Côte d’Ivoire : innovation dans le paiement des bourses d’études

Un décret adopté ce mercredi 4 janvier 2023 en Conseil des ministres introduit le paiement des bourses en Côte d’Ivoire par le mobile money, le transfert bancaire et le virement bancaire.Ce décret portant procédure de paiement des bourses d’études et secours financiers en Côte d’Ivoire et à l’étranger, réorganise le circuit de paiement des bourses scolaires et universitaires afin de garantir leur paiement dans les meilleurs délais.

Il précise les différentes dates de transmission des décisions de bourse et les délais impartis pour leur paiement. Cette mesure devrait permettre la traçabilité des bourses d’études et offre l’opportunité aux bénéficiaires d’avoir un compte bancaire, toute chose qui accroîtra l’inclusion financière. 

Le texte stipule que le paiement des bourses des étudiants inscrits dans les établissements de l’enseignement supérieur sur le territoire national et des boursiers hors Côte d’Ivoire ; et tous les autres ordres d’enseignement s’effectue désormais par trimestre.

Quant au paiement des bourses des élèves inscrits dans les établissements de l’éducation nationale et de l’enseignement technique et de la formation professionnelle sur le territoire national, il s’effectuera désormais en un versement unique à la rentrée.

Guinée équatoriale : trois proches du président visés par la justice espagnole

Carmelo Ovono Obiang, Nicolas Obama Nichama et Isaac Nguema Endo ont été mis en examen ce mercredi par l’Audience nationale espagnole, l’une des plus hautes juridictions du pays, pour « terrorisme » et « torture ».En Guinée équatoriale, Teodoro Obiang Nguema Mbasogo règne sans partage depuis 1979. Dans ce petit pays hispanophone, situé en Afrique centrale, les voix discordantes se font discrètes par peur de subir les affres d’un régime autoritaire.

Feliciano Efa Mangue et Julio Obama Mefuman, deux Espagnols d’origine équato-guinéenne, âgés respectivement de 44 et 51 ans, ont affirmé en avoir été victimes en 2020. Après un transit au Soudan du Sud, ils ont été amenés de force en Guinée équatoriale pour y croupir en prison. Dans leur lieu de privation de liberté, les deux plaignants soutiennent avoir été soumis à des tortures terribles, au même titre que deux autres opposants politiques.

À la faveur de la double nationalité de MM. Mangue et Mefuman, la justice espagnole a diligenté une enquête ayant débouché sur la mise en examen de Carmelo Ovono Obiang, l’un des fils du dirigeant Teodoro Obiang, de Nicolas Obama Nichama, responsable de la sécurité intérieure et d’Isaac Nguema Endo, Directeur Général de la sécurité présidentielle.

Deux des trois accusés, à savoir M. Obiang et M. Nchama, possèdent des biens immobiliers en Espagne, tandis que M. Endo s’y rend régulièrement. Pour sa part, Teodorin Obiang, vice-président de la Guinée équatoriale, a accusé l’Espagne d’« ingérence », non sans dire que « ces terroristes ont été arrêtés par les autorités soudanaises et extradés vers la Guinée équatoriale » sur la base d’un mandat d’arrêt international émis par Malabo.

RDC : des policiers formés à la gestion des engins explosifs improvisés

Les groupes armés font de plus en plus recours à ces armes non conventionnelles dans leurs combats contre les armées régulières.« La menace est réelle ». Les responsables de la police à Beni, ville située au Nord-Est de la République démocratique du Congo (RDC), le reconnaissent. En 2021, au soir de la célébration de Noël, un engin a explosé dans un bistrot de la ville, faisant six morts et une dizaine de blessés.

Une année après, en cette période de festivité, la ville reste toujours sous la menace des Engins Explosifs Improvisés (EEI). Pour y faire face, la police de la Mission de l’Organisation des Nations unies en République Démocratique du Congo (UNPOL) a organisé, jeudi 29 décembre, une formation à l’intention des officiers de police de Beni. L’objectif est de renforcer leurs capacités contre ce danger.

Les officiers du Service de la lutte antimines des Nations unies (UNMAS, sigle anglais) les ont appris comment détecter les EEI, quels sont les bons gestes à faire quand on est en face d’un engin explosif et quels gestes éviter. Les notions sur la sécurisation d’un lieu où un objet suspect a été détecté ont aussi été dispensées, souligne un communiqué parvenu mercredi à APA.

Pour le maire de la ville, le commissaire supérieur principal Narcisse Muteba Kashale, cité par la note, cette formation est d’une importance capitale. « L’année passée pendant la même période, nous avons été attaqués par des terroristes qui ont posé des bombes. Nous cherchons comment sécuriser la population de la ville de Beni », explique-t-il.

Présent à la formation, le commissaire supérieur principal Jean-Pierre Wumbi, commandant de la police dans le territoire de Beni, se dit aussi conscient de la menace que font peser les engins explosifs sur la population civile.

« Il y a de cela pratiquement deux ans que nous avons subi les atrocités des ADF, avec des explosions de bombes en ville de Beni, à Oicha [chef-lieu du territoire], dans des écoles et marchés. Nous avons des détecteurs de métaux. Et avec la formation que nous avons suivie, je pense que nous allons essayer de répondre à ce besoin », indique l’officier.

C’est le mandat de la Monusco

Depuis l’année passée, UNMAS organise régulièrement à Beni des formations à la gestion des risques liés aux engins explosifs improvisés. En avril dernier, ce sont des militaires congolais engagés dans les opérations de traque des groupes armés dans la région de Beni qui avaient été formés à la détection d’engins explosifs improvisés et à leur danger.

En juillet 2021, UNMAS avait également sensibilisé des chefs de quartier, des membres de la société civile et de la protection civile à la même question.

Pour le chef de bureau de la Monusco à Beni, ces formations entrent dans le cadre du mandat de la mission onusienne. « Le but est de former la police et la population à la gestion des engins explosifs. On est dans une période de festivité. On a eu une réunion avec le maire de la ville et les autres responsables de la sécurité pour discuter comment on peut sécuriser ensemble la ville pour épargner la population. Cette formation est très importante. Elle rentre dans le cadre de notre nouveau mandat qui demande à la Monusco d’aider l’Etat dans la réforme du secteur de la sécurité », explique Josiah Obat.

Dans la guerre non conventionnelle que mènent les mouvements jihadistes au Sahel, ces bombes artisanales hantent au quotidien les forces armées et de sécurité qui les combattent. Depuis le début de la Mission multidimensionnelle intégrée des Nations Unies pour la stabilisation au Mali (Minusma) en 2013, les engins explosifs improvisés ont tué au moins 93 Casques bleus (bilan de juin 2022).

Un rapport de la Minusma, arrêté au 31 août dernier, a recensé 245 attaques aux EEI en 2021 et 134 en 2022 pour 103 morts en 2021 contre 72 en 2022. « Presque les trois quarts des victimes se trouvent dans les rangs de l’armée malienne et des forces internationales, plus du quart parmi les civils », souligne le document.

La Somalie dit avoir acculé les islamistes d’Al-Shabaab

Plus de 2000 combattants terroristes ont été neutralisés ces derniers quatre mois par l’armée somalienne.Le gouvernement de Mogadiscio a affirmé que les militants d’Al-Shabaab ont été acculés et dépassés grâce à une campagne militaire vigoureuse contre leur insurrection dans les poches décroissantes de territoire sous leur contrôle.

Dans cette optique, le Premier ministre Hamza Abdi Barre, a présidé ce mercredi 4 janvier 2023 une réunion sur la situation sécuritaire du pays et de l’embargo sur les armes qui frappe la Somalie depuis des décennies.

Depuis 2006, les Al-Shabaab mènent une insurrection sanglante pour renverser le gouvernement fédéral somalien. En 2011, une campagne militaire dirigée par l’Union africaine a aidé l’armée somalienne à repousser les insurgés de pans entiers de Mogadiscio et des régions environnantes.

Des responsables des ministères de la Défense et de la Sécurité intérieure ont fait état d’opérations visant à libérer davantage de territoires du contrôle d’Al-Shabaab, une campagne qui a connu des succès spectaculaires, notamment dans les régions de Galgaduud, Hiraan et du Moyen-Shabelle.

Les opérations visant à éradiquer l’insurrection ont permis de tuer plus de 2000 insurgés au cours des quatre derniers mois, selon une déclaration du gouvernement.

Le Premier ministre Barre a déclaré que le temps des militants était compté.

La réunion a proposé la création d’un comité exécutif et d’un comité technique qui travailleront à la mise en œuvre des objectifs prévus par le gouvernement pour assurer la levée complète de l’embargo sur les armes dans le pays. Cet objectif sera atteint dans un délai d’un an, selon le calendrier du gouvernement.

En novembre dernier, malgré les fortes objections de Mogadiscio, le Conseil de sécurité des Nations unies a voté en faveur du maintien de l’embargo sur les armes, arguant que les militants représentent toujours une menace sérieuse pour la paix et la stabilité et que ces mesures sont nécessaires pour réduire leur capacité de nuisance.

Affaire 46 soldats : Abidjan note « beaucoup d’évolutions » sur le dossier

Le porte-parole du gouvernement ivoirien, Amadou Coulibaly, assure que la Côte d’Ivoire a choisi la voie diplomatique et de la négociation.« Sur ce dossier, nous avons noté quand même beaucoup d’évolutions. Pour la première fois, une délégation ivoirienne s’est rendue de façon officielle au Mali et a pu avoir des échanges avec les autorités maliennes », a dit mercredi M. Amadou Coulibaly, à l’issue du premier Conseil des ministres de l’année 2023.

Le ministre d’Etat, ministre de la Défense de la Côte d’Ivoire, Téné Birahima Ouattara, qui conduisait le jeudi 22 décembre 2022, une délégation  de haut niveau, a évoqué un mémorandum d’accord entre les autorités maliennes et ivoiriennes qui devrait servir de base pour la libération des soldats ivoiriens.

M. Amadou Coulibaly a fait savoir que ce mercredi 4 janvier 2023, le président togolais Faure Gnassingbé, médiateur dans la crise, était au Mali, exhortant les Ivoiriens à « faire confiance au chef de l’Etat » dans cette affaire, où « la Côte d’Ivoire a choisi une voie, celle de la négociation et de la voie diplomatique ».

« Nous restons résolument engagés dans cette voie. Le chef de l’Etat s’est (d’ailleurs) montré optimiste (dans son message du nouvel an), je voudrais que chacun de nous, à commencer par les familles de ces soldats, fassent confiance au chef de l’Etat et gardent le même optimisme », a-t-il insisté.

« Pour ce qui est des décisions de justice qui ont été prises, nous ne commentons jamais les décisions de justice, même ici en Côte d’Ivoire, il n’y a pas de raison que nous commentons des décisions de justice à l’étranger », a poursuivi le porte-parole du gouvernement ivoirien. 

Le président togolais Faure Gnassingbé est arrivé ce mercredi à Bamako pour une « visite d’amitié et de travail » de 24 heures. Médiateur dans la crise entre les deux pays, il discutera inéluctablement de l’affaire des soldats ivoiriens détenus, aux fins de trouver une issue favorable.

Dans son discours à la veille du nouvel an, M. Alassane Ouattara a déclaré que ses pensées allaient particulièrement à l’endroit des 46 soldats détenus au Mali depuis le 10 juillet 2022. Il s’est félicité de la libération des trois soldates en septembre tout en espérant que « les 46 autres soldats regagneront bientôt le sol ivoirien ».

Les 46 soldats ivoiriens, détenus à Bamako et accusés d’être des « mercenaires », ont été condamnés le vendredi 30 décembre à 20 ans de prison. Les trois soldates libérées en septembre 2022 ont, elles, écopé de la peine de mort par contumace.

L’Ethiopie va retirer le TPLF de sa liste d’organisations terroristes

Addis-Abeba poursuit ses efforts de pacification du Tigré (nord) en proie depuis novembre 2020 à un conflit meurtrier.Le gouvernement éthiopien a annoncé ce mercredi 4 janvier 2023 qu’il lèvera la désignation d’organisation terroriste du Front de libération du peuple du Tigré (TPLF, sigle anglais) après le désarmement de ses combattants et des combattants alliés.

Redwan Hussein, le conseiller à la sécurité nationale du Premier ministre, Abiy Ahmed, a déclaré aux journalistes que le Parlement éthiopien lèvera cette appellation lorsque l’exercice de désarmement sera terminé.

Il a ajouté que cette mesure sera suivie de l’abandon des poursuites pénales à l’encontre des responsables du TPLF qui sont toujours détenus à Addis Abeba.

Redwan s’exprimait en présence du président du Parlement, Tagese Chafo et du ministre éthiopien de la Justice, Gedion Thimotiows.

Le Parlement éthiopien a inscrit en mai 2021 le TPLF et l’Armée de libération oromo sur sa liste d’entités terroriste.

M. Redwan a déclaré qu’au début des pourparlers politiques, des questions comme la nature de l’administration transitoire et la date des élections dans la région du Tigré seront abordées.

L’Accord de paix de Pretoria conclu en novembre 2022 entre le gouvernement éthiopien et le TPLF prévoit notamment le rétablissement de l’ordre public, le retrait des forces armées étrangères et non éthiopiennes, le désarmement des combattants tigréens, le rétablissement des services de base et l’accès sans entrave aux fournitures humanitaires.

Tout comme l’Accord de Pretoria, celui dit de Nairobi est critiqué par certains belligérants qui estiment qu’il n’aborde la question des prisonniers détenus par les deux parties et des échanges possibles.

Femmes rwandaises : le fardeau du travail de soin non rémunéré

Le travail domestique constitue un obstacle à l’autonomisation économique des femmes au pays des mille collines.La femme rurale moyenne au Rwanda passe sept heures de temps par jour à s’occuper de tâches non rémunérées, tandis que son homologue urbaine y consacre six heures et neuf minutes, contrairement aux hommes qui n’y consacrent que deux heures par jour, rapporte une enquête de base menée par ONU Femmes Rwanda sur le statut du travail de soins non rémunéré chez les femmes et les hommes dans huit districts du pays.

Selon le rapport de l’enquête, parcouru par APA ce mercredi 4 janvier 2022, cette inégalité est considérée comme l’un des facteurs entravant la capacité des femmes à s’épanouir, étant donné que le temps qu’elles passent à s’engager dans des travaux de soins non rémunérés les prive de suffisamment de temps pour des activités génératrices de revenus.

Avec le partenariat et le soutien financier d’ONU Femmes, le Centre de ressources pour hommes du Rwanda (RWAMREC), une ONG locale, s’est efforcé de remettre en question les normes culturelles de genre qui empêchent les hommes et les garçons d’être impliqués dans le travail reproductif, ce qui constitue un obstacle majeur à l’autonomisation économique des femmes.

À ce jour, RWAMREC, en partenariat avec trois districts du Rwanda, Ngoma, Kirehe et Nyaruguru, a mené à bien des activités, notamment une réunion d’introduction du projet au niveau du district et un atelier de formation de 40 dirigeants communautaires sur l’implication des hommes dans les soins non rémunérés.

Cette activité fait partie d’un projet dans le cadre des approches transformatives d’ONU Femmes pour reconnaître, réduire et redistribuer le travail de soins non rémunéré par l’implication des hommes dans les soins non rémunérés et le travail domestique, financé par Global Affairs Canada.

Nyiramayira Donatile, mère de 7 enfants, résidant dans le district de Nyaruguru, avec son mari depuis 27 ans raconte : « Je me levais et balayais, coupais l’herbe pour les vaches, récoltais des patates douces, ramassais du bois de chauffage, puis cuisinais et parfois le soleil pouvait se coucher avec encore des choses à faire ».
Elle ajoute que son mari était un ivrogne, et qu’il dilapidait leurs finances après avoir vendu leurs chèvres et leur bois sans la consulter, des comportements qui l’ont offensée.

Nyiramayira Donatile affirme que les cours du RWAMREC arrivent à point nommé car « ils ont atténué mon stress. A chaque fois qu’il était 3 heures du matin, mon esprit se demandait ce que mes enfants allaient manger, ainsi que ma liste de produits de première nécessité ».

« Je me réjouis de l’harmonie que nous avons maintenant, contrairement auparavant où nous ne raisonnions jamais ensemble, aujourd’hui nous nous asseyons et délibérons ensemble », dit-elle.

Faure Gnassingbé à Bamako pour une « visite d’amitié et de travail »

Le président togolais a engagé une médiation pour une libération rapide des quarante-six (46) soldats ivoiriens emprisonnés au Mali.Le président togolais Faure Gnassingbé profitera de sa visite pour échanger avec son homologue malien le Colonel Assimi Goïta, sur les voies et moyens visant à aboutir à la libération rapide des quarante-six (46) militaires détenues à Bamako depuis juillet. D’aucuns espère une issue heureuse dans ces pourparlers. Le président togolais est accompagné d’une forte délégation dont le chef de la diplomatie togolaise, le Pr Robert Dossey.

Dans son discours à la veille du nouvel an, le président ivoirien, Alassane Ouattara a salué les efforts du Président togolais ayant permis la libération, en septembre dernier « pour des raisons humanitaires » des trois femmes faisant partie du contingent des quarante-neuf (49) militaires ivoiriens arrêtés à Bamako. Il a aussi promis que « les 46 autres, regagneront bientôt le sol ivoirien ».

Le vendredi 30 décembre, la Cour d’appel de Bamako a condamné les quarante-six accusés comparant devant la Cour d’Assises spéciales, à une peine de vingt ans de réclusion criminelle et au paiement d’une amende de deux millions de FCFA.

Quant aux trois femmes libérées en septembre dernier « pour des raisons humanitaires » elles ont été condamnées par contumace à la peine capitale et au paiement d’une amende de dix millions FCFA.

Les charges retenues contre ces accusés sont entre autres « attentat et complot contre le Gouvernement, atteinte à la sûreté extérieure de l’Etat, détention, port et transport d’armes et de munition de guerre ou de défense intentionnellement en relation avec une entreprise individuelle et collective ayant pour but de troubler l’ordre public par l’intimidation ou la terreur ».

On est loin de la qualification de « mercenariat » qui leur a été collée au départ par les autorités maliennes. On sait désormais qu’ils sont tous des militaires de l’armée ivoirienne. Actuellement, les yeux sont rivés sur les efforts du président togolais qui a obtenu l’aval de ses pairs de la Communauté économique des Etats de l’Afrique de l’Ouest (Cedeao) en vue de conduire une médiation pour faire libérer les militaires ivoiriens.

Il va également s’appuyer sur un mémorandum d’accord signé, le jeudi 22 décembre dernier, entre les autorités maliennes et ivoiriennes devant servir de base à la libération des soldats ivoiriens. Les lignes vont certainement bouger avant la fin de la visite de vingt-quatre heures au Mali du chef de l’Etat du Togo.

Une épée de Damoclès plane aussi sur la tête des autorités maliennes auxquelles la Cedeao dans son sommet du 4 décembre dernier avait menacé de sanctions si les militaires ivoiriens n’étaient libérés avant début janvier 2023.

Mali : vers une grâce présidentielle pour les soldats ivoiriens ?

Malgré la signature d’un mémorandum entre Abidjan et Bamako, les 46 soldats ivoiriens ont été condamnés à une lourde peine.Après six mois de détention préventive, les 46 soldats ivoiriens arrêtés en juillet pour « mercenariat » ont été fixés sur leur sort par la justice malienne. Au terme d’un procès qui a duré deux jours, ces militaires accusés d’ « atteinte à la sureté extérieure » du Mali par le parquet ont écopé de 20 ans de réclusion criminelle tandis que les trois femmes du groupe, libérées en septembre dernier ont été condamnées à la peine de mort.

Ce verdict rendu par la cour d’assises spéciale de Bamako a surpris plus d’un. « Je trouve que la peine prononcée est lourde et même très lourde », réagit un analyste politique malien qui a requis l’anonymat. « La justice aurait pu et dû être clémente », prône-t-il, surtout que « des démarches sont en cours » entre les autorités des deux pays pour trouver une sortie heureuse à cette crise.

À la veille du procès, Bamako a reçu la visite d’un officiel ivoirien, le ministre d’Etat, chargé de la Défense, Birahima Téné Ouattara. Le frère cadet du président Alassane Ouattara qui a pu rencontrer les 46 soldats ivoiriens, a signé avec les autorités maliennes un « mémorandum » dans l’esprit de régler ce contentieux à l’amiable. Ce qui fait que le procès était considéré par beaucoup d’observateurs comme un « préalable » vers la libération de ces militaires. Sauf que les choses ne semblent pas s’être passées comme « prévu ». L’analyste politique ivoirien Yannick Houphouët Kouablan estime que « la condamnation à 20 ans de prison pour les 46 soldats ivoiriens est purement symbolique, et s’inscrit toujours dans cette volonté des autorités maliennes de la transition d’affirmer leur souveraineté et de se présenter comme garantes de l’intégrité territoriale ».

Face à ce qui ressemble fort à un « blocage », la grâce présidentielle reste le seul « espoir » des partisans d’une solution négociée. Mais cinq jours après, aucune décision de Bamako, faisant craindre de nouvelles sanctions contre le Mali d’autant plus que cette option n’est pas écartée par la Communauté économique des Etats de l’Afrique de l’Ouest (Cédéao). Lors de son sommet du 4 décembre à Abuja, l’organisation communautaire avait exigé la libération des soldats ivoiriens avant janvier, sous peine de nouvelles sanctions, après un embargo de six mois en réponse au refus des autorités de la transition d’aller vers un retour à l’ordre constitutionnel dans les meilleurs délais.

Pour le cas des soldats ivoiriens, cette carte est déconseillée à l’institution sous-régionale. « Toute pression de la Cédéao dans ce dossier risque d’être contreproductive », craint l’analyste politique malien, privilégiant la médiation menée par Lomé depuis le début. « Elle doit s’appuyer sur le Togo pour une issue heureuse, plutôt que de chercher à sanctionner à nouveau le Mali », conseille-t-il. Yannick H. Kouablan est persuadé que l’absence de réaction de la Cédéao depuis la fin de l’ultimatum « pourrait s’interpréter comme une volonté de privilégier les missions de bons offices, afin de trouver un dénouement heureux », alors que « la partie ivoirienne reste confiante comme l’a indiqué le président Ouattara lors de son adresse à la nation, indiquant que les soldats détenus à Bamako rentreront bientôt en Côte d’Ivoire ». Selon lui, la visite prévue ce mercredi du président togolais Faure Gnassingbé « devrait permettre d’accélérer les démarches en vue d’une libération prochaine des soldats ivoiriens ».

Sénégal : la société civile « échange » avec le gouvernement sur les sujets brûlants

La rencontre du gouvernement avec des membres de la société civile pour discuter de la suite à donner au rapport de la Cour des comptes et l’épinglage d’Aminata Touré par l’Inspection générale d’Etat (IGE) alors qu’elle vient de déclarer sa candidature à la présidentielle de 2024 sont les principaux sujets mis en exergue par les journaux reçus mercredi à APA.Vox Populi rapporte des « échanges musclés entre la société civile et le gouvernement » autour du rapport de la Cour des comptes qui a épinglé des malversations dans la gestion des fonds publics pour la lutte contre la Covid-19. « Le gouvernement va exploiter le contenu du rapport et non pratiquer le déni, de crainte que cela démobilise notre système de croyance », a dit le Premier ministre Amadou Ba à des organisations de la société civile nationale qui l’ont convoqué « à la barre », ironise Sud Quotidien.

Après la publication du rapport de la Cour des comptes, elles ont monté un collectif dénommé « Sunuy milliards du rees » pour dire en wolof aux présumés détourneurs qu’ils n’auront pas l’esprit tranquille avec les « larcins » supposément subtilisés du budget de plus de 700 milliards alloué à la lutte contre la pandémie entre 2020 et 2021.

« Il y aura des poursuites judiciaires », a assuré Amadou Ba aux membres de la société civile, souligne Bés Bi qui fait état aussi du « passe d’armes » entre Elimane Kane de Legs Africa et le ministre de la Justice, Ismaila Madior Fall. Selon Vox Populi, la rencontre a été l’occasion d’aborder la « libération des +otages+ politiques et d’opinion » tels que le journaliste Pape Alé Niang même si le gouvernement ne s’est pas laissé marcher sur les pieds, apportant de « cinglantes répliques et piques ».

Observant une grève de la faim depuis son deuxième mandat de dépôt pour avoir « violé le secret de l’instruction » dans l’affaire de la publication d’informations confidentielles des forces de sécurité, Pape Alé Niang a vu sa santé déclinante nécessiter une hospitalisation et susciter à la fois la colère d’une partie de la population. Mais d’après le journal, il a adressé un message aux Sénégalais : « Je préfère mourir dignement dans la prison de Rebeuss que dans un hôpital ».

Alors que « le parquet s’oppose à (la) libération » du journaliste demandée par ses avocats et la société civile, « le gouvernement promet d’apaiser » de son côté, sans aucune précision. L’Observateur observe ainsi que la « séance d’explications du gouvernement » est juste une opération de « com’ en état d’urgence », « une nouvelle approche face à la crise des fonds du Covid ». Ainsi, « après la première sortie du gouvernement (pour dire que seuls un peu plus de six milliards présumément détournés font l’objet de demandes d’ouvertures d’informations judiciaires contre les auteurs), Amadou Ba administre une dose de rappel à la société civile ».

Après sa séparation avec le camp présidentiel au lendemain de l’installation du bureau de l’Assemblée nationale en septembre dernier, l’ex-Premier ministre Aminata Touré, dite Mimi, vient de déclarer sa candidature à l’élection présidentielle de 2024. Pour Walf Quotidien, cette « candidature (n’est) pas si +Mimi+ que ça » parce qu’un « rapport de l’Inspection générale d’Etat (IGE) est dans le dos » de l’ancienne présidente du Conseil, économique, social et environnemental (Cese).

Pour Le Quotidien, Mimi Touré a fait « chèques et mat » dans la « gestion financière du Cese » puisqu’elle est épinglée « sur plus de deux milliards de FCFA » par l’IGE. « Plus de deux milliards orientés vers des destinations inconnues, plus de 157 millions pour polir son image », indique pour sa part L’AS, citant ledit rapport.

En revanche, l’accusée ne semble pas être ébranlée tout autant que cela. Interrogée sur une alliance avec Ousmane Sonko maintenant qu’elle s’est rangée dans l’opposition, la députée a répondu à Bés Bi que « tout est possible ». Toutefois, ajoute Aminata Touré « sans langue de bois » dans L’AS, « je ne doute pas une seule seconde que si le président (Macky Sall) dépose sa candidature (pour 2024), elle sera rejetée par le Conseil constitutionnel ».

Social et économie au menu des quotidiens marocains

La problématique de l’habitat menaçant ruine à Rabat, l’examen d’aptitude à l’exercice de la profession d’avocat, dont les résultats ont créé de la controverse et le développement ferroviaire au Marocv, sont les principaux sujets traités par les quotidiens marocains parus ce mercredi.+L’Economiste+, qui s’attarde sur la problématique de l’habitat menaçant ruine à Rabat, écrit que le programme Rabat ville lumière, un projet grandiose qui a coûté plus de 10 milliards de DH, et qui a hissé Rabat au rang des plus belles capitales du monde, a fait l’impasse sur un sujet critique et dangereux: celui de l’habitat menaçant ruine, à Youssoufia, un quartier à forte densité humaine.

Une centaine de milliers de personnes vivant dans les douars Doum, Hajja et Maâdid, sont sous la coupe d’une double menace: leur toit qui peut s’effondrer sur leur tête à tout moment, et la terre qui peut se dérober sous leurs pieds à tout moment, constate le quotidien.

Bien que cette menace pèse sur cette population depuis 1980, aucune administration, aucun des gouvernements qui se sont succédé, ni aucune des différentes tutelles n’ont pris en charge ce problème, déplore-t-il, dénonçant une « mauvaise gouvernance ».

“A cause de ce défaut de gouvernance, les projets prennent du retard, le Maroc en prend pour son grade. L’image du pays risque d’être ternie à cause des négligences”, note-t-il.

+L’Opinion+, qui revient sur l’examen d’aptitude à l’exercice de la profession d’avocat, qui a créé des remous ces derniers jours, explique que la polémique qu’a suscitée sur les réseaux sociaux la liste des 2.081 retenus à l’oral, sur plus de 70.000 candidats ayant passé cet examen vient du fait que plusieurs candidats admis portent le même nom que des avocats connus, des hommes politiques et même celui du ministre de la Justice.

Ces “troublantes” observations ont tôt fait de “réveiller les vieux démons du favoritisme et du copinage”, relève la publication.

La récente mobilisation des avocats contre le changement de leur régime fiscal a donné aux Marocains l’impression que ce corps de métier était en fait une “coterie”, dont le seul objectif est de défendre ses intérêts et de se perpétuer à travers les générations, souligne-t-il.

Mais un autre élément sociologique peut expliquer cette prédominance des “fils de” dans cette liste: les avocats comme les médecins, les notaires ou les architectes ont tendance à préparer consciemment ou inconsciemment leur descendance à exercer le même métier qu’eux, ajoute-t-il.

Ces accusations de favoritisme tous azimuts doivent être relativisées, ne serait-ce que parce qu’elles créent un sentiment de défaitisme et de fatalisme général parmi bon nombre de Marocains, notamment ceux qui estiment que quoi qu’ils fassent, les dés sont de toute façon pipés, et qu’il ne sert à rien de multiplier les efforts et les sacrifices pour accéder à certains métiers ou à certains postes, met-il en garde.

+Les Inspirations Eco+, qui s’intéresse au développement férroviaire au Maroc, écrit le plan global de développement de ce secteur nécessiterait 400 milliards de dirhams (1 euro =11 DH).

Le tout est de savoir comment financer un projet aussi ambitieux. C’est la question à laquelle le quotidien tente de répondre.

Le recours aux PPP n’est pas une nouveauté, «puisque la mise en place de la ligne LGV Tanger-Casablanca a connu la participation de plusieurs bailleurs de fonds internationaux, combinée à l’apport du Fonds Hassan II de développement économique et social», relève le quotidien. 

La nouveauté, et au vu des enjeux financiers, est que «le Maroc pourrait aussi attirer les institutions financières internationales, avec lesquelles il entretient de bonnes relations», affirme un expert dans le domaine financier cité par le journal. Autre piste, le recours au marché financier, en l’occurrence celui des OPCI (Organismes de placement collectif immobilier).

 Le jeu en vaut la chandelle. Le plan ferroviaire de l’ONCF comprend 1.300 km de lignes à grande vitesse, qui relieront, d’une part, Tanger à Agadir, et, de l’autre, Oujda à Rabat, outre 3.800 km de lignes à moyenne vitesse. Ces différents projets permettront de relier 43 villes marocaines au lieu de 23 actuellement, et assureront également l’accès au transport ferroviaire à 87% de la population, contre 51% actuellement.

L’objectif ultime de ce projet est de desservir l’ensemble du territoire national et d’accompagner la croissance économique du pays et les besoins anticipés pour le transport de voyageurs. «Le Plan Rail Maroc 2040 est un schéma directeur de long terme portant sur le développement, à l’horizon 2040, du réseau ferré national dans ses différentes composantes. Il prend en compte la cartographie des besoins de transport futurs, déclinés en besoins de services ferroviaires puis en banque de projets», indique la publication.

Mali : une attaque près de Bamako fait plusieurs morts

Deux sapeurs-pompiers et trois civils ont été tués au poste de secours routier des sapeurs-pompiers de Marka-Coungo, à plus de 50 kilomètres à l’est de Bamako.La capitale malienne est toujours dans le collimateur des jihadistes du Groupe de soutien à l’Islam et aux musulmans (GSIM). Lundi 2 janvier, la région de Koulikoro (Centre) a été le théâtre d’un incident sécuritaire. Des hommes armés ont attaqué le poste de secours routier des sapeurs-pompiers de Marka-Coungo, à 50 kilomètres à l’est de la capitale de Bamako, faisant plusieurs victimes. Selon le communiqué de la Direction de la protection civile, « le bilan fait état de cinq morts dont deux éléments de la Protection civile et trois civils ainsi qu’un blessé ».

Pour le moment, l’attaque n’est pas revendiquée, mais elle pourrait porter l’empreinte du Groupe de soutien à l’Islam et aux musulmans (GSIM). En juillet dernier, la filiale sahélienne d’Al Qaïda au Maghreb islamique (AQMI) avait mené un assaut contre la plus grande garnison du Mali, le camp Soundiata Keita de Kati, à moins d’une vingtaine de kilomètres de Bamako.

L’attaque avait été qualifiée d’ « audacieuse » car elle visait le cœur du pouvoir de Bamako, incarné par des colonels depuis mai 2021. L’Etat-major général des forces armées maliennes (EMAG) avait indexé la Katiba du Macina comme meneur de l’attaque qui n’avait pas fait de victimes chez les soldats maliens. Les insurgés islamistes liés à AQMI ont revendiqué le raid qualifié dans leur communiqué diffusé par leur média « Az Zallaqa », de réponses aux opérations de l’armée malienne et de son allié, la compagnie militaire privée Wagner dans le centre du Mali.

Depuis et aucune attaque d’envergure n’avait ciblé les forces de défense et de sécurité maliennes. Cette accalmie pourrait trouver son explication dans la guerre fratricide entre groupes jihadistes dans le nord du pays. D’autres sources sécuritaires évoquent aussi « la multiplication des interventions aériennes » de l’armée. Vers la fin de l’année dernière, le Mali s’est doté de drones armés turcs de type Bakraytar TB2 qui a le vent en poupe dans plusieurs pays sahéliens.

Côte d’Ivoire : les raisons du départ du Contre-Amiral Ange Kessi

Le Contre-Amiral Ange Bernard Kessi Kouamé, commissaire du gouvernement et procureur militaire, nommé en mars 2000, sous la transition, a occupé cette fonction pendant 22 ans.Le magistrat militaire Ange Kessi Bernard Kouamé, né le 26 septembre 1961 à Arrah (Est ivoirien) est arrivé le 31 décembre 2021 à la limite de durée de service selon son grade au sein des Forces armées de Côte d’Ivoire (FACI) conformément aux dispositions du Code de la fonction militaire.  

A la date du 31 décembre 2021, le procureur militaire a bénéficié d’un maintien en activité pour une année, qui est arrivée à échéance le samedi 31 décembre 2022. Les généraux de brigade des FACI vont à la retraite à 60 ans.

La durée relativement longue de cet officier général au poste de procureur militaire est le témoignage de la satisfaction qu’il a procurée dans son emploi, notamment la lisibilité qu’il a donnée à la volonté de professionnaliser les Forces de défense et de sécurité (FDS).

Le statut des généraux en Côte d’Ivoire stipule qu’au terme de leur service actif, ils sont mis à la disposition du président de la République pour emploi, et c’est le cas du procureur militaire sortant, le Contre-Amiral Ange Kessi Bernard Kouamé.

Le nouveau procureur militaire est le magistrat lieutenant-colonel Judicaël Kouadio Konan, officier de recrutement terre. La passation de charges du nouveau commissaire du gouvernement, nommé ce 1er janvier 2023, est prévue au Tribunal militaire d’Abidjan ce mercredi 04 janvier 2023.

Côte d’Ivoire : paiement des primes de fin d’année des fonctionnaires

Ces primes exceptionnelles de fin d’année représentant un tiers du salaire mensuel indiciaire de base du mois de décembre concerne les fonctionnaires, agents de l’Etat et les militaires.Le trésor public ivoirien procède, depuis ce 03 janvier 2023, au paiement de ladite prime. Ainsi, au titre des paiements effectués au profit des fonctionnaires, un montant total de 23 436 880 108 francs CFA a été viré dans les banques.

Concernant les règlements au profit des militaires, ce sont 2 677 543 486 de francs CFA qui ont été virés. S’agissant des fonctionnaires et agents de l’État en service dans les Etablissements publics nationaux et ceux payés par bons de caisse au trésor public, les règlements s’effectueront ce mercredi 04 janvier au vendredi 06 janvier 2023.

Dans son message à la nation, le 06 août 2022, à la faveur de la célébration de la Fête de l’indépendance, le chef de l’Etat Alassane Ouattara, a annoncé plusieurs mesures en vue de l’amélioration des conditions de vie des fonctionnaires et agents de l’État.

Au nombre de celles-ci figure l’instauration d’une prime exceptionnelle de fin d’année, représentant un tiers du salaire mensuel indiciaire de base du mois de décembre, payée au début du mois de janvier suivant.

Maroc: Lancement de la 14-ème édition du Prix Hassan II pour l’Environnement

La nouvelle édition du Prix Hassan II pour l’Environnement visant à encourager la protection de l’environnement est lancée ce mardi.Ce prix vise à encourager toute initiative pouvant contribuer à la protection de l’Environnement et au Développement Durable dans 6 domaines : Recherche Scientifique et Technique, Médias, Action Associative, Initiatives des Entreprises, Initiatives des Collectivités Territoriales, et enfin Exemplarité de l’Administration en matière de Développement Durable, indique le ministère dans un communiqué.

Les dossiers de candidature doivent être envoyés par courrier recommandé ou déposés au bureau d’ordre du Ministère de la Transition Énergétique et du Développement Durable – Département du Développement Durable, et ce avant 31 mars 2023, selon le communiqué

Le président du Patronat ivoirien en visite chez Jean Kacou Diagou

Cette visite du nouveau président de la Confédération générale des entreprises de Côte d’Ivoire (CGECI, Patronat ivoirien), Ahmed Cissé, est sa première sortie officielle depuis sa prise de fonction.A la tête d’une délégation, le président de la CGECI, Ahmed Cissé, s’est rendu ce mardi 3 janvier 2023 chez son prédécesseur, Jean Kacou Diagou, le fondateur du premier groupe ivoirien de bancassurance, pour prendre des conseils.  

Au cours de cette rencontre à la résidence de M.  Kacou Diagou, sise à Cocody-Blockauss (Est d’Abidjan), le président Cissé a bénéficié des conseils avisés de son aîné qui, par ailleurs, en a saisi l’opportunité pour exprimer à son hôte son soutien dans sa mission de porter haut le secteur privé ivoirien.  

M. Ahmed Cissé avait rendu un vibrant hommage à ses prédécesseurs parmi lesquels, Jean Kacou Diagou, le 28 décembre dernier, au cours de la cérémonie de sa prise de charges, à la Maison de l’entreprise, le siège de la Confédération générale des entreprises de Côte d’Ivoire (CGECI).

Il avait honoré M. Jean Kacou Diagou pour avoir, avec ses pairs, contribué à bâtir la notoriété de l’organisation patronale, à raffermir sa crédibilité et son rôle stratégique dans le développement de la Côte d’Ivoire.

Par ailleurs, M. Ahmed Cissé qui conduisait une délégation de haut niveau, y a fait ses civilités à l’ancien président de la CGECI et à son épouse, puis, il leur a souhaité ses vœux de nouvel an. Cette visite, la première sortie officielle du nouveau président du Patronat ivoirien, était empreinte de courtoisie.

Outre le président du Patronat ivoirien Ahmed Cissé, la délégation de la CGECI était composée des administrateurs Pierre Magne, Valassiné Diarrassouba, Patricia Zoundi Yao et de Pacôme Mondon, Guy Abby Noguès.

Nigéria : le budget 2023 arrêté à 44 milliards de dollars

Le projet de loi de finances 2023 du Nigeria, signé mardi 3 janvier par le président Muhammadu Buhari, s’élève 44,733 milliards de dollars.S’exprimant lors de la cérémonie de signature du budget, baptisé budget de transition 2023, M. Buhari a promis que le gouvernement fédéral va accélérer les projets d’infrastructure essentiels dans tout le pays.

Le dirigeant nigérian a expliqué que le budget qu’il a signé a été augmenté par les législateurs à 21,83 trillions de nairas contre 20,51 trillions de nairas proposés par le gouvernement.

Buhari, qui a également signé la loi de crédits supplémentaires pour 2022, a déclaré que cela permettrait à son gouvernement de répondre aux ravages causés par les récentes inondations qui ont négativement impacté les infrastructures et les secteurs agricoles.

Il a assuré que le ministre des Finances, du Budget et de la Planification nationale va détailler ultérieurement la structure et les détails du budget et de la loi de finances 2022.

La cérémonie de signature du budget s’est déroulée en présence du vice-président du Nigeria, Yemi Osinbajo, du président du Sénat, Ahmad Lawan, du président de la Chambre des représentants, Femi Gbajabiamila, et d’autres membres du Conseil exécutif fédéral.

Burkina : un prêtre tué par des jihadistes

Les guides religieux et les lieux de culte sont régulièrement la cible des groupes jihadistes s’activant au Burkina Faso.Un prêtre de 67 ans a été assassiné par de présumés jihadistes, hier lundi 2 janvier 2023 dans le village de Soro, située dans le département de Toeni, dans la province du Sourou, a appris APA mardi de l’évêque de Dédougou.

Monseigneur Bonaventure Ky « a la très profonde douleur d’annoncer le décès de l’abbé Jacques Yaro Zerbo, survenu suite à l’attaque d’hommes armés non identifiés à Soro », rapporte un communiqué signé par l’évêque.

Il précise que le religieux a été intercepté et exécuté alors qu’il avait quitté la ville de Dédougou pour se rendre dans la localité Gassan pour des activités pastorales. Les assaillants ont emporté son véhicule et son chauffeur, porté disparu.

gé de 67 ans, le prêtre catholique a passé 37 ans de sacerdoce à l’évêché de Dédougou. Il y avait créé un centre de rééducation des jeunes dans la région de Tougan, qu’il avait dû délocaliser par la suite à Moundasso (Dédougou) à cause des attaques terroristes.

L’abbé Jacques Zerbo était aussi responsable de la Commission diocésaine de suivi de la cause de béatification de Dii Alfred Diban Ki-Zerbo.

Djibouti vend plus de 43 millions de litres d’huile à l’Ethiopie

L’Ethiopie a acheté 43,37 millions de litres d’huile comestible à une entreprise de fabrication d’huile de palme basée à Djibouti pour stabiliser son marché.Le ministère éthiopien des Finances a déclaré, ce mardi 3 janvier 2023, que l’achat a été effectué par l’intermédiaire de la Société éthiopienne des entreprises commerciales (ETBC, sigle anglais) et de la Compagnie éthiopienne de développement des intrants industriels (EIIDE, sigle anglais).

Les deux entreprises publiques ont signé des contrats avec Golden Africa Djibouti, une entreprise de fabrication d’huile comestible et de cuisson, pour la fourniture de 43.370.412 litres d’huile de palme.

Selon les contrats, les entreprises paieront un total combiné de 69,89 millions de dollars américains pour Golden Africa sur une période de douze mois.

Le ministère des Finances a déjà fourni des garanties que la Banque commerciale d’Éthiopie (CBE, sigle anglais) a offert pour l’achat d’huile de palme.

Il a expliqué que l’achat s’inscrit dans le cadre des efforts du gouvernement visant à stabiliser le marché de l’huile comestible en Éthiopie, où l’inflation alimentaire en glissement annuel a atteint 34,2% en novembre 2022.

Après l’annonce des contrats, le ministère a envoyé une lettre officielle aux deux entreprises fixant le prix de l’huile de palme qui sera importée et conditionnée dans des bidons de 3,5 et 20 litres.

À Addis-Abeba, une bouteille d’huile comestible de 3 litres sera vendue à 314 birrs tandis que le prix d’un bidon de cinq litres d’huile de palme est de 5,6 dollars.

Un bidon de 20 litres d’huile comestible sera également vendu à 37,5 dollars.

L’huile de palme sera distribuée au public dans d’autres régions avec le prix de vente qui prend en compte le coût du transport du magasin principal de la capitale à chaque destination.

Somalie : trois morts dans le contingent ougandais

Le meurtrier est soupçonné d’être dans un état de détresse mentale.Trois soldats ougandais de la paix stationnés en Somalie sont morts après que leur collègue a retourné son arme contre eux lors d’une fusillade.

Le soldat des Forces de défense populaires (UPDF) de l’Ouganda, le caporal Simon Agaba a tiré au hasard et tué trois autres soldats servant sous le même contingent que lui dans la capitale somalienne, Mogadiscio.

Dans un communiqué publié ce mardi 3 janvier 2023, le porte-parole de l’UPDF en Somalie, le capitaine George William Musinguzi a déclaré qu’Agaba, dans un incident non provoqué, a ouvert le feu sur un collègue et deux autres personnes qui ont essayé de l’arrêter.

Selon lui, l’incident a eu lieu lundi à 6 heures du matin alors qu’Agaba montait la garde à l’aéroport international d’Aden Adde.

Ses victimes ont été identifiées comme étant les caporaux Christopher Kigongo et Lord Charles Mangwi et le soldat Charles Akatwongyera.

Selon le porte-parole du contingent ougandais en Somalie, Kigongo a été la première victime et a reçu une balle à la poitrine.

Le deuxième, qui s’est précipité pour découvrir la raison du premier tir, a été visé par une grêle de balles qui l’ont atteint à la tête.

La troisième victime a été touchée dans le dos alors qu’elle tentait de fuir.

Musinguzi a déclaré que d’autres soldats avaient désarmé Agaba qui n’a pas résisté à l’arrestation mais a demandé à être abattu.

Ce n’est pas le premier incident de tir impliquant un casque bleu ougandais en Somalie.

En 2019, un capitaine a retourné son arme contre lui après avoir abattu un membre du contingent de maintien de la paix de l’UPDF déployé en Somalie dans le cadre d’une force hybride de l’Union africaine pour lutter contre une insurrection de 15 ans menée par le groupe islamiste al-Shabaab.

Burkina : une enquête ouverte après la « découverte » de 28 corps sans vie à Nouna

Le gouvernement de la transition a exprimé sa solidarité et sa compassion aux familles endeuillées.Le Procureur du Faso près le Tribunal de grande instance de Nouna, Armel Sama, a annoncé, lundi 02 janvier 2023, avoir ouvert une enquête après la « découverte » de 28 corps sans vie dans la ville de Nouna, dans la région de la Boucle du Mouhoun.

« Il ressort que la plupart des victimes, toutes de sexe masculin, ont été tuées par balles », a ajouté le parquet de Nouna.

Il a assuré que tout est mis en œuvre pour que les auteurs de ces « agissements d’une gravité inouïe » soient interpellés et répondent de leurs actes devant la justice.

Le gouvernement s’est dit solidaire de la souffrance des familles endeuillées et leur a exprimé sa compassion, dans un communiqué du porte-parole, Jean-Emmanuel Ouédraogo. Il a soutenu que toutes les dispositions sont prises pour faire la lumière sur ces violences inacceptables et que l’exécutif reste « fermement engager à assurer la protection de tous les Burkinabè sans distinction ».

Le Collectif contre l’impunité et la stigmatisation des communautés (CISC) a expliqué plus tôt que des dozos (chasseurs traditionnels) identifiés comme des Volontaires de défense de la patrie (VDP) avaient pris pour cible des quartiers majoritairement habités par la communauté peulh, à la suite d’une attaque terroriste contre leur quartier général, dans la nuit du 29 au 30 décembre 2022. Il a fait cas de plus d’une vingtaine de victimes dont des enfants et de pillage de biens des populations.

L’organisation de la société civile a accusé les supplétifs de l’armée d’être responsables d’une trentaine de cas d’exécutions sommaires et extra-judiciaires depuis mi-décembre 2022. Elle a appelé le gouvernement à les encadrer.

Le Mozambique remplace le Kenya au Conseil de sécurité de l’Onu

Le Kenya a entamé son mandat le 18 juin 2020.Le siège de membre non permanent au Conseil de sécurité de l’Organisation des Nations unies (Onu) pour les pays africains lusophones revient au Mozambique.

Le mandat de ce pays d’Afrique australe a pris effet le 1er janvier 2023.

Le représentant permanent sortant du Kenya à l’Onu, Martin Kimani, a déclaré qu’il fournirait une évaluation détaillée des réalisations de son pays pendant qu’il occupait un siège à l’Onu.

Il a décrit le temps passé par le Kenya à cette structure onusienne comme fructueux dans un monde en constante évolution.

De son côté, le président américain Joe Biden a déclaré que le passage du Kenya au Conseil de sécurité des Nations unies avait permis de faire avancer la cause de la démocratie en Afrique de l’Est et au-delà, et avait grandement contribué à équilibrer le travail du Conseil de sécurité.

Les autres pays qui ont quitté le Conseil de sécurité sont la Norvège, l’Inde, l’Irlande et le Mexique, tandis que les nouveaux pays sont Malte, le Japon, l’Equateur et la Suisse.

Nigeria : l’EI revendique la tentative d’assassinat de Buhari

L’État islamique (EI) a revendiqué une tentative d’assassinat du président nigérian, Muhammadu Buhari qu’il présente comme un « tyran apostat ».Jeudi 29 décembre, une explosion à Adavi, dans la ville d’Okéné, à 268 kilomètres au sud-ouest d’Abuja, au Nigeria, a fait quatre morts selon la presse locale. Cinq jours après, cet incident sécuritaire sur lequel peu d’informations filtraient a été revendiqué par l’Etat islamique. Lundi 2 janvier, le groupe jihadiste affirme dans ses différents canaux de propagande avoir tué trois gardes du Palais de l’émir d’Okéné, dans l’Etat de Kogi.

Fait important, le groupe jihadiste dit avoir ciblé le président du Nigeria, Muhammadu Buhari, au pouvoir depuis 2015. Le chef de l’Etat nigérian était attendu à Adavi le jour de l’incident, pour inaugurer un hôpital à moins d’un kilomètre du palais de l’émir, Ado Ibrahim. Mais l’attaque à la voiture piégée s’est produite trente minutes avant son arrivée sur les lieux.

Pourtant, cet incident qui aurait pu coûter la vie à Buhari qui doit quitter le pouvoir à l’issue de la présidentielle du 25 février 2023, est passé inaperçu. « Je suis surpris de constater que cette attaque n’a pas reçu suffisamment d’attention », s’étonne Tomasz Rolbiecki, spécialiste de l’insurrection jihadiste au Lac Tchad. « Il s’agit d’une tentative d’assassinat du président nigérian en exercice », relève-t-il, stupéfait.

L’opération n’a pas atteint ses objectifs pour des raisons liées au « renseignement », précise Wassim Nasr, spécialiste des groupes jihadistes. Le journaliste de France24 estime que « le plus important ici, c’est la capacité des jihadistes à préparer et à infiltrer une voiture piégée » dans cette localité dans un contexte de visite du président de la République du Nigeria.

Tomasz Rolbiecki souligne que l’utilisation d’une voiture piégée dans cette opération signifie que la Province de l’Etat islamique en Afrique de l’Ouest (PEIAO) dans cette opération « est capable de lancer des attaques de plus grande envergure et pas seulement se limiter à harceler des civils ou des postes de polices locaux ».

« La cellule de Kogi qui n’est active que depuis quelques mois a été capable de préparer une voiture explosive et de cibler directement le président nigérian, ce qui constitue clairement une montée en puissance de PEIAO au-delà de sa zone de confort du Borno », soutient Damien Ferré, directeur de la société Jihad Analytics.

Cette ambition a été mise en avant lors de la campagne d’allégeance au nouveau « calife » de l’Etat islamique, Abou Hussein al Husseini al Qourachi. A cette occasion, plusieurs petits groupes de trois ou de quatre personnes ont été montrés dans le centre du Nigeria, vouant allégeance au successeur d’Abu al Hassan al Hachimi al Qourachi.

Créé en 2002, le groupe jihadiste Boko Haram est entré dans une nouvelle ère de son insurrection contre l’Etat fédéral du Nigeria, après la mort de son fondateur Mohamed Yusuf en 2009 à Maiduguri,  dans l’Etat de Borno (nord-est). Depuis 2016, le groupe est divisé en deux factions après que Abubakar Shekau a contesté le choix de l’État islamique d’installer Habib Yusuf dit Abou Musab al Barnawi comme nouveau « gouverneur ». Refusant de se soumettre à l’autorité de ce dernier, Shekau a été contraint au suicide en mai 2021 dans la forêt de Sambisa.

Burkina : Le capitaine Traoré a promulgué la loi sur les VDP

La loi qui institue les supplétifs civils de l’armée a été votée, le 17 décembre 2022, à l’unanimité par les députés de la transition.Le capitaine Ibrahim Traoré a ratifié, jeudi 29 décembre 2022, les lois instituant les Volontaires pour la défense de la patrie (VDP) et portant création de la Brigade de veille pour la défense de la patrie (BVDP).

A la différence de la loi de juin 2022, la nouvelle loi VDP reconnaît l’emploi des supplétifs civils de l’armée, à vocation nationale. La loi ne fait cas de la prise en charge financière mais le gouvernement a décidé d’octroyer une prime de 60 000 FCFA par supplétif.

La loi qui crée la BVDP lui donne un cadre juridique, en tant qu’entité administrative. Elle est placée sous l’autorité du Chef d’état-major général des armées. Le commandant de la BVDP a rang de Chef d’état-major d’armée.

Les deux dispositions légales ont été adoptées à l’unanimité par les députés, le 17 décembre 2022.

Le gouvernement a reçu plus de 90.000 candidatures de VDP pour un besoin de 50 000 personnes. Leur prise en charge financière et leur équipement coûteront plus de 100 milliards de FCFA à l’Etat.

Sénégal: l’opposition veut traduire des ministres devant la haute cour de justice

Les déboires judiciaires de deux membres de l’opposition parlementaire conjugués à la volonté de certains de leurs camarades de traduire devant la Haute cour de justice des ministres soupçonnés de malversations dans les fonds Covid-19 sont les principaux sujets qui préoccupent les journaux sénégalais reçus mardi à APA.Le Quotidien note que les députés Guy Marius Sagna et Aminata Touré « veulent traduire dix ministres devant la Haute cour de justice » même si on est encore « loin du compte ». Déjà, constate le journal, « l’institution n’est pas fonctionnelle » pour permettre la « mise en accusation des ministres épinglés » par le rapport de la Cour des comptes dans la gestion des fonds pour la lutte contre la Covid-19.

Mais de toute façon, « Mansour Faye et les autres ministres ne seront traînés devant aucun procureur », affirme le ministre de la Justice, Ismaïla Madior Fall. Cela fait dire à Walf Quotidien que le Garde des Sceaux, un « polémiste haute couture », « remet la Cour des comptes à sa place ».

Guy Marius Sagna et Aminata Touré ne déchantent toutefois pas. Face au « mutisme de l’Assemblée nationale » et aux « lenteurs du gouvernement à se justifier sur le rapport de la Cour des comptes », selon Le Témoin et Sud Quotidien, les deux parlementaires « sollicitent l’arbitrage des +7 Sages+ » du Conseil constitutionnel.

Alors que la justice est attendue sur ce dossier, elle « sort la machette » en revanche contre les deux députés de Yewwi Askan Wi (libérer le peuple), Mamadou Niang et Massata Samb. Ces derniers sont reconnus coupables hier d’avoir agressé leur collègue de la coalition du pouvoir, Amy Ndiaye Gniby, et condamnés à six mois ferme. « Si cette condamnation est confirmée par les hautes juridictions, ils peuvent être radiés de la liste des députés », souligne le professeur Iba Barry Camara de la Faculté de droit de l’Université Cheikh Anta Diop de Dakar.

Selon Bés Bi, ces élus de l’opposition sont « sur siège éjectable » en compagnie de leur camarade Barthélémy Dias, le maire de Dakar condamné également en appel dans l’affaire du meurtre du nervi Ndiaga Diouf en 2011. Concernant les deux premiers, les avocats de la défense ont « fait appel et comptent sur une contre-expertise » alors que les proches d’Amy Ndiaye Gniby disaient que la députée a subi ces violences dans un état de grossesse.

Devant ces dossiers successifs sur fond de bras de fer du pouvoir et de l’opposition sur les questions du troisième mandat et la polémique qui a suivi la publication du rapport de la Cour des comptes, Le Témoin se demande si Macky Sall est « maître du jeu ou otage politique ». « Le président Macky Sall demeure maître de la situation », affirme le professeur Khadiyatoulah Fall. Toutefois, alerte son collègue Ndiaga Loum, « c’est ce décalage entre le calcul politique et l’intelligence sous-estimée du peuple qui perd les dirigeants africains ».

Dans ce méli-mélo politique au Sénégal, EnQuête tente de percer « le mystère Idrissa Seck », l’ancien Premier ministre arrivé deuxième avec 20,5% des suffrages à la présidentielle de 2019 et devenu après cette élection un allié du président Macky Sall dans la coalition Benno Bokk Yakaar (unis pour un même espoir). Nommé à la tête du Conseil économique, social et environnemental (Cese), l’ex-maire de Thiès limite ses sorties médiatiques, faisant que « son silence intrigue » le journal. EnQuête remarque qu’« il n’a aucun dossier judiciaire en cours » même s’« il reste ambitieux mais reste fragile ».

En football, Stades indique que plusieurs joueurs de l’équipe nationale, en difficulté dans leurs clubs en Europe, s’apprêtent à vivre « un janvier crucial ». En effet, « le mercato hivernal s’est ouvert officiellement depuis le 1er janvier. Une fenêtre qui concerne certains Lions en manque de temps de jeu en club. Pendant un mois, Alfred Gomis, Edouard Mendy, Bouna Sarr, Nampalys Mendy, entre autres, essaieront de convaincre les recruteurs pour changer leur situation compliquée », note le quotidien sportif.

Ces athlètes ne sont pas les seuls à vivre une situation compliquée dans leur carrière sportive. Dans la lutte avec frappe sénégalaise, l’ancien « roi des arènes » Balla Gaye 2 a été terrassé dimanche dernier par le jeune prodige Boy Niang 2.

Cette défaite n’est pas une surprise d’après Walf Quotidien qui constate que le « Lion de Guédiawaye » est « en baisse de régime depuis sept saisons ». Il a enregistré quatre défaites sur ses huit derniers combats, une « descente aux enfers (qui) a commencé après son succès sur Yékini », rappelle le journal qui se demande valablement si on n’assiste pas à « la fin (du) mythe » Balla Gaye.

Divers sujets au menu des quotidiens marocains

Les enjeux du développement des secteurs de l’eau et du phosphate et la lutte contre la détention préventive et le rapport de la Banque mondiale sur les risques naturels et climatiques, sont les principaux sujets traités par les quotidiens marocains parus ce mardi.Abordant les enjeux du développement des secteurs de l’eau et du phosphate, +L’Économiste+ estime que les deux seront, si ce n’est déjà le cas, au cœur des enjeux politiques et économiques dans les années à venir.

Le Maroc, qui a la chance d’être « né au bon endroit », aurait même un “grand rôle” à jouer dans l’approvisionnement alimentaire mondial, grâce à sa maîtrise des engrais, ajote le quotidien.

“On a un premier rôle à jouer mais pour lequel il faudrait se préparer en amont. Changer sa vision de l’agriculture, décarboner, réussir sa transition écologique”, soutient-il.

Certes, pour y parvenir, il faut des fonds conséquents, mais les financements existeront lorsque les priorités seront tracées, note-t-il.

Il faut aussi créer les conditions pour impliquer le privé et tirer profit de son expertise, ajoute-t-il, soulignant la nécessité de faire de la R&D et de l’innovation son véritable cheval de bataille, de miser des fonds pour redynamiser l’écosystème de l’innovation et le diversifier, de se fixer des objectifs clairs et réalistes et de renforcer les synergies entre le public et le privé pour y parvenir.

+L’Opinion+ relève que malgré les efforts consentis par les autorités judiciaires pour en réduire le recours, ce «réflexe» reste très ancré dans l’appareil judiciaire. En témoigne le rapport annuel du Ministère public qui fait état d’une hausse des décisions de détention en 2021 par rapport à 2020 et d’une accentuation du phénomène de la surpopulation carcérale avec 4000 nouveaux prisonniers. 

Soulager les prisons dépend, en partie, du renforcement des ressources humaines au niveau des Cours d’Appel où manquent visiblement les juges d’instruction et les conseillers judiciaires. Une condition sine qua non pour accélérer les affaires judiciaires dont dépend la lutte contre la détention préventive, recommande le journal.

+Al Massae+, qui s’intéresse au rapport de la Banque mondiale sur les risques naturels et climatiques, rapporte que les villes marocaines, qui contribuent à plus de 75 % du PIB national, sont de plus en plus exposées aux risques naturels et climatiques.

Selon la Banque mondiale, citée par la publication, ces risques comprennent des phénomènes météorologiques violents, tels que les inondations, les vagues de chaleur et la sécheresse, et des phénomènes à évolution lente, tels que l’élévation du niveau de la mer, qui devraient s’aggraver au cours des prochaines décennies en raison des effets du changement climatique. Les estimations indiquent que les effets des aléas naturels et climatiques coûtent au Maroc plus de 575 millions de dollars par an.

Pelé en Afrique : quand le roi du foot foulait le sol de ses ancêtres

Edson Arantes do Nascimento, descendant d’esclaves, a chaussé les crampons à maintes reprises sur le continent noir pour ce qu’il fait de mieux : illuminer les terrains par son génie.Deux jours avant que le monde ne bascule dans une nouvelle année, 2022 a emporté avec elle Pelé. Le roi du football va reposer ce mardi au Memorial Necropole Eucumênica, un cimetière vertical aux allures de building à Santos, où le triple champion du monde (1958, 1962 et 1970) a acheté son emplacement au 9ème étage en 2003.

Partout dans le globe, la mémoire de Pelé a été saluée par une myriade de témoignages poignants. En Afrique, le Ghanéen Abedi Ayew dit « Pelé », vainqueur de la Ligue européenne des champions en 1993 avec l’Olympique de Marseille, a pleuré la mort d’un « mentor ».  George Weah, jusque-là seul Africain à remporter le Ballon d’Or France Football, a avoué s’être inspiré du dieu des stades. « Il m’a dit des mots de motivation remarquables lorsque je l’ai rencontré pour la première fois à Monaco. Cela m’a aidé à devenir le meilleur joueur du monde en 1995. Il a guidé de jeunes athlètes comme moi vers la grandeur », a notamment expliqué l’ancien avant-centre du Milan AC et actuel président du Liberia.

Toutes choses qui ont fait dire à Patrice Motsepe, président de la Confédération africaine de football (Caf), qu’« il était une source d’inspiration unique pour le continent noir ». L’Ivoirien Didier Drogba a surtout retenu l’« humilité contagieuse » du joueur né le 23 octobre 1940 et son « amour pour le football ». « Ce fut un plaisir de partager cette passion avec toi mon ami », a écrit le Camerounais Roger Milla. Son compatriote Samuel Eto’o a souhaité que « le meilleur (footballeur) de tous les temps repose éternellement en paix ».

Brésilien dont les aïeux ont quitté l’Afrique durant l’esclavage, Pelé a effectué un retour aux sources avec la Seleção. C’est lui qui a ouvert le score lors de la victoire (3-0) en match amical contre l’Algérie à Oran, le 17 juin 1965. Une seconde rencontre, prévue au stade municipal de Belcourt, n’a finalement pas eu lieu à cause d’un coup d’État à Alger.

Du 28 mai au 11 juin 1967, cette fois-ci avec Santos FC, son club de cœur, l’attaquant en avance sur son temps a joué et marqué pour des succès face aux sélections du Sénégal (1-4), de la Côte d’Ivoire (1-2), du Zaïre (actuelle République démocratique du Congo, 1-2), du Gabon (1-4) et du Congo (2-3).

« Le stade de l’Amitié, inauguré en 1963 par le président Léopold Sédar Senghor, a tout doucement supplanté le Parc municipal des sports où toute la crème du football africain des années 50 a évolué. L’actuel stade Demba Diop a déjà reçu d’excellents footballeurs, mais en cette saison 1966-1967, il accueille le plus prestigieux de tous, le roi du football, le magique, l’inégalable Edson Arantes Do Nascimento, plus connu sous le surnom de Pelé. Les amateurs sénégalais lui ont spontanément réservé un accueil on ne peut plus chaleureux », raconte Daour Gaye dans son livre intitulé « L’histoire du football sénégalais. Tome 1 : de l’AOF aux indépendances ».

Neuf des quinze réalisations des Sud-Américains durant cette tournée africaine portent la signature du légendaire numéro 10 : deux triplés contre le Sénégal et le Congo, un doublé face au Zaïre puis un but contre la Côte d’Ivoire. Ce sont « de bonnes équipes, mais elles manquent de préparation technique. Pour juger réellement de la valeur du football africain, il faut que ses représentants aillent jouer à l’extérieur », avait froidement analysé Pelé au sortir de ces duels inoubliables pour quelques privilégiés dans la mesure où la télévision n’existait pas encore dans ces pays.

« À Dakar, malgré le prix trop élevé des billets (2000, 1500, 1000 et 500 F CFA), ils étaient 10.000 supporters, 25.000 à Abidjan, plus de 60.000 à Kinshasa », relatait le journaliste tunisien Mahjoub Faouzi dans le mensuel français Miroir du football, N°92 de juillet-août 1967.

Le président Mobutu Sese Seko avait accordé un après-midi aux fonctionnaires de son pays pour leur permettre de se rendre au stade Tata-Raphaël où se jouait la partie. « Pelé était considéré comme un enfant du continent africain.
De son époque date ce penchant des Africains pour le Brésil. En Coupe du monde, on continue encore de supporter les Auriverde », a souligné le journaliste sénégalais Mamadou Koumé.

Également bien connu dans la presse sportive africaine, Mamadou Kassé a estimé que l’illustre défunt a redoré l’image du Noir dans l’histoire : « Pelé a su, dans son domaine qu’est le football, apporter sa précieuse pierre au rendez-vous de l’universel, démontrant ainsi la capacité de résistance et de résilience de l’homme noir face à toutes les adversités. S’il y a quelqu’un qui a fortement contribué à la reconnaissance de l’homme noir et établi un grand pont pour une humanité positive et constructive, c’est bien lui ».

Auteur de 1281 buts dont 6 quintuplés, 30 quadruplés et 92 triplés en 1363 matchs disputés en 21 ans de carrière, Pelé a de son vivant pris conscience que son talent a participé à briser les chaînes du racisme. « Il y a eu, a-t-il détaillé, deux moments forts. Lors du Mondial 1958, quand le roi de Suède est descendu sur le terrain. Pour la première fois de l’histoire, il a été pris en photo serrant la main d’un homme noir. Le second évènement, c’est quand la reine Elisabeth II m’a décerné le titre de chevalier commandeur de l’Empire britannique. Là aussi, c’était un énorme symbole ».

Deux ans après son périple en Afrique, la formation de Santos FC s’est rendue au Nigeria. Nous sommes en fin janvier 1969 et le pays est empêtré dans une guerre civile. Selon la légende, les belligérants ont dû s’entendre sur un cessez-le-feu de 48 heures pour permettre la tenue de deux matchs remportés par les Santistas, l’un contre la sélection nigériane et l’autre face à une équipe locale, Benin City, proche du Biafra.

En 1976, Pelé, désormais sous les couleurs du Cosmos de New York (États-Unis), doit prendre part à Lagos à une rencontre amicale et assister à l’inauguration d’écoles de football. Mais le général Murtala Mohammed, au pouvoir au Nigeria, est assassiné le 13 février par des hommes armés alors que le natif de Três Corações et ses coéquipiers sont déjà arrivés. Le meilleur joueur du 20ème siècle, d’après la Fédération internationale de football association (Fifa), s’est alors réfugié à l’ambassade du Brésil. Il y a patienté trois jours, avant de s’enfuir en se déguisant en pilote de ligne.

Malgré cette mésaventure, il a remis les pieds au Nigeria en 1978 dans le cadre d’une tournée de Fluminense, un autre club brésilien. Pelé a été invité pour donner le coup d’envoi d’un match contre un club local. Cependant, une rumeur l’a voulu sur la pelouse, comme acteur du jeu. Par peur de débordements, la police nigériane a réussi à convaincre le roi d’enfiler pour 45 minutes le maillot de la formation de Rio de Janeiro.

Retraité, Edson Arantes do Nascimento a plusieurs fois retrouvé son Afrique. À la mort de Nelson Mandela, avec qui il s’était lié d’amitié, il avait twitté ceci : « Il était mon héros, mon ami, mon compagnon dans la lutte en faveur de la cause du peuple et pour la paix dans le monde ».

La Brvm réorganise ses compartiments avec de nouveaux indices

Cette nouvelle configuration du marché vise à rendre le marché plus attractif, à s’adapter aux évolutions des marchés de capitaux et à se conformer aux meilleurs standards internationaux.La Bourse régionale des valeurs mobilières (BRVM) a démarré l’année 2023 avec de nouveaux Compartiments du marché des actions (Prestige, Principal et Croissance) et deux nouveaux indices boursiers BRVM 30 et BRVM Prestige.

Le marché des actions de la BRVM est de ce fait organisé en trois compartiments définis suivant de nouveaux critères plus représentatifs de l’évolution du marché, et prenant en compte le niveau de la capitalisation boursière, du flottant et le respect des obligations de diffusion d’information financière.

Il intègre, en outre, les exigences d’historique de comptes certifiés et de bénéfice net.

Compartiments

Avec cette nouvelle organisation de la cote, les sociétés précédemment classées aux premier et deuxième Compartiments de la bourse sont désormais reclassées dans les Compartiments « Prestige » et « Principal », conformément aux critères d’éligibilité.

Pour être éligibles au Compartiment Prestige, les sociétés cotées doivent justifier, entre autres, d’un minimum de 10 ans d’activité, d’une capitalisation boursière d’au moins 50 milliards de F CFA, d’un flottant d’au moins 20% du capital, correspondant à un minimum de 4 millions de titres.

Ensuite, elles doivent effectuer la publication régulière et dans les délais prescrits de toutes les informations financières requises sur l’exercice précédent et de leur engagement en matière de Responsabilité sociétale d’entreprise (RSE).

Le compartiment Prestige regroupe ainsi les valeurs phares du marché des Actions. Quant au Compartiment Croissance, il est destiné à accueillir les PME et les entreprises à fort potentiel de croissance.

Indices de marché

La BRVM a rendu public ce lundi 02 janvier 2023 les deux nouveaux indices de marché, en plus de son indice composite. Les deux nouveaux indices sont l’indice « BRVM Prestige » et l’indice « BRVM 30 » rentrent ainsi en vigueur avec une base 100.

L’indice « BRVM Prestige », lui, regroupe l’ensemble des valeurs inscrites sur le Compartiment Prestige. La révision se fera sur une base annuelle suivant les critères d’éligibilité des sociétés au Compartiment Prestige.

L’indice « BRVM 30 » qui regroupe les trente (30) valeurs les plus échangées sur un trimestre et qui vient remplacer l’indice BRVM 10. Cet indice est plus diversifié et tient compte de l’évolution de la liquidité du marché au cours des dernières années.

Quant à l’indice « BRVM Composite » qui regroupe l’ensemble des sociétés cotées à la BRVM tel qu’il existe déjà.

Au terme de cette première journée de cotation, les niveaux des indices de marché de la BRVM ont affiché les résultats suivants : indice « BRVM Prestige » 100,54 ; indice « BRVM 30 » 100,13 et l’indice « BRVM Composite » 206,34.

Ces changements introduits par la BRVM sur son marché Actions viennent apporter davantage de lisibilité pour les investisseurs et les gestionnaires d’actifs. Ils permettent également aux sociétés cotées d’améliorer leur vie boursière et une attraction plus poussée avec leurs actionnaires et les clients.

Burkina : Des VDP accusés d’avoir tué une trentaine de civils

Le Collectif contre l’impunité et la stigmatisation des communautés (CISC) a dénoncé des exactions extra-judiciaires à l’encontre de la communauté peulh.L’organisation de la société civile a énuméré une trentaine de victimes civiles, depuis mi-décembre 2022, qu’elle a attribué aux auxiliaires de l’armée. Elle a parlé « un autre type de terrorisme qui se développe dans les régions » et a dit craindre qu’il ne « gagne progressivement du terrain ».

Le cas le plus emblématique est celui qui s’est produit dans la ville de Nouna, dans la Boucle du Mouhoun. En effet, le CISC a expliqué que des dozos (chasseurs traditionnels) identifiés comme des VDP ont pris pour cibles des quartiers majoritairement habités par la communauté peulh, à la suite d’une attaque terroriste contre leur quartier général, dans la nuit du 29 au 30 décembre 2022.

« A cette heure, le bilan s’élève à 21 personnes tuées y compris des enfants, mais il ne cesse de s’alourdir au fur et à mesure des informations qui nous arrivent du terrain. Les même dozos VDP seraient revenus dans la nuit piller les maisons et emporter des animaux », a affirmé le communiqué signé par le Dr Daouda Diallo.

Le CISC s’est inquiété de la récurrence de ce genre de pratiques. Le 22 décembre 2022 à Marmisga dans la commune de Gourcy, région du Nord, il a accusé des VDP d’avoir enlevé et exécuté des hommes du village et le chef coutumier de la communauté peulh, un septuagénaire et pillé des biens dans la localité.

Dans la nuit du 18 décembre 2022, des supposés supplétifs civils de l’armée ont enlevé et exécuté un père de famille et son fils, un étudiant, à Kongoussi, région du Centre-Nord.

« Le 15 décembre 2022, des personnes identifiées comme étant des Dozos ont enlevé et tué cinq (05) personnes de la commune de Lorépeni, région du Sud-Ouest. Toujours dans la même région, le 20 décembre le chef de la communauté et les membres de sa famille ont eu la vie sauve grâce à l’intervention efficace des éléments de la police de Loropéni », a soutenu le CISC.

Le Collectif contre l’Impunité et la stigmatisation des communautés a dénoncé « des pillages organisés et des exactions ciblées sur des populations civiles sur un fond de délit de faciès et de stigmatisation ».

« Dans le cadre des actions en cours contre l’insécurité, il faudra impérativement rectifier le tir pour plus d’efficacité. Cette nouvelle approche commande dans sa mise en œuvre, une définition discernée de la méthode de lutte dans le strict respect des droits humains », a conseillé Dr Diallo.

Le Maroc abrite la prochaine réunion du Forum du Néguev

Le nouveau ministre israélien des Affaires étrangères Eli Cohen a annoncé, ce lundi, sa future participation à un sommet avec ses homologues des pays arabes qui se sont rapprochés d’Israël, rapporte l’agence de presse « Reuters ».Dans un communiqué du ministère des Affaires étrangères, Eli Cohen, qui a pris ses fonctions la semaine dernière au sein du nouveau gouvernement d’extrême-droite du Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu, a déclaré que ledit sommet regroupant les pays qui se sont rapprochés d’Israël serait organisé au Maroc. 

Si le communiqué ne cite aucun autre pays que le Maroc, rappelons qu’Israël a cité auparavant le Maroc, les Émirats arabes unis, Bahreïn et le Soudan comme faisant partie des accords de normalisation surnommés “Accords d’Abraham”, constituant ainsi une petite liste de pays attendus pour ce sommet. 

“L’extension de ces accords à d’autres pays n’est pas une question de ‘si’ mais de ‘quand’”, a déclaré Eli Cohen, ajoutant que les liens d’Israël avec ses partenaires actuels ont généré 2,85 milliards de dollars d’échanges commerciaux en 2022 et une contribution significative à la sécurité (et) à la stabilité régionale”.

Le ministre israélien a, par ailleurs, indiqué que les responsables des ministères des Affaires étrangères des pays concernés doivent se rencontrer à Abou Dhabi, la semaine prochaine.