Qatar 2022: la Côte d’Ivoire choisit le Bénin pour ses matches à domicile

La Côte d’Ivoire, qui effectue actuellement des travaux pour mettre à niveau ses stades, a choisi le Bénin pour ses matches à domicile, dans le cadre des éliminatoires de la Coupe du monde Qatar 2022.

L’information a été portée, mercredi à Abidjan, par la directrice de la Communication du ministère ivoirien de la Promotion des Sports et du développement de l’économie sportive, Mme Lydie Yao, lors d’un point de presse. 

La Côte d’Ivoire organisera la Coupe d’Afrique des nations de football en 2023 et pour ce faire, d’importants travaux  sont en cours de réalisation à Korhogo, Bouaké, San-Pedro, Yamoussoukro et Abidjan. 

Le stade Alassane Ouattara d’Ebimpé doit subir des travaux complémentaires pour être mis en conformité FIFA-CAF, a-t-elle dit, relevant que ce stade étant fermé, la FIF n’avait d’autre choix que de jouer ses matchs retour à domicile à l’extérieur du pays selon les règles de la CAF.  

Le stade de Yamoussoukro était une solution palliative proposée par la FIF, cependant, la mission d’inspection de la CAF a conseillé à la Côte d’Ivoire de poursuivre les travaux et de choisir sous 48 heures l’un des stades homologués à l’extérieur de la Côte d’Ivoire pour recevoir ses matchs. 

C’est dans ce contexte que la FIF a décidé que la Côte d’Ivoire accueillera ses matchs sur le stade de l’Amitié général Mathieu Kerekou de Cotonou, au Bénin, et tout est en œuvre afin que tout se déroule bien pour notre équipe nationale, a-t-elle poursuivi.  

« Tous les chantiers de la CAN 2023 avancent très bien et sont suivis par le BNETD en relation avec l’Office national des sports. Nos Éléphants restent sereins et déterminés malgré l’environnement délétère que veulent susciter certains esprits chagrins pour déstabiliser nos joueurs », a martelé Mme Lydie Yao. 

« Nous vous assurons que les Éléphants de Côte d’Ivoire, bien classés dans leur poule, bénéficient du soutien du gouvernement et des prières du peuple ivoirien afin qu’ils gagnent tous leurs matchs de cette éliminatoire », a-t-elle lancé.   

Elle a en outre fait savoir que la FIF a saisi la CAF pour voir si elle pouvait homologuer de façon ponctuelle le stade de Yamoussoukro pour accueillir les deux matches. La Côte d’Ivoire assure toutefois livrer en 2022 les infrastructures, six mois avant la CAN prévue en juin-juillet 2023. 

Les Éléphants de Côte d’Ivoire affrontent le Malawi le 11 octobre 2021 à Cotonou dans le cadre des éliminatoires de la Coupe du monde de football Qatar 2022. 

Mondial de Futsal : Qualification historique du Maroc en quarts de finale

L’équipe marocaine de futsal s’est qualifiée ce mercredi en quarts de finale de la Coupe du monde de Futsal, Lituanie 2021, en éliminant le Venezuela 3-2 (2-1 à la mi-temps). Les Marocains seront opposés en quarts de finale au vainqueur de la rencontre Brésil-Japon.Les Lions de l’Atlas se sont qualifiés pour la première fois de leur histoire en quarts de finale de la Coupe du monde de futsal en dominant le Venezuela (3-2). Soufiane El Mesrar, par deux fois en première mi-temps et un troisième but en seconde mi-temps, a permis aux Marocains de passer l’obstacle du Venezuela et de donner rendez-vous au vainqueur du match Brésil-Japon qui devra se jouer jeudi à Kaunas. 

Cette qualification est un exploit inédit pour le football en salle au Maroc. Après les éliminations en phase de groupes en 2012 et 2016, les Lions de l’Atlas ont surpris tout le monde en enchaînant les bonnes performances en Lituanie. Après quatre matchs disputés, le Maroc reste sans défaite.

Covid-19: le Japon et le PNUD appuient la riposte du Nigeria

Le Programme des Nations unies pour le développement (PNUD) et le gouvernement japonais ont remis trois ambulances au Centre nigérian de contrôle des maladies (NCDC) pour lutter contre la pandémie de Covid-19.Les véhicules, qui seront distribués aux États prioritaires présentant des taux d’infection élevés, vont être utilisés pour assurer la prestation efficace de soins de santé et pour mieux préparer le système de santé du pays à répondre aux prochaines crises sanitaires.

L’ambassadeur du Japon, Matsunaga Kazuyoshi, le Directeur général du NCDC, Chikwe Ihekweazu, et le Représentant résident du PNUD au Nigeria, Mohamed Yahya, ont assisté à la cérémonie officielle de remise des ambulances, hier mardi.

La remise des ambulances, précise le NCDC, s’inscrit dans le cadre du projet « Soutenir une réponse inclusive et multisectorielle au Covid-19 », une contribution de 3.394.286 dollars du PNUD/Nigeria et du gouvernement japonais, qui a servi à l’achat de fournitures et d’équipements médicaux pour aider à la réponse sanitaire. Le don permettra aussi l’assistance aux besoins socio-économiques, y compris la rémunération en espèces du travail et le soutien aux petites et moyennes entreprises et le soutien aux évaluations d’impact pour établir des stratégies post Covid-19 au Nigeria.

« La pandémie de Covid-19 nous a montré, dans notre monde interdépendant, que personne n’est en sécurité sans les autres. Votre problème est mon problème. C’est pourquoi le Japon accorde une priorité absolue à l’élargissement et à l’approfondissement de son soutien à la lutte contre le Covid-19. Il en va de même au Nigeria et nous continuerons à coopérer avec les entreprises japonaises, les autres pays donateurs et nos précieux partenaires », a déclaré l’ambassadeur nippon, Matsunaga Kazuyoshi.

Le Directeur général NCDC, Chikwe Ihekweazu a, pour sa part, affirmé que « le succès de notre travail au NCDC dépend de la disponibilité de systèmes fonctionnels pour assurer la sécurité sanitaire aux niveaux national et sous-national ».

« Nous sommes reconnaissants au PNUD et au gouvernement du Japon pour les dons généreux d’ambulances qui soutiennent notre travail. Cette pandémie nous a mis à rude épreuve, mais elle a également permis de clarifier ce que nous devons faire pour assurer notre avenir », a-t-il ajouté.

« Le Covid-19 a exercé une pression insoutenable sur le système de santé au Nigeria. Cela a finalement eu un impact sur les efforts de réponse à travers le pays. Pour s’assurer que personne n’est laissé pour compte, ces véhicules, équipés pour fournir des soins médicaux d’urgence conformément aux normes internationales, se rendront dans les zones sensibles afin de garantir que les communautés atteignent les établissements de santé en toute sécurité et reçoivent une assistance médicale de qualité à temps », a dit Mohamed Yahya, Représentant résident du PNUD au Nigeria.

Il a félicité le gouvernement du Japon pour son rôle actif dans l’aide apportée au gouvernement du Nigéria pour soutenir la réponse contre le Covid-19.

« Nous sommes extrêmement reconnaissants au gouvernement japonais pour sa contribution au système de santé, pour son aide à la reprise du travail et pour l’aide apportée aux personnes vulnérables touchées par cette pandémie », a-t-il conclu.

La grippe aviaire « sous contrôle » dans les foyers d’infection en Côte d’Ivoire

Le porte-parole du gouvernement ivoirien, Amadou Coulibaly, a rassuré mercredi que la grippe aviaire, réapparue en juin 2021 dans le département de Grand-Bassam, à 40 Km au Sud-est d’Abidjan, est « aujourd’hui sous contrôle ».

« Grâce aux mesures vigoureuses et de riposte, prises par le gouvernement, les foyers d’infection sont aujourd’hui sous contrôle », a déclaré le porte-parole du gouvernement, Amadou Coulibaly, à l’issue d’un Conseil des ministres. 

La courbe épidémiologique de la maladie dans le pays montre une tendance « descendante », a ajouté M. Amadou Coulibaly, indiquant que pour aboutir à l’élimination du virus et à la reprise rapide des activités d’élevage dans les zones sinistrées, le Conseil a adopté un plan de lutte contre la grippe aviaire d’un coût global de 979,4 millions Fcfa.

Le programme de lutte contre la grippe aviaire comprend notamment l’indemnisation des éleveurs victimes des abattage sanitaires, le renforcement de la surveillance communautaire et sanitaire ainsi que de biosécurité dans les élevages. 

Dans le premier semestre de cette année, la grippe aviaire a fait sa réapparition en Afrique de l’Ouest, ainsi entre le 15 et le 30 juillet 2021, une série d’investigation a été menée par les services vétérinaires à la suite d’une alerte faisant état de la mortalité massive de volailles.

Après des examens, il a été confirmé le virus de la grippe aviaire dans le village de Mondoukou, dans le département de Grand-Bassam, cité balnéaire et historique, située à 40 Km au Sud-est de la capitale économique ivoirienne.

Soudan : l’UA condamne la tentative de coup d’Etat

Le Président de la Commission de l’Union Africaine (CUA), Moussa Faki Mahamat, dans un communiqué parvenu à APA, « se félicite » de l’échec du putsch et insiste sur la nécessité de sauvegarder l’accord politique et les textes constitutifs des accords de Khartoum et de l’accord de paix de Juba (Soudan du sud).L’Union africaine salut la prouesse de l’armée soudanaise. Elle « a déjoué », hier matin, une tentative de coup d’Etat menée par d’anciens dignitaires du régime d’Omar El Béchir, chassé du pouvoir en avril 2019, sous la pression de la rue.

« Le Président condamne avec force cette tentative et se félicite de son échec », lit-on dans le communiqué.

Par ailleurs, M. Faki, cité par la note, « encourage tous les acteurs à se tenir fermement aux côtés des autorités légales de la transition issues de la volonté consensuelle des forces nationales civiles et militaires. »

En outre, le Président de la CUA insiste sur la nécessité de sauvegarder l’accord politique et les textes constitutifs des accords de Khartoum et de l’accord de paix de Juba qui engagent résolument le pays dans la voie du succès d’une transition devant conduire à des élections démocratiques, libres et transparentes.

Crash MI-24 ivoirien: 5 morts suite à une météo « défavorable » (Gouvernement)

Trois instructeurs étrangers et deux opérateurs ivoiriens sont morts dans le crash de l’hélicoptère de l’armée ivoirienne, dans le nord-est du pays, à la suite de « conditions météorologiques défavorables », selon le porte-parole du gouvernement, Amadou Coulibaly.

« Les premières conclusions de l’enquête diligentée au lendemain du crash de cet aéronef, un hélicoptère de l’armée ivoirienne, indiquent que le crash serait survenu suite à des conditions météorologiques défavorables », a dit M. Amadou Coulibaly, à l’issue d’un Conseil des ministres.  

Il a ajouté que « les premières constatations pensent que l’aéronef a pu être frappé par la foudre, mais à partir du moment où une des boîtes noires a été trouvée, et la deuxième étant toujours en train d’être recherchée, leur exploitation permettra de dire de façon précise quelles étaient donc les conditions météorologiques qui ont été à la cause du crash de cet hélicoptère de l’armée ». 

« Les recherches ont permis de retrouver les dépouilles des membres de l’équipage, constitué de trois instructeurs étrangers et de deux opérateurs ivoiriens », a-t-il souligné, rappelant que le crash de l’aéronef a eu lieu dans la nuit de jeudi 9 au vendredi 10 septembre 2021.  

Un hommage militaire sera rendu aux victimes ivoiriennes vendredi à la Place d’armes de l’Etat-major général des armées, a-t-il annoncé, indiquant qu’en ce qui concerne les instructeurs étrangers, ils auront droit à des honneurs à la base aérien d’Abidjan avant le rapatriement de leurs corps.  

Le Sénégal mise sur un développement sobre en carbone

L’initiative dénommée « Deep Decarbonization Pathways (DDP) » est portée par l’Agence française de développement (AFD), en partenariat avec le ministère de l’Environnement et du Développement durable (MEDD) et celui du Pétrole et des Energies.Ces partenaires collaborent avec l’Institut des relations internationales et du développement durable (IDDRI) et Enda Energie pour co-construire des trajectoires de développement sobres en carbone et résilientes au changement climatique à horizon 2050.

Le protocole d’entente encadrant les activités de cette initiative sera signé conjointement jeudi 23 septembre 2021 par Mme la ministre du Pétrole et des Energies, Sophie Gladima, M. le ministre de l’Environnement et du Développement durable, Abdou Karim Sall, et M. le directeur de l’AFD à Dakar, Alexandre Pointier, rapporte un communiqué reçu à APA.

Financée par la facilitée 2050 de l’AFD, l’initiative DDP s’appuie sur un réseau de recherche de premier plan qui regroupe 36 pays. Elle vise à accompagner les Etats et les acteurs non étatiques à définir les stratégies qui permettront d’orienter les économies et les sociétés vers un monde neutre en carbone d’ici la seconde moitié du siècle.

Le Sénégal, par sa situation en zone sahélienne et côtière, figure parmi les pays considérés comme étant très vulnérables aux impacts du changement climatique. Ainsi, Dakar a souhaité la mise en œuvre de l’initiative DDP afin d’initier cet exercice stratégique de co-construction de trajectoires de développement sobres en carbone et résilientes au changement climatique à horizon 2050, en s’appuyant sur un diagnostic clair des atouts et des défis dans le pays.

En ratifiant l’Accord de Paris, le Gouvernement du Sénégal s’est engagé non seulement à contribuer à l’effort collectif de réduction des gaz à effet de serre, mais également à identifier les mesures et actions nécessaires pour s’adapter aux impacts actuels et futurs du changement climatique.

Dans ce cadre, l’enjeu de l’initiative DDP est déterminant puisqu’il s’agit d’identifier des solutions permettant aux populations et aux acteurs économiques d’accéder aux services nécessaires au développement du Sénégal tout en maîtrisant l’augmentation à terme des émissions de gaz à effet de serre associées. Ces solutions pour 2050 permettront d’éclairer davantage les décisions qui seront prises à court terme au regard des impacts du changement climatique.

Le pilotage du projet DDP au Sénégal s’articulera autour de trois organes, à savoir une équipe technique et de recherche en charge de la coordination d’ensemble, cinq groupes thématiques qui travailleront sur les transformations des systèmes énergétiques, agricoles et d’usage des sols, urbains et d’infrastructures, et industriels, et un comité d’orientation stratégique co-présidé par les ministres en charge de l’environnement et en charge de l’énergie.

Accra nommée Capitale mondiale du livre de l’UNESCO 2023

La Directrice générale de l’Organisation des Nations unies pour l’éducation, la science et la culture (UNESCO), Audrey Azoulay, a choisi Accra à la suite de l’évaluation du Comité consultatif de la Capitale mondiale du livre.Après Guadalajara (Mexique) en 2022, la ville d’Accra a été nommée en raison de sa grande implication pour les jeunes et leur potentiel à contribuer à la culture et à la richesse du Ghana. Le programme proposé par Accra vise à utiliser le pouvoir des livres pour intéresser les jeunes et comme un moyen efficace de former la nouvelle génération, explique l’UNESCO.

La ville a proposé au Comité un vaste programme qui vise les groupes marginalisés de la société qui souffrent d’un fort taux d’illettrisme, notamment les femmes, les jeunes, les migrants, les enfants des rues et les personnes en situation de handicap.

Les mesures qui seront mises en place incluent le renforcement des infrastructures des écoles et des communautés ainsi qu’un soutien institutionnel en faveur de l’apprentissage tout au long de la vie dans le but de favoriser la culture de la lecture.

En soutenant le secteur de l’édition ainsi que d’autres domaines d’activités créatives, le programme vise également à inciter au développement des compétences professionnelles pour encourager la transformation socio-économique du pays.

Ces activités prévoient la mise en place de bibliothèques itinérantes pour toucher les groupes marginalisés, la tenue d’ateliers pour promouvoir la lecture et l’écriture de livres dans différentes langues ghanéennes, l’établissement de centres de formation pour les jeunes sans emploi et l’organisation de compétitions pour faire connaître les arts et la culture ghanéenne tout en promouvant l’inclusivité.

La candidature d’Accra inclut également une forte dimension relative aux droits de l’homme, dont le but est de sensibiliser le public sur la liberté d’expression et d’information, en s’appuyant sur sa propre promotion de ces droits ainsi que sur sa participation à la Journée mondiale de la liberté de la presse.

L’année de célébrations commencera le 23 avril 2023, à l’occasion de la Journée mondiale du livre et du droit d’auteur.

Les villes désignées comme Capitale mondiale du livre de l’UNESCO s’engagent à promouvoir les livres et la lecture pour tous les âges et tous les groupes de population au sein et au-delà des frontières nationales et à mettre au point un programme d’activités pour l’année.

Côte d’Ivoire: une flotte de 100 autobus Sotra sera déployée à Bouaké

Une flotte de 100 autobus de la Société des transports abidjanais (Sotra) sera déployée à Bouaké, la métropole du centre ivoirien, a annoncé mercredi le porte-parole du gouvernement, Amadou Coulibaly, à l’issue d’un Conseil des ministres.

« C’est un réseau de 100 autobus offrant des conditions de confort et de sécurité pour le déplacement des populations qui sera mis en route, opérant sur huit lignes de transport public pour le démarrage de l’activité », a dit M. Amadou Coulibaly. 

A l’horizon 2023, la compagnie de transport public va aligner 400 autobus qui vont opérer sur un total de dix lignes avec 1 300 emplois directs qui seront créés et 2 000 emplois indirects.

Dans l’optique d’un développement équilibré du territoire et de satisfaire les besoins de mobilité urbaine, l’Etat prévoit de 2021-2023, le déploiement de la Sotra ou des systèmes de transport par autobus à Yamoussoukro, San-Pedro et Korhogo.  

Ce projet de déploiement de la Sotra dans la ville de Bouaké prévu depuis les années 80 est effectif suite au résultat probant de la phase pilote, a fait savoir le porte-parole du gouvernement ivoirien. 

Le lancement de la Sotra à Bouaké est prévu vendredi sous la présidence du Premier ministre, Patrick Achi. Cela intervient dans le cadre de l’amélioration de la mobilité urbaine et du déroulement de la Coupe d’Afrique des nations (CAN 2023), dont la Côte d’Ivoire est le pays hôte. 

La Côte d’Ivoire compte 177 partis et 5 groupements politiques

La Côte d’Ivoire compte 177 paris et 5 groupements politiques, selon des données du ministère de l’Intérieur et de la sécurité qui dénombrent environ 9.540 organisations de la société civile dont 9009 organisations nationales disposant d’un récépissé.

« En ce qui concerne les partis et groupements politiques, on dénombre autour de 177 partis et 5 groupements politiques », a dit mardi M. Jean-Fructueux Bako, directeur de Cabinet adjoint du ministre de l’Intérieur et de la sécurité, chargé de l’administration du territoire.

M. Jean-Fructueux Bako s’exprimait à l’occasion d’un séminaire de réflexion sur un avant-projet de loi relatif aux organisations non gouvernementales, qui se tient du 21 au 24 Septembre 2021, à Grand-Bassam, cité balnéaire située à 40 Km au sud-est d’Abidjan.

« Nous avons autour de 9.540 organisations de la société civile dont 9.009 organisations de la société nationales disposant d’un récépissé, 416 organisations étrangères disposant d’un arrêté et 15 organisations reconnues d’utilité publique », a-t-il ajouté.

Ce séminaire de validation de l’avant-projet de loi relatif aux organisations de la société civile intervient dans le cadre du Programme LIANE 2 (Leadership et Initiatives des Acteurs Non Étatiques). Il est financé par l’Union Européenne (UE).

Selon M. Bako, ces organismes non lucratifs ont été souvent contrariés par la caducité des règlements en vigueur, favorisant l’instrumentalisation de ces organisations par les politiques et leur gestion approximative, créant un déficit de gouvernance.

Pour apporter une réponse à ces difficultés, le ministère de l’Intérieur a décidé d’offrir à ces structures les meilleures conditions de leurs activités, a soutenu M. Jean-Fructueux Bako, directeur de Cabinet adjoint chargé de l’administration du territoire.

Adrien Maillard, représentant l’ambassadeur de l’Union européenne en Côte d’Ivoire, a salué la volonté et l’engagement de l’Etat ivoirien visant à réformer les textes régissant les organisations de la société civile, issus de la direction générale de l’administration du territoire.

L’Union européenne souhaite que le régime de déclaration des organisations de la société civile soit conforme aux standards internationaux et s’engage à soutenir l’Etat, a fait savoir M. Adrien Maillard, dans son discours.

Pour l’Union européenne, ce nouveau cadre légal, fera évoluer le rôle des organisations de la société civile afin de devenir un acteur réel de développement et de gagner en légitimité ainsi qu’en compétence en vue de la promotion de la paix et des droits de l’Homme, a-t-il traduit.   

Depuis 2015, des comités scientifiques réfléchissent sur l’avant-projet de loi en préparation suggéré aux acteurs de la société civile en vue de concilier les visions tant des acteurs étatiques que de la société civile afin d’élaborer une loi éclectique et plus inclusive.

Ces travaux visent la validation de l’avant-projet de loi relatif aux organisations de la société civile, issu des travaux  de la direction générale de l’administration territoire et validé au sein du ministère de l’Intérieur de la sécurité, en vue de débuter le processus politique d’adoption de la loi.

Durant quatre jours, les structures étatiques et organisations de la société civile venant d’Abidjan et l’intérieur du pays engageront, un dialogue constructif afin de faire une synthèse des propositions dans un rapport final.

Maroc : Trois partis composeront le prochain gouvernement

Le prochain gouvernement sera composé du Rassemblement national des indépendants (RNI), du Parti authenticité et modernité (PAM) et de l’Istiqlal, a annoncé, mercredi à Rabat, le chef de gouvernement désigné, Aziz Akhannouch, coupant ainsi court avec les rumeurs qui circulaient sur un éventuel élargissement de la coalition gouvernementale à d’autres partis.Lors d’une conférence de presse tenue en présence des trois leaders des partis, Aziz Akhannouch (RNI), Abdellatif Ouahbi (PAM) et Nizar Baraka (PI), le chef du gouvernement désigné, a indiqué que « la réussite de la coalition au niveau territoriale est une preuve de la réussite de la coopération avec de la bonne volonté », formant le vœu que cette cohésion constatée au niveau territoriale sera reflétée sur le niveau gouvernemental.

« Nous avons eu nos différences durant les élections. C’est l’essence même de la démocratie. Aujourd’hui, nous voulons tous construire un avenir prospère pour le peuple marocain », a-t-il dit.

Akhannouch n’a pas caché sa satisfaction à l’annonce de cette nouvelle majorité tripartite. « Nous avons pu constituer la majorité en un délai court en respect du temps politique et des défis qui nécessitent une conscience démocratique pour assurer l’implémentation du nouveau modèle de développement », s’est-il réjoui, assurant que son équipe soumettra un projet de gouvernement au Roi Mohammed VI aussi vite que possible.

Pour le chef du gouvernement, la nouvelle alliance répond aux choix des électeurs. « Nos programmes comportent beaucoup de points communs », a-t-il dit en référence aux programmes électoraux du PAM et de l’Istiqlal. D’ailleurs, le programme gouvernemental, qui devra être présenté au Souverain, découlera de ces programmes électoraux, comme l’a souligné Akhannouch.

En attendant, les nouveaux alliés devront trouver un terrain d’entente sur l’architecture gouvernementale qui devra également être soumise au Roi pour validation, ainsi que sur la répartition des portefeuilles ministériels.

Akhannouch a en tout cas promis de présenter des noms (ministres) connus pour « leur intégrité et honnêteté pour porter la responsabilité gouvernementale ».

Une chose est sûre : la prochaine équipe d’Akhannouch dispose d’une majorité confortable avec ses 270 députés alors que la majorité requise pour être investi est de 198.

Le PJD, grand perdant du scrutin du septembre après 10 ans au pouvoir formera désormais une opposition hétéroclite aux côtés de l’USFP (34 sièges), du MP (28 sièges), du PPS (22 sièges) et de l’UC (18 sièges). L’opposition ne sera donc constituée que de 125 députés.

Numérique: l’Afrique doit avoir ses propres terminaux, selon l’Ivoirien Cissé Sakandé

L’Ivoirien Cissé Sakandé, directeur général de Snedai Technologies, soutient que l’Afrique qui concentre 1% des data centers dans le monde, doit avoir ses propres terminaux pour stocker localement ses données et les y sécuriser.

M. Sakandé s’exprimait à l’occasion de la 2e édition de l’African digital week (ADW) sur la thématique « Bâtir le socle d’une Afrique intelligente », qui devra être numériquement souveraine par la maîtrise de la gestion de ses propres données.   

Pour lui, cette Afrique Smart et Intelligente devra dompter le numérique autant que les Américaìns à travers les GAFAM ( Google, Amazon, Facebook, Apple, Microsoft) et les Chinois qui ont développé leur équivalent GAFAM, c’est-à-dire les BATX (Baidou, Alibaba, Tencent, Xiaomi).

Toutefois pour y arriver, l’Afrique doit décider d’opérer un changement radical dans son approche pour la maîtrise des technologies du numérique comme l’ont fait les Chinois qui l’ont réclamé dans les années 2000, a-t-il ajouté.   

Concernant la souveraineté numérique face aux géants informatiques occidentaux, les Chinois ont décidé de créer leurs BigTech pour assurer leur souveraineté numérique. 

Quelques années plus tard, la Chine dispose des BATX qui affichent une capitalisation boursière de 1.000 milliards de dollar avec en plus, l’assurance d’une souveraineté numérique qui la protège, a fait observer M. Sakandé. 

« Si la Chine l’a fait et réussi, l’Afrique réunie peut bien s’y essayer et le réussir en définissant une stratégie claire de rupture dont les piliers sont de disposer d’un Capital Humain IT de qualité et en quantité dans tous les domaines de pointe comme l’Intelligence artificielle », a-t-il dit. 

Le continent devra en outre, développer « la blockchain, la robotique et les drones, l’internet des objets, la réalité virtuelle et la réalité augmentée sans oublier les spécialités de protection des données et de cybersécurité », a-t-il poursuivi. 

« Du fait que seul 1% des Centres de données se trouve en Afrique, il faut construire autant de Data centers nécessaires pour y stocker localement nos données et les y sécuriser », a renchéri M. Cissé Sakandé. 

Dans ce contexte, « fabriquer nos propres équipements de collecte et de stockage de données dont les Terminaux (smartphone, tablette), les PC et les serveurs », s’impose pour une véritable souveraineté, a-t-il souligné.  

« Ces équipements laissent des traces numériques sur le net et ces traces digitales sont récupérées par les GAFAM et nous sont revendues enrichies » après traitement comme exactement nos matières premières (agricoles, minières, …) que nous vendons moins chères et que nous rachetons très chères après valorisation de celles-ci », a-t-il fait observer. 

« Pour garantir notre souveraineté numérique, il nous faudra aussi créer notre propre système d’exploitation (operating system, OS) soit à partir d’une feuille blanche soit en se basant sur un operating system existant Open Source comme l’Android de Google », a-t-il dit. 

Cet OS pourra alors être customisé, différencié, sécurisé et localisé made in Africa, a-t-il indiqué, relevant que « l’Afrique devra investir dans les infrastructures de connectivités (câble sous-marins, VSAT, …) en créant son propre réseau internet ». 

« C’est à ce prix que nous pourrions avoir une Afrique Smart, une Afrique Intelligente, une Afrique numérique, une Afrique augmentée, a conclu M. Sakandé, lors de son intervention lors de la 2e édition de l’ADW qui a eu lieu les 16 et 17 septembre 2021 au Boulay beach resort.   

Afrique de l’Est : la sécurité au cœur d’une réunion des services de renseignement

Kigali accueille, depuis deux jours, une rencontre de haut niveau dont l’objectif est de trouver des solutions appropriées aux défis sécuritaires de la région.Les chefs des services de renseignement des pays de l’Afrique de l’Est ont engagé la réflexion afin de prévenir les attaques terroristes et lutter contre l’insécurité. Les représentants du Rwanda, de l’Ouganda, du Kenya, de la Tanzanie, du Burundi et du Soudan du Sud ont pris part aux discussions.

A en croire, le colonel Raphael Kibiwoti Kiptoo du Kenya, « certains groupes terroristes ont profité de la Covid-19 pour développer leurs activités alors que les gouvernements étaient occupés à lutter contre la propagation du virus ».

De son côté, le général Jean-Bosco Kazura, chef d’état-major de la Défense du Rwanda, a déclaré qu’ « une telle réunion est importante » pour prendre à bras-le-corps les problèmes sécuritaires dans la région.

Poursuivant, cet officier supérieur a demandé aux participants de débattre librement en partageant les informations et expériences qui pourraient permettre à l’Afrique de l’Est de répondre efficacement à la menace.

En principe, la réunion des chefs des services de renseignement de cette partie du continent africain doit se tenir tous les trois mois mais la pandémie du nouveau coronavirus avait perturbé le calendrier.

Rwanda : l’Autorité nationale des poursuites mécontente du procès Rusesabagina

Le représentant du ministère public a jugé clémentes les peines infligées aux mis en cause par la Chambre spéciale des crimes internationaux et transnationaux de la Haute Cour du Rwanda.Il y a deux jours, Paul Rusesabagina, accusé de terrorisme sur le sol rwandais, a été condamné à 25 ans de réclusion criminelle. Cet ancien directeur de l’Hôtel des Mille Collines a été reconnu coupable d’avoir formé et financé le Front de Libération Nationale (FLN).

Pour Kigali, ce groupe rebelle a mené des attaques meurtrières au Rwanda en 2018 et 2019. Paul Rusesabagina doit sa renommée mondiale au sauvetage de plus d’un millier de personnes durant le génocide de 1994. Le film « Hôtel Rwanda », dont il est le héros, retrace cette histoire.

Faustin Nkusi, le porte-parole de l’Autorité nationale des poursuites (NPPA, sigle en anglais), a déclaré, hier mardi, qu’il s’attendait à des peines plus corsées à l’encontre de M. Rusesabagina et de ses vingt co-accusés.

Toutefois, M. Nkusi a apprécié « le fait qu’aucun des accusés n’ait été acquitté » dans le cadre de ce procès. Pour l’heure, le jugement n’est pas susceptible de faire l’objet d’un appel.

Mozambique : la Sadc reprend une base jihadiste à Cabo Delgado

Les forces de la Communauté de développement de l’Afrique australe (Sadc, sigle en anglais) ont délogé Ahlu Sunnah wal Jamaa (les adeptes de la tradition du Prophète, en arabe), un groupe islamiste qui sévit dans cette province située à l’extrême nord du pays.Grâce à « une offensive » menée conjointement avec les Forces de Défense et de Sécurité mozambicaines, les éléments de la Mission de la Sadc au Mozambique (Samim) ont pris le contrôle d’une base, au Sud de la rivière Messalo, occupée par les insurgés depuis 2017.

Dans un communiqué, rendu public ce mercredi, la Mission de la Sadc a indiqué que, parallèlement à cette opération, le district de Nangade (Nord) a été nettoyé avec notamment le démantèlement d’une cachette des islamistes.

En outre, les éléments de la Sadc ont libéré quatre femmes et saisit du matériel d’entraînement militaire ainsi que des armes légères et lourdes abandonnées par les combattants d’Ahlu Sunnah wal Jamaa.

Soudan : le calme règne à Khartoum au lendemain du coup d’Etat manqué

Dans la capitale soudanaise, la vie a repris son cours normal car le Conseil souverain a affirmé que la situation est totalement sous contrôle.Ce mercredi à Khartoum, la population vaque librement à ses occupations. Des agents de la police sont juste déployés dans la ville. La veille, un groupe composé d’officiers de l’armée et de civils issus de l’ancien régime ont tenté de renverser le Conseil souverain, l’organe qui dirige la transition politique en remplacement du Conseil militaire.

Mais l’armée « a déjoué » cette tentative de coup d’Etat, se réjoui le ministre de la Culture et de l’Information, Hamza Balloul. De son côté, le porte-parole du Conseil souverain, Mohamed al-Faki Suleiman, a appelé les Soudanais « à se lever et à défendre leur pays et la transition ».

A la chute du président Omar el-Béchir, en avril 2019, sous la pression de la rue, les militaires s’étaient emparés du pouvoir. Les Soudanais, qui voulaient confier les rênes de leur pays à des civils, ont néanmoins réussi à faire plier le Conseil militaire de transition avec notamment une série de manifestations.

Par la suite, des discussions ont conduit à la mise en place du Conseil souverain dans lequel six civils et cinq militaires joignent leurs forces pour mener une transition censée durer un peu plus de trois ans. La présidence du Conseil souverain est actuellement assurée par le général Abdel Fattah al-Burhane.

Sur Twitter, Antonio Guterres, le Secrétaire Général des Nations Unies, a condamné la tentative de coup d’État, non sans souligner que tout projet visant « à saper la transition politique, mettra en péril les progrès durement gagnés sur les fronts politique et économique ».

La politique, sujet dominant dans la presse sénégalaise

Les journaux sénégalais, reçus mercredi à APA, traitent essentiellement des histoires qui écornent l’image de l’Assemblée nationale et de la parution d’un livre-hommage à Bruno Diatta.Ces temps-ci, une affaire de faux passeports, dans laquelle sont cités deux députés, défraie la chronique. Et ce n’est pas la première fois qu’un parlementaire a maille à partir avec la justice. Dans ce contexte, WalfQuotidien se fait l’écho du « silence troublant de (Moustapha) Niasse », le président de l’Assemblée nationale.

Sous le titre « Niasse, le plus dur pour la fin », L’Observateur affirme que le fondateur de l’Alliance des Forces de Progrès (AFP, mouvance présidentielle) est « aujourd’hui contraint de s’employer de toutes ses forces pour aider à tirer au clair cette affaire » avant la fin de son mandat en juillet 2022.

En tout cas, les « avis (sont) divergents entre les politiques et la société civile » sur le « remède » qui serait efficace contre les « scandales à répétition dans l’hémicycle ». S’exprimant dans Sud Quotidien, El Malick Ndoye des Patriotes africains du Sénégal pour le travail, l’éthique et la fraternité (Pastef, opposition) considère que « tout découle du mode d’élection des députés » là où Valdiodio Ndiaye de la société civile estime qu’il faut « prendre des mesures radicales » notamment la révocation.  

De son côté, le collectif Noo Lank (Nous refusons, en langue wolof) soutient dans Vox Populi que le trafic de passeports diplomatiques et de visas est « un marché qui vaut de l’or pour les autorités publiques » puisqu’il est estimé à « 72 milliards F CFA » par an.

Sur un tout autre sujet, Le Soleil annonce la publication d’un livre sur Bruno Diatta, « l’emblème de la République ». Le quotidien national informe que l’ouvrage a été présenté, hier mardi, à l’occasion du « troisième anniversaire du décès de l’ancien chef du Service du protocole présidentiel ».

Au cours de cette cérémonie, rapporte Le Témoin, Abdoulaye Diop, le ministre de la Culture, a souligné que le livre « raconte l’homme » avec « des témoignages poignants ». Prenant part à la rencontre, le Cardinal Théodore Adrien Sarr, ancien Archevêque de Dakar, a déclaré dans L’AS que « la jeune génération doit apprendre de (Bruno Diatta) la rigueur, la méthode dans le travail et l’engagement à servir » la nation.

Citée par Le Quotidien, Guylaine Diatta Gomis, la fille de celui qui a été au service des quatre présidents du Sénégal, Léopold Sédar Senghor, Abdou Diouf, Abdoulaye Wade et Macky Sall, a déclaré que « la Fondation Bruno Diatta (est) en cours de création » pour « pérenniser » l’œuvre de ce monument.

Les médias ivoiriens invités à donner de la visibilité aux femmes

La coordonnatrice du Programme Women political participation (WPP) pour les pays Francophones, professeur Fatou Sow Sarr, a invité mardi à Abidjan les médias ivoiriens à créer des rubriques et programmes télés en vue d’une participation plus accrue des femmes et des jeunes aux débats politiques. »Je lance un appel aux groupes de presse de travailler avec le Programme WPP et son partenaire ici en Côte d’Ivoire, la Chaire Unesco Eau, femmes et pouvoir de décisions pour davantage de possibilités dans les télévisions, les radios et dans la presse écrite », a dit Prof. Fatou Sow Sarr.

Le professeur Fatou Sow Sarr s’exprimait à l’occasion d’un atelier d’échanges avec les médias sur la faible participation des femmes et des jeunes aux débats politiques et aux prises de décision dans les pays africains.

Ce projet est porté par le Programme WPP, qui pour sa mise en œuvre en Côte d’Ivoire, a « choisi » la Chaire Unesco Eau, femmes et pouvoir de décisions, dirigée par Euphrasie Yao, conseillère spéciale du président de la République, chargée du Genre, a-t-elle fait observer.  

Le programme de participation des femmes et des jeunes aux débats politiques vise à accroître la participation politique de la femme africaine ainsi que des jeunes, de façon durable, dans la gouvernance élective.  

Pour Mme Fatou Sarr, l’amélioration du leadership des femmes politiques passe nécessairement par une visibilité dans l’espace médiatique. Car, les médias contribuent à la transformation des imaginaires et occupent une place centrale dans le changement à venir. 

« Il s’agit d’amener la société dans sa globalité à prendre conscience que l’avenir dépendra de la manière, l’ensemble de ses composantes, hommes et femmes, jeunes et adultes, joueront en ce qui les concerne leur partition », a-t-elle expliqué. 

Des études menées par de grandes institutions internationales économiques comme la Banque mondiale,  les FMI, l’OCDE, ont démontré que les prochaines croissances dépendront de l’égalité homme et femme, a-t-elle soutenu. 

 « Nous avons fait l’exercice au Sénégal et nous avons eu la chance d’avoir des groupes de presse qui ont accepté de nous offrir des plateaux et des espaces où les femmes viennent montrer leurs talents et leurs expertises », a ajouté professeur Fatou Sarr. 

Elle a également fait remarquer que ces femmes « se découvrent même vis-à-vis de leurs leaders politiques qui finissent par comprendre qu’elles ont des capacités et les mettent au-devant de la scène », et ça ne sera que bénéfice pour le parti lui-même. 

Professeur Rose Koffi-Nevry, enseignante-chercheur à l’université Nangui Abrogoua d’Abidjan, professeur titulaire de microbiologie, qui représentait Mme Euphrasie Yao, a indiqué que « le but est de voir dans les organes de presse les femmes et les jeunes dans les débats politiques ».  

Selon elle, cette situation de prédominance des hommes dans les instances de décisions tire son origine du système patriarcal, et des stéréotypes qui jouent beaucoup en défaveur des femmes et des jeunes. 

Citant l’ex-secrétaire général de l’ONU, Ban Ki Moon, elle a déclaré que « les pays ayant plus d’égalité des sexes ont une meilleure croissance économique, les entreprises avec plus de femmes leaders se comportent mieux, et les accords de paix qui incluent les femmes sont plus durables ».

En outre, « les Parlements avec plus de femmes adoptent davantage de législation sur des questions sociales clés telles que la santé, l’éducation, la lutte contre la discrimination et la pension alimentaire pour enfants. La preuve est claire : l’égalité pour les femmes signifie le progrès pour tous ». 

La Chaire Unesco « Eau, Femmes et Pouvoir de Décisions » à travers cet atelier d’échanges, a créé un cadre propice à la mutualisation des efforts avec les médias pour une prise en charge efficiente et efficace de cette problématique. 

Les statistiques de la Côte d’Ivoire montrent une faible participation des femmes aux débats politiques et à la vie politique dans son ensemble. Seulement 12,59% de femmes sont représentées à l’Assemblée Nationale, 19,2 %, au Sénat et 11,37% dans les conseils municipaux.

« Cette situation est quasiment la même à l’échelle du continent africain. Comme nous le voyons toutes et tous, la situation de la femme et des jeunes sur l’échiquier politique africain, à quelques exceptions près, n’est guère reluisante », a-t-elle poursuivi.  

Le Programme WPP, l’Institut fondamental d’Afrique noire (IFAN), le Caucus des femmes leaders du Sénégal et l’Institut international pour la démocratie et l’Assistance électorale  (IDEA) ont initié dans huit pays africains une mission d’analyse des contextes nationaux relatifs à la faible présence des femmes et des jeunes dans les débats politiques.

Il s’agit notamment du Botswana, de la RDC, de l’Eswatini, de la Côte d’Ivoire, du Kenya, du Sénégal, de la Tanzanie et du Zimbabwe. Cet atelier qui a lieu du 21 au 22 septembre 2021, intervient après un premier atelier tenu les 16  et 17 septembre 2021 à Abidjan. 

Côte d’Ivoire: les activités de la bonneterie en berne suite à la suppression des frais Coges

Le président du Groupement des acteurs de la bonneterie et de la sérigraphie en Côte d’Ivoire (GABS), Yakaria Sanogo, a lancé mardi un cri de cœur, faisant observer que l’activité de leur secteur est en berne depuis la suppression des frais des Comités de gestion des établissements scolaires (COGES) dans le pays.Au cours d’une conférence de presse, mardi à Abidjan, M. Yakaria Sanogo, le président du GABS, a indiqué de prime à bord que la bonneterie est l’ensemble des activités de tissage et du tricotage de fil pour obtenir du tissu (maillots de sport, tricots, polos etc).

Depuis la suppression des frais Coges dans les établissements par le ministère de l’Éducation nationale et de l’alphabétisation, l’industrie de la bonneterie connaît une baisse d’activité avec un chiffre d’Affaire en forte régression.

 Les frais Coges sont des ressources supplémentaires levées par les établissements pour faire face aux aux besoins d’investissements sans cesse croissants en vue du paiement des enseignants volontaires, du personnel contractuel ou des besoins spécifiques. 

Cette situation, en croire M. Yakaria Sanogo, est née du fait de « l’absence d’un cadre permettant de baliser les actions des personnes chargées de passer les marchés de production des maillots », ce qui a occasionné des « spéculations sur les prix ».

De ce fait, les prix des articles dans certains établissements se sont vus « très élevés », et à la charge des parents d’élèves  a-t-il ajouté, admettant que « cela a entraîné beaucoup de dérapages » qui ont conduit à la suppression des frais Coges.

Un recensement des fabricants des t-shirts scolaires entamé par la GABS a permis déjà d’identifier à mi-parcours 350 entreprises et unités de production, représentant environ 30% de la population totale, a noté M. Yakaria Sanogo. 

« Nos statistiques estiment à 1150 unités employant entre 5 et 30 personnes. Et même quelques unités vont au-delà de 50 employés », a-t-il poursuivi,  évoquant que ce sont « au bas mot 6.000 pères et mères de familles qui sont privés de leurs moyens de substances ».

« Le personnel de nos entreprises et unités de production est gagné par le désespoir surtout pendant cette rentrée scolaire. Nous chefs d’entreprises sommes stressés parce que nous avons contracté des prêts » pour produire, a-t-il souligné.

Le GABS fait observer que « pour les professeurs d’EPS, utilisateurs des tricots, l’idéal est que les élèves aient des couleurs uniques (de tenues de sports) par niveau et personnalisés avec le logo de l’établissement pour une meilleure organisation des cours ».

L’organisation qui souhaite rencontrer la ministre de l’Éducation nationale, propose qu’ « un prix unique concerté et rémunérateur soit convenu entre les services du ministère et le groupement », qui sera « l’interlocuteur des autorités de l’éducation nationale ».

« Cette mesure permettra d’éliminer les intermédiaires véreux de notre corporation qui disparaissent souvent avec les avances reçues ou livrent partiellement les quantités commandées », a-t-il soutenu.

Le groupement veut par ailleurs « étudier en collaboration avec les services du ministère la possibilité que les paiements se fassent en ligne les années à venir afin d’éviter tout risque de perdition et de corruption éventuelle » avec des prix de vente plafonnés aux élèves.

Violences: la Côte d’Ivoire a enregistré 325 plaintes dont 152 cas de viol en 2020

La Côte d’Ivoire a enregistré 325 plaintes relatives aux Violences basées sur le genre (VBG) dont 152 cas de viol, en 2020, selon le rapport annuel 2020 du Conseil national des droits de l’Homme (CNDH), rendu public mardi, lors d’une cérémonie à la Primature.« Trois cent vingt-cinq (325) plaintes relatives aux VBG (Violences basées sur le genre) ont été enregistrées dont 152 cas de viol », a indiqué Mme Namizata Sangaré, présidente du CNDH, lors d’une présentation du rapport 2020 sur l’état des droits de l’Homme et des activités de l’institution.  

La question des violences basées sur le genre, insinua-t-elle, se présente avec acuité malgré les efforts des autorités gouvernementales et l’installation des bureaux d’accueil genre (gender-desks) dans les services de commissariats de police.

Le rapport fait observer que des obstacles liés au traitement de la question demeurent, notamment le paiement des frais du certificat médical. En cas de viol, la victime devra prouver cela via un certificat médical dont les frais freinent certaines femmes ou jeunes.   

Le rapport annuel 2020 du CNDH ressort en outre les droits civils et politiques, examinés au regard du processus électoral et l’exercice des droits électoraux, ainsi que l’exercice des libertés individuelles et collectives dans le contexte de la gestion de la Covid-19.

Il évoque également l’état de la justice, le contrôle du pluralisme dans les médias audiovisuels de service public, la liberté de presse, la sécurité des biens et des personnes ainsi que le dialogue politique en Côte d’Ivoire.

Concernant l’exercice des droits électoraux, le CNDH relève que l’élection du président de la République s’est tenue dans un contexte de violences perpétrées par les militants et sympathisants de l’opposition durant le processus, avec un mot d’ordre de désobéissance civile lancé par l’opposition.

Cette désobéissance civile qui a boudé la présidentielle d’octobre 2020, en dépit des garanties de transparence données par la Commission électorale indépendante (CEI) avait fait plusieurs victimes et causé d’énormes dégâts matériels à travers le pays.

Le CNDH note au plan de la Justice, notamment au niveau international, que le 28 avril 2020, la Côte d’Ivoire a retiré sa déclaration de compétence à la Cour Africaine des Droits de l’Homme et des Peuples (CADHP) pour connaître des recours introduits par les ONG et les individus contre l’État.

Concernant le contrôle du pluralisme dans les médias audiovisuels de service public, le CNDH a procédé à l’analyse du temps d’antenne accordé aux acteurs politiques par les médias publics, notamment les chaînes de la Radiodiffusion Télévision Ivoirienne (RTI).

De l’analyse des rapports mensuels de la Haute autorité de la communication audiovisuelle (HACA), il ressort que le RHDP, le parti au pouvoir a bénéficié de plus de temps d’antenne que ceux de l’opposition, soit 8 h 22 mn 40 s contre 51mn16s pour le PDCI-RDA et 9 mn 08 s pour le FPI.

Dans le contexte de Covid-19, l’Etat ivoirien a mis en place le télé-enseignement pour assurer l’exercice de ce droit, à l’endroit des apprenants, mais cela a connu un « bilan mitigé » au terme d’une enquête d’opinion réalisée par le CNDH.

Jugé pertinent par 53,23% des enquêtés, le télé-enseignement par des cours en ligne était estimé inaccessible par 18,20% de la population cible, alors que 48,11% de l’échantillonnage avait accès via la RTI.

Le ministre auprès du président de la République, chargé des Relations avec les Institutions, Gilbert Kafana Koné, qui représentait le chef de l’Etat Alassane Ouattara, a salué le travail abattu par le CNDH sur les questions liées aux droits de l’Homme de façon transversale.

Le gouvernement est engagé à préserver les droits civiques des citoyens, a-t-il dit, faisant observer que « le déséquilibre constaté dans la répartition des temps d’antenne entre partis et groupements politiques, cela résulterait plutôt du volume d’activités des différents acteurs sur le terrain politique».

Par ailleurs, soutiendra-t-il, le retour de l’ancien président ivoirien Laurent Gbagbo en Côte d’Ivoire « est la conséquence logique du dialogue politique inclusif impulsé par le chef de l’Etat, témoignant ainsi de sa volonté d‘apaiser le climat social » dans le pays.   

Le CNDH siège au Conseil des Droits de l’Homme à Genève et au Conseil Economique et Social (ECOSOC) des Nations Unies, à New York. Depuis juin 2021, la Côte d’Ivoire occupe un siège au Comité des Nations Unies pour l’Elimination de la Discrimination Raciale (CERD).

Sur 11 membres composant le CERD, le candidat ivoirien Bakari Sidiki Diaby est arrivé en tête lors de l’élection visant à pourvoir à ce poste. Depuis le 20 septembre 2021, le CNDH préside l’Association Francophone des Commissions Nationales des Droits de l’Homme (AFCNDH).

Sénégal : levée des restrictions d’entrée pour les ressortissants de l’UE

Les citoyens des États membres de l’Union européenne peuvent désormais voyager à destination du Sénégal sans conditions particulières, avec toutefois, l’exigence d’un test PCR négatif de moins de 05 jours.Cette nouvelle disposition abroge et remplace la circulaire no 1215 MTTA/SG du 14 juillet 2020. Celle-ci exigeait des voyageurs européens, de se faire délivrer, par la représentation diplomatique sénégalaise au niveau du pays de départ, une Autorisation spéciale d’embarquer (ASE) ou de justifier d’un motif impérieux pour se rendre au Sénégal.

Après une troisième vague plus virulente que les deux premières, le Sénégal enregistre ces derniers jours une tendance baissière continue, au vu de la situation actuelle de la pandémie de Covid-19.

Le protocole sanitaire en vigueur exige cependant le respect strict des gestes barrières, notamment le port du masque, le lavage des mains et le respect de la distanciation sociale dans les lieux publics.

Kenya: la Bad exclut Rockey Africa Limited de ses marchés

L’entreprise kenyane et ses filiales se sont livrées, selon la Banque africaine de développement (Bad), à des pratiques frauduleuses dans plusieurs appels d’offres dans le cadre du Projet de soutien à l’amélioration de la qualité et de la pertinence dans l’enseignement supérieur, la science et la technologie.Les exclusions ont pris effet le 5 août 2021 et dureront 24 mois, a fait savoir l’institution financière régionale dans un communiqué parvenu ce mardi à APA.

Durant la période, Rockey Africa Limited, ses filiales et son PDG,  Robert Kamau Wachira ne seront pas éligibles à participer à des projets financés par le Groupe de la Banque africaine de développement, précise le document.

Par ailleurs, poursuit ce dernier, ces exclusions peuvent faire l’objet d’une application croisée de la part d’autres banques multilatérales de développement, notamment la Banque asiatique de développement, la Banque européenne pour la reconstruction et le développement, la Banque interaméricaine de développement et le Groupe de la Banque mondiale. Cela, en vertu de l’Accord pour l’exécution mutuelle des décisions d’exclusion.

En outre, souligne la note, à l’expiration de la période d’exclusion de 18 mois, Rockey Africa Limited et ses filiales ne seront autorisées à participer à des appels d’offres de projets financés par le Groupe de la Bad qu’après avoir mis en œuvre des programmes de conformité à l’intégrité conformes aux directives de la Banque.

De même, Robert Kamau Wachira ne pourra être à nouveau éligible qu’à la condition d’avoir suivi une formation accréditée en intégrité des affaires, à l’expiration de sa période d’exclusion de 24 mois.

Le Projet de soutien à l’amélioration de la qualité et de la pertinence dans l’enseignement supérieur, la science et la technologie a pour objectif d’augmenter le nombre d’ingénieurs qualifiés et compétents conformément aux priorités du plan de développement « Kenya Vision 2030 » pour la science, la technologie et l’innovation.

Il est cofinancé par le Fonds africain de développement, le guichet de prêts à taux concessionnels du Groupe de la Banque africaine de développement, et le gouvernement du Kenya.

Covid-19: huit millions de Sud-Africains entièrement vaccinés

L’Afrisue du Sud a atteint ce taux de personnes vaccinées suite aux 154.199 vaccins administrés hier lundi, selon le ministère de la Santé.Ces chiffres signifient que ce pays d’Afrique australe a dépassé la barre des 16 millions de doses de Covid-19 administrées depuis le début du programme de vaccination en février 2021 avec le vaccin à dose unique de Johnson & Johnson et celui à deux doses de Pfizer. 

L’Institut national des maladies transmissibles (NICD) a signalé 1.504 nouveaux cas de Covid-19 et 42 décès dus à la maladie au cours des dernières 24 heures. Cette évolution porte le total cumulé des cas de Covid-19 à 2.884.134 et à 86.216 décès, a indiqué le NICD. 

« La flambée actuelle des infections au Covid-19 semble montrer des signes d’une tendance baissière durable », a poursuivi l’institut de santé publique. 

Les données montrent que 112 patients ont été admis à l’hôpital hier lundi, ce qui porte à 8.474 le nombre de personnes prises en charge actuellement dans les établissements de santé du pays.

Burkina : vers une hausse du Produit Intérieur Brut

La Banque africaine de développement (Bad) prévoit, pour les deux prochaines années, un rebond de l’activité économique au Burkina malgré la crise de la Covid-19.Les perspectives s’annoncent bonnes pour le pays des Hommes intègres, d’après la note de diagnostic-pays publiée le 13 septembre dernier par la Bad. Le Produit Intérieur Brut (PIB) devrait passer à 5,1 % en 2021-2022 et à 5,2 % en 2022-2023.  

Toutefois, ces performances devront être soutenues par une transformation structurelle de l’économie burkinabè à travers une amélioration de la productivité dans les secteurs où le pays dispose de potentiels productifs importants, a précisé l’institution financière dans un communiqué reçu mardi à APA.

En effet, l’utilisation des techniques de culture modernes est « indispensable » pour passer d’une agriculture extensive à une agriculture intensive à forte productivité. La mécanisation du secteur agricole permettra non seulement d’améliorer les rendements mais également de mettre en place des unités de transformation des matières premières afin d’accroître la valeur ajoutée localement, a-t-elle assuré.

Compte tenu de l’important potentiel en cheptel, la modernisation des techniques de conservation et la fabrication de dérivés à base de viande (conserves alimentaires, aliments pour les canidés, etc.) peuvent contribuer ainsi à la transformation productive du pays, a poursuivi la Bad.

En outre, elle préconise d’améliorer la contribution du secteur industriel (principalement de l’industrie manufacturière) au PIB du Burkina. Celle-ci pourrait se traduire par la création de faitières regroupant l’ensemble des acteurs de l’artisanat visant à encourager la formalisation des unités de production artisanale et la protection des œuvres artisanales.

D’autres réformes majeures sont également suggérées dans l’agriculture afin d’atténuer la vulnérabilité du secteur au changement climatique, sa faible productivité, l’accès limité des producteurs, notamment des productrices aux ressources (foncier, intrants, crédit agricole, etc.) et le faible accès des produits agricoles aux marchés.

La note de diagnostic-pays de la Banque insiste, en outre, sur la « nécessité d’une agriculture plus intensive, à fort rendement et non soumise aux aléas climatiques », d’autant plus que le Burkina est un pays sahélien et que l’accès à l’eau dans les zones arides est une contrainte majeure. Il faudrait ainsi développer des mécanismes de maîtrise de l’eau par « l’irrigation et la mise à l’échelle du modèle +Agriculture innovante pour la résilience+ » pour réduire la vulnérabilité climatique.

Le rapport invite le gouvernement burkinabè à renforcer l’intégration régionale dans le but de garantir une économie dynamique et créer des marchés plus vastes pour les industries nationales. Cela devra passer par « une réforme de l’administration des douanes et des procédures douanières ».

Dans le secteur sanitaire, la Bad appelle à améliorer l’offre de soins « aussi bien d’un point de vue quantitatif que qualitatif afin de renforcer le capital humain ». Enfin, l’institution financière considère que l’amélioration de l’accès de tous à l’éducation et à une formation de qualité est « une nécessité ».

Elle préconise la poursuite des chantiers de construction définis dans le cadre du Programme national de développement, et un renforcement des programmes de scolarisation et de formation des jeunes et des femmes.

Sénégal : réflexion sur changement climatique et agriculture

L’Organisation des Nations Unies pour l’alimentation et l’agriculture (FAO) et le gouvernement sénégalais ont entamé, ce mardi à Dakar, une réflexion sur la stratégie de mise en œuvre de la Contribution Déterminée au niveau National (CDN) pour les secteurs de l’agriculture et de l’élevage.Lors de la 21ème Conférence des Parties (CdP21) à la Convention-Cadre des Nations Unies sur les changements climatiques (CCNUCC), en décembre 2015, 196 Pays ont adopté un accord universel et juridiquement contraignant sur le climat (l’Accord de Paris), avec comme objectif commun de limiter l’augmentation de la température en dessous de 2°C afin de contenir le réchauffement à 1,5°C.

Ainsi, les pays ont pris des engagements dans le cadre de leurs contributions déterminées au niveau national (CDN) en vertu de l’Accord de Paris. Les CDN présentent l’approche adoptée par chaque pays pour réduire les émissions et s’adapter aux effets des changements climatiques. Ces pays devront soumettre, tous les cinq ans, des CDN mises à jour et plus ambitieuses.

La Contribution Déterminée au niveau National (CDN) du Sénégal s’inscrit dans le cadre de la vision prospective, du Plan Sénégal Émergent (PSE), de sa stratégie et des plans de développement ainsi que des programmes sectoriels de gestion durable de ses ressources naturelles et environnementales.

La CDN du Sénégal met l’accent, entre autres, sur l’agriculture, l’élevage et la pêche comme étant parmi les secteurs les plus vulnérables aux effets des changements climatiques. Ces trois secteurs restent en effet très dépendants des ressources naturelles (sols, eaux, biodiversité) qui sont très fortement exposés et sensibles aux aléas climatiques.

« L’élaboration d’un Plan de mise en œuvre de la CDN agriculture-élevage et d’une stratégie de financement des projets et programmes pertinents y afférents, qui adressent à la fois les problématiques d’atténuation et d’adaptation au changement climatique vient à son heure », a dit Boubacar Dramé, Conseiller technique du ministre de l’Agriculture et de l’Equipement rural.

Il ouvrait un atelier organisé dans le cadre du projet « Sécurité alimentaire : une agriculture adaptée (SAGA) » financé par le ministère des Relations internationales et de la Francophonie (MRIF) du gouvernement du Québec à hauteur de 6,3 millions de dollars canadiens et mis en œuvre au Sénégal et en Haïti.

Dans son discours reçu à APA, M. Dramé a expliqué que « ce projet basé sur les spécificités de nos zones agro écologiques » propose des solutions concrètes pour faire face aux défis liés au financement (conditionnel et inconditionnel de la CDN), et au renforcement des capacités des acteurs.

De son côté, Makhfousse Sarr, Chargé des programmes de la FAO au Sénégal, l’élaboration du plan de mise en œuvre de la CDN agriculture-élevage a permis de passer en revue les options d’adaptation et d’atténuation de la CDN ; de proposer une répartition réaliste des superficies à réaliser pour chaque option sur la base des caractéristiques agroécologiques et de la situation de la dégradation des terres dans les zones agroécologiques du pays…

« En effet, 90% des pays parties prenantes à la Convention Cadre des Nations-Unies sur les Changements Climatiques ont pris la décision d’inscrire les secteurs agro-sylvo-pastoraux et halieutiques comme une priorité dans leurs Contributions Déterminées au niveau National (CDN) en vertu de l’Accord de Paris en 2015. Cette action réaffirme l’importance de l’agriculture et de la sécurité alimentaire dans le programme de lutte contre le changement climatique », a indiqué Makhfousse Sarr.

Namibie : marche contre l’offre allemande pour le génocide

La manifestation s’est déroulée, ce mardi dans la capitale Windhoek, pour dénoncer l’accord conclu entre le gouvernement namibien et l’Allemagne concernant l’indemnisation pour le génocide commis par Berlin dans les années 1900.En mai dernier 2021, l’Allemagne a reconnu pour la première fois avoir commis un génocide à l’encontre des peuples indigènes Herero et Nama de Namibie entre 1904 et 1908.

Elle est parvenue à un accord avec les négociateurs namibiens en proposant un programme financier de 1,1 milliard d’euros sur 30 ans pour l’acquisition de terres, la construction de routes ou l’approvisionnement en eau.

Le pacte a toutefois été critiqué par l’opposition namibienne et un groupe de chefs traditionnels représentant les tribus Herero et Nama de Namibie qui l’ont dénoncé comme étant un « accord bon marché », comparé aux « 75 milliards d’euros de pensions et d’avantages sociaux versés aux Juifs » par le régime nazi depuis 1949 ans, après la fin de la seconde guerre mondiale.

Ce mardi, des membres de divers partis politiques et des autorités traditionnelles ont défilé dans les rues de Windhoek, exigeant que la SWAPO, le parti au pouvoir mette de côté l’accord jusqu’à ce qu’il ait consulté de manière adéquate toutes les parties prenantes.

La manifestation a débuté dans le quartier Herero de la commune de Katutura, puis s’est dirigée vers le quartier central des affaires de la capitale, où les manifestants ont dressé un piquet de grève devant le bâtiment du Parlement et demandé une audience avec son président, Peter Katjavivi.

Parmi les manifestants, figuraient des membres du Landless People’s Movement et du Popular Democratic Movement, deux partis d’opposition qui se sont vivement opposés à l’accord conclu par les deux gouvernements.

Gustavo Santi nommé Directeur général de Bolloré au Brésil

Gustavo Santi sera chargé de piloter la stratégie de Bolloré Logistics dans le pays et d’adapter les services aux besoins du marché local.Il a également pour mission de développer de nouvelles opportunités commerciales au Brésil, rapporte un communiqué de Bolloré Logistics.

Gustavo Santi possède plus de 20 ans d’expérience notamment dans les opérations logistiques, les services de fret aérien et de transport maritime ainsi que dans le service à la clientèle et la gestion de succursales.

« Gustavo possède une véritable expérience dans la création et le déploiement de stratégies commerciales centrées sur la satisfaction des clients. Je suis ravi de l’accueillir au sein de Bolloré Logistics et suis convaincu qu’il permettra à Bolloré Logistics Brésil d’aller de l’avant », a déclaré Hector Midolo, CEO de Bolloré Logistics Amérique latine.

Bolloré Logistics Brésil est présent dans le pays depuis 1975 et son siège est situé à São Paulo. Avec plus de 70 collaborateurs, Bolloré Logistics est également présent sur six autres sites à travers le pays pour répondre aux besoins de ses clients dans des secteurs tels que l’aéronautique & la défense, l’automobile, santé, haute technologie, projets industriels, pétrole et gaz et parfums et cosmétiques.

« C’est un grand honneur pour moi de diriger Bolloré Logistics sur un marché aussi important que le Brésil », a commenté Gustavo Santi, ajoutant : « Je suis impatient de contribuer avec les équipes locales à étendre notre organisation tout en continuant à explorer de nouvelles façons d’innover et d’accompagner nos clients dans leur stratégie de croissance. »

Ethiopie : bond des recettes d’exportation

Entre le 8 juillet, début de la nouvelle année fiscale, et septembre 2021, les exportations ont rapporté 676 millions de dollars américains selon Melaku Alebel, le ministre éthiopien du Commerce et de l’Industrie.L’objectif est dépassé car l’Ethiopie avait tablé sur 643 millions de dollars. Par rapport à la même période de la précédente année fiscale, durant laquelle les exportations avaient généré 581 millions de dollars, on note une augmentation de 16 %.

Avec 74 % des recettes, les produits figurent toujours en tête des exportations éthiopiennes. Le café, les fleurs et le khat constituent 61 % des recettes tirées des exportations de produits agricoles.

L’industrie manufacturière, portée par le textile (5 %), la viande et les produits laitiers (3 %) ainsi que les aliments et les boissons (3 %), représentent 13 % des recettes d’exportation.

Les minéraux ont contribué à hauteur de 11 % aux exportations là où l’or pèse 10 % dans le secteur minier. Au cours de l’exercice fiscal précédent, l’Ethiopie a gagné 3,6 milliards de dollars grâce aux ventes à l’étranger.

Le héros du film « Hôtel Rwanda » condamné à 25 ans de prison

Paul Rusesabagina, accusé de terrorisme par la justice rwandaise, a finalement été condamné à la réclusion criminelle.Rusesabagina, 67 ans, est devenu célèbre avec le film Hôtel Rwanda sorti en 2004. Cette production montre comment le directeur de l’hôtel des Mille Collines a sauvé plus de 1200 Tutsi dans son établissement pendant le génocide qui a fait entre 800.000 et un million de morts d’avril à juillet 1994.

Jugé lundi 20 septembre pour appartenance à un groupe ayant revendiqué plusieurs attaques en 2018, ce farouche opposant au président Paul Kagamé a été reconnu coupable même s’il n’a cessé de dénoncer un procès « politique ».

Ils étaient vingt et un prévenus, membres du Front de Libération Nationale (FLN) poursuivis pour terrorisme, à écouter le verdict rendu par la Chambre de la Haute Cour pour les crimes internationaux.

Avant le procès, M. Rusesabagina avait publiquement admis avoir fondé le groupe comme bras armé de son parti politique, le Mouvement rwandais pour le Changement démocratique (MRCD).

Il avait, à plusieurs reprises, exprimé son soutien aux activités du groupe, notamment après les attentats de 2018 qui ont fait neuf morts dans le Sud-Ouest du Rwanda. En revanche, il a rejeté toute implication dans ces crimes.

Par ailleurs, Callixte Nsabimana, commandant et porte-parole du FLN arrêté en 2019, a écopé de la même peine que Paul Rusesabagina. Il a plaidé coupable pour la plupart des accusations portées à son encontre. Avant son arrestation, il avait revendiqué les attaques de 2018 et annoncé des plans pour de nouveaux assauts.

Ce mardi, le ministre rwandaise des Affaires étrangères a annulé une réunion prévue avec son homologue belge, Sophie Wilmès, en représailles à ses commentaires sur le verdict infligé à Paul Rusesabagina.

La cheffe de la diplomatie belge a déclaré que le condamné n’avait pas bénéficié d’un « procès équitable et approprié ». Des propos dénoncés par le Rwanda qui les qualifie de méprisants à l’égard de son système judiciaire.

« Les victimes des actes terroristes du FLN, certes moins célèbres, ont tout autant droit à la justice que M. Rusesabagina et ses coaccusés. Pour cette raison, la rencontre bilatérale prévue au niveau ministériel, en marge de l’Assemblée Générale des Nations Unies à New York (Etats-Unis), n’aura plus lieu », a indiqué le ministère rwandais des Affaires étrangères.

Egypte: Décès de l’ancien ministre de la Défense Mohamed Hussein Tantaoui

Par Mohamed Fayed — L’ancien ministre de la Défense et premier dirigeant de l’Egypte après Moubarak, le maréchal Mohamed Hussein Tantaoui, est décédé mardi à l’âge de 85 ans, a annoncé l’armée dans un communiqué. »Le commandement général des forces armées  annonce le décès aujourd’hui matin d’un de ses fils et chefs de la guerre d’Octobre (1973), le maréchal Mohamed Hussein Tantaoui, ancien ministre de la Défense », a indiqué le porte-parole des forces armées.

Après la démission de l’ancien président Moubarak le 11 février 2011,ce dernier a remis ses pouvoirs au Conseil suprême des forces armées, dirigé par Tantaoui qui était son ministre de la Défense depuis 1991.

Mohamed Hussein Tantaoui est né le 31 octobre 1935 à Abdeen, au centre du Caire. Il a obtenu son diplôme au Collège militaire égyptien en 1956, puis le Collège de commandement et d’état-major.

Tantaoui a combattu pour l’Egypte lors de trois guerres au XXe siècle. Il a participé à la guerre de 1967, la guerre d’usure et la guerre d’octobre 1973, où il était le commandant d’une unité de combat dans le corps d’infanterie. Il a également travaillé en 1975 comme attaché militaire au Pakistan puis en Afghanistan.