Le scandale miss Sénégal 2020 en vedette dans la presse

Les quotidiens sénégalais parvenus vendredi à APA traitent principalement de la polémique née des accusations de viol suivi de grossesse portées par la miss Sénégal 2020, Ndèye Fatima Dione.« Le label +miss Sénégal+ se démaquille », indique Walf Quotidien là où EnQuête souligne qu’il s’agit d’une « sale affaire ». En effet, la miss Sénégal 2020, Ndèye Fatima Dione, indique avoir été « violée » et qu’elle est mère d’un garçon de cinq mois dont elle ignore le père. D’après le journal, elle accuse le comité d’organisation de miss Sénégal de son viol suivi de grossesse.

Mais pour Amina Badiane, présidente de ce comité, « ses accusations ne sont pas fondées, car, si on te viole, c’est que tu l’as cherché ». Depuis cette sortie, elle est accusée de faire « l’apologie du viol », faisant que « l’auto-saisine du parquet se dessine », selon Libération.

En revanche, L’Observateur pointe « le +Je+ de cache-cache de miss 2020 » après son accusation de viol suivi de grossesse. Evoquant « les incohérences d’un récit double » et « la grosse bourde de Amina Badiane sur le viol », le journal se demande s’il s’agit d’une « omission volontaire ou oubli de la chronologie des évènements ».

Prenant prétexte de cette affaire, Vox Populi décrit « l’envers glauque du monde des reines de beauté » là où Le Quotidien présente le « Miss Sénégal 2020 dans un défilé de polémiques ».

Sur un autre sujet, l’ancienne présidente du Conseil économique, social et environnemental (CESE), Aminata Touré, appelle dans L’AS à « arrêter de jouer avec le feu ». Pour elle, « la politique, ce n’est pas le concours général d’invectives », ajoutant que « l’opposant Macky Sall n’a jamais proféré des propos déplacés ».

Ainsi, Sud Quotidien indique que « la société civile (entre) en action » pour la croisade contre la violence pré et post-électorale.

Le Quotidien titre sur « un autre cas », en l’occurrence le recours contre la candidature du magistrat Amadou Lamine Dieng, candidat aux élections locales de janvier prochain. Pour le journal, la Cour d’Appel de Kaolack (centre) est « saisie » là où l’autre magistrat Cheikh Issa Sall, candidat à la mairie de Mbour, est « entendu aujourd’hui ».

Sur l’élevage, le quotidien national Le Soleil souligne que « le premier recensement du cheptel (sera) bientôt lancé ».

En football, le quotidien Stades note que « le détonateur » Ismaila Sarr, deuxième joueur le plus décisif sous le sélectionneur Aliou Cissé, est le « fidèle lieutenant de Mané » en équipe nationale du Sénégal.

Madagascar : 36,5 millions d’euros de la Bad pour l’électrification

La Banque africaine de développement (Bad) accompagne l’île rouge dans le renforcement de son réseau électrique.Les accords de prêt ont été signés le 15 novembre dernier. Ils s’inscrivent dans le cadre de la deuxième phase du Projet de renforcement et d’interconnexion des réseaux de transport d’énergie électrique à Madagascar.

Avec le financement de la Banque africaine de développement (Bad), Madagascar pourra effectuer « la conception, la construction, l’exploitation et le transfert de la centrale hydroélectrique de Sahofika de 205 mégawatts sur la rivière Onive, à 100 kilomètres au Sud-Est de la capitale, Antananarivo », indique un communiqué reçu ce vendredi à APA.

En outre, il est prévu la construction d’une ligne électrique de 220 kV sur 135 kilomètres entre Antananarivo et Antsirabe d’une capacité de 300 mégawatts.

Pour Kevin Kariuki, vice-président de la Bad en charge de l’Électricité, de l’Énergie, du Climat et de la Croissance verte, « les différents engagements signés renforcent l’optimisme pour le secteur de l’énergie de Madagascar. Ils garantissent le transport, en temps voulu, de l’énergie qui sera produite à Sahofika, éliminant ainsi le risque lié aux paiements d’énergie, qui se produit parfois dans les cas de projets indépendants qui font souvent l’objet de différends ».

De son côté, Adam Amoumoun, responsable-pays de la Bad à Madagascar, a déclaré que l’institution financière « restera l’un des acteurs de premier plan pour soutenir les efforts (de la Grande île) dans le développement du secteur de l’électricité ».

La deuxième phase du Projet de renforcement et d’interconnexion des réseaux de transport d’énergie électrique devrait permettre d’accroître le taux national d’accès à l’électricité à 30 % avec environ « 42.000 nouveaux bénéficiaires ».

Enfin, plus de 300 emplois directs, dont 30 % réservés aux femmes, devraient être générés par la mise en œuvre du programme d’un coût total avoisinant 101 millions d’euros.

« La Banque africaine de développement a joué le rôle de chef de file pour la préparation du projet en finançant les études de faisabilité et en mobilisant des partenaires pour le cofinancement à savoir la Banque Européenne d’Investissement (BEI) et le Fonds de l’Opep pour le développement international (Ofid) », conclut le document.

Ethiopie : la guerre des communiqués victorieux fait rage

Le gouvernement éthiopien et les rebelles du Front de libération du peuple du Tigré (TPLF) autorités de la région dissidente du Tigré ont revendiqué jeudi, chacun de leur côté, d’importantes victoires militaires dans le nord-est du pays.Les parties belligérantes du conflit en Ethiopie se sont livrées vendredi à une guerre de déclarations contradictoires de victoire, pendant que le conflit qui dure depuis un an fait encore rage dans le nord-est du pays.

Le gouvernement éthiopien a affirmé vendredi que la tranchée fortifiée des rebelles du Front de libération du peuple du Tigré (TPLF) dans le front de Bati-Asagita, dans les régions d’Afar et d’Amhara, avait été détruite.

Cette affirmation du gouvernement est intervenue à un moment où des rapports indiquaient que la force conjointe du TPLF et de l’Armée de libération Oromo (Ola, sigle en anglais) avait avancé sur la ville de Shewa Robit, à environ 220 kilomètres au nord d’Addis-Abeba, dans le but de se rapprocher de la capitale éthiopienne.

Bati-Asagita, actuellement sous le contrôle des forces éthiopiennes, aurait une importance militaire stratégique. « Les forces ennemies qui se sont réorganisées, avec toute leur puissance, et sont apparues sur le front de Bati-Asagita ont été entièrement anéanties », indique un communiqué du Bureau de communication du gouvernement fédéral.

Le gouvernement estime que le nombre de combattants du TPLF déployés sur ce même front dépasse largement les dizaines de milliers. Selon le même communiqué, c’est la force « Armée 4 » du TPLF qui a été déployée sur ce front.

Les combats se déroulent depuis environ une semaine dans la région et la défaite du TPLF dans la région est intervenue après une journée de bataille épique, a précisé le communiqué. Deux montagnes stratégiques où le TPLF avait une tranchée sont actuellement aux mains des forces éthiopiennes, selon les sources.

Les médias d’Etat ont diffusé des vidéos de combattants du TPLF capturés, qui avouent avoir pillé et détruit des biens dans les régions d’Afar et d’Amhara. Selon les forces de défense éthiopiennes, d’importantes armes à feu ont été saisies sur les forces vaincues du TPLF. Elles ajoutent que les forces spéciales et les milices de la région Afar ont pris part à la bataille.

Les forces rebelles avaient pour objectif de contrôler la route vers Djibouti en s’emparant de la localité de Mille. Après avoir perdu la bataille de Mille, elles se sont retirées dans la région de Bati-Asagita où elles ont réorganisé leurs forces, selon des sources militaires.

Pendant ce temps, des rapports indiquent que le TPLF a pris le contrôle de Woreilu, Wollo Ouest dans la région d’Amhara qui est adjacente à Shewa. Les forces gouvernementales éthiopiennes se seraient retirées à Jamma, une place stratégique. De même, les forces conjointes du TPLF et de l’Ola auraient fait des percées sur Shewa Robit, le long de la route Addis Ababa-Dessie.

Social, économie et politique au menu des quotidiens marocains

Le chantier de la protection sociale, le potentiel de la ville de Tanger et le partenariat Maroc-CUA, sont les principaux sujets traités par les quotidiens marocains parus vendredi.+L’Economiste+, qui revient sur le chantier de la généralisation de la protection sociale, écrit que sur le papier, l’urgence de la réforme se défend, mais il faut « se garder d’avoir les yeux plus gros que le ventre ».

Car l’ouverture de nouveaux droits ou l’extension de ceux existants est rattrapée par l’éternel jeu de vases communicants: ce qui est donné d’une main est fatalement repris de l’autre, que l’on se situe par rapport aux outputs pour les finances publiques ou pour le coût du travail, explique l’éditorialiste.

Il ne fait aucun doute que les premières ébauches du projet de réforme semblent avoir identifié un point de départ, une budgétisation à 51 milliards de DH par an ventilés entre des capacités contributives d’une part et un dispositif de solidarité d’autre part, relève-t-il, soulignant que “ce devoir de réalisme face au chassé-croisé entre ressources et dépenses va continuer de s’imposer en tant qu’enjeu technique”.

+Aujourd’hui Le Maroc+, qui évoque le potentiel de Tanger, écrit qu’aujourd’hui, la ville du détroit, qui tire avec elle sa région tout entière, est devenue “une véritable locomotive” sur le plan économique, soulignant que des “investissements importants à coup de milliards” sont actuellement engagés dans la région, qui attirent désormais une main-d’œuvre originaire des autres régions et de profils pointus à la fois nationaux et étrangers

Longtemps considérée comme la première destination des capitaux marocains et internationaux, la ville de Casablanca est en train de céder du terrain face à la forte concurrence de la ville de Tanger, estime l’éditorialiste.

L’émergence de Tanger montre très bien que l’investissement et les efforts consentis ces dernières années ont porté leurs fruits, constate-t-il.

+Rissalat Al Oumma+ rapporte que l’Ambassadeur Directeur Général de l’Agence Marocaine de Coopération Internationale (AMCI), Mohamed Methqal, s’est entretenu, mercredi à Rabat, avec le Commissaire de l’Union Africaine (UA) aux affaires politiques, à la paix et à la sécurité, Bankole Adeoye.

Les deux parties ont échangé sur les mécanismes de coopération sud-sud visant à promouvoir la paix et la sécurité en Afrique, ainsi que sur le rôle actif du Maroc dans le cadre de la mise en oeuvre de la vision de SM le Roi Mohammed VI pour une coopération solidaire et agissante à l’échelle du Continent.

Aussi, les deux parties ont discuté des moyens favorisant le développement de la coopération sud-sud au profit de l’émergence du Continent africain, ainsi que des principales actions humanitaires déployées par le Royaume au profit de plusieurs pays membres de l’Union Africaine, ajoute le quotidien.

Côte d’Ivoire: rentrée solennelle du réseau des maîtres artisans le 25 novembre 2021

Le Réseau des maîtres artisans de Côte d’Ivoire (REMACI) tient son entrée solennelle le 25 novembre 2021, à Abidjan, a annoncé jeudi la présidente de l’organisation, Maferima Sylla, designer en accessoire de mode, lors d’une conférence de presse.

Cette rentrée solennelle du Réseau des maîtres artisans sera marquée par une remise de diplômes à 20 maîtres artisans ayant fait une formation sur l’entrepreneuriat et le système de gestion simplifié, a indiqué Mme Maferima Sylla.

La formation, tenue du 17 juillet au 1er août 2017, a été organisée par le ministère de la Promotion des PME, de l’artisanat et de la transformation du secteur informel, et l’Agence nationale de la formation professionnelle (Agefop) en collaboration avec le Bureau international du travail (BIT). 

Selon Mme Sylla Maferima, c’est au terme de cette formation que les maîtres artisans, sélectionnés par le ministère en charge de Artisanat et de la Promotion des PME, ont décidé de se regrouper au sein d’un réseau. 

Le réseau a pour mission principale de permettre à ses membres de vivre de leurs arts, de lutter contre la pauvreté, de renforcer et de resserrer les liens de fraternité avec pour focus la valorisation des produits artisanaux et la professionnalisation des acteurs du secteur.

L’auditorium de la Bibliothèque nationale, au Plateau, le centre des Affaires d’Abidjan, accueillera cet événement, placé sous le haut patronage de M. Félix Anoblé, le ministre de la Promotion des PME, de l’artisanat et de la transformation du secteur informel.

Mme Mariam Fadiga, le secrétaire exécutif du Comité de concertation Etat/secteur privé, est le parrain de cette cérémonie, qui enregistrera également la présence de Mme Chantal Fanny, vice-présidente du Sénat ivoirien. 

Mme Diaby Massiamy, experte internationale en artisanat et design, qui soutient Mme Sylla Maferima dans son élan, depuis quelques années, a salué cette initiative car pour elle, « l’artisanat est un secteur pourvoyeur d’emplois » et qui devrait être encadré et structuré.  

Des stylistes de renom, tels que Pathé’O, Cissé St Moïse, Gilles Touré, sont attendus à cette rentrée solennelle des maîtres artisans. Le REMACI envisage par ailleurs de créer un prix aux fins de récompenser des acteurs du secteur. 

Afrique : des jeunes ruraux outillés en compétences numériques

Le programme « Codage pour l’emploi » initié par la Banque africaine de développement (Bad) va permettre aux ambassadeurs du numérique de bénéficier d’un programme intensif de formation de trois mois portant sur des compétences recherchées.Les jeunes des communautés rurales, où la connexion à Internet est limitée, sont les principales cibles de ce projet. Au total, ce sont plus de 500 adolescents ambassadeurs du numérique qui mèneront des actions d’encadrement par les pairs afin de développer les compétences numériques d’un plus grand nombre de jeunes africains.

Ces derniers seront formés sur des compétences recherchées comme la conception de sites internet, le marketing numérique, la communication, la gestion de projet, ainsi que sur des compétences comportementales axées sur l’esprit critique.

À l’issue de la formation, la Bad et Microsoft Philanthropies, son partenaire, fourniront aux diplômés des boîtes à outils et des ressources en matière de technologies de l’information et de la communication afin qu’ils dupliquent la même formation au sein de leurs communautés locales.

« Il est très important que nous nous appuyions sur le succès du programme Codage pour l’emploi pour étendre l’alphabétisation numérique à la base. Et
le modèle communautaire garantira l’autonomisation numérique des jeunes en milieu rural », a souligné la directrice du Département capital humain, jeunesse et développement des compétences à la Bad, Martha Phiri, citée par le communiqué parvenu jeudi à APA.

L’initiative des ambassadeurs du numérique s’inscrit dans la stratégie de la Banque visant à centrer ses investissements technologiques et numériques sur les jeunes et leur permettre de réaliser des transformations économiques et sociales à l’ère du numérique.

Le modèle utilisant l’approche entre pairs des ambassadeurs du numérique devrait attirer davantage de jeunes, car il offre une expérience d’apprentissage plus personnalisée.

Les candidats, âgés de 18 à 35 ans, doivent maîtriser l’anglais ou le français et être citoyens de la Côte d’Ivoire, du Kenya, du Nigeria ou du Sénégal. Codage pour l’emploi prévoit d’étendre le programme des ambassadeurs du numérique à d’autres pays après la phase pilote.

« Les jeunes d’aujourd’hui sont nos futurs dirigeants et entrepreneurs, c’est pourquoi il est si essentiel de leur donner les moyens d’acquérir les compétences numériques dont ils ont besoin pour contribuer de façon significative à l’économie numérique mondiale. Microsoft est honoré de s’associer à la Banque africaine de développement dans le cadre de son formidable programme Codage pour l’emploi », a déclaré la directrice régionale pour le Moyen-Orient et l’Afrique de Microsoft Philanthropies, Ghada Khalifa.

Les ambassadeurs du numérique recevront des bourses et auront accès aux centres de formation aux compétences numériques en Côte d’Ivoire, au Kenya, au Nigeria, au Sénégal et au Rwanda. Ils auront également accès à un réseau d’employeurs, de partenaires du secteur privé et de plateformes de travailleurs indépendants.

En collaboration avec des associations féminines, l’initiative des ambassadeurs du numérique de Codage pour l’emploi vise une participation d’au moins 50 % de femmes. Elle encourage vivement les femmes à intégrer le programme.

Codage pour l’emploi vise la création de plus de 9 millions d’emplois et veut atteindre 32 millions de jeunes et de femmes sur le continent. Le programme fait partie de l’initiative « Des emplois pour les jeunes en Afrique » de la Banque africaine de développement.

Ouganda : l’EI revendique les attentats de Kampala

Trois personnes ont perdu la vie dans deux explosions le 16 novembre dernier dans la capitale ougandaise, Kampala.L’Etat islamique (EI) a revendiqué la responsabilité de ces attentats suicides survenus mardi matin à Kampala. Les deux explosions ont fait trois morts et au moins 36 blessés, selon le gouvernement ougandais.

Pour Fred Enanga, porte-parole de la police ougandaise, les victimes sont deux civils et un policier.

Les Forces démocratiques alliées (ADF, sigle anglais), un groupe affilié à l’Etat islamique, expliquent que trois de leurs combattants sont partis avec des sacs chargés d’explosifs. Parmi eux, deux ont attaqué le poste central de la police de Kampala, tandis que le troisième s’est dirigé vers le bâtiment du Parlement, où il a fait exploser sa charge.

Au total, 81 suspects ont été arrêtés, selon le président ougandais, Yoweri Museveni. « Outre la chasse aux terroristes, la stratégie de vigilance et d’alerte du pays permet de minimiser les dégâts. Par conséquent, le public doit rester vigilant en contrôlant les personnes aux points d’entrée des parcs de bus, hôtels, églises, mosquées, marchés », a déclaré M. Museveni dans un communiqué.

Les deux explosions ont secoué la ville de Kampala pendant environ cinq minutes. Les images des caméras de surveillance de la police montrent un homme portant un sac qui s’est fait exploser à 10h03 près du commissariat central.

Côte d’Ivoire: la CEI annonce la révision de la liste électorale « courant 2022 »

Le président de la Commission électorale indépendante (CEI), Ibrahime Coulibaly-Kuibiert a annoncé jeudi une campagne d’éducation civique de l’institution dans 9 villes de la Côte d’Ivoire, du 23 novembre au 2 décembre 2021, avant la révision de la liste électorale « courant 2022 ».

Il s’agit d’une tournée nationale avec des conférences publiques autour du thème central « L’élection, instrument de renforcement de la paix sociale », a indiqué M. Coulibaly-Kuibiert Ibrahime, lors d’une conférence de presse en prélude à cette campagne.

Ces conférences éclatées, ouvertes à toutes les composantes de la population, se tiendront entre le 23 novembre et le 2 décembre 2021, dans neuf villes, notamment Abidjan, Abengourou, Korhogo, Bondoukou, Daloa, Gagnoa, Man, San-Pedro et Yamoussoukro, a-t-il précisé. 

« Cette grande tournée est aussi une pré-sensibilisation à la révision de la liste électorale prévue courant 2022 », a ajouté le président de la CEI, faisant observer que cette campagne trouve son intérêt dans le fait que les élections ont souvent été perçues comme un facteur de division pouvant contrarier la paix sociale.

« Pour nous, deux réponses s’offrent d’une part, l’élection ne peut aboutir à la paix sociale que si tous les acteurs intervenant dans le processus électoral s’approprient la matière électorale et acceptent les règles juridiques qui l’encadrent », a-t-il déclaré.  

D’autre part, poursuivra-t-il, « l’élection sera au service de la paix si l’organe en charge des élections offre à tous les acteurs politiques ou non la garantie que les résultats des élections par lui organisées seront le reflet exact de la volonté exprimée par les citoyens ». 

La CEI a clôturé, le 31 juillet 2021, par les élections sénatoriales partielles, le cycle électoral des élections générales. Ce cycle avait démarré avec la révision de la liste électorale en mars 2020 et s’est poursuivi avec l’élection du président de la République le 31 octobre 2020.

Les dispositions légales en Côte d’Ivoire prévoient l’organisation en 2023 des élections locales et l’élection du président de la République en 2025. La campagne a aussi pour but de permettre aux populations d’être imprégnées de la matière électorale et de s’inscrire sur le listing électoral. 

L’institution prévoit également une rencontre avec les partis politiques après cette campagne d’éducation civique sur les élections. Selon M. Coulibaly-Kuibiert,  des préoccupations pourraient engendrer la modification des textes qui encadrent l’élection si la CEI les trouve « pertinentes ».    

Afrique : forte hausse des remises migratoires

Les envois de fonds vers l’Afrique subsaharienne ont repris de la vigueur en 2021, progressant de 6,2 % pour atteindre 45 milliards de dollars, annonce la Banque mondiale (BM).Le Nigéria, première puissance économique de la région, en est le premier bénéficiaire. Le rebond y est toutefois modéré en partie du fait de l’influence croissante des politiques destinées à canaliser les transferts d’argent par l’intermédiaire du système bancaire.

Selon la BM, les pays où le volume des remises migratoires en pourcentage du PIB est conséquent sont la Gambie (33,8 %), le Lesotho (23,5 %), Cabo Verde (15,6 %) et les Comores (12,3 %). En 2022, les envois de fonds devraient augmenter de 5,5 % grâce à la poursuite de la reprise économique en Europe et aux États-Unis.

L’institution financière mondiale informe par ailleurs que les coûts de transferts vers le continent noir étaient en moyenne de 8 % au premier trimestre de 2021, contre 8,9 % un an plus tôt. Cela fait de l’Afrique la zone vers laquelle il est le plus coûteux d’envoyer de l’argent.

Bien que les migrations intrarégionales représentent plus de 70 % des mouvements transfrontaliers de population, souligne la banque, les frais sont élevés en raison des faibles quantités de flux formels et de l’utilisation des taux de change du marché noir.

A en croire l’institution de Bretton Woods, les données révèlent que les frais sont souvent plus élevés quand les fonds sont transférés par l’intermédiaire de banques, plutôt que via des canaux numériques ou des opérateurs offrant des services de transfert d’espèces.

Ouverture de la 13e édition de Ciné droit libre à Abidjan

La 13e édition de Ciné droit libre Abidjan s’est ouverte mercredi soir à l’Institut Goethe, dans la capitale économique ivoirienne, autour du thème « Quels futurs pour nos enfants »; et devrait s’achever samedi, à l’occasion de la Journée internationale de l’enfant.

Ce festival qui se tient du 17 au 20 novembre 2021, à Abidjan, vise à promouvoir les droits humains à travers le cinéma et à titiller à travers des projections de films, suivis de débats,  les consciences pour l’avènement d’un monde plus juste et plus droit.

La plateforme Ciné droit libre a été créé en 2005 au Burkina Faso. En Côte d’Ivoire, l’événement est organisé depuis 2008 par l’Association ciné connexion, en étroite collaboration avec l’Institut Goethe, un partenaire historique.

Placé sous le parrainage de Mme Yvette Soraya Daoud, ambassadeur du royaume des Pays-Bas en Côte d’Ivoire, la 13e édition de ce festival de films sur les droits humains et la liberté d’expression met le focus sur la protection de l’enfant.

Depuis 2012, la Côte d’Ivoire a mis en place une politique nationale de protection de l’enfant avec un numéro vert visant à dénoncer les actes de violations des droits de l’enfant. Cette ligne reçoit plus de 3.000 appels par an dénonçant les violations des droits de l’enfant.

Il est prévu, au cours de ce festival, une Master class sur les techniques pour écrire un film documentaire sur les sujets sensibles, un panel sur la lutte contre le travail des enfants dans la cacao culture.  

M. Zacharie Thonon, le représentant de l’ambassadeur des Pays-Bas en Côte d’Ivoire, a déclaré qu' »un enfant protégé est un adulte assuré ». Selon lui, le respect des droits de l’Homme contribue à la sécurité, par contre sa violation est source d’instabilité. 

Pour sa part, M. Abdoulaye Diallo, fondateur de Ciné droit libre, à Ouagadougou, a indiqué que la trame de ce festival est de créer un cadre de vie sécurisé pour les enfants afin de laisser un monde où il fait bon vivre. 

Un film intitulé Massoud, a été projeté lors de la cérémonie d’ouverture, en présence de l’ambassadeur de l’Allemagne en Côte d’Ivoire. Massoud, un jeune guide touristique, rejoint une bande terroriste.  

Il fait la connaissance d’une jeune journaliste qui mène une enquête sur l’islamisme militant grandissant au Sahel.

 L’injustice qui frappe les populations locales révolte Massoud et le rend réceptif aux revendications radicales des djihadistes. 

Lorsqu’un ami, à lui, est abattu pendant un couvre-feu, il bascule dans le camp des islamistes radicaux. Emmanuel Mbadé, le réalisateur du film, présent à Abidjan pour le Ciné droit libre 2021, a voulu via ce clichet mettre le focus sur l’État de droit.  

Côte d’Ivoire: le Pnud explore des solutions sur le genre pour implémentation

Le Bureau du Programme des Nations unies pour le développement (Pnud) en Côte d’Ivoire, a initié mercredi à Abidjan un atelier de restitution de solutions de travaux de chercheurs sur l’équité et l’égalité du genre en Afrique, en vue de leur expérimentation.

Cet atelier a permis de restituer les solutions locales identifiées au cours des études de terrain, menées par des chercheurs et chercheuses ivoiriens et présentées lors du symposium sur l’équité du genre en Afrique.

Les solutions ont porté sur deux axes, notamment le genre, les discriminations, les violences et harcèlements sexuels en milieu professionnel. Le second volet a concerné le genre, la protection de la forêt et les emplois verts.

M. Jonas Mfouatie, représentant résident adjoint du Pnud en Côte d’Ivoire, chargé des programmes, s’est félicité de ce que ces études impliquent des acteurs du monde de la recherche et a apprécié les solutions proposées. 

 Une dizaine de chercheurs ont exposé sur les thématiques requises. Une recherche a porté sur le concept eco-genre visant à voir à quel niveau les entités adoptent une attitude écologique et liée  au genre. Deux autres, sur les outils de dénonciation du harcèlement en milieu professionnel.

Une recherche a tablé sur la création de clubs genre et entrepreneuriat dans les établissements primaires et secondaire, l’objectif étant de fixer dans le tissu cognitif des enfants la notion du genre dès leur bas âge.   

Ces thématiques s’inscrivent dans le défi relatif à l’inclusion socio-économique des femmes et des jeunes, sur lequel le Laboratoire d’accélération du Pnud travaille. L’organisation onusienne a accepté d’apporter son appui institutionnel technique et financiers aux travaux du symposium. 

Mme Georgette Zamblé, a fait observer que cet exercice vise à voir « comment mieux accompagner le développement. On ne va pas seulement s’arrêter à une solution linéaire, mais on va réfléchir en termes de portefeuille de solutions ». 

En outre, « on va faire des expérimentations très brèves qui durent au maximum six mois pour permettre de passer à échelle rapidement sur les bonnes solutions » identifiées et cartographiées, a-t-elle indiqué. 

Ce projet est à l’initiative de l’organisation du Bureau international de la femme et de l’enfant (BIFE). La deuxième édition du symposium sur l’équité et l’égalité du genre en Afrique, s’est tenue du 5 au 7 mai 2021, à Abidjan. 

Le Maroc et la CUA examinent les moyens pour développement de la coopération sud-sud au profit de l’émergence de l’Afrique

L’Ambassadeur Directeur Général de l’Agence Marocaine de Coopération Internationale (AMCI), Mohamed Methqal, s’est entretenu, mercredi à Rabat, avec le Commissaire de l’Union Africaine (CUA) aux affaires politiques, à la paix et à la sécurité, Bankole Adeoye.Les deux parties ont échangé sur les mécanismes de coopération sud-sud visant à promouvoir la paix et la sécurité en Afrique, ainsi que sur le rôle actif du Maroc pour une coopération solidaire et agissante à l’échelle du Continent.

Aussi, les deux parties ont discuté des moyens favorisant le développement de la coopération sud-sud au profit de l’émergence du Continent africain, ainsi que des principales actions humanitaires déployées par le Royaume au profit de plusieurs pays membres de l’Union Africaine.

Il s’agit, entre autres, de la contribution du Maroc à la formation des talents africains et de la dimension humanitaire avérée de la politique étrangère du Royaume, à travers notamment l’acheminent des aides humanitaires médicales, logistiques et alimentaires dans plusieurs pays africains faisant face à des situations d’urgence ou de crises liées aux catastrophes naturelles.

M. Adeoye a saisi cette occasion pour saluer l’initiative royale de solidarité relative à l’acheminement d’aides médicales à plus de 21 pays africains pour faire face à la propagation de la pandémie du Covid-19.

Il a souligné, en outre, la pertinence de la stratégie multidimensionnelle pour faire face aux menaces et aux défis sécuritaires de la région privilégiant la coopération Sud-Sud et le développement de projets structurants d’envergure en faveur de l’intégration régionale pour un développement durable du continent africain.

Enfin, les deux responsables ont réitéré leur volonté commune d’œuvrer pour la consolidation de la coopération et du partenariat entre Maroc et la Commission de l’Union Africaine.

Mali : 150 personnalités sur la liste rouge de la Cedeao

Une liste de 150 personnalités maliennes dont le Premier ministre malien Choguel Kokalla Maïga sont visées par les sanctions individuelles de la Communauté économique des Etats de l’Afrique de l’Ouest (Cédéao).A côté du chef du gouvernement malien, 27 ministres figurent sur la liste des sanctions individuelles de l’organisation intergouvernementale ouest-africaine. Mais curieusement, révèle le document officiel obtenu mercredi par l’Agence France Presse (AFP), deux personnages clés de la transition sont épargnés : il s’agit du chef de l’Etat, le colonel Assimi Goïta et son ministre des Affaires étrangères et de la Coopération internationale, Abdoulaye Diop. Les sanctions sont aussi étendues aux 121 membres du Conseil national de la transition, qui fait office d’organe législatif. Elles n’épargnent pas leurs familles soumises aux mêmes restrictions.

La Cedeao réunie en sommet extraordinaire le 8 novembre 2021 à Accra, la capitale ghanéenne, a prononcé « le gel des avoirs financiers de ces personnalités et une interdiction de voyager au sein de l’espace régionale ». Des sanctions supplémentaires vont être étudiées et proposées lors du prochain sommet en décembre « si la situation persiste » avait martelé le président de la Commission de la Cédéao, l’Ivoirien Jean-Claude Kassi Brou.

A travers ces nouvelles sanctions, la Cedeao veut forcer la main à la junte au pouvoir afin d’accélérer le processus de transition. L’Organisation régionale avait prononcé en août 2020 la suspension du Mali de ses instances et stoppé les échanges financiers et commerciaux avec ce pays du Sahel en proie au jihadisme, après le coup d’Etat perpétré contre l’ancien président Ibrahim Boubacar Keïta. Des sanctions finalement levées après la nomination de Bah N’daw et Moctar Ouane, deux civils au poste de président de la transition et de Premier ministre.

Mais en mai 2021, le colonel Assimi Goïta, jusque-là vice-président de la transition, va reprendre le pouvoir, arrêtant au passage Bah N’daw et Moctar Ouane, les deux têtes de l’exécutif malien finalement libérés en août dernier. Face à l’engagement des militaires de rendre le pouvoir aux civils après la période de transition de 18 mois, la Cedeao avait desserré l’étau sur les nouvelles autorités de transition. Ce durcissement des sanctions est une réponse à la junte qui a annoncé le report de la présidentielle et les législatives du 27 février 2022 à une date ultérieure pour cause d’insécurité. Un report dont la conséquence logique est la mise en place d’un nouveau chronogramme qui doit déboucher sur nouveau calendrier permettant de fixer la durée de la nouvelle transition.

Dans ce sillage, l’Union européenne partenaire du Mali, plaide à son tour pour « l’adoption d’un cadre légal de sanctions contre la junte au pouvoir au Mali », à l’issue d’une réunion des ministres européens des affaires étrangères le 15 novembre à Bruxelles.

Éthiopie : les États-Unis demandent à leurs ressortissants de quitter le pays

Washington s’inquiète de la « détérioration de la situation sécuritaire » en raison du conflit au Tigré qui s’étend désormais au reste de l’Éthiopie.L’implosion, c’est ce qui guette l’Éthiopie si le Front de libération du peuple de Tigré (TPLF, sigle en anglais) et le gouvernement ne négocient pas la paix. Un message récemment réaffirmé par Antony Blinken. Le Secrétaire d’État américain est d’ailleurs en tournée au Kenya, au Nigeria et au Sénégal du 15 au 20 novembre.

Pour parer à toute éventualité, les États-Unis ont tout simplement invité leurs ressortissants établis en Éthiopie à plier bagage. Toutefois, a précisé l’administration Biden, « il n’est pas prévu d’envoyer l’armée en Éthiopie pour faciliter les évacuations » parce que la situation est différente de celle vécue en Afghanistan.

Washington est tout de même disposé à accorder des prêts à ceux qui le désirent pour leur permettre d’acheter des billets d’avion. L’Éthiopie est en état d’urgence depuis le 2 novembre dernier, soit un an après l’éclatement d’un conflit tigréen.

Dans une tentative visant à rassurer la communauté internationale, des dizaines de milliers d’Éthiopiens se sont rassemblés, la semaine dernière, à Addis-Abeba afin de soutenir le gouvernement du Premier ministre Abiy Ahmed et montrer au monde entier que la capitale reste sûre.

Une sécurité appelée à se renforcer avec la formation militaire de 32.000 civils issus de différents quartiers d’Addis-Abeba. Il n’y a pas longtemps, des Éthiopiens ont manifesté pour reprocher aux médias occidentaux la diffusion de « fausses nouvelles », non sans exhorter les États-Unis à « cesser de s’immiscer » dans les affaires intérieures de leur pays.

Kenya : fin de cavale pour trois terroristes

Ces jihadistes, qui s’étaient évadés de la prison de Kamiti à Nairobi, ont été arrêtés à 300 kilomètres de la capitale sur la route menant au Somalie.Les Forces de défense et de sécurité kenyanes ont pourchassé pendant trois jours les trois évadés. Ils avaient été condamnés pour différents délits de terrorisme. Il s’agit de Mohamed Ali Abikar, Musharraf Abdalla et Joseph Juma Odhiambo.

Le premier nommé a été reconnu coupable de l’exécution de plus de 150 personnes à l’Université de Garissa en 2015. Un massacre qui a valu à Mohamed Ali Abikar une condamnation à mort.

Les deux autres ont été emprisonnés pour un projet déjoué d’explosion du parlement kényan en 2012 et pour une tentative d’intégration des rangs de la secte islamiste al-Shebab.

Rwanda : Google va aider au renforcement de la culture numérique

Le Rwanda s’est associé à Google, le géant mondial de la technologie, pour accélérer la transformation numérique du pays nécessaire à la croissance de son écosystème d’innovation.Dans une déclaration conjointe publiée par les deux parties jeudi à Kigali, Google et le gouvernement rwandais se sont engagés à établir un partenariat dans plusieurs domaines. Il s’agit notamment de l’accès abordable et universel à la connectivité, de l’adoption de plateformes numériques, de la formation numérique pour tous et de la promotion d’un écosystème d’innovation panafricain.

La ministre des TIC et de l’innovation, Paula Ingabire, a déclaré que le partenariat était un outil pour améliorer la transformation économique du Rwanda. Selon elle, le partenariat avec Google soutiendra les efforts en cours pour favoriser l’inclusion numérique, la formation et le soutien à la croissance du développement économique, en s’appuyant sur la technologie.

« Nous sommes convaincus que cet accord favorisera l’inclusion numérique et que la croissance de l’économie numérique continuera à stimuler la transformation économique du Rwanda, conformément à la vision du pays de devenir une économie fondée sur la connaissance », a déclaré la ministre.

Dans le cadre de cet accord, Google aidera le Rwanda à mettre en place un programme national visant à renforcer la culture numérique de ses citoyens en recrutant des jeunes rompus au numérique pour dispenser des formations dans ce domaine.

Baptisé « Programme pilote de formation des formateurs », il aura pour but de créer des ambassadeurs numériques nationaux. Un programme d’incubation fintech pour les entreprises en phase de démarrage sera piloté, en commençant par 15 entreprises en collaboration avec Kigali Innovation City. En outre, 500 développeurs seront perfectionnés grâce aux programmes de formation des développeurs et de soutien communautaire de Google.

Le commerce électronique sera également abordé, puisque quelque 3.000 petites et moyennes entreprises (PME) seront soutenues pour leur mise en ligne, tandis que 1.000 travailleurs seront également formés.

L’accord prévoit également la numérisation des biens culturels rwandais, les musées nationaux du Rwanda collaborant avec Google pour promouvoir l’accès au patrimoine par le biais de récits numériques.

Le Rwanda sera également présenté au monde par Google Street View en améliorant les cartes numériques des principales zones urbaines. Commentant ce partenariat, la directrice nationale de Google pour l’Afrique de l’Est, Agnès Gathaiya, a décrit cette initiative comme une étape incroyable, qui s’inscrit dans l’engagement du géant technologique à soutenir la transformation numérique de l’Afrique.

« Cette collaboration est une étape importante pour nous, juste après l’engagement de notre PDG sur le continent pour soutenir la transformation numérique de l’Afrique », a-t-elle déclaré, soulignant certaines des activités directes qui seront menées dans le cadre de l’accord.

« Nous allons aider à la construction d’un Rwanda numérique en améliorant les compétences des jeunes, en accélérant le développement numérique des petites entreprises, en soutenant les start-ups et les développeurs, en améliorant les cartes et la navigation, en numérisant le patrimoine culturel du Rwanda et en soutenant un cadre politique progressiste », a-t-elle poursuivi.

L’accord intervient au moment où le Rwanda met en œuvre une multitude de projets numériques pour se positionner en tant que centre régional des TIC. Il a introduit un programme de portail d’administration en ligne qui vise à faciliter la fourniture de services publics aux citoyens par le biais de procédures électroniques. Le gouvernement met en œuvre le programme Connect Rwanda qui vise à distribuer des smartphones aux personnes qui n’ont pas les moyens de s’en procurer.

Lancé en décembre 2019, le programme de fracture numérique vise à sensibiliser à la culture numérique où plus de 7.670 smartphones ont été distribués avec l’objectif de donner au moins un smartphone à chaque ménage rwandais.

L’Afrique de l’Est en quête d’indépendance financière

La Communauté d’Afrique de l’Est (CAE) travaille à la mise en œuvre d’un nouveau modèle de financement de son développement.L’Afrique orientale veut prendre son destin en main. C’est l’ambition qui guide leurs ministres des Finances. Réunis cette semaine à Mombasa, au Kenya, les argentiers de l’espace économique se sont mis d’accord sur une contribution, à parts égales, de chaque Etat membre pour assurer 65 % du budget de l’organisation.

Les 35 % restants seraient également pris en charge par les Etats membres sur la base de l’évaluation de leur Produit Intérieur Brut par habitant au cours des cinq années précédentes. Il ne reste maintenant que l’approbation du Conseil des ministres pour l’application du nouveau mécanisme de financement.  

Jusque-là, la Communauté d’Afrique de l’Est (CAE) comptait notamment sur les fonds de l’Allemagne, de la Belgique, du Canada, du Danemark, de la Finlande, de la France, du Japon, de la Norvège, de la Suède et du Royaume-Uni pour mener à bien ses projets.

La nécessité de repenser le modèle de financement de la zone économique a été mentionnée dans une étude. Des réformes ont ainsi été identifiées pour aligner la structure, les programmes et les activités de la CAE sur les ressources financières disponibles.

« Après une délibération approfondie des recommandations de l’étude, la réunion a convenu d’adopter un modèle simple en termes de paramètres à utiliser pour la composante de la contribution évaluée et sensible aux principes d’équité, de solidarité, d’égalité et de la taille des économies des Etats partenaires », indique la déclaration sanctionnant les échanges des ministres des Finances.

La Communauté d’Afrique de l’Est, composée du Kenya, du Rwanda, de la Tanzanie, du Burundi, de l’Ouganda et du Sud-Soudan, envisage d’évaluer l’efficacité du nouveau modèle de financement au bout de trois ans de mise en œuvre.

L’Ethiopie accuse des forces extérieures de soutenir le TPLF

Le gouvernement éthiopien a affirmé détenir des preuves crédibles que des « forces extérieures » soutiennent les rebelles dans la guerre au nord du pays.Le ministre éthiopien des Finances, le Dr Eyob Tekalign, a déclaré mercredi à un média indien que « des forces extérieures sont engagées dans une guerre par procuration contre l’Ethiopie en soutenant les rebelles du Front populaire de libération du Tigré (TPLF) ».

Tekalign a qualifié de « très douloureux » les dégâts causés par le conflit et prévient contre toute tentative de déstabilisation de l’Ethiopie. « Nous avons des preuves crédibles concernant le soutien par satellite, le soutien en armement, ce qui est très malheureux car la stabilité de l’Ethiopie est très importante pour toute la région », a-t-il déclaré. « L’Ethiopie est l’icône de la stabilité en Afrique de l’Est. Si l’Ethiopie est touchée, alors le reste de la région d’Afrique de l’Est le sera aussi », a-t-il averti.

Le responsable éthiopien a déclaré que les Etats-Unis n’avaient pas condamné l’apparente réquisition de 872 camions d’aide qui se sont rendus au Tigré depuis d’autres régions d’Éthiopie entre la mi-juillet et la mi-septembre et qui ne sont jamais revenus. Il a accusé les forces du TPLF d’utiliser ces camions pour transporter leurs combattants dans les régions d’Amhara et d’Afar où ils ont pillé les ressources.

Le ministre s’est abstenu de mentionner les pays qui, selon son gouvernement, aident le TPLF à reprendre le pouvoir en Éthiopie. Selon les dernières informations, les forces rebelles ont repris de nouvelles villes et se rapprochent de la capitale.

Le conflit au Tigré commence en novembre 2020 après que le TPLF, qui avait dominé la vie politique éthiopienne avant l’arrivée au pouvoir du Premier ministre Abiy Ahmed en avril 2018, perd le contrôle dans la gestion des affaires étatiques. Le TPLF a refusé ainsi son intégration politique au sein du Parti de la prospérité du Premier ministre fédéral, avant de conduire des élections séparées et entrer en rébellion ouverte en novembre 2020.

Social et fête de l’indépendance au menu des quotidiens marocains

Le chantier de la protection sociale et la fête de l’Indépendance sont les principaux sujets traités par les quotidiens marocains parus ce jeudi.+Aujourd’hui Le Maroc+, s’intéresse au chantier de la protection sociale, soulignant que le Maroc vient de faire un « premier pas important » sur la voie de la généralisation de la protection sociale. Le paquet de décrets d’application validés mercredi en Conseil de gouvernement « permettra d’ores et déjà à quelque trois millions de personnes d’avoir désormais une couverture médicale et des pensions de retraite ».

En mettant sur pied une commission ministérielle spécialement dédiée au pilotage de cette réforme, qui s’étalera naturellement sur plusieurs années, le gouvernement semble déterminé à ne pas « refaire les mêmes erreurs que dans le passé », estime le quotidien.

Dans un chantier d’une telle envergure, autant il est impératif d’aller vite dans la mise en œuvre, autant le mode de gouvernance sera « déterminant » et l’exécution « décisive », soutient-t-il.

+L’Opinion+, qui revient sur la fête de l’indépendance, dont le 66ème anniversaire est célébré jeudi par le peuple marocain, écrit que “jamais le mot indépendance n’a résonné aussi fort et aussi intensément qu’en cette période de forte adversité”, soulignant qu’en plus de sa dimension territoriale, ce terme recouvre désormais la souveraineté politique, économique, sanitaire, alimentaire et énergétique.

La préservation de cette réalité “irréversible” est devenue l’enjeu d’une véritable compétition surtout qu’elle suscite des “réactions fébriles” chez certains voisins, qui ne ménagent aucun effort pour tenter de “faire dérailler” le Maroc de la voie du développement et de la prospérité, note le quotidien.

Sénégal: le « bras de fer » police-opposition en vedette dans la presse

Les quotidiens sénégalais parvenus jeudi à APA traitent d’une diversité de sujets dominés par les arrestations et libérations d’opposants candidats aux élections locales du 23 janvier 2022.Le Quotidien se fait l’écho des « bruits de campagne » suite à la libération de Barthélémy Dias, candidat de la coalition de l’opposition Yewwi Askan Wi (libérer le peuple en wolof) pour la mairie de Dakar.

Interpellé quelques heures hier  par la police, il s’apprêtait à faire une randonnée pour rencontrer de potentiels électeurs dans la capitale.  « J’ai le droit de me déplacer où je veux », a-t-il déclaré, avant d’être soutenu par sa coalition qui « demande à ses mandataires de se tenir prêts ».

« YAW engage le bras de fer avec le préfet » de Dakar, souligne Vox Populi. « On a un calendrier établi qu’on va exécuter. On est très déterminés à faire face », a indiqué le mandataire national de cette coalition, Déthié Fall.

Toutefois, dans le même journal, « Barth Dias renonce à défier le commissaire de Dieuppeul », estimant qu’il est « un homme de paix ». Par ricochet, il annonce la suspension de ses « dox mbokk » (aller à la rencontre des proches) « pour ne pas créer de tension ».

Analysant cette situation, le Témoin indique que « la Police et le Préfet +votent+ Barthélémy » Dias pour l’élection de la mairie de Dakar. Parce qu’en multipliant les arrestations du principal candidat de l’opposition à la ville de Dakar ainsi que les interdictions à son encontre, ces deux gardiens de l’ordre public lui « ouvrent un large boulevard ».

De son côté, Walf Quotidien voit en ces arrestations et libérations d’opposants que le ministre de l’Intérieur « Antoine Diome perd son sang froid ». En revanche, « une vraie démocratie a davantage besoin d’oxygène que de lacrymogènes », estime dans Sud Quotidien Abdou Aziz Tall, ancien ministre et directeur de cabinet du président Abdoulaye Wade. 

Sous le titre « Un style et des convictions fortes », le quotidien national Le Soleil publie l’entretien exclusif que lui a accordé Cheikh Mouhamadou Mahi Ibrahima Niass, khalife général de la Fayda Tidianiya. « Je ne me considère pas comme un khalife, je suis un Khadim (serviteur). La question politique ne doit pas rythmer la vie des Sénégalais », a-t-il déclaré entre autres morceaux choisis.

Sur un autre sujet, EnQuête s’intéresse aux mauvais résultats au concours CAMES 2021, sous le titre évocateur : « Peur sur l’université ». Les résultats de cette année sont « catastrophiques ». Toutefois, « les dames sauvent l’honneur dont la major Angélique Ngaha de l’université de Bambey (centre) », rapporte le quotidien.

Ainsi, « il faut améliorer l’environnement (universitaire), en mettant les collègues dans des conditions de performance », a plaidé le secrétaire général du Syndicat autonome de l’enseignement supérieur (Saes), Malick Fall.

Côte d’Ivoire: début des travaux du couloir de bus reliant Yopougon-Bingerville « fin 2022 »

Les travaux du couloir rapide de bus (BRT) devant relier les communes de Yopougon à Bingerville, partant de l’Ouest à l’Est d’Abidjan, débuteront « fin 2022 », selon M. Romain Kouakou, coordonnateur du Projet de mobilité urbaine d’Abidjan (PMUA).

« Vers la fin de l’année 2022, certainement on va commencer avec les grands travaux de ce projet qui devrait être achevé d’ici à 2023-2024. Les études techniques d’avant-projet sommaires sont finies, il reste celles des projets détaillés », a dit M. Romain Kouakou à la presse. 

« En 2022, théoriquement, on va lancer l’appel d’offres », a-t-il annoncé,  ajoutant que l’opérateur qui va exploiter ce BRT va apporter 24% du financement », a-t-il relevé, en marge d’un atelier de validation du Plan de travail et du budget annuel pour l’année 2022. 

L’atelier a été ouvert par M. Coné Djoman, le directeur de cabinet, représentant le ministre ivoirien des Transports, a fait savoir que ce projet dont l’objectif est d’améliorer l’accessibilité des opportunités économiques et social, est d’accroître l’efficacité du système de transport public.

Le BRT est dans sa deuxième année de mise en oeuvre. Pour l’année 2022, l’unité de coordination qui a la gestion du projet depuis plus d’un an, a programmé des études techniques et des formations qui sont pour la plupart au stade de recrutement de cabinets d’études. 

« Cet atelier va nous permettre de valider le plan de travail et le budget pour l’année 2022 du Projet de mobilité urbaine d’Abidjan (PMUA) », a précisé M. Romain Kouakou, indiquant que ce projet a pour objectif de construire un BRT qui va quitter Yopougon pour relier Bingervillle. 

Le BRT va emprunter l’axe du 4e pont sur 20 Km avec pratiquement 21 stations. Le projet est entré en vigueur en février 2020, mais c’est un an après, le Comité de pilotage a procédé aux études techniques et compte « achever en 2022 les principales études » afin de lancer le BRT sur l’axe Est-Ouest.

« Il s’agit de bus qui vont permettre d’avoir accès plus facilement aux infrastructures socio-économiques et d’améliorer les activités », a mentionné le coordonnateur du Projet, affirmant qu’en 2022, il est prévu la poursuite et l’achèvement des études. 

Globalement, poursuivra-t-il, « on a un financement qui tourne autour de 315 milliards de Fcfa et environ 30 à 40% seront consacrés (à l’opérateur privé ) pour construire la ligne du BRT sur la station ouest ».

Le projet, à terme, permettra de transporter près de 500.000 personnes par jour. Le couloir rapide de bus va passer aussi sur le Boulevard Mitterand, à Cocody, dans l’Est d’Abidjan pour relier la banlieue abidjanaise de Bingerville.

Abidjan abritera le salon du numérique « SITIC Africa » sur 5 ans dès 2022

Abidjan abritera le Salon international des technologies de l’information et de la communication dédié à l’Afrique « SITIC Africa » sur les cinq prochaines années, à compter de la 6e édition, prévue du 22 au 24 février 2022, sur les bords de la lagune Ebrié.

L’annonce a été faite, mercredi, à La Maison de l’entreprise, par les organisateurs du SITIC Africa et leurs partenaires, à savoir le ministère ivoirien de l’Économie numérique, des télécommunications et de l’innovation, ainsi que le GOTIC, l’UNETEL et la France, face à la presse.   

Ils ont expliqué les enjeux stratégiques et économiques d’un tel événement pour le continent africain dans un contexte de combat mondial entre les grandes puissances et les différents continents pour le contrôle du numérique. 

Mme Alexia Amichia, chargée d’études, représentant le ministre ivoirien de l’Économie numérique, des télécommunications et de l’innovation, a « remercié » les organisateurs de cette activité qui ont bien voulu placer la prochaine édition du SITIC sous l’égide du ministère ».

Selon M. Fodhiel Kerkeni, co-organisateur, gérant SITIC Abidjan, la Tunisie a abrité les cinq premières sessions. Cette année, la Côte d’Ivoire accueille la 6e édition de SITIC Africa qui se veut un salon dédié aux TIC pour le continent. 

Il est prévu plus de 200 exposants et il va avoir trois pays à l’honneur, notamment la Côte d’Ivoire, la Tunisie et la France. Plus de 5000 participants sont attendus à cet événement qui offrira des ateliers thématiques, des workshops et des BtoB.

Pour les organisateurs, l’Afrique devrait se mobiliser pour faire entendre sa voix et tirer partie du développement des TIC et de ses innovations dont l’impact sur sa croissance économique n’est plus à démontrer.

Initié par la Tunisie depuis 2016, le salon réunit, annuellement, la crème des entreprises, des experts, des startups du secteur des TIC ainsi que des décideurs politiques du continent, dans un partenariat avec la France et d’autres pays occidentaux d’Europe et d’Amérique. 

D’année en année, le salon a gagné en notoriété et attire des centaines d’exposants et des milliers de visiteurs. Le SITIC se veut une plateforme de promotion des TIC, de découverte pour d’autres et de réseautage pour l’ensemble des participants soucieux de développer leurs affaires. 

Après cinq éditions dont celle de 2020 qui fut organisée de manière virtuelle en raison de la pandémie de Covid-19, les organisateurs et leurs partenaires ont porté leur choix sur la Côte d’Ivoire pour abriter la 6e édition, du 22 au 24 février 2022.

Le thème de cette 6e édition est « Vers des instruments numériques innovants ». Dans un contexte de transformation sociale, culturelle et économique, sous l’effet catalyseur du numérique, l’Afrique doit fédérer ses énergies pour ne pas rater cet autre train du développement.  

« Nous devons y voir une opportunité d’investissement, de mobilisation de ressources internes et d’attraction des capitaux externes, et un véritable levier pour innover dans nos approches pour transformer nos entreprises et faire des TIC un vivier pour la création d’emplois pour notre jeunesse surtout qu’elle y trouve son intérêt », a soutenu M. Ismaël Boga-N’Guessan, le producteur exécutif du SITIC. 

M. Férid Tounzi, le fondateur du SITIC, s’est félicité de ce que la Côte d’Ivoire abrite l’événement. La Confédération générale des entreprises de Côte d’Ivoire  (Cgeci, Patronat ivoirien), se positionne comme un partenaire de ce salon.  

Maroc: Création d’une commission pour le suivi du projet de généralisation de la protection sociale

Le chef du gouvernement Aziz Akhannouch a annoncé, mercredi, la création d’une commission interministérielle qui veillera à accompagner le chantier de mise en oeuvre du projet de généralisation de la protection sociale.Une commission technique veillera au suivi de tous les points relatifs à la mise en oeuvre de ce projet, a précisé M. Akhannouch, selon un communiqué lu par le ministre délégué chargé des Relations avec le parlement, porte-parole du gouvernement, Mustapha Baitas à l’issue de la réunion du Conseil de gouvernement.

Parallèlement, les départements ministériels concernés se pencheront sur l’insertion des autres catégories professionnelles dans la perspective de la généralisation en 2022, a-t-il ajouté.

Dans son mot, M. Akhannouch a mis l’accent sur l’importance de cette réunion du Conseil de gouvernement qui constitue le point de départ pour l’opérationnalisation de ce chantier royal social sans précédent, relevant que les décrets adoptés permettront à 3 millions de citoyennes et citoyens parmi les non-salariés et leurs ayant-droit de bénéficier du régime de l’Assurance maladie obligatoire.

Il s’agit, dans un premier temps, des personnes assujetties au régime de la contribution professionnelle unique (CPU), des commerçants et artisans qui tiennent une comptabilité et des auto-entrepreneurs qui pourront être inscrits dès le mois de décembre prochain.

Pour ce qui est des personnes assujetties au régime de la CPU, elles pourront verser leurs cotisations à partir du 1er décembre et bénéficier du remboursement à compter du 1er janvier, alors que les commerçants et artisans qui tiennent une comptabilité peuvent contribuer à compter du 1er janvier pour bénéficier des remboursements à partir du 1er février.

Pour leur part, les auto-entrepreneurs pourront contribuer à partir du 1er février et bénéficier de la couverture médicale à partir du mois de mars.

Tanzanie : les infrastructures parmi les priorités d’investissement

La Banque africaine de développement (Bad) a défini l’amélioration des infrastructures et le climat des affaires comme ses axes d’intervention prioritaires dans le cadre du Document de stratégie-pays 2021-2025 (DSP 2021-2025) publié le 8 novembre par l’institution.L’institution financière panafricaine soutiendra l’aménagement d’infrastructures de transport multimodal de qualité, notamment des routes, voies navigables, chemins de fer et aéroports. Ceux-ci doivent permettre à ce pays d’Afrique de l’Est de rendre son économie plus compétitive et de valoriser son capital humain.

La banque investira également dans l’amélioration des réseaux de production, de transport et de distribution d’énergie propre et dans l’aménagement d’infrastructures d’alimentation en eau et d’assainissement.

Dans le domaine des transports en particulier, l’accent sera mis sur l’amélioration de la connectivité régionale, interurbaine, urbaine et rurale par route, air et mer afin d’augmenter l’accès aux marchés régionaux et mondiaux. La Banque jouera ainsi un rôle crucial en dynamisant l’activité du secteur privé et en renforçant la résilience à long terme par l’inclusion sociale et économique, notamment par la réduction de la pauvreté et du chômage des jeunes

Le plan vise à réduire le temps de trajet de 2 à 6 heures en 2020 à 1 à 3 heures en 2025 dans les zones du projet, après l’achèvement des routes régionales, des autoroutes interurbaines et des lignes ferroviaires.

La baisse du coût mensuel moyen d’exploitation des véhicules de 20 à 15 dollars américains par kilomètre à la suite de l’amélioration des infrastructures de transport routier et l’accroissement des revenus du commerce par l’intensification du commerce transfrontalier et de l’intégration régionale est l’autre résultat attendu sur la période.

Dans le domaine énergétique, l’efficacité du transport doit être renforcée, passant de 5,5% à 4% de réduction de pertes techniques d’ici à 2025, grâce à la remise en état des anciennes lignes de transport d’électricité.

La part des énergies renouvelables doit également progresser dans le bouquet énergétique du réseau national, de 2615 gigawattheures, en 2020 à 3 495 gigawattheures en 2025, avec la construction de systèmes de production d’électricité à partir de sources d’énergies renouvelables, notamment l’hydroélectricité, la géothermie, le solaire et l’éolien.

Par ailleurs, un accès accru à l’eau potable et à un système d’assainissement amélioré sera assuré par la mise en œuvre du DSP. L’accès à l’eau potable devrait progresser de 60 % à 75% de la population entre 2020 et 2025 grâce à la construction de systèmes d’approvisionnement en eau potable. L’accès à un assainissement de base devrait passer de 17% à 30% après la réhabilitation et la construction d’installations d’assainissement.

Le second domaine prioritaire du Document de stratégie-pays de la Banque africaine de développement prévoit un appui à la valorisation du capital humain et au développement des compétences.

La Bad œuvrera ainsi avec les autorités du pays et d’autres partenaires du développement afin d’accroître les compétences et la productivité des travailleurs, en particulier des jeunes. A travers un plan de formation technique et professionnelle (TVET), il sera question de former les diplômés à devenir des entrepreneurs, et ainsi créer et développer des entreprises par l’auto-emploi.

Le soutien au TVET permettra d’améliorer l’adéquation entre les compétences requises par le secteur privé et le marché du travail et, par conséquent, de faire passer le nombre de salariés de 14,5 % à 15,5 % de la main-d’œuvre totale.

Maroc : Dakhla abrite son 10ème Festival International du Film

La 10ème édition du Festival International du Film de Dakhla aura lieu du 8 au 12 décembre prochain avec la participation de 16 pays africains, ont annoncé les organisateurs. Au menu de ce Festival, une compétition officielle du long-métrage qui verra la participation de 7 films Côte d’Ivoire, du Nigeria, du Ghana, d’Egypte, du Cameroun, du Burkina Faso et du Maroc qui concourront pour remporter le Grand Prix Dakhla. Il s’agit des films « La nuit des Rois » de Philippe Lacôte (Côte d’Ivoire), « Histoires de Juju » de Abba T Makama, C J ‘Fiery’ Obasi et Michael Omonua (Nigeria), « Amansa Tiafi » de Kofi Ofosu-Yeboah (Ghana)

« Breakable » de Ahmed Rashwan (Egypte), Bendskins de Narcisse Wandji (Cameroun), « Annato » de Fatima Ali Boubakdi (Maroc) et La traversée de rène Tassimbedo (Burkina Faso), selon un communiqué de l’Association de l’animation culturelle et artictique, qui organise ce Festival.

Le jury officiel de la compétition est présidé par le réalisateur et producteur sénégalais Moussa Touré. Il comprend également les actrices Tela Kpomahou (Bénin), Mai Omar (Egypte), et les réalisateurs Fila David Pierre (Congo) et Mohamed Ahed Bensouda (Maroc).

La cérémonie d’ouverture du Festival international du film de Dakhla mettra à l’honneur un certain nombre de stars du septième art du Maroc et d’autres pays.

Au programme de cette messe cinématographique figurent la projection de court-métrages et des documentaires ainsi que l’organisation d’ateliers de formation dans de nombreuses disciplines cinématographiques et ala tenue d’un symposium sur le cinéma et la littérature.

Une fondation philanthropique finance près de 5.000 PME africaines

Pour son programme d’entrepreneuriat 2021, la Fondation Tony Elumelu (TEF, sigle anglais) a reçu 400.000 candidatures.Les bénéficiaires de 2021 ont été sélectionnés en fonction de leur innovation, leurs performances et leur potentiel de croissance pour créer des emplois et éradiquer la pauvreté sur le continent, renseigne le communiqué parvenu mercredi à APA. Chaque entrepreneur reçoit 5.000 dollars non remboursables. Parmi les 4.949 entreprises retenues, 68 % sont dirigées par des femmes.

Composés à la fois de nouvelles start-ups et de petites entreprises existantes, les entrepreneurs Tony Elumelu 2021 ont suivi une formation, un mentorat et un coaching de classe mondiale et auront un accès à vie au réseau des anciens de la Fondation Tony Elumelu, informe la note.

« À vous les jeunes entrepreneurs africains – travaillez dur, rêvez grand et soyez très disciplinés. Vous devez continuer à penser à l’impact. Le parcours de l’entrepreneuriat n’est pas linéaire – il y a des hauts et des bas, mais en restant concentré et résilient, le succès viendra finalement à vous. L’avenir de notre continent est entre vos mains. Ce que vous faites en tant qu’entrepreneurs contribuera grandement à sortir l’Afrique de la pauvreté. Je suis heureuse que nos femmes entrepreneures se portent très bien, avec une représentation de 68 % cette année », a déclaré le Fondateur de la TEF, Tony O. Elumelu, cité par le document.

Il a par ailleurs invité les dirigeants africains à continuer à créer le bon environnement propice pour permettre aux jeunes de réussir. Car « leur succès est le succès de nous tous sur le continent ». « Nous devons leur donner la priorité parce que les nations et les continents qui donnent la priorité à leurs peuples réussissent », a-t-il martelé.

Le Directeur Général de la coopération internationale et du développement de la Commission européenne, M. Koen Doens s’est quant à lui dit « très heureux que plus de 2400 femmes bénéficieront du programme de formation de la Fondation Tony Elumelu et obtiendront un capital d’amorçage pour soutenir leurs idées. »

« Notre ambition commune est de responsabiliser 100.000 jeunes entrepreneurs africains au cours des dix prochaines années à travers l’Afrique, en reconnaissant que l’entrepreneuriat est le seul moyen de réaliser les rêves », a fait savoir Mme Ahunna Eziakonwa, représentant le Programme des Nations unies pour le développement (PNUD) à cette rencontre.

Selon le directeur général de la TEF, Ifeyinwa Ugochukwu, l’entité qu’il dirige a formé dix fois plus de jeunes entrepreneurs africains qu’il n’en a formés de 2015 à 2019 combinés.

« Aujourd’hui, en 2021, nous verserons un montant record de 24.750.000 USD directement aux entrepreneurs africains des 54 pays africains. C’est l’impact », s’est-il félicité.

Covid: 30 millions d’Africains dans l’extrême pauvreté

La pandémie du nouveau coronavirus a anéanti cinq ans de croissance en Afrique, indique un nouveau rapport.La Covid-19 a plongé environ 30 millions de personnes en Afrique subsaharienne dans l’extrême pauvreté, révèle un rapport publié ce mercredi à l’occasion du Forum Bloomberg sur la nouvelle économie qui se tient actuellement à Singapour.

Intitulé « Long Covid : Jobs, Prices and Growth in the Enduring Pandemic », le document souligne que la pandémie a anéanti plus de cinq ans de progrès dans la région.

Il prévient que, même si les économies africaines gagnent du terrain à mesure qu’elles se redressent, cela ne leur permettra pas d’atteindre l’Objectif de développement durable (ODD) des Nations Unies relatif à l’éradication de la pauvreté d’ici à 2030, un objectif qui était déjà loin d’être atteint avant la pandémie.

Les économies africaines ont connu des périodes prometteuses au début du siècle, avec une trajectoire ascendante due à la réduction des conflits, ce qui a permis d’améliorer les politiques économiques et de renforcer la stabilité macroéconomique, indique le rapport.

« L’initiative en faveur des pays pauvres très endettés lancée par le Fonds monétaire international et la Banque mondiale au début des années 2000 a permis de réduire considérablement les niveaux d’endettement, libérant ainsi des ressources nationales et améliorant les relations avec les donateurs. L’augmentation des échanges et le dynamisme des prix des produits de base ont également joué un rôle, le PIB par habitant des pays riches en ressources naturelles ayant augmenté deux fois plus vite », ajoute le rapport.

Selon le même document, la croissance a commencé à s’essouffler en 2016, soit un an après l’adoption des Objectifs de développement durable visant à éradiquer la pauvreté d’ici 2030.

« L’Afrique subsaharienne reste à la traîne pour la plupart des objectifs. Le retard le plus notable concerne la réduction de la pauvreté ; avant la pandémie de 2019, l’Afrique comptait plus de 60% des 700 millions de pauvres dans le monde », explique le rapport.

En 2020, l’Afrique subsaharienne a plongé dans sa première récession depuis plus de 25 ans, effaçant au moins cinq ans de progrès dans la lutte contre la pauvreté.

Le Forum Bloomberg sur la nouvelle économie, qui a débuté hier mardi à Singapour, rassemble plus de 495 participants, dont des dirigeants des secteurs public et privé du monde entier, y compris des 50 représentants de l’Afrique. La rencontre a pour objectif de contribuer à une nouvelle réflexion sur les voies de la reprise mondiale, alors que le monde subit les effets de la pandémie de Covid-19.

South African Airways reprend ses vols vers Lagos

Le Nigeria permet de desservir une plus grande partie du continent africain, selon Thomas Kgokolo, Directeur général par intérim de SAA.Deux des plus grandes économies africaines, le Nigeria et l’Afrique du Sud, seront à nouveau reliées avec l’extension du réseau de lignes de la compagnie South African Airways (SAA) pour inclure Lagos à partir de décembre prochain.

Cette décision s’inscrit dans la stratégie de croissance progressive de la compagnie aérienne, qui a été clouée au sol pendant plus d’un an, a déclaré Thomas Kgokolo, Directeur général par intérim de SAA.

« Notre intention est de continuer à développer notre réseau de lignes en fonction de la demande des passagers et du potentiel de revenus. Nous évaluons constamment les opportunités, tant au niveau local qu’aux niveaux régional et international », a poursuivi M. Kgokolo.

Selon lui, Lagos est une route particulièrement importante sur le continent qui dessert la plus grande économie d’Afrique.

« Cette destination spécifique, a soutenu Thomas Kgokolo, permet à SAA d’accéder à l’un des plus grands marchés du voyage en Afrique et nous sommes ravis de pouvoir reprendre les opérations, en assurant une liaison entre les deux plus grandes économies d’Afrique à partir du 12 décembre ».

La SAA s’attendait à ce que la révision continue des restrictions sur les voyages internationaux par les pays conduise à un plus grand nombre de visiteurs en Afrique du Sud et à une activité accrue sur les marchés touristiques avec le Nigeria.

« Non seulement la nouvelle liaison Johannesburg/Lagos constitue un lien économique essentiel entre les deux pays, mais elle desservira également le marché touristique en plein essor des deux pays », a ajouté le Directeur général par intérim de SAA.

Thomas Kgokolo a promis que la SAA continuera, en partenariat avec South Africa Tourism, à promouvoir la destination sud-africaine au Nigeria « dans l’espoir que cela conduise à davantage de visiteurs maintenant que les restrictions internationales sur les voyages en cas de pandémie sont en cours de révision ».

Les vols locaux de SAA ont repris en septembre dernier entre Johannesburg et Le Cap, et des liaisons régionales ont également été ouvertes vers plusieurs autres pays africains.

Trois pays africains co-organisent le Mondial de cricket 2027

L’Afrique australe sera l’hôte de la coupe du monde masculine de cricket 2027.La Namibie a été choisie comme co-organisatrice de la Coupe du monde de cricket masculin 2027 avec ses voisins l’Afrique du Sud et le Zimbabwe, a annoncé ce mercredi le Conseil international du cricket (ICC, sigle anglais).

La structure souligne que ces trois voisins d’Afrique australe sont prêts à accueillir conjointement les meilleures nations de cricket du monde entre octobre et novembre 2027.

« La Namibie accueillera pour la première fois la Coupe du monde de cricket masculin aux côtés du Zimbabwe et de l’Afrique du Sud », a indiqué le Conseil dans un communiqué.

L’Afrique du Sud et le Zimbabwe ont co-organisé l’événement pour la dernière fois en 2003.

La Coupe du monde de cricket masculin de l’ICC a lieu tous les quatre ans. L’édition 2023 est prévue en Inde, tandis que celle de 2031 sera organisée conjointement par l’Inde et le Bangladesh.

Zimbabwe : le Fmi prévoit une croissance de 6% en 2021

Malgré des perspectives incertaines, l’économie zimbabwéenne devrait connaître une croissance de 6% en 2021, a déclaré mercredi le Fonds monétaire international (Fmi).Le chef de mission du Fmi au Zimbabwe s’exprimait à l’issue des consultations virtuelles au titre de l’article IV avec les responsables zimbabwéens, qui se sont déroulées du 25 octobre au 16 novembre.

Dhaneshwar Ghura a déclaré que la « réponse rapide des autorités de Harare à la pandémie de Covid-19, notamment par des mesures d’endiguement et un soutien aux ménages et aux entreprises vulnérables, a contribué à atténuer son impact négatif ».

« L’activité économique reprend en 2021, avec une croissance du PIB réel d’environ 6%, reflétant une production agricole exceptionnelle, une augmentation de la production minière et énergétique, une activité soutenue dans le secteur de la construction et de la fabrication, et une augmentation des investissements dans les infrastructures », a déclaré Ghura.

Il a toutefois fait remarquer que la pandémie de Covid-19 et d’autres facteurs ont fait payer un lourd tribut à la situation économique et humanitaire du Zimbabwe au cours des deux dernières années.

« L’économie du Zimbabwe s’est contractée cumulativement d’environ 11% au cours de 2019-20 en raison des effets combinés de la pandémie, du cyclone Idai, d’une sécheresse prolongée et de l’affaiblissement des amortisseurs politiques », a déclaré le responsable du Fmi.

Il a prévenu que l’incertitude restait élevée et que les perspectives économiques du Zimbabwe « dépendent de l’évolution de la pandémie – aggravée par les vulnérabilités de l’économie aux chocs climatiques – et de la mise en œuvre de politiques durables ». « Des actions décisives sont nécessaires pour verrouiller les gains de stabilisation économique et accélérer les réformes » avertit-t-il.

Les principales priorités devraient consister à autoriser une plus grande flexibilité du taux de change officiel et à s’attaquer aux distorsions du marché des changes, ainsi qu’à mettre en œuvre des réformes structurelles et de gouvernance propice à la croissance.

Le pays d’Afrique australe a dû faire face à de graves distorsions sur le marché des changes, qui a vu se développer un marché parallèle où les devises fortes sont échangées avec une prime pouvant atteindre 100%.