Burkina : plus de 59 millions d’euros pour améliorer l’accès à l’électricité

Ce financement du Fonds africain de développement (Fad), issu du guichet concessionnel du Groupe de la Banque africaine de développement (Bad), se compose d’un prêt de 41,60 millions d’euros et d’un don de 17,83 millions d’euros.Le Conseil d’administration du Fonds africain de développement (Fad) a approuvé, mercredi dernier à Abidjan (Côte d’Ivoire), l’octroi de ce financement. Il doit permettre au Burkina Faso d’exécuter le Projet d’électrification et de développement des connexions à l’électricité (Pédécel). Son objectif est d’ « étendre le réseau de distribution d’une énergie électrique de qualité au profit des ménages dans plusieurs localités périurbaines et rurales réparties dans dix des treize régions administratives » du pays.

Car, indique un communiqué de la Banque africaine de développement (Bad) reçu mardi à APA, les trois autres régions du Burkina sont déjà prises en compte par le projet « Yeleen » de développement de centrales solaires et de renforcement du système électrique qui est en cours de réalisation.

De plus, rapporte la source, le Fonds pour l’énergie durable en Afrique (Sefa, un fonds spécial multi-donateurs géré par la Bad) versera un don de 130.000 euros. Pour Marie-Laure Akin-Olugbade, Directrice Générale de la Bad pour la région Afrique de l’Ouest, « le financement du Pédécel vient confirmer la bonne synchronisation des interventions de la Banque dans le secteur de l’énergie au Burkina au cours des dix dernières années ».

Pour sa part, Henry Paul Batchi Baldeh, Directeur du Département du développement des systèmes électriques à la Bad, a soutenu que « le Pédécel permettra de réaliser une étude sur le potentiel de l’efficacité énergétique dans les bâtiments administratifs à Ouagadougou. Cette étude contribuera à préparer les futures interventions de la Banque dans le pays en ce qui concerne l’efficacité énergétique ».

Avec le Pédécel, au moins 218.400 ménages seront raccordés au réseau électrique, soit environ 1.528.800 habitants dont 790.390 femmes, représentant un taux de 51,7 %. Dans les phases de construction et d’exploitation, environ 560 emplois directs et indirects, temporaires et permanents vont être créés.

Au Burkina, les frais d’abonnement constituent « un frein à l’accès à l’électricité ». C’est pourquoi, précise le communiqué, les nouveaux clients payeront, à l’entrée, seulement 3000 F CFA (4,55 euros) contre 90.000 à 218.000 F CFA actuellement (137,20 euros à 332,33 euros) et les frais de raccordement restants seront payés par tranches mensuelles étalées sur trois ans.

Outre la Banque africaine de développement, d’autres bailleurs comme la Banque européenne d’Investissement (BEI) et la Banque arabe pour le développement économique de l’Afrique se sont engagés à accorder des financements additionnels pour couvrir le coût total du Pédécel estimé à 136,86 millions d’euros. De son côté, le gouvernement burkinabè et la Société nationale d’électricité (Sonabel) décaisseront 16,23 millions d’euros.

Le Pédécel, qui doit être réalisé entre octobre 2021 et décembre 2025, s’inscrit dans le cadre d’un projet emblématique de la Bad mis en œuvre dans onze pays du Sahel. Ce programme, nommé « Desert to Power », vise une production de 10.000 mégawatts d’énergie solaire photovoltaïque en 2030 pour 250 millions de personnes.

À l’horizon 2027, les autorités burkinabè veulent atteindre au moins un taux d’accès à l’électricité au plan national de 60 % : 90 % en milieu urbain et 30 % au moins en milieu rural. Il y a du chemin à faire parce qu’à la fin 2020, 22,5 % des Burkinabè (67,4 % en zone urbaine et 5,3 % en zone rurale) avaient accès à l’énergie.

Politique et santé au menu des quotidiens marocains

La scène politique nationale et l’amélioration de la situation épidémiologique sont les principaux sujets traités par les éditorialistes des quotidiens parus mardi.+Bayane Al Yaoum+ écrit que si les résultats des élections du 8 septembre sont les signes annonciateurs d’une nouvelle ère dans le processus institutionnel et représentatif de notre pays, il est nécessaire de développer la scène politique nationale et de renforcer son dynamisme et son pluralisme en soutenant notamment l’action politique partisane et les organisations de la société civile.

Tout citoyen soucieux des intérêts de son pays souhaite que le futur gouvernement réussisse dans sa mission, assure le journal, notant que cela passe par constituer des institutions représentatives fortes et efficaces, stimuler le dialogue politique public, insuffler une nouvelle dynamique dans la vie politique et mobiliser le front interne pour relever les défis futurs.

+Aujourd’hui le Maroc+, qui aborde les enjeux de la constitution des conseils de régions et de communes, souligne l’impératif de faire la part de « la cohérence en matière de gouvernance », estimant important que l’architecture et les équipes élues au niveau des régions, des villes et des communes s’inscrivent dans le prolongement du niveau national, notamment de la majorité gouvernementale et parlementaire.

Pour la publication, s’il n’existe pas de « courroie de transmission » entre la gestion centrale nationale et le niveau territorial, même les meilleures politiques publiques se trouvent handicapées et leurs effets réels sur la population diminuée.

Sur autre registre, +L’Opinion+ fait savoir que la situation épidémiologique a nettement progressé aujourd’hui, avec un taux de reproduction du virus stable à 0.86 pour la cinquième semaine consécutive et une chute importante du taux de positivité…

Le maintien des restrictions est d’autant plus étonnant puisque les membres du Comité scientifique plaident sur les colonnes de la presse nationale et sur les réseaux sociaux pour un assouplissement des mesures le plus tôt possible, nuance le journal, ajoutant que le futur gouvernement devra trouver un équilibre subtil entre les souhaits des citoyens et le maintien de la stabilité épidémiologique.

Il devra également redresser les déséquilibres hérités de l’Exécutif sortant, particulièrement dans l’affaire des aides aux secteurs sinistrés pour préserver un tissu économique qui ne cesse d’endurer les affres de la pandémie, préconise-t-il.

Religion et justice alimentent la presse sénégalaise

Les journaux sénégalais, reçus mardi à APA, traitent principalement de l’engagement du Khalife général des Mourides en faveur de la lutte contre les inondations à Touba mais aussi de l’affaire du trafic de passeports diplomatiques.A cinq jours du Magal, commémorant le départ en exil de Cheikh Ahmadou Bamba, Touba se prépare à accueillir des millions de pèlerins. Mais en cette saison des pluies, la ville religieuse est confrontée aux inondations.  

Raison pour laquelle, l’actuel Khalife général, Serigne Mountakha Bassirou Mbacké, « après les 50 millions F CFA remis au gouverneur de Diourbel (Centre), a dégagé une autre enveloppe de 150 millions F CFA » pour lutter contre les inondations, rapporte Vox Populi.

En outre, renseigne Le Quotidien, le guide religieux a donné « 30 millions F CFA à l’Association Touba Ca Kanam (Touba en avant, en langue wolof) » pour l’aider dans sa mission d’assistance aux sinistrés.

D’après L’AS, les fortes pluies qui se sont abattues dans la capitale du mouridisme ont poussé « plus d’une centaine de familles à quitter leurs maisons ». D’autres sont obligées de rester dans les eaux mais Serigne Mountakha Bassirou Mbacké, souligne EnQuête, « ne veut pas » qu’elles célèbrent le Magal dans ces conditions et entend aussi distribuer aux familles impactées « 150 tonnes de riz et de l’huile » à travers le Dahira Hizbut Tarqiyah.

De son côté, WalfQuotidien s’intéresse aux liens entre Macky Sall et la communauté mouride. Et ce, trois jours seulement après l’inauguration en grande pompe de l’Hôpital Cheikh Ahmadoul Khadim de Touba.

Sous le titre, « Chronique d’un désamour », ce journal fait savoir que la coalition Benno Bokk Yakaar (Unis par le même espoir, en langue wolof) peine toujours à s’imposer dans la cité religieuse malgré toutes les réalisations du chef de l’Etat.

Dans sa tentative d’explication, WalfQuotidien soutient : « Macky Sall est distant de la confrérie. Les photos de ses visites à Touba le montrent toujours à côté du Khalife et non par terre. Les Mourides n’ont jamais dirigé (le fait qu’il considère) les guides religieux comme des citoyens ordinaires. S’y ajoute que sous son magistère, des dignitaires ont été trainés devant les tribunaux (cas de Cheikh Béthio Thioune) ou désarmés (exemple de Serigne Modou Kara Mbacké). D’autres qui bénéficiaient de passe-droits comme les passeports diplomatiques ou d’exonérations (fiscales ou douanières) » ont perdu ces privilèges.

Sur un tout autre sujet, L’Observateur se fait l’écho des « dessous politiques de l’affaire Biaye et Sall ». D’après ce journal, « si aucune communication officielle n’est faite sur l’affaire du trafic présumé de passeports diplomatiques impliquant (ces) deux députés de Benno Bokk Yakaar, en coulisse, on travaille sur des schémas pour (les) traduire en justice tout en sauvant l’image déjà altérée du pouvoir ».

En tout cas, espère Libération, au-delà des poursuites attendues contre les deux députés (mis) en cause, ce dossier devrait permettre aux plus hautes autorités, dont le président (Macky Sall) qui demandé une enquête exhaustive à Antoine Félix Diome (ministre de l’Intérieur), de mettre de l’ordre dans le processus de délivrance des passeports diplomatiques.

Pour sa part, Sud Quotidien rappelle que de 2012 à maintenant, des députés sont cités dans des « scandales » car avant cette énième affaire, il y a notamment eu « le trafic de faux billets de banque » qui avait causé l’emprisonnement du parlementaire Seydina Fall dit Bougazelli.

Dans les colonnes de ce journal, le Pr Moussa Diaw, enseignant-chercheur, propose de « revoir le modèle actuel d’élection des députés » avec entre autres comme préalable « une enquête de moralité des candidats à la députation ».

En sports, Le Soleil informe que le Sénégal est directement qualifié pour les quarts de finale de l’Afrobasket féminin qui se déroule au Cameroun du 18 au 26 septembre. Les Lionnes, précise le quotidien national, ont battu hier l’Egypte sur le score de 78 à 63 lors de leur deuxième rencontre dans la compétition.

Enfin, Stades affirme que le Sénégal jouera son quart de finale jeudi prochain face au Mozambique ou au Kenya qui s’affrontent en huitièmes de finale.

Mise en place de plateformes contre les discours de haine dans six localités ivoiriennes

Les travaux du séminaire organisé par le Réseau des professionnels de la presse en ligne de Côte d’Ivoire (Repprelci) se sont achevés, le dimanche 19 septembre 2021 à Yamoussoukro par la mise en place de plateformes locales d’alerte précoces et de lutte contre les rumeurs, les fake news et les discours de haine.

C’est la principale résolution de ce séminaire de formation sur le thème « le jeune leader face aux rumeurs et discours de haine », organisé du 16 au 19 septembre 2021 par le Réseau des professionnels de la presse en ligne de Côte d’Ivoire (Repprelci), avec l’appui financier du Programme des Nations Unies pour le développement (Pnud).  

Consigné au module 5 de la session de formation, le projet de la mise en place d’une plateforme locale d’alertes précoces et de réponses aux rumeurs et discours de haine a été acté par l’ensemble des trente-trois participants à l’issue des échanges. 

Ils ont ensuite décidé de la mise en place de groupes locaux d’alertes précoces, notamment, dans les circonscriptions de Bouaflé (centre-ouest), Bouaké (centre-nord), Tiébissou (centre), Toumodi (centre-sud), Yamoussoukro (centre) et Abidjan (sud).

Une plateforme whatsapp a été en outre créée séance tenante, suivie par l’étape de l’abonnement des séminaristes de Yamoussoukro à la page Facebook et au compte twitter de Ivoircheck, la plateforme de vérification des faits du Repprelci. 

« Il ne suffit pas de dire que nous avons mis une plateforme en marche mais il faut que dans les jours à venir nous ayons des rapports sur les activités de cette plateforme », a dit à la cérémonie de clôture M. Peyogori Ouattara, l’expert national cohésion sociale au Bureau du Pnud en Côte d’Ivoire.

Pour le représentant de Carol Flore-Smereczniak, la représentante-résidente du Pnud en Côte d’Ivoire, ce sont ces rapports qui permettront de prouver qu’à la suite de l’atelier, il y a du travail sur le terrain.

Il a insisté qu’à l’issue de cet atelier de Yamoussoukro il faudrait « qu’on sente qu’il y a eu une transformation de tous les participants » notamment dans la gestion quotidienne des différents comptes sur les réseaux sociaux.

« Chez nous au Pnud, c’est ça le résultat et donc je voudrais souhaiter que cela puisse se percevoir dans nos actions futures « , a espéré M. Ouattara.

« C’est ça la preuve, c’est ça l’évidence. Si on n’a pas ça, c’est comme si le travail que nous avons fait est inachevé, car ce que nous recherchons tous, c’est une paix durable en Côte d’Ivoire », a-t-il souligné.

Le président du Repprelci, M. Lassina Sermé, s’est dit rassuré après ces 72 heures de formation. Les participants, dotés d’outils adéquats, de moyens techniques, stratégiques et pédagogiques, pourront apporter des solutions pour la paix et la cohésion sociale, nécessaires pour un vivre-ensemble harmonieux en Côte d’Ivoire.

« Je reste convaincu que vous êtes désormais outillés pour déconstruire les préjugés et les stéréotypes qui nourrissent les rumeurs, les discours de haine en faisant la traque aux fausses informations que les réseaux sociaux relaient avec une si grande rapidité à l’instar de l’éclaire », a-t-il lancé,  s’adressant aux 33 participants.

« Maintenant, il nous appartient tous de nous prémunir et d’agir dans nos communautés, dans nos rédactions, dans nos différents milieux en nous appuyant sur la formation reçue et les recommandations qui viennent d’être lues pour mener sans délai les actions de sensibilisation, d’explication sur le terrain que nous appelons de nos vœux », a conclu le président du Repprelci.

Les participants venus d’Abidjan, Toumodi, Yamoussoukro, Bouaflé, Tiébissou et Bouaké ont fait des  recommandations aux pouvoirs publics à qui ils ont demandé un « engagement fort » dans la lutte contre les rumeurs, les fake-news et les discours de haine.

Ils ont souhaité un appui aux médias numériques engagés dans la lutte contre les fake news, ce qui devrait permettre la promotion d’une culture à l’éducation aux médias et à l’information, l’application plus ferme de la loi contre les fake news, ainsi que l’élaboration, la diffusion et la promotion d’un guide pratique d’utilisation des médias numériques en Côte d’Ivoire. 

A l’endroit des participants, issus notamment des médias numériques, du Sénat des jeunes, de la Jeune Chambre de Côte d’Ivoire, du Conseil national des jeunes de Côte d’Ivoire, de l’association Anouanzè, du ministère de la réconciliation et de la cohésion nationale et de l’Union nationale des correspondants de presse de Côte d’Ivoire (Unacopci), il a été demandé l’organisation de séances de restitution de cette formation au retour dans leurs rédactions et localités respectives. 

Il leur est également exigé une responsabilité plus accrue dans le traitement et le partage de l’information. Pour ce faire, il devrait être procédé à la désignation dans les rédactions de points focaux de lutte contre les rumeurs, des fake news et les discours de haine. 

Ces derniers devraient par ailleurs procéder à la mise en place de cellules locales, faire la veille informationnelle et le suivi-évaluation des campagnes menées. Aux partenaires au développement de la presse, il a été recommandé un accompagnement technique et/ou financier durable et la promotion des campagnes de lutte contre les fake news. La cérémonie de clôture a pris fin après une remise de diplômes aux différents participants. 

Créé en 2006, le Repprelci regroupe les acteurs de la presse numérique en Côte d’Ivoire. Cette faîtière des médias numériques ivoiriens s’est donnée pour mission d’organiser, structurer et de promouvoir l’écosystème de la presse numérique en Côte d’Ivoire.

Affaire détournement au Groupe parlementaire Pdci: Simon Doho se dit « pas concerné »

Le député ivoirien, Simon Doho, le président du Groupe parlementaire du Parti démocratique de Côte d’Ivoire (Pdci, opposition), soupçonné de détournement des émoluments du groupe, se dit « pas concerné » par cette affaire qui emballe la toile.

« Je ne me sens pas concerné », a déclaré le député de Bangolo (ouest ivoirien), Simon Doho dans un entretien téléphonique à APA. Selon une note de l’analyste politique Dr Narcisse Coulibaly, circulant sur la toile, il « serait suspecté par ses pairs de détournement de fonds ».  

Ces fonds sont collectés pour le fonctionnement du groupe parlementaire Pdci. L’analyste politique rapporte que « ces fonds sont le résultat d’une ponction mensuelle de 130 000 FCFA, effectuée sur les émoluments de chaque député membre du groupe ». 

Le groupe parlementaire du Pdci, fait-il observer, « compte 65 membres, ce qui fait un total de 8 450 000 FCFA que l’organisation reçoit de ses membres pour son fonctionnement » aux dires de son informateur.

« M. Doho Simon rechigne à faire le point de ce butin collecté depuis le début de la nouvelle législature », ce qui fait murmurer de plus en plus ses collègues, poursuit-il, ajoutant que cet état de fait, fait naître au sein du groupe parlementaire du parti septuagénaire, un profond malaise.  

« Cette situation pour le moins inédite au PDCI-RDA révèle un problème bien plus tentaculaire encore. Il s’agit de la gestion du parti lui-même et de la question de sa gouvernance », commente l’analyste politique.  

Il relève que « le parti d’Houphouët Boigny va mal depuis quelques années maintenant », en témoigne « les nombreuses défections en direction du Rassemblement des Houphouétistes pour la Démocratie et la Paix (RHDP, pouvoir) ».  

En outre, « les derniers résultats des élections législatives laissent même croire que le Pdci se réduit  progressivement en peau de chagrin » et « à cela s’ajoutent les différentes crises internes et les frondes récurrentes de militants actifs à l’approche des élections présidentielles ». 

Dr Narcisse Coulibaly,  a par ailleurs fait remarquer que récemment c’est l’ex-ministre du Commerce, Jean Louis Billon qui a adopté « une posture de défiance vis-à-vis de la vieille garde du parti, posant clairement le problème du renouvellement générationnel dans ce parti perçu comme gérontocrate » . 

« Tous ces éléments laissent penser que le PDCI-RDA risque l’implosion si rien n’est fait. Comment le plus vieux parti de Côte d’Ivoire va-t-il gérer ce tournant décisif dans son histoire avec ses crises internes ? L’avenir nous situera », conclut-il. 

Le Maroc préside le Centre pour l’intégration en Méditerranée

Le Maroc devient le premier pays à présider Centre pour l’intégration en Méditerranée en vue de coordonner les positions entre les pays du pourtour méditerranéen, prenant ainsi le relais du groupe de la Banque mondiale qui en pilotait jusqu’ici les activités.Le mandat de cette présidence couvrira la période allant de 2021 à 2024. Le Maroc devient ainsi le premier pays à présider ce Centre régional, prenant le relais du groupe de la Banque mondiale qui pilotait jusqu’ici les activités du CMI.

« Depuis sa création en 2009, le CMI a été un véritable moteur de partage de connaissances, d’échanges Nord-Sud et Sud-Sud et de collaboration thématique entre les deux rives de la Méditerranée. Nous nous réjouissons de la désignation du Royaume du Maroc à la présidence de ce Centre, permettant ainsi une appropriation renforcée du Centre par ses membres, notamment les pays du sud de la Méditerranée », a déclaré Ferid Belhaj, vice-président de la Banque mondiale pour la région Moyen-Orient Afrique du Nord, cité par le communiqué.

De son côté, Mohamed Benchaaboun, ministre marocain de l’Economie, des Finances et de la Réforme de l’Administration, a souligné que le Maroc « se réjouit de ce mandat à un moment charnière de développement de la région méditerranéenne ». Lors de ce mandat, a-t-il ajouté, « le Maroc s’attèlera à consolider les acquis et réalisations du Centre et déploiera de nouveaux programmes à portée régionale, pour assurer plus de convergence et concourir à l’objectif d’édifier une zone de stabilité et de prospérité partagée, à l’aune des mutations accélérées du monde post-Covid-19 ».

Le CMI est un espace d’échanges sur les bonnes pratiques, les politiques publiques et les solutions pour relever les défis de développement de la région méditerranéenne. Il facilite aussi la mise en œuvre de projets régionaux répondant aux nouveaux défis d’un développement inclusif, vert et résilient dans la région. Le Centre réunit agences de développement, Etats, autorités locales et société civile de l’ensemble du pourtour méditerranéen dans le but d’échanger des connaissances, de discuter des politiques publiques et d’identifier des solutions aux défis qui se posent dans la région.

Le Maroc, un partenaire « très important » de l’UE (vice-président du groupe parti populaire européen)

Le vice-président du groupe Parti populaire européen (PPE) au Parlement européen, Andrey Kovatchev a affirmé, lundi à Rabat, que le Maroc est un partenaire « très important » de l’Union européenne (UE). »Le Maroc est un partenaire très important de l’UE et nous devons approfondir nos relations après les libres, démocratiques et transparentes élections tenues dans le Royaume », a-t-il déclaré à la presse à l’issue d’entretiens avec le ministre marocain des Affaires étrangères, Nasser Bourita.

L’eurodéputé bulgare, également rapporteur pour le Maroc au sein des Commissions des Affaires étrangères et du Commerce international au Parlement européen, a dit attendre la formation du nouveau gouvernement au Maroc pour que les deux parties puissent poursuivre le renforcement des « bonnes » relations les liant dans tous les domaines, politiques, économiques, sécuritaires et du commerce.

« Le Maroc a beaucoup d’amis au sein du parlement européen », a-t-il ajouté, soulignant que sa visite à Rabat entend, entre autres, scruter les moyens d’approfondir davantage les liens maroco-européens et d’identifier les défis à relever.

Récemment, M. Kovatchev avait salué le bon déroulement du triple scrutin du 8 septembre au Maroc, mettant en avant, dans un communiqué, la « transparence des élections du 8 septembre et la qualité d’organisation de ce processus par les autorités marocaines, malgré le contexte de la pandémie ».

La Côte d’Ivoire lance sa 4e Enquête démographique et de santé

La Côte d’Ivoire a lancé officiellement lundi sa 4e Enquête démographique et de santé (EDS), qui s’étend du 21 septembre au 30 décembre 2021, pour un coût de plus de 4 milliards Fcfa.

L’Enquête démographique et de santé (EDS-2021) a été lancé conjointement par le ministre du Plan et du développement, Kaba Nialé, et le ministre de la Santé, de l’hygiène publique et de la Couverture maladie universelle, Pierre Dimba, à l’auditorium de la Primature.

« Le budget de l’enquête est estimé à plus de 4 milliards Fcfa. Il est financé par l’Etat de Côte d’Ivoire et de ses démembrements à hauteur de 1,068 milliard, l’USAID 825 millions, la Banque mondiale à plus de 1,1 milliard, l’Unicef 423 millions, l’UNFPA 82 millions FCFA et le Fonds mondial 538 millions FCFA « , a indiqué Mme Kaba Nialé.

Cette enquête, dira-t-elle, se déroulera sur 18 mois. En outre, les agents enquêteurs et les agents biomarqueurs encadrés par des superviseurs de l’Institut national de la statistique (INS), opérateur technique, seront déployés du 21 septembre au 30 décembre 2021.

La Côte d’Ivoire se caractérise par une croissance très rapide de sa population, avec un taux de croissance démographique de 2,6% par an selon la dernière enquête par grappes à indicateurs multiples réalisée par l’Etat en 2016.

L’indice synthétique de fécondité qui est le nombre d’enfants qu’aurait une femme au cours de sa vie féconde était de 4,6 enfants par femme avec une prévalence contraceptive moderne de 16%. Si cette tendance est maintenue, la population ivoirienne doublera tous les 27 ans. 

Le directeur général de l’Institut national de la statistique (INS), Doffou N’Guessan, a précisé que  cette enquête permettra de recueillir des données sur les caractéristiques des ménages et commodités de logements, au niveau de l’eau, de l’assainissement et de l’électricité.

Elle permettra également de recueillir des données sur les caractéristiques individuelles des femmes de 15 à 49 ans et des hommes de 15 à 59 ans, le niveau de la mortalité maternelle, infantile ainsi que de la mortalité adulte.

Les agents enquêteurs s’intéresseront aussi aux données sur la santé maternelle, en particulier les soins prénatals et postnatals et les conditions d’accouchement, de même que la fièvre et les infections respiratoires chez les enfants de moins de 5 ans.

Il s’agit aussi de tester la teneur en iode du sel de cuisine dans la moitié des ménages, d’estimer la prévalence de l’anémie chez les enfants de zéro à 59 mois et des femmes de 15 à 49 ans, par le biais d’un test d’hémoglobine.

Sur le plan méthodologique, l’enquête porte sur un échantillon de 15.092 ménages répartis sur toute l’étendue du territoire. Elle vise en particulier toutes les femmes âgées de 15 à 49 ans, les hommes âgés de 15 à 59 ans sélectionnés dans un ménage sur deux,  et les enfants de 0-4 ans et de 5-17 ans pour les informations spécifiques.

M. Doffou a fait savoir que 2695 ménages ont été sélectionnés pour le test de la qualité de l’eau de boisson, soit 5 ménages par grappe. Les tests, sanguins, eux, seront réalisés sur les femmes de 15 à 49 ans et les enfants de 6-59 mois pour l’anémie et le paludisme.

Le ministre Pierre Dimba a fait observer que cette enquête vise l’actualisation des données statistiques en matière de démographie et d’indices de santé aux fins en vue de l’amélioration substantielle des conditions de vie des populations. 

L’ambassadeur des États-Unis en Côte d’Ivoire, Richard Bell, a déclaré que le gouvernement américain, à travers l’USAID, est « heureux de collaborer avec le gouvernement de la Côte d’Ivoire pour mener cette importante enquête en partenariat avec la Banque mondiale, l’Unicef et l’UNFPA ».

« Nous comptons sur vous pour examiner soigneusement les résultats, identifier les domaines d’interventions prioritaires, engager les ressources nécessaires pour résoudre les problèmes identifiés », a ajouté le diplomate américain.

Mme Coralie Gevers, directrice des opérations de la Banque mondiale, a dit que son institution est « heureuse de s’associer à l’INS » pour cette enquête, car le défaut de données démographiques est un « handicap ».  

L’Enquête démographique et de santé (EDS-2021), la quatrième du genre organisée par la Côte d’Ivoire, intervient après celles de 1994, de 1998-1999 et de 2011-2012. 

Paradigm Initiative pour l’inclusion numérique des jeunes sénégalais

L’entreprise sociale Paradigm Initiative (PIN) s’est engagée à connecter les jeunes sénégalais mal desservis aux opportunités numériques et à assurer la protection de leurs droits numériques.Pour ce faire, elle va former une première cohorte de 20 jeunes âgés de 15 à 28 ans pendant dix semaines. « Ces premiers bénéficiaires seront formés pour être formateurs pour les prochaines cohortes », a expliqué Aminata Ngom, Chargée de programmes de Paradigm Initiative (PIN) au Sénégal.

S’exprimant au cours de l’inauguration du siège de PIN au Sénégal, deuxième pays à bénéficier de son programme Life, après le Nigeria où il fut lancé en 2017.

« Nous mettrons l’accent sur l’insertion professionnelle des bénéficiaires et les accompagnerons dans la recherche de financements pour qu’ils mettent en place de microentreprises capable s d’améliorer leurs conditions de vie », a poursuivi Aminata Ngom dans son discours parvenu à APA.

Selon Nnenna Paul-Ugochukwu, Directrice des opérations de Paradigm Initiative, sa structure appuie « tous les efforts déployés pour faire progresser les droits numériques et l’inclusion en Afrique ».

Production de médicaments : l’Afrique invitée à jouer sa partition

Le continent noir doit prendre les devants en produisant ses propres remèdes afin d’éviter que sa situation de vulnérabilité durant la pandémie ne se reproduise.Le nouveau coronavirus a mis nu, si besoin en était encore, la vulnérabilité de l’Afrique sur le plan sanitaire. Au manque d’infrastructures aux normes s’est ajoutée la pénurie de plusieurs médicaments génériques. Des tensions et des perturbations sur la chaîne de distribution ont ainsi été notées un peu partout sur le continent.

Partant de ce constat, le ministre en charge du suivi du Plan Sénégal Emergent (PSE), Abdou Karim Fofana, a déclaré, lundi à Dakar, que « l’Afrique ne doit plus être dans l’attente de recevoir sa part de médicaments dans une file d’attente infinie comme nous l’avons vécu durant cette situation de pandémie de la Covid19. Elle doit plutôt jouer sa partition dans leur production. »

« C’est à la fois une opportunité économique et une nécessité de protéger nos populations », a ajouté M. Fofana, qui s’exprimait à l’occasion de l’atelier intensif de structuration du projet « Plan de relance du secteur pharmaceutique ». Ce dernier vise à garantir la souveraineté du Sénégal en matière de médicaments essentiels, en réduisant la dépendance aux importations de produits pharmaceutiques par l’accélération de la production et de la distribution locale.

C’est dans ce contexte qu’est développé actuellement le projet « Dakar Medical City » à travers lequel le Sénégal ambitionne d’être le centre de soins de référence et un hub pharmaceutique au niveau régional.

Il s’agira essentiellement, selon le ministre en charge du suivi du PSE, de promouvoir une offre médicale intégrée et compétitive à travers des services de pointe, la recherche médicale et la formation, l’offre de soins secondaires et primaires via des cliniques privées et services annexes.

« Cette orientation, confortée par le contexte de la pandémie du Covid-19, permettra de capter à la fois une demande nationale et régionale », a indiqué Abdou Karim Fofana. Il précise que la stratégie de développement de l’industrie pharmaceutique du Sénégal vise à relever le défi d’une production locale de médicaments de 30% de la consommation du pays d’ici 2030 et 50% d’ici 2035.

Mais pour atteindre cet objectif, a souligné la Représentante Résidente de l’Organisation mondiale de la santé (OMS) au Sénégal, Dr Lucile Imboua, « un environnement sain dans plusieurs secteurs est nécessaire afin de rendre moins vulnérable le pays aux lancinantes pénuries de médicaments et asseoir une sécurité pharmaceutique. »

A cet effet, elle a recommandé l’élaboration de politiques incitatives à l’endroit d’investisseurs nationaux et étrangers pour le développement d’une industrie pharmaceutique locale et l’adaptation de curricula de formation au niveau des départements de pharmacie pour disposer d’une expertise locale en adéquation avec les besoins de l’industrie.

Elle a invité aussi à l’exploitation du potentiel de la pharmacopée sénégalaise traditionnelle en développant par une approche intégrée de recherche ethnopharmacognosique sur les plantes médicinales et toxiques.

Mme Imboua a par ailleurs suggéré le renforcement du soutien de la mutualisation pour une accessibilité financière du médicament aux populations pour davantage dynamiser le marché pharmaceutique local et l’éradication du marché illicite de médicaments permettant de corriger l’étroitesse du marché pharmaceutique sénégalais.

Pour une industrie pharmaceutique locale prospère

La responsable de l’OMS reste convaincue que la pérennité de l’industrie pharmaceutique passera par la diversification de la production pharmaceutique et la résolution des questions de qualité qui entravent la circulation des produits fabriqués localement.

Car, à en croire Dr Lucie Imboua, les normes réglementaires nationales de certains pays africains peuvent ne pas être reconnues comme suffisamment solides pour garantir la qualité des produits fabriqués localement. Cela limite le marché disponible pour les approvisionnements internationaux aux fabricants locaux.

C’est pourquoi, a-t-elle dit, « il est donc nécessaire de faire participer le Sénégal dans un marché pharmaceutique commun à l’Afrique. (Car) l’accès au marché sous-régional et continental est crucial dans le contexte de méga-producteurs de médicaments comme l’Inde et la Chine ».

Mme Imboua a en enfin annoncé qu’une mission d’experts de l’OMS est attendue en octobre prochain pour l’adoption d’un plan de développement intentionnel de la Direction de la pharmacie et des médicaments et du Laboratoire national de contrôle de la qualité des médicaments.

« C’est le lieu messieurs les ministres de disposer d’un dispositif juridique nécessaire à une autorité nationale de régulation des médicaments et de mettre les moyens financiers conséquents pour la transformation de la Direction de la pharmacie et des laboratoires en cette autorité de régulation avec les infrastructures et les ressources humaines adéquates », a-t-elle conclu.

Le Rwanda relocalise des réfugiés congolais

La décision est prise en collaboration avec le Haut-Commissariat des Nations unies pour les réfugiés (HCR) pour relocaliser les réfugiés congolais du camp de Gihembe (Nord) à Mahama (Sud) en raison des risques de catastrophe et de la vétusté des infrastructures.« Le camp de Gihembe est situé dans une zone à haut risque et est affecté par des risques environnementaux causés par l’érosion et les ravages des ravines, avec des infrastructures vieillissantes », explique un communiqué publié ce lundi par le ministère rwandais de la Gestion des catastrophes et des Affaires des réfugiés.

Construit en 1997, le camp de Gihembe abrite 9.922 réfugiés congolais répartis dans 2.277 ménages.

Quelque 2.392 réfugiés ont déjà été transférés à Mahama, et les familles restantes seront relogées d’ici décembre 2021, selon les autorités de Kigali.

Ceux qui ne souhaitent pas être relocalisés à Mahama ont la possibilité de s’enregistrer comme réfugiés urbains.

En fonction de leur décision, les réfugiés relocalisés bénéficient des mêmes droits et de l’ensemble des aides allouées à tout autre camp ou réfugié urbain au Rwanda, selon leur classification de vulnérabilité, précise le communiqué.

Le Rwanda accueille environ 127.000 réfugiés, principalement originaires du Burundi et de la République démocratique du Congo, selon le HCR.

Mali : quatre morts dans une explosion (officiel)

Un convoi des Forces armées maliennes (Fama) a roulé, ce lundi, sur un engin explosif improvisé sur l’axe reliant Bankass à Sévaré, dans le Centre du pays.L’accident s’est produit « entre le pont Parou et Songovia », renseigne sur Twitter l’armée malienne. Celle-ci procédait à une « évacuation sanitaire ». Le bilan provisoire de l’explosion est de quatre morts du côté des Forces armées maliennes (Fama) qui poursuivent « les fouilles dans le secteur ».

Le 14 septembre, le poste des Fama à Mahou (Sud) a subi une « attaque terroriste ». Dans cet assaut, deux assaillants sont morts. En outre, 91 motos, une radio, deux maillons de PKT et quatre boîtes chargeurs ont été récupérés. Par la suite, un ratissage du terrain a permis aux militaires maliens de tuer quatre autres jihadistes.

Zambie : le président œuvre pour la réduction du train de vie de l’Etat

Hakainde Hichilema, élu le mois dernier, a décidé de changer les habitudes en organisant son premier voyage officiel avec une petite délégation.Le septième président de la Zambie est accompagné de deux ministres pour son premier déplacement à New York, aux Etats-Unis, dans le cadre de la 76e Session de l’Assemblée Générale des Nations Unies.

Il s’agit du ministre des Affaires étrangères, Stanley Kakubo, et son collègue des Finances, Dr Situmbeko Musokotwane.

Hakainde Hichilema a été félicité pour ce geste car ses prédécesseurs voyageaient avec de grandes délégations aux frais du contribuable zambien. L’autre fait remarquable dans ce voyage est que le nouveau président zambien l’a effectué à bord d’un vol commercial d’une compagnie étrangère.

Mais selon M. Hichilema, cette décision n’a rien d’extraordinaire parce qu’elle matérialise simplement une promesse de campagne : « Comme nous l’avons promis avant d’entrer en fonction, nous allons assurer une gestion prudente des ressources publiques », s’était-il engagé.

Afrique du Sud : Jacob Zuma saisit la Cour africaine des droits de l’Homme et des peuples

L’ex-chef de l’Etat sud-africain demande désormais l’arbitrage de la juridiction africaine basée à Banjul, en Gambie, pour obtenir l’annulation de sa peine d’emprisonnement ferme.Jacob Zuma, condamné à quinze mois de prison, a épuisé toutes les voies de recours au plan national, a déclaré ce week-end sa fondation. En effet, la Cour constitutionnelle sud-africaine a rejeté, vendredi dernier, le recours en annulation de la condamnation de Zuma. Les conseils de l’ancien président avaient dénoncé l’arrêt de la Cour suprême pris en l’absence de leur client.

L’ex-président de la nation arc-en-ciel a écopé d’une peine de prison ferme suite à ses refus répétés de comparaître devant la Commission  Zondo, chargée d’enquêter sur les soupçons de corruption.

Jacob Zuma a donc été emprisonnée pour « outrage à la justice » en juin 2021. Son incarcération a alors déclenché les plus violentes émeutes depuis la fin de l’apartheid. Pour le moment, l’ancienne figure de la lutte anti-apartheid bénéficie d’une libération conditionnelle pour raisons médicales.

Élu président en mai 2009, Jacob Zuma a été contraint à la démission en février 2018. Il est accusé d’avoir détourné les deniers publics durant ses neuf années passées au pouvoir.

Le Zimbabwe à la traine dans la délimitation de ses frontières

Ce pays de l’Afrique australe, frontalier avec le Botswana, le Mozambique, la Zambie et l’Afrique du Sud, n’a cartographié que 20 % de ses frontières.En Afrique, les problèmes de démarcation des frontières subsistent toujours. C’est pourquoi, l’Union africaine (UA) a mis en place un Programme frontière dont la Déclaration a été signée le 7 juin 2007 à Addis-Abeba (Ethiopie) par les ministres africains chargés des questions de frontière. A cette date, on estimait que moins d’un quart des frontières africaines avaient été délimitées.

Le Zimbabwe, de son côté, est très en retard dans la mise en œuvre. En effet, selon un rapport de la Commission parlementaire des affaires publiques (Pac, sigle en anglais), sur les 2998 kilomètres des frontières de l’ancienne Rhodésie du Sud, seuls 585 kilomètres ont été délimités.

Dans le détail, ce sont 542 kilomètres de la frontière avec le Botswana long de 841 kilomètres et à peine 43 kilomètres de la frontière avec le Mozambique qui s’étend sur 1134 kilomètres. Par contre, les autorités zimbabwéennes n’ont donné aucune information sur les frontières avec l’Afrique du Sud et la Zambie qui mesurent respectivement 225 et 798 kilomètres.

Macky Sall en taille patron dans la presse sénégalaise

Les journaux sénégalais, reçus lundi à APA, traitent principalement de l’inauguration, par le chef de l’Etat, de l’Hôpital Cheikh Ahmadoul Khadim de Touba (Centre).Le Soleil informe que cette infrastructure sanitaire, inaugurée le 18 septembre dernier, est bâtie sur une superficie de « dix hectares » et regroupe « dix-huit services ». A en croire le quotidien national, l’hôpital qui porte le nom du fondateur de la confrérie mouride a « une capacité de 300 lits ».

Pour sa part, Libération signale que ce joyau est doté d’« un accélérateur de particules pour le traitement du cancer, de scanners, d’une endoscopie et de six salles d’opération avec un système de télémédecine ».

L’AS indique que « Macky (Sall) offre un bijou de plus de 36 milliards F CFA à Bamba ». De ce fait, estime ce journal, les populations de la cité religieuse n’auront plus à venir dans la capitale pour des soins médicaux.

Sous le titre « Le Khalife adoube Macky (Sall) », Sud Quotidien rapporte que Serigne Mountakha Bassirou Mbacké a assuré le président de la République « de son soutien et de ses prières » pour l’accomplissement de tous les projets.

L’Observateur en conclut que « Macky (Sall est) tout haut à Touba ». Ce journal se fait aussi l’écho de la gratitude exprimée par le guide des Mourides au chef de l’Etat : « Si cela ne dépendait que de moi, tous vos vœux seraient exaucés ».

Le locataire du palais, soutient Le Quotidien, obtient « un pass sanitaire » à Touba. Dans les colonnes de ce journal, Serigne Mountakha Bassirou Mbacké a fait savoir à Macky Sall que « rien ne pourra gâcher (leurs) relations ».

De son côté, Vox Populi souligne que le chef de file de la coalition au pouvoir Benno Bokk Yakaar (Unis par le même espoir, en langue wolof) « multiplie les initiatives et les engagements » à Touba.

D’après WalfQuotidien, c’est pour conquérir l’électorat mouride que le chef de l’Etat  a entrepris « 12 travaux » dans la cité religieuse avec notamment « la construction de l’autoroute Ila Touba, l’électrification de certaines localités de la zone, la mise en place d’un réseau d’assainissement… ». Ce n’est pas tout car, ajoute ce journal, Macky Sall prévoit encore d’injecter « 23 milliards F CFA » à Touba.

EnQuête remarque enfin que l’inauguration a eu lieu « dans une ambiance de meeting » au cours de laquelle Macky Sall a déclaré qu’« il n’y aura pas de combat » à Touba lors des élections locales du 23 janvier 2022.

En sports, Stades annonce que Sadio Mané a intégré « un cercle fermé » en inscrivant, ce week-end, son 100e but toutes compétitions confondues avec Liverpool.

Arrivé en 2016 dans le club de la Mersey, le Lion est également devenu, se félicite le quotidien sportif, « le 3e meilleur buteur africain de l’histoire de la Premier League » avec 98 réalisations à son actif. L’international sénégalais est devancé par l’Ivoirien Didier Drogba (104 buts) et l’Egyptien Mohamed Salah (101 buts).

Macky Sall à New York pour l’Assemblée Générale de l’Onu

Le séjour du président de la République aux Etats-Unis, à l’occasion de la 76e Session de l’Assemblée Générale des Nations Unies, commence ce lundi 20 septembre.Macky Sall, indique un communiqué de la Présidence, s’adressera à la séance plénière de l’Assemblée et prendra part à des événements en marge de la Session. En outre, le chef de l’Etat a prévu « plusieurs entretiens bilatéraux » avant de rentrer le 25 septembre prochain.  

L’Assemblée Générale est le principal organe délibérateur, décisionnaire et représentatif des Nations Unies. Les 193 États membres y sont représentés. Cela en fait le seul organe de l’Organisation des nations unies (Onu) qui offre une représentation universelle. Chaque année, au mois de septembre, les États membres au complet se réunissent à l’Assemblée Générale à New York pour la session annuelle.

Divers sujets à la Une des quotidiens marocains

La formation de plus de médecins, la formation de la nouvelle équipe gouvernementale, la réforme fiscale, et la vaccination des enfants déscolarisés et des enfants abandonnés sont les principaux titres développés par la presse marocaine parue ce lundi.+L’Economiste+ rappelle que l’OMS recommande un minimum de 23 médecins pour 10.000 habitants. Selon l’OMS aussi, la densité du personnel de la santé représente un ratio de 7,1 médecins pour 10.000 habitants au Maroc. Une situation qui devrait changer incessamment, puisque le Royaume ambitionne d’atteindre 15 médecins pour 10.000 habitants en 2030 et 27 médecins pour 10.000 habitants en 2040.

Étant donné également la recommandation de l’OMS pour l’évolution du « numerus clausus » des professions médicales et pharmaceutiques, le Maroc vise à passer de 3.000 places à 5.000 nouvelles places à l’horizon 2025, fait savoir le quotidien.

Techniquement, le secteur privé (selon la commission mixte chargée de la réforme du système des études médicales) devrait supporter le 1/3 du besoin en formation, soit la création de 2.000 nouvelles places.

+Aujourd’hui le Maroc+ relève que la semaine qui commence sera décisive pour la formation de la nouvelle équipe gouvernementale. En tout cas, la majorité commence petit à petit à prendre forme.

Dans ce sens, les formations politiques arrivées respectivement deuxième et troisième lors des dernières élections ont reçu l’aval de leurs instances pour y prendre part. En effet, le conseil national du PAM a approuvé, vendredi, l’offre de participation au prochain Exécutif, présentée par le chef de gouvernement désigné, dans le cadre de ses consultations pour la formation de son cabinet. Même son de cloche chez les Istiqlaliens.

Ainsi, le conseil national du PI a donné son aval, samedi, pour participer au prochain gouvernement. En outre, le RNI, le PAM et le PI ont décidé de coopérer et d’œuvrer ensemble pour former une majorité au sein des conseils élus dans lesquels ils sont représentés.

+Al Massae+ souligne que la réforme fiscale, dont les contours ont été précisés à travers l’adoption de la loi-cadre 69-19, constitue l’un des dossiers capitaux de la rentrée économique qui se veut assez particulière cette année, du fait qu’elle coïncide avec la formation d’un nouveau gouvernement.

Le passage à l’action est, dès lors, plus que nécessaire afin de renforcer davantage la dynamique de relance de l’économie nationale et ce, via des mesures fiscales concrètes qui incitent à un véritable investissement où l’entrepreneuriat, l’innovation et la croissance inclusive sont des pièces maîtresses, préconise le quotidien.

+Al Ahdath Al Maghribia+ rapporte que conformément aux hautes instructions royales, la campagne nationale de vaccination sera élargie aux enfants déscolarisés et aux enfants abandonnés dans les rues âgés entre 12 et 18 ans.

Selon la publication, cette opération vise à contenir la propagation du coronavirus et à atteindre un niveau élevé de l’immunité collective. Le comité scientifique et technique a recommandé la vaccination de cette catégorie de la population dès que le recensement de ces adolescents sera achevé.

 Une opération qui va coïncider avec la fin de la vaccination des 3 millions d’élèves dont 1.300.000 ont déjà reçu la première dose. Selon des sources autorisées, le nombre des enfants déscolarisés et des enfants abandonnés dans les rues, dont la tranche d’âge varie entre 12 et 18 ans, a été déjà défini. Leurs tuteurs devront les accompagner aux centres de vaccination sachant qu’ils ne sont pas assujettis à la prise de rendez-vous, et ne sont pas obligés de se faire vacciner dans le centre de leur lieu de résidence.

Côte d’Ivoire: lancement des travaux de la route côtière pour un coût de 308 milliards Fcfa

Le Premier ministre ivoirien, Patrick Achi, a procédé samedi à San-Pedro (Sud-ouest) au lancement des travaux de renforcement de la route côtière, pour un coût d’investissement de 308 milliards de Fcfa, lors d’une cérémonie.

Ces travaux de renforcement de la route côtière, longue de 353,5 Km, sont répartis en trois lots et sont attribués à trois entreprises. Financés par l’État de Côte d’Ivoire, ils devraient permettre de relier Abidjan-San Pedro.

San-Pedro, deuxième ville portuaire de la Côte d’Ivoire, devrait accueillir en 2023 des matchs de la Coupe d’Afrique des nations de football dont le pays est hôte. La route de la côtière est quasiment impraticable depuis quelques années.  

« Les graves crises politico-militaires qu’ont connues la Côte d’Ivoire, n’ont pas permis de donner à cet axe majeur, l’entretien qu’il aurait fallu au moment où il aurait fallu, au point que nous en sommes arrivés à un tel niveau de dégradation », a fait savoir M. Patrick Achi. 

Le Premier ministre ivoirien a indiqué que ce tronçon réclamait en termes de renforcement, plus de 300 milliards de FCFA, et ce sont ces ressources mobilisées par le chef de l’Etat qui permettent de réhabiliter « dans 15 mois » les travaux de cette nouvelle voie.

La voie de la côtière présente d’énormes opportunités économiques, touristiques et sportives pour la Côte d’Ivoire. Sa réhabilitation devrait permettre d’améliorer le réseau routier revêtu et la réduction du coût et du temps de déplacement des personnes et des biens.

Les travaux auront lieu sur le tronçon Songon – Dabou – Grand-Lahou (93 Km), l’axe Grand-Lahou – Fresco (80 Km) et le tronçon Fresco – Sassandra – San Pedro – Grand-Béréby (180,5 Km). Les  localités traversées bénéficieront d’un linéaire de voirie de 72 Km, dont 25 Km pour San-Pedro.

Football ivoirien: élection du président de la FIF « au plus tard le 20 décembre »

La présidente du Comité de normalisation de la Fédération ivoirienne de football (CN-FIF), Mariam Dao Gabala, a annoncé samedi à Abidjan l’élection du président de la FIF « au plus tard le 20 décembre » 2021, à l’issue de la 59e Assemblée générale ordinaire de l’organisation.

Mme Dao Gabala qui a conduit la 59e Assemblée générale ordinaire de la FIF, a annoncé à l’issue de 8 heures de travaux avec les délégués des clubs, « l’adoption des textes (statutaires) fin octobre et l’élection du nouveau président au plus tard le 20 décembre (2021) Dieu voulant ».  

Au cours d’un point de presse, Mme Dao Gabala a déclaré à propos du respect du chronogramme en vue de l’élection déclaré « oui, c’est tenable (car) le Code électoral est prêt » et le Comité de normalisation est en train de travailler sur les statuts. 

L’Assemblée, « n’ayant pas pu approuver les comptes, (alors) il n’y a pas eu de quitus », a-t-elle souligné avant d’ajouter « on a tout simplement reporté l’approbation des comptes et des quitus à la prochaine Assemblée générale qui va se tenir dans un mois à peu près ».  

Sur la gestion de 2020, elle a fait observer qu' »il y a un certain nombre de réserves qui sont importantes et qui ont été émises par le commissaire aux comptes et qui nécessitent des décisions de l’Assemblée générale pour qu’à la faveur de la normalisation on ait une situation claire ». 

« Les retraitements que propose le commissaire aux comptes ne sont pas uniquement liés à la gestion précédente, c’est (également) lié à un certain nombre de choses qui datent parfois depuis 15 ans et qui traînent encore dans les comptes », a-t-elle relevé. 

La présidente du Comité de normalisation a indiqué que cette session « va être à la fois une Assemblée générale ordinaire et extraordinaire ». Elle permettra, dans un premier temps, de revoir les comptes et donner les quitus ou ne pas et ensuite d’examiner les textes.

L’année 2020 a été difficile pour le secteur en raison de la pandémie de la Covid-19 qui a marqué un coup d’arrêt depuis le 8 mars à toutes les activités sportives, mettant les clubs et tous les acteurs dans une situation financière difficile. 

Par ailleurs, l’Assemblée générale de juillet 2020 de la FIF n’avait pas pu arriver à son terme avec l’élection d’un nouveau Comité exécutif, ce qui a prévalu à la mise en place du Comité de normalisation par la FIFA. 

Selon le Comité de normalisation, la session a enregistré 14 délégués de la ligue 1; 24 délégués de la ligue 2; 38 délégués de la ligue 3 et trois groupements d’intérêt, soit un taux de participation de 97%.

 « On avait l’impression d’être déjà en campagne, alors que la campagne n’est pas encore ouverte », a fait remarquer Mme Dao Gabala, rapportant qu' »il y a eu des moments de tensions, des moments d’euphorie, mais tout est très vite rentré dans l’ordre ». 

Le championnat, dira-t-elle, qui est l’usine du football et vital pour les clubs, va « reprendre avant la fin de l’année, (notamment) avant le mois de décembre 2021, mais probablement pas au 2 octobre comme ça été prévu.  

L’Éthiopie et OCP signent un accord pour la mise en œuvre d’une usine d’engrais à Dire Dawa

Le gouvernement éthiopien a annoncé, samedi, la signature d’un accord de développement conjoint avec OCP Group pour la mise en œuvre d’une usine d’engrais à Dire Dawa à l’est de l’Ethiopie.L’accord a été conclu lors d’une visite d’une délégation éthiopienne de haut niveau au Maroc dirigée par Ahmed Shide, ministre éthiopien des Finances, et accompagnée de responsables de l’Ethiopian Chemical Industry Corporation (CIC), de l’Ethiopian Agricultural Businesses Corporation (EABC) et de l’Ethiopian Minera, Petroleum and Biofuel Corporation (EMPBC), indique un communiqué du ministère éthiopien des finances, publié sur son portail.

Cette a débouché sur la conclusion d’un accord pour la mise en œuvre d’une usine d’engrais locale en Éthiopie. L’accord est basé sur la faisabilité, l’évaluation d’impact conceptuel, environnemental et social et les études hydro et géotechniques qui ont été menées.

Selon l’accord, un complexe d’engrais intégré sera établi à Dire Dawa, en utilisant les ressources locales (gaz éthiopien et acide phosphorique marocain).

Le projet nécessitera un investissement initial estimé à près de 2,4 milliards de dollars durant la première phase pour développer une unité de production d’engrais de 2,5 millions de tonnes et qui pourrait atteindre une capacité de production de 3,8 millions de tonnes par an pour un investissement total pouvant atteindre 3,7 milliards de dollars au cours de la deuxième phase.

Le ministère éthiopien des Finances se dit « fermement convaincu ce projet contribuera de manière significative à répondre à la demande croissante d’engrais de l’Éthiopie (principalement de l’urée et du NPS+). A partir de 2022, les importations d’engrais en Éthiopie représenteront 1 milliard USD, et pourraient potentiellement atteindre 2 milliards USD en 2030 ».

« Le gouvernement éthiopien affirme son ferme soutien à l’agriculture et continue de travailler sans relâche pour trouver des solutions sur mesure aux défis agricoles et industriels du pays », conclut le communiqué éthiopien.

Cet accord conclu au Maroc s’inscrit dans le cadre du mégaprojet signé en novembre 2016 à Addis-Abeba par le Roi Mohammed VI et l’ex-premier ministre éthiopien Hailé Mariam Dessalegn. Il s’agit d’un projet de réalisation d’une plateforme intégrée de classe mondiale pour la production d’engrais en Éthiopie.

Décès de Bouteflika : Message de condoléances du Roi Mohammed VI au président algérien

Le Roi Mohammed VI a adressé un message de condoléances et de compassion au président algérien Abdelmajid Tebboune, suite au décès vendredi de l’ancien chef de l’Etat, Abdelaziz Bouteflika.Dans ce message, le Souverain marocain affirme avoir appris avec une profonde affliction et une vive émotion, la nouvelle du décès de l’ancien président algérien.

En cette douloureuse circonstance, il exprime au président algérien et, à travers lui, à la famille du défunt et au peuple algérien, « ses vives condoléances et sa sincère compassion ».

Le Souverain dit se remémorer les attaches particulières qui liaient le défunt au Maroc, que ce soit lors des périodes de l’enfance et des études dans la ville d’Oujda ou encore au temps du militantisme pour l’indépendance de l’Algérie sœur, ajoutant que l’histoire retient que feu Bouteflika a marqué une importante phase de l’histoire moderne de l’Algérie.

L’ex-président algérien Abdelaziz Bouteflika est décédé vendredi, à l’âge de 84 ans, a annoncé un communiqué la Présidence de la République algérienne.

Feu Abdelaziz Bouteflika avait été élu président de l’Algérie en 1999. Il a dû faire face à la guerre civile en son début de mandat. Il a ensuite pris les rênes du pays pendant près de vingt ans.

Il a fallu six semaines de manifestations d’une ampleur jamais vue et une montée au créneau du commandement militaire pour qu’il consente à céder le pouvoir.

Bouteflika s’apprêtait à briguer un cinquième mandat à la tête de l’Etat malgré son état de santé qui ne lui permettait pas de s’adresser à la nation et même d’apparaitre en public.

Né le 2 mars 1937 à Oujda, ville marocaine frontalière avec l’Algerie, Abdelaziz Bouteflika a grandi dans un milieu modeste, sa mère était gérante d’un bain public maure, un Hammam. A 19 ans, il abandonne ses études au lycée et rejoint l’insurrection armée contre la présence coloniale française dans son pays.

Lorsque la grève des étudiants est décidée par le Front de libération nationale (FLN), fer de lance de la lutte pour l’indépendance algérienne, en mai 1956, il rejoint les rangs de l’Armée de libération nationale (ALN). Très vite, il est affecté au secrétariat de l’état-major général de l’armée des frontières, dont une partie est basée en Tunisie et l’autre au Maroc où il est né et a grandi. Il est alors appelé à travailler au sein de l’état-major avec le colonel Houari Boumediene, à Oujda, dont il devient l’homme de confiance et plus tard le fils spirituel.

A l’indépendance en 1962, il est nommé, à seulement 25 ans, ministre des Sports et du Tourisme, avant d’hériter un an plus tard du portefeuille des Affaires étrangères, qu’il conserve jusqu’en 1979.

En 1965, il soutient le coup d’Etat de son menteur, Houari Boumédiène, alors ministre de la Défense, qui renverse le président Ahmed Ben Bella. S’affirmant comme le dauphin de Boumédiène, qui décède en 1978, il est néanmoins écarté de la succession par l’armée, puis de la scène politique sur fond d’accusations de malversations. Il s’exile à Dubaï et Genève.

C’est pourtant l’armée qui l’impose en 1999. Il est sorti vainqueur de la présidentielle après le retrait de ses adversaires qui dénonçaient des fraudes.

Politique et sport au menu des quotidiens et hebdomadaires marocains

Le scrutin du 8 septembre et la coupe du monde de futsal sont les principaux sujets traités par les quotidiens et hebdomadaires marocains parus ce samedi.+Challenge+ écrit que l’alternance démocratique à laquelle nous avons assisté le 8 septembre, a ses propres exigences, notamment la nécessité de « pacifier le débat politique » et de ne pas « imposer des consensus factices ».

Cet apaisement doit aussi conduire à un travail législatif plus fructueux, auquel doit participer l’opposition et « non pas s’emmurer dans le vote négatif, même quand les propositions de la majorité vont dans le bon sens », relève l’hebdomadaire.

Il souligne l’importance majeure de respecter les choix des électeurs, qui « n’ont pas cédé à la balkanisation », mais « ont opté pour le changement », appelant le prochain exécutif à tenir les promesses électorales, « sinon, nous sommes assurés de perdre l’adhésion populaire au jeu démocratique, ce qui serait dramatique ».

+Finances News Hebdo+ met en garde contre la perte de temps en cette période « où les effets socioéconomiques de la pandémie incitent à retrouver les voies de la croissance et dépasser les séquelles d’un arrêt brutal des chantiers macroéconomiques, aggravés par les restrictions qui perdurent ».

Le choix porté sur des formations politiques composées de cadres du monde des affaires et de l’économie « confirme » l’espoir des Marocains d’atteindre une démocratie sociale, « où sont couplés épanouissement économique et justice sociale », estime le journal, notant que le nouveau gouvernement cherchera à rattraper le retard accusé grâce aux ressources efficaces et efficientes dont disposent les formations du haut de tableau.

De toutes les façons, le vote du 8 septembre témoigne de la volonté au changement et aux solutions qui permettent la cohésion sociale, relève-t-il.

De son côté, +La Nouvelle Tribune+ constate que l’électorat marocain est conscient qu’il est responsable, qu’il est mature, et qu’il n’est pas prêt de « gober plusieurs années les mêmes bobards ».

La publication espère que cette nouvelle configuration permettra de « doter le pays d’une Chambre des représentants solide avec une équipe gouvernementale structurée et pérenne ».

Au registre sportif, +Le Matin+ rapporte que la sélection marocaine de futsal s’est qualifiée pour les huitièmes de finale de la Coupe du monde qui se tient en Lituanie et ce, sur la base des résultats des matches disputés vendredi.

Le Maroc, deuxième de la poule C avec 4 points derrière le Portugal (6 pts), qualifié également pour le prochain tour, est assuré de terminer, au moins, parmi les quatre meilleurs troisièmes des six groupes et atteint, ainsi, pour la première fois dans l’histoire le deuxième tour de ce rendez-vous mondial.

Lors de la première journée, le Maroc avait largement battu les Iles Salomon (6-0), avant d’être tenu en échec par la Thaïlande (1-1) lors de la deuxième journée.

Ouverture à Yamoussoukro d’une formation de jeunes leaders face aux discours de haine

Un séminaire de formation de jeunes leaders de plusieurs villes de la Côte d’Ivoire s’est ouvert, jeudi, à Yamoussoukro, dans la capitale politique et administrative ivoirienne.

Destiné à accompagner les participants dans la création de plateformes locales avec des mécanismes d’alerte précoces et de réponses aux rumeurs et discours de haine, ce séminaire de trois jours qui bénéficie de l’appui financier du Programme des Nations unies pour le développement (Pnud) est exécuté par le Réseau des professionnels de la presse en ligne de Côte d’Ivoire (Repprelci), la faîtière des médias numériques ivoiriens.

Trente jeunes venus d’Abidjan, la capitale économique ivoirienne et de plusieurs villes de l’intérieur du pays, notamment Bouaké, Tiébissou, Bouaflé, Yamoussoukro et Toumodi participent à cette session de formation qui refermera ses portes, dimanche.

Les travaux, ouverts vendredi, à l’Hôtel des parlementaires de Yamoussoukro, regroupent des professionnels des médias, des jeunes leaders d’opinion, de communautés ethniques et religieuses ainsi que des représentants de ministères.

Engagé dans la lutte contre les fake news (fausses nouvelles), et doté d’une expertise dans l’éducation aux médias et à l’information ainsi que dans la sensibilisation citoyenne, le Repprelci promet de rester fidèle à ses missions d’organiser, structurer et promouvoir des médias numériques professionnels et de qualité en Côte d’Ivoire.

Selon son président, Lassina Sermé, l’objectif de ce séminaire de renforcement des capacités de jeunes leaders est de «doter ces derniers d’outils adéquats, de moyens techniques, stratégiques et pédagogiques dans un cadre d’échange et de dialogue en vue d’apporter des solutions durables pour la paix et la cohésion sociale, nécessaires pour un vivre-ensemble harmonieux dans nos communes, quartiers et villages ».

En effet, a poursuivi M. Sermé, les rumeurs et les discours de haine prennent en Côte d’Ivoire, des proportions parfois inquiétantes avec le développement des nouvelles technologies de l’information et de la communication.

« Les réseaux sociaux occupent la vie en jouant un rôle prépondérant dans tous les secteurs, obligeant les gouvernants et les acteurs du quatrième pouvoir que représente la presse à se lancer dans la recherche de stratégies de lutte contre ce vecteur qui trouble et déstabilise la quiétude de la population », a-t-il fait savoir, soulignant une jeunesse très active sur les réseaux sociaux qui se laisse parfois manipulée.

« L’appropriation d’une attitude adéquate face aux rumeurs et aux discours de haine peut nous conduire à un climat de paix durable », a conclu le président du Repprelci.

M. Peyogori Ouattara, Représentant la Représentante résidente du Pnud en Côte d’Ivoire Carol Flore-Smereczniak, a traduit l’engagement de son institution à accompagner l’initiative du Repprelci dans la recherche de solutions pour la paix.

Car, a-t-il expliqué, « le Pnud qui est une agence des Nations unies par excellence en charge des questions de développement est conscient de ce que il ne peut y avoir de développement s’il n’y a pas de paix ».          

Pour le Représentant du Pnud, face aux messages « clivants sur la base de préjugés et de stéréotypes » qui foisonnent sur les réseaux sociaux, « il était temps de pouvoir entreprendre des initiatives pour pouvoir lutter efficacement contre les dérives constatées » sur ces plateformes numériques.

Pour lui, les journalistes et les leaders communautaires sont très bien placés pour mener à bien cette lutte quotidienne pour la paix et le développement. D’où l’intérêt particulier qu’accorde son institution aux résolutions qui sortiront de ce séminaire.

Le président de l’Observatoire de la liberté de la presse, de l’éthique et de la déontologie (Olped), et éminent journaliste Zio Moussa a prononcé la conférence inaugurale sur le thème du séminaire « le jeune leader face aux rumeurs et discours de haine ».

Le premier module de ce séminaire consacré au cadre juridique des nouveaux médias a été animé par Dr Yves Youant, enseignant-chercheur à l’université Félix Houphouët-Boigny d’Abidjan. 

Le second module intitulé, « la communication identitaire et non violente » a été présenté par Dr Salomé Djè de l’ONG Terre d’Union.

La journée de samedi sera meublée par le troisième module sur  « les défis de la désinformation, outils et mécanismes de vérification de fake news », qui sera présenté par Mamady Kébé de la plateforme de lutte contre les fake news, ivoirecheck.com.

Le quatrième module est consacré à la Charte de bonne conduite des médias numériques de Côte d’Ivoire qui sera expliquée et commentée par le président de l’Olped, Zio Moussa.

La mise en place d’une plateforme locale d’alerte précoces et de réponses aux rumeurs et discours de haine constituera le cinquième module.

Créé en 2006, le REPPRELCI regroupe les acteurs de la presse numérique en Côte d’Ivoire. Cette faîtière des médias numériques ivoiriens s’est donnée pour mission d’organiser, structurer et de promouvoir l’écosystème de la presse numérique en Côte d’Ivoire.

Politique, gouvernance et économie à la Une de la presse sénégalaise

Les quotidiens sénégalais reçus, ce samedi à APA, mettent l’accent sur la tentative de manifestation contre la vie chère, la lutte contre la corruption et la Revue annuelle conjointe (RAC) du ministère de l’Économie, du Plan et de la Coopération. »Interdits de marche par le Préfet: Guy Marius Sagna et Cie défient l’autorité », rapporte Le Mandat dans sa manchette.

« Manifestation contre la vie chère: La marche réprimée », titre EnQuête, expliquant que la place de la nation a été bunkerisée par des forces de sécurité et de défense intraitables.

Pour L’Info, venus braver l’interdiction préfectorale, des membres de Nioo Lank ont été malmenés et arrêtés par la police. « Une dizaine de manifestants arrêtés lors de la manifestation contre la cherté des denrées alimentaires: Nioo Lank en colère », renchérit Source A.

Pour Vox Populi, « la police fait avorter la manif: 23 organisations dénoncent des arrestations abusives et prises d’otages ».

Ce journal revient sur la gouvernance et informe que « Macky Sall veut un Sénégal sans fraude ni corruption ».

« Macky Sall sur la lutte contre la corruption: Elle doit être un combat de tous les jours », lit-on à la Une du Soleil, à côté de L’Info qui ajoute: « Corruption au Sénégal: Macky en croisade contre le fléau ».

En politique, Sud Quotidien s’ intéresse à la conservation des acquis des alliés dans la coalition Benno Bokk Yakkar  (majorité présidentielle) lors des investitures pour les élections locales et voit « Mack face à un dilemme cornélien ».

« Yewwi Askan Wi-Un duo dans la coalition: Sonko-Barth, un jeu d’intérêts », titre L’Observateur.

Après la publication de la vidéo de son arrestation pour trafic de faux billets de banque, Le Quotidien parle de « Bouga en flagrant Zelli ».

« Bougazelli l’accuse d’avoir fuité sa vidéo: La gendarmerie conteste », note Source A.

Parlant d’économie, Les Échos informe que « l’UE et les partenaires dictent leurs lois au Sénégal » et exigent la publication des rapports de la Cour des comptes et de l’ARMP.

« Économie relancée avec la baisse de la Covid: la restauration et l’hébergement reprennent vie », constate L’As.

Décès de l’ex-président algérien Abdelaziz Bouteflika

L’ex-président algérien Abdelaziz Bouteflika est décédé ce vendredi, a annoncé la Présidence de la République dans un communiqué.gé de 84 ans, Abdelaziz Bouteflika avait été élu, pour la première fois, à la tête de l’Algérie en 1999. Plusieurs fois réélu ensuite, il restera durant Vincent ans comme président avant qu’un mouvement de contestation populaire, le Hirak (mouvement populaire) précipite son départ  obtenu sous la pression de l’armée alors qu’il s’apprêtait à briguer un cinquième mandat controversé en 2019,
Victime en 2013 d’un grave accident vasculaire cérébral, il verra son état de santé progressivement se regarder, pour s’aggraver après sa démission forcée. 

Né le 2 mars 1937 à Oujda au Maroc, il grandit dans un milieu modeste, sa mère étant gérante d’un bain maure. Il s’engage contre la présence coloniale française au moment de la guerre d’Algérie. Lorsque la grève des étudiants est décidée par le Front de libération nationale (FLN), fer de lance de la lutte pour l’indépendance algérienne, en mai 1956, il rejoint les rangs de l’Armée de libération nationale (ALN). Très vite, il est affecté au secrétariat de l’état-major général de l’armée des frontières. Il était appelé à travailler au sein de l’état-major avec le colonel Houari Boumediene, dont il devient l’homme lige.

A l’indépendance en 1962, il a été nommé, à 25 ans, ministre des Sports et du Tourisme, avant d’hériter un an plus tard du portefeuille des Affaires étrangères, qu’il conserve jusqu’en 1979.

En 1965, il soutient le coup d’Etat de Houari Boumédiène, alors ministre de la Défense, qui renverse le président Ahmed Ben Bella. S’affirmant comme le dauphin de Boumédiène, qui décède en 1978, il est néanmoins écarté de la succession par l’armée, puis de la scène politique sur fond d’accusations de malversations. Il s’exile à Dubaï et Genève.

C’est pourtant l’armée qui l’impose en 1999. Il est sorti vainqueur de la présidentielle après le retrait de ses adversaires qui dénonçaient des fraudes.

Fonctionnaires ivoiriens: le « SIGFAE » a mis « fin à des pertes de 42 milliards Fcfa »

Le Système intégré de gestion des fonctionnaires et agents de l’Etat (SIGFAE) de Côte d’Ivoire a permis de mettre fin à des pertes de plus de 42 milliards Fcfa par an, selon le secrétaire d’Etat auprès du ministre de la Fonction publique et de la modernisation de l’administration, chargé de la Modernisation de l’administration, Brice Kouassi Kouamé.

Le secrétaire d’Etat chargé de la Modernisation de l’administration, M. Brice Kouassi, s’exprimait vendredi à l’occasion de la clôture de la deuxième édition de l’African Digital Week, organisée par la Confédération générale des entreprises de Côte d’Ivoire (CGECI, Patronat ivoirien), en partenariat avec l’UNETEL, le GOTIC et le Club des DSI. 

Cet événement qui a réuni les professionnels du monde de l’économie numérique s’est tenu les 16 et 17 septembre 2021, au Boulay Beach Resort (BBR). Il a permis d’évoquer les défis liés à la digitalisation des services au niveau du secteur public et du secteur privé. 

 En ce qui concerne la fonction publique, le gouvernement ivoirien a instauré le Système intégré de gestion des fonctionnaires et agents de l’Etat (SIGFAE) qui a « permis un gain de plus de 42 milliards Fcfa par an », a indiqué le secrétaire d’Etat Brice Kouassi. 

Aujourd’hui, poursuivra-t-il, plusieurs services et processus du secteur public ivoirien sont dématérialisés. Et, dans cet élan, le gouvernement a pris une série de mesures pour numériser les services au profit des usagers. 

« Tous les services sont plus ou moins digitalisés pour permettre aux usagers d’avoir accès à un service de qualité et une vie facilitée », a-t-il ajouté, annonçant le projet de la signature électronique qui devrait permettre désormais une gestion électronique des courriers. 

Le coordonnateur du Fonds de développement du service universel des télécommunications, le Sénégalais Amadou Manel Fall, était présent à cette rencontre de partage d’expériences. Il a fait observer qu’au Sénégal, à l’instar des autres États, l’on constate une dématérialisation des procédures administratives.

En outre, les populations ont de plus en plus accès à des services digitalisés. Cependant, le problème de l’extension des services universels jusque dans les hameaux les plus reculés demeure: pendant que le secteur privé vise la rentabilité avant de se déployer, l’Etat lui, espère une couverture sur tout son territoire. 

M. Brice Kouassi a relevé qu’un dilemme se posait, à savoir faire un basculement total vers le digital, où y aller progressivement. En tout état de cause, cela s’impose et la Côte d’Ivoire y est engagée, en drainant toutes les couches socio-professionnelles vers un écosystème numérique.   

Ferdinand Lia, président de la jeunesse du FPI nommé vice-président du parti

Le président du Front populaire ivoirien (FPI, opposition), Pascal Affi N’Guessan, a nommé jeudi le président de la jeunesse du parti, Lia Gnan Ferdinand, en qualité de vice-président, chargé de la mobilisation et de l’animation politique, à la suite d’un réamenagement du secrétariat exécutif.

Dans le communiqué qui énumère les différentes nominations,  il est indiqué que ce réaménagement répond à deux objectifs majeurs, notamment doter chacune des Régions administratives d’une vice présidence par l’autonomisation de certaines d’entre elles initialement regroupées autour d’une vice présidence unique.

En outre, ce réaménagement vise à faire la promotion des jeunes, consacrant ainsi le rajeunissement de la direction du Front populaire ivoirien, souligne le communiqué dont APA a reçu copie. 

Selon la formation politique, la finalité est d' »œuvrer au rapprochement de la direction avec la base pour plus de proximité et pour une gouvernance proactive permettant  d’atteindre les objectifs assignés au parti ».

Tous les autres membres de la direction demeurent à leurs postes respectifs, mentionne le communiqué signé par le secrétaire général et porte-parole du FPI, Issiaka Sangaré.

Voici les nouvelles attributions: 

1/ VP YAPO Atse Benjamin

Vice-président chargé de la région de la Mé;

2/ BOUABRE Abané Yvonne

Vice-présidente chargée des Infrastructures Économiques et de l’Energie et des fédérations d’Abidjan Sud;

3/ TOURE Amara  

Vice-président chargé des régions du Denguele et du Folon ;

4/ KOFFI Aka

 Vice-président chargé de la région du Moronou;

5/ DAGBO Godé Pierre 

 Vice-président chargé des Affaires Juridiques, Institutionnelles et des Relations Internationales et des fédérations d’Abidjan Banco (Yopougon Songon);

6/ BIH Émilie  

Vice-président chargé de l’Enseignement Technique, de la Formation Professionnelle et de l’Emploi;

7/ N’DA EDOUKOU BERNHARDT  

Vice-président chargé des fédérations de l’Indenié-Djuablin;

8/ DAN THÉ Appolos 

Vice-président chargé de l’Economie Mondiale, de la Mondialisation et des Politiques d’intégrations ;

9/ DIABATE Beh  

Vice-président chargé des Districts d’Abidjan 2A ( Abidjan Anyama) et du Tchologo;

10/ KOUASSI YAO Raphaël

Vice-président chargé de la Politique Culturelle et des fédérations de la Vallée du Bandama;

11/ N’GUESSAN Amelan Simone Secrétaire Générale Adjoint chargée du Patrimoine du Parti et des fédérations d’abidjan (Abobo Anyama)

AU TITRE DES NOMINATIONS 

1/ TRAORÉ Idrissa

Vice-président chargé des fédérations d’Abidjan Centre (Plateau, Adjamé-Williams, Attecoube) 

2/ LlA GNAN Ferdinand 

Vice-président chargé de la mobilisation et de l’Animation politique

3/ KAMBOU DIFILE, 

vice-président chargé des fédérations de la région du Boukani

4/ADER YA KOUADIO Étienne 

vice-président chargé des fédérations de la région du IFFOU et du N’ZI

5/ N’GUESSAN Kotchi Rémi

vice-président chargé des Hydrocarbures, des Mines et de l’Energie

6/ DJEKE KOFFI,

Vice-président chargé des fédérations de la région des Lacs et du Bélier ;

7/ TRAORE Beh

Vice-président chargé des fédérations des régions de la Bagoue et du Poro

8/ KANE METOU

vice-président chargé des fédérations du District du Woroba (Worodougou, Bafing et Béré)

20/ TAHOU Thierry

vice-président chargé des fédérations du Guemon

Le Sénégal revoit à la hausse sa prévision de croissance

Le taux de croissance du PIB réel est désormais projeté à 5% à fin décembre 2021, contre une projection initiale de 3,7%, a fait savoir, vendredi, le ministre de l’Economie, du Plan et de la Coopération, Amadou Hott.Amadou Hott s’est voulu rassurant dans son discours prononcé lors de la revue annuelle conjointe (RAC) de la politique économique et sociale. A en croire, le ministre de l’Economie, du Plan et de la Coopération, l’économie sénégalaise « augure des perspectives positives ».

En effet, a-t-il souligné, malgré la persistance de la pandémie de covid-19, le milieu des affaires a affiché une certaine résilience au premier semestre de l’année 2021, confortant la pertinence des options du Plan d’Actions Prioritaires Ajusté et Accéléré (PAP2A).

« Ainsi, le taux de croissance du PIB réel est projeté à 5% à fin décembre 2021, contre une projection initiale de 3,7%, à la faveur des efforts d’exécution des investissements structurants », a-t-il déclaré.

Le Gouvernement consolidera cette dynamique en accélérant les réformes du PAP2A, a assuré M. Hott. Il précise que la suppression de la prime fixe sur l’électricité pour les producteurs rizicoles au niveau de la vallée du fleuve Sénégal est déjà effective.

Par ailleurs, Amadou Hott a informé qu’après la promulgation de la loi sur les partenariats public-privé (PPP), le Conseil des Ministres vient d’approuver le projet de décret portant application de la loi relative aux PPP.

« Nous sommes ainsi aux termes d’un processus de réforme majeure qui dote notre pays d’un cadre juridique attractif pour faire des PPP de qualité y compris au niveau des collectivités territoriales », s’est-il félicité.

Pour le ministre de l’Économie, ce cadre confirme la volonté du Gouvernement de renforcer également les dispositifs de contenu local en faisant la promotion du secteur privé local.

Le Gouvernement prévoit d’autres réformes phares et se projette d’être dans le top 100 des pays réformateurs, a encore dit Amadou Hott.

« Toutes ces réformes visent à créer un environnement propice à l’investissement privé, seul gage de renforcement pérenne des capacités financières internes de l’Etat. En attendant, le Gouvernement continuera à s’appuyer sur la coopération au développement pour mobiliser plus de ressources », a-t-il précisé.

En outre, le ministre Amadou Hott a indiqué que le Sénégal vient de bénéficier de sa cote part des nouveaux DTS pour un montant de 246,3 milliards FCFA et qu’il continue de travailler sur le plan international pour la réallocation des DTS des pays du G20 au profit de nos pays.

Cela devrait permettre d’avoir plus de capacités pour faire face aux besoins urgents de santé, de relance économique, de protection sociale et d’autonomisation des jeunes et femmes.

Sur un autre registre, le ministre a également relevé que l’objectif de souveraineté sanitaire et pharmaceutique du pays est en bonne marche.

Le Sénégal est en effet dans le cercle restreint de pays africains aptes à produire des vaccins contre la Covid-19 et pour d’autres maladies tropicales. Les premières doses sont attendues en 2022, avec le projet de l’Institut Pasteur de Dakar, soutenu par tous les partenaires au développement.

En conséquence, a estimé Amadou Hott, « nous devons rester optimistes tout en demeurant très vigilants dans un environnement aussi incertain, fortement marqué par les conséquences multiformes de la crise sanitaire ».

Armée ivoirienne: plus de 60 dossiers de rackets bientôt jugés (procureur militaire)

Plus d’une soixantaine de dossiers de rackets impliquant des policiers et des gendarmes, à travers le territoire national ivoirien, seront jugés lors de la prochaine rentrée judiciaire, a annoncé vendredi à Abidjan, le procureur militaire, Ange Kessi.

Le contre-amiral Ange Kessi, commissaire du gouvernement ivoirien, s’exprimait à l’occasion d’une conférence de presse initiée par le ministre de la Promotion de la bonne gouvernance, du renforcement des capacités et de la lutte contre la corruption, Epiphane Zoro Ballo.

La sensibilisation « est terminée, nous sommes rentrés dans la phase de répression. Dès la rentrée judiciaire, le tribunal militaire a déjà programmé 43 dossiers à laquelle vont s’ajouter une quinzaine qui devraient être jugés l’année passée », a indiqué le procureur militaire. 

« Donc, c’est au moins une soixantaine de dossiers que nous allons juger », a fait savoir le commissaire du gouvernement,  ajoutant que « la  Côte d’Ivoire doit figurer parmi les pays qui sont les moins corrompus dans le monde ».

S’appuyant sur la collaboration et les renseignements recueillis auprès de certains partenaires dont l’ONG Égalité & Justice pour tous, plusieurs procédures de poursuites judiciaires ont été initiées.

« C’est alors que pour le compte de l’année judiciaire écoulée (2020-2021), sur 77 cas dénoncés par l’ONG, le Parquet militaire a initié 43 procédures de poursuites contre les agents des forces de défense et de sécurité pour extorsion de fonds sur les usagers de la route », a-t-dit.

Les 34 autres cas feront l’objet d’enquête pour défaut de preuves matérielles, a relevé le procureur militaire. Sur ces 43 agents visés, l’on a pour le District d’Abidjan deux policiers issus de la commune d’Abobo et trois  de la cité d’Anyama.

Selon le ministre chargé de la Bonne gouvernance, Epiphane Zoro Ballo, des vidéos de lanceurs d’alertes attestent des actes de rackets impliquant certains agents des forces de défense et de sécurité.

« Ces enregistrements nous indiquent clairement l’implication des unités de la gendarmerie  (17 personnes) et de la police (22 personnes), soit 39 agents des forces de défense et de sécurité dont 24 ont fait effectivement l’objet de poursuites », a-t-il souligné.

M. Epiphane Zoro Ballo a annoncé une plateforme web de signalement et un numéro vert de sorte que les cas de corruption soient dénoncés, et un projet de loi sur la protection des lanceurs d’alertes, ce qui devrait permettre une collaboration avec les populations dans ce projet.

Mardi, le ministre Epiphane Zoro a annoncé une opération de lutte contre la corruption dénommée opération « coup de poing », tout en prévenant qu’aucun département se sera épargné dans le cadre d’investigations en cours.

Le procureur militaire a fait remarquer que le racket est puni de 5 ans de prison. Depuis 2011, soit en l’espace de 10 ans, quelque 326 dossiers pour faits contre le racket ont été enregistrés, soit 32 dossiers par an. Sur ces 326 dossiers, 200 actes soutenus par des preuves ont été jugés.

Par ailleurs, le commissaire du gouvernement, Ange Kessi a révélé que les plaintes pour arnaque aux concours, 2.600 ont été notifiées depuis janvier 2021 et en un seul jour, le Parquet peut recevoir 12 dossiers.