Nigeria : chute de plus de 17% de l’inflation (officiel)

Le taux d’inflation au Nigeria a régressé de 17,01% en août contre 17,38% en juillet de cette année, selon le Bureau national des statistiques (NBS).L’économie nigériane reprend de l’oxygène. Le bureau national des statistiques a fait savoir mercredi que la baisse de l’inflation sur les prix des denrées alimentaires se poursuivait pour le cinquième mois consécutif. Elle a ralenti en effet à 20,30% au cours de la période considérée contre 21,03% en juillet.

Les prix des aliments de base avaient augmenté à un rythme plus lent en août, rappelle le NBS. Cette situation s’expliquait par la modération des prix des denrées de première nécessité, à savoir le pain, la viande, l’huile, entre autres.

Par ailleurs, l’inflation de base ne concerne pas les prix des produits agricoles volatils. Mais le NBS constate tout de même à ce niveau un ralentissement à 13,41% en août 2021. Ce qui traduit une baisse de 0,31% en comparaison avec le taux de 13,72% enregistré en juillet.

Zimbabwe : Norman Mapeza, entraîneur intérimaire des Warriors

Le technicien local hérite de l’équipe nationale de football en remplacement du Croate Zdravko Logarušić, limogé le 12 septembre dernier.C’est un contrat de courte durée pour Norman Mapeza. La Fédération zimbabwéenne de football (ZFA, sigle en anglais) lui a donné, ce mercredi, trois mois pour diriger la sélection lors des éliminatoires de la Coupe du monde Qatar 2022.

Norman Mapeza occupe, pour la cinquième fois, le poste d’entraîneur de l’équipe nationale de foot. Dans sa nouvelle mission, l’ancien milieu de terrain de Galatasaray (Turquie) sera assisté par Taurai Mangwiro, Mandla Mpofu et Energy Murambodoro.

Egypte : les Etats-Unis réduisent leur aide militaire

Pour Washington, Le Caire sous la présidence d’Abdel Fattah al-Sissi n’en fait pas assez en matière de protection des droits de l’Homme.C’est un coup dur pour l’Egypte. Les Etats-Unis ont revu à la baisse le montant de l’aide militaire. Les équipements militaires que l’administration Biden va remettre à l’Egypte sont estimés à 130 millions de dollars contre 170 millions de dollars initialement prévus.

La mesure du pays de l’oncle Sam ne satisfait pas totalement les organisations de défense des droits de l’Homme en Egypte. Elles considèrent le déblocage d’une partie des fonds comme une « trahison » qui sape leur engagement dans la promotion des droits humain dans le pays.

Toutefois, le Département d’Etat américain compte exprimer son mécontentement au gouvernement égyptien accusé de réprimer brutalement toutes les voix discordantes. De son côté, Le Caire nie en bloc les accusations de répression.

Kenya : la hausse du prix du carburant passe mal

A compter de ce mercredi, le prix du litre est fixé à un peu plus d’un dollar par l’Autorité de régulation de l’énergie et du pétrole (EPRA, sigle en anglais).L’instabilité des prix sur le marché mondial est invoquée Pour justifier cette hausse. Des facteurs endogènes comme l’augmentation de la taxation des produits pétroliers et des tarifs de transport, surtout autour de la capitale Nairobi, sont aussi convoqués.

Pourtant, le gouvernement a accordé une subvention aux revendeurs agréés de carburant afin de stabiliser les prix. Globalement, le coût de la vie qui a explosé est mal vécu par une bonne frange de la population kenyane.

Les consommateurs entendent agir pour pousser les autorités à diminuer les prix du carburant. Sur les médias sociaux, un citoyen opte pour le blocage des routes là où un autre réclame tout simplement la démission du président Uhuru Kenyatta.

Amadou Hott en vedette dans la presse sénégalaise

Les quotidiens sénégalais, parvenus mercredi à APA, traitent de la lecture du ministre de l’Economie sur l’enquête de l’Agence Nationale de la Statistique et de la Démographie (ANSD) sur le niveau de pauvreté national.Le Quotidien livre « la Hott lecture du ministre » de l’Economie, du Plan et de la Coopération internationale, Amadou Hott. « La hausse de la pauvreté a été moins importante que celle de la population, qui a été de 3.205.415 habitants », a-t-il indiqué.

« La pauvreté a reculé au Sénégal », a déclaré cette fois le ministre Amadou Hott dans Le Témoin. Il reconnait toutefois que « 200.000 Sénégalais » sont devenus pauvres entre 2011 et 2018 même si « la pauvreté a régressé » dans la période considérée.

Pour Vox Populi, « le ministre de l’Economie s’agrippe au taux de pauvreté » en lisant « autrement les chiffres » de l’ANSD. Dans Sud Quotidien, il « brandit (même) ses chiffres ».

L’Observateur évoque « les arguments » du ministre Hott mais se penche plus sur « les coups durs d’un faux départ économique ». Expliquant la pauvreté au Sénégal, le journal pointe « le gros problème de l’efficience des politiques publiques ».

Sur l’affaire du trafic présumé de passeports, L’Observateur livre « les détails du réquisitoire du procureur contre Kilifeu, Simon, Thier et X » qui encourent des « peines allant jusqu’à 10 ans de prison ».

Libération précise, pour sa part, qu’il s’agit de « 10 infractions visées ». Elles vont de l’association de malfaiteurs à la corruption en passant par la tentative de trafic de migrants, le faux dans un document administratif, entre autres.

Toujours dans ce dossier, EnQuête note que « Thier refait le coup à Simon » après avoir filmé Kilifeu à son insu. Il « a réussi à filmer une transaction » avec le rappeur-activiste du mouvement Y’en a marre dans « une conversation riche en révélations explosives ».

Sur un autre sujet, le gouverneur de la région de Ziguinchor (Sud), Guedji Diouf, déclare dans WalfQuotidien qu’« aujourd’hui, la Casamance est totalement désenclavée ».

Cette année par exemple, on a exporté plus de 61 mille tonnes d’anacarde pour un chiffre d’affaires de 27 milliards F CFA. De même, l’aéroport de Ziguinchor est le seul en Afrique qui a vu le nombre de passagers augmenter pendant la période de la pandémie, a confié l’autorité administrative.

Législatif et politique au menu des quotidiens marocains

Les élections du 8 septembre, les tractations pour la formation du futur gouvernement et le Gazoduc Maghreb-Europe au Maroc sont les principaux sujets traités par les quotidiens marocains parus ce mercredi.+Assahra Al Maghribia+, qui aborde les élections du 8 septembre, écrit qu’à travers l’organisation réussie des élections communales, régionales et législatives en une seule journée, saluée par les observateurs internationaux, et avec de surcroît un taux de participation de plus de 50%, le Maroc a prouvé de manière irréfutable qu’il est pleinement déterminé de non seulement consacrer « l’exception marocaine », mais de la renforcer davantage pour devenir une « tradition ».

Cela constitue un « acte de fierté » dans un pays qui s’attache à « écrire l’histoire » et « développer remarquablement son produit », ce qui « réjouit les amis » et « fâche les adversaires », estime le journal.

La commémoration cette année de la Journée internationale de la démocratie (15 septembre) aura un goût particulier, car elle coïncide avec « l’ajout d’une autre pierre à notre édifice », estime-t-il, notant que le Maroc a prouvé au monde entier que le citoyen marocain est imprégné de la démocratie, qui devient une partie intégrante de sa vie quotidienne.

Evoquant la formation du futur gouvernement +L’Economiste+ souligne que sauf si les rapports de force et tiraillements internes aux partis en décident autrement, « les choses devraient aller vite en principe », souhaitant que « les arbitrages ultimes puissent se jouer sur les options programmatiques », et moins sur la course aux fauteuils ministériels.

Le quotidien évoque une autre difficulté, qui réside dans la structure même du gouvernement, c’est-à-dire dans la capacité à obtenir une équipe « ramassée » avec le moins de ministres possible, notant que les trois premières formations auront de l’ascendant dans les négociations.

Il souhaite également que l’orientation adoptée pour la constitution de la majorité « puisse contribuer à la stabilisation du futur exécutif et à une meilleure cohérence de l’action publique ».

Dans le même sillage, +Aujourd’hui le Maroc+ indique que les consultations du chef de gouvernement désigné Aziz Akhannouch avec les partis politiques se font à « un rythme soutenu ». Après le PAM et l’Istiqlal, Akhannouch a rencontré le premier secrétaire de l’USFP, Driss Lachgar, qui a déclaré que son parti «est toujours prêt à donner davantage pour faire aboutir le nouveau projet de développement du Royaume».

Par la suite, Akhannouch a eu lundi des entretiens avec le secrétaire général du parti du Mouvement populaire (MP), Mohand Laenser. Cette entrevue a été pour lui une occasion d’avoir une idée précise sur le mode opératoire suivant lequel le chef de gouvernement désigné entend former son gouvernement. De son côté, le secrétaire général de l’Union constitutionnelle (UC), Mohamed Sajid, a affirmé, lundi à l’issue d’une rencontre avec Akhannouch, que son parti est disposé à apporter sa contribution en cette « étape décisive ».

+L’Opinion+, qui revient sur le Gazoduc Maghreb Europe (GME), écrit qu’au vu de la situation actuelle des relations maroco-algériennes, rompues unilatéralement par le régime algérien, tout indique que le contrat de transit se rapportant à ce gazoduc, qui arrive à expiration le 31 octobre, « ne sera pas renouvelé ».

Les responsables algériens présentent cette résiliation comme une « punition » contre le Maroc, relève la publication.

En coupant ce canal de coopération et de partenariat entre les deux pays, les autorités algériennes « croient saborder l’élan économique et industriel du Maroc » et « espèrent freiner sa domination naissante et grandissante sur les marchés de l’automobile et de l’aéronautique, entre autres », note-t-il.

« De ces sombres desseins, il n’en sera rien. Non seulement les échanges entre les peuples persisteront et se développeront (…) mais l’élan du Maroc ne sera nullement contrarié par cet ultime acte d’hostilité qu’est l’arrêt du GME », souligne-t-il.

Covid-19: 14 décès enregistrés en Côte d’Ivoire en 24 heures

Quatorze décès liés à la Covid-19 ont été enregistrés en 24 heures en Côte d’Ivoire, une grande première depuis le début de la troisième vague en juillet dernier dans le pays.

Le ministère de la Santé, de l’hygiène publique et de la Couverture maladie universelle a enregistré « ce mardi 14 septembre 2021, 78 nouveaux cas de Covid-19 sur 2 487 échantillons prélevés soit 3,1 % de cas positifs, 111 guéris et 14 décès », rapporte un communiqué.

A la date du 14 septembre 2021, la Côte d’Ivoire compte donc 58 226 cas confirmés dont 56 144 personnes guéries, 534 décès et 1 548 cas actifs. Le nombre total d’échantillons est de 958 345.

Le 13 septembre, 24 282 doses de vaccin ont été administrées soit un total de 1 572 866 doses du 1er mars au 13 septembre.

« Le ministre de la Santé, de l’hygiène publique et de la Couverture maladie universelle invite toutes les personnes de plus de 18 ans à se faire vacciner dans les centres de vaccination », ajoute le communiqué, précisant que « la vaccination contre la Covid-19 est gratuite et volontaire ».

Côte d’Ivoire: une opération « coup de poing » lancée contre la corruption

Le ministre ivoirien de la Promotion de la bonne gouvernance, du renforcement des capacités et de la lutte contre la corruption, Epiphane Zoro Ballo, a lancé mardi l’opération de vérification dénommées « Coup de poing » visant les structures délivrant des services publics à fort soupçon de corruption.

L’opération « coup de poing » qui consiste à mener des « investigations dans des structures délivrant des services publics permettra de soulager le quotidien des Ivoiriens en freinant les formes de corruption les plus pernicieuses dans ces structures visitées », a dit M. Epiphane Zoro face à la presse.  

Elle s’inscrit dans le cadre des résultats 1 et 3 de la feuille de route 2021 du ministère, qui visent à « dissuader les acteurs de la corruption et renforcer la relation de confiance entre l’État et les citoyens », a-t-il ajouté. 

La démarche comprend trois volets, à savoir la phase de préparation des opérations, la phase de mise en œuvre des opérations et la phase de la mise en place de dispositif anti-corruption dans les structures concernées.

Il a précisé que la phase de préparation a consisté à identifier une liste des structures à fort soupçon, d’identifier les formes de corruption à fort impact sur les populations et de mettre en place les équipes d’investigation.

Concernant la phase de mise en œuvre, il a fait savoir qu’ elle a permis à son département de conduire les opérations, de recueillir les preuves sur les actes de corruption ciblées et de détecter des actes flagrants de corruption. 

La phase de mise en place de dispositif de prévention, elle, consistera à mettre en place des outils de mise en conformité afin de réduire le risque de survenance d’actes de corruption et un dispositif d’alerte pour les usagers et le personnel interne à la structure.

Les secteurs du transport, de la santé, de l’éducation, de la construction, de la justice et de la fonction publique, sont dans le viseur du ministère en charge de la Promotion de la bonne gouvernance et de la lutte contre la corruption.  

La collecte d’informations émanant d’organisation diverses, notamment de Transparency, des données de l’INS (Institut national de la statistique) et Afrobaremeter ont, en croire le ministre, permis d’identifier des secteurs prioritaires et les formes de corruption les plus pernicieuses pour les populations. 

Les services publics concernés sont le transport avec l’opération de vérification de faits de corruption signalés au niveau de la SICTA (Société Ivoirienne de Contrôles Techniques Automobiles et Industriels).

Il a été recueilli des preuves montrant des individus, non-agents de la SICTA « facilitateurs », recevant des pots de vin des mains d’usagers afin d’éviter les files d’attente à ceux-ci ; d’éluder les pénalités de retard et de leur assurer un passage avec succès lors du contrôle technique, a-t-il relevé. 

« Une autre opération de vérification d’allégations d’extorsion de fonds par des agents de sécurité (police et gendarmerie) lors de contrôles routiers nous a permis de recueillir des vidéos montrant des agents de police et de gendarmerie recevant des sommes d’argent des mains d’usagers », a-t-il poursuivi.   

Poursuivant, il a noté qu’il a été constaté des tracasseries routières en lien avec le convoyage de produits vivriers. Sur l’axe Hiré-Abidjan, par exemple, le commerçant doit s’acquitter de 20.000 FCFA au total repartis entre les différents barrages pour espérer voir sa marchandise arriver à destination. 

« C’est aussi le cas  sur l’axe Bandjahi-Abidjan où l’opérateur doit débourser la somme de 42.000 FCFA. Même cas de figure entre Bouaflé et Abidjan où la moyenne à payer est de 17.000 FCFA par camion », a-t-il renchéri.  

M. Epiphane Zoro a noté que « des soupçons de forte corruption pèsent dans certains services publics dans lesquels des vérifications aussi se feront afin de démanteler les réseaux. Ainsi, dans le secteur de l’éducation, il est fait état de pression ou le paiement de pot de vin pour l’orientation d’élèves lors des affectations dans les écoles d’enseignement privé ».  

« A cela, s’ajoute l’affectation d’élèves fictifs dans les grandes écoles privées permettant ainsi de détourner les fonds ainsi libérés. Sans oublier le paiement de pots-de-vin aux surveillants lors des examens à grand tirage », a-t-il fait observer. 

Au niveau de la santé, le ministre a indiqué qu’il est dénoncé « le paiement de pots-de-vin pour accélérer la procédure ou obtenir l’accord d’enregistrement d’un médicament, outrepasser le contrôle qualité ou obtenir la certification de bonnes pratiques de fabrication ».  

En outre, il est fait cas de « la facturation des soins réputés gratuits dans les hôpitaux publics » et au niveau de la justice, des cas de soupçons de paiement de pots-de-vin aux démarcheurs pour accélérer le traitement des dossiers lors de l’établissement d’actes de justice, voire le paiement de pots-de-vin moyennant abandon de poursuites ou prononciation de peines plus légères.

Dans le secteur de la construction, il a évoqué des soupçons de paiement de pots-de-vin afin d’acquérir le permis de construire ou modifier la propriété d’une ACD, et le paiement de pots-de-vin au responsable ou élu de collectivités afin d’acquérir les parcelles sans passer par la procédure formelle. 

« Les résultats de ces investigations ont été transmis aux autorités compétentes », a-t-il annoncé, affirmant qu’en ce qui concerne les forces de défense et de sécurité, le Commissaire du gouvernement a été saisi. 

« D’ailleurs, j’animerai une conférence de presse conjointe à cet effet avec M. Ange Kessy Kouamé, le vendredi 17 septembre prochain afin de vous communiquer les poursuites engagées, a-t-il conclu. 

La corruption constitue un défi important pour la bonne gouvernance, la croissance économique durable, la paix et le développement des pays africains. La Banque Africaine de Développement estime que chaque année, 148 milliards de dollars sont perdus en Afrique du fait de la corruption.

Prison d’Abidjan: « jamais » un mineur de 8 ans n’a été incarcéré à la Maca (procureur)

Le procureur de la République de Côte d’Ivoire, près le Tribunal de première instance d’Abidjan-Plateau, Richard Adou, dément qu' »aucun mineur de 8 ans n’a jamais été enregistré dans les registres d’écrou de la Maison d’arrêt et de correction d’Abidjan (Maca) », en réaction à un témoignage.

Au cours de l’émission « Les femmes d’ici », diffusée sur les antennes de la Nouvelle chaîne ivoirienne (NCI, privée), le 9 septembre 2021, Diana Blé, une invitée, a témoigné sur son séjour carcéral, affirmant avoir vu une fille de 8 ans à la Maca, la plus grande prison du pays. 

« J’ai vu une petite fille de 8 ans qui était emprisonnée à la Maca. J’étais choquée. Je lui ai demandé pourquoi elle était là, elle m’a dit qu’elle a été condamnée par un juge pour avoir volé 3.000 Fcfa »,  a déclaré Mme Diana Blé. 

Selon le procureur de la République de Côte d’Ivoire, « ces propos sont dénués de tout fondement (car) aucun mineur de 8 ans n’a jamais été enregistré dans les registres d’écrou de la Maison d’arrêt et de correction d’Abidjan (Maca) ». 

M. Richard Adou qui « s’insurge contre la publication et la diffusion de cette information fausse et tendancieuse », estime qu’elle vise à « jeter le discrédit sur l’institution judiciaire et son fonctionnement ainsi que ses animateurs ». 

Le procureur précise que l’article 113 du Code pénal ivoirien dispose que « les faits commis par un mineur de 10 ans ne sont pas susceptibles de qualification et de poursuites pénales », poursuit le communiqué.  

L’Etat de Côte d’Ivoire, conformément à ses engagements internationaux, a adopté un cadre législatif qui prévoit des dispositions spécifiques applicables au mineur impliqué dans une procédure pénale en tant qu’auteur, victime ou témoin, a-t-il renchéri.  

La loi en Côte d’Ivoire stipule que la divulgation ou la reproduction, par quelque moyen que ce soit des nouvelles fausses, des pièces fabriquées, falsifiées, mensongères attribuées à des tiers est sanctionnée par la loi. De ce fait, cette dame risque des poursuites judiciaires. 

Le Libéria va s’approvisionner en produits pétroliers en Côte d’Ivoire

Le Libéria sollicite auprès de la Côte d’Ivoire, pays voisin, un approvisionnement en produits pétroliers, notamment de l’essence, du gasoil et du bitume.

Dans ce cadre, une délégation libérienne, a été reçue à Abidjan par le ministre ivoirien en charge des Mines, du pétrole et de l’énergie, Thomas Camara, pour définir le protocole de cette coopération. 

« La demande que cette délégation est venue faire, c’est de pouvoir bénéficier de la production de produits pétroliers en Côte d’Ivoire pour l’approvisionnement du Liberia », a précisé M. Thomas Camara à l’issue d’une séance de travail avec la délégation conduite par son homologue du Liberia en charges des affaires étrangères, Dee-Maxwell Saah Kemayah.  

Le gouvernement libérien, à travers cette délégation demande à la Côte d’Ivoire d’approvisionner la République du Liberia avec des produits pétroliers classiques, l’essence et le gasoil et également le bitume, a-t-il ajouté.  

« Nous avons exprimé notre satisfaction dans la mesure où la Société ivoirienne de raffinage (SIR) et la Société multinationale de bitume sont deux raffineries qui fonctionnent à merveille », a dit M. Thomas Camara, assurant que les deux raffineries sont au plein de leur forme. 

Son département, soulignera-t-il, a accueilli « favorablement cette demande de la République du Liberia », insinuant que la Côte d’Ivoire est en mesure de répondre à cette demande et de leur fournir des produits raffinés provenant de la SIR et de la SMB.

« En ce qui concerne la SMB, ça sera le bitume et concernant la SIR, ça sera les produits pétroliers classiques », a-t-il mentionné,  relevant que pour satisfaire cette demande, les parties ont envisagé deux conventions. 

Une première convention de haut niveau interviendra entre les ministères en charge de l’Énergie et du Pétrole des deux pays qui expriment la volonté des deux gouvernements de collaborer, a noté M. Thomas Camara. 

Ensuite, une deuxième convention définira les éléments techniques entre les opérateurs techniques notamment du côté ivoirien la SIR et la SMB, puis du côté libérien, la raffinerie du Liberia qui va recevoir les produits pétroliers, a-t-il ajouté.  

« Nous désignerons un opérateur au milieu qui se chargera d’enlever les produits ici et de les livrer au Liberia », a-t-il poursuivi, mentionnant que ce sont les accords qui sont prévus et que les deux ministères ont convenu de signer à l’occasion de cette mission.

« Aujourd’hui, c’était la séance d’ouverture et les principes généraux. Un programme de travail a été établi et mercredi, jeudi et vendredi, les opérationnels vont se mettre d’accord sur les quantités, le rythme de livraison et la taille des lots », a fait observer le ministre ivoirien des Mines, du pétrole et de l’énergie.  

Il a en outre fait remarquer que toutes les conditions de livraison vont être discutées entre les opérationnels. A la suite de cela, les équipes venues du Liberia et celles de la Côte d’Ivoire vont conclure les termes des conventions dans les prochains jours.

La semaine dernière, une délégation togolaise conduite par la ministre déléguée en charge des Mines et de l’énergie, est venue s’inspirer du modèle ivoirien en ce qui concerne la production et la distribution de l’énergie. 

La Côte d’Ivoire envisage d’être un hub pétrolier énergétique de la sous-région ouest-africaine. Le pays distribue de l’énergie électrique à certains États de la sous-région.   

Ouattara invite les ministres-gouverneurs au « strict respect » de leurs attributions

Le président ivoirien, Alassane Ouattara, a exhorté mardi les ministres-gouverneurs au « strict respect » de leurs missions et attributions afin d’éviter des chevauchements avec les autres collectivités, lors d’une rencontre.

« J’ai vu déjà quelques problèmes entre certains ministres-gouverneurs et (une) présidente de région », a déclaré M. Alassane Ouattara, à l’ouverture de la rencontre, à la présidence de la République.   

« Je vous propose d’exercer vos missions et vos attributions dans le strict respect de celles de vos villes (par rapport) aux autres collectivités territoriales et aux entités de services déconcentrés », ajouté le président ivoirien. 

Dans le cadre de l’optimisation des dépenses de l’Etat, le chef de l’Etat ivoirien a annoncé avoir instruit le Premier ministre à l’effet de « prendre des dispositions pour que la création des nouveaux Districts n’aient pas d’impacts budgétaires importants ».

Pour 2021, dira-t-il, « la répartition des impôts initialement rétrocédés uniquement au District autonome d’Abidjan et de Yamoussoukro sera étendue aux 12 nouveaux Districts »; et pour bien mener leurs activités, un cadre organique des emplois a été fixé par décret.  

La loi No 2014-451 du 5 août 2014 portant organisation de l’orientation générale de l’administration territoriale prévoit la création du District autonome en vue de renforcer le maillage territorial de l’administration, a rappelé M. Ouattara relativement aux polémiques. 

Cela institue « un palier au dessus de la région et par conséquent « ce n’est pas nouveau contrairement à  ce que j’ai lu dans la presse. C’est depuis 2014 que nous avons prévu de mettre en place les Districts », a-t-il martelé.  

Le District autonome est un véritable pôle de développement local qui doit regrouper au moins deux régions et qui obéit dans son fonctionnement, à la fois aux règles de la déconcentration et de la décentralisation, a-t-il souligné. 

Il a fait savoir que, de ce fait, le District autonome doit contribuer à améliorer l’efficacité de l’action déconcentrée et décentralisée du gouvernement, notamment en ce qui concerne la coordination et le suivi des politiques d’aménagement et de développement du territoire. 

« Nous avons de grands projets d’infrastructures qui vont au-delà des régions et donc il était tout à fait normal que nous ayons des personnalités d’expérience pour la coordination entre plusieurs régions », a-t-il poursuivi.

Les textes régissant les missions et les modalités de fonctionnement des Districts autonomes permettent d' »éviter tout chevauchement dans les attributions des différents acteurs du développement local », a-t-il insisté.  

Le 29 juin 2021, le chef de l’Etat ivoirien Alassane Ouattara a créé 12 nouveaux Districts autonomes en plus de ceux d’Abidjan et de Yamoussoukro,  déjà existant. Cette décision vise à poursuivre le maillage territorial du pays, tout en relevant le défi d’un développement équilibré sur le territoire.   

La rencontre s’est tenue en présence du Premier ministre ivoirien, Patrick Achi, et du ministre de l’Intérieur et de la sécurité, Vagondo Diomandé. Le ministre de l’Économie et des finances, Adama Coulibaly, y a également pris part. 

Des opérateurs économiques polonais prospectent les opportunités d’investissements dans les provinces du Sud du Maroc

Les provinces du Sud du Maroc, qui connaissent ces dernières années un essor économique, ont encore un fort potentiel qui reste à prospecter. C’est dans cette optique qu’une délégation d’opérateurs économiques polonais s’est rendue, ce mardi, à Laâyoune, à l’initiative de l’Ambassade du Maroc en Pologne.Cette visite, organisée avec l’appui du Centre régional d’investissement (CRI) de la région de Laâyoune-Sakia El Hamra, a été l’occasion de mettre en exergue les opportunités d’affaires et d’investissements dans les provinces du Sud. 

D’emblée, l’Ambassadeur du Maroc en Pologne, Abderrahim Atmoun a affiché sa volonté d’aller de l’avant dans les relations de coopération économique entre les deux pays. « Je souhaite de tout cœur que cette visite, que j’espère fructueuse, à travers sa première étape ici à Laâyoune, soit une première occasion de vous rendre compte par vous-mêmes, des importantes opportunités qu’offre notre beau pays (…), osons l’avenir ensemble, marocains et polonais, ensemble, main dans la main, avançant vers un avenir prometteur et fructueux ! », a souligné le diplomate marocain tout en rappelant que les deux pays sont « liés par une amitié profonde marquée notamment par la volonté des deux chefs d’Etats de renforcer davantage les relations bilatérales au niveau économique ».

L’ambassadeur n’a pas manqué de souligner que le Maroc constitue une véritable porte d’entrée vers le marché africain. « Des  atouts qui font du Maroc un des pays les plus attractifs de la région d’Afrique et du Moyen Orient en matière d’investissements », dit-il.

D’autant que les provinces du Sud qui, selon le diplomate marocain, jouent un rôle essentiel dans la compétitivité économique du Maroc et tout particulièrement dans son positionnement de hub africain et en particulier la région de Laâyoune-Sakia El Hamra qui dispose d’importants atouts lui permettant de se positionner en tant que modèle de développement durable à l’échelle nationale et régionale.

Pour inciter les opérateurs économiques polonais à investir dans le Sud du Maroc, Abderrahim Atmoun a réitéré l’engagement pris auparavant par l’Ambassade du Maroc à Varsovie pour continuer à accompagner les chefs d’entreprises privées polonaises et à les aider dans la concrétisation de leurs projets.

L’Ethiopie réceptionne 85 tonnes de fournitures médicales

Le don de l’Organisation mondiale de la santé (OMS) va répondre aux besoins urgents de plus de 150.000 personnes touchées par la guerre au Tigré.Ces fournitures, qui comprennent des médicaments essentiels, des kits de traumatologie et de chirurgie d’urgence, des perfusions, des consommables, des équipements et des kits anti-choléra, ont été acheminées par un vol charter depuis les Émirats arabes unis.

« Cette livraison contribuera à soutenir nos efforts pour porter secours à des centaines de milliers de familles qui sont dans une situation humanitaire difficile », a déclaré le Dr Boureima Hama Sambo, représentant de l’OMS en Éthiopie.

L’opération de l’OMS a également permis d’expédier plus de 450 tonnes de fournitures médicales d’une valeur de plus de 4,3 millions de dollars américains pour soutenir la lutte contre l’épidémie de choléra au Nigéria, les pénuries critiques de médicaments en Afghanistan et les fournitures de traumatologie et de chirurgie en Syrie et au Yémen.

Démocratie: le Malawi distingué à l’ONU

Le président du Malawi, Lazarus Chakwera, recevra la semaine prochaine un prix de la démocratie en marge de la 76e Assemblée générale des Nations Unies à New York, a appris APA ce lundi.Le porte-parole de la présidence, Sean Kampondeni, a déclaré que l’Institut Afrique-Amérique décerne chaque année un prix prestigieux à un pays dont les habitants « ont apporté une contribution significative à la cause de la démocratie ».

« Cette année, le lauréat de l’Institut Afrique-Amérique est le peuple malawite et il a donc été demandé au président d’accepter ce prix », a dit M. Kampondeni aux journalistes lors du point de presse bimensuel du gouvernement.

Il a ajouté que le président assistera à cette cérémonie et prononcera un discours d’acceptation devant les délégués venus du monde entier afin de rendre cet honneur spécial au peuple malawite pour sa résilience au cours des deux dernières années.

Cette récompense intervient plus d’un an après que les Malawites ont protesté avec succès contre les resultats d’un scrutin présidentiel organisé en mai 2019 et remporté par l’ancien président Peter Mutharika.

Les protestations et la contestation judiciaire ont abouti à l’annulation des résultats de la présidentielle et entraîné de nouvelles élections, remportées par Chakwera en juin 2020.

Le Rwanda veut planter 43 millions d’arbres

La campagne de reboisement prévue d’ici à octobre prochain vise à reverdir la capitale, Kigali.Selon la ministre rwandaise de l’Environnement, Jeanne d’Arc Mujawamariya, ces effort entrent dans le cadre de la lutte contre la désertification, alors que le pays cherche à restaurer deux millions d’hectares de terres dégradées d’ici 2030.

En 2011, le Rwanda a été le premier pays d’Afrique à s’engager à restaurer des terres dans le cadre du défi de Bonn. Le défi de Bonn, lancé alors par l’Union internationale pour la conservation de la nature (UICN) et le ministère fédéral allemand de l’Environnement, vise à restaurer 150 millions d’hectares avant 2020 et 350 millions d’hectares d’ici à 2030.

En adoptant la restauration des paysages forestiers comme stratégie pour inverser la dégradation généralisée et réanimer le pouvoir naturel des biens et services écosystémiques, le Rwanda a obtenu le soutien des donateurs ainsi que des investissements privés pour tenir son engagement.

Le pays s’est engagé à reboiser deux millions d’hectares de terres déboisées et dégradées, soit 80% de sa superficie totale.

RCA : des détenus préparés à la réinsertion sociale

Plusieurs prisonniers de la Maison d’arrêt de Bangassou (sud-est de la RCA) ont reçu des formations à des métiers leur permettant de retrouver une vie normale après avoir purgé leurs peines.Ce sont au total 50 détenus et deux agents de ladite Maison d’arrêt qui ont été formés en culture maraichères et en saponification, informe le communiqué de la Mission multidimensionnelle intégrée des Nations unies pour la stabilisation en Centrafrique (Minusca).

La session a duré trois mois et a été couronnée par une cérémonie, le 10 septembre 2021, en présence de la préfète du Mbomou (sud-est de la RCA), Pierrette Benguere et de la Représentante spéciale adjointe du Secrétaire général des Nations Unies, Denise Brown, précise le document parvenu ce mardi à APA.

Les détenus ayant choisi de se former en culture maraîchère ont créé un jardin potager d’une superficie d’un hectare et demi, où ils ont cultivé des tomates, du gombo, de l’oignon, entre autres.

Ceux qui ont choisi la saponification ont fabriqué 584 morceaux de savons. Une partie de tous ces produits a été mise en vente sur le marché local et le reste destinée à la consommation des prisonniers.

Le gouvernement centrafricain, dans sa stratégie nationale de démilitarisation des établissements pénitentiaires a entamé avec l’appui de ses partenaires dont la Minusca, un vaste chantier dans la réforme de son système pénitentiaire, informe la note.

Cette dernière ajoute que l’autonomisation des prisonniers à travers des formations à des métiers pour leur permettre de retrouver une vie normale après avoir purgé leurs peines, est l’un des objectifs de cette action.

« Ce projet, qui s’inscrit dans le cadre de la stratégie nationale de réinsertion sociale des détenus, est aussi l’occasion pour la MINUSCA à travers la Section des Affaires pénitentiaires, d’illustrer son soutien à l’Etat centrafricain dans son engagement pour la réforme du secteur pénitentiaire, conformément aux recommandations des états généraux de la Justice tenus en 2007 », a déclaré Mme Brown, citée par le communiqué.

Cette initiative est un projet qui, à long terme, vise à transformer le quotidien des bénéficiaires, mais aussi à lutter contre l’insuffisance alimentaire dans la localité.

« J’exhorte les autorités administratives de la prison, les forces de défense et de sécurité à continuer d’être disponible et à travailler ensemble pour le suivi de ce projet et de sa pérennisation » a dit Pierrette Benguere également cité par le document.

Venance Konan élu PCA de la Société ivoirienne de télédiffusion

Venance Konan, journaliste de renom en Côte d’Ivoire, a été élu mardi Président du Conseil d’administration (PCA) de la Société d’Etat Ivoirienne de télédiffusion (IDT).

« Je suis heureux que le président de la République m’ait accordé cette confiance là,  et que mes collègues administrateurs m’aient élus », a déclaré M. Venance Konan à APA. 

Pour lui, « c’est un sentiment de fierté et de reconnaissance ». Maintenant, dira-t-il, « on va faire en sorte que l’IDT qui est une société nouvelle, assez peu connue des Ivoiriens, puisse prospérer ».  

L’ex-directeur général de la Société nationale de presse et d’édition de Côte d’Ivoire (SNPECI) , éditrice du journal pro-gouvernemental Fraternité Matin, Venance Konan, a été nommé, il y a environ une semaine, au Conseil d’administration de I’IDT, en qualité de représentant du président de la République.

L’ex-patron de Fraternité Matin a été nommé comme membre de l’DT « au titre de la présidence de la République », selon un décret annoncé le 8 septembre 2021 par le porte-parole du gouvernement, Amadou Coulibaly, après un Conseil des ministres.

M. Venance Konan a quitté en août 2021 la tête du journal pro-gouvernemental Fraternité Matin. Le Conseil d’administration de l’entreprise de presse a désigné son DGA, Serge Abdel Nouho, comme directeur général. 

Maroc : Une cellule terroriste démantelée à Errachidia

Les services de sécurité marocains ont démantelé, mardi matin, une cellule terroriste affiliée à Daech.Cette cellule terroriste est composée de trois extrémistes âgés de 21, 27 et 37 ans qui s’activaient dans la ville d’Errachidia , indique un communiqué du Bureau central d’investigations judiciaires (BCIJ).

Les perquisitions menées aux domiciles des suspects et dans le local commercial de l’un d’entre-eux ont permis la saisie de matériel informatique, de cartes mémoires, de téléphones portables, d’uniformes paramilitaires, de manuscrits faisant l’apologie des opérations terroristes et des affiches évoquant le « khorassan” comme nouvelle base de combats, poursuit le communiqué.

Selon les recherches, investigations et opérations de filature opérées au sujet des membres de cette cellule terroriste, son émir présumé s’activait dans l’embrigadement et le recrutement dans les rangs des adeptes des courants religieux traditionnels, précise la même source. Le mis en cause a transformé son local commercial se trouvant à proximité d’installations vitales et stratégiques en lieu de prière en proscrivant l’interdiction de la prière dans les mosquées, ainsi qu’en refuge pour la consécration de l’idéologie extrémiste dans les rangs de ses adeptes et en espace pour la planification de crimes à vocation terroriste contre les individus, en choisissant l’une des victimes comme cible imminente d’assassinat en raison de son travail dans un service d’utilité publique.

Les investigations révèlent que les membres de cette cellule terroriste, qui ont été placés en garde à vue, se partageaient les contenus numériques à caractère terroriste comme ceux documentant les attentats-suicides et les assassinats commis par l’organisation « Daech » dans plusieurs régions du monde, en tant que moyen pour consacrer l’idéologie extrémiste et inciter à la perpétration de ces crimes sur le territoire national, fait savoir le communiqué.

RDC : la Monusco s’accroche à l’espoir d’un retour de la paix en Ituri et au Nord-Kivu

En visite dans ces deux provinces de l’Est, Bintou Keita, la cheffe de la Mission des Nations Unies pour la stabilisation en République démocratique du Congo (Monusco), a promis la poursuite des actions de protection des civils.La semaine précédant le séjour (du 6 au 10 septembre) de Bintou Keita en Ituri et à Beni, l’attaque d’un convoi escorté par des militaires congolais et des Casques bleus de la Monusco a fait des morts et causé d’importants dégâts matériels en Ituri.

A Beni, rapporte la cheffe de la mission onusienne, « on m’a dit dans une des réunions : comment avez-vous le courage de revenir quand on vous a dit que la Monusco s’en aille ».

Droite dans ses bottes, Bintou Keita n’est pas ébranlée par ce climat de défiance : « On ne va pas se décourager, on ne se découragera jamais. On a un objectif qui est d’accompagner le pays pour arriver à une consolidation de la paix », a déclaré la Guinéenne.

La criminalité en Ituri et au Nord-Kivu a conduit le président Félix Tshisekedi à décréter l’état de siège en mai dernier. Dans ces zones à sécuriser, « la Monusco et l’armée congolaise mènent des opérations conjointes » depuis le mois d’août.

« Nous avons échangé sur la nécessité de faire en sorte que l’état de siège réussisse. Et pour cela, nous avons examiné la conduite des opérations et notamment dans le contexte du partenariat entre l’armée congolaise et la Monusco », a indiqué Bintou Keita, la représentante spéciale du Secrétaire Général des Nations Unies.

Face aux organisations de la société civile, la successeure de l’Algérienne Leila Zerrougui a affirmé que « l’état de siège est un outil très important de la lutte contre l’insécurité », non sans appeler toutes les couches de la population à s’impliquer dans la quête de la paix parce que « c’est l’affaire de tout le monde ».

En tout cas, Beni est une ville morte depuis hier lundi. Les populations observent une grève générale pour que les autorités trouvent une solution à l’insécurité galopante.

La pauvreté gagne du terrain au Sénégal

Entre 2011 et 2018, l’Agence Nationale de la Statistique et de la Démographie (ANSD) a recensé plus de 200.000 nouveaux pauvres.Les conditions de vie sont davantage précaires pour certains ménages au Sénégal. Les résultats d’une enquête harmonisée de l’ANSD, publiée ce lundi, montrent en effet que « le nombre de pauvres a augmenté » dans le pays. Ces personnes estimées à 5.832.008 en 2011 ont atteint 6.032.379 en 2018.

Déjà « en considérant la perception des ménages sur leur propre niveau de pauvreté, 50,9 % des Sénégalais se considèrent comme pauvres (soit 42,9 % pauvres et 8,0 % très pauvres) », rapporte le service officiel des statistiques du Sénégal.

Poursuivant, l’ANSD indique que le taux de pauvreté monétaire est estimé à 37,8 % en 2018-2019, soit une baisse du niveau de pauvreté de cinq points par rapport à 2011 (42,8 %) à l’issue des travaux de raccordement.

Si le taux d’extrême pauvreté est passé de 12,2 à 6,8 % sur la même période, la pauvreté par rapport au milieu de résidence est de son côté « plus accentuée en milieu rural » avec un taux de 53,6 % contre 19,8 % en milieu urbain.

Il ressort de l’enquête que les régions de Sédhiou (65,7 %), Kédougou (61,9 %), Tambacounda (61,9 %), Kolda (56,6 %), Kaffrine (53,0 %) et Ziguinchor (51,1 %) « sont les plus touchées ».

Le rapport note également « des disparités » sur l’accès aux services associés au logement (électricité, internet, eau, assainissement, énergie de cuisson) suivant le milieu de résidence du ménage et la situation de pauvreté. Ainsi, les populations de la zone rurale et les ménages à faible revenu « ont un accès plus limité à ces services ».

Par ailleurs, les ménages en milieu rural sont « généralement propriétaires de leur logement sans titre de propriété » tandis que les ménages locataires « se retrouvent majoritairement dans le milieu urbain. En moyenne, le nombre de personnes par pièce est plus important chez les pauvres que chez les non pauvres », poursuit l’enquête harmonisée sur les conditions de vie des ménages (EHCVM).

En outre, les données illustrent « l’insécurité alimentaire (qui) reste toujours une réalité au Sénégal ». Elle affecte plus le milieu rural, les pauvres et les régions de Kolda, Sédhiou (Sud), Kédougou, Tambacounda (Est) et Matam (Nord).

Initiée par la Commission de l’Union économique et monétaire ouest-africaine (Uemoa) et financée par la Banque mondiale (BM), l’EHCVM du Sénégal a porté sur un échantillon de 7156 ménages. Elle a mobilisé « d’importantes ressources financières et matérielles », d’après l’ANSD.

La collecte s’est tenue en deux vagues ayant duré chacune trois mois. La première s’est déroulée de septembre à décembre 2018 et la seconde d’avril à juillet 2019. Deux questionnaires ont été élaborés. L’un est administré aux ménages et l’autre conçu pour collecter des informations sur les localités de ces familles.

RCA : la vie reprend peu à peu à Birao

Dans cette ville meurtrie de l’extrême Nord-Est de la Centrafrique, à environ 1067 kilomètres de la capitale Bangui, les activités génératrices de revenus ont redémarré grâce au concours de la FAO et de la Minusca.Région frontalière du Tchad, du Soudan et du Soudan du Sud, Birao est tristement connue pour « les pillages, les incendies de maisons, de greniers et de parcelles, l’abattage anarchique de troupeaux et la destruction des habitats du bétail ».

Ces actes répréhensibles ont, depuis septembre 2019, « significativement aggravé la vulnérabilité et les moyens d’existence des populations », a déploré le Bureau régional de l’Organisation des Nations unies pour l’alimentation et l’agriculture (FAO, sigle en anglais) pour l’Afrique.

Une vie précaire qui a contraint les populations de Birao à fuir et abandonner « leurs terres et intrants agricoles » selon un communiqué de l’institution spécialisée des Nations Unies reçu mardi à APA.

Pour leur permettre de recommencer les « activités de production », la FAO a lancé un projet intitulé « Appui à la résilience de la population affectée par les crises de Birao ». Il est financé par la Mission multidimensionnelle intégrée des Nations unies pour la stabilisation en Centrafrique (Minusca) pour un montant de 50.000 dollars américains.

Ce programme, visant à renforcer la résilience des ménages touchés par les crises, à améliorer leur sécurité alimentaire et à rétablir leurs moyens d’existence, a permis d’assister « 540 ménages, soit 2700 personnes dont 59 % de femmes pendant sept mois », renseigne la source.

Concrètement, une assistance d’urgence en kits d’élevage du petit bétail (poules locales et caprins) a été fournie aux familles. La FAO a organisé, en outre, une foire aux intrants. A cette occasion, des coupons d’une valeur comprise entre 188 et 554 dollars américains ont été distribués « aux bénéficiaires organisés en 54 groupements de 10 ménages ».

Avec cette aide financière, les familles ciblées ont acheté sur la foire aux intrants « des géniteurs de caprins ou de poule locale, ainsi que des aliments pour bétail ». L’assistance de la FAO ne s’est pas arrêtée là.

En effet, les groupements de bénéficiaires en élevage de caprins ont reçu des kits de matériaux de construction d’abris pour animaux (tôles, chevrons, fers, ciment, pointes et pax alu) et ceux bénéficiaires des kits d’élevage de la poule locale ont reçu six mangeoires et six abreuvoirs. Les animaux fournis aux bénéficiaires ont tous été vaccinés et déparasités.

De plus, indique le document, le partenaire de mise en œuvre et 108 délégués techniques ont été formés sur les bonnes pratiques agricoles et d’élevage et sur les procédures d’organisation d’une foire aux intrants.

La reprise des activités économiques dans cette zone a rapproché différentes ethnies (Goula, Kara, Rounga et Haoussa) qui avaient rompu tout lien à cause des problèmes de sécurité. Mais la sensibilisation et l’identification des ménages bénéficiaires, la formation de ceux-ci et la vente des intrants agricoles par les fournisseurs composés de plusieurs ethnies ont contribué à renforcer de manière significative la cohésion sociale et le dialogue intercommunautaire, se félicite la FAO.

Divers sujets au menu des quotidiens marocains

Les quotidiens marocains traitent de plusieurs sujets notamment le report de la rentrée scolaire et son impact sur les libraires, les mesures pédagogiques et organisationnelles prises en prévision du démarrage effectif des cours le 1er octobre, la participation des trois films marocains à la compétition officielle du Fespaco-2021 et le besoin de plus de 180 épidémiologistes au Maroc.+L’Economiste+ relève que le report de la rentrée scolaire au 1er octobre oblige, les libraires sont en train de se tourner les pouces faute de clients. « Nous nous étions approvisionnés en fournitures et en livres scolaires avec l’idée que la rentrée aurait lieu le 10 septembre. A cause du report, nous nous retrouvons sans aucune activité et donc sans recettes. Sans oublier les nombreux problèmes auxquels les libraires doivent faire face », souligne Mohamed Barni, président de l’Association marocaine des libraires (AMAL), cité par le journal.

« Le report de la rentrée scolaire se traduit par une baisse d’activité chez les libraires et chez leurs clients à leur tour. Ce qui devrait entraîner des problèmes de trésorerie », explique pour sa part Jalil Benddane, président de l’Association des fabricants de cahier au Maroc (AFCM).

+Assahra Al Maghribia+ fait savoir que le ministère de l’Éducation nationale, de la Formation professionnelle, de l’Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique a annoncé que plusieurs mesures pédagogiques et organisationnelles ont été prises en prévision du démarrage effectif des cours le 1er octobre.

Ces mesures concernent les départements de l’éducation nationale, de l’enseignement supérieur et de la recherche scientifique et celui de la formation professionnelle, a indiqué le ministère dans un communiqué, cité par le quotidien.

+Ahdath Al Maghribia+ rapporte que trois films marocains sont en lice pour la compétition officielle du Festival panafricain du cinéma et de la télévision de Ouagadougou (FESPACO-2021), dont la 27ème édition est prévue du 16 au 23 octobre, ont annoncé jeudi les organisateurs sur le site officiel du festival.

Il s’agit de « Oliver Black » de Tawfik Baba qui concourra pour la récompense suprême, l’Etalon d’or du Yénnenga, dans la catégorie « Fictions long métrage ». « Dans la maison » de Karima Saidi sera, quant à lui, en lice dans la catégorie « documentaire long métrage ». Dans la compétition « courts métrages (fiction et documentaire), Karim Boukhari participe avec son film « Aziya ».

+Al Alam+ souligne que la célébration de la journée mondiale de l’épidémiologie de terrain est une occasion d’attirer l’attention des décideurs sur l’importance de cette discipline, pour la développer davantage et répondre au mieux aux besoins du pays, a souligné l’association nationale d’épidémiologie du terrain (ANET).

L’agence gouvernementale américaine des Centers for Disease Control and Prevention (CDC) recommande un épidémiologiste de terrain pour 200.000 habitants, rappelle l’ANET, relevant que le Maroc a besoin d’au moins 182 épidémiologistes du terrain répartis équitablement sur l’ensemble des régions, provinces et préfectures du pays.

La pauvreté au Sénégal en exergue dans la presse locale

Les quotidiens sénégalais, parvenus mardi à APA, traitent principalement d’une enquête sur les conditions de vie difficiles des ménages et des rebondissements dans l’affaire du trafic de passeports.« Les pauvres en hausse », titre Le Quotidien, citant une nouvelle enquête de l’Agence Nationale de la Statistique et de la Démographie (ANSD). Le journal souligne que le pays est passé de plus de 5,8 millions de pauvres en 2011 à plus de 6 millions en 2018.

Dans ce rapport 2018-2019, Les Echos notent aussi qu’une « insécurité alimentaire » affecte le Sud du pays (Kolda et Sédhiou), l’Est (Kédougou et Tamba) et le Nord (Matam). Pour WalfQuotidien, l’enquête de l’ANSD montre que « la pauvreté gagne du terrain au Sénégal ».

Sur l’affaire du trafic présumé de passeports diplomatiques, ce journal rapporte que « le +cerveau+ (est) en taule (en) attendant les députés ». Au même moment, les activistes du mouvement citoyen Y’en a marre, Kilifeu et Simon, filent « tout droit vers l’instruction ».

L’Observateur indique, de son côté, que « Kilifeu riposte par une plainte à la cybercriminalité ». Le quotidien souligne par ailleurs que des parlementaires de la majorité comme de l’opposition sont « dans le viseur » de la Division des investigations criminelles (Dic) de la police nationale.

Dans ce dossier, Libération informe que « Mamadou Sall, Boubacar Biaye et Sadio Dansokho ont +épousé+ 14 clientes de Kondé », présenté comme le cerveau là où les deux premiers sont des députés de la majorité présidentielle.

Selon le journal, « ils sont mouillés jusqu’à la moelle ». Kondé révèle notamment sa « +fraternité d’affaires+ avec eux et confesse sur PV : +Ils étaient informés et percevaient leurs pourcentages+ ».

Sud Quotidien en conclut qu’activistes et hommes politiques opposés au président Macky Sall vivent de « sales temps ». Mais à son corps défendant, Macky est devenu « une machine à broyer de +l’opposant+ ».

Sur la Covid-19, l’Administrateur général de l’Institut Pasteur de Dakar, Dr Alpha Amadou Sall, déclare dans L’Observateur qu’il « ne faut pas exclure une 4e vague ». Pour lui, « il faut préparer le scénario où la Covid pourrait devenir une endémie ».

Sur un autre sujet, le quotidien sportif Stades rapporte que l’ancien attaquant international sénégalais, Demba Ba, « dit stop » à sa carrière de football. Après une carrière de seize ans, « Demba Ba raccroche les crampons » à 36 ans, souligne également L’Observateur.

Côte d’Ivoire : un mort dans des altercations entre jeunes à Bouaké

Un jeune homme a été tué et plusieurs autres personnes ont été blessées dimanche suite à une série de règlements de compte entre groupes de jeunes à Bouaké, a constaté APA sur place dans la deuxième ville ivoirienne.

Moussa Diallo dit rougeau, 19 ans et mécanicien de profession a perdu la vie dimanche matin aux encablures de la préfecture de région au centre de Bouaké après avoir reçu plusieurs coups de machette aussi bien à la tête que sur différentes parties de son corps. 

Selon des sources proches de la victime, les coups mortels auraient été portés par un groupe de jeunes voyous venus de Koko, un quartier situé au centre de la ville.

Le drame est survenu à la suite d’une altercation intervenue dans un cabaret à Koko entre un jeune de ce quartier et un autre du quartier voisin de Djamourou. S’en est alors suivie une bagarre rangée qui se serait soldée par un blessé du côté de la bande de Koko.

 Les choses ont pris une autre tournure le lendemain dimanche, quand un groupuscule armé d’armes blanches s’est déferlé vers Djamourou pour venger l’affront subit par leur camarade, la veille. Cette sortie s’est terminée dans le sang avec la mort par arme blanche du jeune Moussa.

Unique enfant de sa famille et habitant de Djamourou, cette mort tragique du jeune mécanicien a fini par créer l’émoi dans ce quartier populaire dans le nord de Bouaké.

Très vite, une vendetta a été organisée dans la mi-journée de dimanche par les jeunes de ce quartier, qui, à leur tour se sont munis de machettes et de gourdins et ont opéré une descente musclée sur Koko. Des agressions physiques ont été également enregistrées à la suite de cette opération musclée.

Ce différend entre bandes rivales a donc fini par se transformer en conflit entre deux quartiers populaires de la capitale de la région de Gbêkê, notamment Koko et Djamourou.

Lundi matin, la tension était encore perceptible entre les belligérants. Faisant fi de l’ouverture d’une enquête judiciaire par le commissariat du 2è arrondissement sur cette affaire, un groupe de jeunes de Djamourou a décidé d’organiser à son propre chef une battue au quartier Koko à la recherche des assassins de leur frère, ont-ils fait savoir. Ce qui a provoqué le courroux de certains jeunes de Koko qui se sont donc dressés contre cette autre agression.

Informé de la situation, le commissaire du 2è arrondissement, Bakayoko Souleymane Gaoussou et ses hommes ont aussitôt décidé d’entreprendre une série de médiations entre les deux quartiers. Tout au long de la journée et de la soirée de lundi, des séances de sensibilisation ont été organisées à cet effet de part et d’autre.

A cette occasion, le patron du 2è arrondissement a tenu à rassurer les uns et les autres sur les avancés notables déjà enregistrées par son équipe, un jour seulement après l’ouverture de l’enquête.

Des arrestations ont été déjà opérées et d’autres interpellations sont en cours avant le transfèrement de cette affaire à la justice, a-t-il expliqué aux différents chefs des deux quartiers en présence de nombreux jeunes.

Cette initiative du 2è arrondissement sous la houlette du préfet de police de Bouaké a été fort appréciée dans les deux camps. Ce qui a contribué à baisser la tension entre les deux parties. En outre, le calme était perceptible toute la soirée du lundi autant à Koko qu’à Djamourou.          

Toutefois, un dispositif sécuritaire a été déployé entre les deux quartiers pour décourager toutes autres velléités de reprises des hostilités.

Maroc : Plus de 20 millions de primo-vaccinés

Le Maroc a franchi, ce lundi, la barre des 20 millions de personnes primo-vaccinées, a annoncé le ministère de la Santé.Ainsi, le nombre de personnes ayant reçu la première dose des vaccins anti-Covid atteint 20.154.375, alors que 16.667.989 ont eu leurs deux doses, selon le bulletin quotidien du ministère.

Aujourd’hui, un total de 917 nouveaux cas d’infection au coronavirus et de 4.451 guérisons a été enregistré au cours des dernières 24 heures, portant le bilan à 905.564 cas de contamination depuis le premier cas signalé au Maroc en mars 2020, tandis que les guérisons sont passées à 862.106, soit un taux de guérison de 95,2%.

Quant aux décès, leur nombre total atteint 13.618 (létalité 1,5%), avec 72 nouveaux cas enregistrés.

Au total, le Maroc compte 29.840 cas actifs, tandis que les cas sévères ou critiques ont atteint 1.764, dont 917 placés sous respiration artificielle. Par ailleurs, le taux d’occupation des lits de réanimation s’établit à 33,7%.

Le Mali condamne l’attaque « lâche » et « barbare » perpétrée contre les camionneurs marocains

Le ministre malien des Affaires étrangères et de la Coopération internationale Abdoulaye Diop, a vivement condamné l’attaque « lâche et barbare » perpétrée, samedi dernier, par des individus armés non identifiés, contre des camionneurs marocains dans la commune de Didiéni, ayant causé la mort de deux Marocains.Selon un communiqué du ministère malien des Affaires étrangères, Abdoulaye Diop, a reçu en audience ce lundi l’ambassadeur du Maroc au Mali et doyen du corps diplomatique, Hassan Naciri.

Le ministre a, au nom du président de la Transition, chef de l’Etat, le colonel Assimi Goïta, et du gouvernement, « vivement condamné l’attaque lâche et barbare perpétrée par des individus armés non identifiés, le 11 septembre 2021, contre un convoi commercial marocain dans la commune de Didiéni, région de Kayes, ayant occasionné des pertes en vies humaines dont deux ressortissants marocains et des blessés ».

« En cette douloureuse circonstance, le ministre a exprimé, au nom du président de la Transition et du gouvernement, toute la compassion et la solidarité du Mali avec le gouvernement et le peuple frère du Maroc », souligne le communiqué.

Abdoulaye Diop a présenté ses condoléances aux familles des disparus et souhaité prompt rétablissement aux blessés. Il a informé l’ambassadeur que depuis l’attaque, les ministères en charge de la Sécurité, de la Défense et de la Santé ont tous pris des mesures appropriées, chacun dans son domaine.

Le ministre a fait part de l’engagement des autorités maliennes à tout mettre en œuvre pour retrouver les coupables et les traduire devant la justice, conclut la même source.

Burkina: 275.000 personnes contraintes de fuir les violences

Le Conseil norvégien pour les réfugiés (NRC, sigle anglais), dans un communiqué parvenu lundi à APA, tire la sonnette d’alarme et pointe du doigt l’augmentation de la violence et la « lente et insuffisante réponse humanitaire » pour expliquer ce regain des déplacements.Les déplacements internes reprennent de plus belle au Burkina Faso. Selon le NRC,  en moyenne, 13 000 personnes par semaine ont été forcées à fuir leur foyer depuis avril. Les autorités gouvernementales chargées d’enregistrer les populations affectées ont du mal à gérer un nombre toujours croissant de déplacés, alerte l’organisme.

Partant de ce constat, les organisations humanitaires demandent, depuis le mois de juin, que l’enregistrement et le partage d’informations se fassent dans un délai maximum d’une semaine.

« Nous demandons au gouvernement de nous laisser intervenir et d’apporter notre soutien. Les organisations de secours ont la capacité d’aider les personnes dans les zones les plus inaccessibles où l’aide est urgente, en complément du travail essentiel des autorités », a déclaré le directeur du NRC au Burkina Faso, Manenji Mangundu, cité par le communiqué.

Par ailleurs, souligne la note, la lenteur et l’insuffisance de la réponse humanitaire contraignent les populations à choisir entre l’insécurité et la faim.

« Malgré la recrudescence du conflit, la réponse humanitaire visant à aider les personnes dans le besoin prend beaucoup de retard. Une grave carence dans le financement de l’aide, combinée à un manque de capacité des autorités locales, empêche les organisations humanitaires comme la nôtre de réagir à temps », a déploré M. Mangundu.

La réponse humanitaire pour le pays en 2021 requiert quelque 607 millions USD. Il n’est financé qu’à hauteur de 24 % à ce jour, déplore l’organisation norvégienne.

Selon l’organe humanitaire du gouvernement, le CONASUR, plus de 1,4 million de personnes sont déplacées à l’intérieur du Burkina Faso. Il estime également que 4,8 millions de personnes sont en situation d’insécurité alimentaire et 2,9 millions de personnes en situation d’insécurité alimentaire aiguë.

Pour le Conseil Norvégien pour les Réfugiés, le fait de ne pas répondre aux besoins humanitaires urgents oblige les familles vulnérables à faire un choix impossible entre nourrir leurs enfants et leur propre sécurité. « De nombreuses personnes disent au NRC qu’elles veulent rentrer chez elles pour accéder à leurs stocks de nourriture, malgré le risque d’attaques », rapporte le communiqué.

D’autres familles font, selon le NRC, un choix différent mais tout aussi douloureux : rester dans une zone assiégée où les pénuries de nourriture sont devenues si critiques qu’il n’y a que des feuilles à manger ou bien marcher pendant plusieurs jours à la recherche de nourriture et risquer de se faire attaquer.

Ces dernières semaines, soutient l’organisme humanitaire, des dizaines de femmes de la ville de Mansila (région du Sahel) ont parcouru 40 kilomètres à pied jusqu’à la ville de Sebba (Région du Sahel) avec leurs enfants à la recherche de nourriture, mais elles n’ont reçu aucune aide depuis leur fuite.

« La faim vous fait crier à l’aide mais personne ne vient. Les gens ont l’impression de ne plus faire partie du Burkina Faso. Nous avons le sentiment de ne pas être dignes d’être aidés », a déclaré Bandé, une mère qui vient de s’échapper de Mansila et citée dans le document.

« Si le choix est de mourir en route ou de mourir de faim à Mansila, mieux vaut au moins mourir en essayant de sortir », a-t-elle ajouté.

Média ivoirien: le ministère de la Femme veut instaurer un prix sur le genre

Le ministère ivoirien de la Femme, de la famille et de l’enfant envisage d’instaurer un prix sur le genre dans le secteur des médias afin d’encourager les productions sur le genre, a annoncé lundi Mme Cissoko épouse Sylla Haliath, inspecteur technique dudit ministère.

Mme Cissoko épouse Sylla Haliath, s’exprimait à l’ouverture d’un atelier de formation des journalistes autour du thème «  Le journalisme au prisme du genre : enjeux et perspectives ». Elle représentait la ministre de la Femme, de la famille et de l’enfant, Mme Nassénéba Touré.

« Le concept genre est l’une des choses mal connues ou, mal interprétées, mais suffisamment un sujet à polémique ; pourtant, il demeure l’un des concepts les plus inclusifs pour permettre à chacun selon son niveau de participer ou d’être intégré dans le développement », a dit Mme Cissoko Haliath. 

« C’est pourquoi, le ministère de la Femme, de la famille et de l’enfant, au regard de ses missions, tient à la formation des journalistes (…). Elle aboutira à un ensemble d’activités, notamment la signature de partenariats avec vos différentes structures et l’instauration d’un prix », a ajouté Mme Cissoko.

L’atelier de formation qui a regroupé des femmes journalistes et aussi des hommes de médias, est organisé par le ministère ivoirien de la Femme, de la famille et de l’enfant avec la collaboration de l’Association des femmes journalistes de Côte d’Ivoire (AFJCI).

Selon Marylise Aimée Konan, présidente de l’Association des femmes journalistes de Côte d’Ivoire (AFJCI), organisation regroupant près de 250 femmes, cet atelier qui a lieu du 13 au 14 septembre 2021 à la Maison de la presse à Abidjan, vise à outiller les journalistes sur les questions liées au genre.

La présidente de l’AFJCI estime que le journaliste est un éveilleur des consciences, et c’est celui qui éduque de par ses productions. De ce fait, le journaliste devrait être formé avant d’informer, et étant le cœur de la société, celui qui le touche, touche le cœur de la société. 

La formation a été assurée par Mme Florence Tanoh, directrice chargée du genre et de l’égalité au ministère de la Femme, de la famille et de l’enfant. Cet atelier, dira-t-elle, vise à donner aux journalistes des éléments de travail au plan scientifique pour qu’ils puissent connaître le concept genre.

Mme Florence Tanoh a expliqué que le genre est un concept scientifique, un construit social au regard des rôles que la société fait jouer aux hommes et aux femmes, faisant observer qu’il prend sa source des droits humains.

La notion du genre, poursuivra-telle, « doit être associé aux rôles sociaux que nous jouons», car elle prend en compte les besoins sexospécifiques, tant chez la femme que chez l’homme. Et ce, « de façon égalitaire ».     

Ce concept scientifique est apparu en 1955 chez les sexologues et les psychologues. En 1970, les sociologues s’intéressent à la question, et notent que l’égalité recherchée est délicate, car les femmes sont ancrées dans des aspects domestiques, alors que les hommes ont des rôles de décision. 

En Côte d’Ivoire, c’est en 1975 que sera créé le ministère de la Femme, dirigé par Mme Jeanne Gervais née Jeanne Ahou Siefer-N’Dri, 15 ans après l’indépendance de la Côte d’Ivoire, sous l’ère de feu Félix Houphouët-Boigny.  

« Les hommes et les femmes peuvent participer de façon égalitaire au développement de notre pays pour que nous sortions des chemins discriminatoires », a déclaré Mme Tanoh, exhortant les femmes à plus de leadership.

Quand une femme s’engage dans une cause et qu’elle se demande qu’est-ce que je gagne, elle se positionne au niveau du bénéfice, fait remarquer Mme Florence Tanoh, qui mentionne que si elle s’y investit à l’idée que ce qu’elle apporte comme changement, les femmes changeront la donne.  

Le président de l’Union des journalistes de Côte d’Ivoire (Unjci), Jean-Claude Coulibaly, a noté que « la masculinité est fortement marquée au niveau de la communauté des journalistes », où « sur 10 dix journalistes, on a à peine une femme ».

« Je préside un Conseil exécutif qui a une représentation féminine de 30%. Sur les 24 membres, il y a au moins 8 femmes », souligne M. Coulibaly, attestant que sa secrétaire générale est une femme, la première à occuper ce poste dans l’histoire de cette faîtière des journalistes. 

Aujourd’hui, des efforts sont faits pour une plus grande participation des femmes dans les instances de décisions. Au niveau des postes nominatifs et électifs, plusieurs femmes sont proposées tant au niveau du secteur privé que du secteur public.

Plusieurs organisations professionnelles des médias, notamment l’Union nationale des journalistes de Côte d’Ivoire (UNJCI) et  Réseau des professionnels de la presse en ligne de Côte d’Ivoire (REPPRELCI) sont partenaires de cet atelier de formation.

Tanzanie : léger remaniement ministériel

La présidente de la Tanzanie, Samia Suluhu Hassan, a ainsi nommé Stergomena Lawrence Tax comme première femme ministre de la Défense du pays.La nouvelle ministre de la Défense était jusque-là Secrétaire exécutive de la Communauté de développement de l’Afrique australe (SADC). Son prédécesseur, Elias Kwandikwa, est décédé en août dernier.

Dans ce réaménagement gouvernemental, la présidente Samia Suluhu Hassan a limogé la ministre de la Communication, Faustine Ndugulile, le ministre des Transports, Léonard Chamuriho, et Médard Kalemani, ministre de l’Energie.

January Makamba, qui avait été limogé par le défunt président John Magufuli, est revenu au ministère de l’Energie.

Le juge Eliezer Feleshi a été nommé nouveau Procureur général de la Tanzanie, en remplacement d’Adelardus Kilangi, qui s’est vu proposer un poste d’ambassadeur.

Le Togo s’imprègne du Programme électricité pour tous en Côte d’Ivoire

Une délégation togolaise conduite par la ministre déléguée auprès du président de la République, chargée de l’Énergie et des mines, Mme Mawunyo Mila Aziable, s’est imprégnée du 9 au 10 septembre 2021, au Programme électricité pour tous en Côte d’Ivoire.

Cette visite de travail de la délégation togolaise en Côte d’Ivoire, sur le Programme électricité pour tous (PEPT) et sur la gestion des services de l’énergie, intervient dans le cadre du renforcement de la coopération entre la Côte d’Ivoire et le Togo. 

Les présidents de la République des deux pays ont approuvé la tenue de cette visite de travail portant sur le secteur de l’électricité de la Côte d’Ivoire, les 9 et 10 septembre 2021. Et ce, dans le cadre de la coopération énergétique.  

Cette visite avait pour objectif, pour la délégation togolaise conduite par la ministre déléguée auprès du président de la République, chargée de l’Énergie et des mines, de s’imprégner du modèle ivoirien du Programme électricité pour tous (PEPT) et de partager les expériences. 

Elle a été marquée par une série de présentations par les acteurs du secteur de l’électricité portant notamment sur le cadre institutionnel et réglementaire, le bilan de la mise en oeuvre du PEPT en Côte d’Ivoire et les offres commerciales. 

Les deux parties ont également échangé sur les modalités de déploiement, le financement-recouvrement, le suivi-évaluation du PEPT, le système d’échange et de transport d’énergie électrique. 

A l’issue des présentations, des échanges ont permis d’approfondir la compréhension des sujets abordés. Ensuite, les délégations ont effectué une visite du centre informatique du concessionnaire du service public de l’électricité. 

Elles se sont rendues sur le site de déploiement du PEPT à Anono dans la commune de Cocody (Est d’Abidjan), ainsi que des structures chargées de la gestion des services de transport et du centre de conduite du réseau électrique (dispatching). 

La ministre déléguée, chargée de l’Énergie et des mines, Mme Mawunyo Mila Aziable, et le ministre ivoirien des Mines, du Pétrole et de l’énergie, Thomas Camara, se sont félicités de cette initiative qui concourt à l’intégration du réseau électrique régional.