration du haut débit entraînera 5 points de croissance du PIB et chaque doublement de la bande passante augmente le PIB de 0,2 point de pourcentage ». 

Aujourd’hui, le haut débit domestique est devenu un nouveau point de croissance pour les opérateurs. M. Li Yungao a expliqué que le pré-câblage de la fibre optique est le pré-déploiement de toutes les installations de fibre optique y compris les salles d’équipement.  

Cela concerne également les lignes souterraines et aériennes dans les bâtiments, les boîtes de distribution pour les ménages, les boîtes d’accès de fibre optique dans les communautés. En Chine, les installations sont fournies par les propriétaires d’immeubles, mais en Côte d’Ivoire elles sont effectuées par les opérateurs. 

Selon l’expert chinois du large bande, M. Li Yungao, le pre-câblage permet aux propriétaires d’immeubles d’avoir accès au haut débit. En outre, les opérateurs peuvent économiser 20% de leurs investissements.  

Huawei intervient dans ce projet en tant que partenaire technique du ministère ivoirien de l’Économie numérique, des télécommunications et de l’innovation dans ce projet qui est piloté par un Comité interministériel.

Durant sept jours, la direction générale de la Construction, de la maintenance et de l’architecture de Côte d’Ivoire et les experts du géant des Télécoms chinois élaboreront une matrice pour le pré-câblage des bâtiments et immeubles en fibre optique pour le très haut débit en Côte d’Ivoire.

L’objectif de ce  projet est de mettre en place des référentiels qui vont faire office de cahier de charges et de guide pour les travaux de pré-câblage au niveau de la construction des bâtiments et immeubles en vue de la pose de la fibre optique. 

La Côte d’Ivoire affiche un taux de pénétration de moins de 1% au niveau du large bande et du haut débit, ce qui est très insuffisant. Pour ce faire, le gouvernement a décidé de booster la pénétration du large bande pour accroître le raccordement de toutes les localités du pays.

Covid-19 en Af’Sud: découverte d’un nouveau variant

La nation arc-en-ciel annonce la découverte d’un nouveau variant de Covid-19 avec de multiples mutations a confirmé vendredi le ministre de la Santé Joe Phaahla.En Afrique du Sud, pays le plus touché par la pandémie dans le continent, la découverte d’un nouveau variant sème l’inquiétude. Devant la presse, M. Phaahla a déclaré qu’il pensait que le nouveau variant de Covid-19, B.1.1.529, pourrait être liée à la récente flambée épidémique dans la province de Gauteng, où le taux d’infection quotidien a dépassé les 1.000 cas. « Soyez assurés que lorsque les gens se déplaceront dans les prochaines semaines, cette (variante) sera partout », a averti M. Phaahla.

Selon le célèbre bio-informaticien du pays, Tulio de Oliveira, le variant avait également été identifiée au Botswana et à Hong Kong, sur un voyageur en provenance d’Afrique du Sud. Le variant, qui a été découvert grâce à la collaboration de laboratoires privés et du Réseau de surveillance génomique d’Afrique du Sud, présenterait un nombre élevé de mutations.

« Ce que nous voyons, c’est cette constellation très inhabituelle de mutations, des mutations multiples à travers le génome, avec plus de 30 mutations », a confié de Oliveira aux reporters. Selon M. de Oliveira, le variant Delta, qui était responsable de la troisième vague mortelle, ne comptait que deux mutations, tandis que le variant Beta en comptait trois. « C’est inquiétant pour les prévisions d’évasion du système immunitaire et de transmissibilité », a-t-il déclaré, ajoutant que le nouveau variant pourrait déjà être présent dans la plupart des neuf provinces d’Afrique du Sud.

Bien que la signification de ce variant soit encore incertaine, M. de Oliveira et son équipe devraient rencontrer des représentants de l’Organisation mondiale de la santé vendredi pour lui trouver un nom. « Il est très important de comprendre que, même si le variante a été détecté ici, cela ne signifie pas qu’elle est originaire d’Afrique du Sud », a-t-il conclu.

Santé et économie au menu des quotidiens marocains

Les quotidiens marocains parus ce vendredi se focalisent sur nombre de sujets la situation épidémiologique dans le Royaume, les prix des carburants et les relations économiques Maroc-Israël.+L’Opinion+ écrit qu’après des mois de lutte acharnée pour maîtriser la pandémie, le Maroc semble mieux se porter sur le plan épidémiologique. En témoigne l’amélioration incontestable des indicateurs qui sont désormais au vert.

Les cas positifs sont en chute, de même que la mortalité qui a baissé à des niveaux sans précédent. Le ministère de la Santé fait état d’une « chute significative » lors des deux dernières semaines. Seuls 18 morts ont été déplorés au cours de la semaine écoulée, soit une chute de 40% par rapport à la semaine d’avant, constate-t-il.

Le recul des décès continue jusqu’à présent, 4 cas ont été consignés mercredi. Alors que l’Europe est ravagée par la cinquième vague, le Maroc maintient le contrôle de la situation, tout en limitant la létalité du Covid-19.

+L’Economiste+ fait savoir que le prix du diesel, le carburant le plus consommé, a, durant ce mois de novembre, dépassé la barre fatidique de 10 DH/l et le super sans plomb flirte avec les 12 DHl le litre sans espoir de tendance baissière.

Pire encore! L’avènement de l’Euro 6 en janvier 2022 risque d’être contraignant sur le plan du prix, car c’est un carburant de meilleure qualité et moins polluant.

« A partir du 1er janvier, les commandes se feront exclusivement en Euro 6. Je redoute une inflation plus importante à supporter par le citoyen et le volet social pourrait être secoué si le prix à l’international ne baisse pas », a affirmé Mostafa Labrak, consultant dans le domaine des carburants, dans un entretien accordé au journal. Les sociétés de distribution disposent d’un délai de grâce de 4 mois pour liquider leur stock.

+Al-Ittihad Al Ichtiraki+ rapporte que la Confédération générale des entreprises du Maroc (CGEM) organise une mission économique à Tel-Aviv, du 12 au 15 décembre prochain et ce, en marge de l’ouverture de la nouvelle route aérienne reliant Casablanca à Tel-Aviv.

La délégation marocaine, qui sera conduite par le président de la CGEM, Chakib Alj, est compose e de plus de 70 opérateurs économiques représentant les différents secteurs d’intérêt commun identifiés, tels que le tourisme, l’industrie, l’agriculture, la technologie et l’innovation, l’éducation, la santé, la finance et les assurances, les énergies renouvelables, la grande distribution ou encore le textile, indique un communiqué de la Confédération, cité par le quotidien.

+Al Alam+ informe que le Maroc accueillera la prochaine conférence du Conseil international des aéroports en octobre 2022. Le Maroc a été officiellement désigné, à Cancún au Mexique, pays hôte de la prochaine conférence annuelle du Conseil international des aéroports (ACI). Ce conclave se tiendra à Marrakech du 24 au 26 octobre 2022.

Lors de la cérémonie de clôture de l’Assemblée générale (WAGA) d’ACI-Monde, le directeur général de cette organisation internationale, Luis Felipe de Oliveira, a annoncé que l’Office national des aéroports (ONDA) sera l’hôte de la conférence annuelle de l’année prochaine.

« Nous sommes impatients de travailler avec la région ACI-Afrique et l’ONDA lors de la 32ème Assemblée générale annuelle, la conférence et l’exposition de l’ACI Afrique/Monde », a déclaré M. Oliveira lors de cette cérémonie marquée notamment par la diffusion d’un film institutionnel sur le Maroc.