Roi Mohammed VI : Le Maroc n’engagera aucune démarche d’ordre économique ou commercial qui exclurait le Sahara

Le Maroc n’engagera aucune démarche d’ordre économique ou commercial qui exclurait le Sahara marocain, a déclaré le Roi Mohammed VI à l’adresse de ceux qui affichent des positions floues ou ambivalentes sur le sujet de l’intégrité territoriale du Royaume. »A ceux qui affichent des positions floues ou ambivalentes, nous déclarons que le Maroc n’engagera avec eux aucune démarche d’ordre économique ou commercial qui exclurait le Sahara marocain », a dit le Souverain dans un discours prononcé samedi soir à l’occasion du 46ème anniversaire de la marche verte.

Il a exprimé, par ailleurs, sa considération aux pays et aux groupements qui sont liés au Maroc par des conventions et des partenariats et pour qui, les provinces du Sud constituent une partie intégrante du territoire national.

« (…) nous avons dans la région des partenaires internationaux de bonne foi qui, en toute clarté et en toute transparence, investissent aux côtés du secteur privé national et contribuent ainsi au bien-être de la population », a indiqué le Souverain.

Le Roi a également relevé que les développements positifs de l’affaire du Sahara confortent la dynamique de développement soutenue dans les provinces du Sud. Celles-ci, a-t-il poursuivi, connaissent un essor général, illustré par le développement des infrastructures et la réalisation de projets économiques et sociaux.

Grâce à ces projets, a affirmé le Souverain, les régions du Sahara sont devenues, désormais, un espace ouvert aux opportunités de développement et une plateforme propice à l’investissement national et étranger.

Par ailleurs, SM le Roi a souligné que les conseils élus démocratiquement, librement et de manière responsable dans les provinces et régions du Sahara sont les véritables représentants légitimes de la population locale.

« Notre souhait est que ces conseils soient une force motrice pour mettre en œuvre la régionalisation avancée, compte tenu de sa vocation à offrir de réelles perspectives de développement et à favoriser une véritable participation politique », a dit le Souverain.

Le Roi a saisi l’occasion de ce discours pour adresser aux cinq peuples du Maghreb, ses vœux les plus sincères d’unité et de stabilité, de progrès et de prospérité.

Roi Mohammed VI : Le Maroc n’engagera aucune démarche d’ordre économique ou commercial qui exclurait le Sahara

Le Maroc n’engagera aucune démarche d’ordre économique ou commercial qui exclurait le Sahara marocain, a déclaré le Roi Mohammed VI à l’adresse de ceux qui affichent des positions floues ou ambivalentes sur le sujet de l’intégrité territoriale du Royaume. »A ceux qui affichent des positions floues ou ambivalentes, nous déclarons que le Maroc n’engagera avec eux aucune démarche d’ordre économique ou commercial qui exclurait le Sahara marocain », a dit le Souverain dans un discours prononcé samedi soir à l’occasion du 46ème anniversaire de la marche verte.

Il a exprimé, par ailleurs, sa considération aux pays et aux groupements qui sont liés au Maroc par des conventions et des partenariats et pour qui, les provinces du Sud constituent une partie intégrante du territoire national.

« (…) nous avons dans la région des partenaires internationaux de bonne foi qui, en toute clarté et en toute transparence, investissent aux côtés du secteur privé national et contribuent ainsi au bien-être de la population », a indiqué le Souverain.

Le Roi a également relevé que les développements positifs de l’affaire du Sahara confortent la dynamique de développement soutenue dans les provinces du Sud. Celles-ci, a-t-il poursuivi, connaissent un essor général, illustré par le développement des infrastructures et la réalisation de projets économiques et sociaux.

Grâce à ces projets, a affirmé le Souverain, les régions du Sahara sont devenues, désormais, un espace ouvert aux opportunités de développement et une plateforme propice à l’investissement national et étranger.

Par ailleurs, SM le Roi a souligné que les conseils élus démocratiquement, librement et de manière responsable dans les provinces et régions du Sahara sont les véritables représentants légitimes de la population locale.

« Notre souhait est que ces conseils soient une force motrice pour mettre en œuvre la régionalisation avancée, compte tenu de sa vocation à offrir de réelles perspectives de développement et à favoriser une véritable participation politique », a dit le Souverain.

Le Roi a saisi l’occasion de ce discours pour adresser aux cinq peuples du Maghreb, ses vœux les plus sincères d’unité et de stabilité, de progrès et de prospérité.

_le Roi Mohammed VI réitère l’attachement du Maroc au processus politique conduit par l’ONU

Le Roi Mohammed VI a réaffirmé, samedi, l’attachement du Maroc au processus politique conduit par l’ONU au sujet du différend régional autour du Sahara, dont la marocanité, aujourd’hui comme dans le passé, « ne sera jamais à l’ordre du jour d’une quelconque tractation ».Dans un discours à l’occasion du 46è anniversaire de la Marche verte, le Souverain marocain a réitéré également l’engagement du Royaume en faveur de la recherche d’une solution pacifique, pour le maintien du cessez-le-feu et de la poursuite de la coordination et de la coopération avec la Minurso, dans la stricte limite des attributions qui lui sont assignées.

Il a saisi l’occasion pour renouveler au Secrétaire général des Nations Unies, M. Antonio Guterres et à son envoyé personnel, le soutien total du Maroc pour les efforts qu’il déploie afin que soit relancé le processus politique dans les plus prompts délais.

Le Souverain a insisté dans ce cadre sur « la nécessité de se conformer aux paramètres définis par les résolutions successives du Conseil de sécurité depuis 2007 et qui ont été consacrés dans les rencontres tenues à Genève, sous l’égide des Nations Unies ».

Le Roi a précisé que si le Maroc engage des négociations, c’est essentiellement pour parvenir à un règlement pacifique de ce conflit régional artificiel, affirmant que pour le Maroc, son Sahara n’est pas à négocier.

Relevant que la cause nationale s’inscrit désormais dans une dynamique positive imparable, le Souverain a souligné que la Marocanité du Sahara est une vérité aussi pérenne qu’immuable, et ne souffre, de ce fait, aucune contestation.

« D’abord, parce que la légitimité de notre cause est validée par les annales de l’histoire, ensuite parce que tel est le vœu profond et le souhait ardent de la population sahraouie enfin parce qu’une reconnaissance internationale d’envergure vient l’entériner », a-t-il expliqué.

Le Souverain a souligné que le Maroc a progressé ces derniers mois, avec calme et sérénité, dans l’action engagée pour défendre son Sahara, saluant à ce propos les Forces Armées Royales qui, le 13 novembre 2020, ont restauré la libre circulation des personnes et des marchandises au point de passage Guerguerat, reliant les deux pays frères, le Maroc et la Mauritanie.

« Cette action pacifique ferme a mis un terme aux provocations et aux agressions dont le Maroc avait déjà signalé à la communauté internationale la gravité pour la sécurité et pour la stabilité de la région », a-t-il dit.

Se félicitant du soutien concret dont jouit la Cause nationale, le Souverain a affirmé que la décision souveraine des États-Unis d’Amérique de reconnaître la souveraineté pleine et entière du Maroc sur son Sahara constitue un sujet de fierté pour le Royaume.

Cette reconnaissance est le corollaire naturel de l’appui constant des administrations américaines antérieures et l’illustration de leur apport constructif au processus de règlement de la question du Sahara, a souligné le Souverain.

« Cette orientation affermit le caractère irréversible du processus politique en marche : il est voué à mettre en place une solution définitive fondée sur l’Initiative d’autonomie, sous souveraineté marocaine », a-t-il poursuivi.

Dans le même ordre d’idées, la décision de plus de 24 pays d’ouvrir des consulats à Laâyoune ou à Dakhla vient confirmer le large soutien dont bénéficie la position marocaine, surtout au sein de l’environnement arabo-africain du Royaume, a fait observer le Souverain.

C’est assurément la meilleure réponse juridique et diplomatique à ceux qui prétendent que la reconnaissance de la Marocanité du Sahara n’a pas de visibilité franche et concrète sur le terrain, a signalé le Roi Mohammed VI.

« Aujourd’hui, nous sommes tout à fait fondés à attendre de nos partenaires qu’ils formulent des positions autrement plus audacieuses et plus nettes au sujet de l’intégrité territoriale du Royaume », a soutenu le Souverain, avant de conclure que telles positions sont de nature à contribuer à renforcer le processus politique en cours et à appuyer les efforts déployés pour parvenir à une solution définitive réalisable.

_le Roi Mohammed VI réitère l’attachement du Maroc au processus politique conduit par l’ONU

Le Roi Mohammed VI a réaffirmé, samedi, l’attachement du Maroc au processus politique conduit par l’ONU au sujet du différend régional autour du Sahara, dont la marocanité, aujourd’hui comme dans le passé, « ne sera jamais à l’ordre du jour d’une quelconque tractation ».Dans un discours à l’occasion du 46è anniversaire de la Marche verte, le Souverain marocain a réitéré également l’engagement du Royaume en faveur de la recherche d’une solution pacifique, pour le maintien du cessez-le-feu et de la poursuite de la coordination et de la coopération avec la Minurso, dans la stricte limite des attributions qui lui sont assignées.

Il a saisi l’occasion pour renouveler au Secrétaire général des Nations Unies, M. Antonio Guterres et à son envoyé personnel, le soutien total du Maroc pour les efforts qu’il déploie afin que soit relancé le processus politique dans les plus prompts délais.

Le Souverain a insisté dans ce cadre sur « la nécessité de se conformer aux paramètres définis par les résolutions successives du Conseil de sécurité depuis 2007 et qui ont été consacrés dans les rencontres tenues à Genève, sous l’égide des Nations Unies ».

Le Roi a précisé que si le Maroc engage des négociations, c’est essentiellement pour parvenir à un règlement pacifique de ce conflit régional artificiel, affirmant que pour le Maroc, son Sahara n’est pas à négocier.

Relevant que la cause nationale s’inscrit désormais dans une dynamique positive imparable, le Souverain a souligné que la Marocanité du Sahara est une vérité aussi pérenne qu’immuable, et ne souffre, de ce fait, aucune contestation.

« D’abord, parce que la légitimité de notre cause est validée par les annales de l’histoire, ensuite parce que tel est le vœu profond et le souhait ardent de la population sahraouie enfin parce qu’une reconnaissance internationale d’envergure vient l’entériner », a-t-il expliqué.

Le Souverain a souligné que le Maroc a progressé ces derniers mois, avec calme et sérénité, dans l’action engagée pour défendre son Sahara, saluant à ce propos les Forces Armées Royales qui, le 13 novembre 2020, ont restauré la libre circulation des personnes et des marchandises au point de passage Guerguerat, reliant les deux pays frères, le Maroc et la Mauritanie.

« Cette action pacifique ferme a mis un terme aux provocations et aux agressions dont le Maroc avait déjà signalé à la communauté internationale la gravité pour la sécurité et pour la stabilité de la région », a-t-il dit.

Se félicitant du soutien concret dont jouit la Cause nationale, le Souverain a affirmé que la décision souveraine des États-Unis d’Amérique de reconnaître la souveraineté pleine et entière du Maroc sur son Sahara constitue un sujet de fierté pour le Royaume.

Cette reconnaissance est le corollaire naturel de l’appui constant des administrations américaines antérieures et l’illustration de leur apport constructif au processus de règlement de la question du Sahara, a souligné le Souverain.

« Cette orientation affermit le caractère irréversible du processus politique en marche : il est voué à mettre en place une solution définitive fondée sur l’Initiative d’autonomie, sous souveraineté marocaine », a-t-il poursuivi.

Dans le même ordre d’idées, la décision de plus de 24 pays d’ouvrir des consulats à Laâyoune ou à Dakhla vient confirmer le large soutien dont bénéficie la position marocaine, surtout au sein de l’environnement arabo-africain du Royaume, a fait observer le Souverain.

C’est assurément la meilleure réponse juridique et diplomatique à ceux qui prétendent que la reconnaissance de la Marocanité du Sahara n’a pas de visibilité franche et concrète sur le terrain, a signalé le Roi Mohammed VI.

« Aujourd’hui, nous sommes tout à fait fondés à attendre de nos partenaires qu’ils formulent des positions autrement plus audacieuses et plus nettes au sujet de l’intégrité territoriale du Royaume », a soutenu le Souverain, avant de conclure que telles positions sont de nature à contribuer à renforcer le processus politique en cours et à appuyer les efforts déployés pour parvenir à une solution définitive réalisable.

Politique, santé et économie au menu des quotidiens et hebdomadaires marocains

La rupture par l’Algérie de ses relations avec le Maroc, le débat suscité par l’adoption du pass vaccinal, le trafic aérien et la facture énergétique sont les principaux sujets traités par les hebdomadaires et quotidiens marocains parus ce samedi.+Finances News hebdo+ écrit que pour rompre les relations avec le Royaume, le régime algérien s’est échiné pour enfin exciper d’un alibi fallacieux, tenant le Maroc responsable de tout ce qui se passe en Algérie.

« Une manière perverse de se dédouaner de ses responsabilités vis- à-vis du peuple algérien », estime la publication.

En déclarant au Maroc cette « guerre économique à peine voilée », Alger « se trompe de cible » et « fait un bien mauvais calcul », note-t-il, expliquant qu’en voisins, les deux pays ont certes des intérêts économiques croisés, mais le volume des échanges commerciaux reste faible, voire insignifiant.

C’est dire que le Royaume, qui s’est depuis longtemps inscrit sur la voie de la prospérité en modernisant son économie et en multipliant ses partenaires, « n’a rien à perdre », ajoute-t-il.

Pour +Challenge+, la stratégie des autorités algériennes « vise à créer une tension maximum dans la région », ajoutant que l’Algérie espère ainsi sortir de son « isolement international ».

Face à ces perfides menées, le Maroc « reste zen », étant donné que la stratégie adverse « est bien comprise » et que « la réponse c’est le calme absolu », préconise-t-il.

« Que l’Algérie s’agite, ne doit pas nous faire varier d’un Iota. Il nous faut garder cette ligne, tout en sachant que les provocations vont se multiplier. Nous n’avons aucune raison d’y répondre et d’offrir aux maîtres d’Alger une porte de sortie de leur isolement », ajoute-t-il.

+Rissalat Al Oumma+ cite une déclaration du porte-parole du gouvernement, Mustapha Baitas qui a affirmé que la fermeture du Gazoduc Maghreb-Europe n’a actuellement aucun impact sur la production de l’électricité au Maroc.

Le gazoduc Maghreb-Europe (GME) n’était pas destiné à l’usage des citoyens et sa fermeture n’a donc aucun impact actuellement sur la production de l’électricité dans le Royaume, a-t-il expliqué lors d’un point de presse à l’issue du Conseil de gouvernement, réuni en visioconférence, sous la présidence du Chef de gouvernement, Aziz Akhannouch.

« Le prix de l’électricité ne connaîtra aucune hausse de quelque nature que ce soit, du fait que l’impact de la fermeture du GME est insignifiant, voire inexistant », a souligné Baitas.

+Le Temps+, qui revient sur les remous provoqués par l’adoption du pass vaccinal obligatoire, écrit que l’écrasante majorité de Marocains « n’est pas contre le pass vaccinal », mais « contre la brutalité de sa mise en œuvre ».

Certes, le principe de démocratie veut que la majorité prime sur la minorité, cependant ce même principe veut aussi que la voix des minorités soit non pas seulement entendue, mais écoutée, soutient-il.

« Le pass vaccinal? Oui! Encore oui ! Dans la précipitation? Non ! Sans communication préalable? Non ! Sans débat public ? Non ! », affirme la publication, appelant le gouvernement à opter pour une stratégie de communication efficace et lancer un débat public pour apaiser les tensions.

+Le Reporter+ rapporte que les aéroports du Royaume devraient connaître, en 2022, un trafic aérien de 15 millions de passagers, soit 60% du niveau de l’année 2019, selon le rapport des établissements et entreprises publics (EEP) accompagnant le projet de loi de finances (PLF) au titre de l’exercice 2022.

« Pour les années 2022 à 2024, le trafic aérien devrait connaître une reprise progressive estimée en 2022 à 60% du niveau de l’année 2019 (15 millions de passagers), puis à 80% en 2023 (20 millions de passagers) avant de retrouver, en 2024, une activité normale proche de celle de l’année 2019 (25 millions de passagers) », estime ce rapport.

Le Maroc a connu une croissance soutenue du trafic aérien durant la période 2015-2019, fait savoir la même source, précisant qu’annuellement et en moyenne, le nombre de passagers a augmenté de 9%, le tonnage fret transporté de 11% et les mouvements de survol de 5%.

+Al Ittihad Al Ichtiraki+ relève que la facture énergétique du Maroc a augmenté d’environ 13,8 milliards DH (1 euro = 10,5 DH). A fin septembre dernier, elle a été estimée à plus de 51,5 milliards de dirhams, au lieu de 37,6 milliards DH à la même période en 2020.

Cette facture a ainsi enregistré une hausse de 36,8%, indique l’Office des changes dans son récent bulletin sur les indicateurs mensuels des échanges extérieurs, précisant que les approvisionnements en gas-oils et fuel-oils ont augmenté de 40,2%, passant de 17,4 milliards DH en septembre 2020 à 24,5 milliards DH en septembre 2021.

Les importations en gaz de pétrole et des autres hydrocarbures ont augmenté également de 39,3%, atteignant 12,3 milliards DH au lieu de 8,8 milliards DH en septembre 2020, précise le quotidien.

Politique, santé et économie au menu des quotidiens et hebdomadaires marocains

La rupture par l’Algérie de ses relations avec le Maroc, le débat suscité par l’adoption du pass vaccinal, le trafic aérien et la facture énergétique sont les principaux sujets traités par les hebdomadaires et quotidiens marocains parus ce samedi.+Finances News hebdo+ écrit que pour rompre les relations avec le Royaume, le régime algérien s’est échiné pour enfin exciper d’un alibi fallacieux, tenant le Maroc responsable de tout ce qui se passe en Algérie.

« Une manière perverse de se dédouaner de ses responsabilités vis- à-vis du peuple algérien », estime la publication.

En déclarant au Maroc cette « guerre économique à peine voilée », Alger « se trompe de cible » et « fait un bien mauvais calcul », note-t-il, expliquant qu’en voisins, les deux pays ont certes des intérêts économiques croisés, mais le volume des échanges commerciaux reste faible, voire insignifiant.

C’est dire que le Royaume, qui s’est depuis longtemps inscrit sur la voie de la prospérité en modernisant son économie et en multipliant ses partenaires, « n’a rien à perdre », ajoute-t-il.

Pour +Challenge+, la stratégie des autorités algériennes « vise à créer une tension maximum dans la région », ajoutant que l’Algérie espère ainsi sortir de son « isolement international ».

Face à ces perfides menées, le Maroc « reste zen », étant donné que la stratégie adverse « est bien comprise » et que « la réponse c’est le calme absolu », préconise-t-il.

« Que l’Algérie s’agite, ne doit pas nous faire varier d’un Iota. Il nous faut garder cette ligne, tout en sachant que les provocations vont se multiplier. Nous n’avons aucune raison d’y répondre et d’offrir aux maîtres d’Alger une porte de sortie de leur isolement », ajoute-t-il.

+Rissalat Al Oumma+ cite une déclaration du porte-parole du gouvernement, Mustapha Baitas qui a affirmé que la fermeture du Gazoduc Maghreb-Europe n’a actuellement aucun impact sur la production de l’électricité au Maroc.

Le gazoduc Maghreb-Europe (GME) n’était pas destiné à l’usage des citoyens et sa fermeture n’a donc aucun impact actuellement sur la production de l’électricité dans le Royaume, a-t-il expliqué lors d’un point de presse à l’issue du Conseil de gouvernement, réuni en visioconférence, sous la présidence du Chef de gouvernement, Aziz Akhannouch.

« Le prix de l’électricité ne connaîtra aucune hausse de quelque nature que ce soit, du fait que l’impact de la fermeture du GME est insignifiant, voire inexistant », a souligné Baitas.

+Le Temps+, qui revient sur les remous provoqués par l’adoption du pass vaccinal obligatoire, écrit que l’écrasante majorité de Marocains « n’est pas contre le pass vaccinal », mais « contre la brutalité de sa mise en œuvre ».

Certes, le principe de démocratie veut que la majorité prime sur la minorité, cependant ce même principe veut aussi que la voix des minorités soit non pas seulement entendue, mais écoutée, soutient-il.

« Le pass vaccinal? Oui! Encore oui ! Dans la précipitation? Non ! Sans communication préalable? Non ! Sans débat public ? Non ! », affirme la publication, appelant le gouvernement à opter pour une stratégie de communication efficace et lancer un débat public pour apaiser les tensions.

+Le Reporter+ rapporte que les aéroports du Royaume devraient connaître, en 2022, un trafic aérien de 15 millions de passagers, soit 60% du niveau de l’année 2019, selon le rapport des établissements et entreprises publics (EEP) accompagnant le projet de loi de finances (PLF) au titre de l’exercice 2022.

« Pour les années 2022 à 2024, le trafic aérien devrait connaître une reprise progressive estimée en 2022 à 60% du niveau de l’année 2019 (15 millions de passagers), puis à 80% en 2023 (20 millions de passagers) avant de retrouver, en 2024, une activité normale proche de celle de l’année 2019 (25 millions de passagers) », estime ce rapport.

Le Maroc a connu une croissance soutenue du trafic aérien durant la période 2015-2019, fait savoir la même source, précisant qu’annuellement et en moyenne, le nombre de passagers a augmenté de 9%, le tonnage fret transporté de 11% et les mouvements de survol de 5%.

+Al Ittihad Al Ichtiraki+ relève que la facture énergétique du Maroc a augmenté d’environ 13,8 milliards DH (1 euro = 10,5 DH). A fin septembre dernier, elle a été estimée à plus de 51,5 milliards de dirhams, au lieu de 37,6 milliards DH à la même période en 2020.

Cette facture a ainsi enregistré une hausse de 36,8%, indique l’Office des changes dans son récent bulletin sur les indicateurs mensuels des échanges extérieurs, précisant que les approvisionnements en gas-oils et fuel-oils ont augmenté de 40,2%, passant de 17,4 milliards DH en septembre 2020 à 24,5 milliards DH en septembre 2021.

Les importations en gaz de pétrole et des autres hydrocarbures ont augmenté également de 39,3%, atteignant 12,3 milliards DH au lieu de 8,8 milliards DH en septembre 2020, précise le quotidien.

La politique s’offre la Une de la presse sénégalaise

Les quotidiens sénégalais de ce samedi continuent de traiter de l’actualité politique, en insistant sur le rejet et la forclusion de certaines listes de l’opposition aux élections locales du 23 janvier 2022. »Dépôt des candidatures : L’opposition liste ses rejets », titre Le Quotidien, soulignant que Yewwi Askan Wi est invalidée à Mbour, Golfe Sud, Sam Notaire, Kédougou…Gueum sa bopp à Dakar, Saint-Louis….Pastef Mermoz interpelle Sonko sur la liste de Barthélemy Dias.

« Locales 2022 : entre forclusions et irrecevabilités-L’opposition dans la tourmente », renseigne Sud Quotidien, à côté du journal EnQuête qui s’exclame : « Lovales 2022 : Forclusions en casacade ». Ce journal estime qu’il y a de l’amateurisme dans certains états-majors politiques, mais qu’au milieu des suspicions, il y a le rôle délicat et crucial de l’administration territoriale.

Cela pousse Les Échos à dire que « les Préfets font la pluie et le beau temps » en invalidant certaines listes de l’opposition.

« Candidature à la mairie de Dakar : Bougane Guèye Dany écarté de la course. Le Préfet rejette la liste de la coalition Gueum sa bopp pour la ville de Dakar. Le patron de D-Média crie au complot et annonce un recours devant la Cour suprême », détaille L’As à sa Une.

A Kédougou, nos confrères informent également du rejet de la liste de la coalition Yewwi Askan Wi (YAW) dirigée par l’ancien ministre, Moustapha Guirassy. 

« Locales de 2022 à Ziguinchor : Baldé (maire sortant) dépouille Benno Bokk Yakkar (coalition présidentielle) et fusille Benoît Sambou (tête de liste communale) », poursuit L’As.

Pendant ce temps, Libération fait des révélations sur la forclusion de Gueum sa bopp à Mbour et informe que c’est le mandataire qui s’est barré avec la liste.

Faisant état de verdict des commissions de réception des candidatures aux locales, Source A note que c’est « dur pour les recalés ».

Libération s’intéresse aux cautions versées par les partis et coalitions à la Caisse des dépôts et consignations et retient un total de 1,320 milliard f cfa.

« Pour recouvrer plus de 7 milliards d’impôts, le Fisc bloque les comptes de l’Université Gaston Berger », révèle L’As, là où Walf Quotidien indique : « Ses comptes gelés par le Fisc : l’Ugb au bord de l’asphyxie ».

De son côté, Le Soleil consacre sa Une à l’orchestre national qui est « à la recherche d’une gloire perdue ».

La politique s’offre la Une de la presse sénégalaise

Les quotidiens sénégalais de ce samedi continuent de traiter de l’actualité politique, en insistant sur le rejet et la forclusion de certaines listes de l’opposition aux élections locales du 23 janvier 2022. »Dépôt des candidatures : L’opposition liste ses rejets », titre Le Quotidien, soulignant que Yewwi Askan Wi est invalidée à Mbour, Golfe Sud, Sam Notaire, Kédougou…Gueum sa bopp à Dakar, Saint-Louis….Pastef Mermoz interpelle Sonko sur la liste de Barthélemy Dias.

« Locales 2022 : entre forclusions et irrecevabilités-L’opposition dans la tourmente », renseigne Sud Quotidien, à côté du journal EnQuête qui s’exclame : « Lovales 2022 : Forclusions en casacade ». Ce journal estime qu’il y a de l’amateurisme dans certains états-majors politiques, mais qu’au milieu des suspicions, il y a le rôle délicat et crucial de l’administration territoriale.

Cela pousse Les Échos à dire que « les Préfets font la pluie et le beau temps » en invalidant certaines listes de l’opposition.

« Candidature à la mairie de Dakar : Bougane Guèye Dany écarté de la course. Le Préfet rejette la liste de la coalition Gueum sa bopp pour la ville de Dakar. Le patron de D-Média crie au complot et annonce un recours devant la Cour suprême », détaille L’As à sa Une.

A Kédougou, nos confrères informent également du rejet de la liste de la coalition Yewwi Askan Wi (YAW) dirigée par l’ancien ministre, Moustapha Guirassy. 

« Locales de 2022 à Ziguinchor : Baldé (maire sortant) dépouille Benno Bokk Yakkar (coalition présidentielle) et fusille Benoît Sambou (tête de liste communale) », poursuit L’As.

Pendant ce temps, Libération fait des révélations sur la forclusion de Gueum sa bopp à Mbour et informe que c’est le mandataire qui s’est barré avec la liste.

Faisant état de verdict des commissions de réception des candidatures aux locales, Source A note que c’est « dur pour les recalés ».

Libération s’intéresse aux cautions versées par les partis et coalitions à la Caisse des dépôts et consignations et retient un total de 1,320 milliard f cfa.

« Pour recouvrer plus de 7 milliards d’impôts, le Fisc bloque les comptes de l’Université Gaston Berger », révèle L’As, là où Walf Quotidien indique : « Ses comptes gelés par le Fisc : l’Ugb au bord de l’asphyxie ».

De son côté, Le Soleil consacre sa Une à l’orchestre national qui est « à la recherche d’une gloire perdue ».

Côte d’Ivoire : des réformes annoncées dans le recrutement des docteurs

Le ministre ivoirien de l’enseignement supérieur et de la recherche scientifique, prof. Adama Diawara a annoncé, vendredi à Abidjan, des réformes dans le processus de recrutement des docteurs.

Il a fait cette annonce au cours d’une rencontre avec les deux collectifs des «docteurs » dans divers domaines «non encore recrutés» à la fonction publique dont l’une des manifestations a été étouffée, mercredi, au Plateau, le quartier administratif et des affaires de la capitale économique ivoirienne par les forces de l’ordre.

Parmi ces réformes, figure la «suppression des candidatures multiples», car a expliqué le ministre, ce sont ces candidatures multiples qui ont faire dire aux gens sur les réseaux sociaux qu’il y a « 3189 docteurs non recrutés» à la fonction publique.  « Ce sont des chiffres erronés », a-t-il dit. La candidature unique induira également le paiement une seule fois des frais de concours fixés à 50 000 FCFA.

« Il y a parfois une seule personne qui est candidate à plusieurs postes comme ce fut le cas de quelqu’un qui a été candidat à six postes dans plusieurs universités. Dans un tel cas, il y a six candidatures derrière lesquelles il n’y a qu’une seule personne, donc un seul docteur et non six docteurs» a expliqué le prof. Adama Diawara.

A ce jour, il n’y a que «1120 docteurs non encore recrutés» dans nos fichiers, a précisé le ministre de l’enseignement supérieur et de la recherche scientifique, appelant les « docteurs non encore recrutés» à «mettre balle à terre», car les recrutements sont transparents et se font selon les besoins exprimés par les structures, notamment les universités.

« Cette année, nous avons recruté 252 dont 151 nouveaux, 6 contractuels et le reste ce sont les glissements catégoriels », a encore expliqué le ministre, apportant ainsi un démenti au chiffre de 256 avancé sur les réseaux sociaux. Le recrutement de 252 est venu en complément du quota de l’année dernière.

Les réformes prévoient également que les candidats soient interrogés sur la recherche et l’enseignement.  « 450 nouveaux postes seront mis en compétition au premier trimestre 2022. Donc préparez-vous », a-t-il lancé à ses interlocuteurs.

Auparavant, les deux collectifs des docteurs non encore recrutés, à travers leurs porte-paroles, Olivier Dally et Martiale Adou ont exposé au ministre leurs griefs, faisant dans la foulée des plaidoiries.  Ils ont souhaité que l’âge maximum pour être recruté passe de 45 à 50 ans, une mesure exceptionnelle du président de la République pour le recrutement de tous les docteurs.

D’autres questions diverses liées au coût du certificat  de nationalité, du casier judiciaire, au test de non bégaiement et à l’attitude de certains agents impliqués dans le processus de recrutement ont été également posées.  

A propos du recrutement exceptionnel, le ministre a brandit la contrainte budgétaire. En effet, un recrutement exceptionnel de tous les docteurs coûtera près de 12 milliards FCFA à l’Etat.

En Côte d’Ivoire, la masse salariale des fonctionnaires et agents de l’Etat représente 42% des recettes du pays, là où la norme prévoit 35%.

« Il y a beaucoup d’efforts qui sont faits en Côte d’Ivoire pour le recrutement des docteurs depuis que le président Alassane Ouattara est là », a poursuivi le ministre Adama Diawara, soulignant que la moyenne est de 400 à 450 recrutements par an en Côte d’Ivoire, là où d’autres pays de la sous-région sont à 100 ou même moins que 100 par an ».

Côte d’Ivoire : des réformes annoncées dans le recrutement des docteurs

Le ministre ivoirien de l’enseignement supérieur et de la recherche scientifique, prof. Adama Diawara a annoncé, vendredi à Abidjan, des réformes dans le processus de recrutement des docteurs.

Il a fait cette annonce au cours d’une rencontre avec les deux collectifs des «docteurs » dans divers domaines «non encore recrutés» à la fonction publique dont l’une des manifestations a été étouffée, mercredi, au Plateau, le quartier administratif et des affaires de la capitale économique ivoirienne par les forces de l’ordre.

Parmi ces réformes, figure la «suppression des candidatures multiples», car a expliqué le ministre, ce sont ces candidatures multiples qui ont faire dire aux gens sur les réseaux sociaux qu’il y a « 3189 docteurs non recrutés» à la fonction publique.  « Ce sont des chiffres erronés », a-t-il dit. La candidature unique induira également le paiement une seule fois des frais de concours fixés à 50 000 FCFA.

« Il y a parfois une seule personne qui est candidate à plusieurs postes comme ce fut le cas de quelqu’un qui a été candidat à six postes dans plusieurs universités. Dans un tel cas, il y a six candidatures derrière lesquelles il n’y a qu’une seule personne, donc un seul docteur et non six docteurs» a expliqué le prof. Adama Diawara.

A ce jour, il n’y a que «1120 docteurs non encore recrutés» dans nos fichiers, a précisé le ministre de l’enseignement supérieur et de la recherche scientifique, appelant les « docteurs non encore recrutés» à «mettre balle à terre», car les recrutements sont transparents et se font selon les besoins exprimés par les structures, notamment les universités.

« Cette année, nous avons recruté 252 dont 151 nouveaux, 6 contractuels et le reste ce sont les glissements catégoriels », a encore expliqué le ministre, apportant ainsi un démenti au chiffre de 256 avancé sur les réseaux sociaux. Le recrutement de 252 est venu en complément du quota de l’année dernière.

Les réformes prévoient également que les candidats soient interrogés sur la recherche et l’enseignement.  « 450 nouveaux postes seront mis en compétition au premier trimestre 2022. Donc préparez-vous », a-t-il lancé à ses interlocuteurs.

Auparavant, les deux collectifs des docteurs non encore recrutés, à travers leurs porte-paroles, Olivier Dally et Martiale Adou ont exposé au ministre leurs griefs, faisant dans la foulée des plaidoiries.  Ils ont souhaité que l’âge maximum pour être recruté passe de 45 à 50 ans, une mesure exceptionnelle du président de la République pour le recrutement de tous les docteurs.

D’autres questions diverses liées au coût du certificat  de nationalité, du casier judiciaire, au test de non bégaiement et à l’attitude de certains agents impliqués dans le processus de recrutement ont été également posées.  

A propos du recrutement exceptionnel, le ministre a brandit la contrainte budgétaire. En effet, un recrutement exceptionnel de tous les docteurs coûtera près de 12 milliards FCFA à l’Etat.

En Côte d’Ivoire, la masse salariale des fonctionnaires et agents de l’Etat représente 42% des recettes du pays, là où la norme prévoit 35%.

« Il y a beaucoup d’efforts qui sont faits en Côte d’Ivoire pour le recrutement des docteurs depuis que le président Alassane Ouattara est là », a poursuivi le ministre Adama Diawara, soulignant que la moyenne est de 400 à 450 recrutements par an en Côte d’Ivoire, là où d’autres pays de la sous-région sont à 100 ou même moins que 100 par an ».

Les médias numériques africains influents malgré des budgets limités (rapport)

Les médias numériques africains exercent une grande influence et un impact sociétal malgré des budgets très limités, selon un rapport basé sur des entretiens avec 200 médias numériques venant d’Afrique, d’Amérique latine et d’Asie du Sud-Est.

Il s’agit du rapport d’Inflection Point International, publié par SembraMedia, une organisation à but non lucratif qui soutient les journalistes entrepreneurs, en partenariat avec l’organisation philanthropique mondiale Luminate.

Plus de 200 entretiens ont été réalisés à l’échelle mondiale et 49 organisations indépendantes de médias numériques interrogés en Afrique, notamment au Ghana, au Kenya, au Nigeria et en Afrique du Sud.

Ce rapport fournit des enseignements clés pour un secteur en pleine croissance. Il ressort que plus de 85 % des médias numériques africains interrogés ont contribué à des « changements politiques et sociétaux significatifs ».

Plus de la moitié ont remporté des prix de journalisme. En outre, malgré tout, plus de la moitié rapportent avoir fait l’objet d’attaques et de menaces en ligne, ce qui pourrait fragiliser leur process .   

Le rapport note que les entrepreneurs du secteur des médias numériques produisent « un journalisme révolutionnaire » et ont un impact significatif sur leurs sociétés. Les chercheurs ont constaté que plus de 85 % des médias interrogés avaient contribué à des changements politiques.

Ce rapport intervient un mois à peine après l’attribution du prix Nobel de la paix aux journalistes Maria Ressa et Dmitry Muratov pour leur action en faveur de la liberté d’expression et du respect de la démocratie.

Les entrepreneurs de médias africains ont déclaré que leur travail avait permis de renforcer l’engagement civique, de mener des enquêtes criminelles et de faire évoluer la législation, souligne le texte.  

Près de la moitié d’entre eux ont déclaré être engagés dans une forme ou une autre de journalisme de solutions, contre 15 % en Asie, citant le reportage de solutions et le journalisme d’investigation comme des facteurs clés du changement social.

Ce rapport met en lumière une nouvelle génération d’entrepreneurs médiatiques créatifs qui développent des solutions aux défis sociaux et économiques de l’Afrique et renforcent les questions de gouvernance, a déclaré Abdul Noormohamed, directeur Afrique de Luminate.

Il précise que 57 % des rédactions numériques africaines interrogées ont remporté des prix nationaux et 28 % des prix internationaux en reconnaissance de leur travail. Toutefois, elles ont réalisé ce travail en dépit d’un harcèlement constant.

Plus d’un tiers d’entre elles font état de cyberattaques sur leurs plateformes d’information. Certains entrepreneurs ont également fait état d’un certain degré d’autocensure, en évitant les articles susceptibles de donner lieu à des poursuites judiciaires, parce qu’ils n’avaient pas les moyens d’engager des avocats pour se défendre. 

Les médias du Nigeria et du Ghana ont fait état d’une incidence nettement plus élevée de poursuites et d’attaques judiciaires que les organisations médiatiques interrogées dans les autres pays.      

« S’il existe des différences entre les trois régions, ce sont les similitudes qui sont apparues entre ces organismes de presse qui s’efforcent de couvrir leurs communautés et de construire des modèles économiques durables », a dit Janine Warner, co-fondatrice de SembraMedia.   

Certains de ces organismes étaient des sites d’information bien établis, comme le Daily Maverick en Afrique du Sud, mais beaucoup étaient beaucoup plus petits et 60% des organismes interrogés dans le monde avaient un chiffre d’Affaires inférieur à 50 000 dollars.

Dans l’ensemble, les médias numériques africains ont déclaré des niveaux de revenus publicitaires plus élevés que ceux d’Amérique latine et d’Asie du Sud-Est, la publicité contribuant à environ 29 % des revenus des médias africains en 2019, pour tomber à 26 % en 2020. 

Il a également été constaté que les médias numériques de premier plan du continent gagnaient davantage pour des audiences plus faibles, mesurées en termes de pages vues, que les médias équivalents d’Amérique latine et d’Asie du Sud-Est. 

Toutefois, les entrepreneurs africains sont ceux dont les données financières sont les plus limitées, la moitié d’entre eux étant incapables d’identifier leurs revenus totaux ou leurs sources de revenus. 

Ceux qui ont partagé des détails financiers bénéficiaient également d’une proportion de subventions plus faible que les médias numériques ailleurs, soit 16 % des revenus en 2019, poursuit le rapport. 

Cependant, pendant la pandémie de Covid-19, les subventions aux médias africains ont augmenté, pour représenter plus de 19 % des revenus en 2020. La plupart des entrepreneurs semblent avoir survécu aux répercussions de la pandémie de Covid-19.

Les médias numériques africains influents malgré des budgets limités (rapport)

Les médias numériques africains exercent une grande influence et un impact sociétal malgré des budgets très limités, selon un rapport basé sur des entretiens avec 200 médias numériques venant d’Afrique, d’Amérique latine et d’Asie du Sud-Est.

Il s’agit du rapport d’Inflection Point International, publié par SembraMedia, une organisation à but non lucratif qui soutient les journalistes entrepreneurs, en partenariat avec l’organisation philanthropique mondiale Luminate.

Plus de 200 entretiens ont été réalisés à l’échelle mondiale et 49 organisations indépendantes de médias numériques interrogés en Afrique, notamment au Ghana, au Kenya, au Nigeria et en Afrique du Sud.

Ce rapport fournit des enseignements clés pour un secteur en pleine croissance. Il ressort que plus de 85 % des médias numériques africains interrogés ont contribué à des « changements politiques et sociétaux significatifs ».

Plus de la moitié ont remporté des prix de journalisme. En outre, malgré tout, plus de la moitié rapportent avoir fait l’objet d’attaques et de menaces en ligne, ce qui pourrait fragiliser leur process .   

Le rapport note que les entrepreneurs du secteur des médias numériques produisent « un journalisme révolutionnaire » et ont un impact significatif sur leurs sociétés. Les chercheurs ont constaté que plus de 85 % des médias interrogés avaient contribué à des changements politiques.

Ce rapport intervient un mois à peine après l’attribution du prix Nobel de la paix aux journalistes Maria Ressa et Dmitry Muratov pour leur action en faveur de la liberté d’expression et du respect de la démocratie.

Les entrepreneurs de médias africains ont déclaré que leur travail avait permis de renforcer l’engagement civique, de mener des enquêtes criminelles et de faire évoluer la législation, souligne le texte.  

Près de la moitié d’entre eux ont déclaré être engagés dans une forme ou une autre de journalisme de solutions, contre 15 % en Asie, citant le reportage de solutions et le journalisme d’investigation comme des facteurs clés du changement social.

Ce rapport met en lumière une nouvelle génération d’entrepreneurs médiatiques créatifs qui développent des solutions aux défis sociaux et économiques de l’Afrique et renforcent les questions de gouvernance, a déclaré Abdul Noormohamed, directeur Afrique de Luminate.

Il précise que 57 % des rédactions numériques africaines interrogées ont remporté des prix nationaux et 28 % des prix internationaux en reconnaissance de leur travail. Toutefois, elles ont réalisé ce travail en dépit d’un harcèlement constant.

Plus d’un tiers d’entre elles font état de cyberattaques sur leurs plateformes d’information. Certains entrepreneurs ont également fait état d’un certain degré d’autocensure, en évitant les articles susceptibles de donner lieu à des poursuites judiciaires, parce qu’ils n’avaient pas les moyens d’engager des avocats pour se défendre. 

Les médias du Nigeria et du Ghana ont fait état d’une incidence nettement plus élevée de poursuites et d’attaques judiciaires que les organisations médiatiques interrogées dans les autres pays.      

« S’il existe des différences entre les trois régions, ce sont les similitudes qui sont apparues entre ces organismes de presse qui s’efforcent de couvrir leurs communautés et de construire des modèles économiques durables », a dit Janine Warner, co-fondatrice de SembraMedia.   

Certains de ces organismes étaient des sites d’information bien établis, comme le Daily Maverick en Afrique du Sud, mais beaucoup étaient beaucoup plus petits et 60% des organismes interrogés dans le monde avaient un chiffre d’Affaires inférieur à 50 000 dollars.

Dans l’ensemble, les médias numériques africains ont déclaré des niveaux de revenus publicitaires plus élevés que ceux d’Amérique latine et d’Asie du Sud-Est, la publicité contribuant à environ 29 % des revenus des médias africains en 2019, pour tomber à 26 % en 2020. 

Il a également été constaté que les médias numériques de premier plan du continent gagnaient davantage pour des audiences plus faibles, mesurées en termes de pages vues, que les médias équivalents d’Amérique latine et d’Asie du Sud-Est. 

Toutefois, les entrepreneurs africains sont ceux dont les données financières sont les plus limitées, la moitié d’entre eux étant incapables d’identifier leurs revenus totaux ou leurs sources de revenus. 

Ceux qui ont partagé des détails financiers bénéficiaient également d’une proportion de subventions plus faible que les médias numériques ailleurs, soit 16 % des revenus en 2019, poursuit le rapport. 

Cependant, pendant la pandémie de Covid-19, les subventions aux médias africains ont augmenté, pour représenter plus de 19 % des revenus en 2020. La plupart des entrepreneurs semblent avoir survécu aux répercussions de la pandémie de Covid-19.

Côte d’Ivoire: un gendarme condamné à 2 ans de prison ferme pour racket

Le tribunal militaire d’Abidjan a condamné vendredi un gendarme à deux ans d’emprisonnement ferme pour racket, à l’issue d’un procès marquant l’ouverture de la rentrée judiciaire 2021-2022.

Reconnu « coupable d’extorsion de fonds et de violation de consignes », le maréchal des logis Dadié Tanoh a été condamné par le tribunal militaire à « 24 mois d’emprisonnement ferme et à 100.000 Fcfa d’amende ». 

Un deuxième verdict, concernait également un gendarme, Roger Yapi Yapo, déclaré « non-coupable » des faits de racket. Sur huit prévenus comprenant un policier et sept gendarmes, seulement deux décisions ont été rendues.

Le tribunal militaire d’Abidjan a renvoyé six affaires pour « complément d’enquête » et instruit le  ministère public de s’assurer que « les enquêtes couvrent un large spectre des faits » reprochés aux prévenus.  

Plus d’une soixantaine de dossiers de rackets impliquant des policiers et des gendarmes, à travers le territoire national ivoirien, devraient être jugés lors de cette rentrée judiciaire, qui s’étend jusqu’au mois de juillet 2022. 

Libye : des demandeurs d’asile évacués vers le Niger

Le Haut-Commissariat des Nations unies pour les réfugiés (HCR) annonce avoir évacué 172 demandeurs d’asile vulnérables de Libye vers le Niger dans la soirée du 4 novembre.Il s’agissait du premier vol d’évacuation vers le Niger depuis plus d’un an. Celui-ci fait suite à la levée par les autorités libyennes d’une interdiction des vols humanitaires. Les personnes évacuées ont été détenues dans des conditions extrêmement difficiles, ont été victimes de traite ou ont subi des violences en Libye, explique le HCR dans un communiqué parvenu vendredi à APA.

« Le HCR est soulagé de voir la reprise de ces vols d’évacuation vitaux », a déclaré le chef de mission du HCR en Libye, Jean-Paul Cavalieri, cité par la note. « Cependant, précise-t-il, compte tenu du nombre limité de places, l’évacuation ne peut être une solution que pour des personnes extrêmement vulnérables, ayant un besoin urgent de sécurité et de protection ».

Le groupe évacué comprend des familles, des enfants voyageant seuls et un bébé né il y a seulement quelques semaines, informe l’organisme onusien.

Cette évacuation a eu lieu grâce au mécanisme de transit d’urgence (Emergency Transit Mechanism, ETM) mis en place en 2017 en partenariat avec le gouvernement du Niger. Ce dernier a accepté d’accueillir temporairement sur son territoire des réfugiés confrontés à des situations de danger de mort en Libye afin que le HCR puisse travailler à l’identification de solutions durables pour chacun d’entre eux.

Au Niger, le HCR apporte un soutien en matière de soins de santé mentale à ceux qui ont été confrontés à des traumatismes pendant leur séjour en Libye, ainsi qu’un accès à des possibilités de formation professionnelle.

A ce jour, 3361 réfugiés et demandeurs d’asile ont été évacués de Libye vers le Niger. Parmi eux, 3213 ont quitté le Niger vers des pays tiers dans le cadre du mécanisme de réinstallation et de voies complémentaires.

Côte d’Ivoire: un gendarme condamné à 2 ans de prison ferme pour racket

Le tribunal militaire d’Abidjan a condamné vendredi un gendarme à deux ans d’emprisonnement ferme pour racket, à l’issue d’un procès marquant l’ouverture de la rentrée judiciaire 2021-2022.

Reconnu « coupable d’extorsion de fonds et de violation de consignes », le maréchal des logis Dadié Tanoh a été condamné par le tribunal militaire à « 24 mois d’emprisonnement ferme et à 100.000 Fcfa d’amende ». 

Un deuxième verdict, concernait également un gendarme, Roger Yapi Yapo, déclaré « non-coupable » des faits de racket. Sur huit prévenus comprenant un policier et sept gendarmes, seulement deux décisions ont été rendues.

Le tribunal militaire d’Abidjan a renvoyé six affaires pour « complément d’enquête » et instruit le  ministère public de s’assurer que « les enquêtes couvrent un large spectre des faits » reprochés aux prévenus.  

Plus d’une soixantaine de dossiers de rackets impliquant des policiers et des gendarmes, à travers le territoire national ivoirien, devraient être jugés lors de cette rentrée judiciaire, qui s’étend jusqu’au mois de juillet 2022. 

Libye : des demandeurs d’asile évacués vers le Niger

Le Haut-Commissariat des Nations unies pour les réfugiés (HCR) annonce avoir évacué 172 demandeurs d’asile vulnérables de Libye vers le Niger dans la soirée du 4 novembre.Il s’agissait du premier vol d’évacuation vers le Niger depuis plus d’un an. Celui-ci fait suite à la levée par les autorités libyennes d’une interdiction des vols humanitaires. Les personnes évacuées ont été détenues dans des conditions extrêmement difficiles, ont été victimes de traite ou ont subi des violences en Libye, explique le HCR dans un communiqué parvenu vendredi à APA.

« Le HCR est soulagé de voir la reprise de ces vols d’évacuation vitaux », a déclaré le chef de mission du HCR en Libye, Jean-Paul Cavalieri, cité par la note. « Cependant, précise-t-il, compte tenu du nombre limité de places, l’évacuation ne peut être une solution que pour des personnes extrêmement vulnérables, ayant un besoin urgent de sécurité et de protection ».

Le groupe évacué comprend des familles, des enfants voyageant seuls et un bébé né il y a seulement quelques semaines, informe l’organisme onusien.

Cette évacuation a eu lieu grâce au mécanisme de transit d’urgence (Emergency Transit Mechanism, ETM) mis en place en 2017 en partenariat avec le gouvernement du Niger. Ce dernier a accepté d’accueillir temporairement sur son territoire des réfugiés confrontés à des situations de danger de mort en Libye afin que le HCR puisse travailler à l’identification de solutions durables pour chacun d’entre eux.

Au Niger, le HCR apporte un soutien en matière de soins de santé mentale à ceux qui ont été confrontés à des traumatismes pendant leur séjour en Libye, ainsi qu’un accès à des possibilités de formation professionnelle.

A ce jour, 3361 réfugiés et demandeurs d’asile ont été évacués de Libye vers le Niger. Parmi eux, 3213 ont quitté le Niger vers des pays tiers dans le cadre du mécanisme de réinstallation et de voies complémentaires.

Santé sexuelle et reproductive:10 sites d’excellence distingués en Côte d’Ivoire

L’ONG IPAS, basée aux États-Unis, a décerné jeudi à Abidjan des attestations de collaboration à dix sites d’excellence sur 75 centres identifiés, lors de la présentation du programme Réduction de la morbidité et la mortalité maternelle (R3M).Selon M. Eugène Eba Kouassi, manager du projet, ce programme vise à soutenir le programme national de santé mère-enfant et à réduire les décès maternels en Côte d’Ivoire.  Au terme de la première phase, dira-t-il, dix centres d’excellence ont été retenus. Et ce, dans l’optique d’un service de qualité en matière de santé sexuelle et reproductive. 

À l’Ouest d’Abidjan, l’on a l’hôpital général (HG) de Lahou, HG de Dabou et le Centre de santé urbain (CSU) de Ouassakara, à l’Est d’Abidjan, HG de Bingerville, CSU Akouédo Village, et au Sud d’Abidjan HG Port-Bouet et CSU Arras 3.

Dans le Centre d’Abidjan, ont été distingués le Centre de santé urbain Communautaire Henriette Konan Bédié de Blockhauss, le Centre de santé urbain  (CSU) de Cocody ll Plateaux Oliviers et le CSU Assomin de Abobo PK 18.    

« Ces centres disposent de compétences nécessaires pour pouvoir aider d’autres prestataires de santé à offrir des services en matière de planification familiale et de santé sexuelle », ce qui a favorisé leur choix, a expliqué M. Eugène Eba. 

Évoquant les critères, il a soutenu que « ce sont des sites qui se sont distingués dans l’offre des services de qualité en matière de service de plannification familiale », avant d’indiquer que ces structures ont été réparties selon une couverture géographique.

« On a regardé aussi l’engagement des prestataires de santé qui ont bénéficié de ce renforcement de capacité à l’offre de services, ainsi que le volume des interventions des activités de santé sexuelle », a-t-il poursuivi. 

Les critères de sélection des sites d’excellence ressortent qu’ il faut « être un site soutenu par IPAS (Initié ou non) pendant au moins six mois d’intervention, disposer de prestataires de soins ayant bénéficié de formation en planification familiale.

M. Bocoum Gouro, le directeur financier, représentant le directeur Afrique Francophone de IPAS, a fait savoir qu’ en Côte d’Ivoire, en dépit de quelques progrès observés ces dernières décennies, le niveau de décès maternel reste encore élevé. 

« Selon le PMA 20/20,  614 décès maternels pour 100 000 naissances vivantes, soit deux décès maternels toutes les 3 heures sont enregistrées », a-t-il noté, ajoutant que « plusieurs causes dont les complications des avortements non sécurisés sont responsables d’environ 15% de ces décès maternels selon l’EDSMICS 2012 ».   

L’objectif de l’ONG est de renforcer les compétences des prestataires de soins, une offre de soins de qualité en santé sexuelle et reproductive, et donner la chance aux structures de santé de venir apprendre auprès de ces sites.  

Ces centre d’excellence représentent « une vision que nous voulons donner, car l’objectif de ce programme est de réduire la mortalité maternelle, et offrir des services de qualité afin de réduire les décès », a insisté M. Eba.  

Le projet a débuté depuis 2019 et s’étend sur trois ans maintenant. La phase pilote, selon M. Eugène Eba, a commencé avec une évolution graduelle des sites: 20 sites, 34 sites, 54 et après 75 sites.

« Ce sont trois régions sanitaires Abidjan 1, Abidjan 2 et les Grands ponts qui sont les premiers sites qui ont été suivis sur plus de six mois », a fait remarquer  M. Eba, mentionnant que IPAS oeuvre à relever le niveau des autres sites sanitaires.   

Santé sexuelle et reproductive:10 sites d’excellence distingués en Côte d’Ivoire

L’ONG IPAS, basée aux États-Unis, a décerné jeudi à Abidjan des attestations de collaboration à dix sites d’excellence sur 75 centres identifiés, lors de la présentation du programme Réduction de la morbidité et la mortalité maternelle (R3M).Selon M. Eugène Eba Kouassi, manager du projet, ce programme vise à soutenir le programme national de santé mère-enfant et à réduire les décès maternels en Côte d’Ivoire.  Au terme de la première phase, dira-t-il, dix centres d’excellence ont été retenus. Et ce, dans l’optique d’un service de qualité en matière de santé sexuelle et reproductive. 

À l’Ouest d’Abidjan, l’on a l’hôpital général (HG) de Lahou, HG de Dabou et le Centre de santé urbain (CSU) de Ouassakara, à l’Est d’Abidjan, HG de Bingerville, CSU Akouédo Village, et au Sud d’Abidjan HG Port-Bouet et CSU Arras 3.

Dans le Centre d’Abidjan, ont été distingués le Centre de santé urbain Communautaire Henriette Konan Bédié de Blockhauss, le Centre de santé urbain  (CSU) de Cocody ll Plateaux Oliviers et le CSU Assomin de Abobo PK 18.    

« Ces centres disposent de compétences nécessaires pour pouvoir aider d’autres prestataires de santé à offrir des services en matière de planification familiale et de santé sexuelle », ce qui a favorisé leur choix, a expliqué M. Eugène Eba. 

Évoquant les critères, il a soutenu que « ce sont des sites qui se sont distingués dans l’offre des services de qualité en matière de service de plannification familiale », avant d’indiquer que ces structures ont été réparties selon une couverture géographique.

« On a regardé aussi l’engagement des prestataires de santé qui ont bénéficié de ce renforcement de capacité à l’offre de services, ainsi que le volume des interventions des activités de santé sexuelle », a-t-il poursuivi. 

Les critères de sélection des sites d’excellence ressortent qu’ il faut « être un site soutenu par IPAS (Initié ou non) pendant au moins six mois d’intervention, disposer de prestataires de soins ayant bénéficié de formation en planification familiale.

M. Bocoum Gouro, le directeur financier, représentant le directeur Afrique Francophone de IPAS, a fait savoir qu’ en Côte d’Ivoire, en dépit de quelques progrès observés ces dernières décennies, le niveau de décès maternel reste encore élevé. 

« Selon le PMA 20/20,  614 décès maternels pour 100 000 naissances vivantes, soit deux décès maternels toutes les 3 heures sont enregistrées », a-t-il noté, ajoutant que « plusieurs causes dont les complications des avortements non sécurisés sont responsables d’environ 15% de ces décès maternels selon l’EDSMICS 2012 ».   

L’objectif de l’ONG est de renforcer les compétences des prestataires de soins, une offre de soins de qualité en santé sexuelle et reproductive, et donner la chance aux structures de santé de venir apprendre auprès de ces sites.  

Ces centre d’excellence représentent « une vision que nous voulons donner, car l’objectif de ce programme est de réduire la mortalité maternelle, et offrir des services de qualité afin de réduire les décès », a insisté M. Eba.  

Le projet a débuté depuis 2019 et s’étend sur trois ans maintenant. La phase pilote, selon M. Eugène Eba, a commencé avec une évolution graduelle des sites: 20 sites, 34 sites, 54 et après 75 sites.

« Ce sont trois régions sanitaires Abidjan 1, Abidjan 2 et les Grands ponts qui sont les premiers sites qui ont été suivis sur plus de six mois », a fait remarquer  M. Eba, mentionnant que IPAS oeuvre à relever le niveau des autres sites sanitaires.   

L’Afrique du Sud accueille la Foire intra-africaine

L’évènement permettra aux participants de partager des informations sur les marchés et les opportunités d’investissement afin de soutenir le commerce intra-africain.La Foire commerciale intra-africaine 2021 (IATF 2021, sigle anglais) se tient du 15 au 21 novembre à Durban, ville portuaire d’Afrique du Sud. Plus de 10.000 visiteurs y sont attendus.

Pour le gouvernement sud-africain, elle permettra aux entreprises nationales d’accéder à un marché africain intégré de plus de 1,2 milliard de personnes, avec un produit intérieur brut de plus de 2.500 milliards de dollars, créé dans le cadre de la Zone de libre-échange continentale africaine (ZLECAF).

« La foire commerciale nous donnera l’occasion de présenter et de commercialiser des biens et services sud-africains dont nous sommes fiers, de créer des réseaux durables et d’établir des collaborations qui augmenteront nos exportations de biens et services sur le continent et positionneront l’Afrique du Sud comme un partenaire de choix », a déclaré la vice-ministre du Commerce, de l’Industrie et de la Concurrence, Nomalungelo Gina.

Elle a indiqué que la foire, qui se tiendra au centre de convention international Inkosi Albert Luthuli, « mettra davantage en évidence le meilleur de la capacité de production locale sud-africaine dans les secteurs de l’agriculture et de l’agroalimentaire, de l’automobile, de la construction et du développement des infrastructures, ainsi que des biens de consommation ».

« En outre, seront exposés des produits issus des secteurs de l’énergie et de l’électricité, de l’ingénierie, de la chaussure, du cuir et du textile, des industries lourdes et légère, des soins de santé et des produits pharmaceutiques, des technologies de l’information et de la communication et de l’innovation, de la logistique et de l’exploitation minière », a ajouté Mme Gina.

Selon elle, l’Afrique du Sud profitera du salon pour se positionner comme un acteur majeur sur le continent et comme une destination attrayante et compétitive pour les affaires, les investissements et le tourisme.

Organisée sous l’égide de l’African Export-Import Bank, la rencontre offre une plateforme permettant de mettre en relation les acheteurs, les vendeurs et les investisseurs internationaux. Elle permettra également aux participants et aux visiteurs de présenter et de partager des informations sur les marchés et les opportunités d’investissement afin de soutenir le commerce intra-africain et l’intégration économique du continent.

L’Afrique du Sud accueille la Foire intra-africaine

L’évènement permettra aux participants de partager des informations sur les marchés et les opportunités d’investissement afin de soutenir le commerce intra-africain.La Foire commerciale intra-africaine 2021 (IATF 2021, sigle anglais) se tient du 15 au 21 novembre à Durban, ville portuaire d’Afrique du Sud. Plus de 10.000 visiteurs y sont attendus.

Pour le gouvernement sud-africain, elle permettra aux entreprises nationales d’accéder à un marché africain intégré de plus de 1,2 milliard de personnes, avec un produit intérieur brut de plus de 2.500 milliards de dollars, créé dans le cadre de la Zone de libre-échange continentale africaine (ZLECAF).

« La foire commerciale nous donnera l’occasion de présenter et de commercialiser des biens et services sud-africains dont nous sommes fiers, de créer des réseaux durables et d’établir des collaborations qui augmenteront nos exportations de biens et services sur le continent et positionneront l’Afrique du Sud comme un partenaire de choix », a déclaré la vice-ministre du Commerce, de l’Industrie et de la Concurrence, Nomalungelo Gina.

Elle a indiqué que la foire, qui se tiendra au centre de convention international Inkosi Albert Luthuli, « mettra davantage en évidence le meilleur de la capacité de production locale sud-africaine dans les secteurs de l’agriculture et de l’agroalimentaire, de l’automobile, de la construction et du développement des infrastructures, ainsi que des biens de consommation ».

« En outre, seront exposés des produits issus des secteurs de l’énergie et de l’électricité, de l’ingénierie, de la chaussure, du cuir et du textile, des industries lourdes et légère, des soins de santé et des produits pharmaceutiques, des technologies de l’information et de la communication et de l’innovation, de la logistique et de l’exploitation minière », a ajouté Mme Gina.

Selon elle, l’Afrique du Sud profitera du salon pour se positionner comme un acteur majeur sur le continent et comme une destination attrayante et compétitive pour les affaires, les investissements et le tourisme.

Organisée sous l’égide de l’African Export-Import Bank, la rencontre offre une plateforme permettant de mettre en relation les acheteurs, les vendeurs et les investisseurs internationaux. Elle permettra également aux participants et aux visiteurs de présenter et de partager des informations sur les marchés et les opportunités d’investissement afin de soutenir le commerce intra-africain et l’intégration économique du continent.

Gabon : Ali Bongo réduit les exonérations fiscales

Le Gabon a établi une liste de mesures fiscales pour réduire les exonérations à l’horizon 2023.Une mission d’assistance technique du Fmi (Fonds monétaire international) réalisée en 2019, estime à 436 milliards de Fcfa en 2017 les nombreuses exonérations, soit plus de 7 % du PIB (produit intérieur brut) non pétrolier.

Face à cette situation, le nouveau programme économique du Gabon avec le Fonds monétaire international (Fmi) a décidé de réduire voire supprimer les nombreuses exonérations dans certains secteurs.

« Pour réduire l’impact de l’exonération fiscale, les autorités avec l’appui du personnel ont identifié une liste d’avantages et d’exonérations à supprimer ou à modifier pendant la période du programme (2021-2023) » annonce un communiqué du gouvernement. Et selon le document, cela passe désormais par « un strict respect des cadres juridiques régionaux et nationaux, et de ne pas renouveler les régimes d’exemption arrivés à expiration »

Le Gabon va mettre fin aux exonérations sur la TVA (Taxe sur la valeur ajoutée) dans le secteur des BTP (bâtiments et travaux publics), et procéder à l’augmentation progressive de la TVA sur le ciment, ainsi qu’à l’alignement progressif du taux intérieur. Il est aussi prévu la suppression des exonérations de la TVA en dehors du cadre légal et la mise en place des taux prévus par la Communauté économique et monétaire de l’Afrique centrale (Cemac)

Selon le communiqué, « cela vaut également pour les entreprises situées dans une zone économique à régime spécial, sujet sur lequel le gouvernement mène une étude dédiée visant à mieux encadrer, harmoniser et limiter les impacts fiscaux de ces régimes ».

Le président gabonais Ali Bongo, a procédé à la révision des listes de produits importés hors taxes : agriculture, industrie du bois, ciment. Une taxation progressive à taux réduit sera appliquée pour les produits de première nécessité au lieu d’une exonération, la suppression du régime de défiscalisation pour les marchés publics de l’Etat et l’augmentation progressive du taux de douane réduit unique (18 % en 2023).

Le gouvernement gabonais espère des retombées de l’ordre de « 1,8% sur le produit intérieur brut (PIB) » d’ici 2023. 

Le Fmi (Fonds monétaire international) estime que les nombreuses exonérations au Gabon constituent un problème majeur pour la mobilisation des revenus non pétroliers, la gouvernance et la transparence.

Gabon : Ali Bongo réduit les exonérations fiscales

Le Gabon a établi une liste de mesures fiscales pour réduire les exonérations à l’horizon 2023.Une mission d’assistance technique du Fmi (Fonds monétaire international) réalisée en 2019, estime à 436 milliards de Fcfa en 2017 les nombreuses exonérations, soit plus de 7 % du PIB (produit intérieur brut) non pétrolier.

Face à cette situation, le nouveau programme économique du Gabon avec le Fonds monétaire international (Fmi) a décidé de réduire voire supprimer les nombreuses exonérations dans certains secteurs.

« Pour réduire l’impact de l’exonération fiscale, les autorités avec l’appui du personnel ont identifié une liste d’avantages et d’exonérations à supprimer ou à modifier pendant la période du programme (2021-2023) » annonce un communiqué du gouvernement. Et selon le document, cela passe désormais par « un strict respect des cadres juridiques régionaux et nationaux, et de ne pas renouveler les régimes d’exemption arrivés à expiration »

Le Gabon va mettre fin aux exonérations sur la TVA (Taxe sur la valeur ajoutée) dans le secteur des BTP (bâtiments et travaux publics), et procéder à l’augmentation progressive de la TVA sur le ciment, ainsi qu’à l’alignement progressif du taux intérieur. Il est aussi prévu la suppression des exonérations de la TVA en dehors du cadre légal et la mise en place des taux prévus par la Communauté économique et monétaire de l’Afrique centrale (Cemac)

Selon le communiqué, « cela vaut également pour les entreprises situées dans une zone économique à régime spécial, sujet sur lequel le gouvernement mène une étude dédiée visant à mieux encadrer, harmoniser et limiter les impacts fiscaux de ces régimes ».

Le président gabonais Ali Bongo, a procédé à la révision des listes de produits importés hors taxes : agriculture, industrie du bois, ciment. Une taxation progressive à taux réduit sera appliquée pour les produits de première nécessité au lieu d’une exonération, la suppression du régime de défiscalisation pour les marchés publics de l’Etat et l’augmentation progressive du taux de douane réduit unique (18 % en 2023).

Le gouvernement gabonais espère des retombées de l’ordre de « 1,8% sur le produit intérieur brut (PIB) » d’ici 2023. 

Le Fmi (Fonds monétaire international) estime que les nombreuses exonérations au Gabon constituent un problème majeur pour la mobilisation des revenus non pétroliers, la gouvernance et la transparence.

Sénégal : Aliou Cissé publie sa liste pour affronter le Togo et le Congo

Le sélectionneur de l’équipe nationale de football du Sénégal a convoqué, lors d’une conférence de presse tenue vendredi à Dakar, 25 joueurs dans le cadre des 5e et 6e journées des éliminatoires de la Coupe du monde 2022.Sur le continent, le Sénégal est le premier pays à s’être qualifié pour l’ultime phase des qualifications du Mondial qatari. Les Lions caracolent en tête de la poule H avec quatre victoires en autant de matchs.

L’objectif est de conclure en beauté la campagne. Aliou Cissé a renouvelé sa confiance au groupe ayant composté son ticket pour le dernier tour en octobre dernier lors de la double confrontation face à la Namibie. Seul Diao Baldé Keïta, récemment opéré des amygdales, sera absent à ce rassemblement.

Numériquement, l’attaquant de Cagliari, en Serie A italienne, est remplacé par Pape Guèye. Le milieu de terrain de l’Olympique de Marseille reçoit sa première convocation en équipe nationale du Sénégal.

Pour le convaincre, « nous avons longtemps discuté. On lui a concédé le temps de la réflexion. Et maintenant, il donné son accord », explique Aliou Cissé. L’entraîneur des Lions place beaucoup d’espoir en cet athlète (1m89 pour 79 kg) né le 24 janvier 1999, à Montreuil, en France.

« Pape Guèye est un joueur de talent. Il est capable d’évoluer dans un milieu à deux mais aussi dans une position de sentinelle devant la défense. Nous avions à cœur de renforcer ce secteur de jeu où l’on manquait parfois de taille voire d’impact. Nous pensons que son arrivée peut aider l’équipe », se félicite Aliou Cissé.

Le Sénégal sera opposé au Togo le 11 novembre à 19 heures au stade Kégué de Lomé avant d’accueillir, trois jours plus tard, le Congo à 19 heures au stade Lat Dior de Thiès, situé à 70 kilomètres à l’Est de Dakar.

Liste du Sénégal 

Gardiens (3) : Edouard Mendy (Chelsea FC, Angleterre), Alfred Gomis (Rennes, France) et Seyni Dieng (Queens Park Rangers, Angleterre).

Défenseurs (8) : Ibrahima Mbaye (Bologne, Italie), Abdou Diallo (Paris Saint-Germain, France), Pape Abou Cissé (Olympiacos, Grèce), Kalidou Koulibaly (Naples, Italie), Fodé Ballo Touré (Milan AC, Italie), Saliou Ciss (AS Nancy, France), Bouna Sarr (Bayern Munich, Allemagne) et Abdoulaye Seck (Royal Antwerp, Belgique).

Milieux (8) : Moustapha Name (Paris FC, France), Cheikhou Kouyaté (Crystal Palace, Angleterre), Idrissa Gana Guèye (Paris Saint-Germain, France), Mamadou Loum Ndiaye (Deportivo Alavés, Espagne), Krépin Diatta (AS Monaco, France), Nampalys Mendy (Leicester City, Angleterre), Pape Matar Sarr (FC Metz, France) et Pape Guèye (Olympique de Marseille, France).

Attaquants (6) : Bamba Dieng (Olympique de Marseille, France), Ismaïla Sarr (Watford, Angleterre), Famara Diédhiou (Alanyaspor, Turquie), Boulaye Dia (Villareal, Espagne), Habib Diallo (Strasbourg, France) et Sadio Mané (Liverpool, Angleterre).

Régime retraite complémentaire: le corps préfectoral ivoirien signe la 1ère convention

Le corps préfectoral ivoirien se positionne comme le premier adhérent au régime de retraite complémentaire par capitalisation à travers une convention signée avec l’Institut de prévoyance sociale-Caisse générale de retraite des agents de l’Etat (IPS-CGRAE).

La signature de convention a eu lieu jeudi, au cours d’une cérémonie, à Yamoussoukro en présence du ministre de l’Emploi et de la protection sociale, Adama Kamara, et du représentant du ministre de l’Intérieur et de la sécurité. 

« La signature de convention à laquelle nous venons de procéder, sous les ailes protectrices de M. le ministre de l’Emploi et de la protection sociale, et du ministre de l’Intérieur et de la sécurité,  fait objectivement de vous les premiers adhérents au régime de retraite complémentaire par capitalisation », a déclaré le directeur général de l’IPS-CGRAE, M. Abdrahamane Berté. 

Il a fait observer que « par cette convention, tous les membres du corps préfectoral, sans qu’il soit besoin de l’accomplissement d’une formalité particulière, sont ipso facto adhérents du régime de retraite complémentaire par capitalisation ».   

Toutefois, pour les besoins d’alimentation de la base de données de l’IPS-CGRAE, il sera demandé de fournir quelques pièces pour la création des comptes cotisant, sur lequel seront inscrites toutes les opérations relatives à la constitution du stock de capital, a-t-il ajouté.  

« Alors même que les caractéristiques du nouveau régime étaient encore en construction, vous avez unanimement souhaité, malgré le caractère volontaire attaché à votre adhésion (à ce régime) en votre qualité de fonctionnaires déjà en activité, que soit formalisée la nécessité de l’intégration systématique de tous les membres du corps préfectoral au futur régime », a rappelé le directeur général de l’IPS-CGRAE. 

Le ministre de l’Emploi et de la protection sociale, M. Adama Kamara, président de la cérémonie, s’est dit « heureux que la première convention soit soignée par le corps préfectoral, garant du pouvoir d’Etat et de l’administration » dans les régions du pays. 

Le régime de retraite complémentaire par capitalisation « n’est pas obligatoire », a souligné le ministre de l’Emploi et de la protection sociale, estimant que le corps préfectoral a fait « le meilleur choix » pour s’assurer une retraite confortable. 

M. Adama Kamara a relevé que ce régime de retraite qui s’inscrit dans la droite ligne de la vision sociale du chef de l’Etat, Alassane Ouattara, est « le régime du consensus issu d’un dialogue inclusif entre toutes les parties ». 

Et ce, par la « qualité managériale du directeur général de l’IPS-CGRAE », M. Abdrahamane Berté qui a fait de ce rêve une réalité, a-t-il poursuivi. Pour le ministre de l’Emploi et de la protection sociale « cette signature est la célébration du consensus ». 

Le régime de retraite complémentaire est un mécanisme par lequel le fonctionnaire effectue une cotisation dans la perspective de s’assurer un montant de pension de retraite quasi équivalent au salaire qu’il percevait pendant qu’il était en activité. 

L’IPS-CGRAE, dans cette perspective, a conduit pendant plus d’un an, un processus inclusif de dialogue social avec l’ensemble des représentants des fonctionnaires et agents de l’Etat, soit plus de 300 partenaires sociaux constitués.

L’institution publique a mûri les réflexions avec 36 organisations socioprofessionnelles incluant 11 faîtières, 5 centrales syndicales, 14 syndicats, 3 mutuelles corporatistes et 3 corps spécifiques ainsi que de 72 partenaires de l’administration publique.

Cela a abouti à la signature d’une déclaration portant consensus sur les caractéristiques du nouveau régime de retraite complémentaire par capitalisation au profit des fonctionnaires et agents de l’Etat, le 07 juin 2019.

L’IPS-CGRAE a lancé officiellement mardi à Abidjan le régime de retraite complémentaire par capitalisation, lors d’une  cérémonie qui a regroupé plusieurs ministres, des représentants des centrales syndicales, des syndicats et des partenaires sociaux.  

Sénégal : Aliou Cissé publie sa liste pour affronter le Togo et le Congo

Le sélectionneur de l’équipe nationale de football du Sénégal a convoqué, lors d’une conférence de presse tenue vendredi à Dakar, 25 joueurs dans le cadre des 5e et 6e journées des éliminatoires de la Coupe du monde 2022.Sur le continent, le Sénégal est le premier pays à s’être qualifié pour l’ultime phase des qualifications du Mondial qatari. Les Lions caracolent en tête de la poule H avec quatre victoires en autant de matchs.

L’objectif est de conclure en beauté la campagne. Aliou Cissé a renouvelé sa confiance au groupe ayant composté son ticket pour le dernier tour en octobre dernier lors de la double confrontation face à la Namibie. Seul Diao Baldé Keïta, récemment opéré des amygdales, sera absent à ce rassemblement.

Numériquement, l’attaquant de Cagliari, en Serie A italienne, est remplacé par Pape Guèye. Le milieu de terrain de l’Olympique de Marseille reçoit sa première convocation en équipe nationale du Sénégal.

Pour le convaincre, « nous avons longtemps discuté. On lui a concédé le temps de la réflexion. Et maintenant, il donné son accord », explique Aliou Cissé. L’entraîneur des Lions place beaucoup d’espoir en cet athlète (1m89 pour 79 kg) né le 24 janvier 1999, à Montreuil, en France.

« Pape Guèye est un joueur de talent. Il est capable d’évoluer dans un milieu à deux mais aussi dans une position de sentinelle devant la défense. Nous avions à cœur de renforcer ce secteur de jeu où l’on manquait parfois de taille voire d’impact. Nous pensons que son arrivée peut aider l’équipe », se félicite Aliou Cissé.

Le Sénégal sera opposé au Togo le 11 novembre à 19 heures au stade Kégué de Lomé avant d’accueillir, trois jours plus tard, le Congo à 19 heures au stade Lat Dior de Thiès, situé à 70 kilomètres à l’Est de Dakar.

Liste du Sénégal 

Gardiens (3) : Edouard Mendy (Chelsea FC, Angleterre), Alfred Gomis (Rennes, France) et Seyni Dieng (Queens Park Rangers, Angleterre).

Défenseurs (8) : Ibrahima Mbaye (Bologne, Italie), Abdou Diallo (Paris Saint-Germain, France), Pape Abou Cissé (Olympiacos, Grèce), Kalidou Koulibaly (Naples, Italie), Fodé Ballo Touré (Milan AC, Italie), Saliou Ciss (AS Nancy, France), Bouna Sarr (Bayern Munich, Allemagne) et Abdoulaye Seck (Royal Antwerp, Belgique).

Milieux (8) : Moustapha Name (Paris FC, France), Cheikhou Kouyaté (Crystal Palace, Angleterre), Idrissa Gana Guèye (Paris Saint-Germain, France), Mamadou Loum Ndiaye (Deportivo Alavés, Espagne), Krépin Diatta (AS Monaco, France), Nampalys Mendy (Leicester City, Angleterre), Pape Matar Sarr (FC Metz, France) et Pape Guèye (Olympique de Marseille, France).

Attaquants (6) : Bamba Dieng (Olympique de Marseille, France), Ismaïla Sarr (Watford, Angleterre), Famara Diédhiou (Alanyaspor, Turquie), Boulaye Dia (Villareal, Espagne), Habib Diallo (Strasbourg, France) et Sadio Mané (Liverpool, Angleterre).

Régime retraite complémentaire: le corps préfectoral ivoirien signe la 1ère convention

Le corps préfectoral ivoirien se positionne comme le premier adhérent au régime de retraite complémentaire par capitalisation à travers une convention signée avec l’Institut de prévoyance sociale-Caisse générale de retraite des agents de l’Etat (IPS-CGRAE).

La signature de convention a eu lieu jeudi, au cours d’une cérémonie, à Yamoussoukro en présence du ministre de l’Emploi et de la protection sociale, Adama Kamara, et du représentant du ministre de l’Intérieur et de la sécurité. 

« La signature de convention à laquelle nous venons de procéder, sous les ailes protectrices de M. le ministre de l’Emploi et de la protection sociale, et du ministre de l’Intérieur et de la sécurité,  fait objectivement de vous les premiers adhérents au régime de retraite complémentaire par capitalisation », a déclaré le directeur général de l’IPS-CGRAE, M. Abdrahamane Berté. 

Il a fait observer que « par cette convention, tous les membres du corps préfectoral, sans qu’il soit besoin de l’accomplissement d’une formalité particulière, sont ipso facto adhérents du régime de retraite complémentaire par capitalisation ».   

Toutefois, pour les besoins d’alimentation de la base de données de l’IPS-CGRAE, il sera demandé de fournir quelques pièces pour la création des comptes cotisant, sur lequel seront inscrites toutes les opérations relatives à la constitution du stock de capital, a-t-il ajouté.  

« Alors même que les caractéristiques du nouveau régime étaient encore en construction, vous avez unanimement souhaité, malgré le caractère volontaire attaché à votre adhésion (à ce régime) en votre qualité de fonctionnaires déjà en activité, que soit formalisée la nécessité de l’intégration systématique de tous les membres du corps préfectoral au futur régime », a rappelé le directeur général de l’IPS-CGRAE. 

Le ministre de l’Emploi et de la protection sociale, M. Adama Kamara, président de la cérémonie, s’est dit « heureux que la première convention soit soignée par le corps préfectoral, garant du pouvoir d’Etat et de l’administration » dans les régions du pays. 

Le régime de retraite complémentaire par capitalisation « n’est pas obligatoire », a souligné le ministre de l’Emploi et de la protection sociale, estimant que le corps préfectoral a fait « le meilleur choix » pour s’assurer une retraite confortable. 

M. Adama Kamara a relevé que ce régime de retraite qui s’inscrit dans la droite ligne de la vision sociale du chef de l’Etat, Alassane Ouattara, est « le régime du consensus issu d’un dialogue inclusif entre toutes les parties ». 

Et ce, par la « qualité managériale du directeur général de l’IPS-CGRAE », M. Abdrahamane Berté qui a fait de ce rêve une réalité, a-t-il poursuivi. Pour le ministre de l’Emploi et de la protection sociale « cette signature est la célébration du consensus ». 

Le régime de retraite complémentaire est un mécanisme par lequel le fonctionnaire effectue une cotisation dans la perspective de s’assurer un montant de pension de retraite quasi équivalent au salaire qu’il percevait pendant qu’il était en activité. 

L’IPS-CGRAE, dans cette perspective, a conduit pendant plus d’un an, un processus inclusif de dialogue social avec l’ensemble des représentants des fonctionnaires et agents de l’Etat, soit plus de 300 partenaires sociaux constitués.

L’institution publique a mûri les réflexions avec 36 organisations socioprofessionnelles incluant 11 faîtières, 5 centrales syndicales, 14 syndicats, 3 mutuelles corporatistes et 3 corps spécifiques ainsi que de 72 partenaires de l’administration publique.

Cela a abouti à la signature d’une déclaration portant consensus sur les caractéristiques du nouveau régime de retraite complémentaire par capitalisation au profit des fonctionnaires et agents de l’Etat, le 07 juin 2019.

L’IPS-CGRAE a lancé officiellement mardi à Abidjan le régime de retraite complémentaire par capitalisation, lors d’une  cérémonie qui a regroupé plusieurs ministres, des représentants des centrales syndicales, des syndicats et des partenaires sociaux.  

Pass vaccinal : le Maroc met en place l’attestation d’exemption pour raisons médicales

Les personnes ayant des contre-indications à la vaccination pourront bénéficier d’une attestation d’exemption, a annoncé ce jeudi le ministère de la Santé dans un communiqué.Pour être dispensé du vaccin anti-Covid, il faudra présenter un certificat médical ou un dossier médical précisant les contre-indications, en plus d’une copie de la carte d’identité nationale, précise la tutelle.

Les dossiers doivent être déposés auprès de la délégation provinciale de la santé du lieu de résidence, où ils seront examinés par une commission médicale. Après étude du dossier, les personnes dont les demandes ont été acceptées recevront un sms du numéro 1717, ajoute la même source.

Pour rappel, l’entrée en vigueur de l’obligation de présenter le pass vaccinal dans les lieux publics a suscité une vague de critiques. Des manifestations ont été organisées le week-end dernier dans différentes villes du pays pour dénoncer cette mesure entrée en vigueur le 21 octobre. 

Social et économie au menu des quotidiens marocains

Les enjeux de la généralisation de la couverture sociale, le développement des provinces du sud et la hausse des prix du carburant sont les principaux sujets traités par les quotidiens marocains parus ce vendredi.+Aujourd’hui Le Maroc+, qui s’attarde sur les enjeux de généralisation de la couverture sociale, écrit que ce chantier « titanesque » va donner l’occasion à de nombreux ménages marocains d’accéder aux soins dans des conditions plus dignes et de booster par la même occasion leur niveau de vie.

Alors que les attentes sont énormes de la part des citoyens, l’Exécutif veut mettre toutes les chances de son côté pour répondre aux aspirations de la population cible, constate le journal.

Si le projet de la généralisation de la couverture sociale sera concrétisé progressivement, les dispositifs inhérents à son exécution devront être prêts au préalable, rapporte-t-il, soulignant qu' »un travail de fond » devra être mené par un ensemble d’acteurs, ce qui nécessitera une « très grande coordination » et une « bonne convergence ».

+L’Economiste+, qui évoque le développement des provinces du sud, relève que ces provinces « font aujourd’hui le pari d’un vrai miracle économique », soulignant que les opportunités d’investissement y sont “réelles” et que le nouveau positionnement territorial stratégique « rassure les nombreux investisseurs” qui s’y installent.

Les projets structurants et d’autres sont en train de “transformer” cette région, avec “des résultats déjà tangibles”: infrastructures, tourisme balnéaire et écologique, production et industrialisation des énergies renouvelables et zones d’activités économiques, entre autres, indique le quotidien.

La publication souligne la nécessité de « désenclaver davantage » pour donner une plus grande égalité des chances aux régions, dont la compétition est « décisive » et « fondamentale » pour le développement.

+Al Alam+ constate que les prix des carburants poursuivent leur hausse. Le prix des carburants à la pompe au Maroc continue leur trend haussier, le prix du diesel ayant dépassé 10 DH/l, tandis que l’essence a atteint 12 DH/l, dans un contexte marqué par une hausse importante des prix du pétrole sur les marchés mondiaux, qui ont atteint environ 85 dollars le baril.

Autant cette hausse a grevé les poches des citoyens ordinaires, de propriétaires d’usines, de professions, d’agriculteurs, et de divers secteurs qui dépendent principalement des hydrocarbures dans leurs activités, la Fédération Nationale des propriétaires, commerçants et Gérants des Stations de Services au Maroc a indiqué que cette situation s’est répercutée sur le chiffre d’affaires des stations, lequel a fortement diminué.

Pass vaccinal : le Maroc met en place l’attestation d’exemption pour raisons médicales

Les personnes ayant des contre-indications à la vaccination pourront bénéficier d’une attestation d’exemption, a annoncé ce jeudi le ministère de la Santé dans un communiqué.Pour être dispensé du vaccin anti-Covid, il faudra présenter un certificat médical ou un dossier médical précisant les contre-indications, en plus d’une copie de la carte d’identité nationale, précise la tutelle.

Les dossiers doivent être déposés auprès de la délégation provinciale de la santé du lieu de résidence, où ils seront examinés par une commission médicale. Après étude du dossier, les personnes dont les demandes ont été acceptées recevront un sms du numéro 1717, ajoute la même source.

Pour rappel, l’entrée en vigueur de l’obligation de présenter le pass vaccinal dans les lieux publics a suscité une vague de critiques. Des manifestations ont été organisées le week-end dernier dans différentes villes du pays pour dénoncer cette mesure entrée en vigueur le 21 octobre. 

Social et économie au menu des quotidiens marocains

Les enjeux de la généralisation de la couverture sociale, le développement des provinces du sud et la hausse des prix du carburant sont les principaux sujets traités par les quotidiens marocains parus ce vendredi.+Aujourd’hui Le Maroc+, qui s’attarde sur les enjeux de généralisation de la couverture sociale, écrit que ce chantier « titanesque » va donner l’occasion à de nombreux ménages marocains d’accéder aux soins dans des conditions plus dignes et de booster par la même occasion leur niveau de vie.

Alors que les attentes sont énormes de la part des citoyens, l’Exécutif veut mettre toutes les chances de son côté pour répondre aux aspirations de la population cible, constate le journal.

Si le projet de la généralisation de la couverture sociale sera concrétisé progressivement, les dispositifs inhérents à son exécution devront être prêts au préalable, rapporte-t-il, soulignant qu' »un travail de fond » devra être mené par un ensemble d’acteurs, ce qui nécessitera une « très grande coordination » et une « bonne convergence ».

+L’Economiste+, qui évoque le développement des provinces du sud, relève que ces provinces « font aujourd’hui le pari d’un vrai miracle économique », soulignant que les opportunités d’investissement y sont “réelles” et que le nouveau positionnement territorial stratégique « rassure les nombreux investisseurs” qui s’y installent.

Les projets structurants et d’autres sont en train de “transformer” cette région, avec “des résultats déjà tangibles”: infrastructures, tourisme balnéaire et écologique, production et industrialisation des énergies renouvelables et zones d’activités économiques, entre autres, indique le quotidien.

La publication souligne la nécessité de « désenclaver davantage » pour donner une plus grande égalité des chances aux régions, dont la compétition est « décisive » et « fondamentale » pour le développement.

+Al Alam+ constate que les prix des carburants poursuivent leur hausse. Le prix des carburants à la pompe au Maroc continue leur trend haussier, le prix du diesel ayant dépassé 10 DH/l, tandis que l’essence a atteint 12 DH/l, dans un contexte marqué par une hausse importante des prix du pétrole sur les marchés mondiaux, qui ont atteint environ 85 dollars le baril.

Autant cette hausse a grevé les poches des citoyens ordinaires, de propriétaires d’usines, de professions, d’agriculteurs, et de divers secteurs qui dépendent principalement des hydrocarbures dans leurs activités, la Fédération Nationale des propriétaires, commerçants et Gérants des Stations de Services au Maroc a indiqué que cette situation s’est répercutée sur le chiffre d’affaires des stations, lequel a fortement diminué.