Covid-19 en Afrique : les 12 prochains mois sous le signe de la résilience

La 71e session du Comité régional de l’Organisation Mondiale de la Santé (OMS) pour l’Afrique, tenue en ligne comme l’année dernière, a mis la lutte contre le nouveau coronavirus à la tête des priorités du continent.Ce mardi, 47 ministres de la Santé de l’Afrique et les représentants des différents pays se sont virtuellement réunis pour définir leur programme de santé. En ouverture de ce rassemblement annuel de trois jours (du 24 au 26 août), Victoire Tomegah Dogbé, la Première ministre du Togo, a déclaré que « la Covid-19 a démontré l’impérieuse nécessité d’une solidarité mondiale, en mettant en exergue la nécessité pour chaque pays de rechercher les meilleures protections, tant individuelles que collectives ».

De son côté, Dr Tedros Adhanom Ghebreyesus, le Directeur Général de l’OMS, a invité les pays africains « à soutenir un traité international ou tout autre instrument légal permettant d’améliorer la coopération internationale concernant la préparation et la riposte à la pandémie ».

En novembre 2021, a renseigné l’ex-ministre éthiopien des Affaires étrangères, ce traité pourrait être discuté lors de la session spéciale de l’Assemble mondiale de la Santé. Pour le patron de l’OMS, « la crise liée au vaccin illustre la faiblesse fondamentale aux racines de la pandémie : le manque de solidarité mondiale et de partage – partage d’informations et de données, d’échantillons biologiques, de ressources, de technologie et d’outils ».

Le difficile accès des pays défavorisés aux vaccins contre la Covid-19 pousse à « repenser les systèmes qui renforcent l’équité et d’investir davantage dans le développement d’un monde plus sain et plus juste », a souligné Dre Matshidiso Moeti, Directrice régionale de l’OMS pour l’Afrique.

Outre la Covid-19, la plus importante réunion sur la santé publique en Afrique sera consacrée aux efforts visant à mettre fin à toutes les formes de polio, à éliminer le cancer du col de l’utérus responsable en 2020 de la mort de plus de 72.000 femmes africaines et à renforcer l’utilisation des technologies liées à la santé.

Cette rencontre sera aussi l’occasion de discuter des mesures d’amélioration d’un vieillissement sain sur le continent, de même que du renforcement de la lutte contre la tuberculose, le VIH, les infections sexuellement transmissibles et l’hépatite, et de la fin de la méningite d’ici 2030.

L’Algérie coupe ses relations diplomatiques avec le Maroc

Alors que le Souverain chérifien vient de faire part de son souhait d’entretenir des relations de qualité avec son voisin de l’Est, Alger a décidé, brusquement, de rompre ses relations diplomatiques avec Rabat.L’Algérie a décidé de rompre les relations diplomatiques avec le royaume du Maroc à partir de ce jour » en raison de ce qu’il a présenté comme dee « actions hostiles » du Royaume chérifien à l’égard de son pays, a annoncé le chef de diplomatie algérienne, Ramtane Lamamra, lors d’une conférence de presse au cours de laquelle il a lu une déclaration au nom du président algérien.

Le ministre a expliqué les raisons de cette décision en affirmant que « l’histoire avait montré que le Royaume du Maroc n’a jamais cessé de mener des actions hostiles à l’encontre de l’Algérie ».

L’autre grief avancé par Alger à l’égard de Rabat, ce sont les récentes déclarations du ministre israélien des Affaires étrangères à partir du Maroc. « C’est la première fois depuis 1948 qu’un responsable israélien fait de telles déclarations à l’égard de l’Algérie », selon le chef de la diplomatie algérienne.

Le texte cite aussi le soutien présumé apporté par le Maroc au Mouvement pour l’autodétermination de la Kabylie (MAK) dont la direction vit en exil, principalement en France, et Rachad (un regroupement d’islamo-conservateurs algériens basé à Londres), deux organisations classées comme terroristes par les autorités algériennes.

Ramtane Lamamra a aussi rappelé les accusations portées par certains organismes occidentaux contre le Maroc soupçonné d’avoir eu recours à un logiciel israélien d’espionnage « Pegasus » qui aurait ciblé plusieurs responsables algériens ainsi que d’anciens incidents, comme la profanation du drapeau national au consulat de Casablanca en 2013.

Il a en outre fait porter « aux dirigeants du royaume la responsabilité des crises répétées, qui se sont aggravées », un comportement qui, selon lui, « entraîne le conflit au lieu de l’intégration dans la région du Maghreb ».

« En tout état de cause l’Algérie refuse la logique du fait accompli », a indiqué Lamamra.

« Pour toutes ces raisons l’Algérie a décidé de rompre ses relations diplomatiques avec le Maroc à partir d’aujourd’hui », a déclaré Lamamra.

La présidence algérienne avait annoncé, le 18 août dernier, vouloir « revoir » ses relations avec Rabat, l’accusant, cette fois, d’être impliqué dans les incendies meurtriers qui ont ravagé le nord du pays et fait au moins 90 morts.

Cette sortie du chef de la diplomatie algérienne intervient par ailleurs alors que les signes d’une dégradation des relations entre les deux pays s’accumulaient ces dernières semaines. ll y a un mois, Alger rappelait son ambassadeur à Rabat pour « consultations avec effet immédiat » à la suite de tensions diplomatiques.

Dans son discours du Trône le 30 juillet, le Roi Mohammed VI avait, pourtant, affirmé son « engagement sincère à garder la main tendue pour œuvrer de concert et sans conditions à l’établissement de relations bilatérales fondées sur la confiance, le dialogue et le bon voisinage».

Le Souverain chérifien avait aussi lancé un appel à la réouverture des frontières terrestres avec l’Algérie. « Vous n’aurez jamais à craindre de la malveillance de la part du Maroc. La sécurité et la stabilité de l’Algérie et la quiétude de son peuple sont organiquement liées à la sécurité et à la stabilité du Maroc » avait-t-il assuré.

Le Roi avait aussi invité le président algérien Abdelmadjid Tebboune « à faire prévaloir la sagesse » et à « œuvrer à l’unisson au développement des rapports » entre les deux pays. Le Souverain avait même qualifié les deux pays de « jumeaux qui se complètent ».

Les frontières entre le Maroc et l’Algérie sont fermées depuis 1994 à l’initiative de l’Algérie. Alger avait alors pris une telle décision suite à l’imposition par Rabat un visa d’entrée à son territoire aux Algériens. Le Maroc soupçonnait a cette époque une partie des services de sécurité de son voisin d’être derrière un attentat sanglant qui avait eu lieu à Marrakech. En 2004, le visa a été supprimé et les lignes aériennes entre les deux pays rétablies, mais l’Algérie continuait depuis lors de refuser de rouvrir ses frontières terrestres.

Les relations entre les deux voisins sont particulièrement plombées depuis plus de quarante ans par la question du Sahara. L’Algérie soutient, finance et arme le front Polisario qui réclame l’indépendance de ce territoire. Le Maroc qu’inexercé son contrôle sur l’essentiel de ce territoire et dont la souveraineté sur cette région est reconnue par une grande partie des gouvernements étrangers, dont les États-Unis, propose un plan d’autonomie sous souveraineté marocaine.

Très récemment, en mi-juillet dernier, ces rapports ont été marqués par un nouvel accès de tension. L’ambassadeur marocain à l’ONU avait publiquement affirmé son soutien au principe de « l’autodétermination » du peuple Kabyle en Algérie, en réaction au soutien de cette dernière aux indépendantistes du font Polisario. Alger avait alors répondu en rappelant son ambassadeur à Rabat pour consultations.

Niger : le G5 Sahel s’engage dans la promotion de l’entreprenariat

Une mission d’experts du G5 Sahel a séjourné à Niamey du 15 au 19 août 2021 pour réaliser une étude de faisabilité pour la mise en place d’un programme d’inclusion financière en faveur de l’emploi des jeunes dans les zones sensibles et d’insécurité.Cette mission avait pour but d’échanger avec la coordination nationale du G5 Sahel et les acteurs clés intervenant dans les domaines de l’entrepreneuriat des jeunes, la formation professionnelle, de la création d’Activités Génératrices de Revenus (AGR) et de la microfinance.

En termes d’objectif, explique un communiqué du G5 Sahel reçu ce mardi à APA, la mission visait à déterminer les zones d’intervention du programme, à recueillir les orientations par rapport à la conduite de l’étude, de recueillir les attentes des acteurs, d’échanger sur les dispositifs existants en matière d’emploi de jeunes, de création d’AGR et le financement de projets, de recenser les difficultés rencontrées et de récolter de la documentation afin d’alimenter l’étude.

Le Coordonnateur du G5 Sahel au Niger a jugé pertinent le programme envisagé qui répond aux besoins des populations dans les zones prioritaires de l’organisation. Il a souhaité que l’intervention soit cohérente avec les dispositifs déjà existants.

Pour les zones d’intervention du programme, les échanges ont permis de cibler la zone désertique à cheval entre le Niger et le Tchad, et le fuseau centre qui correspond à la zone des trois frontières (Burkina, Mali, Niger). Ce qui correspond aux régions de Tillabéry, Agadez, Diffa, Maradi.

Le nouveau président zambien promet plusieurs réformes

Hakainde Hichilema a promis de relancer l’économie de son pays et de lutter contre la corruption.Dans son discours d’investiture, ce mardi à Lusaka, le chef de l’Etat de la Zambie s’est engagé à mettre sur pied une administration « rationnelle » et « efficace » pour redresser l’économie au cours des cinq prochaines années.

« Notre objectif au cours des cinq prochaines années sera de restaurer la stabilité macroéconomique de notre pays », a promis Hichilema, devant des milliers de supporters enthousiastes et de dignitaires étrangers au Heroes Stadium de Lusaka.

Il a ajouté : « Nous accorderons une attention particulière à la réduction du déficit budgétaire, à la réduction de la dette publique et au rétablissement de la confiance de la société et des marchés dans notre pays ».

Hichilema, 59 ans, hérite d’un portefeuille de dette extérieure de plus de 12 milliards de dollars américains qui a explosé au cours des dernières années de l’administration de son prédécesseur Edgar Lungu qui a dirigé la Zambie depuis 2015.

Le nouveau président a promis d’introduire des réformes démocratiques, des politiques économiques favorables aux investisseurs et une « tolérance zéro » pour la corruption.

« Nous allons promouvoir l’unité et la diversification et assurer le respect des libertés, des droits de l’homme et des libertés pour tout notre peuple », a-t-il assuré, s’engageant à rétablir l’Etat de droit et à renforcer les institutions démocratiques dans le pays.

Hichilema est arrivé au pouvoir après une victoire écrasante sur Lungu lors des élections générales du 12 août dernier.

Covid-19: la Côte d’Ivoire lance une application de surveillance

L’Institut national d’hygiène publique (INHP) de Côte d’Ivoire a lancé mardi une application de surveillance de la Covid-19 dénommée « Afya », visant à recueillir des données sanitaires auprès des citoyens et suivre les infections respiratoires aiguës, lors d’une cérémonie à Abidjan.

Selon Dr Daouda Coulibaly, sous-directeur à l’INHP, c’est une nouvelle stratégie de surveillance épidémiologique utilisant un outil numérique qui permettra « une surveillance digitale participative » afin de recueillir régulièrement des données sanitaires auprès des concitoyens. 

Ces données, dira-t-il, seront « couplées aux données hospitalières pour suivre l’évolution de la Covid-19 et des infections respiratoires aiguës afin de détecter précocement des épidémies et mettre en place des mesures de prévention nécessaire ». 

Cette plateforme se veut un outil innovant qui permet de veiller en permanence sur l’état de santé des populations, et « ce que nous souhaitons, c’est que les populations adhèrent à cet outil, téléchargent l’application et le renseignent régulièrement », a ajouté Dr Coulibaly.  

« C’est une application qui est anonyme, il s’agit essentiellement d’informations sanitaires pour mettre en place des mesures de prévention », a-t-il poursuivi, indiquant qu’il est demandé chaque semaine au citoyen s’il a fait de la fièvre ou eu des difficultés respiratoires. 

L’Institut national d’hygiène publique (INHP) vise un objectif de 5.000 personnes à atteindre d’ici à trois mois, voire à la fin de l’année 2021. Il collabore sur ce projet avec le Centre d’information et de communication gouvernemental (CICG). 

Mme Dosso Awa, nouveau directeur général du CICG, a expliqué que cette plateforme de détection des symptômes de la Covid-19, « reste avant tout participative », invitant les familles à se l’approprier. 

Le Centre d’information et de communication gouvernemental (CICG) envisage d’organiser des webinaires communs pour mutualiser les bases de données afin d’intégrer cette plateforme dans les habitudes des populations en Côte d’Ivoire. 

La Côte d’Ivoire enregistre à la date du 23 août 2021, 53.730 cas confirmés de Covid-19, 52.597 guéris, 736 cas actifs et 397 décès. 

Le Zimbabwe reçoit 961 millions de dollars du FMI

Le financement entre dans le cadre des Droits de tirage spéciaux (DTS) octroyés par l’institution de Bretton Woods pour fournir des liquidités supplémentaires au système financier mondial.Dans une déclaration conjointe avec le Gouverneur de la Banque centrale, John Mangudya, le ministre des Finances, Mthuli Ncube a indiqué que les fonds ont été déposés hier lundi sur le compte de la Reserve de la Banque du Zimbabwe auprès du FMI.

« Le résultat immédiat de ce soutien du FMI est l’augmentation de la position des réserves de change du pays de 961 millions de dollars US. Cela contribuera grandement à renforcer la stabilité de notre monnaie nationale », a déclaré le ministre.

Les DTS sont des actifs supplémentaires de réserve de change qui sont conservés par le FMI et mis à la disposition des pays membres s’ils le souhaitent.

Selon M. Ncube, ces fonds seront « utilisés avec prudence, dans le respect de la plus grande transparence, pour soutenir les secteurs sociaux, à savoir la santé, l’éducation et les groupes vulnérables ; les secteurs productifs, à savoir l’industrie, l’agriculture et l’exploitation minière ; les investissements dans les infrastructures, à savoir les routes et les logements ; et les réserves de devises et le fonds de prévoyance pour soutenir notre monnaie nationale et la stabilité macroéconomique ».

L’aide du FMI intervient à un moment où le Zimbabwe tente de stimuler les performances de son secteur productif, qui est confronté à des problèmes de liquidités.

Af’Sud/Covid: 500.000 personnes vaccinées en 24 heures

L’Afrique du Sud intensifie la lutte contre la pandémie de coronavirus.Selon les dernières données du ministère de la Santé, ce pays d’Afrique australe a vacciné 10.790.501 de personnes grâce aux vaccins à dose unique Johnson & Johnson et à double dose Pfizer.

L’augmentation spectaculaire du nombre de personnes vaccinées est due au fait que le gouvernement a autorisé, depuis vendredi dernier, la vaccination des jeunes âgés de 18 à 35 ans, a expliqué le ministère.

Toutefois, les infections au Covid-19 ont continué à augmenter, 7.632 nouveaux cas ayant été enregistrés à travers le pays à la date du 23 août dernier.

Selon l’Institut national des maladies transmissibles (NICD), cela porte le total à 2.698.605 infections, depuis que le premier cas a été signalé en mars 2020.

La majorité des nouveaux cas ont été enregistrés dans la province du KwaZulu-Natal (2.542), suivie du Cap-Occidental (1.634) et du Cap oriental (1.286).

Au total, 163 personnes ont succombé à la maladie respiratoire hier lundi, portant le nombre de décès à 79.584.

Washington sanctionne un chef militaire érythréen

Les Etats-Unis accusent le haut responsable militaire érythréen de s’être livré à de « graves violations des droits de l’homme » dans le cadre du conflit dans la province éthiopienne du Tigré.Selon le Washington, les forces placées sous le commandement du général Filipos Woldeyohannes, chef des forces de défense érythréennes (EDF), ont commis des massacres, des pillages et des agressions sexuelles.

Dans une déclaration, le gouvernement érythréen a rejeté les allégations des Etats-Unis, qualifiant ces actes de « sans fondement et inacceptables ».

« Ces accusations du gouvernement américain montrent la tare habituelle de la Maison Blanche à l’encontre de l’Erythrée », écrit le gouvernement de l’Erythrée.

En vertu des sanctions, tous les biens appartenant au général Woldeyohannes seront bloqués et toute activité commerciale avec les Etats-Unis est interdite.

Cela a poussé Andrea Gacki, directrice du Bureau américain des affaires étrangères et du contrôle des actifs, à appeler l’Erythrée à retirer ses forces d’Ethiopie. Elle a exhorté toutes les parties au conflit à entamer des pourparlers de paix.

Zambie : Hakainde Hichilema investi président

Le président élu de la Zambie zambien a prêté serment ce mardi 24 août 2021 à Lusaka.La cérémonie d’investiture s’est déroulée devant des milliers de partisans enthousiastes et plusieurs dirigeants africains.

L’éternel opposant est devenu le septième président de ce pays de l’Afrique australe après avoir prêté serment devant le juge Michael Musonda, juge en chef par intérim de la Cour suprême, au Stade des héros (Heroes Stadium).

Le nouveau vice-président de la Zambie, Mutale Nalumango, ancien vice-président du Parlement, a également prêté serment.

Plusieurs chefs d’Etat et de gouvernement ont assisté à la cérémonie, notamment le président du Botswana, Mokgweetsi Masisi, le président de la République démocratique du Congo, Félix Tshisekedi, le président du Kenya, Uhuru Kenyatta, le président du Malawi, Lazarus Chakwera, le président sud-africain, Cyril Ramaphosa, le président de la Namibie, Hage Geingob, et le président du Zimbabwe, Emmerson Mnangagwa.

Les chancelleries étrangères étaient aussi au rendez-vous, notamment le Royaume-Uni, les Etats-Unis d’Amérique, l’Arabie Saoudite et le Ghana, ainsi que l’Union africaine et le Commonwealth.

Hichilema a remporté le scrutin présidentiel du 12 août devant le président sortant Edgar Lungu. Pour son quinquennat à la tête du pays, cet homme d’affaires, autodidacte et millionnaire, aura la lourde mission de redresser l’économie du pays et de restaurer la démocratie.

Santé, élections et économie au menu des quotidiens marocains

Les quotidiens marocains parus ce mardi se focalisent sur nombre de sujets notamment la situation épidémiologique dans le Royaume, la campagne électorale, le positionnement du Maroc sur l’hydrogène et la bouffée d’oxygène du DTS du FMI pour l’économie nationale.+Al Massae+ se fait l’écho d’une analyse faite Azeddine Ibrahimi, membre du Comité scientifique et technique de la vaccination, qui estimé que « nous sommes au pic de la vague de l’épidémie ».

Selon lui, il est désormais possible de parler d’un aplatissement de la courbe des contaminations, mais cela reste toutefois lié à l’évolution régionale de la situation sanitaire, puisque les régions n’ont pas été simultanément touchées, estimant quand même que le variant Delta a touché la majorité des Marocains.

Pour cet expert, malgré l’amélioration de la situation épidémiologique dans les régions du Souss et de Marrakech, les régions de Rabat et de Tanger-Tétouan connaîtront une augmentation de cas. Il constate que le taux de positivité s’est stabilisé, bien que la différence entre les régions reste importante. Selon lui, le taux de létalité a baissé, passant ainsi de 1,7 à 1,4 cette semaine.

+Rissalat Al Oumma+ rapporte que la campagne électorale débutera ce jeudi et durera 12 jours, jusqu’au 7 septembre à minuit. Les élections communales, régionales et législatives auront lieu le 8 septembre. Durant cette période, les candidats et leurs partis font leur promotion dans le but de recueillir le plus grand nombre de voix possible. Selon une circulaire émise par le chef du gouvernement, Saad Dine El Otmani, des « facilités » ont été accordées aux cadres, aux fonctionnaires et aux agents à l’occasion de ces échéances électorales.

Il s’agit de réunir les conditions adéquates et équitables permettant aux personnes souhaitant se présenter aux élections de préparer les dossiers et de les déposer auprès des autorités compétentes. Il est aussi question d’accorder des autorisations exceptionnelles de s’absenter durant la campagne électorale pour les candidats, à condition que cela ne perturbe pas le fonctionnement normal des services publics.

+Aujourd’hui le Maroc+ écrit que le « Maroc avance à grands pas en matière de développement durable ». Pour la publication, le choix de l’hydrogène vert illustre pleinement l’engagement du Royaume de réussir sa transition énergétique et d’asseoir son positionnement sur l’échiquier international comme étant un pionnier en matière d’énergies renouvelables.

D’ailleurs, les premières initiatives de développement de l’hydrogène vert ont d’ores et déjà été lancées sur l’ensemble du territoire, couronnant ainsi la mise en place d’une stratégie de développement conformément aux recommandations de l’étude ayant confirmé la disposition du Maroc d’un potentiel important pour le développement de cette filière. Le Maroc peut, en effet, capter jusqu’à 4% de la demande mondiale en molécules vertes.

+Les Inspirations Eco+ indique que la mise à disposition depuis lundi 23 août par le FMI, de l’enveloppe de 1,2 milliard de dollars est de nature à renforcer les réserves en devises du Maroc qui atteindraient 328,5 milliards DH à fin 2021 et 338,6 milliards DH à fin 2022, soit plus de 7 mois d’importations de biens et services

Le quotidien soutient que « cette manne financière pourrait renforcer la résilience des réserves en devises du Maroc ». Ces fonds serviront aussi à «renforcer la confiance dans la solidité de l’écosystème monétaire marocain» puisqu’ils «constituent des comptes de liaison entre les Banques centrales à l’international et le FMI».

Et donc « plus cette relation est renforcée, plus le Maroc aura une meilleure accessibilité à l’appui financier du FMI ». Il faut dire que « des réserves solides de change permettent de renforcer la confiance dans la monnaie nationale et de rétablir les indicateurs macroéconomiques, dans la perspective d’améliorer le rating et le positionnement risque du Royaume à l’international », estime le quotidien.

Cela renforcera la stabilité du pays qui représente un gage pour les investisseurs étrangers et augmenter les IDE. Le quotidien conseille d’orienter ces devises vers l’investissement, notamment dans les infrastructures et l’innovation dans les nouvelles technologies de l’information et de la communication.

Afrobasket 2021 : la Tunisie étrille la Guinée en ouverture

Le champion en titre n’a fait qu’une bouchée de la sélection guinéenne en match d’ouverture de la 30ème édition de l’Afrobasket à Kigali (Rwanda).Pour son retour sur la scène africaine après 38 ans d’absence, la Guinée n’a pas fait le poids devant la Tunisie, tenante du trophée.

Les Tunisiens se sont montrés irrésistibles pour leur entrée en matière en battant largement la Guinée (82-46) mardi matin, pour le compte de la première journée de l’Afrobasket.

La Tunisie, dont la seule ambition est la défense de son titre remporté en 2017 chez elle, a fait la course en tête durant toute la partie, menant à la pause (41-20).

Les Aigles de Carthage sont déjà en tête du groupe B en attendant l’autre rencontre de la poule prévue à 11h30 entre l’Egypte et la République centrafricaine.

Pour sa deuxième sortie prévue jeudi, le Syli tentera de se relancer devant la Centrafrique, tandis que les Tunisiens affronteront les Pharaons d’Egypte dans un duel qui s’annonce électrique.

Côte d’Ivoire: la Covid-19 fait 34 morts en une semaine

La troisième vague de la Covid-19 qui sévit actuellement en Côte d’Ivoire a fait au total 34 morts la semaine dernière dans le pays.

Selon les données statistiques du ministère de la Santé, de l’hygiène publique et de la couverture maladie universelle, compilées par l’Agence de Presse Africaine (APA), ces 34 décès liés à la Covid-19 ont été recensés du lundi 16 au dimanche 22 août 2021.

Le lundi 16 août, deux décès ont été enregistrés, quand deux l’ont été encore le mardi 17 août et quatre le mercredi 18 août.  Le jeudi 19 août, quatre décès ont été notés contre sept le vendredi 20 août. Neuf et six décès ont été enregistrés respectivement le samedi 21 août et le dimanche 22 août.

Par ailleurs, à l’entame de cette nouvelle semaine, le ministère de la Santé, de l’hygiène publique et de la couverture maladie universelle a enregistré le lundi 23 août 2021, 85 nouveaux cas de Covid-19 sur 3 689 échantillons prélevés soit 2,3 % de cas positifs, 192 guéris et 2 décès.

A la date du 23 août 2021, la Côte d’Ivoire compte donc 53 730 cas confirmés dont 52 597 personnes guéries, 397 décès et 736 cas actifs. Le nombre total d’échantillons est de 868 523.

Le 22 août 2021, 1 785 doses de vaccins contre la Covis-19 ont été administrées soit un total de 1 275 868 doses administrées.

Zambie : Ramaphosa à l’investiture de Hakainde Hichilema

Le président sud-africain Cyril Ramaphosa est arrivé mardi à Lusaka pour assister à l’investiture ce mardi 24 août 2021, du président élu de la Zambie.M. Hichilema a été élu président de la Zambie à l’issue des élections organisées dans le pays le 12 aout dernier. « L’Afrique du Sud et la Zambie entretiennent des liens historiques profonds forgés pendant la lutte contre l’apartheid et le colonialisme dans la région », a déclaré la présidence.

« Ces relations sont actuellement sous-tendues par la coopération mutuelle en matière de développement diplomatique, culturel et économique entre les deux nations », a ajouté la même source.

Le ministre à la Présidence, Mondli Gungubele, et la vice-ministre des Relations internationales et de la coopération, Candith Mashego-Dlamini, accompagnent M. Ramaphosa à la cérémonie de prestation de serment organisée au stade national de la capitale zambienne.

La semaine dernière, après son élection, Ramaphosa a assuré le président élu que l’Afrique du Sud, dans ses relations avec la Zambie, « s’appuierait sur les liens historiques profonds tissés entre les deux nations ».

Sénégal : la caution pour les Locales fait la Une des quotidiens

Les quotidiens sénégalais, parvenus ce mardi à APA, traitent essentiellement de la caution pour participer aux élections locales du 22 janvier 2022.« Antoine Diome fait son arbitrage », titre Sud Quotidien, soulignant que le ministre de l’Intérieur et de la sécurité publique « exige 30 millions pour les municipales et départementales. »

Cela pousse EnQuête à arborer cette Une : « Le régime dicte sa loi ». Dans les colonnes du journal, « opposition et non-alignés étalent leur déception ». Ces derniers qui avaient plaidé pour une caution de 5 millions de FCFA pour chaque type d’élection s’attendaient en effet « à un maxima de 10 millions FCFA. »

« Après la fixation du montant de la caution à 15 millions pour les élections locales, l’opposition parle de +glissement vers une démocratie censitaire+. La majorité, elle, applaudit et parle de +protection du système électoral+ », relate Le Quotidien.

En fixant la caution à 15 millions, « Diome met en branle le filtre à sous », commente L’AS. Ce dernier signale par ailleurs que « ce n’est pas encore le rush » dans les points destinés aux révisions des listes électorales à Mbour (ouest), Saint-Louis (nord), Ziguinchor (sud) et Fatick (centre).

WalfQuotidien s’intéresse aux investitures aux Locales et parle de « difficiles choix à Benno (coalition au pouvoir) ». A sa page 3, le journal affirme qu’« « entre candidatures d’alliés et de membres de l’APR (parti du président), Macky Sall (est) sous très haute pression. »

L’alliance Sonko-Karim et Khalifa n’est ne passe auprès de Thierno Bocoum, leader du mouvement Agir. Dans les colonnes du Le Quotidien, il dénonce « une coalition de pression, une entente politicienne et non idéologique. »

« L’enjeu, ce n’est pas le départ de Macky Sall, mais c’est le remplaçant de Macky Sall qu’ils veulent régler maintenant », affirme Thierno Bocoum dans Vox Populi.

Sur un tout autre sujet, le même journal révèle que « Habré (a été) testé positif à la Covid-19 et hospitalisé ». L’ancien président tchadien, « mal en point et interné dans une clinique, a finalement été transféré dans un hôpital public », informe la publication.

Selon Le Quotidien « Habré (est) en garde à vie » et « son état jugé alarmant. »

L’Observateur se livre à un « diagnostic du cancer des +eaux+ » en référence aux récentes inondations dans la banlieue dakaroise et note « de fausses solutions à de vrais problèmes. »

Le Soleil fait un saut dans le passé en partant à la découverte d’Emile Badiane « enseignant et éducateur émérite, leader des masses paysannes ; fervent militant du BDS et partisan de Léopold Sédar Senghor dans une Casamance dominée par le SFIO de Lamine Guèye (et) membre fondateur du MFDC (Mouvement des Forces Démocratiques de Casamance), mais patriote anti-indépendantiste. »

Sénégal : décès à Dakar de Hissène Habré

L’ancien président de la République du Tchad, admis aux urgences depuis hier, est décédé ce mardi 24 août.Hissène Habré était admis dans un hôpital dakarois, à cause des complications liées au diabète et à l’hypertension. Il y a quelques heures, sa contamination au coronavirus était confirmée par son épouse, Fatima Raymonde Habré.

Hissène Habré, 79 ans, a dirigé le Tchad de 1982 à 1990 à la suite du coup d’État contre Goukouni Oueddei. Renversé à son tour par le défunt président tchadien Idriss Deby Itno en 1990, il se réfugie au Sénégal après sa chute.

Inculpé puis poursuivi pour les crimes de guerre, crimes contre l’humanité, viols, exécutions.., l’ancien chef de guerre va longtemps échapper à la justice africaine. Il a été finalement jugé et condamné à perpétuité le 30 mai 2016 par les Chambres africaines extraordinaires (CAE).

Transition énergétique: Le Maroc table sur l’hydrogène vert 

Le Maroc mise sur l’hydrogène vert, ce gaz obtenu par électrolyse avec de l’électricité propre non carbonée, pour assurer sa transition énergétique. Pour ce faire. le ministère de l’Energie s’est doté d’une stratégie de développement de l’hydrogène, et ce suite aux recommandations d’une étude affirmant que Maroc peut capter jusqu’à 4% de la demande mondiale en molécules vertes.

L’objectif est de satisfaire la demande locale et d’optimiser l’exploitation du potentiel national notamment à travers des exportations, indique une note de la tutelle. En termes d’exportations, la priorité sera donnée à l’Europe où la demande devrait augmenter au cours des prochaines années, indique t-on.  

Concrètement, la stratégie est déclinée en plan d’action à l’horizon 2050. 

Une série de mesures est prévue dans le cadre de ce plan d’action dont la réduction des coûts tout au long de la chaîne de valeur de la filière d’hydrogène vert et de ses dérivés et la mise en place d’un Cluster industriel national dédié au développement des technologies hydrogène. 

Dans le même ordre, le plan d’action prévoit la mise en place d’un pôle de recherche et développement (R&D) marocain et régional avec pour but de proposer un ensemble de projets pilotes dans ce domaine.  De même, de nouveaux partenariats devront être conclus avec des acteurs internationaux pour mobiliser le financement nécessaire au développement de l’hydrogène et aux activités de production. 

A noter que les premières initiatives de développement de l’hydrogène vert sont déjà lancées sur le territoire national.

Côte d’Ivoire: 500 kits scolaires offerts à des élèves

Plusieurs élèves du primaire ont bénéficié samedi à Abidjan de près de 500 kits scolaires, à l’occasion de la 4e édition de la Rentrée Scolaire Souriante (RESS).

Ce sont « près de 500 kits scolaires allant de niveau CP1 à la terminale qui ont été distribués » pour l’année académique 2021-2022, d’un coût d' »environ 13.000.000 FCFA », selon M. Adama Bakayoko, le commissaire général de la RESS. 

La 4e édition de la Rentrée Scolaire Souriante (RESS) s’est tenue du jeudi 19 au samedi 21 août 2021 à l’Institut Pédagogique National de l’Enseignement Technique et Professionnel (IPNETP) à Cocody, dans l’Est d’Abidjan. 

La 4e édition a démarré par une conférence animée sur le thème « Comment bien nourrir son enfant pour avoir de meilleurs résultats scolaire »,  par Dr Daniel Brou, coach en santé. 

La cérémonie d’ouverture officielle a enregistré des personnalités politiques et administratives, ainsi que l’ambassadeur du Maroc en Côte d’Ivoire, Abdelmalek Kettani, qui assurait le haut patronage de l’événement. 

Parmi les personnalités, figurait également le parrain Dr Youssouf Soumahoro, député de Koro commune et sous-préfecture, M. Diarrassouba Allassane, représentant Mme Namizata Sangaré présidente du CNDH, présidente de la 4e édition de la RESS.

Vendredi, a eu lieu le débat sur la thématique « Congés anticipés : responsabilité partagée » animé par Kouamé Noël, Stephen N’zi de la Fédération estudiantine et scolaire de Côte d’Ivoire (FESCI), Dr Dja Beugré Laurent directeur de l’hôpital de Nassian et N’guessan Martial, enseignant et humanitaire. 

Le dernier et le 3e grand panel a été animé par M. Lassina Sermé , chef du Bureau l’Agence de Presse Africaine (APA) Côte d’Ivoire, M. Arsène Yapi, responsable médias et contenus à Bolloré transports et logistiques et Israël Guebo, directeur de l’Institut Africain des Médias.

Ce panel portait notamment sur le thème « Le rôle des médias dans l’éducation de la nouvelle génération ». Le 2e
Grand panel, lui, il a été animé autour du thème central « Scolarisation des enfants, un engagement collectif et individuel ».

La remise symbolique des kits scolaires et des récompenses des jeux concours (mathématiques, dictée, génie en herbe et lecture) a bouclé l’événement, marqué par le concours de lecture, dédié exclusivement aux apprenants d’alphabétisation.

Sur les trois jours, les organisateurs évoquent pour cette 4e édition de la Rentrée Scolaire Souriante, près d’un millier de participants enregistrés. M. Adama Bakayoko, par ailleurs DG du Groupe Woroba.net, s’est réjoui de cette mobilisation. 

Maroc/Covid-19: L’état d’urgence sanitaire prolongé jusqu’au 31 octobre prochain

Le Conseil de gouvernement, réuni lundi à Rabat, a décidé de prolonger l’état d’urgence sanitaire sur l’ensemble du territoire national jusqu’au 31 octobre 2021.Cette mesure s’inscrit dans le cadre des efforts de lutte contre la propagation de la pandémie du nouveau coronavirus (Covid-19).

Aujourd’hui, le Royaume a recensé 2.996 nouvelles infections en 24 heures, pour un total de 813.945 cas confirmés à la Covid-19, dont 11.889 décès (+97) et 730.669 personnes guéries (+6.124).

Côte d’Ivoire: Sidibé Yacouba désigné président de l’UPCI

Le directoire politique de l’Union pour la Côte d’Ivoire (UPCI) a désigné M. Sidibé Yacouba, précédemment président d’honneur de cette formation politique proche du pouvoir, en qualité de président exécutif.

« Après l’aval du directoire politique, M. Sidibé Yacouba, précédemment président d’honneur a été désigné à l’unanimité président exécutif », indique, lundi, une note rapportant la décision de cette instance du parti. 

Par conséquent, ajoute le texte, Dr Brou Anicet, le président exécutif, assurera désormais la présidence d’honneur de l’UPCI, mentionne la note du directoire politique, signée par son secrétaire général Fadiga Mamadou. 

Le directoire politique « note avec une légitime fierté la nomination de son président en exécutif le Dr Brou Anicet, en qualité de diplomate ministre plénipotentiaire », souligne cette décision. 

Ce réaménagement intervient à la suite d’une réunion du directoire politique de l’Union pour la Côte d’Ivoire (UPCI) qui s’est tenue au siège du parti le 21 août 2021, autour de l’ordre du jour: le réaménagement de la présidence du parti.

« Le directoire politique exprime toute sa gratitude au président de la République, Monsieur Alassane Ouattara pour sa constante sollicitude à l’égard des cadres de notre parti » poursuit le texte. 

Le directoire politique explique « avoir acté la nomination de Dr Brou, considérant l’incompatibilité des fonctions politiques avec le statut de diplomate et sur proposition conjointe de ce dernier et du secrétaire général Fadiga Mamadou ». 

L’UPCI « réaffirme son appartenance entière au RHDP, également aux idéaux et valeurs incarnées par notre leader charismatique de M. Alassane Ouattara », déclare le parti qui se dit « solidement ancré au sein du RHDP (pouvoir) ». 

27e Congrès UPU: la stratégie d’Abidjan est de «haut niveau» (Bishar)

Le directeur général du Bureau international de l’Union postale universelle (UPU), Bishar Hussein, s’est félicité lundi de la stratégie postale d’Abidjan, en cours d’approbation, assurant qu’elle est de « haut niveau », lors d’une conférence de presse.

La stratégie postale d’Abidjan pour les cinq ans à venir est « une stratégie de haut niveau », a déclaré lundi le directeur général sortant du Bureau international de l’UPU, Bishar Hussein, face à la presse, en marge du 27e Congrès de l’UPU qui se déroule du 9 au 27 août à Abidjan.

Chaque pays, dira-t-il, doit regarder cette stratégie d’Abidjan pour pouvoir l’adapter à ses réalités et c’est du ressort du gouvernement de s’assurer que la Poste locale développe les services de l’Union et dispose de ressources financières nécessaires pour implémenter ce qui a été décidé.  

Les gouvernements sont signataires du traité de l’UPU et « le principe fondamental des services de l’Union sont portés par les Etats et c’est à eux de les implémenter », a expliqué M. Bishar Hussein, ajoutant que  l’UPU développe des plans stratégiques chaque 5 ans.

L’édition 2021 du congrès de l’UPU met le focus sur la digitalisation des services postaux ainsi que le développement de services financiers et logistiques. Cela devrait permettre au secteur d’être performant et d’étendre les offres dans les zones rurales.  

Faisant un bref bilan de ses deux mandats, M. Bishar a indiqué que son équipe a « refait les réformes structurelles de l’Union », en créant « l’équilibre du genre et une balance au niveau des membres du Conseil » de l’organisation onusienne.  

« Nous avions un déséquilibre au niveau des membres du Conseil. Les pays développés étaient plus représentés, et nous avons en 2018 rectifié 44 ans de déséquilibres, et pour la première fois nous avons ajouté huit pays en voie de développement » dont quatre issus de l’Afrique, a-t-il fait savoir.

Les membres du Conseil de l’UPU vont pour la première fois participer à une élection en deux jours dans l’optique du renouvellement des instances dirigeantes de l’organisation, a poursuivi le directeur général sortant.  

Avec la pandémie de Covid-19, les travaux se sont déroulés de façon hybride avec des participants à distance et d’autres en présentiel. Selon le directeur général de l’UPU, le congrès « était supposé avoir une partie de ce congrès à Genève, en Suisse », mais la Côte d’Ivoire s’est opposée.

« Le directeur général de la Poste de Côte d’Ivoire a dit non, on ne peut pas séparer le congrès, il doit avoir lieu ici en Côte d’Ivoire », lors des deux premières journées du congrès, au cours d’un grand débat, mais finalement il a été admis que le congrès se tienne entièrement à Abidjan.  

M. Bishar s’est dit « très content de cette expérience acquise depuis ces 9 ans » à la tête de l’UPU, estimant avoir fait de son mieux en donnant une « visibilité » à l’UPU qui est à son plus haut niveau, avant de faire la passe à une autre génération.

Elu le 10 octobre 2012 lors du 25e Congrès postal universel de Doha (Qatar, le Kenyan Bishar Hussein a été réélu pour un nouveau mandat à l’occasion du 26e Congrès de l’organisation en Istanbul (Turquie). L’Union postale universelle compte aujourd’hui 192 membres.   

Sénégal : la caution pour les élections territoriales connue

Le ministère de l’intérieur, dans un arrêté rendu public ce lundi, a fixé à 15 millions la caution pour participer aux prochaines élections municipales et départementales de 2022.Antoine Diome n’aura finalement accédé à aucune des propositions faites par la mouvance présidentielle et l’opposition. La première avait demandé à ce que la caution pour les Locales soit fixée à 20 millions, alors que la seconde plaidait pour 5 millions.

Faute de consensus entre les différents acteurs, le ministre de l’intérieur a donc fixé le montant à verser pour participer à ces joutes électorales à 15 millions de FCFA pour chaque type d’élection.  

Selon l’arrêté, cette somme est à verser à la Caisse de dépôts et consignations pour chaque type d’élection et par chaque liste quel que soit le nombre de départements ou de communes où la liste de candidats se présente.  

Cette caution est déposée par le mandataire au nom d’un parti politique légalement constitué, d’une coalition de partis politiques légalement constitués ou d’une entité regroupant des personnes indépendantes, précise le document.

Côte d’Ivoire: décès du pilier du Pdci à Bouaké

Le coordonnateur du Grand Conseil régional du Parti démocratique de Côte d’Ivoire (Pdci, opposition) de Gbêkê 1 et délégué communal de Bouaké (centre ivoirien), Lambert N’Guessan Kouamé, est décédé lundi des suites d’une longue maladie, a-t-on appris auprès du parti.

« C’était pratiquement le seul bon financier que le Pdci a dans la Région du Gbêkê », a confié une source interne au parti qui avoue que « le Pdci perd gros », voire la commune de Bouaké, la métropole du centre ivoirien.

M. Lambert N’Guessan était en outre celui-là qui animait véritablement les sections de l’ex-parti unique dans la Région du Gbêkê, qui aujourd’hui est en perte de vitesse, au profit du Rassemblement des Houphouétistes pour la démocratie et la paix (Rhdp, pouvoir).  

Candidat pour le compte du Pdci aux dernières élections législatives, notamment dans la circonscription de Bouaké commune, Lambert Kouamé N’Guessan, a perdu ces joutes électorales. Selon son entourage, il souffrait depuis longtemps d’un mal de pied.

Tchad : les raisons d’un « redéploiement stratégique » au Sahel

Le Tchad rapatrie 600 de ses 1200 soldats positionnés dans la « zone des trois frontières » entre le Mali, le Niger et le Burkina Faso.N’Djaména justifie cette décision annoncée samedi, par un « redéploiement stratégique » pour mieux s’adapter à l’organisation des groupes terroristes. Toutefois, la concomitance de cette décision avec l’attaque meurtrière survenue le même jour au Niger, causant une dizaine de morts chez des civils, peut surprendre. En l’espace d’une semaine, la bande des trois frontières a subi deux attaques sanglantes qui ont fait une cinquantaine de morts.

Face à l’insécurité qui y régnait, 1200 soldats tchadiens occupaient le terrain depuis février dans le cadre de la force antijihadiste du G5 Sahel. Une mesure qui avait pour but d’endiguer les nombreuses attaques terroristes perpétrées par des groupes affiliés à Al-Qaïda ou à l’Etat Islamique du Grand Sahara (EIGS).

Selon Abderaman Koulamallah, ministre de la Communication et porte-parole du gouvernement tchadien, son pays avait un « surplus » de soldats dans le dispositif des bataillons sur place. Il a souligné que cette décision a été prise en accord avec le commandement du G5 Sahel. « Par rapport à la situation sur le terrain, il faut avoir une force mobile d’où le retrait de certaines de nos forces avec les armes lourdes », a indiqué le porte-parole du gouvernement.

La menace Boko Haram et FACT

Cependant, cette décision du Tchad, peut aussi trouver son fondement sur les menaces sécuritaires qui pèsent sur le pays. La récente attaque de Boko Haram dans la région du Lac Tchad a déjà causé la mort de 26 militaires tchadiens.

Cet État d’Afrique centrale, sans accès à la mer, doit en plus faire face aux attaques incessantes du Front de l’Alternance et de la Concorde (FACT) à partir du front nord de la Libye. C’est d’ailleurs lors des violents combats contre cette rébellion du FACT, que le président tchadien Idriss Deby Itno, fraîchement réélu pour un sixième mandat à la présidentielle, avait succombé de ses blessures, le 20 avril dernier.

Face à ces menaces, le cinquième pays le plus vaste du continent entend renforcer sa sécurité intérieure, surtout à l’approche de la Conférence nationale inclusive de décembre prochain. Une rencontre qui doit impliquer tous les mouvements politico-militaires tchadiens basés en Libye, au Soudan et dans les zones frontalières. La junte dirigée par Mahamat Idriss Deby, fils du défunt président, a appelé le 10 août dernier, ces « groupes armés » tchadiens à un « dialogue national inclusif » afin de créer une « impulsion collective et une dynamique de l’unité nationale et du vivre-ensemble ».

Gbagbo révèle n’avoir « jamais autant prié qu’en prison »

À un culte, dans une église évangélique dimanche à Abidjan, Laurent Gbagbo a révélé n’avoir « jamais autant prié qu’en prison », en allusion à son séjour carcéral à La Haye.

« Je n’ai jamais autant prié qu’en prison  (…) Je ne sais pas combien de fois j’ai lu la bible de la Genèse à l’Apocalypse », a déclaré M. Laurent Gbagbo, lors d’un culte à l’église évangélique Centre chrétien de Transformation, à Marcory, dans le Sud d’Abidjan.

L’ancien président ivoirien a dit être venu dire « merci » à la révérende Jeanne Monney qui est venue plusieurs fois à La Haye et à Bruxelles pour le saluer, alors qu’ il faisant encore face aux accusations de la Cour pénale internationale (CPI).

« Elle est venue me réconforter, me soutenir », a ajouté M. Gbagbo, faisant savoir qu’ il a une fois déjeuné avec son époux,  George Monney, et la révérende à Bruxelles. Pour ce faire, il a décerné à cette femme de Dieu son « amitié éternelle ».

Pendant son séjour carcéral, M. Laurent Gbagbo a confié avoir reçu la visite de trois évangéliques dont la révérende Jeanne 6 et deux prélats de l’église catholique. Pour les autres visiteurs, il n’a pas voulu dévoiler leur identité.

Après dix ans hors du pays, il a relevé qu’ il y a des personnes qui ne l’ont pas abandonné. M. Gbagbo s’est en outre réjoui de la thématique de sa prêche qui portait sur la réconciliation, un message qu’il souhaité qui soit entendu par tout le monde.

« Certains ne comprennent pas ce que c’est que la réconciliation », a-t-il laissé entendre, sans épiloguer sur la question. Certainement, le cadre n’étant pas favorable pour tenir un discours empreint d’un ton politique.

Acquitté le 31 mars 2021, l’ancien président ivoirien Laurent Gbagbo, est rentré à Abidjan le 17 juin 2021. Depuis son arrivée en Côte d’Ivoire, il a rencontré l’ancien président Henri Konan Bédié et le chef de l’Etat Alassane Ouattara dans une optique de réconciliation. 

La Francophonie porteuse d’une stratégie économique

Louise Mushikiwabo, la Secrétaire Générale de l’Organisation Internationale de la Francophonie (OIF), présentera le 24 août à Paris (France) les grandes lignes d’un plan visant à renforcer les échanges et les coopérations entre acteurs économiques de l’espace francophone.L’économie n’est pas la vocation première de la Francophonie. Mais, souligne la Rwandaise Louise Mushikiwabo, « en tant que catalyseur et acteur aux côtés de (ses) partenaires », elle doit jouer un « rôle important » dans la dynamique économique des Etats membres.

C’est pourquoi la Secrétaire Générale de l’Organisation Internationale de la Francophonie (OIF), indique un communiqué reçu lundi à APA, « a voulu une nouvelle Stratégie économique de la Francophonie (SEF) pour la période 2021-2025 ».

Ladite stratégie sera à l’honneur lors de La Rencontre des entrepreneurs francophones (LaREF 21) organisée par le Mouvement des entreprises de France (Medef) et élargie à une vingtaine d’associations patronales francophones (Algérie, Cameroun, RD Congo, Côte d’Ivoire, Djibouti, Gabon, Madagascar, Maroc, Maurice, G-5 Sahel patronal, Congo, Sénégal, Togo, Tunisie…).

Sur la route de Djerba

L’OIF va lancer, dans le cadre de LaREF 21, les Rencontres précédant son Forum économique prévu en marge du 18e Sommet des chefs d’Etat et de gouvernement qui aura lieu du 20 au 21 novembre 2021 à Djerba, en Tunisie.

Avant ce rendez-vous, les discussions dans la capitale française ont pour ambition « d’ouvrir des horizons partagés au sein de l’espace francophone en temps de relance économique post-Covid et d’illustrer de manière concrète les opportunités offertes sur le terrain ».

A cet effet, les participants se poseront notamment ces questions : quelles nouvelles opportunités pour des échanges économiques et commerciaux diversifiés ?  Quelles solutions pour accompagner les entreprises en croissance ? Quelles réponses au défi du numérique pour une employabilité efficace ?

Sénégal : les inondations et le Plan Orsec à la Une

Les dégâts causés par les inondations et le déclenchement du Plan Orsec (organisation des secours), sont les sujets dominants des journaux sénégalais parvenus ce lundi à APA.« Revoilà Orsec » titre Sud Quotidien, qui revient sur la descente mouvementée, dimanche en banlieue, du ministre de l’Intérieur, Antoine Félix Abdoulaye Diome.

« Une visite sous haute tension » souligne L’AS, qui informe que « Keur Massar noie le Plan Orsec dans les inondations ».

Devant la gravité du problème, « L’Etat mobilise de gros moyens » en déclenchant le Plan Orsec national, informe Le Soleil. 120 motopompes et une cinquantaine d’hydro-cureurs mobilisés, ajoute le journal.

Le Quotidien évoque une « pompe à fric » dans la gestion des inondations. Abdoulaye Wade et son « plan Jaaxay » et Macky avec son « plan décennal », ont injecté plus de 1000 milliards sans résultats probants, renchérit le journal.

L’AS pour sa part, annonce que l’Etat mobilise 27,8 milliards sur fonds propre « pour arriver au bout des inondations ».

« Les cris déchirants de la banlieue » racontés dans L’Observateur. Le journal estime que certains quartiers de Keur Massar (département de Dakar) sont dans le désarroi. Les fortes pluies de ces derniers jours « ont failli emporter un nouveau-né de cinq mois » indique le journal.

Devant l’ampleur des dégâts, « la banlieue étale sa colère » souligne Libération. Des manifestants venus des communes de Lansar, Tivaouane Diacksao, et Diamaguène ont bloqué l’autoroute à péage », hier dimanche.

Vox Populi estime que la « colère des jeunes est toujours vive » dans la banlieue. Le journal relate les scènes de manifestations à Keur Massar et le blocage de l’autoroute à péage.

«La banlieue se révolte, le cortège du ministre de l’Intérieur bloqué » souligne Walf Quotidien, qui parle de « chaos et désordre » organisés dans les zones touchées.

Dans Vox Populi, Alioune Fall, ministre conseiller du Président de la République, tempère et soutient que les « inondations sont un problème mondial, à l’image de la Covid-19 ».

Des inondations à l’hivernage, on reste dans les eaux. EnQuête annonce que malgré les fortes pluies, une « panique » s’empare des paysans dans certaines régions du pays. « Avec des sols appauvris et sans engrais, les paysans redoutent des récoltes catastrophiques à Matam, Kaolack, et Diourbel ».

En politique, Walf Quotidien craint « une stratégie perdante pour l’opposition » en prévision des élections locales du 23 janvier 2022, en raison de nombreuses coalitions en gestation. Le journal note « plusieurs divergences » au sein de l’opposition qui « avantage les actuels gérants du pouvoir ».

En sport, Stades met en exergue les Lions du Beach Soccer, qualifiés en quart de finale de la Coupe du monde à Moscou (Russie). Le Sénégal s’est offert le Portugal, triple champion du monde (3-5) pour sa deuxième sortie. Une victoire que les Lions dédient à leur coéquipier Raoul Mendy, qui a perdu sa mère à la veille de la rencontre.

Six nouveaux décès de la Covid-19 en Côte d’Ivoire

Six nouveaux décès de la Covid-19 ont été enregistrés, dimanche, en Côte d’Ivoire où sévit la troisième vague de cette pandémie.

Dans un communiqué parvenu à APA, le ministère de la Santé, de l’hygiène publique et de la couverture maladie universelle annonce avoir enregistré « ce dimanche 22 août 2021, 189 nouveaux cas de Covid-19 sur 4 601 échantillons prélevés soit 4,1 % de cas positifs, 224 guéris et 6 décès ».

A la date du 22 août 2021, la Côte d’Ivoire compte donc 53 645 cas confirmés dont 52 405 personnes guéries, 395 décès et 845 cas actifs. Le nombre total d’échantillons est de 864 834.

Le 21 août, 5 095 doses de vaccins contre la Covid-19 ont été administrées soit un total de 1 274 083 doses administrées.

« Le ministre de la Santé, de l’hygiène publique et de la couverture maladie universelle invite toutes les personnes de plus de 18 ans à se faire vacciner dans les centres de vaccination », ajoute le texte, précisant que « la vaccination contre la Covid-19 est gratuite et volontaire ».

Maroc: Pourquoi le dernier discours du Roi est « exceptionnel »?

Enseignant à l’université Mohamed V de Rabat, Driss Benyaacoub, analyse le dernier discours du souverain marocain.Le dernier discours de Mohamed VI, à l’occasion du 68ème anniversaire de la Révolution du Roi et du Peuple, était « exceptionnel » sur le plan des relations extérieures du Maroc, notamment avec la partie européenne, décrit le chercheur en sciences politiques à l’Université Mohammed V de Rabat, Driss Benyaacoub.

Selon lui, le discours n’a pas prêté attention aux relations avec l’Algérie pour la simple raison que la direction algérienne actuelle ne décide plus sur ses relations avec le Maroc et elle est de plus en plus sous influence d’acteurs étrangers, notamment au sein de l’Union européenne. « C’est ce qui fait comprendre, sans doute, lorsque le Roi parlait des partis travaillant encore avec une mentalité du passé. Il faisait référence probablement à la France, l’Espagne et même la Turquie et l’Allemagne », a expliqué M. Benyaacoub.

D’après le chercheur, c’est dans fe sens, que le Souverain s’est adressé directement à « ceux qui motivent le pouvoir algérien pour créer des tensions avec le Maroc et n’a pas parlé de l’Algérie, qui a perdu toute souveraineté décisionnelle », a-t-il estimé.

L’universitaire explique que le Roi estime que « les attaques contre le Maroc, que ce soit sur la question des droits de l’homme ou sur l’affaire Pégasus ont pour cause principale l’indépendance de la décision au Maroc. Ces attaques sont savamment pensées et émanent des mêmes pays qui reconnaissent les capacités de l’establishment sécuritaire marocain ».

Pour Benyaacoub, Le Roi semble répondre implicitement à « l’Algérie et à ceux qui l’encouragent, qu’ils soient français ou turcs, pour leur signifier que le Maroc est un pays ancien qui connaît depuis des siècles le concept d’État et de système politique, contrairement à l’Algérie, un État nouvellement né », a enchainé le chercheur marocain.

Selon le chercheur, il y a des signes d’un changement dans les attitudes de l’Espagne à l’égard du Maroc, notamment sur la question du Sahara marocain. « Il y a des indications dans le discours que des parties européennes sèment la discorde entre les pays de l’Union du Maghreb, et peut-être que la France est à leur tête, étant donné que le lien était implicite entre l’affaire Pegasus, et les manœuvres destinées à semer la division entre les pays de l’Union du Maghreb », estime l’expert.

Pour lui, ce point apparaît clairement dans le discours royal. « De plus, quelques pays, notamment des pays européens comptant, paradoxalement, parmi les partenaires traditionnels du Maroc, craignent pour leurs intérêts économiques, leurs marchés et leurs sphères d’influence dans la région maghrébine. Certains de leurs dirigeants ne saisissent pas encore que le problème ne réside pas dans les régimes des pays du grand Maghreb, mais bien dans les leurs, toujours teintés d’un passéisme désespérément rétif aux évolutions du temps », a dit le Roi Mohammed VI.

Benyaacoub estime que le discours fait le parallèle entre les attaques contre le Maroc et la crise sociale et politique que traversent certains pays comme la France. « Depuis que le président Emmanuel Macron a pris ses fonctions et avec la marginalisation des politologues et des intellectuels, la vague de protestations a augmenté, et ne s’est pas arrêtée depuis 2019, avec la crise énergétique et les manifestations des Gilets jaunes jusqu’à aujourd’hui avec la vague de protestations contre le pass sanitaire, ce qui reflète l’échec du système français actuel à communiquer et comprendre la société » détaille l’universitaire marocain. .

« Les Français vivent ainsi une véritable crise systémique, qui a amené un certain nombre de penseurs à appeler à revitaliser la vie démocratique en profondeur dans l’Hexagone. Cela s’ajoute à certaines mesures rejetées par le citoyen français du fait qu’elles sont incompatibles avec les valeurs françaises des droits de l’homme et l’approche de partenariat institutionnel » conclut le professeur Benyaacoub.

Coupe arabe: le Roi Mohammed VI félicite le Raja de Casablanca

Le Roi Mohammed VI a adressé un message de félicitations aux membres du Raja de Casablanca , à l’occasion de sa consécration à la Coupe Mohammed VI des clubs arabes champions (saison 2019-2020).Dans ce message, le Souverain exprime ses chaleureuses félicitations aux membres de l’équipe casablancaise, et à travers eux à l’ensemble de ses composantes, ainsi qu’à son large public, pour ce nouvel exploit footballistique, qui vient consacrer le leadership du club du Raja au niveau arabe après sa dernière consécration continentale.

En cette heureuse occasion, le Souverain fait part de sa grande fierté pour cette performance réalisée par le Raja de Casablanca, en remportant avec mérite cette précieuse Coupe, grâce à son esprit sportif élevé, à sa compétitivité et à son patriotisme enraciné, d’autant plus que cette Coupe « porte notre auguste nom, et que cette consécration coïncide avec la célébration par le peuple marocain de notre anniversaire ».

« Vous nous avez offert un trophée porteur de fierté, de joie et d’allégresse », souligne-t-il.

Tout en félicitant les membres du Club et son public pour cette victoire, qui confirme de nouveau la forte présence des équipes marocaines dans les différentes manifestations sportives régionales, continentales et internationales,  le Roi salue les efforts de l’ensemble des composantes de l’équipe, cadres techniques, médicaux et administratifs et joueurs, qui ont fait montre d’un grand potentiel tout au long de ce championnat arabe distingué.

Le Souverain se dit convaincu que ce nouveau sacre constituera une forte impulsion pour l’équipe casablancaise afin de redoubler d’efforts en vue de réaliser davantage d’exploits et remporter plus de titres, et de demeurer un exemple à suivre par l’ensemble des clubs sportifs nationaux.

Le Raja de Casablanca a remporté, samedi à Rabat, la Coupe Mohammed VI des clubs arabes champions en battant en finale le club saoudien d’Al Ittihad de Jeddah après la séance des tirs au but (4-4/Tirs au but 4-3).

C’est le deuxième titre du Raja de Casablanca en Coupe arabe après celui de 2006.

Coupe arabe des clubs champions: Le Raja de Casablanca remporte le sacre

Le Raja de Casablanca a remporté, samedi à Rabat, la Coupe Mohammed VI des clubs arabes champions en battant en finale le club saoudien d’Al Ittihad de Jeddah après la séance des tirs au but (4-4/Tirs au but 4-3).Un scénario incroyable pour une finale inoubliable ! Les Rajaouis retiendront pour longtemps cette finale époustouflante. Piqués au vif dès l’entame de la rencontre par les Saoudiens qui ont ouvert la marque Bruno Enrique (4è), les Verts ont pu égaliser une minute après par le biais de Ilyass Haddad (5è). Huit minutes plus tard, l’attaquant Mahmoud Benhalib inscrit le 2ème but pour le Raja.

L’équipe saoudienne ne capitule plus. Sur une attaque, les joueurs d’Al Ittihad de Jeddah obtiennent un penalty validé après consultation de la VAR par l’arbitre de la rencontre.

A la 37ème le joueur du Raja, Zakaria Ouardi trouve la brèche après un tir croisé dévié par un défenseur saoudien pour donner l’avantage aux siens. La première mi-temps s’est ainsi achevé à la faveur du Raja de Casablanca sur le score de 3 à 2.

De retour des vestiaires, les Rajaouis semblent irrésistibles. La vedette du Raja Soufiane Rahimi enfonce le clou en marquant le quatrième but, synonyme de quiétude. Mais, les Saoudiens étaient plus déterminés pour aller loin dans cette rencontre. L’attaquant brésilien Ricardo Da Silva inscrit un doublé à la 53ème minute du jeu et sur penalty à la 64è minute pour remettre les pendules à l’heure. Les deux équipes doivent donc se départager lors des séances fatidiques des tirs au but qui ont tourné à la faveur du Raja de Casablanca (4-3).

C’est le deuxième titre du Raja de Casablanca en Coupe arabe après celui de 2006. Le Raja empoche par la même occasion le pactole de 6 millions de dollars.