Maroc: une stratégie nationale de santé en milieu carcéral dans le pipeline

Le délégué général à l’Administration pénitentiaire et à la réinsertion, Mohamed Salah Tamek, a révélé, mercredi à Rabat, l’élaboration d’une stratégie nationale de santé en milieu carcéral pour la période 2022/2026, visant le renforcement de la protection sanitaire des détenus.Élaborée en collaboration avec le ministère de la Santé et de la protection sociale, avec le soutien du Fonds mondial de lutte contre le sida, la tuberculose et le paludisme, cette stratégie vise à renforcer la protection sanitaire des détenus et à assurer leur accès aux services de soins, a expliqué Tamek lors de la présentation du projet de budget de la Délégation générale à l’administration pénitentiaire et à la réinsertion (DGAPR) au titre de l’année 2022, devant la Commission de la justice, de la législation et des droits de l’Homme de la Chambre des représentants.

Il a poursuivi que cette stratégie, qui vient consolider les acquis des stratégies antérieures, définit le cadre d’action commune de la Délégation et de l’ensemble des intervenants dans le domaine de la protection sanitaire des détenus (ministère de la Santé et de la protection sociale, ministère de la Justice, Conseil national des droits de l’Homme, ONGs et secteur privé), l’objectif étant de fournir une protection sanitaire appropriée aux détenus durant toute la période de leur incarcération et après leur libération, pour les détenus malades.

Tamek a indiqué que cette stratégie a été conçue conformément aux recommandations internationales relatives à la santé en milieu carcéral et aux stratégies de santé nationale, notamment le Plan santé 2025, en tenant compte des conventions internationales des droits de l’Homme et du concept de la santé publique.

Mohamed Aujjar reconduit à la tête de la mission d’établissement des faits sur la Libye

La Haute-Commissaire des Nations Unies aux droits de l’homme, Michelle Bachelet a renouvelé, mercredi, la nomination du Marocain Mohamed Aujjar en tant que président de la mission indépendante d’établissement des faits sur la Libye.Cette décision intervient à la suite de l’adoption, en octobre dernier par le Conseil des droits de l’homme, de la résolution prorogeant de neuf mois le mandat de ladite mission sur la Libye afin de lui permettre de s’acquitter de son mandat.

Lors de la 48ème session du CDH, tenue le mois dernier, M. Aujjar avait présenté le premier rapport de la mission indépendante d’établissement des faits sur la Libye devant le Conseil des droits de l’homme dont les membres avaient unanimement apporté leur appui au travail accompli par cette mission.

Le Conseil a demandé dans ce sens à la mission d’enquête « de lui présenter à sa 49ème session (mars 2022) un rapport de suivi sur ses conclusions, avec la participation du Représentant spécial du Secrétaire général pour la Libye, et de lui soumettre à sa cinquantième session (juin 2022) un rapport complet sur la situation des droits de l’homme en Libye, notamment sur ce qui est fait pour prévenir les violations des droits de l’homme et les atteintes à ces droits et pour que les responsables répondent de leurs actes ».

Bénin : les trésors royaux restitués par la France logés à la présidence

Les œuvres d’art vont subir une acclimatation de trois mois pour éviter tout choc thermique, avant d’être exposées dans des salles accessibles au public.Ils sont enfin de retour à la maison. Après plus d’un siècle de séjour en France, les trésors du royaume d’Abomey, pillés par les colons français au XIXe siècle, ont retrouvé leur terre d’origine. L’avion transportant les œuvres artistiques a atterri aux alentours de 15H15 à l’aéroport de Cotonou, la capitale économique du Bénin.

Au rythme des chants et danses royales, elles ont été transportées au palais présidentiel où les attendaient le chef de l’Etat, Patrice Talon, et plusieurs autres invités parmi lesquels des chefs traditionnels et coutumiers.  

Tout en soulignant « qu’il n’y pas de honte à nous rappeler que la déportation des reliques de notre grandeur hors du territoire du Bénin […] relève de l’histoire de l’humanité », il a exprimé toute sa satisfaction de les voir revenir dans son pays.

« Je dois vous avouer ou-bien vous confesser que contrairement à mes habitudes, je n’avais guère la certitude que cette revendication aboutirait un jour, encore moins de mon vivant. Mais une fois exprimé, j’ai été emporté par l’élan. Et nous n’avons pas arrêté jusqu’à ce que cela aboutisse », a-t-il déclaré dans un discours teinté d’émotion.

Patrice Talon a par ailleurs rappelé que l’histoire du Bénin n’a pas commencé avec l’envahissement français de 1892. Et pour lui, ce fait historique marque « la symbolique du retour au Bénin de notre âme, de notre identité, du témoignage de ce que nous avons été, de ce que nous avons existé avant, le témoignage de ce que nous avons connu la grandeur. »

« Je crois que c‘est tout simplement le signe de notre renaissance. (Car) tout ce que nous nous engageons à réaliser depuis quelque temps, nous y parvenons », a-t-il martelé.

Le locataire du palais de La Marina, faisant référence aux autres trésors encore exposés dans les musées, a déploré le fait que les réparations, bien souvent, ne sont pas à la hauteur de l’espérance et  des attentes. « L’idée aurait voulu que la restitution fût plus générale, plus complète. Et j’ai failli le reprocher un peu au président français hier », a-t-il souligné, ajoutant que « si nous avions été associés, nous aurions composé le lot autrement ».

Pour autant, a-t-il dit, « la coïncidence de la restitution des 26 œuvres exclusivement emportées des palais du royaume d’Abomey n’enlève rien à notre plaisir, à notre joie, à notre fierté et à notre satisfaction d’avoir œuvré pour une restitution qui commence par ces œuvres-là. »

Le président béninois a en outre félicité le président français, Emmanuel Macron, qui « a eu le courage d’engager le processus de restitution. »

Statut des trésors

De ces 26 œuvres, chacun sera libre d’établir le lien qui lui convient, a fait savoir le chef de l’Etat. « Mais, informe-t-il, dans notre identité républicaine laïque, ces œuvres ne revêtent, pour la République, aucun caractère religieux ni spirituel. »

D’après lui, si la spiritualité qu’on peut leur conférer n’est qu’une spiritualité neutre, alors elle est républicaine. C’est une spiritualité particulière que la République respecte mais qu’elle ne porterait pas, a-t-il indiqué.

« Les œuvres, que ça soit ici ou dans les autres localités et même prochainement dans le musée des épopées des rois et des amazones d’Abomey, elles seront dans des espaces de la République. Et à ce titre, elles sont dépourvues de toute considération religieuse. Chacun pouvant établir à son aise le lien qu’il voudra avec celles-ci », a-t-il conclu.  

La France a officiellement finalisé mardi 9 novembre la restitution de 26 œuvres des trésors royaux d’Abomey pillés au XIXe siècle par les troupes coloniales et conservées jusqu’ici au musée du quai Branly.

Parmi ces objets d’art figurent des statues totem de l’ancien royaume d’Abomey ainsi que le trône du roi Béhanzin, pillés lors de la mise à sac du palais d’Abomey par les troupes coloniales en 1892.

Pétrole: la Côte d’Ivoire à la conquête d’investisseurs à Dubaï

La Côte d’Ivoire participe à la semaine africaine du pétrole qui se tient du 08 au 11 novembre 2021 à Dubaï.

Accompagné d’une forte délégation, le ministre ivoirien des Mines, du pétrole et de l’énergie, Thomas Camara, a présenté mercredi aux investisseurs et experts lors du « Show Case » consacré à la Côte d’Ivoire, les opportunités d’investissements dans le bassin sédimentaire ivoirien.

La Côte d’Ivoire qui ambitionne de devenir un hub énergétique en Afrique est dotée d’un code pétrolier attractif et d’un environnement favorable pour les investissements, à travers l’existence des structures comme la Direction générale des hydrocarbures (DGH) et la Société nationale des opérations pétrolières de Côte d’Ivoire (Petroci Holding), a expliqué M. Camara.

 Selon lui, les potentialités dont regorge le bassin sédimentaire ivoirien se sont matérialisées par la récente découverte majeure du gisement Baleine. « Nous sommes convaincus que d’autres découvertes, similaires au gisement Baleine sont encore possibles », a poursuivi le ministre des Mines, du pétrole et de l’énergie.

En outre, en matière d’énergies, Thomas Camara a indiqué que la Côte d’Ivoire a également une politique attractive pour la promotion de la production de l’électricité par le biais de plusieurs sources d’énergies. A cela s’ajoutent des exonérations fiscales et douanières dans ce secteur ainsi que l’institution d’un tarif attractif pour la production d’énergies renouvelables. 

A ce propos, le représentant du gouvernement ivoirien a souligné que dans le cadre du renouvelable, la Côte d’Ivoire a d’ambitieux projets issus de son plan stratégique de transition énergétique de 1492 MW à réaliser de 2022 à 2030.

Il s’agit de 490 MW de solaire, 691 MW d’hydroélectricité et 311 MW de biomasse. « Notre objectif est de porter à 42%, la part des énergies renouvelables dans le mix énergétique à l’horizon 2030 », a ajouté Thomas Camara, invitant dans la foulée les investisseurs à mettre en valeur et à développer le potentiel pétrolier et gazier de la Côte d’Ivoire. « Faites de la Côte d’Ivoire votre première destination ! », a-t-il lancé aux investisseurs.   

Ce « show case » a été en outre l’occasion pour la délégation ivoirienne de présenter aux investisseurs, 32 blocs pétroliers issus du bassin sédimentaire du pays.

Fonds de soutien Covid-19: révision des conditions pour les entreprises ivoiriennes

Les grandes entreprises et PME, en Côte d’Ivoire, bénéficieront désormais du fonds de soutien Covid-19, pour celles justifiant d’une baisse minimale du chiffre d’Affaires de 10% contre 25% initialement.

Cette mesure a été prise, mercredi, lors d’un Conseil des ministres. Le gouvernement a apporté du changement dans le dispositif en vue de permettre aux fonds de soutenir un plus grand nombre de requérants.

Bénéficieront désormais des appuis financiers, notamment aux fonds de soutien pour les grandes entreprises et les PME, ces entités qui justifieront d’une baisse minimale du chiffre d’Affaires de 10% contre 25% initialement. 

Quant aux fonds pour les appuis au secteur informel (FASI), ils sont « uniformisés à 250.000 Fcfa contre des montants différenciés par secteur », a indiqué le porte-parole du gouvernement ivoirien, Amadou Coulibaly. 

A fin octobre 2021, les quatre fonds d’appui ont réalisé sur les dix premiers mois de 2021 des opérations d’un montant total de 27,953 milliards Fcfa.  Le Fonds de soutien aux grandes entreprises a octroyé 8,4 milliards Fcfa à 39 grandes entreprises.

Le Fonds de soutien aux PME a accordé 4,67 milliards Fcfa à 152 PME, tandis que le Fonds d’appui au secteur informel a octroyé 9,659 milliards Fcfa de subventions à 38.637 acteurs du secteur informel. 

Le Fonds de solidarité et d’urgences humanitaires  a permis d’accorder 5,584 milliards Fcfa pour les transferts monétaires au profit de 68 267 ménages vulnérables et pour des soutiens financiers à 1 727 travailleurs mis en chômage technique du fait de la Covid-19.

La Côte d’Ivoire, à l’instar des autres pays du monde, n’a pas été épargnée par la pandémie de la Covid-19, au regard des effets considérables qui ont freiné la dynamique de croissance, entamée, depuis bientôt une décennie. 

Avant la crise sanitaire de la Covid-19, le pays avait réussi à afficher de 2011 à 2019 une croissance moyenne de 08 % par an, qui l’a hissé dans le groupe de tête des pays à forte croissance dans le monde.

Dès la survenue de la crise sanitaire, l’Etat ivoirien a mis en place un plan de riposte et de soutien économique et humanitaire d’un montant initial de 1700 milliards de FCFA ayant permis d’atténuer les conséquences socio-économiques.

RDC : l’ONU alerte sur l’aggravation de l’insécurité alimentaire

Quelque 27 millions de personnes, soit un quart de la population de la RDC, font face à une insécurité alimentaire aiguë.L’Organisation des Nations Unies pour l’alimentation et l’agriculture (FAO) et le Programme alimentaire mondial (PAM) soulignent la nécessité d’intensifier l’assistance humanitaire de toute urgence en République démocratique du Congo (RDC).

D’après de nouvelles données, la crise alimentaire qui sévit dans ce pays d’Afrique centrale ne semble pas s’apaiser et pourrait même, sans une transposition de l’assistance à plus grande échelle, empirer dans les mois à venir, préviennet les deux agences onusiennes.

Cette situation s’explique par de mauvaises récoltes, des déplacements de populations engendrés par des vagues de violence, des maladies et l’effondrement des infrastructures, explique la dernière analyse du Cadre intégré de classification de la sécurité alimentaire (IPC), publiée ce mercredi 10 novembre.

Dans le pays, le nombre de personnes en phase de crise (IPC 3), selon la classification de l’insécurité alimentaire aiguë établie par le Cadre intégré, est le plus élevé de tous les pays étudiés par l’IPC. 

Selon les prévisions de l’IPC, qui montre que même des quartiers de Kinshasa, la capitale, et des zones alentours sont frappés de plein fouet, les chiffres alarmants de la faim resteront au même niveau durant toute la première moitié de 2022. En effet, la situation en matière de nutrition pourrait encore empirer dans certaines régions et pour certains groupes vulnérables, notamment les jeunes enfants, les femmes enceintes et les mères allaitantes.

«Pour beaucoup d’habitants de la République démocratique du Congo, la situation alimentaire reste désespérée, car la masse des obstacles à surmonter (insécurité, maladie, destruction et manque d’infrastructure, accès limité à des ressources de qualité et à des financements, pour n’en citer que quelques-uns) sape toute chance de pouvoir se nourrir et de nourrir correctement leurs familles. La seule façon de rompre ce cercle vicieux et de faire évoluer ces tendances est de les aider à devenir plus résilients et productifs», a indiqué Aristide Ongone, le Représentant de la FAO en République démocratique du Congo.

«Ces chiffres sont un rappel à l’ordre: il faut agir, et il faut procéder différemment, a précisé le Représentant et Directeur de pays du PAM en RDC, M. Peter Musoko. À l’heure actuelle, nous renflouons un navire qui prend l’eau. Nous devons assoir à une même table le gouvernement, nos partenaires et le secteur privé pour réfléchir aux moyens de redonner espoir aux habitants de ce pays.»

La crise alimentaire en République démocratique du Congo découle d’une combinaison délétère de différents facteurs. La production agricole a dépéri dans un contexte de violence et d’insécurité, qui a coupé des populations entières de leurs champs. L’infrastructure de transport et de communication est au bord de l’écroulement. Plusieurs groupes armés ont provoqué le déplacement de millions de personnes, notamment dans le nord-est, où l’insécurité gagne du terrain dans deux points névralgiques en particulier, malgré l’état d’urgence déclaré en mai dernier. 

Même là où des aliments sont disponibles, du fait des prix élevés et des revenus en forte baisse, nombreux sont ceux qui n’ont pas les moyens de bénéficier d’une nutrition correcte.

Le pays, en proie à une crise complexe et prolongée depuis plus de vingt ans, a également subi les effets dévastateurs des catastrophes naturelles, aggravés par les incidences de la covid-19. 

La pandémie de Covid-19 et les mesures visant à enrayer sa propagation ont mis à mal l’économie en entraînant la chute libre de la monnaie locale et la perte d’emplois de millions de personnes, y compris dans le secteur non structuré.

L’Etat ivoirien approuve un prêt de 8,5 milliards Fcfa pour l’acquisition de 2 aéronefs

Le gouvernement ivoirien a approuvé mercredi un prêt de 8,53 milliards Fcfa contracté auprès de la Banque d’investissement et de développement de la Cedeao (BIDC) pour l’acquisition de deux aéronefs en vue de la sécurité du territoire.

La Côte d’Ivoire a ratifié un accord de prêt de 8,53 milliards Fcfa, conclu le 12 octobre 2021 avec la BIDC, en vue de financer l’acquisition de deux aéronefs pour des missions de surveillance et de reconnaissance du territoire, a indiqué le porte-parole du gouvernement, Amadou Coulibaly, à’l’issue d’un Conseil des ministres. 

Selon le porte-parole du gouvernement ivoirien, Amadou Coulibaly, il s’agit d’un projet de décret qui vise à asseoir la sécurité des frontières terrestres et maritimes de la Côte d’Ivoire ainsi que le renforcement du dispositif sécuritaire du pays.

Un hélicoptère de l’armée ivoirienne a fait un crash, en septembre, dans le nord-est du pays, faisant trois instructeurs étrangers et deux opérateurs ivoiriens tués à la suite de « conditions météorologiques défavorables ».

La Côte d’Ivoire réduira ses émissions de gaz à effet de serre de 30,41%

La Côte d’Ivoire s’engage à réduire ses émissions de gaz à effet de serre de 30,41 % d’ici à 2030, selon son ministre de l’Environnement et du développement durable, Jean-Luc Assi.

M. Assi a fait cette déclaration, mercredi à  Glasgow (Ecosse), lors d’un panel de haut niveau portant sur la présentation des nouvelles ambitions des pays dans un contexte de révision générale des contributions déterminées au niveau national (CDN).  

La Conférence de Glasgow 2021 sur les changements climatiques, ou COP26, se tient du 01 au 12 novembre 2021 à Glasgow, en Ecosse.

Le ministre de l’Environnement et du développement durable a souligné que cette nouvelle ambition vient marquer la volonté de la Côte d’Ivoire à s’engager sur une trajectoire de développement bas-carbone et résilient aux changements climatiques.

Ce qui correspond à un abattement chiffré d’environ 37 millions de tonnes équivalent CO2, là où l’ambition de la Côte d’Ivoire dans son premier document CDN, en 2015, affichait un abattement de 9 millions de tonnes équivalent CO2, soit une réduction de 28,25 % en 2030 par rapport à un scénario de référence.

Pour atteindre cet abattement d’environ 37 millions de tonnes équivalent CO2, les acteurs et parties prenantes impliquées en Côte d’Ivoire ont identifié cinq secteurs importants et clés du développement économique mais qui influencent ou restent très vulnérables au changement climatique.

Ce sont l’agriculture, l’élevage, la forêt et l’utilisation des terres, les ressources en eau, la santé et les zones côtières.

A ce propos, le ministre Jean-Luc Assi a cité plusieurs actions sur lesquelles la Côte d’Ivoire misera jusqu’en 2030.

Ce sont entre autres l’augmentation du reboisement par la conversion d’un  million d’hectares de terre en forêt à l’horizon 2030, l’accroissement des énergies renouvelables dans la production d’électricité pouvant atteindre 45 % du mix énergétique avec le retrait du charbon, le renforcement de l’efficacité énergétique au niveau des sous-secteurs bâtiments.

Les commerces, les transports et les industries figurent également sur cette liste de même que la promotion de pratiques agricoles intelligentes face au climat, la mise œuvre à grande échelle du système de riziculture intensif (SRI), la mise en œuvre de décharges modernes et de centres de valorisation et d’enfouissement technique avec récupération de méthane, sont également au nombre des actions prévues par l’Etat ivoirien. 

Alassane Ouattara à Paris pour participer au forum sur la paix

Le président ivoirien Alassane Ouattara a quitté Abidjan, mercredi, pour la France où il prendra part, à l’invitation de son homologue français, Emmanuel Macron, à la 4e édition du forum de Paris sur la paix qui se tiendra du 11 au 13 novembre 2021.

Ce forum vise à stimuler une reprise économique plus solide et plus inclusive, en s’attaquant aux fractures qui minent la gouvernance mondiale, en proposant des initiatives pour mieux gérer les biens communs mondiaux et en mettant en avant de nouveaux principes d’actions pour le monde post Covid-19, explique un communiqué de la présidence ivoirienne parvenu à APA.

Au cours de son séjour en France, le chef de l’Etat ivoirien participera, le 12 novembre 2021, à la célébration du 75e anniversaire de l’Organisation des Nations unies pour l’éducation, la science et la culture (UNESCO).

En marge de ces rencontres, M. Ouattara aura des entretiens avec plusieurs de ses homologues et de nombreuses personnalités.

L’Afrique du Sud continuera d’utiliser les énergies fossiles

Le ministre de l’Energie sud-africaine Gwede Mantashe, a révélé que le pays dépendait à 75% des énergies fossiles.Selon Gwede Mantashe, Il serait « injuste » d’attendre de l’Afrique du Sud qu’elle passe à l’énergie verte d’ici 2030, alors qu’elle dépend à 75% des énergies fossiles, a déclaré mercredi le ministre de l’Energie, Gwede Mantashe lors de la conférence de la Semaine africaine de l’énergie au Cap.

Il a indiqué que son pays ne pouvait pas s’engager à utiliser que de l’énergie verte à ce stade, car la production énergétique du pays dépendait fortement du charbon.

« Le charbon fournit 75% de notre énergie. D’ici 2030, nous comptons ramener ce taux à 60%. Je ne sais donc pas s’il s’agit de s’en éloigner ou de l’arrêter immédiatement », a déclaré M. Mantashe.

Le ministre a tenu ces propos en marge de la COP26 de Glasgow, en Grande-Bretagne, où le débat était l’abandon de l’utilisation des combustibles fossiles au cours des prochaines années.

M. Mantashe a fait remarquer que la plupart des pays développés sont eux-mêmes encore fortement tributaires des combustibles fossiles pour leur développement industriel.

Il a déclaré que l’Afrique du Sud s’efforcera d’atteindre les objectifs des Nations unies sans nécessairement nuire à l’économie du pays.

« D’ici 2030, nous voulons que le charbon fournisse moins de 60% de notre énergie. Nous prévoyons de recourir aux énergies renouvelables et d’accroître leur rôle de 18% au cours de la même période », a déclaré M. Mantashe.

Guinée : le Colonel Mamady Doumbouya récuse l’Envoyé spécial de la Cédéao

La Conférence des chefs d’Etat et de gouvernement de la Communauté économique des Etats de l’Afrique de l’Ouest (Cédéao) avait récemment choisi le Ghanéen Mohamed Ibn Chambas pour renforcer le « dialogue avec les autorités de transition » et favoriser « la réussite du processus dans les plus brefs délais ».Il n’y a pas de « crise interne » en Guinée d’après le Colonel Mamady Doumbouya. Le président de transition, dans une lettre adressée à Nana Akufo-Addo, chef de l’Etat ghanéen et président en exercice de la Communauté économique des Etats de l’Afrique de l’Ouest (Cédéao), a soutenu que la nomination d’un Envoyé spécial dans son pays n’est « ni opportun, ni urgent ».

Pour le tombeur d’Alpha Condé, la transition suit son cours normal étant donné que « la mise en place des organes se déroule dans un climat apaisé et en parfaite symbiose avec les forces vives » de la nation.

Toutefois, le Colonel Mamady Doumbouya, ancien légionnaire français, a réaffirmé sa disposition « à recevoir les missions ponctuelles de la Commission de la Cédéao comme celle qui a récemment séjourné à Conakry pour travailler avec le gouvernement sur les axes d’accompagnement technique en vue d’un retour à l’ordre constitutionnel ».

Poursuivant, le chef de l’Etat a indiqué que le gouvernement est prêt à « entretenir un dialogue constant et une coopération étroite avec la Cédéao durant cette phase cruciale de la vie » de la Guinée.

Si pour l’heure la durée de la transition n’est pas précisée, le Colonel Mamady Doumbouya a fait part de sa « ferme » volonté à « tout mettre en ferme pour poursuivre ce processus de manière inclusive et concertée ».

Dans sa missive, l’homme fort de Conakry a apprécié « la reconnaissance » de la Conférence des chefs d’Etat et de gouvernement de la Cédéao, réunie le 7 novembre dernier à Accra (Ghana), « des avancées enregistrées dans le déroulement » de la transition.

Présidentielle gambienne : un manifeste des droits humains en gestation

Amnesty International invite les six candidats en lice pour l’élection présidentielle du 4 décembre prochain à signer au préalable ce document.En Gambie, la campagne électorale a débuté hier mardi. Adama Barrow, le président sortant, brigue un second mandat. Cinq candidats, dont l’ancien vice-président Ousainou Darboe, font face au successeur de Yaya Jammeh.

Dans ce pays enclavé, au passé tourmenté, Amnesty International demande ce mercredi aux aspirants à la magistrature suprême de s’engager « publiquement à améliorer, une fois élus, la situation des droits humains dans sept domaines clés ».

Il s’agit pour l’Organisation Non Gouvernementale de « protéger le droit à la liberté d’expression, protéger le droit à la liberté de réunion pacifique, lutter contre l’impunité, mettre fin aux violences sexuelles et fondées sur le genre et aux discriminations touchant les femmes, promouvoir les droits économiques, sociaux et culturels, d’adopter une loi interdisant la torture et d’abolir la peine de mort ».

Samira Daoud, Directrice pour l’Afrique occidentale et centrale d’Amnesty International rappelle que « le régime répressif de l’ancien président Yaya Jammeh a été marqué par les arrestations arbitraires massives, la torture généralisée, les homicides extrajudiciaires et la persécution des voix dissidentes ».

Sous Adama Barrow, l’organisation de défense des droits de l’Homme constate que la situation s’est nettement améliorée. Toutefois, elle estime que « l’élection du mois prochain offre l’occasion à la Gambie de voir son bilan en termes de droits humains suivre la même voie ».

Cela passe par la signature de son manifeste mettant « en avant la nécessité de garantir et promouvoir les droits à la liberté d’expression et de réunion pacifique qui demeurent menacés dans le pays ». Pour Amnesty International, « les lois qui restreignent les libertés doivent être révisées ».

Dans son argumentaire, elle pointe du doigt le Code pénal qui notamment « (criminalise) la sédition en lien avec le président et l’administration de la justice et impose des peines sévères dont l’emprisonnement, la confiscation des publications et des machines d’imprimerie ».

En outre, Amnesty International fait savoir que « la Loi sur l’information et les communications, la Loi de 2001 relative à l’immunité et l’article 5 de la Loi relative à l’ordre public » posent également problème. L’ONG souhaite que le futur président de la Gambie abroge ou révise ces lois et veille à ce que « la législation soit conforme aux traités régionaux et internationaux relatifs aux droits humains que le pays a ratifiés ».

L’homme fort de Banjul devra aussi assurer « l’obligation de rendre des comptes pour les violations des droits humains » et mettre en œuvre « toutes les recommandations de la Commission vérité, réconciliation et réparation portant sur l’engagement de poursuites et la lutte contre l’impunité ».

Dans ce sens, plaide Amnesty International, les membres du régime de l’ancien chef de l’Etat Yaya Jammeh, accusés de crimes graves, doivent être traduits en justice et, si leur culpabilité est établie, suspendus sur-le-champ de leurs fonctions au sein des forces de sécurité. 

Enfin, le manifeste insiste sur « la nécessité de protéger les droits des femmes » en luttant entre autres contre les mutilations génitales et le mariage précoce.

Décès à Abidjan de l’écrivain ivoirien Isaïe Biton Koulibaly

L’écrivain ivoirien Isaïe Biton Koulibaly est décédé dans la nuit de mardi à mercredi à Abidjan à l’âge de 72 ans.

Isaïe Biton Koulibaly est décédé au Centre hospitalier universitaire (Chu) d’Angré dans l’Est de la capitale économique ivoirienne des suites d’une longue maladie, rapportent plusieurs sources concordantes interrogées par APA.

Né le 7 juin 1949 à Abidjan-Treichville, marié et père de trois enfants, Isaïe Biton Koulibaly fit ses études primaires, secondaires et ses études universitaires à Abidjan.

Isaie Biton Koulibaly obtient en 2002 pour son roman « Merci l’artiste » le prix Nyonda honorant le père du théâtre gabonais Vincent de Paul Nyonda, le grand prix ivoirien des lettres en 2005 avec « Puissance des lettres », le prix Yambo Ouelogueum en 2008 avec « Et pourtant, elle pleurait » etc.

Il était le responsable du service littéraire des nouvelles éditions (NEI) depuis plus de 30 ans avant de faire valoir ses droits à la retraite le 13 janvier 2005.

Isaie Biton Koulibaly est spécialisé dans la littérature de genre (fantastique, romance, …). C’est un des auteurs les plus lus en Côte d’Ivoire. Il a une vingtaine de nouvelles et de romans à son actif.

Divers sujets au menu des quotidiens marocains

Le discours royal à l’occasion du 46ème anniversaire de la Marche Verte, la levée du couvre-feu nocturne le secteur de l’enseignement privé et les enjeux de la reconnaissance par la Grande-Bretagne du vaccin chinois et l’assurance maladie obligatoire, sont les principaux sujets traités par les quotidiens marocains parus ce mercredi.+Rissalat Al Oumma+ écrit que le discours royal a souligné la nécessité de lever l’ambiguïté et la duplicité des discours politiques et a mis en exergue les défis du développement, de la sécurité et de la stabilité régionale et internationale.

Le journal précise que l’enjeu du Maroc est moral, incarné dans les valeurs de bon voisinage, la crédibilité et la pérennité des partenariats, le renforcement de la confiance, l’importance de privilégier la raison, la sagesse, la clairvoyance et la retenue dans la gestion des problèmes, tout en favorisant le dialogue et l’entente pour les résoudre.

Ces valeurs constituent le fondement sur lequel le Maroc se base pour gérer ses relations et partenariats, ce qui lui a valu l’estime des pays et leur appréciation de ses efforts pour garantir la stabilité et la protection des intérêts communs, affirme-t-il.

+Le Matin+ rapporte que le gouvernement a décidé, sur la base des recommandations de la Commission scientifique et technique, de prendre une série de mesures dont la levée, à partir du mercredi 10 novembre, de l’interdiction du déplacement nocturne sur l’ensemble du territoire national.

Cette décision intervient également suite aux résultats positifs réalisés dans le cadre de la campagne nationale de vaccination et de leurs retombées sur l’amélioration de la situation épidémiologique dans le Royaume.

L’Opinion, qui s’attarde sur le secteur de l’enseignement privé, dénonce une « anarchie » dans le domaine, créant non seulement des « différences notables » entre les opérateurs de l’enseignement scolaire privé en termes de qualité de prestations offertes et de prix, mais aussi des « pratiques malsaines », dévoilées au grand jour durant la pandémie.

Certes, le libre marché permet la prospérité économique, mais celle-ci ne devrait pas avoir lieu au détriment de l’accès « égal » et « équitable » à une éducation de qualité, qui est « un des droits les plus fondamentaux » consacrés par la Constitution, note le quotidien, plaidant pour l’intervention de l’État dans le secteur.

Mais au-delà du périmètre d’intervention de l’État, un nouveau cadre juridique s’impose afin d’accompagner les changements que connaît le marché de l’enseignement et assurer son développement de manière optimale et responsable, ajoute-t-il.

+Aujourd’hui le Maroc+, qui aborde les enjeux de la reconnaissance par la Grande-Bretagne du vaccin chinois, indique que l’annonce récente des autorités britanniques de la reconnaissance à ses frontières du vaccin chinois Sinopharm vient comme pour rappeler la « posture aberrante » de certains pays européens, qui continuent à ce jour de ne pas le reconnaître malgré l’homologation par l’Organisation mondiale de la santé (OMS).

La publication, qui reproche à ces pays européens d’avancer à crédit l’inefficacité du vaccin chinois, se demande comment les responsables européens peuvent expliquer que dans des pays où la population a été vaccinée exclusivement avec les produits reconnus, comme Pfizer et AstraZeneca, la situation s’est dégradée de manière inquiétante alors que dans un pays comme le Maroc, où le vaccin chinois a été le plus utilisé, la situation s’est nettement améliorée et très probablement grâce à la vaccination.

+Al Alam+ fait savoir que près de 22 millions personnes supplémentaires vont bénéficier de l’assurance maladie obligatoire (AMO), et ce pour couvrir les frais de traitement, de médicaments et d’hospitalisation, dans le cadre de la généralisation de la protection obligatoire pour l’année 2022.

Selon le ministre de la Santé et de la Protection sociale, Khalid Ait Taleb, le gouvernement aspire à généraliser les allocations familiales en 2024 pour environ 7 millions d’enfants en âge de scolarité, notant que son département œuvrera à élargir l’assiette des adhérents aux régimes de retraite.

Par ailleurs, il indiqué que le budget alloué à la Santé au titre de l’exercice 2022 s’élèvent à plus de 23,55 milliards de dirhams (1 euro = 10,5 DH), en hausse de 19% par rapport à l’exercice 2021.

Côte d’Ivoire: les étudiants appelés à se projeter comme des créateurs d’emplois

Des étudiants ivoiriens, formés mardi au leadership à l’Université Félix Houphouët-Boigny d’Abidjan, ont été exhortés à ne pas seulement tendre la main à un employeur, mais se dire capables d’initier des possibilités de création d’emplois.

La formation dont le thème a porté sur « Les conditionnalités du leadership constructif et du développement personnel en contexte universitaire en Côte d’Ivoire », s’est déroulée du 2 au 6 novembre 2021, au Centre africain de management et de perfectionnement des cadres (CAMPC).

Le professeur Baha Bi Youzan, doyen de l’Unité de formation et de recherche  (UFR) des Sciences de l’Homme et de la société (SHS), a donné la quintessence de cette session dont la phase pilote, a réuni des étudiants de l’Université Félix Houphouët-Boigny, la plus grande du pays.

Selon M.  Baha Bi Youzan,  dans l’optique de l’ouverture sur l’extérieur, la Côte d’Ivoire a adopté après la réouverture des universités suite à la crise postelectorale de 2010-2011, le système LMD (Licence-Master-Doctorat).

Ce système de formation, dira-t-il,  vise à apprendre autrement et à « ne pas attendre qu’on vienne vous offrir un emploi ». Ainsi, l’université donne des armes aux étudiants pour se réaliser et dessiner des opportunités d’emplois. 

« Chacun de nous est un créateur potentiel d’emplois, au lieu d’être un employé permanent », a-t-il poursuivi, insistant que « le rôle de l’université est de nous donner les armes pour compétir avec les autres (dans le monde) et de nous prendre en charge ». 

De ce fait, « la formation du leader est aujourd’hui quel que chose de prioritaire dans tous nos curiculats » pour s' »adapter au changement ». Cette session vise à donner aux étudiants cooptés la capacité de se prendre en charge et de se forger, toute en prenant conscience de leurs atouts. 

Il s’agit de « faire en sorte que l’étudiant qui sort de l’université ne se considère pas comme un chercheur d’emploi, mais plutôt comme un créateur d’emplois », a déclaré professeur Baha Bi Youzan.  

Cela devrait permettre de donner « la capacité et la possibilité (à l’étudiant) de se forger et de permettre à l’environnement d’être adapté à lui-même et adapter l’environnement à sa capacité », a -t-il relevé.  

L’on s’interroge si les étudiants des sciences sociales sont capables de rentrer dans l’employabilité, mais « à partir de cette formation, nous sommes convaincus que désormais nos étudiants ne vont pas simplement tendre la main à un employeur mais peuvent aussi initier des possibilités de création d’emplois », a-t-il soutenu.  

« On nous a demandé désormais de créer des filières professionnelles, pofessionnalisantes ou professionnalisées, nous allons encourager les étudiants à s’inscrire vers ces genres de formation pour susciter en eux la capacité de créer des emplois », a-t-il poursuivi.  

L’Institut d’Ethno-sociologie (IES) de l’Université Félix Houphouët-Boigny (UFHB), dans le cadre du Projet « Les conditionnalités du leadership constructif et du développement personnel en contexte universitaire en Côte d’Ivoire », a initié cette session. 

Cette phase pilote a pris comme « cas » l’UFR de Science de l’Homme et de la Société de l’UFHB. Elle a été organisée en partenariat avec World Association of Non-Governmental Organizations (WANGO), et a réuni des étudiants dudit institut.

Sénégal: la convocation de Barthélémy Dias en vedette dans la presse

Les quotidiens sénégalais parvenus mercredi à APA titrent principalement sur la convocation à risque de l’opposant Barthélémy Dias au tribunal et la levée de l’immunité parlementaire de deux députés de la majorité présidentielle.« Un mercredi de tous les dangers », titre le Témoin, soulignant que le candidat de Yewwi Askan Wi (libérer le peuple en wolof) à la mairie de Dakar, convoqué devant la Cour d’appel aujourd’hui, a battu le rappel de ses troupes, soutenu en cela par Ousmane Sonko. De son côté, le ministre Yankhoba Diattara appelle les jeunesses de la majorité présidentielle à se mobiliser pour faire face à l’opposition.

Walf Quotidien souligne que « Benno bande les muscles » même si c’est un « combat pour la survie » pour Yewwi Askan Wi. C’est un « temps show », indique Le Quotidien là où EnQuête relève « manip, calcul et menaces » dans l’affaire Barthélémy Dias.

Vox Populi note aussi que « pouvoir et opposition se braquent », ajoutant que les différents états-majors « abattent leurs cartes ». « L’opposition radicale est dans une dynamique de violence insurrectionnelle qui ne dit pas son nom », dénonce le ministre Mor Ngom.

Sur un autre sujet, L’AS indique que les députés Boubacar Biaye et Mamadou Sall, cité dans l’affaire de trafic de passeports diplomatiques, sont « livrés à la justice ». Sollicitée par le parquet, leur immunité parlementaire a été levée mardi. « L’Assemblée livre Sall et Biaye », note ainsi Sud Quotidien.

« C’est douloureux de voir un des nôtres devoir répondre devant la justice », souligne le ministre de la Justice Malick Sall. Le député Boubacar Biaye indique de son côté : « J’aurai la possibilité de me défendre au lieu indiqué ». Se confiant par la suite à L’Observateur, il déclare n’avoir « jamais été affecté par cette affaire de trafic de passeports diplomatiques ».

A propos du drame de la famille Paye, L’Observateur donne « les détails renversants de l’autopsie ». Le dentiste « Falla Paye a tué ses trois enfants, selon le légiste, par strangulation entraînant une asphyxie mécanique » avant de se donner « la mort par arme blanche ».

Le journal prend prétexte de cette affaire pour mener une enquête sur le divorce au Sénégal. « L’amer en furie », indique le journal dans sa manchette, soulignant que « le soulagement ne peut provenir que de la destruction du partenaire ».

Le Sénégal et la Belgique lancent un projet de mobilité entrepreneuriale

Au total, 60 entrepreneures sénégalaises et/ou leur personnel seront choisies pour un parcours d’échanges et d’apprentissages en Belgique.La Belgique donne un coup de pouce à l’entrepreneuriat au Sénégal. Les deux pays ont lancé, mardi 9 novembre à Dakar, le projet « Wecco Entreprendre » pour plus de mobilité de leurs entrepreneurs respectifs.

« Le projet Wecco Entreprendre permet à des entreprises basées en Belgique de nouer des contacts avec des entrepreneures sénégalaises innovantes en vue d’éventuels partenariats et activités commerciales », a expliqué Sammy Mahdy, Secrétaire d’Etat belge à l’asile et la migration.

Ce projet vise également à offrir des possibilités de mobilité temporaire et circulaire vers la Belgique à des nano, micro et petits entrepreneurs sénégalais.

 ‘’Wecco Entreprendre » se veut un projet qui cherche à prouver que « la migration peut être une réussite et peut renforcer tout le monde », a poursuivi M. Mahdy dans son discours reçu à APA.

« Ce parcours d’échanges et d’apprentissages devra permettre à ces entrepreneures de partager des expériences en vue d’améliorer leurs performances », a indiqué Mme De Brabandere, représentante résidente de l’agence Belge de développement, ENABEL.

D’une durée de 30 mois (2021-2024), ce projet-pilote exécuté par l’agence belge de développement (Enabel), est financé par l’Union européenne et le Centre international pour la migration et le développement (ICMPD), à hauteur de 2,5 millions d’euros (environ un milliard de francs CFA) en vue de contribuer au dialogue sur la gouvernance de la migration entre le Sénégal et la Belgique.

 De l’avis du Secrétaire d’Etat aux Sénégalais de l’extérieur, Moïse Sarr, « Wecco Entreprendre » devrait aider à mobiliser la diaspora ouest africaine pour des investissements au Sénégal.

« Au total, 60 entrepreneures sénégalaises et/ou leur personnel seront choisis, 60 autres basés en Belgique seront identifiés et impliqués dans le même parcours d’apprentissages. Pour la diaspora, 10 entreprises identifiées vont être impliquées dans le même processus », a expliqué le chef du projet à ENABEL, François Faye.

La Côte d’Ivoire a pris part au vote du DG de l’Unesco (officiel)

La Côte d’Ivoire, représentée par son ministre de l’Éducation nationale et de l’alphabétisation, Mariatou Koné, a pris part au vote du directeur général de l’Unesco, en marge de la 41e session de la conférence générale de l’institution qui s’est ouverte mardi à Paris.

Le professeur Mariatou Koné, la ministre de l’Education nationale et de l’alphabétisation de Côte d’Ivoire, conduisait la délégation ivoirienne à cette 41e session qui marque également le 75e anniversaire de l’Unesco.

A l’issue de l’ouverture, les délégués ont procédé à l’élection du directeur général de l’Unesco. La Côte d’ivoire a également pris part au vote à travers la ministre Mariatou Koné, selon une note officielle. 

La directrice générale, Audrey Azoulay candidate unique à sa propre succession a été réélue  pour un second mandat de 4 ans. Elle sera investie le 22 novembre prochain.

L’Ambassadeur et délégué permanent de la Turquie auprès de l’Unesco, M. Ahmet Altay Cengizer, président de la 40e session de la conférence générale de ladite institution, a procédé à l’ouverture de la 41e session de la conférence générale.

La cérémonie officielle qui a enregistré la présence de l’ensemble des Etats membres a vu l’élection de l’ambassadeur et délégué permanent du Brésil auprès de l’Unesco, Santiago Irazabal Mourao comme président de cette 41e session.

Au cours de son intervention, le président de la session précédente qui s’est tenue en 2019, a rappelé les grandes articulations de la 40e conférence générale, les projets et les perspectives de ladite session qui ont été impactés par la Covid-19. 

La directrice générale de l’Unesco, Audrey Azoulay a mis l’accent sur la solidarité autour de la défense des droits de l’éducation, qui a été impactée par la pandémie Covid-19. 

Elle a salué l’entrée à l’Unesco, des îles Hollandes en tant que 12e membre associé. Les chefs d’Etat et de gouvernement examineront le rôle joué par l’Unesco pour promouvoir la compréhension mutuelle.

Ils tableront également sur la coopération internationale au moyen de l’éducation, de la science, de la culture et de la communication au fil des décennies.  Et ce, en vue d’atteindre les Objectifs du développement durable. 

La Côte d’Ivoire va lancer un programme de financement des TPE/PME

Le ministre ivoirien de l’Économie et des finances, Adama Coulibaly, a annoncé mardi à Abidjan un programme de financement des TPE/PME et des champions nationaux, à la clôture de la 5e Journée nationale de partenariat Etat/secteur.

« Trois dispositifs majeurs seront lancés au cours des prochaines semaines. Il s’agit premièrement du programme novateur d’accompagnement et de financement des TPE et des PME tout au long de leur parcours et de leur croissance », a dit M. Adama Coulibaly. 

Deuxièmement, il s’agit des programmes des champions nationaux visant l’inclusion d’entreprises à haut potentiel de croissance, a ajouté le ministre de l’Économie et des finances, Adama Coulibaly, qui représentait le Premier ministre Patrick Achi. 

Il a indiqué que troisièmement, il s’agit pour l’Etat de Côte d’Ivoire d’assurer le développement des écosystèmes d’affaires pour favoriser la domestication nationale des chaînes de valeurs des filières prioritaires. 

Parallèlement, le gouvernement accentuera les réformes en faveur du climat des affaires afin d’assurer l’attractivité des investissements, avec la digitalisation des procédures administratives, l’amélioration de la réglementation des affaires et le renforcement des infrastructures, a-t-il relevé.  

Dans ce contexte, le chef du gouvernement projette rencontrer les acteurs du secteur privé pour aborder « spécialement » les délais de paiement des créance de l’Etat,  les questions de la sécurité juridique et judiciaire, de la lutte contre la corruption.

Il prévoit aussi discuter avec le secteur privé du renforcement de la bonne gouvernance, la lutte contre la fraude, la contrefaçon, la contrebande, la concurrence déloyale, la compétitivité du système fiscal et douanier, la délégation du service public, en particulier le service de métrologie. 

« Nous sommes dans la phase active et opérationnelle de notre stratégie d’appui au secteur privé », a fait savoir le ministre ivoirien de l’Économie et des finances, Adama Coulibaly, dans une allocution.  

L’édition 2021 de la Journée nationale de partenariat (JNP) a s’est articulée autour du thème : « Partenariat Etat/secteur privé pour la réalisation de la vision 2030 du développement de la Côte d’Ivoire ». 

Cette stratégie de développement « prend appui sur le développement de grappes dans les filières à forts potentiels dont l’agro-industrie, le textile et l’habillement, l’habitat, le numérique, le tourisme et la culture », a énuméré M. Adama Coulibaly.  

La Côte d’Ivoire envisage de doubler son revenu par tête d’habitants et par la même occasion créer plus de 8 millions d’emplois en 2030, et de propulser la majeure partie de la population dans la classe moyenne et diviser par deux le taux de pauvreté en le ramenant de 39% à 20%.  

La stratégie pour atteindre cet objectif est d’amener le secteur privé à contribuer à l’investissement à hauteur de 25% du PIB et créer plus de 90% des emplois projetés à l’horizon 2030. 

Le pays, à l’instar des autres pays du monde, n’a pas été épargnée par la pandémie de la Covid-19, au regard des effets considérables qui ont freiné la dynamique de croissance, entamée, depuis bientôt une décennie. 

Avant la crise sanitaire de la Covid-19, l’Etat de Côte d’Ivoire avait réussi à afficher de 2011 à 2019 une croissance moyenne de 08 % par an, qui l’a hissé dans le groupe de tête des pays à forte croissance dans le monde. 

Pour l’édition 2021, six catégories de prix ont été retenues par le Comité scientifique, le Prix du partenariat de l’administration publique, le Prix de partenariat du secteur privé, le Prix du partenariat du cadre paritaire sectoriel, le Prix du partenariat du point focal du Comité de Concertation Etat/secteur privé (CCESP), le Prix de partenariat point focal presse CCESP et le Prix spécial de la JNP.

Mme Linda Zraik, présidente de la délégation régionale de la Chambre de commerce et de l’industrie du Bas-Sassandra (Sud-ouest) a reçu le Prix du partenariat point focal du CCESP. Le Prix du point focal presse a été attribué à Élysée Lath du journal l’Inter. 

Le Prix du partenariat Etat/secteur privé a été décerné à la Chambre de commerce et d’industrie de Côte d’Ivoire et le Prix du cadre paritaire sectoriel au Conseil national des exportations. Le Prix de l’administration publique, lui, est revenu à la Caisse nationale de prévoyance sociale (CNPS). 

M. Soro Nagolo, directeur général de la Société des ciments d’Abidjan, a reçu le Prix spécial de la personnalité qui accompagne le cadre de concertation Etat/secteur privé. Il a contribué entre autres, à la libéralisation du commerce et la privatisation d’entreprises publiques. 

Une autre personnalité ayant reçu le Prix spécial est l’ancien ministre des Ressources animales et halieutiques, M. Moussa Dosso, ministre-gouverneur du District du Woroba, pour le renforcement du partenariat école-entreprise qui a favorisé une formation professionnelle et technique de qualité. 

Le ministre Adama Coulibaly a salué les lauréats des Prix spéciaux JNP et ceux des Prix de partenariat Etat/secteur privé, cadre paritaire, presse et point focal de concertation Etat/secteur privé, tout en les encourageant à promouvoir la concertation entre Etat/secteur privé.   

Royal Air Maroc lance une nouvelle route aérienne directe reliant Casablanca à Tel Aviv

La compagnie aérienne marocaine, Royal Air Maroc lancera, à compter du 12 décembre 2021, une nouvelle route aérienne directe reliant Casablanca à Tel Aviv. Trois fréquences seront opérées avec un vol d’une durée de moins de cinq heures et demie. Le nombre de fréquences passera en peu de temps à cinq vols par semaine.Les vols seront programmés au départ de Casablanca tous les mardis, jeudis et dimanches à 23h55 (heure du Maroc) avec une arrivée à Tel-Aviv à 06h15 (heure locale). Les vols au départ de Tel Aviv seront, quant à eux, programmés tous les lundis, mercredis et vendredis

avec un décollage à 07h15 (heure locale) et une arrivée à Casablanca à 12h10 (heure du Maroc), indique mardi un communiqué de la RAM parvenu à APA.

Les billets sont proposés à des prix de lancement à partir de 3400 dirhams TTC (1 euro = 10,5 DH) aller-retour en classe économique. Ils sont désormais disponibles à la vente sur le site Internet de la Compagnie Nationale et à travers ses centres d’appel et ses agences commerciales ainsi qu’à travers le réseau des agences de voyages.

Cette nouvelle liaison répond aux attentes de la communauté marocaine établie en Israël qui entretient des liens forts avec son pays d’origine. Elle vise aussi à permettre aux touristes, ainsi qu’aux femmes et hommes d’affaires, de se rendre au Maroc ou en Israël.

Maroc/Covid-19: Levée mercredi du couvre-feu nocturne (gouvernement)

Le gouvernement marocain a décidé, sur la base des recommandations de la Commission scientifique et technique, de prendre une série de mesures, dont la levée, à partir du mercredi 10 novembre, de l’interdiction de déplacement nocturne sur l’ensemble du territoire national, indique lundi un communiqué du gouvernement.Cette décision intervient suite aux résultats positifs de la campagne nationale de vaccination et de ses retombées sur l’amélioration de la situation épidémiologique, et conformément aux dispositions juridiques relatives à la gestion de l’état d’urgence sanitaire, indique ce mardi 9 novembre un communiqué du gouvernement.

D’autres mesures ont été également prises, dont le maintien de l’obligation de présenter le pass vaccinal ou l’attestation d’exemption de vaccination pour voyager à l’étranger et pour accéder à tous les espaces fermés (locaux de travail, établissements touristiques, commerces, cafés, restaurants, salles de sport, hammams ainsi que les autres services publics).

Il s’agit également de l’autorisation de déplacement entre les préfectures et les provinces sans la présentation d’aucun document, de l’organisation des funérailles, des cérémonies et des fêtes, dans le strict respect des mesures préventives en vigueur.

La fermeture des espaces abritant les grands rassemblements ou ceux enregistrant une affluence d’un grand nombre de citoyens est maintenue. Le gouvernement affirme qu’il veillera à procéder à une évaluation régulière sur le terrain, à assurer un suivi minutieux de tous les développements quotidiens aux niveaux régional et local, et à prendre les mesures de fermeture nécessaires pour préserver la santé des citoyennes et citoyens.

Il appelle aussi tout un chacun à continuer à respecter les mesures préventives et sanitaires en vigueur, et invite les non-vaccinés et les personnes concernées par la troisième dose à se rendre aux centres de santé mis à leur disposition pour se faire vacciner, afin de renforcer les efforts visant à accélérer le retour à la vie normale.

RGPH 2021: le PPA-CI, parti de Gbagbo, invite ses militants à se faire enrôler

Le Parti des peuples africains-Côte d’Ivoire (PPA-CI), la nouvelle formation politique de Laurent Gbagbo, invite ses militants à se faire enrôler massivement à l’opération de Recensement général de la population et de l’habitat (RGPH 2021) qui se déroule du 8 au 28 novembre 2021.

« La direction du Parti des peuples africains Côte d’Ivoire (PPA-CI) demande à tous et aux populations vivant en Côte d’Ivoire d’adhérer totalement à cette opération » de recensement, dans un communiqué signé de Katinan Koné,  2e vice-président du Conseil stratégique et politique (CSP). 

Le parti fait observer que cette opération qui concerne toutes les populations ivoiriennes et étrangères vivant en Côte d’Ivoire, débouchera sur la planification du développement, sur les opérations de découpage électoral et de dressage des listes électorales pour les futures échéances. 

Cette opération de recensement de la population et de l’habitat (RGPH), la 5e que connait le pays, a démarré lundi sur toute l’étendue du territoire national pour s’achever le 28 novembre 2021, soit durant trois semaines.  

 Il va mobiliser quelque 38.000 personnes sur le terrain dont 28.500 agents recenseurs et devrait permettre de mieux connaître la structure de la population résidente en Côte d’Ivoire.

L’opération permettra d’établir des statistiques sur les habitants (nombre, âge, profession, logement…) et de mieux planifier le développement, tout en prenant en compte l’évolution quantitative de la demande sociale, notamment en matière d’écoles, d’universités, d’hôpitaux, de centres de santé et d’addiction d’eau potable.

Ce 5e RGPH, qui intervient après celui de 1975, 1988, 1998 et 2014, vise à collecter les informations afin de les mettre à la disposition du gouvernement dans le cadre de la planification et de la politique de développement.  

Des pays ouest-africains tablent en Côte d’Ivoire sur les enjeux de la transhumance

Des pays ouest-africains réunis en atelier, à Grand-Bassam, cité balnéaire située à 40 Km au Sud-est d’Abidjan, tablent sur les enjeux de la mobilité du bétail pour un meilleur accès aux ressources et aux marchés.

Cet atelier qui se déroule du 8 au 9 novembre 2021, porte sur le projet d’appui à la mobilité du bétail pour un meilleur accès aux ressources et aux marchés en Afrique de l’Ouest. Ce projet vise neuf pays de la sous-région. 

Dans un mot, à l’ouverture, le représentant du ministre ivoirien des ressources animales et halieutiques, a soutenu que « l’accroissement de nos ressources animales est le moyen de s’affranchir de la dépendance face aux importations en viande et en lait ». 

Il a fait observer que ce projet favorise l’autosuffisance alimentaire et la création d’emplois, ainsi que la réduction de la pauvreté. C’est pourquoi la Côte d’Ivoire a édicté un cadre réglementaire propice à une croissance durable de cette filière.   

A l’insécurité, avec la montée des actes de terrorisme dans la région, et au changement climatique, il faut ajouter les conflits entre les différents acteurs et usagers de la terre, des facteurs qui menacent la transhumance. 

Selon les résultats présentés, ce projet a permis une gouvernance partagée entre les organisations agro-pastorales et les collectivités, ainsi que la mise en place de marchés de bétails, des points d’eaux, des km de corridors sécurisés.

Il a favorisé également l’implantation d’aires de repos et des aires de pâturage qui ont permis de réduire les conflits entre agriculteurs et éleveurs, ce qui a entraîné une transhumance paisible entres les communautés.

En outre, le projet a permis d’améliorer le bien-être économique des habitants et des acteurs dans les communautés concernées et de générer des revenus au niveau des collectivités territoriales dans les pays d’intervention.  

Dans la sous-région ouest-africaines, plusieurs pays côtiers dépendent des pays sahéliens pour leur approvisionnement en viande, tel le Ghana et la Côte d’Ivoire. La sécurité des corridors et la transhumance constituent des leviers pour une intégration régionale. 

M. Cédric Touquet, responsable des programmes Afrique pour l’ONG française Acting for Life, qui pilote ce projet, a mis l’accent sur le défi sécuritaire dans l’ensemble de ces pays transfrontaliers du Nord et des pays côtiers de la sous-région pour une meilleure mobilité. 

Il a fait observer que « la filière agropastorale n’est pas segmentée ». Ce projet qui met en synergie les activités des collectivités et les organisations pastorales, a permis de construire,  entre autres, des dépôts d’aliments bétails et des infrastructures marchandes. 

Le projet à termes vise sur les territoires transfrontaliers un développement économique et un prix abordable du kg de viande, et la prise en compte du contexte sécuritaire dont la dégradation en réduit la mobilité, clé de voûte du système agropastorale.

Cet atelier a réuni des représentants de la société civile et des collectivités territoriales des pays d’intervention (Guinée, Nigéria, Niger, Mali, Burkina Faso, Côte d’Ivoire…). Le projet, co-financé par l’AFD et l’UE à hauteur de 13 millions d’euros, a déjà fait trois ans sur quatre ans prévus. 

Sa mise en place est faite grâce à plus d’une vingtaine d’organisations de la société civile ouest-africaine qui oeuvrent sur le terrain avec les collectivités et les organisations pastorales pour installer des balises et permettre aux animaux de circuler sans conflits. 

Bénin : la France restitue 26 œuvres des trésors royaux d’Abomey

L’acte de transfert de propriété a été signé ce mardi au palais de l’Élysée (France) par les ministres béninois et français de la Culture, Jean-Michel Abimbola et Roselyne Bachelot.C’est la fin d’un processus inédit.  « Une étape importante dans les relations entre la France et le continent africain », selon la présidence française. Quatre ans après l’engagement d’Emmanuel Macron de procéder à des restitutions du patrimoine africain en France, 26 trésors pillés au XIXe siècle par les troupes coloniales vont regagner le Bénin dès mercredi.

Parmi ces objets d’art figurent des statues totem de l’ancien royaume d’Abomey ainsi que le trône du roi Béhanzin, pillés lors de la mise à sac du palais d’Abomey par les troupes coloniales en 1892.

« C’est notre âme qui revient, ce sont vingt-six œuvres royales, bien plus que des objets. Cela relève de notre patrimoine génétique profond », s’est réjoui le président béninois, Patrice Talon, à la sortie de la cérémonie solennelle de signature de l’acte de transfert.

 Le locataire du Palais de la Marina n’a toutefois pas manqué de souligner son amertume face au refus de la France de restituer les autres objets d’arts encore exposés dans les musées de l’Hexagone.

« Monsieur le Président, il est regrettable que cet acte de restitution, si pourtant appréciable, ne soit pas de portée à nous donner entièrement satisfaction. En effet, comment voulez-vous qu’à mon départ d’ici avec les 26 œuvres, mon enthousiasme soit total pendant que le dieu Gou, œuvre emblématique représentant le dieu des métaux et de la forge, la tablette du Fa, œuvre mythique de divination du célèbre devin Guédégbé, et beaucoup d’autres, continuent d’être détenues ici en France au grand dam de leur ayant droit ? », a dit Patrice Talon.

Il reste cependant convaincu que l’acte posé aujourd’hui « n’est qu’une étape dans le processus ambitieux d’équité et de restitution des patrimoines mémoriels extorqués jadis au royaume du territoire du Bénin par la France. »

Ethiopie : pas de délocalisation du siège de l’UA

L’Ethiopie est en proie à un conflit armé avec à la progression des combattants du Front de libération du peuple du Tigré (TPLF) vers la capitale, Addis-Abeba.La Commission de l’Union africaine (CUA) a rejeté les informations selon lesquelles son président, Moussa Faki Mahamat, a appelé à une délocalisation temporaire de ses bureaux et de son personnel hors de l’Ethiopie. Dans un communiqué, le porte-parole du président de la CUA, Ebba Kalondo, a affirmé que ces informations faisant état de la délocalisation du siège de l’Union africaine sont fausses.

« La Commission de l’Union africaine a appris la publication sur les réseaux sociaux d’un mémo interne officiel attribué au président de la Commission, qui aurait appelé à une délocalisation temporaire de la Commission et de son personnel hors d’Éthiopie. C’est une fausse information qui n’a aucun fondement ni dans les faits ni dans la forme », a-t-il déclaré.

La semaine dernière, M. Mahamat a déclaré que son bureau suit avec une profonde inquiétude l’escalade de la confrontation militaire en Éthiopie, où les forces fédérales sont engagées dans une guerre brutale avec les rebelles des régions de Tigré et d’Amhara.

Il a exhorté toutes les parties au conflit à sauvegarder l’intégrité territoriale, l’unité et la souveraineté nationale du deuxième pays le plus peuplé d’Afrique. Moussa Faki Mahamat a en outre exhorté les belligérants à engager le dialogue pour trouver une solution pacifique à la crise.

Le président de la CUA a appelé à la cessation immédiate des hostilités, au respect total de la vie et des biens des civils, ainsi que des infrastructures publiques.

L’OMS et l’OIF signent un accord pour la couverture sanitaire

Le partenariat définit les domaines de travail communs sur la couverture sanitaire universelle, la lutte contre le paludisme et l’Académie de l’OMS.

L’Organisation mondiale de la santé (OMS) et l’Organisation internationale de la Francophonie (OIF) veulent donner un ancrage politique et juridique à leurs actions de coopération. Ainsi, elles ont conclu un accord, ce mardi au siège de l’OMS à Genève (Suisse), pour renforcer et préciser les principaux axes de leur Mémorandum d’entente signé en avril dernier. Le document a été paraphé par Madame Louise Mushikiwabo, Secrétaire générale de la Francophonie, et le Dr Tedros Adhanom Ghebreyesus, Directeur général de l’Organisation mondiale de la santé.

Cette coopération s’articule principalement autour d’activités conjointes dans le cadre de l’Académie de l’OMS, la couverture sanitaire universelle et les soins de santé primaires et le paludisme, ainsi que dans tout autre domaine d’intérêt commun.

L’accord permet désormais à l’OIF et à l’OMS de participer mutuellement aux instances des deux organisations, selon les règles propres à chacune d’elle.

« Cet accord est la prochaine étape dans le renforcement des relations déjà étroites entre nos deux organisations », a déclaré le Dr Tedros. Il a ajouté : « La pandémie de Covid-19 a mis en évidence l’importance de la solidarité mondiale et de la collaboration internationale. L’engagement de la Francophonie en faveur de la paix, de la démocratie et des droits de l’homme fait de l’OIF un partenaire idéal pour l’OMS. »

De son côté, Mme Mushikiwabo a déclaré « que cet accord permettra à l’OIF de contribuer aux côtés de l’OMS au développement de la protection sociale et de l’accès universel aux services de santé publique pour tous dans le monde francophone. »

Evoquant la crise Covid-19, elle a ajouté que « nous ne serons à l’abri de cette pandémie que lorsque tous les pays du monde auront vacciné leur population ».

Le groupe Bolloré crée un programme de bourses académiques

L’entreprise Bolloré veut agir en faveur de l’autonomisation de la jeunesse.Labellisé EarthTalent by Bolloré, le programme international de bourses gu groupe Bolloré a pour objectif d’apporter un soutien financier aux étudiants ayant un parcours académique d’excellence mais n’ayant pas les ressources financières nécessaires pour poursuivre leurs études. Il permet également de regrouper les actions similaires déjà menées dans plusieurs autres pays sous une appellation commune : « B’Excellence ».

Ce programme, coordonné par la Direction de l’Engagement Solidaire et Mécénat, a été réalisé en étroite collaboration avec la Direction des Ressources Humaines de Bolloré Transport & Logistics ainsi qu’avec les équipes locales.

« Au vu de la situation économique et sociale particulièrement complexe, il est très difficile pour les jeunes qui le souhaitent, de pouvoir poursuivre leurs études ou de reprendre une formation. C’est pourquoi le Groupe Bolloré a lancé son programme international de Bourses B’Excellence afin de leur apporter un cadre constructif, efficace, durable et éthique. », explique Dorothée Van der Cruyssen, Directrice de l’Engagement Solidaire International et Mécénat du Groupe Bolloré, cité par un communiqué reçu à APA.

Guinée : le processus de consolidation de la paix en marche

L’initiative de « Promotion de l’inclusivité et de la cohésion sociale en Guinée » sera officiellement lancée, mercredi 10 novembre à Nzérékoré, au Sud-Est du pays.La question ethnique divise en Guinée. Pour faire de la diversité un facteur d’unité, Mahamat Saleh Annadif, chef du Bureau des Nations Unies pour l’Afrique de l’Ouest et du Sahel (Unowas) et Morissanda Kouyaté, ministre guinéen des Affaires étrangères lanceront les activités de l’initiative de « Promotion de l’inclusivité et de la cohésion sociale en Guinée ».

Un communiqué de l’Unowas, reçu mardi à APA, indique qu’« une caravane culturelle de sensibilisation sera déployée dans les quatre régions naturelles de la Guinée jusqu’en décembre 2022 ». Objectif : « promouvoir le dialogue inclusif, la paix, la diversité culturelle, et la cohésion sociale entre les communautés ».

A travers cette initiative des Nations Unies pour aider à faciliter une transition pacifique et inclusive en Guinée, ajoute la source, les communautés seront sensibilisées sur l’importance de consolider la paix, les droits de l’Homme et le vivre ensemble, et de favoriser une plus grande participation des femmes et filles dans la gouvernance locale.

Tout au long de l’année 2022, précise le communiqué, les villes de Nzérékoré, Macenta, Siguiri, Kankan, Dabola, Mamou, Labé, Koundara, Boffa, Kindia, et Conakry abriteront des « espaces d’échange et de dialogue pour débattre des préoccupations liées à la cohésion sociale et identifier des solutions locales endogènes pouvant contribuer à assurer une transition pacifique et inclusive en Guinée ».

Economie, politique et santé au menu des quotidiens marocains

Les quotidiens marocains parus ce mardi traitent de nombre de sujets notamment les opérations de privatisation, le mariage des mineurs, le Programme de gestion intégrée des risques de catastrophes naturelles, le chantage gazier mené par l’Algérie contre l’Europe et la campagne de vaccination.+L’Economiste+ titre « Le « grand retour » des opérations de privatisation. Après une pause, le ministère des Finances veut relancer les opérations de transfert au privé. En effet, dans le Projet de loi de finances pour 2022, il a inscrit des recettes destinées au budget général de l’ordre de 8 milliards de DH (1 euro = 10,5 DH), fait savoir le journal.

Trois milliards de DH proviendraient des cessions d’actifs et 5 milliards de DH au titre de la privatisation. Ces 5 milliards de DH ne représentent que 50% du montant total des recettes de privatisation. Car, la moitié du produit de la vente ira dans les caisses du Fonds Hassan II pour le développement économique et social, conformément à la réglementation en vigueur.

+L’Opinion+ écrit que la très attendue réforme du Code pénal et du Code de la famille devrait faire partie des dossiers chauds de cette mandature. Durant la législature précédente, les divergences entre certains partis ont sabordé la mise en œuvre d’une réforme qui aurait pu répondre à plusieurs problématiques sociétales, notamment celle du mariage des mineurs.

Cet état de fait, qui perdure malgré les avancées historiques de la refonte de la Moudawana (Statut du personnel) en 2004, requiert une réponse définitive. C’est ce que prépare actuellement le ministre de la Justice Abdellatif Ouahbi qui a annoncé qu’un projet de modification du Code de la famille est en cours de préparation. La réforme devrait réexaminer le pouvoir d’appréciation des juges et la possibilité de relever l’âge légal du mariage à 18 ans, rapporte le quotidien.

+Assahraa Al Maghribia+ indique qu’un total de 226 projets ont été financés à hauteur de 400 millions de dollars depuis 2015 dans le cadre du Programme de gestion intégrée des risques de catastrophes naturelles et de résilience, a indiqué le ministre de l’Intérieur, Abdelouafi Laftit.

Dans une allocution lue en son nom par le wali, secrétaire général du ministère de l’Intérieur, Mohamed Faouzi, lors de la séance d’ouverture de la 5ème plateforme régionale arabe pour le programme de réduction des risques de catastrophes, le ministre a fait savoir qu’il a été procédé depuis 2015, à travers le Programme de gestion intégrée des risques de catastrophes naturelles et de résilience, au financement de 226 projets totalisant un coût global d’environ 400 millions de dollars et visant à prévenir les risques naturels qui ont un impact direct sur la vie des citoyens et la sécurité de leurs biens, tels les inondations, séismes, glissements de terrains, tsunamis, entre autres.

+Bayane Al Yaoum+ fait observer que le chantage gazier mené par l’Algérie contre l’Europe en fermant le gazoduc Maghreb-Europe qui alimente l’Espagne continue de susciter l’inquiétude de milieux politiques européens.

Dans une réaction de désapprobation de cet acte hostile, l’eurodéputé allemand Lars Patrick Berg a estimé « très préoccupant que l’Algérie ait ordonné la fermeture du gazoduc Maghreb-Europe vers l’Espagne, compte tenu de l’arrivée de l’hiver et des prix élevés de l’énergie ».

Il a qualifié de partenaire « peu fiable » l’Algérie qui mène ce chantage inacceptable. « Malheureusement, l’Algérie s’avère être un partenaire peu fiable ! », regrette-il dans un tweet. Pour sa part, le député serbe Dr Muamer Bačevac s’est dit « vivement préoccupé par la forte augmentation des prix de l’énergie », notant que « la fermeture malheureuse du gazoduc Maghreb Europe mettra en péril la sécurité et la régularité de l’approvisionnement en gaz de l’Europe ».

+Rissalat Al Oumma+ se fait l’écho d’une déclaration du chercheur en politiques et systèmes de santé, Dr Tayeb Himdi qui a estimé que la vaccination est l’un des actes d’intervention médicale non pharmacologique permettant un retour rapide et sécurisé à une vie normale.

« L’adhésion à la vaccination et l’implication des catégories prioritaires pour recevoir la troisième dose, assure la sécurité de ces personnes, de leur environnement et de la société, et contribue à la relance de l’économie et l’accélération du retour à la vie normale », a-t-il expliqué dans un article intitulé « Suggestions pour renforcer la dose qui consolide la solidarité et la confiance ».

Dans ce contexte, Himdi a souligné l’émergence de nombreux défis qui menacent la santé et la sécurité économique des citoyens, notamment la vague épidémique attendue, associée à la saison hivernale ainsi que les nouveaux variants et mutants du virus.

Présidentielle zambienne : l’Ua présente son rapport final

Le chef de la mission d’observation électorale de l’Union africaine pour les élections générales zambiennes a présenté son rapport d’observation final au président zambien Hakainde Hichilema.Koroma qui dirigeait la mission de l’Ua, a fait noter que son rapport contenait certaines recommandations que les autorités zambiennes devraient prendre en compte pour améliorer les processus électoraux dans le pays.

Il a ajouté que l’Ua avait changé sa méthode d’opérations en ne se contentant pas de produire un rapport à la fin des missions d’observation mais elle apporte son soutien aux pays qui en ont besoin après les élections.

Il a révélé que son équipe rencontrerait les différentes parties prenantes zambiennes qui ont participé au processus électoral, notamment les ministères, la Commission électorale de Zambie, les partis politiques et les agences de sécurité.

Les réunions porteront sur la mise en œuvre des recommandations de la mission d’observation de l’Ua et sur l’identification des moyens pratiques permettant d’améliorer la qualité des élections afin de respecter les engagements de l’Ua et les autres obligations et normes internationales.

Hichilema a félicité M. Koroma et son équipe « pour le rôle crucial qu’ils ont joué lors de nos élections, en particulier dans la gestion de la transition pacifique et sans heurts du pouvoir ».

Hichilema a battu l’ancien président Edgar Lungu lors de la présidentielle du 12 août 2021. Un scrutin jugé comme « crédible » par les observateurs régionaux et internationaux.