La politique alimente la presse sénégalaise

Les journaux sénégalais, reçus vendredi à APA, traitent principalement des élections locales du 23 janvier 2022 avec notamment la clôture du dépôt des dossiers de candidatures.Le Soleil informe que le processus « a été bouclé le mercredi 3 novembre à minuit ». Le quotidien national rapporte que ces « dépôts pourraient susciter des contentieux » dans la mesure où « tout électeur peut saisir la Cour d’appel pour inéligibilité d’un candidat ».

C’est « l’heure des mécomptes » d’après EnQuête selon qui le président Macky Sall a opéré des « choix douloureux » et « l’opposition est brisée en mille morceaux ». De l’avis de Lamine Ba du Parti Démocratique Sénégalais (PDS, opposition), les « logiques de coalitions risquent de tuer la démocratie », relate ce journal.

Candidat de la coalition de l’opposition Yewwi Askan Wi (Libérer le peuple, en langue wolof) à Dakar, « Barthélémy (Dias est) entre deux recours », indique Le Quotidien. En effet, précise ce journal, la section Pastef (parti d’Ousmane Sonko) de Mermoz-Sacré-Cœur a déposé « un recours en annulation » contre Barthélémy Dias, le maire de cette commune dakaroise et « l’affaire Ndiaga Diouf (est) jugée en appel le 10 novembre » prochain.

Cela fait dire à L’AS que « Barthélémy Dias (est) dans l’œil du cyclone ». Poursuivant, ce quotidien annonce que le fils de Jean-Paul Dias a reçu, hier jeudi, « une assignation à comparaître ».

Me Khoureychi Bâ, avocat de Barthélémy Dias, assure dans Le Témoin qu’ « il ira répondre absolument. Il est en bonne santé et ça n’entrave en rien l’exercice de son travail et sa candidature » à la mairie de la capitale.

En 2011, le projet de 3e mandat du président Abdoulaye Wade (2000-2012) attise le feu. Quelques mois avant le scrutin, des nervis font une descente à la mairie de Mermoz-Sacré-Cœur. Sur les lieux au moment des faits, Barthélémy Dias dégaine son arme à feu. L’un de ses tirs atteint mortellement Ndiaga Diouf, un jeune lutteur.

Dans le cadre de cette affaire, le proche de Khalifa Ababacar Sall a été condamné, rappelle L’AS, à deux ans de prison dont six mois ferme » et au paiement de « 25 millions F CFA » à la famille de la victime.

À en croire Vox Populi, ce dossier est « pollué par la politique ». Dans les colonnes de ce journal, un soutien du leader socialiste se veut clair : « Nul ne pourra nous détourner de l’essentiel. Le régime en place est gagné par une peur bleue après la confirmation de la candidature de Barthélémy Dias ».

Pour sa part, Sud Quotidien estime que la coalition au pouvoir, Benno Bokk Yakaar (Unis par le même espoir, en langue wolof), est « en danger » avec « la prolifération de listes parallèles ».

Selon des spécialistes en communication politique, interviewés par L’Observateur, les responsables de la mouvance présidentielle, qui dirigent des listes parallèles, jouent leur va-tout mais s’exposent à des sanctions s’ils échouent.

Enfin, WalfQuotidien se fait l’écho de la candidature d’Ousmane Sonko à la mairie de Ziguinchor (Sud). L’ancien Inspecteur des Impôts et Domaines marche ainsi « sur les pas de Macky Sall » qui était l’édile de Fatick (Centre) avant d’accéder à la magistrature suprême.

Le Maroc respecte le principe de bon voisinage avec tous ses voisins (gouvernement)

Le porte-parole du gouvernement marocain, Mustapha Baitas, a souligné, jeudi, que son pays respecte le principe de bon voisinage avec tous ses voisins. »Pour les pays voisins, le Maroc s’en tient au strict respect des principes de bon voisinage avec tous », a-t-il déclaré Baitas lors d’une conférence de presse à l’issue du Conseil du du gouvernement.

Ces déclarations interviennent après l’accusation portée par l’Algérie en début de semaine concernant le meurtre de trois de ses ressortissants par le Maroc au Sahara.

Mercredi, la Présidence algérienne a accusé le Maroc d’avoir tué les trois ressortissants algériens dans la zone frontalière avec la Mauritanie. Leurs camions faisaient la liaison entre la wilaya d’Ouargla en Algérie et Nouakchott en Mauritanie.

Une source marocaine, citée par une agence internationale, a déclaré mercredi que le Maroc ne se laissera pas entraîner dans une guerre avec l’Algérie. « Si l’Algérie veut la guerre, le Maroc n’en veut pas. Le Maroc ne sera jamais entraîner dans une spirale de violence et de déstabilisation », a affirmé cette source.

La politique alimente la presse sénégalaise

Les journaux sénégalais, reçus vendredi à APA, traitent principalement des élections locales du 23 janvier 2022 avec notamment la clôture du dépôt des dossiers de candidatures.Le Soleil informe que le processus « a été bouclé le mercredi 3 novembre à minuit ». Le quotidien national rapporte que ces « dépôts pourraient susciter des contentieux » dans la mesure où « tout électeur peut saisir la Cour d’appel pour inéligibilité d’un candidat ».

C’est « l’heure des mécomptes » d’après EnQuête selon qui le président Macky Sall a opéré des « choix douloureux » et « l’opposition est brisée en mille morceaux ». De l’avis de Lamine Ba du Parti Démocratique Sénégalais (PDS, opposition), les « logiques de coalitions risquent de tuer la démocratie », relate ce journal.

Candidat de la coalition de l’opposition Yewwi Askan Wi (Libérer le peuple, en langue wolof) à Dakar, « Barthélémy (Dias est) entre deux recours », indique Le Quotidien. En effet, précise ce journal, la section Pastef (parti d’Ousmane Sonko) de Mermoz-Sacré-Cœur a déposé « un recours en annulation » contre Barthélémy Dias, le maire de cette commune dakaroise et « l’affaire Ndiaga Diouf (est) jugée en appel le 10 novembre » prochain.

Cela fait dire à L’AS que « Barthélémy Dias (est) dans l’œil du cyclone ». Poursuivant, ce quotidien annonce que le fils de Jean-Paul Dias a reçu, hier jeudi, « une assignation à comparaître ».

Me Khoureychi Bâ, avocat de Barthélémy Dias, assure dans Le Témoin qu’ « il ira répondre absolument. Il est en bonne santé et ça n’entrave en rien l’exercice de son travail et sa candidature » à la mairie de la capitale.

En 2011, le projet de 3e mandat du président Abdoulaye Wade (2000-2012) attise le feu. Quelques mois avant le scrutin, des nervis font une descente à la mairie de Mermoz-Sacré-Cœur. Sur les lieux au moment des faits, Barthélémy Dias dégaine son arme à feu. L’un de ses tirs atteint mortellement Ndiaga Diouf, un jeune lutteur.

Dans le cadre de cette affaire, le proche de Khalifa Ababacar Sall a été condamné, rappelle L’AS, à deux ans de prison dont six mois ferme » et au paiement de « 25 millions F CFA » à la famille de la victime.

À en croire Vox Populi, ce dossier est « pollué par la politique ». Dans les colonnes de ce journal, un soutien du leader socialiste se veut clair : « Nul ne pourra nous détourner de l’essentiel. Le régime en place est gagné par une peur bleue après la confirmation de la candidature de Barthélémy Dias ».

Pour sa part, Sud Quotidien estime que la coalition au pouvoir, Benno Bokk Yakaar (Unis par le même espoir, en langue wolof), est « en danger » avec « la prolifération de listes parallèles ».

Selon des spécialistes en communication politique, interviewés par L’Observateur, les responsables de la mouvance présidentielle, qui dirigent des listes parallèles, jouent leur va-tout mais s’exposent à des sanctions s’ils échouent.

Enfin, WalfQuotidien se fait l’écho de la candidature d’Ousmane Sonko à la mairie de Ziguinchor (Sud). L’ancien Inspecteur des Impôts et Domaines marche ainsi « sur les pas de Macky Sall » qui était l’édile de Fatick (Centre) avant d’accéder à la magistrature suprême.

Le Maroc respecte le principe de bon voisinage avec tous ses voisins (gouvernement)

Le porte-parole du gouvernement marocain, Mustapha Baitas, a souligné, jeudi, que son pays respecte le principe de bon voisinage avec tous ses voisins. »Pour les pays voisins, le Maroc s’en tient au strict respect des principes de bon voisinage avec tous », a-t-il déclaré Baitas lors d’une conférence de presse à l’issue du Conseil du du gouvernement.

Ces déclarations interviennent après l’accusation portée par l’Algérie en début de semaine concernant le meurtre de trois de ses ressortissants par le Maroc au Sahara.

Mercredi, la Présidence algérienne a accusé le Maroc d’avoir tué les trois ressortissants algériens dans la zone frontalière avec la Mauritanie. Leurs camions faisaient la liaison entre la wilaya d’Ouargla en Algérie et Nouakchott en Mauritanie.

Une source marocaine, citée par une agence internationale, a déclaré mercredi que le Maroc ne se laissera pas entraîner dans une guerre avec l’Algérie. « Si l’Algérie veut la guerre, le Maroc n’en veut pas. Le Maroc ne sera jamais entraîner dans une spirale de violence et de déstabilisation », a affirmé cette source.

Gazoduc Maghreb-Europe: la décision d’Alger sans aucun impact sur la production d’électricité au Maroc (gouvernement)

La fermeture par l’Algérie du Gazoduc Maghreb-Europe n’a actuellement aucun impact sur la production de l’électricité au Maroc, a affirmé, jeudi à Rabat, le ministre délégué chargé des Relations avec le parlement, porte-parole du gouvernement, Mustapha Baitas.Le gazoduc Maghreb-Europe (GME) n’était pas destiné à l’usage des citoyens et sa fermeture n’a donc aucun impact actuellement sur la production de l’électricité dans le Royaume, a-t-il expliqué Baitas lors d’un point de presse à l’issue du Conseil de gouvernement, réuni en visioconférence, sous la présidence du Chef de gouvernement, Aziz Akhannouch.

« Le prix de l’électricité ne connaîtra aucune hausse de quelque nature que ce soit, du fait que l’impact de la fermeture du GME est insignifiant, voire inexistant », a rassuré le porte-parole.

Dimanche dernier, l’Office National des Hydrocarbures et des Mines (ONHYM) et l’Office National de l’Électricité et de l’Eau Potable (ONEE) avaient indiqué dans un communiqué conjoint que la décision annoncée par les autorités algériennes de ne pas reconduire l’accord sur le GME n’aura dans l’immédiat qu’un « impact insignifiant » sur la performance du système électrique national.

Les deux Offices ont relevé que, eu égard à la nature du voisinage du Maroc et en prévision de cette décision, les dispositions nécessaires ont été prises pour assurer la continuité de l’alimentation du pays en électricité.

Gazoduc Maghreb-Europe: la décision d’Alger sans aucun impact sur la production d’électricité au Maroc (gouvernement)

La fermeture par l’Algérie du Gazoduc Maghreb-Europe n’a actuellement aucun impact sur la production de l’électricité au Maroc, a affirmé, jeudi à Rabat, le ministre délégué chargé des Relations avec le parlement, porte-parole du gouvernement, Mustapha Baitas.Le gazoduc Maghreb-Europe (GME) n’était pas destiné à l’usage des citoyens et sa fermeture n’a donc aucun impact actuellement sur la production de l’électricité dans le Royaume, a-t-il expliqué Baitas lors d’un point de presse à l’issue du Conseil de gouvernement, réuni en visioconférence, sous la présidence du Chef de gouvernement, Aziz Akhannouch.

« Le prix de l’électricité ne connaîtra aucune hausse de quelque nature que ce soit, du fait que l’impact de la fermeture du GME est insignifiant, voire inexistant », a rassuré le porte-parole.

Dimanche dernier, l’Office National des Hydrocarbures et des Mines (ONHYM) et l’Office National de l’Électricité et de l’Eau Potable (ONEE) avaient indiqué dans un communiqué conjoint que la décision annoncée par les autorités algériennes de ne pas reconduire l’accord sur le GME n’aura dans l’immédiat qu’un « impact insignifiant » sur la performance du système électrique national.

Les deux Offices ont relevé que, eu égard à la nature du voisinage du Maroc et en prévision de cette décision, les dispositions nécessaires ont été prises pour assurer la continuité de l’alimentation du pays en électricité.

Le PM ivoirien dresse le bilan de l’action gouvernementale lundi

Le Premier ministre ivoirien, Patrick Achi, fera sa première conférence de presse lundi, depuis sa prise de fonction le 30 mars 2021, un exercice au cours duquel il dressera le bilan de l’action gouvernementale.

Le chef du gouvernement ivoirien abordera les questions liées aux thématiques clés de l’action gouvernementale, l’économie, la sécurité, la santé, l’éducation, la lutte contre la corruption, l’emploi des jeunes, etc, indique une note officielle. 

Cette tribune sera également l’occasion pour le Premier ministre Patrick Achi de présenter à la presse nationale et internationale, quelques orientations relatives aux fondements de la « Vision 2030 » du président Alassane Ouattara.

L’ambition de l’Etat ivoirien,  à travers cette vision, est entre autre de poursuivre la dynamique qui a permis de doubler le revenu par habitant en dix ans en doublant à nouveau ce revenu par tête d’habitant. La stratégie du pays contenue dans la Vision 2030 vise par ailleurs à créer, sur la même période, plus de huit millions d’emplois, grâce au secteur privé qui sera au cœur du projet gouvernemental.

Aujourd’hui, la Côte d’Ivoire poursuit l’accélération de son développement économique et social qui vise un rebond de la croissance économique et l’amélioration du quotidien de la population.

C’est dans ce contexte que le chef du gouvernement partagera dans un échange qui se veut franc et direct avec les journalistes, sa vision et celle de son gouvernement pour bâtir une Côte d’Ivoire « rassemblée et solidaire ». 

Sans faux-fuyants, il exposera les leviers sur lesquels jouera le gouvernement qu’ il pilote pour assurer un développement durable et structurel de la Côte d’Ivoire.

Le Programme « Une Côte d’Ivoire Solidaire » bâti autour de 5 piliers, et dont l’objectif est d’accélérer la transformation économique et sociale de la Côte d’Ivoire sur la période 2021-2025, sera au cœur des échanges entre le Premier ministre et les journalistes.

Les cinq piliers du Programme « Une Côte d’Ivoire Solidaire » sont la consolidation de la paix, de la sécurité et de la cohésion sociale (1), la création de richesses, source d’emplois  (2), le développement des régions et l’amélioration du cadre de vie.

Le quatrième pilier, lui, concerne le développement d’une administration plus performante et plus engagée, tandis que le cinquième pilier vise l’Ivoirien, au cœur de la Côte d’Ivoire solidaire.

Le PM ivoirien dresse le bilan de l’action gouvernementale lundi

Le Premier ministre ivoirien, Patrick Achi, fera sa première conférence de presse lundi, depuis sa prise de fonction le 30 mars 2021, un exercice au cours duquel il dressera le bilan de l’action gouvernementale.

Le chef du gouvernement ivoirien abordera les questions liées aux thématiques clés de l’action gouvernementale, l’économie, la sécurité, la santé, l’éducation, la lutte contre la corruption, l’emploi des jeunes, etc, indique une note officielle. 

Cette tribune sera également l’occasion pour le Premier ministre Patrick Achi de présenter à la presse nationale et internationale, quelques orientations relatives aux fondements de la « Vision 2030 » du président Alassane Ouattara.

L’ambition de l’Etat ivoirien,  à travers cette vision, est entre autre de poursuivre la dynamique qui a permis de doubler le revenu par habitant en dix ans en doublant à nouveau ce revenu par tête d’habitant. La stratégie du pays contenue dans la Vision 2030 vise par ailleurs à créer, sur la même période, plus de huit millions d’emplois, grâce au secteur privé qui sera au cœur du projet gouvernemental.

Aujourd’hui, la Côte d’Ivoire poursuit l’accélération de son développement économique et social qui vise un rebond de la croissance économique et l’amélioration du quotidien de la population.

C’est dans ce contexte que le chef du gouvernement partagera dans un échange qui se veut franc et direct avec les journalistes, sa vision et celle de son gouvernement pour bâtir une Côte d’Ivoire « rassemblée et solidaire ». 

Sans faux-fuyants, il exposera les leviers sur lesquels jouera le gouvernement qu’ il pilote pour assurer un développement durable et structurel de la Côte d’Ivoire.

Le Programme « Une Côte d’Ivoire Solidaire » bâti autour de 5 piliers, et dont l’objectif est d’accélérer la transformation économique et sociale de la Côte d’Ivoire sur la période 2021-2025, sera au cœur des échanges entre le Premier ministre et les journalistes.

Les cinq piliers du Programme « Une Côte d’Ivoire Solidaire » sont la consolidation de la paix, de la sécurité et de la cohésion sociale (1), la création de richesses, source d’emplois  (2), le développement des régions et l’amélioration du cadre de vie.

Le quatrième pilier, lui, concerne le développement d’une administration plus performante et plus engagée, tandis que le cinquième pilier vise l’Ivoirien, au cœur de la Côte d’Ivoire solidaire.

Côte d’Ivoire: la CGRAE lance le régime de retraite complémentaire par capitalisation

L’Institut de prévoyance sociale-Caisse générale des agents de l’Etat (IPS-CGRAE) a lancé officiellement mardi le régime de retraite complémentaire par capitalisation au profit des fonctionnaires et agents de l’Etat.

La cérémonie marquant le lancement officiel du régime de retraite complémentaire par capitalisation a regroupé plusieurs ministres, des représentants des centrales syndicales, des syndicats et des partenaires sociaux.

A cet événement, étaient présents, le ministre d’Etat, ministre de la Défense, le ministre de l’Emploi et de la protection sociale, le ministre du Budget et du portefeuille de l’Etat, le ministre de la Fonction publique et de la modernisation de l’administration, et le ministre de la Sécurité et de l’Intérieur.

Le ministre de la Fonction publique et de la modernisation de l’administration, Anne-Désirée Ouloto, a salué la création par le chef de l’Etat, Alassane Ouattara,  le régime de retraite complémentaire par capitalisation.

Ce régime complémentaire, expliquera-t-elle, est un mécanisme par lequel le fonctionnaire effectue une cotisation dans la perspective de s’assurer un montant de pension de retraite quasi équivalent au salaire qu’il percevait pendant qu’il était en activité.

Dans cette perspective, l’IPS-CGRAE a conduit pendant plus d’un an, un processus inclusif de dialogue social avec l’ensemble des représentants des fonctionnaires et agents de l’Etat, soit plus de 300 partenaires sociaux constitués.

La CGRAE a mûri les réflexions avec 36 organisations socioprofessionnelles incluant 11 faitières, 5 centrales syndicales, 14 syndicats, 3 mutuelles corporatistes et 3 corps spécifiques ainsi que de 72 partenaires de l’administration publique.

Cela a abouti à la signature d’une déclaration portant consensus sur les caractéristiques du nouveau régime de retraite complémentaire par capitalisation au profit des fonctionnaires et agents de l’Etat, le 07 juin 2019.

Le ministre de l’Emploi et de la protection sociale et le directeur général de l’IPS-CGRAE ont renouvelé la gratitude de l’Institution à l’ensemble des partenaires sociaux pour leur ouverture d’esprit et leur sens de la responsabilité citoyenne qui a permis d’obtenir ces résultats probants.

Le directeur général de l’IPS-CGRAE, M. Abdrahamane Berté, a invité tous les partenaires à ne ménager aucun effort pour porter la bonne nouvelle à tous les fonctionnaires et agents de l’Etat en vue de leur adhésion massive à ce nouveau produit.

Aux fonctionnaires et agents de l’Etat en activité, M. Abdrahamane Berté a rappelé que la retraite est une préoccupation de tout instant qui se prépare dès le premier jour d’activité, ajoutant que l’opportunité leur est donnée de prendre désormais le contrôle sur la qualité de leur retraite en adhérant à ce régime complémentaire.

M. Abdrahamane Berté a rassuré les fonctionnaires et agents de l’Etat que la satisfaction permanente des assurés sociaux demeurera le credo de l’IPS-CGRAE à leur égard conformément au slogan de l’Institution : « L’IPS-CGRAE pour vous, avec vous, la retraite, la vie ! ».

Caractéristiques de la complémentaire 

Selon les textes réglementant ce régime, le taux de cotisation obligatoire est de 5% du salaire de base prélevé directement à la source. L’adhérent a également la possibilité de bonifier son épargne en optant pour des contributions additionnelles ou des versements libres.

En conformité avec le caractère individuel et le niveau de transparence accru du régime par capitalisation, un compte au nom de chaque adhérent est ouvert dans les livres de l’IPS-CGRAE et alimenté par ses cotisations et versements.

Le régime complémentaire par capitalisation offre l’une des prestations suivantes à l’adhérent, à savoir une rente viagère avec la possibilité d’avoir un capital de 20% ou un capital unique lorsque le droit à pension n’est pas acquis ou une réversion en capital unique aux ayants cause en cas de décès.

Concernant les modalités d’adhésion, le dispositif mentionne que ce régime est « systématique pour tout fonctionnaire ou agent de l’Etat recruté après la date de signature du décret portant création du régime ».

L’adhésion est « volontaire pour les fonctionnaires et agents de l’Etat déjà en activité à la date de signature du décret portant création du régime ». En outre, la liquidation des droits de l’adhérent au titre de la retraite complémentaire est effectuée dès la liquidation de ses droits au titre du régime de base.

En cas de décès de l’adhérent, ses droits sont reversés à ses ayants droit. Il faut noter que les cotisations obligatoires sont directement retenues à la source par l’organisme employeur.

Les contributions additionnelles sont également prélevées par l’organisme employeur. Les versements libres sont directement effectués par l’adhérent auprès de l’IPS-CGRAE ou auprès du partenaire financier désigné par l’IPS-CGRAE.

Pour maximiser son revenu de retraite, l’adhérent doit recourir à deux types de cotisations optionnelles, notamment les contributions additionnelles consistant en un montant à prélever (au minimum 5 000 FCFA) sur une période indiquée par l’adhérent.

Ensuite, l’on a les versements libres représentant un montant à verser occasionnellement selon sa convenance. Le montant minimum requis est de 25 000 FCFA.

La retraite complémentaire est gérée par l’IPS-CGRAE, première Institution de Prévoyance Sociale certifiée ISO 9001, version 2015 sur l’ensemble de ses activités en Afrique de l’Ouest. Le régime est régi par des textes de lois sur la réglementation financière ainsi que par une politique de placement et de gestion financière.

Avantages du régime complémentaire

L’adhérent au régime complémentaire par capitalisation bénéficie de plusieurs avantages. Ce dispositif lui assure une retraite plus confortable et stabilise son train de vie.

Le régime complémentaire permet de bonifier la pension du fonctionnaire et l’agent de l’Etat afin que son niveau de vie à la retraite soit le plus proche possible de celui qu’il avait lorsqu’il était en activité.

Cela lui assure une épargne sécurisée. Dès lors qu’il a souscrit à la retraite complémentaire, l’IPS-CGRAE s’occupe de tout. Un prélèvement mensuel est effectué à la source conformément au montant de cotisation dû.

L’épargne est flexible et permet à l’adhérent de construire une retraite sur mesure grâce à la possibilité de procéder à des contributions additionnelles ou des versements libres.

En outre, son épargne est rémunérée. Ce qui assure au fonctionnaire et agent de l’Etat, une rémunération à hauteur de 3,5% l’an et le versement d’une quote-part sur les revenus de placement, le cas échéant.

A chaque fin d’exercice, l’IPS-CGRAE met à la disposition de l’adhérent, un relevé récapitulatif de situation mentionnant les cotisations versées, les droits attribués et leur solde.

Le gouvernement ivoirien, soucieux de l’amélioration des conditions de vie des fonctionnaires et agents de l’Etat après leur cessation d’activité, a adopté le 4 avril 2018, en Conseil des ministres, le principe de la mise en place d’un régime de retraite complémentaire par capitalisation afin de leur permette d’avoir un revenu mensuel stable.

Afrique : un outil de soutien à la liquidité des obligations souveraines

La Commission Économique pour l’Afrique des Nations Unies (CEA) annonce le lancement d’un Mécanisme de Liquidité et de Viabilité (MLV) permettant d’offrir aux gouvernements africains une structure de liquidité de même qualité que les standards internationaux.Le continent noir dispose désormais d’un outil lui permettant de répondre aux besoins spécifiques du Continent en termes d’émissions souveraines sur le marché des obligations en euro. Le MLV a pour objectif de proposer aux investisseurs privés internationaux souhaitant investir en Afrique un environnement robuste et des opportunités d’investissement diversifiées en particulier dans le domaine des Objectifs de Développement Durable (ODD).

Ces objectifs seront atteints par la mise en œuvre d’un marché de pension livrée avec le MLV utilisant des émissions souveraines africaines comme collatéral, explique le communiqué de la CEA parvenu jeudi à APA.

Le MLV sera accompagné par Citi en tant qu’agent de structuration qui apportera son expertise de mise en œuvre de ce type de mécanisme, par les cabinets d’avocats White & Case LLP et Matheson ainsi que par le cabinet de conseil Eighteen East Capital, informe la note.

Une première transaction, qui devrait être annoncée au premier trimestre 2022 pour un montant de 200 millions de dollars américains, est en cours et a d’ores et déjà reçu l’intérêt de grands gestionnaires d’actif internationaux tels que Amundi, souligne le document, ajoutant que cette transaction sera financée par Afreximbank.

« Nous sommes très heureux de faire partie de la première transaction du Mécanisme de Liquidité et de Viabilité » a commenté le Président Directeur Général et Président du Conseil d’Administration d’African Export–Import Bank (Afreximbank), Dr. Benedict Okey Oramah. Il a ajouté : « Nous pensons qu’il offre la possibilité de créer un nouveau paradigme de financement pour le Continent, ce qui devrait stimuler sa croissance économique et un développement durable tout en attirant des investissements diversifiés de la part de la communauté internationale.»

Le MLV a aussi pour ambition de favoriser les investissements durables tels que les obligations souveraines vertes et ODD. Lancé dans le contexte de la COP 26, il va ainsi permettre d’augmenter la liquidité des obligations souveraines ODD et de celles liées à des enjeux climatiques émises par les pays africains. Cela pourra accroître de façon majeure le volume des émissions bleues et vertes et à des taux plus abordables.

La part des obligations durables émises en Afrique et au Moyen-Orient représente aujourd’hui seulement 1% du montant global, ce qui donne à penser qu’il y a un vaste potentiel de croissance et de nombreuses opportunités d’investissement à développer pour les investisseurs ODD.

« Plus que jamais, l’Afrique a aujourd’hui besoin de liquidité afin de financer son rétablissement économique et d’investir pour un environnement durable », a affirmé Vera Songwe, Secrétaire Générale Adjointe de l’ONU et Secrétaire Exécutive de la Commission Économique des Nations Unies pour l’Afrique (CEA).

« Le Mécanisme de Liquidité et de Viabilité est lancé aujourd’hui lors de la COP 26 dans le but de créer rapidement un impact positif et concret à grande échelle grâce à une nouvelle classe d’actifs qui va permettre de mobiliser le capital privé de manière efficace et de soutenir le développement économique de l’Afrique. Le MLV devrait apporter plus de transparence aux marchés de dette africains et améliorer la soutenabilité de la dette », a-t-elle dit.

Pour le Président de la République de Côte d’Ivoire, Alassane Ouattara, « il est crucial d’avoir une approche différenciée, et des mécanismes de soutien pour permettre aux pays avec une dette soutenable et ayant accès au marché international des capitaux, comme la Côte d’Ivoire, de mobiliser des ressources longues à des taux d’intérêt plus bas ».

« Toutes les initiatives, notamment le Mécanisme de Liquidité et de Viabilité, et un recours plus accru aux ressources des fonds de pension doivent être considérés », a-t-il ajouté.

Le MLV devrait permettre d’abaisser les coûts d’emprunt des nations africaines en transformant leurs obligations souveraines en actifs liquides et en améliorant la soutenabilité de leur dette. Grâce à ce mécanisme, l’Afrique pourrait ainsi économiser un montant estimé à onze milliards de dollars américains sur les cinq prochaines années.

Suite à sa première transaction financée par Afreximbank, le MLV devrait lever 3 milliards de dollars américains en requérant le prêt de droits de tirage spéciaux (DTS) de la part des pays développés suite à la récente allocation par le FMI de l’équivalent de 650 milliards de dollars américains le 23 Août 2021.

Le MLV a vocation à opérer selon les normes les plus élevées en matière de gouvernance et de transparence. Les obligations éligibles que le Mécanisme acceptera comme garantie seront revues régulièrement et la priorité sera donnée aux pays ayant de bons antécédents en matière de réforme des politiques publiques et une gouvernance solide. Le Mécanisme aura recours à la documentation standard relative aux pensions livrées. Il sera supervisé par un Conseil dont les membres seront annoncés prochainement.

La FAO pour des semences plus résistantes aux aléas climatiques

Le développement vert du secteur semencier est crucial pour nourrir une population mondiale en pleine expansion, selon l’Organisation des Nations Unies pour l’alimentation et l’agriculture (FAO).La population mondiale augmente et les terres arables s’amenuisent. Comment faire pour nourrir une population mondiale qui devrait atteindre 10 milliards d’ici à 2050 ? Il faut permettre « aux agriculteurs d’accéder à des semences de qualité dans le cadre de la transformation des systèmes agroalimentaires », préconise la FAO.

« Les agriculteurs du monde entier doivent avoir accès à des semences issues de variétés de plantes plus productives, plus nutritives et plus résistantes aux aléas climatiques », explique-t-elle.

A en croire le Directeur général de la FAO, Qu Dongyu, « il ne peut y avoir de bonnes récoltes sans bonnes semences. Les semences sont la pierre angulaire des systèmes agroalimentaires. Nous dépendons d’elles pour produire des denrées alimentaires, des aliments pour animaux, des fibres et des combustibles, et elles créent un environnement accueillant. »

M. Dongyu présidait la Conférence mondiale sur le développement vert du secteur semencier, organisée par son institution ce jeudi à Rome (Italie).

Pour la Directrice de l’Organisation panafricaine des producteurs agricoles, Mme Fatma Ben Rejeb, l’augmentation de la qualité des semences résilientes face au stress climatique, l’amélioration de l’utilisation des ressources naturelles et le renforcement de la sécurité alimentaire et nutritionnelle contribuent fortement à la hausse des rendements, au développement économique et à l’accroissement des revenus des agriculteurs.

Par ailleurs, elle a rappelé l’importance des savoirs ancestraux des petits agriculteurs, en les présentant comme « les moteurs du développement agricole. »

La Conférence, qui se tient sur deux jours, rassemble un grand nombre de participants, dont des représentants de la société civile, d’organisations internationales, des membres de la FAO et des secteurs public et privé, qui présenteront leurs points de vue, leurs études de cas et leurs priorités pour alimenter les discussions.

L’agriculture verte et résistante aux aléas climatiques est essentielle à la durabilité, a indiqué M. Qu, ajoutant qu’elle permettrait de concrétiser la sécurité alimentaire, d’améliorer le bien-être des populations, d’offrir des perspectives d’emploi et un travail décent à toutes et tous et de protéger la planète aujourd’hui comme à l’avenir.

Selon le Directeur général de la FAO, les agriculteurs doivent produire 50% d’aliments supplémentaires pour pouvoir nourrir l’ensemble de la population. Et la seule manière de réaliser cet objectif, d’après lui, est d’augmenter la productivité des cultures, grâce à la science et à l’innovation.

La Conférence est la troisième d’une série, la première s’étant tenue en 1999 à Cambridge (Royaume-Uni) et la deuxième en 2009 au siège de la FAO, à Rome (Italie). Elle a quatre priorités qui consistent, entre autres, à faire mieux connaître la contribution qu’apporte le secteur semencier, y compris des petites et moyennes entreprises, à l’innovation verte dans le domaine de la production végétale durable ; et à promouvoir la coopération entre les secteurs, en particulier dans le cadre de partenariats public-privé et de la coopération internationale, en vue d’améliorer l’accès aux ressources et le partage de connaissances et d’informations.

Data centers : l’Afrique invitée à miser sur l’efficacité énergétique

L’Afrique connaît l’une des croissances d’accès à Internet les plus rapides au monde en raison de sa population jeune.L’accès à des sources d’électricité abordables, fiables et respectueuses de l’environnement est un problème urgent pour le nombre croissant d’opérateurs de data centers à travers l’Afrique. Ces installations doivent assurer une haute disponibilité d’électricité pour atténuer les temps d’arrêt, mais de nombreux pays africains sont confrontés à de fréquentes pannes d’électricité.

Les data centers existants en Afrique se sont appuyés sur des générateurs à diesel pour maintenir leurs opérations pendant les pannes de courant, une pratique qui pourrait exacerber les émissions de carbone à l’avenir. En effet, le déploiement d’une capacité de data center à grande échelle devrait augmenter les émissions grâce à une utilisation accrue des générateurs à diesel.

Dans un rapport d’orientation récemment publié par Oxford Business Group intitulé « Data Centers en Afrique », la PDG de MainOne, Funke Opeke, a estimé que les réseaux de distribution d’électricité sont confrontés à des pénuries fréquentes, mais qu’il existe un approvisionnement adéquat en électricité dans les réseaux nationaux de la région.

« En plaçant stratégiquement nos data centers à proximité des sources d’énergie et en nous associant à des sociétés de distribution d’électricité locales pour établir des connexions directes au réseau national, nous assurons une disponibilité élevée de l’énergie et réduisons l’utilisation de la production d’électricité au diesel dans nos installations », a-t-elle déclaré.

MainOne, qui fournit des services de télécommunication et de solutions de communication innovants pour les entreprises, a augmenté la capacité de ses data centers qui ont atteint 5 MW sur les marchés clés du Nigeria, du Ghana et de la Côte d’Ivoire, avec des services fournis à un total de 10 pays à travers l’Afrique de l’Ouest.

Cependant, avertit MainOne, sans stratégies énergétiques durables, les data centers vont continuer à contribuer au réchauffement climatique dans une région qui est la moins préparée au niveau de la gestion des conséquences.

COP26: 1,5 milliard de dollars pour les forêts d’Afrique Centrale

Plus de 16,6 millions d’hectares de forêt ont disparu entre 2000 et 2014 dans le bassin du Congo.L’Afrique centrale profite bien de la 26e Conférence des parties à la Convention-cadre de l’ONU sur les changements climatiques (COP26, 31 octobre-12 novembre à Glasgow) pour plaider en faveur de ses forêts. Ainsi, 12 pays et organisations, à savoir l’Union européenne, l’Allemagne, la France, le Japon, la Belgique, les Pays-Bas, la Norvège, la Suède, la République de Corée, le Royaume Uni, les Etats-Unis, et le Fonds Bezos, se sont engagés à financer la préservation des forêts dans cette partie du continent africain.

Ils ont promis un financement collectif de 1,5 milliards de dollars US qui s’étalera de 2021 à 2025. L’enveloppe permettra notamment d’appuyer les efforts des pays membres de la Commission des forêts d’Afrique centrale (COMIFAC) dans tous les domaines de leur action : protéger les écosystèmes, gérer la forêt de manière durable et impulser une croissance verte.

« Cette promesse de financement sans précédent représente un espoir immense pour les forêts d’Afrique. C’est pourquoi je tiens à adresser mes plus sincères remerciements à nos partenaires engagés à nos côtés. J’encourage aussi nos gouvernements et nos organisations au niveau local à poursuivre leurs efforts pour prendre le chemin d’un développement vert, protéger la biodiversité, les populations locales et tout particulièrement les femmes et les enfants », a réagi le président en exercice de la COMIFAC, Jules Doret Ndongo.

Cité par un communiqué de presse, il a ajouté que « nous pays africains, devons montrer l’exemple et nous avons plus que jamais besoin de l’engagement de nos partenaires pour concrétiser nos ambitions. Car cet enjeu dépasse largement les frontières de l’Afrique centrale ».

Selon la COMIFAC, la protection des écosystèmes forestiers d’Afrique centrale conditionne la survie des populations régionales, mais joue aussi un rôle de premier plan dans la lutte contre les changements climatiques au niveau mondial. Cette sous-région est le plus grand puits de carbone au monde et constitue l’une des pièces maîtresses qui permettront de respecter les engagements de l’Accord de Paris afin de conserver un réchauffement global inférieur à 1,5°C.

Ce faisant, elle salue le travail de ses États-membres (le Burundi, le Cameroun, le Congo, le Gabon, la Guinée Équatoriale, la République Centrafricaine, la République démocratique du Congo, le Rwanda, Sao Tomé et Principe et le Tchad) et de ses partenaires, au premier rang desquels l’agence de coopération internationale allemande pour le développement, la GIZ.

Plus de 16,6 millions d’hectares de forêt ont disparu entre 2000 et 2014 dans le bassin du Congo. Ce taux de déforestation est très faible par rapport à ceux des deux autres bassins des forêts tropicales que sont l’Amazonie et l’Asie du Sud-Est.

En outre, l’Afrique centrale abrite environ 10.000 espèces de plantes (dont 30% sont endémiques), 1.300 espèces d’oiseaux, 400 espèces de mammifères ainsi que des animaux mythiques comme l’okapi, le gorille des montagnes, le chimpanzé…

Enfin, 100 millions de personnes vivent des ressources de la sous-région, dont une large part demeure sous le seuil de pauvreté avec 1,9 dollar par jour.

RCA : « les Casques bleus restent déterminés » (Minusca)

La Mission multidimensionnelle intégrée des Nations Unies pour la stabilisation en Centrafrique (Minusca) affirme que le moral des contingents est au beau fixe malgré l’attaque récente de Casques bleus égyptiens.Le 1er novembre dernier, la garde présidentielle a ouvert le feu à Bangui sur « dix Casques bleus égyptiens désarmés et à peine arrivés en République centrafricaine », informe, dans un communiqué reçu jeudi à APA, Vladimir Monteiro, le porte-parole de la Minusca.

Toutefois, le calme est revenu dans les rangs des Casques bleus. « Les blessés sont en train d’être pris en charge. Ils sont prêts à continuer leur mission », renseigne M. Monteiro qui, néanmoins, admet que « c’est difficile » de subir ce type d’incident dès « son premier jour dans une zone de mission ».

Le capitaine Mazalo Agba, porte-parole de la Police de la Minusca, abonde dans le même sens : « Que ce soit à Bangui ou dans l’arrière-pays, nous sommes là pour soutenir les forces de sécurité intérieure pour accomplir la mission de protection des civils pour laquelle nous sommes déployés en RCA et d’appui aux forces de défense et de sécurité ».

Après la survenue de l’incident, la Minusca annonce avoir eu « des contacts normaux » avec le gouvernement centrafricain « à travers les ministres de la Défense et de la Communication ».

Pour tirer cette affaire au clair, la mission onusienne prévoit de mener « ses propres investigations » et demande aux autorités centrafricaines d’en faire de même. Sur ce dossier, il ne peut y avoir « d’enquêtes conjointes », soutient la Minusca.

De l’avis de Vladimir Monteiro, l’attaque du bus qui transportait les Casques bleus égyptiens « venus apporter leur soutien au processus de paix » constitue « un acte inqualifiable » qui a coûté la vie à une personne.

Sur le plan sécuritaire, le lieutenant-colonel Abdoul Aziz Ouédraogo, le porte-parole de la Force de la Minusca, affirme que les efforts sont concentrés sur « certaines zones et axes prioritaires » du territoire centrafricain.

Ces actions, poursuit l’officier, ont notamment conduit « un nombre important et croissant de dissidents de groupes armés à déposer ou à montrer leur intention de déposer les armes dans les localités de Bambari, Kongbo, Dimbi et Alindao ».

La Cour des comptes forme des députés et sénateurs à Yamoussoukro

Un séminaire de la Cour des comptes, en collaboration avec le Projet d’appui au renforcement des institutions de contrôle de la Côte d’Ivoire (PACC) s’est ouvert, mercredi à Yamoussoukro, la capitale politique et administrative ivoirienne.

L’ouverture des travaux de ce séminaire de formation destiné aux membres des Commissions des affaires économiques et financières (CAEF) de l’Assemblée nationale et du Sénat dans le contexte du budget-programmes a été prononcée par le président du Sénat, Jeannot Ahoussou Kouadio,  au nom des deux institutions.

« Ce séminaire s’inscrit dans le cadre de l’assistance que la Cour des comptes doit apporter au parlement », a expliqué dans un discours, le président de la Cours des comptés, Kanvaly Diomandé.

Ce séminaire qui s’achève vendredi devrait permettre aux deux chambres du parlement ivoirien, d’examiner avec une attention accrue le projet de loi portant budget de l’année 2022 que le gouvernement leur soumettra, en attendant que soient transmis au parlement les différents rapports de contrôle de la Cour des Comptes.

Le président du Sénat a salué  « l’initiative conjointe heureuse de ce séminaire de formation », avec Expertise France, qui met en œuvre le Projet d’appui au renforcement des institutions de contrôle de la Côte d’Ivoire (PACC).

Selon lui, cette initiative traduit éloquemment la volonté de la Cours des comptes de se « conformer à la Constitution et aux différents textes qui associent la haute juridiction financière suprême au parlement pour un meilleur contrôle de l’exécution des lois de finances ».

« Je relève, par ailleurs, la mobilisation des membres des Commissions des affaires économiques et financières des deux Chambres du Parlement, qui donnent de constater leur engagement à jouer sans réserve leur rôle, dans le processus budgétaire de notre pays », s’est félicité Jeannot Ahoussou Kouadio en présence du président de l’Assemblée nationale, Amadou Soumahoro.

Poursuivant, il a souligné un rôle crucial que joue le parlement dans deux domaines particulièrement importants des finances publiques.

D’abord, il vote les crédits budgétaires qui permettent à l’Etat de fonctionner. Ensuite, il contrôle l’usage fait par le gouvernement des habilitations budgétaires qui lui ont été accordées.

Ce second domaine, relatif au contrôle, est au cœur de ce séminaire. Ce contrôle vise, en effet, à s’assurer de la bonne utilisation des deniers publics mis à la disposition des services de l’Etat.

En effet, a expliqué le président du Sénat, dans un contexte d’insuffisance de ressources, face aux besoins immenses des populations, la dépense publique doit être efficace. Cette efficacité se prouve par des documents qui établissent que la gestion des moyens atteint les résultats définis au départ.

L’évaluation, que doit faire le Parlement, par un contrôle externe, permet d’assurer la transparence dans la gestion des affaires de l’Etat dans un environnement où les citoyens deviennent de plus en plus exigeants.

Les responsables des collectivités territoriales vivent mieux ces exigences des citoyens, confrontés dans leur cadre de vie local, à des ressources peu en adéquation avec leurs besoins énormes en infrastructures diverses.

Le Sénat, qui assure leur représentation, a le devoir d’exercer une vigilance accrue sur l’utilisation des moyens de l’Etat et opérer dès lors un contrôle externe pointilleux, selon son président. 

Le contrôle de l’exécution des lois des finances participe, ainsi, des principes de la bonne gouvernance et de la transparence indispensables au développement harmonieux des nations modernes dont la Côte d’Ivoire se réclame.

Cependant, la complexité des documents budgétaires soumis au Parlement, a priori comme a posteriori de l’exécution de la loi de finances, ne permet pas toujours aux parlementaires, en dehors de quelques avertis, d’en faire une lecture fine et précise susceptible d’en faciliter l’exploitation.

Ce séminaire ambitionne de  faire en sorte que les parlementaires connaissent parfaitement le contenu des documents comme les documents de programmation budgétaire pluriannuelle ainsi que sa période minimale ainsi que les documents de programmation pluriannuelle des dépenses qui sont soumis au débat d’orientation budgétaire.

De même, au sortir de ce séminaire, les participants devraient être familiarisés avec les notions comme les rapports annuels de performance, les rapports d’audit de performance afin de maîtriser les rouages du contrôle externe qu’ils doivent opérer sur l’exécution du budget.

« Il est essentiel, pour un développement harmonieux de notre pays, que nous, Parlementaires, ayons une connaissance plus affûtée du processus budgétaire et des documents y afférents », a insisté Jeannot Ahoussou Kouadio.

Auparavant, M. Adrien Maillard, représentant de la délégation de l’Union européenne et M. Stefan Orivel, représentant Expertise France, ont également tour à tour mis en exergue les enjeux de ces 72 heures de formation.

Conflit en Éthiopie : l’UA appelle à la cessation immédiate des hostilités

Moussa Faki Mahamat, le président de la Commission de l’Union africaine (UA), observe avec « une profonde inquiétude » l’escalade des affrontements entre l’armée éthiopienne et le Front de libération du peuple du Tigré (TPLF, sigle en anglais).Un an après son déclenchement, la guerre au Tigré prend une toute autre tournure. Elle s’étend petit à petit à l’Amhara et l’Afar, deux autres régions de l’Éthiopie. Les rebelles du Front de libération du peuple du Tigré (TPLF, sigle en anglais) gagnent du terrain sur l’armée régulière. Ils seraient à 400 kilomètres d’Addis-Abeba, la capitale du pays.

La menace qui se rapproche de plus en plus a récemment poussé le Premier ministre éthiopien, Abiy Ahmed, à préparer ses compatriotes au combat en les invitant à s’armer. Ce qui fait craindre une guerre civile.

Face à cette situation qui ne présage rien de bon, Moussa Faki Mahamat, le président de la Commission de l’Union africaine (UA), plaide, dans un communiqué reçu jeudi à APA, pour le respect de « la vie et les biens des civils ainsi que des infrastructures de l’État ».

Dans le document, le diplomate tchadien « exhorte une fois de plus toutes les parties à sauvegarder l’intégrité territoriale, l’unité et la souveraineté nationale de l’Éthiopie ». Pour l’organisation panafricaine, le dialogue doit être privilégié « pour rechercher une solution pacifique dans l’intérêt du pays ».

Prête à « soutenir un processus politique consensuel » en Éthiopie, la Commission de l’UA conseille aux forces opposées de « ne pas commettre d’actes de représailles contre quelque communauté que ce soit, et de s’abstenir de tout discours de haine et d’incitation à la violence et à la division ».

Moult rapports ont pointé du doigt les violations des droits de l’Homme commises par l’armée éthiopienne et les rebelles du TPLF. C’est la raison pour laquelle, Moussa Faki Mahamat rappelle aux parties « leurs obligations internationales » en la matière.

Reprise timide des taxis compteurs à Abidjan après 2 jours de grève

Les taxis compteurs ont repris jeudi à Abidjan le service, timidement, après deux jours de grève pour dénoncer une concurrence déloyale opérée par les promoteurs des applications Yango et Uber.

Sur des lignes  notamment d’Angré, Abobo, Koumassi, dans le District d’Abidjan, les taxis en circulation sont menacés par des syndicats qui empêchent les véhicules personnels Yango et Uber de rouler.

Pour statuer sur la question, le ministère des Transports a mis en place un « cadre de concertation » et de travail pour échanger avec les différents acteurs du secteur routier.

Selon M. Sana Sayouba, secrétaire général de l’Association des conducteurs de taxis compteurs (ACTC), une rencontre avec le ministre des Transports a eu lieu, mercredi, mais il n’y a pas eu de compromis sur les propositions de la tutelle. 

L’association, dira-t-il, a rejeté un texte sorti par le ministère de tutelle qui aborde le « covoiturage ». L’ACTC veut que les véhicules personnels opérant via Yango et Uber paient les mêmes taxes que les taxis intercommunaux appelés taxis compteurs. 

Elle a demandé en outre que les « véhicules Yango et Uber » fassent la reconversion et exercent sur l’application de ces deux structures. Pour l’organisation, le ministère veut créer un autre type de transport intercommunal qui peut leur être préjudiciable. 

Le porte-parole du gouvernement ivoirien, Amadou Coulibaly, a indiqué mercredi,  à l’issue d’un Conseil des ministres, qu’un « compromis est en train d’être trouvé pour un meilleur fonctionnement » du secteur. 

M. Sana a rapporté que ce jeudi, les pourparlers pourraient effectivement commencer via le cadre de concertation présidé par le ministre des Transports, Amadou Koné. Cette plateforme permettra aux parties d’apprécier les propositions. 

L’ACTC a décidé le 25 octobre 2021, d’observer un arrêt de travail allant du 2 au 6 novembre 2021, renouvelable, pour dénoncer « la pratique illégale des véhicules personnels » sur l’application Yango et Uber.  

Les taxis intercommunaux se plaignent notamment de ce qu’ils sont soumis au paiement de charges fiscales et d’assurances auxquelles les véhicules personnels opérant via l’application de Yango et Uber parviennent à se soustraire. 

L’association trouve « inacceptable que des personnes exerçant la même activité ne soient pas assujetties aux mêmes obligations ». Elle invite Yango et Uber à « respecter » les conditions requises pour faire le transport de taxis compteurs ou cesser de faire la concurrence déloyale. 

Suite à des discussions avec le ministère des Transports et au regard des « avancées » de la réglementation des textes législatifs, l’ACTC avait suspendu lundi soir son mot d’ordre de grève. 

Mohamed Mbougar Sarr à l’honneur dans la presse sénégalaise

Les journaux sénégalais, reçus jeudi à APA, ne tarissent pas d’éloges à l’égard de l’auteur sénégalais, lauréat du Prix Goncourt 2021 avec son roman « La plus secrète mémoire des hommes ».Mohamed Mbougar Sarr est tout simplement « la sensation littéraire de l’année », s’exclame Le Soleil. Le quotidien national souligne qu’il est devenu « le premier écrivain d’Afrique subsaharienne» à remporter le Goncourt, « cent ans après le Martiniquais René Maran avec “Batouala ” ».

C’est « le sacre d’un crack », indique EnQuête. En effet, explique ce journal, Mohamed Mbougar Sarr, passé par le Prytanée militaire Charles N’Tchoréré de Saint-Louis, au Nord du Sénégal, confirme le crédo de son ancienne école : l’excellence.

Mohamed Mbougar Sarr, meilleur élève des classes de Terminale au Concours général du Sénégal en 2009, est « au firmament » à seulement 31 ans, se réjouit L’AS. Il fait ainsi tomber le record de précocité du vainqueur du plus célèbre prix littéraire en France depuis 1976.

Une prouesse qui place le natif de Dakar en haut de l’affiche de la rentrée littéraire. Pour sa part, Libération rappelle qu’avant de séduire le jury du Goncourt, l’ouvrage primé est arrivé « en finale du Grand Prix de l’Académie et du Prix Renaudot ».

Sud Quotidien en conclut que Mohamed Mbougar Sarr « poursuit son ascension ». Dans les colonnes de ce journal, Amadou Lamine Sall, poète et lauréat des Grands Prix de l’Académie française, affirme que l’auteur de « Terre ceinte » a gagné « non pour tous, mais pour les meilleurs, ceux qui travaillent et se respectent en prenant le temps de bien travailler ».

Poursuivant dans Le Quotidien, M. Sall, critique littéraire, renseigne qu’ « il y a déjà eu quatre ruptures de stock pour ce livre. Cela veut dire que les gens l’achètent ». A en croire WalfQuotidien, c’est « “ la plus secrète ” victoire du Sénégal » grâce à Mohamed Mbougar Sarr, « prophète des lettres au pays de Marianne ». Cité dans ce journal, Alioune Badara Bèye, le président des écrivains du Sénégal, soutient que « c’est un honneur » pour les auteurs africains.

De son côté, L’Observateur retrace « le fabuleux destin de Mohamed Mbougar Sarr ». Son entrée en littérature, rapporte ce journal, s’est faite officiellement en 2014. Depuis, l’écrivain sénégalais collectionne les titres avec « le Prix Stéphane Hessel pour « La cale », le Grand Prix du roman métis, le Prix Amadou Kourouma pour « Terre ceinte », et le Prix de la Porte dorée pour « Silence du chœur ».

Dans Vox Populi, Mohamed Mbougar Sarr justifie son penchant pour les lettres : « Ce sont mes grand-mères, ma mère, mes tantes, mes cousines qui m’ont initié aux récits, aux histoires, aux légendes, aux contes, aux jeux de mémoire ».

Economie, social et sécurité au menu des quotidiens marocains

Les enjeux de l’investissement privé, la problématique de l’emploi, la situation du secteur du tourisme et le bilan du ministère de l’Intérieur durant cette année, sont les principaux sujets traités par les quotidiens marocains parus ce jeudi.+Aujourd’hui Le Maroc+, qui aborde les enjeux de l’investissement privé, écrit que grâce aux choix irréversibles faits par le Maroc et des politiques publiques volontaristes qui s’ensuivent, les entreprises marocaines, en plus des acteurs étrangers, devraient conquérir des secteurs considérés comme l’avenir de l’économie mondiale, notamment les nouvelles techniques et technologies de gestion des ressources, les industries responsables, les filières de recyclage et la transition énergétique

Se référant aux analyses les plus récentes d’organisations spécialisées, la publication prévoit, dans les années à venir, une « abondance » de financements étrangers, institutionnels, publics et même privés, pour les projets tournés vers le développement durable et l’économie verte, soulignant la nécessité pour le Maroc, figurant parmi les pays en avance sur la question, du moins à l’échelle continentale, de tirer profit de cette manne.

+L’Opinion+, qui revient sur la problématique de l’emploi, constate que sous le triple coup de la sécheresse, du Covid et des politiques gouvernementales lacunaires mises en place depuis une décennie, le marché marocain du travail a connu un coup de massue, provoquant une « crise relativement insurmontable », du moins à court terme.

S’appuyant sur les données du HCP, qui montrent la fragilité du tissu économique, le quotidien note que les développements positifs de certains secteurs « ne sont pas suffisamment denses pour redresser la barre de la structure économique ».

Face à l’émergence de plus en plus d’opportunités pour les non diplômés, les jeunes diplômés du supérieur « restent, toujours et encore, les plus grandes victimes de la conjoncture », avec un taux de chômage en hausse tendancielle atteignant les 25,7%, déplore-t-il.

Mais quoique le nouveau gouvernement ait mis en place une feuille de route optimiste pour résorber le chômage, « ce n’est pas d’un coup de baguette magique que les défaillances d’une économie, qui a vu sa capacité à créer des richesses et des emplois s’essouffler progressivement depuis les années 2000, vont disparaître », relève-t-il.

+L’Economiste+, qui revient sur la situation du secteur du tourisme, souligne qu’ « alors que tout un écosystème est à l’agonie, que des milliers d’emplois sont en jeu, que l’une des principales mannes à devises est menacée de tarissement », l’industrie du tourisme peine à faire entendre sa voix, dénonçant un déficit de réactivité stratégique.

Le gouvernement sortant a « tergiversé », donnant l’impression d’être « déconnecté » de la gravité de la situation et considérant sans doute que le contexte sanitaire justifiait tous les sacrifices, estime le quotidien.

Il souligne la nécessité d’inscrire la mobilisation pour le secteur du tourisme ans le même état d’esprit et de cohérence ayant prévalu pour le plan de soutien à l’économie et d’aides aux entreprises fragilisées.

+Le Matin+ rapporte que le ministre de l’Intérieur, Abdelouafi Laftit, a passé en revue les réalisations des différentes entités relevant de sa tutelle au cours des 8 premiers mois de 2021.

Trois cellules terroristes ont été démantelées et 15 éléments liés à «Daech» ont été arrêtés, près de 385 tonnes de résine de cannabis et plus de 119 tonnes de kif saisies et pas moins de 931.481 crimes et infractions commis, dont la quasi-totalité a été résolue.

Les chiffres exposés en disent long sur les efforts déployés par les différents services du ministère de l’Intérieur, se félicite la publication.

Les diplomates invités à sensibiliser leurs communautés sur le RGPH en Côte d’Ivoire

Les membres du corps diplomatique, accrédités en Côte d’Ivoire, ont été invités mercredi à Abidjan à sensibiliser et mobiliser leurs communautés pour le 5e Recensement général de la population et de l’habitat (RGPH), prévu du 8 au 28 novembre 2021.

Cette rencontre, initiée par le ministère du Plan et du développement, en charge de l’opération de Recensement général de la population et de l’habitat, a eu lieu à la salle de conférence du ministère des Affaires étrangères. 

Mme Kandia Camara, ministre d’Etat, ministre des Affaires étrangères, de l’intégration africaine, des Ivoiriens de l’extérieur et de la diaspora, s’est félicitée de ce que son département a été associé à cette opération.

Elle a invité les ambassadeurs accrédités par l’Etat ivoirien à s’investir dans la « sensibilisation et la mobilisation de leurs communautés respectives », car le RGPH concerne les Ivoiriens et les non Ivoiriens résident en Côte d’Ivoire.

Le ministre du Plan et du développement, Kaba Nialé, a dit que ce 5e RGPH, qui intervient après ceux de 1975, 1988, 1998 et 2014, vise à collecter les informations afin de les mettre à la disposition du gouvernement dans le cadre de la planification. 

Son département, soutenu par l’Institut national de la statistique (INS), mènent une offensive dans le sens de la communication en vue d’une implication des autorités coutumières, des collectivités et des populations.

Peu avant cette rencontre, le directeur général de l’INS, M. Doffou N’Guessan, a instruit M. Albert Flindé, le ministre-gouverneur du District des Montagne, venu s’enquérir de l’opérationnalisation du RGPH 2021.

Au cours d’une séance d’échanges, à Abidjan, M. Aka Doré, coordonnateur national technique du recensement a fait savoir que pour l’opération, il n’est exigé aucune pièce administrative aux populations.

En cas d’absence des chefs du ménage, il est recommandé de charger un membre de la famille qui renseignera les agents recenseurs sur les données concernant chaque habitant du logis, a ajouté M. Aka. 

Le District des Montagne, le deuxième en importance démographique avec plus de 2,3 millions d’habitants, M. Albert Flindé a jugé utile de s’enquérir de l’opération pour une sensibilisation accrue des populations. 

« Nous sommes prêts sur le plan technique, nous sommes aussi prêts sur le plan financier pour conduire ce recensement à partir du 8 novembre jusqu’au 28 novembre 2021″, a assuré M. Doffou, affirmant qu' »il n’y pas d’inquiétude » et les techniciens y travaillent.

Le ministre du Plan et du développement, en compagnie de ses collaborateurs, a rencontré, il y a quelques jours le président de la Chambre des rois et chefs traditionnels en vue d’une mobilisation de leurs sujets, pour le succès du RGPH 2021. 

A’Salfo promet un show « inoubliable » à 2 concerts de Magic System à Abidjan

A’Salfo, lead vocal du Groupe Magic System, a promis mercredi soir à Abidjan, « des moments inoubliables » à deux concerts à Abidjan mi-novembre 2021, après la pandémie de Covid-19, lors d’une conférence de presse.

Le premier concert, visant une cible VIP, a lieu le 12 novembre 2021 à 21h dans un hôtel de renom de la place,  tandis que le second concert, lui, se tient sur l’esplanade du Palais de la culture de Treichville, dans le Sud d’Abidjan, à 16h. 

Ces deux concerts sont précédés d’une série d’activités socio-culturelles et éducatives. Le 11 novembre, à la veille de la première représentation, le groupe Magic System aura des échanges avec les acteurs culturels.

Le 13 novembre, il est prévue une opération de don de sang à Anoumabo, le village d’où sont partis les quatre magiciens du Groupe Magic System. Ensuite, aura lieu un match de gala entre les artistes Zouglou et ceux du Coupé décalé.

Le lendemain, 14 novembre, le groupe Magic System assistera à une projection de film abordant les problèmes de l’éducation, l’un de ses chevaux de bataille. Le 15 novembre 2021, il donne à l’occasion de la Journée nationale de la paix, son second concert. 

Durant deux heures de concert, le groupe revisitera son répertoire avec des chants allant de son premier album « Premier Gaou » au dernier né « Envolée Zougloutique ». Il espère renouer avec la chaleur du public ivoirien.

« On ne joue pas beaucoup en Côte d’Ivoire et chaque fois que l’occasion nous est donnée de nous exprimer devant les Ivoiriens, nous le faisons avec amour et avec sérieux », a déclaré A’Salfo à la presse.

« Nous sortons de la pandémie de Covid-19, on s’est dit qu’il fallait se retrouver, le fait que nous puissions être ensemble à nouveau pour savourer la vie », a-t-il ajouté. Pour sa part, Goudé a exprimé sa « joie » de retrouver le public ivoirien et promet le show.

Quant à Tino, il annonce qu’il sera ce jour « habillé en Zaouli », un masque du terroir ivoirien. Il a laissé entendre que ça fait plaisir de renouer avec la scène et de retrouver les fans après la pandémie de la Covid-19. Manadja, lui, assure que le groupe se prépare bien. 

Ce concert a lieu six mois après la sortie du dernier album du Groupe Magic System dénommé Envolée Zougloutique. Le groupe est le promoteur du Festival des musiques urbaines d’Anoumabo (FEMUA).

La Côte d’Ivoire veut « clarifier » des dispositions de son Code des investissements

Le Centre de promotion des investissements de Côte d’Ivoire (Cepici) a entamé mercredi à Grand-Bassam un séminaire afin de « clarifier » certaines dispositions du Code des investissements de 2018, et lever tout équivoque d’interprétation.

M. Albert Agbré, conseiller technique, représentant le ministre de la Promotion de l’investissement et du secteur privé, a procédé à l’ouverture de la session qui vise « l »interprétation de certaines dispositions du Code des investissements de 2018 qui posent quelques petits problèmes ».

Le séminaire qui se déroule du 3 au 5 novembre 2021, devrait permettre d’analyser les insuffisances du Code des investissements de 2018, actuellement en vigueur, et de proposer des voies d’amélioration pour leur mise en application ainsi que l’impact des réformes sur la fiscalité des PME, a-t-il ajouté.

La directrice générale du Cepici, Solange Amichia, a fait savoir que le Comité d’agrément, dans l’application du dispositif du Code des investissements, s’est heurté à des divergences d’interprétations. 

Il s’agit, à travers ce séminaire, de « clarifier » des textes du Code des investissements suite aux divergences rencontrées, liées aux problèmes d’interprétation ou de vide constatés dans le dispositif réglementaire.

Cela devrait permettre de donner des armes nécessaires au Comité d’agrément afin de statuer dans la transparence et l’équité sur les demandes d’agrément, a-t-elle souligné, mentionnant que ce séminaire a pour objectif d’améliorer le dispositif existant.

Le thème retenu pour cette session est « Interprétation et mise en application du Code des investissements ». Une cinquantaine d’experts représentant tous les ministères techniques et le secteur privé prennent part aux réflexions.

Selon Mme Solange Amichia, « après près de trois années consécutives de mise en oeuvre, certaines difficultés d’interprétation ou de clarification sont apparues » et il fallait approfondir les échanges afin d’avoir une « vision commune ».

L’Etat de Côte d’Ivoire a adopté en août 2018 un nouveau Code des investissements après une étude menée par le Cabinet McKinsey, au regard des bonnes pratiques de promotion des investissements dans le monde. Ce dispositif remplace celui de 2012.

Ce nouveau Code des investissements offre un dispositif d’incitation plus attractif prévoyant la combinaison d’un système d’exonération et d’un mécanisme de crédits d’impôts, et une attention particulière sur des secteurs jugés prioritaires. 

Sur la période du 1er janvier 2019 au 30 septembre 2021, le Cepici, le Guichet unique de l’investissement, a enregistré « la création prévisionnelle de 21468 emplois; l’agrément de 635 entreprises » avec l’attraction de 1938 milliards Fcfa d’investissements. 

Les investissements devraient soutenir la mise en oeuvre du Plan national de développement (PND, 2021-2025) et le Cepici a pour objectif de réaliser plus de 6.000 milliards Fcfa sur les cinq prochaines années. 

Côte d’Ivoire: 2000 jeunes outillés à l’entrepreneuriat, une alternative d’emploi

Plus de 2000 jeunes ont été outillés, mercredi, à l’entrepreneuriat, une alternative pour l’emploi, à l’occasion de l’édition 2021 de « Campus jeunes Nestlé », un forum qui a réuni des jeunes au Palais de la culture de Treichville, dans le Sud d’Abidjan.

« Notre principale action consiste à accompagner et outiller les jeunes à trouver du travail pour plus d’autonomie et d’indépendance économique », a indiqué le directeur général de Nestlé Côte d’Ivoire, dans un discours.  

Le groupe agroalimentaire, a dans cette même optique lancé il y a deux ans, une alliance pour les jeunes, en partenariat avec d’autres entreprises qui ont décidé d’agir ensemble pour l’employabilité des jeunes. 

Cette plateforme a permis d’échanger sur la problématique de l’employabilité des jeunes, qui ont profité de conseils de professionnels aguerris, notamment des salariés d’entreprises et des entrepreneurs. 

La qualification de base est nécessaire pour préparer les jeunes à la vie professionnelle. Dans cet élan, la firme estime que par l’acquisition des compétences smart, on peut avoir une main d’œuvre compétitive répondant aux besoins du secteur économique.  

Des débats francs ont eu lieu avec ces personnalités avisées. Ces modèles inspirant ont transmis des outils aux jeunes pour que les jeunes se vendent mieux sur le marché de l’emploi, mais aussi créent de l’emploi.  

Le ministre ivoirien de la Promotion de la jeunesse, de l’insertion professionnelle et du service civique, Mamadou Touré, a félicité M. Thomas Caso et l’ensemble de ses collaborateurs pour avoir lancé cette initiative en Côte d’Ivoire.  

Plus de 2.000 jeunes étaient présents dans la salle et plusieurs autres milliers en ligne. Selon M. Mamadou Touré, ce forum rentre dans la dynamique de l’action du gouvernement qui a décidé de faire de la problématique de l’insertion des jeunes une priorité.  

En Côte d’Ivoire, plus de 77% de la population a moins de 35 ans. Le pays a eu une décennie de 2000-2010 qui a été fortement perturbée, avec « près de 400.000 jeunes qui sont sortis du système scolaire sans qualification », un stock important de jeunes à traiter. 

« A ce stock de près de 4 millions de jeunes à qui il fallait offrir des perspectives d’insertion sociale, nous avons encore chaque année, près de 300 à 400.000 jeunes qui continuent de sortir de notre système scolaire avec seulement 100.000 emplois formels créés chaque année », a fait savoir M. Touré.  

La fonction publique, elle, recrute 30.000 fonctionnaires chaque année pour plusieurs millions de jeunes. Elle compte selon le ministre de la Promotion de la jeunesse 250.000 fonctionnaires aujourd’hui et ne peut absorber tous les jeunes diplômes. 

« Le secteur privé n’est pas encore suffisamment dynamique pour absorber toute la main d’œuvre qui arrive sur le marché du travail. Donc, entrepreneuriat apparaît comme une solution, l’une des solutions alternatives pour certains jeunes », a-t-il insinué. 

Son département, assurera-t-il, est disposés à accompagner les jeunes via l’Agence emploi jeunes qui a tout un dispositif de financement pour les jeunes qui veulent entreprendre en Côte d’Ivoire.  

Il a en outre tenu un langage de vérité, faisant observer que les jeunes doivent chercher à acquérir des compétences en adéquation avec le marché de l’emploi, en changeant de paradigme de qualification pour saisir les opportunités d’emplois. 

En outre, a-t-il conseillé les jeunes à se forger, à s’adapter, car on peut avoir une formation de base, un rêve de vie, et on peut être dans un environnement qui nous impose  certaines réalités.  Et ce, en faisant une formation complémentaire. 

« On a besoin d’une génération flexible et qui sait s’adapter parce que le monde évolue vite », a -t -il poursuivi, mentionnant que « plus de la moitié des emplois qu’ on a aujourd’hui, n’existera pas dans quelques années compte tenu de l’évolution » des choses et ils devront anticiper sur les changements à venir. 

 Campus jeunes Nestlé se tient à l’occasion de la Journée africaine de la jeunesse. La rencontre a enregistré la présence du représentant de l’Union africaine. L’Afrique a d’ailleurs la population la plus jeune au monde avec plus de 400 millions de jeunes âgés de 15 à 35 ans.  

Depuis 2013, le géant agroalimentaire a mis en oeuvre l’Initiative mondiale pour les jeunes destinée à accompagner les jeunes à travers le monde et particulièrement en Afrique Subsaharienne.

Ce programme ambitionne d’aider 10 millions de jeunes à travers le monde afin d’accéder à des opportunités économiques d’ici 2030, avec une concentration essentiellement sur l’emploi, l’employabilité et l’entrepreneuriat.

Le Parlement européen dénonce la décision d’Alger de mettre fin au gazoduc transitant par le Maroc

Le Président de la délégation du Parlement européen pour les relations avec les pays du Maghreb (DMAG), Andrea Cozzolino a rendu publique, mercredi, une déclaration dans laquelle il estime que la décision algérienne d’arrêter l’approvisionnement de l’Europe en gaz via le gazoduc Maghreb-Europe «est une source de grave préoccupation».L’accord d’approvisionnement rompu par l’Algérie «concerne directement, non seulement le Maroc, mais aussi l’Union européenne», a rappelé Cozzolino, notant que «quelles que soient les raisons qui ont motivé une telle décision, l’utilisation de l’approvisionnement en gaz comme moyen de pression ne saurait constituer une solution appropriée».

« Ceci est particulièrement vrai dans la période actuelle de forte tension sur les prix de l’énergie, lorsque ce sont les citoyens européens qui risquent d’en faire les frais », a-t-il expliqué.

Le président de la DMAG a appelé «le gouvernement algérien à reconsidérer cette décision et à reprendre la voie du dialogue».

«J’appelle également le Service européen d’action extérieure et la Commission européenne à engager une initiative diplomatique afin d’encourager les autorités algériennes à revoir leur décision», a ajouté Cozzolino.

La décision unilatérale de l’Algérie de ne pas reconduire le contrat d’approvisionnement de l’Europe en gaz via le gazoduc Maghreb-Europe qui traverse le Maroc a suscité de nombreuses réactions de la part de responsables politiques et de députés européens qui y voit un chantage envers l’Europe.

Pour le député européen Dominique Riquet, en visant le Maroc, l’Algérie « atteint l’Europe à un moment particulièrement inopportun, notant que par ailleurs, « cette fermeture sera à terme porteuse de conséquences sur les revenus de l’Algérie ».

Dans le même contexte, le Haut représentant de l’UE pour la politique étrangère et la sécurité Josep Borrell a été officiellement saisi sur cette question par le Parlement européen.

Dans une question écrite adressée par l’eurodéputé Antonio Tajani, ancien président du Parlement européen, et l’europarlementaire Massimiliano Salini, le chef de la diplomatie européenne a été interpelé au sujet de cette décision unilatérale de l’Algérie qui met en péril les intérêts stratégiques de l’Europe.

Maroc-Algérie : « Le Maroc ne se laissera pas entraîner dans une guerre »

Accusé à plusieurs reprises de commettre des « actes hostiles », le Maroc n’est pas prêt de céder aux provocations d’Alger. « Si l’Algérie veut la guerre, le Maroc n’en veut pas. Le Maroc ne sera jamais entraîné dans une spirale de violence et de déstabilisation régionale », a déclaré une source marocaine informée en réaction à l’annonce par Alger de la mort de trois de ses ressortissants dans un bombardement au Sahara attribué à l’armée marocaine.   « Si l’Algérie souhaite entraîner la région dans la guerre, à coups de provocations et de menaces, le Maroc ne suivra pas », a ajouté la même source, affirmant que Rabat « n’a jamais ciblé et ne ciblera jamais des citoyens algériens, quelles que soient les circonstances et les provocations ».

L’Algérie ne lésine plus sur les provocations à l’encontre de son voisin. Alger est allé jusqu’à accuser le Maroc d’être à l’origine des feux de forêt qui ont ravagé le nord du pays en août dernier. 

Le président algérien, Abdelmajid Tebboune, a brandi la menace d’un conflit armé si les « actes hostiles » du Maroc envers son pays continuaient.

« Certes, il n’est pas facile d’aller vers un affrontement direct, mais l’Algérie ira vers cette éventualité en cas d’extrême nécessité. […] Qui nous cherche, nous trouve », avait-il déclaré dans une interview accordée aux médias nationaux.

Plus récemment, le président algérien a décidé de ne pas renouveler le contrat d’exploitation de l’activité du gazoduc Maghreb-Europe (GME).

Une décision, dénoncée à l’échelle internationale, compte tenu de son impact sur certains pays européens, en particulier l’Espagne qui craint un manque d’approvisionnement en gaz naturel algérien.

Sida: l’Afrique appelée à l’action pour réinventer la réponse

Le sommet régional sur le Sida tenu dans la capitale sénégalaise du 31 Octobre au 2 Novembre 2021 s’est conclu par un plaidoyer pour une nouvelle approche dans la lutte contre la pandémie.Le Programme commun des Nations Unies sur le VIH/Sida (ONUSIDA) ambitionne de mettre fin à la pandémie de Sida comme menace de santé publique d’ici à 2030. Pour ce faire, l’organisme onusien appelle à une action urgente dans quatre domaines principaux.

D’abord, renforcer les infrastructures des organisations communautaires pour renforcer les systèmes de santé des pays. Cela passera par l’adoption de politiques sanitaires adéquates, et à la mobilisation de financements durables.

Ensuite, l’ONUSIDA suggère la mise à jour les politiques de santé pour les aligner sur les données scientifiques les plus récentes pour répondre à la pandémie de VIH/Sida.

L’organisme onusien demande par ailleurs une augmentation de 33% des ressources nationales et internationales consacrées à cette pandémie en Afrique d’ici 2025 et une suppression des obstacles financiers à l’accès individuel des personnes vivant avec le VIH aux services de santé.

Enfin, il invite les Etats à placer la réponse au VIH, et la Covid-19, au centre du dispositif pour préparer et répondre à l’émergence possible de futures pandémies.

Ces quatre actions devraient être mises en œuvre au cours des trois prochaines années et permettraient à la région de se rapprocher de l’objectif mondial de 2025, à savoir que 95 % des personnes connaissent leur statut VIH, 95 % des personnes connaissant leur statut VIH commencent un traitement et 95 % des personnes sous traitement soient sous suppression virale.

Elles contribueraient à une réduction spectaculaire du nombre de décès liés au Sida et de nouvelles infections à VIH dans la région.

Pour soutenir la réponse au VIH et cet appel à l’action, le président Macky Sall a engagé son ministre de la Santé et de l’Action sociale à verser deux milliards f cfa supplémentaires au plan national de riposte.

« Je vous engage à mettre deux milliards de plus dans le budget pour la lutte contre le VIH avec un milliard pour les organisations de la société civile pour la lutte communautaire et un milliard pour alimenter le budget du CNLS (Conseil national de lutte contre le Sida) pour augmenter la part de la prise en charge des personnes vivant avec le VIH », a dit le président sénégalais qui clôturait le sommet.

Issiaka Konaté nommé consul de la Côte d’Ivoire à Paris

Le directeur général des Ivoiriens de l’extérieur, Issiaka Konaté, a été nommé consul général de la Côte d’Ivoire à Paris, a annoncé mercredi le porte-parole du gouvernement ivoirien, Amadou Coulibaly.

Le Conseil des ministres a « approuvé » la nomination de M. Issiaka Konaté,  directeur général des Ivoiriens de l’extérieur au ministère d’Etat, ministère des Affaires étrangères, de l’intégration africaine et de la diaspora, a dit M. Amadou Coulibaly. 

Après l’accession du président Alassane Ouattara à la magistrature suprême, Issiaka Konaté répond à l’appel du gouvernement, en quête de compétences au niveau de la diaspora pour le développement du pays.  

Il lui sera confié, au regard de ses connaissances du monde extérieur, la direction générale des Ivoiriens de l’extérieur. Il va gérer à ce poste, avec faste, la question des exilés de la crise postélectorale de 2010-2011. 

Cet Ivoirien qui a résidé longtemps à Londres reste toujours nostalgique de son enfance et de ses années scolaires sur le sol ivoirien. Pour lui, la culture forge la mentalité et nous oriente dans notre destinée. 

Ethiopie : des forces étrangères accusées d’aider le TPLF

Des troupes venues de l’étranger aident les rebelles du Tigré pour renverser le gouvernement d’Addis-Abeba, selon le Premier ministre, Abiy Ahmed.
Les combattants du Front de libération du peuple du Tigré (TPLF, sigle anglais) ont pris le contrôle de deux villes stratégiques en Ethiopie, Dessie et Kombolcha, dans l’Etat régional d’Amhara. Ils progressent vers la capitale, Addis-Abeba, sur l’un des trois fronts, tandis que les troupes gouvernementales battent en retraite depuis Mekele, la capitale de l’Etat régional du Tigré.

Les habitants de la ville de Debre Birhan ont fermé la route menant à Addis-Abeba lorsque des centaines de soldats des forces de défense nationale éthiopiennes (ENDF) sont entrés dans la ville à la suite d’un désaccord avec le commandement militaire.

Les soldats ont refusé de retourner à Wollo pour combattre les forces du TPLF et ont transféré leurs armes à la milice de Debre Birhan, ont confirmé à APA des source sécuritaires.

Ce qui a poussé le Premier ministre, Abiy Ahmed, à fustiger l’implication de forces étrangères dans ce conflit qui dure depuis un an, mais tout en s’abstenant de mentionner la nationalité des combattants étrangers aux côté du TPLF.

Toutefois, il a déclaré que le gouvernement a identifié les corps de combattants non éthiopiens, à la suite des récentes frappes aériennes menées contre les forces rebelles.

Selon certaines informations, les forces du TPLF pillent actuellement les ressources des villes qu’ils détiennent, principalement les parcs industriels.

L’intensification des combats a aggravé une catastrophe humanitaire dans les zones de conflits au Tigré.

Maroc : Salé vibre au rythme du festival International du Film de Femmes

La 14 ème édition du Festival International du Film de Femmes de Salé aura lieu du 8 au 13 novembre 2021 à l’initiative de l’Association Bouregreg, annonce, mercredi, un communiqué des organisateurs.Cette édition, qui se tient dans des circonstances singulières d’espoir et de rêve, eu égard notamment à l’impact de la pandémie du Covid-19 sur le secteur cinématographique, continue à soutenir la cause de la femme au regard de ce qu’elle a su donner dans divers domaines de la vie, y compris dans les secteurs de l’art et du cinéma ; que ce soit comme thématique de créativité ou à travers les différentes phases de l’industrie cinématographique.

Cette messe cinématographique devient plus compétitive à travers de nouvelles propositions qui ont pour vocation d’élargir et d’enrichir l’environnement cinématographique, et de s’orienter vers les femmes et les jeunes, compte tenu de la place importante qu’ils occupent, surtout que la moitié des jeunes sont des femmes, ce qui fait le défi de la propagation des valeurs de la parité et de respect, l’une des priorités du Festival.

Moment furtif, cet évènement cinématographique forme le vœu de voir « la femme non pas comme un épiphénomène, mais plutôt au cœur du cinéma et au cœur de la vie », lit-on dans une présentation du Festival

Le programme général de cette édition comporte lune compétition officielle de films de long métrage de fiction traitant de la thématique de la femme, une compétition officielle documentaire, consacrée à la lutte des femmes pour l’égalité et contre toute forme de discrimination, un regard sur le court métrage marocain de jeunes réalisatrices, de talents émergents et un regard sur le long métrage marocain.

Le Festival, rendra un hommage au cinéma suisse, invité d’honneur du festival, pour tout ce qu’il partage avec le cinéma marocain, et pour fêter les 100 ans de relations diplomatiques avec le Royaume du Maroc.

Un hommage sera rendu à deux grandes professionnelles du cinéma et de l’audiovisuel pour leurs parcours cinématographiques, Samia Akriou et Touria Alaoui, deux comédiennes marocaines, figure également au menu de cette manifestation.

Dans la continuité des précédentes éditions, deux séminaires seront organisés cette édition. Le premier, en partenariat avec la Haute Autorité de la Communication et de l’Audiovisuel (HACA) sur la « Représentation de la femme dans le cinéma et l’audiovisuel ». Ce séminaire cherche à porter un éclairage sur les différentes représentations, visibles et dissimulées, qui se répandent dans notre espace cinématographique et audiovisuel, et ce dans la perspective de dresser un diagnostic clair, pouvant jouer un rôle important dans la définition d’un horizon stratégique adapté aux représentations futures que nous voulons.

Le deuxième, en partenariat avec la Fondation de Salé pour la Culture et les Arts se focalisera sur « La liberté de création face à la censure et l’autocensure ». Cette rencontre vise à discuter du statut de la liberté de création au Maroc et dans certains pays, des entités de censure et de la densité des interdictions qu’elles prononcent, de l’impact de ces actions sur les aspects artistiques de la production cinématographique nationale, sur la diffusion des films étrangers, et des possibilités ouvertes pour éliminer la censure préalable à la diffusion.

Le Festival verra la présentation d’ouvrages en relation avec la thématique du festival, et le cinéma au Maroc. Il s’agit de l’ouvrage « Le Maroc des traditions et des coutumes » de Rita El Khayat, psychiatre, psychanalyste, anthropologue, écrivaine, critique de cinéma, et présidente de la commission du Fonds d’Aide à la production cinématographique et « Culture et développement, Repères pour une politique culturelle » de Mohamed Lotfi M’rini, universitaire, acteur culturel, ancien Secrétaire Général du ministère de la Culture et Président de la Fondation de Salé pour la Culture et les Arts.

D’autres ouvrages seront également présentées tels que « Représentations des Marocaines à l’écran » de Moulay Driss Jaïdi, enseignant-chercheur en cinéma et en audiovisuel, « La femme dans le cinéma marocain : derrière et devant la caméra » de Hassan Narrais, auteur, journaliste et critique de cinéma et « Esthétiques du Film documentaire : fragments critiques » de Habib Naciri auteur, journaliste et critique de cinéma, enseignant-chercheur, et directeur du Festival International du Film Documentaire de Khouribga.

Deuxième jour d’arrêt de travail des taxis compteurs à Abidjan

Les taxis compteurs à Abidjan observaient, mercredi, leur deuxième jour de grève pour dénoncer une concurrence déloyale de Yango et Uber, occasionnant un difficile déplacement des usagers.

Tous les taxis intercommunaux ont quasiment stationné. Seulement les taxis communaux opéraient sur des lignes et des taxis banalisés qui assuraient la liaison entre certaines communes.

A l’issue du Conseil des ministres, ce mercredi, le porte-parole du gouvernement ivoirien, Amadou Coulibaly, a indiqué qu’un « compromis est en train d’être trouvé pour un meilleur fonctionnement » du secteur.

La veille, date de début du mot d’ordre de grève de l’Association des conducteurs de taxis compteurs (ACTC), le transport interurbain était perturbé dans certains quartiers de la capitale économique ivoirienne.

L’ACTC a décidé le 25 octobre 2021, d’observer un arrêt de travail allant du 2 au 6 novembre 2021, renouvelable, pour dénoncer « la pratique illégale des véhicules personnels » sur l’application Yango et Uber. 

Les taxis intercommunaux se plaignent notamment de ce qu’ ils sont soumis au paiement de charges fiscales et d’assurances auxquelles les véhicules personnels opérant via l’application de Yango et Uber parviennent à se soustraire.

L’association trouve « inacceptable que des personnes exerçant la même activité ne soient pas assujetties aux mêmes obligations ». Elle invite Yango et Uber à « respecter » les conditions requises pour faire le transport de taxis compteurs ou cesser de faire la concurrence déloyale.

Suite à des discussions avec le ministère des Transports et au regard des « avancées » de la réglementation des textes législatifs, l’ACTC avait suspendu lundi soir son mot d’ordre de grève, mais l’instruction n’a pas été suivie.