La rente viagère de Gbagbo sera payée avant fin 2022

Le chef de l’Etat Alassane Ouattara avait demandé qu’il soit procédé au dégel du compte de l’ancien président ivoirien en vue du paiement de ses arriérés de rente viagère.« Cette rente viagère sera payée au cours de ce mois de décembre, avant la fin de l’année », a assuré ce mercredi 21 décembre 2022 le porte-parole du gouvernement ivoirien, Amadou Coulibaly, à l’issue d’un Conseil des ministres à la présidence de la République. 

Dans son adresse à la Nation le 6 août 2022, à la veille de la fête de l’indépendance du pays, le chef de l’Etat, à la suite de l’annonce de la grâce présidentielle accordée à l’ancien président Laurent Gbagbo, a décrété qu’il soit également procédé au dégel de son compte bancaire.

La décision de paiement de la rente viagère a été « élargie à tous les anciens chefs d’institutions qui n’avaient pas bénéficié (de ce droit) depuis la prise du décret du président Gbagbo en 2005 », a fait savoir le porte-parole du gouvernement ivoirien, Amadou Coulibaly. 

« Dans le souci de renforcer davantage la cohésion sociale, j’ai signé un décret accordant la grâce présidentielle à M. Laurent Gbagbo, ancien président de la République. J’ai également procédé au dégel de ses comptes et au paiement de ses arriérés de rentes viagères », avait déclaré M. Ouattara.

L’ancien président ivoirien, Laurent Gbagbo, acquitté définitivement par la Cour pénale internationale (CPI) le 31 mars 2021 dans l’affaire de crimes contre l’humanité perpétrés lors des violences post-électorales ivoiriennes de 2010-2011, est rentré en Côte d’Ivoire le 17 juin 2021. A la tête de son nouveau parti, le PPA-CI, il participe depuis lors à la vie politique du pays.

Burkina : Une délégation ghanéenne à Ouagadougou

Le président ghanéen, Nana Akufo Addo avait accusé le Burkina d’avoir fait appel à la société paramilitaire privée russe, Wagner, contre une mine dans le sud du pays.Le ministre ghanéen de la Sécurité nationale, Albert Kan Dapaah, a conduit une délégation d’officiels à Ouagadougou, a appris APA ce mercredi 21 décembre 2022 de sources concordantes. 

Arrivée tôt ce matin, la délégation est composée de près d’une dizaine de personnalités dont le général Francis Adu-Amanfoh, Conseiller spécial du président ghanéen sur l’Initiative d’Accra, le chef d’état-major de l’armée du Ghana et des diplomates. 

« C’est certainement pour raffermir les liens de coopération et dissiper les zones d’ombre dans les liens de coopération, suite aux échanges de coups de gueule de la semaine, afin de présenter des excuses officielles », a affirmé APA, un porte-parole du ministère burkinabè des Affaires étrangères.

La semaine dernière, en marge du sommet États-Unis-Afrique, le président ghanéen, Nana Akufo-Addo a indiqué que le Burkina a acté le déploiement des forces du groupe russe de sécurité privée Wagner en contrepartie d’une mine dans le sud de son territoire.

Le gouvernement burkinabè a « désapprouvé », le 16 décembre dernier, les propos du président ghanéen sur « les supposés liens du Burkina Faso avec Wagner ». Il l’a signifié à l’ambassadeur du Ghana « convoqué en urgence » au ministère des Affaires étrangères et rappelé son diplomate à Accra. 

Le ministre en charge des Mines, Simon Pierre Boussim a démenti l’octroi d’une mine au groupe Wagner en échange de ses services dans le cadre de la lutte contre le terrorisme.

Mondial 2022 : l’exploit du Maroc prouve que le trophée est « à portée de main »

Patrice Motsepe, le président de la Confédération africaine de football (Caf), a manifesté ce mercredi son enthousiasme après que les Lions de l’Atlas ont atteint les demi-finales de la Coupe du monde remportée dimanche par l’Argentine.Le Maroc a hissé l’Afrique dans le dernier carré d’un Mondial pour la première fois de l’histoire. Les Lions de l’Atlas ont notamment vaincu la Belgique, l’Espagne et le Portugal pour finir au pied du podium. En outre, le Sénégal s’est arrêté en huitièmes de finale, tandis que le Cameroun, la Tunisie et le Ghana n’ont pu composter leur ticket pour le second tour.

Ce mercredi, Patrice Motsepe, le président de la Confédération africaine de football (Caf), a animé une conférence de presse en ligne au cours de laquelle il a fait le bilan du continent noir à la grand-messe du foot mondial. « Les 54 pays membres de la Caf sont extrêmement inspirés par les victoires des cinq nations qui nous ont représenté à la Coupe du monde Qatar 2022. Nous sommes particulièrement fiers de la qualification historique du Maroc pour les demi-finales. C’est la première fois qu’une nation africaine arrive à ce stade de la compétition. Je tiens à exprimer notre profonde gratitude aux joueurs, au staff technique, à la Fédération Royale Marocaine de Football (FRMF) dirigée par Fouzi Lekjaa, au peuple marocain et au Roi Mohammed VI », a déclaré le patron de la Caf.

Avant que le sélectionneur Walid Regragui et ses hommes ne créent la sensation à Doha, l’Afrique restait sur trois quarts de finale perdus : le Cameroun (1990), le Sénégal (2002) et le Ghana (2010). Maintenant, « notre objectif est de faire en sorte qu’une nation africaine remporte la Coupe du monde. C’est à portée de main », a soutenu M. Motsepe.

Pour que le foot africain soit davantage compétitif au niveau mondial, a promis le successeur d’Ahmad Ahmad, « nous continuerons à investir dans le football scolaire, les académies de jeunes garçons et filles, ainsi que les infrastructures et installations de football. La Caf s’engage également à améliorer la qualité des formateurs, des entraîneurs, des arbitres et à développer le football dans chacune des 54 associations membres ».

En outre, a assuré le milliardaire sud-africain, la mise en œuvre des meilleures pratiques mondiales en matière de gouvernance, d’audit et d’administration porte ses fruits et des discussions mutuellement bénéfiques ont lieu avec nos sponsors, partenaires et investisseurs. Nous progressons aussi dans le dossier de la Super League africaine et des annonces à ce sujet seront faites en temps voulu.

Éthiopie : 615 millions de dollars tirés des exportations de café

En 2021, ce pays de la corne de l’Afrique a exporté 302.000 tonnes de café pour une valeur marchande de 1,4 milliard de dollars.L’Ethiopie a gagné 615 millions de dollars grâce aux exportations de café au cours des cinq derniers mois de l’année 2022. Le Directeur général adjoint de l’Autorité éthiopienne du café et du thé, Shafi Oumar, a déclaré ce mercredi 21 décembre 2022 aux journalistes que ces revenus provenaient de l’exportation de 109.000 tonnes de café sur le marché international. 

Selon lui, les recettes ont augmenté de 100 millions de dollars par rapport à la même période de la dernière année fiscale éthiopienne. 

L’Allemagne, l’Arabie Saoudite, la Belgique, l’Australie et le Japon figurent parmi les dix premiers importateurs du café éthiopien, a déclaré Shafi Oumar, ajoutant que la Chine et l’Indonésie sont devenues des marchés potentiels pour le café éthiopien ces dernières années. 

Il a révélé que le pays s’efforce d’obtenir jusqu’à 2 milliards de dollars en exportant 360.000 tonnes de café au cours de l’année fiscale éthiopienne actuelle, qui a débuté le 8 juillet 2022.

Afrique de l’Ouest : 56 mineurs victimes d’exploitation secourus

Quinze suspects sont arrêtés lors d’une opération contre la traite d’êtres humains et l’exploitation d’enfants ouest-africains.Une opération menée par INTERPOL du 5 au 12 décembre 2022 contre les groupes criminels responsables de la traite d’êtres humains et de l’exploitation d’enfants au Bénin, au Burkina Faso, en Côte d’Ivoire et au Togo a permis de secourir 90 victimes et d’arrêter 15 trafiquants présumés.

Parmi les personnes secourues lors de l’opération Priscas, du nom d’une petite fille secourue alors qu’elle travaillait dans une plantation de cacao, en 2015, durant l’opération Akoma d’INTERPOL, 56 sont des mineurs victimes d’exploitation sexuelle et de travail forcé dans des mines d’or, sur des marchés en plein air ou chez des particuliers, rapporte un communiqué reçu ce mercredi 21 décembre 2022.

« Pour qu’un suivi adéquat soit assuré, des services sociaux et des organisations non gouvernementales ont été désignés et intégrés dans le plan opérationnel de chaque pays. Les victimes ont ainsi été prises en charge afin d’être entendues et de recevoir un soutien à la suite de l’opération », poursuit le document.

Temps forts de l’opération

En Côte d’Ivoire, les autorités ont effectué plusieurs interventions et contrôles de véhicules sur des itinéraires majeurs de trafic. Lors d’un vaste coup de filet, l’un de ces contrôles a permis d’identifier un groupe de 35 victimes, dont 8 mineurs, accompagnées d’un homme connu pour présomption de traite d’êtres humains et de sa complice.

Soupçonnés depuis longtemps de gérer un réseau d’exploitation sexuelle comme une véritable entreprise, ces deux individus étaient recherchés à l’échelle nationale depuis deux ans. Ils espéraient se fondre au milieu des victimes, mais ont été arrêtés après que des policiers ont comparé les données de leurs documents d’identité avec celles du Système d’information policière d’Afrique de l’Ouest (SIPAO).

Au Burkina Faso, grâce à la définition de profils de véhicules, 10 mineurs ont été identifiés alors qu’ils se rendaient dans une mine d’or illégale, où on leur avait promis du travail. Les enfants, qui n’avaient aucun document d’identité, ont été pris en charge par les services sociaux et leur « employeur » a été arrêté.

S’agissant du Bénin, les autorités ont concentré leurs efforts sur le marché Dantokpa, à Cotonou, le plus grand marché en plein air d’Afrique de l’Ouest, où elles ont délivré quatre enfants du travail forcé.

Pour le cas du Togo, une ressortissante nigériane a été interceptée alors qu’elle se rendait au Mali en compagnie de cinq femmes, parmi lesquelles trois mineures. Les données de son téléphone ont montré que bien que ces femmes aient officiellement été recrutées pour un emploi dans un salon de coiffure, elles allaient travailler dans des clubs où elles seraient exploitées sexuellement. La Direction centrale de la Police judiciaire (DCPJ) a été chargée de l’enquête.

Côte d’Ivoire : le SMIG fixé à 75.000 Fcfa (décret)

Un décret, annoncé à l’issue d’un Conseil des ministres, entérine le nouveau SMIG et fixe sa date de prise d’effet.Le Conseil des ministres a adopté ce mercredi 21 décembre 2022 un décret portant revalorisation du Salaire minimum interprofessionnel garanti (SMIG), le faisant progresser de 60.000 Fcfa à 75.000 Fcfa, soit une augmentation de 25%.  

Suite à l’appel du président de la République, Alassane Ouattara, à l’occasion de son discours à la Nation du 6 août 2022, invitant les acteurs du secteur privé à revaloriser le SMIG, les organisations patronales et les centrales syndicales se sont accordées pour augmenter le SMIG de 25%.

Le présent décret entérine cette décision des partenaires sociaux et fixe sa date d’entrée en vigueur à compter du 1er janvier 2023. Par ailleurs, les discussions sur les révisions des minimas catégoriels sont en cours et devraient s’achever le 31 mars 2023.

Le chef de l’Etat ivoirien a pris, en août, à l’occasion de la fête de l’indépendance, un décret portant revalorisation du salaire des fonctionnaires et agents de l’Etat, ainsi que des retraités pour lutter contre la cherté de la vie et la poussée inflationniste créées par la crise russo-ukrainienne.   

M. Ouattara avait ensuite annoncé des discussions entre le gouvernement et le secteur privé afin de revaloriser le SMIG dans un contexte de conjoncture économique mondiale, demandant au Premier ministre d’échanger avec le secteur privé en vue d’une revalorisation du SMIG dans les prochains mois.

 

Gambie : Un coup d’Etat déjoué (gouvernement)

Les auteurs sont des éléments de l’armée nationale.Le gouvernement gambien a annoncé, ce mercredi 21 décembre 2022, avoir déjoué une tentative de putsch contre le pouvoir du président Adama Barrow,. Son porte-parole, Ebrima Sankareh a indiqué que les auteurs du prétendu coup d’Etat sont des soldats des Forces armées de la Gambie.

« Sur la base de rapports de renseignement », quatre éléments de l’armée nationale ont été mis aux arrêts, hier mardi, a ajouté M. Sankareh, ajoutant: « Les soldats appréhendés aident actuellement la police militaire dans son enquête. Pendant ce temps, l’armée est à la poursuite de trois autres complices présumés ».

Ebrima Sankareh a affirmé que les enquêtes se poursuivent, avant d’inviter les membres du corps diplomatique et les populations à la sérénité et à poursuivre leurs activités normales.

« La situation est totalement sous contrôle et il n’y a pas lieu de paniquer », a insisté le porte-parole du gouvernement gambien, promettant que la population sera informée de « tout développement au fur et à mesure que la situation évolue ».

Elu démocratiquement en décembre 2016, Adama Barrow qui a mis fin à 22 ans de règne sans partage de Yaya Jammeh, arrivé au pouvoir en 1994 par les armes, a été réélu en décembre 2021 pour un deuxième mandat de cinq ans.

Afrique: Le Marocain Soufiane El Bakkali désigné meilleur athlète masculin de l’année 2022

La Confédération Africaine d’Athlétisme (CAA) a annoncé que le champion du monde du 3.000 m steeple, le Marocain Soufiane El Bakkali, a été désigné meilleur athlète masculin de l’année 2022 en Afrique.Le champion olympique marocain, Soufiane El Bakkali, vainqueur de la Diamond League et meilleur performer de la saison (7:58.28), a devancé les Kenyans, Eliud Kipchoge, détenteur du marathon WR et Emmanuel Korir, champion du monde du 800 m, selon la CAA.

La championne du monde du 100 m haies et détentrice du WR, la Nigériane Tobi Amusan a été nommée meilleure athlète féminine devant la championne du monde du 1500 m du Kenya Faith Kipyegon et la championne du monde du 10 000 m Letesenbet Gidey d’Éthiopie, précise la même source.

Les champions du monde U20 Faith Cherotich du Kenya (3000 m steeple) et le Botswanais Letsile Tebogo (100 m) ont été désignés les athlètes les plus potentiels. L’entraîneur de Tebogo Kebonemodisa Dose Mosimanyane a, quant à lui, été désigné meilleur entraîneur de l’année.

Af’Sud : Ramaphosa et Dlamini-Zuma font la paix

La ministre sud-africaine de la Gouvernance coopérative et des affaires traditionnelles, Nkosazana Dlamini-Zuma, s’est engagée à soutenir le président sud-africain Cyril Ramaphosa réélu à la tête du Congrès national africain (ANC).Après des mois de tension, Dlamini-Zuma, devenue plus conciliante, a déclaré que la nouvelle direction de l’ANC devrait être soutenue pour le bien du parti et du pays.

« La nouvelle direction doit accepter les perdants et les perdants doivent accepter la direction », a déclaré Dlamini-Zuma. La deuxième tentative de Mme Dlamini-Zuma de se présenter contre le président Cyril Ramaphosa pour la présidence de l’ANC s’est soldée par un échec, puisqu’elle n’a obtenu aucune voix pendant la période de nomination.

Il y a deux semaines, l’ancienne épouse de Jacob Zuma, ancien président sud-africain, a commis une bourde politique au Parlement, en défiant la décision du parti de ne pas voter pour le rapport d’un groupe parlementaire indépendant, accusant Ramaphosa d’avoir dissimulé le vol dans sa ferme. En plus, elle a voté pour la mise en accusation du président, ce qui n’a pas plu aux dirigeants de l’ANC qui ont condamné cette décision.

Mme Dlamini-Zuma a déclaré qu’elle était prête à servir le parti et le gouvernement à n’importe quel titre, et qu’elle espérait voir le parti s’unir en vue des élections de 2024. Elle était l’un des cinq législateurs de l’ANC à voter en faveur de l’ouverture d’une enquête complète sur la mise en accusation du président à la Chambre. Le vote de destitution de Ramaphosa a échoué en raison de l’écrasante majorité de l’ANC au Parlement.

Nord-Kivu : Kinshasa va de nouveau pouvoir importer des armes

La République démocratique du Congo (RDC) va pouvoir « se doter librement » de nouveaux moyens militaires pour combattre notamment la rébellion du M23, à l’est du pays.C’est une nouvelle tournure dans le conflit au Nord-Kivu, à l’est de la RDC. Mardi, le Conseil de sécurité des Nations Unies a notifié aux autorités congolaises la levée de l’obligation de notification des exportateurs de matériels militaires lorsqu’ils fournissent des armes à la RDC. Cette mesure a été imposée en 2003 par l’ONU. Dans un communiqué parvenu mercredi à APA, Kinshasa se réjouit de cette décision « qui met fin à une injustice ».

« Cette résolution approuvée à l’unanimité par les membres du Conseil de Sécurité vient ainsi réparer une injustice qui empêchait notre pays à se doter librement d’équipements militaires devant permettre aux Forces armées de la République démocratique du Congo (FARDC) d’avoir les capacités nécessaires à défendre la patrie face notamment à l’agression rwandaise sous couvert du mouvement terroriste M23 », souligne le gouvernement congolais.

Avec cette décision, Kinshasa devrait reprendre les importations de moyens de défense, laissant craindre une intensification des combats à l’est du pays où sévissent plusieurs groupes armés dont les rebelles du Mouvement du 23-Mars (M23). Ce groupe armé est issu d’une ancienne rébellion tutsie congolaise qui a repris les armes fin 2021 et aurait provoqué la mort de plus de 130 civils fin novembre.

Les autorités congolaises indiquent à chaque occasion que le Rwanda soutient le M23 alors que le président Paul Kagame note que le conflit à l’est de la RDC ne devrait pas être imputé à son pays, « étant donné que plus de cent groupes armés, et pas seulement le groupe rebelle M23, sont actifs » en RDC. Le chef de l’Etat rwandais estime que ce conflit découle plutôt de l’incapacité de Kinshasa de résoudre ses problèmes internes de longue date avec les Congolais d’origine rwandaise.

En revanche, la RDC va pouvoir compter encore en 2023 sur les casques bleus onusiens puisque le Conseil de sécurité a renouvelé en même temps le mandat de sa force de maintien de la paix pour une année supplémentaire. « Le gouvernement prend acte du prolongement du mandat de la Mission de l’Organisation des Nations Unies pour la stabilisation en République démocratique du Congo (Monusco) d’une année tout en réaffirmant sa détermination à poursuivre la mise en œuvre du Plan de retrait progressif et échelonné conformément à la volonté exprimée par la population congolaise », souligne Kinshasa.

Sénégal : le couple Dage-ministres ne présente-t-il pas de gage ?

Les quotidiens sénégalais parvenus mercredi à APA titrent principalement sur les relations entre les Directeurs de l’administration générale et de l’équipement (Dage) et les ministres, un couple souvent soupçonné d’agir en « connivence » pour détourner des fonds publics.L’Observateur livre son « enquête sur une entente fatale » entre les ministres et les directeurs de l’administration générale et de l’équipement (Dage), ces derniers dont un grand nombre d’entre eux ont été épinglés par le dernier rapport de la Cour des comptes pour leurs supposées malversations dans l’utilisation des fonds publics destinés à la lutte contre la Covid-19.

Selon certains témoignages recueillis par le journal, le Dage est avant tout un « bras armé et financier occulte » même s’« il n’est pas tenu de faire tout ce que le ministre lui demande, sauf s’ils sont de connivence ».

Si certains Dage sont tenus pour responsables de la « mal gouvernance du Fonds Force Covid-19 », Sud Quotidien met également « ministres de tutelle et Trésor au ban ». Certains acteurs estiment notamment que « la mauvaise gestion relevée par la Cour des comptes +ne saurait être imputée qu’aux seuls Dage+ ».

Attendant donc l’intervention de la justice « sur ce massacre financier », Tribune affirme de son côté que « les ministres impliqués (sont) sur siège éjectable » parce que ce sont eux qui « ordonnent, les Dage exécutent ».

Bés Bi revient sur les « mauvais rapports » entretenus par les politiques et les corps de contrôle, dénonçant « l’art de discréditer les corps de contrôle ». Le journal rappelle que, du président Abdoulaye Wade (2000 – 2012) à son successeur Macky Sall, plusieurs dossiers de détournements de deniers publics ont été classés « sans suite ». Pourtant, « 73 ordres d’ouverture d’enquête ont été signés en 2022 », précise Seynabou Ndiaye Diakhaté, présidente sortante de l’Office national de la lutte contre la fraude et la corruption (Ofnac).

Passant le flambeau hier à l’ancien procureur de la République, Serigne Bassirou Guèye, la magistrate indique dans Le Soleil que ces ordres d’ouverture d’enquête ont été « transmis aux autorités judiciaires » cette année. Si M. Guèye estime pour sa part que « tous les dossiers ont été traités », Le Quotidien qualifie les « 73 dossiers en instruction » dont il « hérite » de « patates chaudes ».

Alors que le contexte sociopolitique est tendu par la vie chère et les convocations et arrestations de plusieurs opposants, Pape Samba Mboup, ancien ministre chef de cabinet du président Wade, parle au chef de l’État Macky Sall dans Le Témoin. « Je conseille le président de préserver la stabilité du pays », souligne le vieux briscard.

Burkina : le capitaine Traoré.

Zappé lors du sommet Etats-Unis – Afrique (15-17 décembre 2022), le président de la transition burkinabè Ibrahim Traoré, est convié par Moscou au prochain sommet Russie – Afrique prévu en juillet 2023.Moscou a profité de la visite officielle Me Apollinaire Kyélem de Tambèla, Premier ministre du Burkina Faso, pour acter cette décision. Une décision symbolique qui intervient au moment où des tensions sont apparues dans les relations entre Ouagadougou et Paris.

Ce voyage de 48 heures du Premier ministre burkinabè entamé le 9 décembre dernier à Moscou, la capitale russe, est passé presque inaperçu. Me Kyelem de Tambèla est d’abord passé par Bamako le 7 décembre avant de s’envoler vers la Russie.

Alors que la Primature affirme qu’il s’agissait d’une simple « visite privée », la taille de la délégation composée de ministres et des chefs de l’armée pourrait en réalité dessiner les contours d’une coopération future entre les deux pays.

Lors de son séjour, le chef de la diplomatie russe Sergueï Lavrov au nom du président de la Russie Vladimir Poutine, a convié le capitaine Ibrahim Traoré au prochain sommet Russie – Afrique prévu en juillet 2023 à Saint-Pétersbourg, en Russie.

« Le président russe Vladimir Poutine a invité le président de la République du Burkina Faso, le capitaine Ibrahim Traoré. Je vais lui remettre à mon arrivée la lettre d’invitation », a indiqué Me Kyelem de Tembela, dans une interview accordée à la chaîne russe, RT France.

Il ajoute : « à priori, il n’y a pas de raison que nous ne venions pas. Si je suis là c’est pour que les relations entre la Russie et le Burkina se renforcent. »

Ce deuxième sommet Russie – Afrique, initialement retenu en novembre 2022, mais finalement reporté à cause de la guerre en Ukraine, servira à mettre en œuvre « des solutions intégrées en vue de renforcer la coopération commerciale, économique et en matière d’investissements », a indiqué le ministre russe des Affaires étrangères, Sergueï Lavrov.

Le Premier ministre Burkinabè s’est présenté comme un « précurseur » dans une perspective de « relations bilatérales plus poussées » entre les deux pays. Me Kyelem de Tembèla dit « espérer » des « visites d’Etat » entre le Burkina et la Russie, si Moscou se montre plus « disposé à coopérer » avec Ouagadougou.

« Si vos intentions sont bonnes et que les choses se précisent, notre coopération va se renforcer. Il y aura des visites d’Etat. Peut-être que le Chef d’Etat, le capitaine Ibrahim Traoré viendra à Moscou, ou peut-être que je reviendrai ici. C’est ce que nous espérons », a déclaré le Premier ministre du Faso

Influence: Quand Africains et Étrangers s’interrogent sur le soft power marocain en Afrique

A Marrakech, lors de la 11ème édition de la Conférence des Atlantic Dialogues, la politique africaine du Maroc a suscité l’intérêt de nombre de participants.C’était vendredi 16 décembre, à la Mamounia, le célèbre palace de la capitale touristique du Maroc, Marrakech. Jamil Mahuad, ancien président de l’Equateur, participait aux Atlantic Dialogues, cette conférence de haut niveau qui depuis plus 2012 réunit, chaque année, autour du très actif think tank marocain le Policy Center for the new South (PCNS), des centaines de politiques, diplomates, banquiers, universitaires et hommes d’influence africains et étrangers.

Ce jour-là, l’homme d’Etat latino-américain se préparait à accorder une interview à la télévision marocaine quand, brusquement, il demande « quelques secondes » pour parler à son assistant. L’ancien président équatorien veut juste que son collaborateur aille rattraper le journaliste africain avec lequel il vient de s’entretenir quelques minutes plus tôt à l’autre bout du gigantesque établissement hôtelier de luxe.

Quand le reporter se présente, Jamil Mahuad lui demande, avec une curiosité manifestement non feinte, s’il peut « inverser les rôles » en l’interrogeant à son tour.

« En tant qu’Africain, est-ce que vous pouvez me dire quels sont les pays qui pourraient jouer les leaders sur le Continent, si nos pays veulent s’engager dans un éventuel partenariat avec l’Afrique »,  questionne l’ex président équatorien, venu à Marrakech avec deux autres anciens chefs d’Etat de sa région, le bolivien Jorge Tuto Quiroga et l’argentin Federico Ramón Puerta.

« La question est légitime », reconnaît Ade Mabogunje, chercheur nigérian à l’université de Stanford aux Etats-Unis, qui déplore « justement le fait que les pays qui ont le potentiel pour jouer les porte-paroles de l’Afrique, ne montrent pas encore suffisamment cette volonté ».

« Chefs de file solides »

Pour cet habitué des Atlantic Dialogues, « l’Afrique a pourtant tout à gagner dans ses rapports avec le reste du monde en s’organisant autour de certains pays politiquement stables, économiquement dynamiques et diplomatiquement crédibles », en allusion à des pays comme l’Afrique du Sud, le Nigeria, l’Egypte ou le Maroc.

« Comme partout ailleurs, l’Afrique a besoin de chefs de file solides. Mais le leadership ne se décrète pas. Il se construit naturellement », tempère Khalid Chegraoui, une des chevilles ouvrières du PCNS, actuellement professeur à la dernière-née des grandes écoles d’excellence au Maroc, l’Université Polytechnique Mohamed VI de Rabat.

Pense-t-il à son pays qui depuis l’arrivée sur le trône du roi Mohamed VI en 1999 multiplie les actions tous azimuts en direction des pays africains?

En vingt ans de règne, le successeur de Hassan II a effectué près d’une cinquantaine de visites en Afrique. Sous son impulsion, plus d’un millier d’accords ont été signés entre le Maroc et des dizaines de pays africains contre seulement un peu de 500 entre 1957, date de l’indépendance du Royaume et 1999 l’année de son intronisation. Pendant ce temps, des dizaines d’entreprises privées marocaines sont ruées au sud du Sahara. Depuis l’arrivée au pouvoir de Mohamed VI, Rabat a aussi multiplié les actions diplomatiques à travers l’ouverture de nouvelles représentations chérifiennes dans des pays naguère ignorés, sans oublier la mobilisation des réseaux religieux historiquement liés au Royaume comme les confréries soufies implantées un peu partout au Sud du Sahara.

« Il est difficile de dire que le Maroc se découvre une vocation africaine. Celle-ci ne l’a jamais quittée en vérité. Il est tout aussi difficile de contester un regain d’intérêt marocain pour l’Afrique, comme en témoigne le retour de Rabat au sein des instances de l’Union africaine en  2017, trente-quatre ans après avoir quitté l’Organisation de l’Unité africaine, l’ex OUA, en 1984 sur fond de divergence avec certains pays sur la question du Sahara. Mais, de là à dire que le Royaume nourrit l’ambition de jouer le leadership sur le continent, ce n’est pas non plus facile, surtout que les officiels se sont toujours montrés très réservés sur cette question, le roi en tête », insiste celui qui a longtemps été le directeur de l’Institut des études africaines de l’Université Mohamed V de Rabat, « la Sorbonne marocaine ». En guise d’argument, l’universitaire rappelle le discours du souverain marocain marquant le retour de son pays au sein de l’Union africaine (UA) lors d’un sommet organisé en janvier 2017 au siège de l’organisation panafricaine à Addis-Abeba, en Éthiopie.

« Certains avancent que le Maroc viserait à acquérir le leadership en Afrique. Je leur réponds que c’est à l’Afrique que le Maroc cherche à donner le leadership », avait alors martelé le chef de l’Etat marocain devant ses pairs africains.

« C’est à l’Afrique que le Maroc cherche à donner le leadership »

« Aucun dirigeant ou pays africains ne veut aborder ouvertement cette question de leadership. Il faut que les États qui en ont les moyens tirent les autres vers le haut. En Afrique australe, personne ne peut contester que l’Afrique du Sud est le pays leader. En Afrique de l’Ouest, c’est le Nigeria. En Afrique de l’Est, c’est l’Égypte. Pourquoi pas le Maroc en Afrique du Nord et même ailleurs, surtout que le pays a un atout exceptionnel qui lui permet d’inscrire ses politiques dans le temps long avec l’existence d’une monarchie pérenne? », plaide Abdoullah Coulibaly, président du Forum de Bamako, la rencontre politique et intellectuelle annuelle ouest-africaine la plus constante depuis vingt ans.

« Les pays africains ont tout à gagner des exemples comme le Maroc et sa manière de construire son Influence, son soft power, en Afrique et ailleurs », complète cette grande figure de la société civile malienne.

« Vu sa position géographique naturellement stratégique entre l’Afrique et les autres pays du pourtour atlantique d’Europe ou d’Amérique, est-ce que ce n’est pas une bonne chose que le Maroc assume un rôle de leader africain », demande encore Jamil Mahuad, avant de s’éclipser dans les couloirs colorés de La Mamounia, entouré de ses collègues bolivien Jorge Tuto Quiroga et argentin Federico Ramón Puerta qui semblent partager les interrogations de l’ancien président équatorien.

Mali : 1,49 million de dollars du Fonds de l’Initiative Elsie à la Minusma

L’objectif de ce financement est de « créer un environnement plus inclusif afin de favoriser et de maintenir la participation active des femmes en uniforme » dans la Mission multidimensionnelle intégrée des Nations Unies pour la stabilisation au Mali (Minusma).L’annonce du Fonds de l’Initiative Elsie pour les femmes en uniforme dans les opérations de paix, effectuée hier mardi, « intervient alors que trois pays contributeurs en personnel de police – le Nigeria, le Sénégal et le Togo – se sont engagés à augmenter et à maintenir le déploiement de femmes dans les Unités de Police Constituées (UPC) », indique un communiqué reçu à APA.

En effet, précise le document, le Sénégal va augmenter le déploiement des femmes de 18 % actuellement à 26 % en 2025. Le Togo entend doubler le pourcentage de femmes déployées de 11 % actuellement à 25 % en 2025. Et le Nigeria vise à maintenir son déploiement de femmes à environ 24 %.

La Mission multidimensionnelle intégrée des Nations Unies pour la stabilisation au Mali (Minusma) est la deuxième mission onusienne à bénéficier de ce soutien financier. Elle utilisera le montant de 1,49 million de dollars pour construire sept unités de logement, dix-neuf installations sanitaires, quatre unités de buanderie et un espace de détente.

Les UPC mixtes, selon la Minusma, améliorent l’engagement auprès des communautés qu’elles servent et renforcent la capacité de la Mission à accomplir les tâches qui lui sont confiées, notamment le maintien de l’ordre public et les patrouilles à haute visibilité.

« Pour tirer parti des avantages découlant d’équipes plus diversifiées dans les opérations de paix, nous devons créer un environnement favorable à même de contribuer à la participation active des femmes », a déclaré Jean-Pierre Lacroix, Secrétaire Général adjoint des Nations Unies aux opérations de paix.

« Cette aide du Fonds favorise des opérations de paix tenant compte du genre, permettant d’aider plus efficacement à la consolidation et à la préservation de la paix et la sécurité dans le monde », a-t-il ajouté.

Seydou Bocar Yague, Inspecteur Général de la Police sénégalaise, a souligné que ce projet est une étape importante permettant d’augmenter durablement le déploiement de femmes au sein de la Minusma. Le Général de brigade Damehame Yark, ministre togolais de la Sécurité et de la Protection civile, a fait savoir que « l’efficacité opérationnelle et le professionnalisme du personnel féminin des forces de sécurité ne sont plus à démontrer ». Enfin, Alkali Baba Usman, Inspecteur Général de la Police du Nigeria, a remercié le Fonds de l’Initiative Elsie « dont le soutien aura d’importantes répercussions sur l’amélioration des conditions de vie et de travail du personnel de maintien de la paix ».

Côte d’Ivoire : campagne sur les lois liées à l’égalité du genre

Le ministère de la Femme, de la famille et de l’enfant a, à l’occasion de cette campagne, lancé ce mardi 20 décembre 2022 un journal dénommé « Le Genre aujourd’hui ».La Côte d’Ivoire a adhéré à la plupart des conventions internationales et régionales en faveur de la promotion de l’égalité du genre. De nombreuses réformes légales ont été opérées dans l’optique d’assurer l’égalité de chances entre l’homme et la femme dans tous les domaines.

En vue de contribuer efficacement à la compréhension et à l’applicabilité de ces lois favorables à l’égalité de genre, le ministère de la Femme, de la famille et de l’enfant, a initié cette campagne de sensibilisation des populations sur le cadre juridique en lien avec l’égalité du genre.

Cette campagne nationale de communication et de sensibilisation de la population sur le cadre juridique en lien avec l’égalité du genre en Côte d’Ivoire vise à conduire les populations à un changement de mentalité afin de permettre l’égalité de chances et d’opportunités.

Au cours du lancement de la campagne sur le cadre juridique de l’égalité du genre, la ministre ivoirienne de la Femme, de la famille et de l’enfant, Nassénéba Touré, et les partenaires au projet ont remis à des ONG le journal et les textes de lois sur le genre.  

Selon Mme Nassénéba Touré, la campagne a pour objectif de hisser les femmes à toutes les échelles de prise de décisions. La campagne se fera avec des dépliants qui compilent toutes les lois, un journal qui sera mis à disposition des populations et l’implication des communautés et des hommes.

La directrice du genre et de l’équité, Mme Florence Tanoh, a fait savoir que ce journal a été conçu pour que « le message sur le genre puisse être entendu véritablement » en vue de la réduction de l’inégalité entre les hommes et les femmes en matière de droit.

Ce journal vise également à « offrir des connaissances scientifiques sur l’approche du genre en Côte d’Ivoire, à dialoguer et à échanger sur ce dispositif (en vue de) l’adoption de valeurs permettant des comportements responsables en matière de genre », a-t-elle poursuivi.

Pour sensibiliser les populations sur l’égalité du genre en Côte d’Ivoire, le ministère de la Femme, de la famille et de l’enfant, à travers sa direction Genre et équité, mène cette campagne en collaboration avec l’ONG Care, le Canada et l’ambassade de l’Espagne en     Côte d’Ivoire.

La Côte d’Ivoire connaît des avancées notables en matière d’égalité de genre. La loi sur le foncier rural adoptée en août 2004 consacre le genre, avec l’accès et le contrôle de la terre à tout ivoirien sans restriction de sexe. En outre, la scolarisation est obligatoire pour tous les enfants âgés de 6 à 16 ans.

Burkina : « Nous aimerions que la Russie prenne la place qui lui revient dans mon pays » (Premier ministre)

Le chef du gouvernement de Transition a accordé une interview à la chaîne russe, Rt France, au cours d’une « visite secrète » à Moscou. Diffusée ce mardi 20 décembre 2022, il a appelé au renforcement des relations entre les deux pays et invité la Russie à s’engager plus dans la lutte contre le terrorisme au Burkina.Le Burkina Faso souhaite que la Russie devienne « un allié » dans le domaine de la lutte contre le terrorisme, « comme tous nos partenaires », a affirmé Me Apollinaire Kyelem de Tambèla. Il a dit avoir rencontré plusieurs personnalités russes avec qui il a parlé de lutte contre les groupes armés djihadistes qui écument le pays depuis plus de sept ans.

« Actuellement la priorité des priorités c’est le domaine sécuritaire, donc nous en avions discuté. Nous espérons que d’ici quelques temps seulement nous allons gérer ce problème mais au delà de ça il faut que nos relations se poursuivent », a indiqué le Premier ministre.

Au-delà de la question sécuritaire, Me Kyelem de Tembela a insisté sur le renforcement des « relations de coopération dans tous les domaines possibles entre la Russie et le Burkina Faso ».

Il a énuméré, entre autres, les échanges commerciaux, de la culture, des transports, de la santé… « Nous aimerions que ces relations se renforcent davantage, c’est la raison de ma présence ici à Moscou », a-t-il expliqué.

Il a regretté que les relations entre les deux nations se soient détériorées après la chute de l’union soviétique mais aussi le changement de régime au Burkina, en référence à l’assassinat de Thomas Sankara en octobre 1987.

« Sous le président Thomas Sankara, les relations étaient suivies entre l’union soviétique et le Burkina Faso (…). La compagnie soviétique aeroflotte venait à Ouagadougou et tout ça s’est arrêté. Il y avait une ambassade, un centre culturel soviétique au Burkina Faso et à un moment donné, tout cela s’est arrêté », a détaillé Apollinaire Kyelem de Tambela qui a plaidé surtout pour une réactivation des relations entre ces deux nations.

Appolinaire Kyelem de Tembela a estimé que la Russie est une grande nation alors qu’elle est «  pratiquement inexistante » au pays des hommes intègres.

« Nous aimerions que la Russie prenne la place qui lui revient en tant que grande nation dans mon pays parce qu’il y a une expérience de la Russie et nous aimerions qu’elle partage cela avec nous », a-t-il laissé entendre.

La sortie du Premier ministre intervient alors Ouagadougou est le théâtre de plusieurs manifestations, réclamant des relations plus poussées avec Moscou depuis le 30 septembre, marquant la prise du pouvoir par le capitaine Ibrahim Traoré.

Maroc: Les Lions de l’Atlas reçus et décorés par le Roi Mohammed VI

Le Roi Mohammed VI a reçu mardi à Rabat, les membres de la sélection marocaine de football, après leur brillante prestation à la Coupe du Monde de la FIFA, Qatar 2022.Cette audience fait suite à l’exploit historique et inédit réalisé par l’équipe nationale de football qui a pu atteindre les demi-finales, le premier et le plus retentissant succès du genre du football marocain, arabe et africain, lors des phases finales de cette manifestation sportive mondiale.

Au cours de cette audience, le Souverain a décoré le Président de la Fédération Royale Marocaine de Football, Fouzi Lakjaâ, l’entraîneur de l’Équipe Nationale, Walid Regragui, et les joueurs de l’équipe nationale, qui étaient accompagnés de leurs mères, de Ouissams Royaux.

Il a ainsi décoré du Ouissam Al Arch de 2ème classe (Commandeur),  Fouzi Lakjaâ et Walid Regragui.

Le Souverain a décoré du Ouissam Al Arch de 3ème classe (Officier) l’ensemble des joueurs de la sélection nationale. le Roi a, en outre, donné Ses instructions pour la remise de décorations Royales à l’ensemble du staff technique et médical de l’équipe nationale et ce, en reconnaissance du travail exceptionnel accompli.

Les membres de l’Équipe Nationale avaient regagné le Royaume mardi en fin d’après-midi. Les habitants de Rabat, de Salé et des autres villes du Royaume leur ont réservé un accueil des plus chaleureux. Ainsi, depuis leur arrivée à l’aéroport de Rabat-Salé, et tout au long de leur itinéraire, les Lions de l’Atlas ont été ovationnés par un public venu nombreux pour les acclamer et saluer leur parcours exceptionnel.

Coupe du monde: les Lions de l’Atlas accueillis en héros au Maroc

Le souverain marocain a réservé, mardi, un accueil royal aux Lions de l’Atlas applaudis quelques instants plus tôt par des milliers de Marocains de l’aéroport au centre-ville de la capitale, Rabat.Comment mesure-t-on l’amour pour une équipe nationale de football de retour d’une coupe du monde sans son pays, fut-il sans trophée? Est-ce par la qualité de l’accueil ou par le nombre de leurs concitoyens venus les accueillir?

Mardi 20 décembre, les Lions de l’Atlas, – surnom de l’équipe nationale de football du Maroc/ arrivés quatrièmes à la Coupe du monde qui s’est achevée dimanche au Qatar – ont pu mesurer combien ils étaient aimés, adulés et adorés par les Marocains.
Plusieurs heures avant que l’avion qui les transporte depuis le Qatar atterrisse à l’aéroport de Salé, près de Rabat, des milliers de personnes, encadrées par un exceptionnel dispositif de sécurité de plus de 8000 homes, ont envahi l’itinéraire qui mène de l’aéroport de la ville jumelle de la capitale au Boulevard Mohamed V, la grande artère qui relie le centre-ville de Rabat au Palais Royal où les Lions étaient attendus par le roi en personne.

Annoncés la veille à 17h, les joueurs de l’équipe du Maroc étaient attendus mardi à la même heure sur la principale artère des fêtes et des célébrations dans la capitale chérifienne. Mais les milliers de supporters qui ont choisi de les accueillir directement aux abords de l’aéroport ont contraint leur bus à rouler à pas de tortue.

« Alhamdou LiLlah, Dieu merci, il n’y a pas eu d’accident. Cet accueil est historique », se réjouit Amine, un intellectuel quinquagénaire qui n’a jamais vu autant de monde dans les rues du Maroc depuis l‘enterrement, en juillet 1999, du roi Hassan II, le père de Mohamed VI qui a régné sur le Royaume durant 38 ans.

« Le roi doit être très heureux de voir ses citoyens aussi joyeux qu’aujourd’hui », glisse un serveur de café travaillant près de l’avenue Mohamed VI où le bus décoré aux couleurs du Royaume, le rouge et le vert, s’est brièvement arrêté pour permettre aux joueurs de saluer leurs supporters.

Combien étaient-ils? 20000, 40000, 100000, un million?

« Le décompte est impossible. L’essentiel n’est pas dans les chiffres. Il est dans cette ferveur populaire, cette joie et ce sentiment d’amour que les Marocains ont exprimé aujourd’hui à leur équipe nationale », insiste Mohamed un trentenaire travaillant dans un restaurant fréquenté du centre de Rabat.

« Cette équipe a fait dans une compétition de football qui a duré quelques semaines seulement, ce qu’aucun acteur de la diplomatie du pays n’a pu faire dans l’histoire du Maroc. C’est la preuve que le sport est un levier efficace pour la réputation et l’image du pays », s’enthousiasme Tarik, un ingénieur en télécommunications de 37 ans venu depuis le matin avec son épouse et son fils de 9 ans pour ne pas « rater un événement aussi grandiose dont personne ne pouvait rêver avant que ces joueurs fassent cet exceptionnel parcours », en référence à la qualification historique des Lions de l’Atlas à la demie finale du Mondial qatari devenant, ainsi, la première équipe africaine à atteindre un tel niveau dans la plus prestigieuse compétition sportive du monde.

Un parcours exceptionnel 

Arrivé premier de son groupe où il avait triomphé de la redoutable Belgique, le Maroc a dû battre la talentueuse équipe espagnole en huitième de finale, avant d’éliminer au tour suivant le Portugal du multiple Ballon d’Or, Cristiano Ronaldo.

Tombés à l’avant-dernier tour final sur l’équipe de France, les Marocains ont livré une prestation honorable face aux champions du monde sortants. Ils ont aussi montré une très belle image lors du match de classement pour la troisième place contre la Croatie, finaliste en 2018 en Russie.

« Dommage que leur bus ne se soit pas arrêté suffisamment au milieu de la foule pour qu’ils entendent ces milliers de voix venues les acclamer et leur dire l’amour du pays », regrette Abdou un cadre dans le privé, les yeux rivés quelques minutes plus tard sur un écran de télévision dans le hall d’un hôtel du centre-ville transmettant la cérémonie d’accueil au Palais Royal de Rabat que le roi Mohamed VI a tenu à réserver personnellement à l’équipe nationale.

Le Souverain a décoré le Président de la Fédération Royale Marocaine de Football, Fouzi Lakjaâ, le sélectionneur national , Walid Regragui, et les joueurs de l’équipe qui étaient accompagnés de leurs familles, leurs meres notamment.

Maroc : Accueil triomphal pour les Lions de l’Atlas

Les Lions de l’Atlas ont été triomphalement accueillis par des milliers de Marocains qui se sont rassemblés pour saluer ces héros ayant marqué l’histoire par leur brillant parcours durant le Mondial Qatar-2022.Des dizaines de milliers de citoyens ont ainsi investi les artères reliant l’aéroport Rabat-Salé aux différentes avenues, artères et places de la capitale, empruntées par le cortège de l’équipe nationale.

Vêtus des maillots de la sélection nationale, drapeaux du Maroc à la main, les citoyens ont tenu à exprimer, dans la spontanéité et l’enthousiasme, leur profonde gratitude à la délégation de l’équipe nationale qui a réussi, par ses exploits durant la Coupe du Monde de football au Qatar, à faire la fierté de tout un peuple.

Entonnant l’hymne national, les supporters qui ont choisi d’investir les rues de Rabat ont multiplié les moyens pour exprimer leur grande fierté de la performance inégalée des Lions de l’Atlas dans le cadre de cette manifestation footballistique mondiale, ayant permis de hisser le drapeau national et de faire résonner l’hymne national sept fois, une première sur les plans arabe et africain.

Le dispositif sécuritaire mis en place par les services de police de Rabat, faisant appel à plus de 8.000 éléments de la police et des forces publiques, a permis de garantir un cadre sécurisé pour célébrer dans les meilleures conditions l’arrivée de l’équipe nationale, ainsi qu’une circulation fluide pour préserver la sécurité des citoyens.Pour rappel, la sélection marocaine de football a atteint les demi-finales de la Coupe du monde, devenant ainsi la première équipe africaine et arabe à accéder à ce stade de compétition. Elle a été battue par la France (2-0). Le Mondial a été remporté par l’Argentine.

Maroc: La banque centrale relève son taux directeur à 2,50%

Le Conseil a décidé de relever le taux directeur de 50 points de base à 2,50%. Il continuera de suivre de près la conjoncture économique et les pressions inflationnistes, tant au niveau national qu’international.Le Conseil de la Banque centrale du Maroc a tenu le mardi 20 décembre sa dernière réunion trimestrielle au titre de l’année 2022 au cours de laquelle elle a analysé l’évolution de la conjoncture économique et sociale aux niveaux national et international, et actualisé ses prévisions macroéconomiques.

Au regard de ces évolutions, et pour prévenir tout désancrage des anticipations d’inflation et favoriser le retour de l’inflation à des taux en ligne avec l’objectif de stabilité des prix, le Conseil a décidé de relever le taux directeur de 50 points de base à 2,50%. Il continuera de suivre de près la conjoncture économique et les pressions inflationnistes, tant au niveau national qu’international.

Au niveau national, cet environnement pèse sur l’activité économique et sur l’évolution de l’inflation. Cette dernière va devoir continuer à enregistrer des taux élevés pour une période bien plus longue que prévu en septembre, impactée notamment par les pressions externes qui se diffusent aux biens et services non échangeables et par la mise en œuvre de la réforme du système de compensation à partir de 2024.

En effet, tenant compte des données les plus récentes, l’inflation devrait ressortir à 6,6% en 2022, après 1,4% en 2021, tirée essentiellement par l’accélération de la hausse des prix des produits alimentaires et des carburants et lubrifiants. Elle se situerait par la suite à 3,9% en moyenne en 2023 avant d’enregistrer un nouveau rebond en 2024 à 4,2%, en lien avec la décompensation programmée des prix des produits subventionnés.

Au plan international, après avoir atteint leur pic au mois de juin, les cours du pétrole poursuivent leur tendance baissière tout en restant élevés, le prix du baril de Brent devant ressortir à 99 dollars en moyenne en 2022, contre 70,4 dollars en 2021, avant de reculer à 82,4 dollars en 2023 puis à 80,2 dollars en 2024. S’agissant des denrées alimentaires, les cours termineraient l’année avec une progression de 14,6%, mais diminueraient de 9,4% en 2023 et de 1,4% en 2024.

En parallèle, et selon les projections de la Banque mondiale du mois d’octobre, le prix du phosphate brut, après un accroissement de 119,5% cette année à 270 dollars la tonne, baisserait à 200 dollars en 2023 et à 175 dollars en 2024. De même, le cours du DAP serait en hausse de 31,4% à 790 dollars en 2022, mais devrait revenir à 750 dollars en 2023, puis à 650 dollars en 2024. Dans ces conditions, l’inflation enregistre au niveau mondial une certaine décélération mais elle continuerait d’évoluer à des niveaux élevés et pour plus longtemps que prévu en septembre. Ainsi, aux Etats-Unis, après un pic de 9,1% au cours du mois de juin, elle devrait ressortir à 8% en moyenne sur l’ensemble de cette année avant de revenir à 3,9% en 2023 puis à 2,4% en 2024.

Dans la zone euro, les répercussions plus importantes de la crise énergétique se traduisent par des pressions inflationnistes plus fortes et plus persistantes avec un retour prévu autour de la cible de la 2 BCE en 2024. L’inflation s’établirait en effet à 8,4% en 2022 et décélérerait à 6,5% en 2023, en révision sensible à la hausse, puis à 2,2% en 2024.

Dans ce contexte, les banques centrales poursuivent le resserrement de leurs politiques monétaires malgré la détérioration des perspectives économiques, soulignant que leur priorité reste la réalisation de leurs objectifs d’inflation. Ainsi, la FED a décidé à l’issue de sa réunion des 13 et 14 décembre de relever d’un demi-point de pourcentage la fourchette cible du taux des fonds fédéraux à [4,25%- 4,5%] et a indiqué qu’elle continuera à réduire ses avoirs en titres du Trésor et en titres adossés à des créances hypothécaires conformément au plan publié en mai. De même, la BCE a décidé le 15 du même mois d’augmenter ses taux de 50 points de base et de commencer à partir de mars 2023 à réduire son programme d’achats d’actifs (APP). Pour ce qui est de son programme d’achats d’urgence face à la pandémie (PEPP), elle entend poursuivre sa stratégie de réinvestissement des remboursements au moins jusqu’à fin 2024.

Au niveau national, et après le rebond de 7,9% enregistré en 2021, la croissance économique marquerait, selon les projections actualisées de Bank Al-Maghrib, un net ralentissement cette année à 1,1%, résultat d’un recul de 15% de la valeur ajoutée agricole et d’une décélération à 3,4% du rythme des activités non agricoles. En 2023, elle s’accélérerait à 3%, portée par la hausse de 7% de la valeur ajoutée agricole, sous l’hypothèse d’un retour à une production céréalière moyenne, alors que la croissance des activités non agricoles décélèrerait à 2,4%, pâtissant en particulier de la détérioration de l’environnement externe. En 2024, la croissance se situerait à 3,2%, recouvrant des accroissements de 1,8% de la valeur ajoutée agricole, sous l’hypothèse d’une production agricole moyenne, et de 3,5% de celle des activités non agricoles.

Sur le plan des comptes extérieurs, l’année 2022 est marquée par une forte dynamique des échanges et une augmentation notable des recettes voyages et des transferts des MRE. Les exportations ressortiraient ainsi en amélioration de 32,3%, tirées essentiellement par les ventes du phosphate et dérivés, à la faveur de la hausse des cours, et de celles du secteur de l’automobile. Leur progression décélèrerait à 2,7% en 2023, avec des baisses pour le phosphate et dérivés et les produits agricoles et agro-alimentaires, avant une quasi-stagnation en 2024.

En parallèle, les importations augmenteraient de 38,4% en 2022, recouvrant essentiellement un alourdissement de 102,1% de la facture énergétique à 153,2 milliards de dirhams (1 euro = 11,15 DH), un accroissement des achats des demi-produits et un rebond de 89,9% à 27,2 milliards de dirhams des approvisionnements en blé. Elles devraient se replier de 3% en 2023, avec notamment des diminutions de 13% de la facture énergétique et de 41,2% des approvisionnements en blé, puis progresser de 1,1% en 2024. S’agissant des recettes voyages, elles termineraient l’année avec un bond record à 88,8 milliards de dirhams après 34,3 milliards en 2021, et connaitraient une quasi-stagnation en 2023 puis une amélioration de 5,5% à 94,1 milliards en 2024.

Pour leur part, les transferts des MRE ressortiraient en augmentation de 12,9% à 105,8 milliards de dirhams en 2022, reculeraient de 4% à 101,5 milliards en 2023, en raison notamment de la détérioration des conditions économiques dans les pays d’accueil, puis s’inscriraient en hausse atteignant près de 104 milliards de dirhams en 2024. Dans ces conditions, le déficit du compte courant se creuserait de 2,3% du PIB en 2021 à 3,3% en 2022 avant de s’atténuer à 2,1% en 2023 puis à 1,9% en 2024. Concernant les IDE, les recettes avoisineraient l’équivalent de 3 3% du PIB cette année et 3,2% du PIB annuellement sur les deux prochaines années. Au total, et sous l’hypothèse notamment de la concrétisation des financements extérieurs prévisionnels du Trésor, les avoirs officiels de réserves s’établiraient à 341,7 milliards de dirhams en 2022 avant de s’élever à 362,9 milliards à fin 2023 puis à 371 milliards en 2024. Ils représenteraient ainsi l’équivalent de 5 mois et 18 jours d’importation de biens et services en 2022 et près de 6 mois au terme de 2023 et de 2024.

Pour ce qui est des conditions monétaires, la forte appréciation du dollar vis-à-vis de l’euro se reflète sur le taux de change effectif nominal du dirham qui devrait ressortir en dépréciation de 1,7% en 2022, avant d’enregistrer une appréciation de 2% en 2023, puis se stabiliser en 2024. Tenant compte des différentiels d’inflation entre le Maroc et ses principaux partenaires et concurrents, ce taux se déprécierait en termes réels de 3,2% en 2022 puis s’apprécierait graduellement de 0,3% en 2023 et de 1,9% en 2024. Sur le même registre, les évaluations trimestrielles réalisées par Bank Al-Maghrib continuent de montrer l’absence de signes de désalignement du dirham par rapport aux fondamentaux de l’économie nationale.

Quant aux taux débiteurs, ils ont connu une légère baisse de 5 points de base au troisième trimestre, recouvrant un recul de 46 points de base pour les prêts à l’équipement, des augmentations de 9 points pour les facilités de trésorerie et de 7 points pour les prêts à la consommation, ainsi qu’une stabilité de ceux des crédits à l’habitat. Concernant le crédit bancaire au secteur non financier, tiré par la hausse des concours de trésorerie aux entreprises privées, il a enregistré une accélération graduelle avec un accroissement de 6,3% en octobre et devrait terminer l’année avec une progression de 5,1%, un rythme qui décélérerait à 3,3% en 2023 puis s’accélérerait de nouveau à 5,5% en 2024. S’agissant du besoin de liquidité des banques, il avoisinerait les 90 milliards de dirhams au terme de cette année et de 2023 avant de se creuser à plus de 100 milliards à fin 2024.

Au niveau des finances publiques, l’exécution budgétaire au terme des onze premiers mois de l’année fait ressortir une amélioration de 25,6% des recettes ordinaires portée principalement par l’augmentation notable des rentrées fiscales et la forte progression des recettes des mécanismes de financement spécifiques. En parallèle, les dépenses globales se sont alourdies de 15,9% reflétant en particulier la hausse de la charge de compensation. Tenant compte notamment de ces réalisations, des données de la loi de finances 2023 et de la programmation budgétaire pluriannuelle (2023-2025), le déficit budgétaire devrait, selon les projections de Bank Al-Maghrib, s’atténuer graduellement, revenant de 5,9% du PIB en 2021 à 5,3% en 2022 avant de diminuer à 4,6% en 2023 et à 4% en 2024. 

Libye: 17 condamnations à mort pour appartenance à l’Etat islamique

Des groupes armés disparates dont le groupe Etat islamique (EI) sont actifs en Libye.Le tribunal pénal basé dans la capitale libyenne, Tripoli, a condamné à la peine capitale 17 personnes reconnues coupables d’appartenance à l’Etat islamique (EI) et de participation aux attaques jihadistes dans le pays. Il a également condamné deux autres personnes à la prison à vie pour le même délit.

Ces peines font suite à la condamnation de 33 accusés pour leur participation à l’EI et à sa campagne de violence dans la ville de Sabratha, dans le nord du pays.

Selon la presse qui cite les procureurs, 14 accusés ont été condamnés à des peines moins lourdes dans la même affaire liée aux attentats qui ont coûté la vie 53 personnes au début de l’année.

Depuis que la Libye a sombré dans le chaos à la suite du renversement par un soulèvement armé de Mouammar Kadhafi en 2011, des groupes armés disparates dont le groupe Etat islamique y sont actifs.

Les rivalités politiques entre un gouvernement soutenu par l’Organisation des Nations unies (Onu) et basé à Tripoli et un autre dont le siège se trouve dans la ville de Benghazi, dans l’est du pays, n’ont pas aidé à faire face à la menace des groupes armés.

À la suite d’attaques sporadiques, le gouvernement de Tripoli a réagi en organisant des procès collectifs contre les insurgés présumés qui sont généralement condamnés à mort.

Afrique : 88 % de la population ressentent les effets du changement climatique (enquête)

L’étude de la Banque Européenne d’Investissement (BEI) sur le climat, réalisée dans neuf pays du continent noir, révèle que « les changements climatiques ont déjà des répercussions sur le quotidien » d’au moins 6000 personnes âgées de 15 ans et plus interrogées.Maroc, Tunisie, Égypte, Kenya, Afrique du Sud, Angola, Cameroun, Côte d’Ivoire et Sénégal, ce sont les pays où la première édition africaine de l’enquête de la Banque Européenne d’Investissement (BEI) sur le climat a eu lieu entre le 1er et le 25 août 2022. Cette initiative de l’institution financière vise d’après elle « à nourrir le débat général sur les comportements et les attentes en matière d’action en faveur du climat ».

« 61 % des Africains interrogés soutiennent que les changements climatiques et les atteintes à l’environnement ont affecté leurs revenus ou leurs moyens de subsistance », lit-on dans un communiqué reçu mardi à APA. Les pertes de revenus, rapporte la source, sont généralement liées à des sécheresses intenses, à l’élévation du niveau des mers ou à l’érosion côtière, ainsi qu’à des phénomènes météorologiques extrêmes tels que des inondations ou des ouragans.

« Nous appuyons depuis de nombreuses années les investissements dans les énergies propres en Afrique, comme l’énergie éolienne, l’hydroélectricité et les solutions hors réseau. Nous sommes prêts à déployer toute notre panoplie de services de conseil et d’instruments financiers et appuyer nos partenaires sur le terrain afin d’atténuer les changements climatiques, de nous adapter à leurs effets négatifs déjà palpables et de garantir une transition juste », affirme Ambroise Fayolle, vice-président de la BEI.

À en croire le bras financier de l’Union Européenne (UE), les résultats de cette enquête arrivent à un moment critique pour l’Afrique, après la COP 27 où la mobilisation des ressources pour l’atténuation du réchauffement climatique et l’adaptation aux effets de celui-ci ont été au cœur des débats avec la conclusion d’un accord décisif sur un nouveau fonds « pertes et préjudices » pour les pays vulnérables durement touchés par les catastrophes climatiques.

L’Afrique, rappelle M. Fayolle, est la partie du monde la plus touchée par les changements climatiques, bien que ce soit celle qui contribue le moins au problème. Le continent fait face à une menace accrue de phénomènes météorologiques extrêmes et de changements climatiques chroniques, qui influencent les rendements agricoles, la sécurité alimentaire et hydrique, les écosystèmes, les moyens de subsistance, la santé, les infrastructures et les migrations.

Poursuivant son propos, il souligne que « les changements climatiques, par leurs effets néfastes sur les ressources vitales et la concurrence qu’ils entraînent pour les ressources naturelles, risquent d’accroître la pauvreté, les inégalités et le chômage ».

Ainsi, 76 % des Africains sondés ont déclaré que la priorité devrait donc être donnée dans leur pays aux énergies renouvelables, loin devant les combustibles fossiles (13 %).

Côte d’Ivoire : Tidjane Thiam se fait enrôler sur la liste électorale

Le banquier franco-ivoirien, Tidjane Thiam, ancien directeur général de Crédit suisse et ancien ministre du Plan, affiche son appétence pour les joutes électorales en Côte d’Ivoire.Tidjane Thiam, qui séjourne à Abidjan depuis ce lundi 19 décembre 2022, s’est fait enrôler sur la liste électorale au Lycée Sainte Marie de Cocody, une commune huppée dans l’Est de la capitale économique ivoirienne.  

Son arrivée a été relayée par la presse locale. Tidjane Thiam, un membre du Parti démocratique de Côte d’Ivoire (Pdci, opposition), la formation politique dirigée par Henri Konan Bédié, est soupçonné de vouloir briguer la magistrature suprême, mais il reste vague sur cette question.

Cette inscription sur la liste électorale était inattendue puisqu’elle intervient dans l’antre de la prorogation de l’opération d’enrôlement sur le listing électoral. Lancé le 19 novembre 2022, l’enrôlement sur le listing électoral prévu s’achever le 10 décembre, a été prorogé jusqu’au 20 décembre 2022.

Ancien ministre du Plan, en 1999, Tidjane Thiam a quitté la Côte d’Ivoire à la suite d’un coup d’Etat qui a renversé l’ancien président Henri Konan Bédié. Après 20 ans d’absence au pays, il a foulé le sol ivoirien le 8 août 2022.

Ce séjour sur les bords de la lagune Ebrié, le deuxième pour cette année 2022, a lieu dans un contexte de révision de la liste électorale. La Côte d’Ivoire connaîtra en 2023 des élections municipales et régionales, avant la tenue des élections présidentielles en 2025.

Bénin: le Festival international des arts célèbre la diversité culturelle des pays du sud

Le Festival International des Arts du Bénin (FInAB) ouvre les portes de la culture africaine au monde.Organisé par Empire Événementiel, filiale du Groupe Empire, sous le haut patronage du Ministère du Tourisme, de la Culture et des Arts (MTCA), du ministère des Affaires étrangères et de la Coopération et du Ministère des Sports, la 1ère édition du Festival International des Arts du Bénin (FInAB) aura lieu du 14 au 19 février 2022 dans trois villes du Bénin, notamment à Cotonou, à Porto-Novo et à Ouidah. Ces trois villes, symboles politiques, historiques, traditionnels et culturels du Bénin, accueilleront les milliers de participants de ce grand rendez-vous artistique et culturel.

Cette édition, qui accueillera le Maroc comme pays invité, aura pour thème: « La diversité culturelle, un levier d’attraction et de rayonnement pour les pays du Sud». Le festival a pour objectif de soutenir la création, la production et la circulation des spectacles et des œuvres de qualité de plusieurs pays au Bénin, mais surtout de développer des plateformes d’échange, de formation et de partage entre les acteurs culturels et artistiques béninois, africains et du monde.

Durant six(6) jours, le FInAB mettra en exergue les cultures béninoise et africaine à travers diverses activités réparties dans trois grandes villes du pays : un grand marché d’art dénommé «TOKP’ART», lui-même inspiré du marché «TOKPA»,- le plus grand marché de l’Afrique de l’Ouest- , des ateliers de formation et de renforcement de capacité, des espaces de création et bien d’autres programmes culturels.

M. Ulrich Adjovi, PDG du Groupe Empire affirme que le FInAB « revêt un caractère inédit, car il est rare de voir sur le continent une telle plateforme réunir, en une seule et même occasion, autant d’œuvres d’art et d’artistes africains toutes catégories confondues. »

La tenue de cette édition marque également les 50 ans de carrière du célèbre artiste plasticien Ludovic Fadaïro, figure emblématique de l’art béninois, qui fait partie des tous premiers peintres du continent à se détourner des techniques conventionnelles apprises dans les écoles d’art. « Le Bénin est fier d’accueillir le monde et de partager sa belle culture au monde. Ce sera également, pour moi, un moment privilégié car j’aurai l’occasion de célébrer l’anniversaire de plusieurs décennies de passion » a affirmé l’artiste.

L’un des moments-clés de cette grand-messe de la culture africaine sera la distinction officielle de grands noms de l’art africain. Ainsi Angélique Kidjo (artiste chanteuse), Alphadi (styliste),

Tibari Kantour (artiste plasticien), Ludovic Fadaïro et bien d’autres, présents au FInAB, seront honorés pour l’immensité de leur carrière et pour leur travail inlassable à valoriser l’art et la culture africains.

Le Bénin ouvre ses bras à l’Afrique et au monde, et tous les amoureux d’Art et de Culture y sont invités. Un formulaire d’inscription est disponible sur le site internet du FInAB www.finab.bj.

Participants, exposants, amoureux de l’Art et de la Culture vous y êtes attendus.

Guterres relance la force africaine sous mandat robuste de l’Onu

Pour restaurer la paix et lutter contre le terrorisme en Afrique, António Guterres plaide pour le déploiement d’une force africaine robuste avec mandat de l’Onu.A la place des missions de maintien de la paix dans certains pays africains, António Guterres, le secrétaire général des Nations unies (Onu), plaide pour « une force robuste d’imposition de la paix et de la lutte antiterroriste ». Les forces onusiennes sont sous le feu des critiques pour leur inefficacité dans certains théâtres d’opérations en Afrique.

En Afrique, les missions de maintien de la paix des sous l’égide des nations-unies sont souvent jugées inefficaces en raison de l’absence de robustesse de leur mandat. C’est par exemple le cas au Mali et en République démocratique du Congo (RDC) où interviennent des missions de stabilisation. En conférence de presse lundi 19 décembre à New-York, le secrétaire général de l’Onu a reconnu les limites de certaines missions de maintien de la paix.

« Nous assistons à des situations où nous avons des opérations de maintien de la paix où véritablement, il n’y a pas de paix à maintenir », a admis M. Guterres. Devant un tel état de fait, « c’est facile de manipuler les populations » en disant « voilà les casques bleus, ils ne sont pas capables de lutter contre les organisations terroristes ou des mouvements comme le M23 en RDC ».

Naissance d’Ecoforce

Ce souhait ardent du secrétaire général des Nations-unis coïncide avec l’ambition affichée de la Communauté économique des États de l’Afrique de l’Ouest (Cédéao) de se doter d’une force d’intervention contre le terrorisme et les coups d’États.

L’aggravation de la situation sécuritaire au Sahel avait motivé, le 4 décembre dernier, la décision des chefs d’Etat ouest-africains de créer une force régionale anti-terroriste qui aura également mandat de « restaurer l’ordre constitutionnel partout où il sera menacé dans la sous-région ».

Donnant suite à cette instruction, les chefs d’état-major des pays membres de la Cédéao se sont réunis lundi 19 décembre à Bissau pour concrétiser la mise en place de cette force qui, selon la ministre bissau-guinéenne des Affaires étrangères, Suzi Barbosa, s’appellera Ecoforce. Mais le mécanisme de financement de cette force d’intervention de la Cédéao n’est pas encore défini.

Rébellion du M23 : la RDC gagne des points face au Rwanda

Depuis le durcissement de la rébellion du M23 dans l’est de la République démocratique du Congo (RDC), les officiels de ce pays profitent de chaque tribune à l’international pour dénoncer le supposé soutien du Rwanda au groupe rebelle.Depuis plusieurs mois, Kinshasa et Kigali ne parlent plus le même langage. Les autorités congolaises se disent convaincues que le Rwanda, malgré ses dénégations, soutient le Mouvement du 23-Mars (M23), un groupe armé issu d’une ancienne rébellion tutsi congolaise qui a repris les armes fin 2021 et provoqué la mort et le déplacement de plusieurs personnes. La République démocratique du Congo (RDC) profite alors de chaque temps de parole sur la scène internationale pour dénoncer la posture de son voisin rwandais sur ce dossier.

« La RDC est, depuis plus de 20 ans, le théâtre de conflits et d’affrontements par certains pays, notamment le Rwanda qui soutient les terroristes du M23 », a déploré la ministre congolaise de l’Environnement, Ève Bazaiba Masudi, récusant une proposition du Rwanda lors de la quinzième Conférence des Parties (COP15) sur la diversité biologique des Nations unies, clôturée lundi 19 décembre à Montréal, au Québec.

Selon Radio France internationale (RFI), Kigali demandait la mise en place de mécanismes de financement pour la protection et la préservation de la biodiversité. Mais Mme Masudi a rétorqué que « la RDC vit des situations pires qu’en Ukraine », faisant allusion à l’invasion de la Russie qui continue de causer pourtant des conséquences économiques terribles pour le monde, particulièrement en Afrique. Elle a dès lors appelé la communauté internationale à ne pas céder à la politique du « deux poids deux mesures ».

Si plusieurs pays ont adopté une position de neutralité, ce n’est pas le cas des Etats-Unis et de la France qui accablent clairement Kigali. « Nous condamnons le soutien que le Rwanda apporte au groupe M23 et nous demandons que les processus de Luanda et de Nairobi puissent être intégralement mis en œuvre », a déclaré lundi Anne-Claire Legendre, porte-parole du ministère français des Affaires étrangères.

Paris et Washington haussent le ton

Le 15 décembre dernier, en marge du sommet États-Unis/Afrique, Washington a également demandé au Rwanda d’œuvrer pour le retrait du groupe rebelle M23. Présent à cette rencontre, le président rwandais, Paul Kagame, a répondu au secrétaire d’État américain, Anthony Blinken, que le conflit dans l’est de la RDC ne devrait « pas être mis sur le dos du Rwanda, étant donné que plus de cent groupes armés, et pas seulement le groupe rebelle M23, sont actifs dans le pays ». Pour M. Kagame, le conflit entre le M23 et l’armée congolaise résulte plutôt de l’incapacité de Kinshasa à résoudre ses problèmes internes de longue date avec les Congolais d’origine rwandaise.

Début décembre, une enquête préliminaire des Nations Unies a affirmé qu’au moins 131 civils dont 17 femmes et 12 enfants ont été tués entre le 29 et le 30 novembre dans la partie orientale de la RDC, théâtre de violences de groupes armés. Elle explique que ces actes ont été perpétrés à Kishishe et Bambo, deux villages du territoire de Rutshuru, dans la province du Nord-Kivu, « dans le cadre d’une campagne de meurtres, de viols et d’enlèvements et de pillages contre ces deux villages en représailles à des affrontements entre le M23 et les Forces démocratiques de libération du Rwanda (FDLR-FOCA) et des groupes Mayi-Mayi Mazembé et Nyatura Coalition des mouvements pour le changement ».

Dans le communiqué de la Mission des Nations Unies pour la stabilisation en République démocratique du Congo (Monusco), les enquêteurs précisent n’avoir pas pu accéder aux villages concernés, mais n’écartent pas une évolution du bilan de 131 personnes civiles tuées. De son côté, le gouvernement accuse les rebelles du M23 d’avoir tué au moins 272 civils lors des assauts de fin novembre.

Congo: près de 35 000 enfants sensibilises a l’environnement par Congo Terminal et Renatura

Cette sensibilisation s’adresse aux élèves d’établissements scolaires de Pointe-Noire et des environs ainsi qu’aux familles des collaborateurs.Le 13 décembre 2022, lors du bilan sur le partenariat Congo Terminal et Renatura, les deux acteurs ont noté avec satisfaction la sensibilisation à l’environnement de 35 000 enfants durant l’année 2022. Ils sont plus de 300 000 depuis le début de l’opération en 2005.
Congo Terminal accompagne Renatura dans la sensibilisation sur l’environnement ; l’apprentissage des gestes éco-responsables et la connaissance des espèces menacées, plus particulièrement les tortues marines. Cette sensibilisation s’adresse aux élèves d’établissements scolaires de Pointe-Noire et des environs ainsi qu’aux familles des collaborateurs. Depuis le début de l’année, les actions de sensibilisation ont été accentuées par la diffusion de messages et documentaires télévisés mettant en
avant les bonnes pratiques des entreprises pour la préservation de la biodiversité.

« Plus les personnes sont au fait des dangers que peuvent provoquer la pollution et des gestes pour y remédier, plus nous avons de chance de préserver notre écosystème » déclare Anthony SAMZUN, Directeur Général Congo Terminal.

« Pour une ville qui compte environ 1 million d’habitants, nous sommes heureux d’avoir sensibilisé environ une personne sur trois. Au début nos efforts n’étaient pas significatifs, mais l’accompagnement de Congo Terminal a été un accélérateur. Nous pensons poursuivre dans cette lancée pour que chaque famille accroît son engagement à préserver l’environnement » soutient Nathalie Mianseko, Directrice
Renatura Congo.

Renatura est une ONG dont l’objectif est de promouvoir le développement durable par la conservation de la biodiversité, l’étude et la protection des tortues marines au Congo. L’ONG travaille également depuis plusieurs années à la sensibilisation sur l’environnement, l’accompagnement de l’Etat dans la mise en place d’une aire marine protégée ; la vulgarisation des gestes clés et la formation des
associations œuvrant dans le même secteur d’activité ou activité assimilée telle que la pêche.

À propos de Congo Terminal

Congo Terminal, concession de Bolloré Ports, est l’opérateur du terminal à conteneurs de Pointe Noire. L’entreprise est engagée dans un partenariat public-privé qui lui permet de répondre aux exigences de ses clients armateurs, importateurs ou exportateurs. Grâce à ses nombreux investissements, Congo Terminal participe à l’amélioration du pouvoir d’achat et contribue activement à la lutte contre la vie
chère. Certifiée ISO 9001/2015, ISPS (sûreté) et Pedestrian Free Yard (HSE), l’entreprise dispose d’équipements et de technologies de pointe dont le système d’exploitation Navis 4 et bénéficie de la forte expérience portuaire du réseau Bolloré Ports. Congo Terminal emploie près de 900 collaborateurs congolais et mène des actions solidaires en faveur de la jeunesse, de la protection de l’environnement et de l’éducation.

www.congo-terminal.net

Contact presse :
Ghislain Maginot, Chef section Médias – Congo Terminal
T +242 05 775 02 10 – ghislain.maginot@congo-terminal.com

À noël, Orca et Bolloré transport & Logistics apportent leur soutien aux orphelins

Les dons collectés ont été intégralement remis à l’orphelinat Caritas qui accueille plus de 50 enfants.Le 17 décembre 2022, ORCA Congo s’est associé à Bolloré Transport & Logistics Congo et Congo Terminal pour offrir 1,5 tonne de vivres, vêtements, chaussures et jouets aux orphelins.

Durant trois dernières semaines, le département communication et développement durable a organisé une campagne de dons auprès des 1500 employés du groupe Bolloré au Congo. La majorité des collaborateurs évoluant à Congo Terminal et Bolloré Transport& Logistics Congo a volontairement participé à cette action solidaire qui met en lumière l’esprit du Groupe Bolloré : « Savoir redonner une part de ce que nous avons eu la chance de recevoir » selon Cyrille Bolloré, PDG du Groupe.

Les dons collectés ont été intégralement remis à l’orphelinat Caritas qui accueille plus de 50 enfants. Cette structure est située à Mvou-mvou dans un quartier périphérique de Pointe-Noire. ORCA Congo a fourni l’ensemble des jouets.

« La forte mobilisation de nos collaborateurs et la quantité des dons récoltés en si peu de temps traduisent la générosité de nos équipes. Nous sommes heureux de donner un peu de joie aux orphelins en cette fin d’année » soutient Anthony SAMZUN, Directeur Général Congo Terminal.

« Merci à Congo Terminal, Bolloré Transport & Logistics Congo et ORCA Congo pour cette marque de solidarité. Les enfants ont reçu tant de choses pour passer de merveilleuses fêtes de fin d’année » a précisé Xavier NGAMOYI, chef de centre de l’orphelinat Caritas.

Bolloré Transport & Logistics Congo et Congo Terminal organisent un vide grenier chaque fin d’année. L’ensemble des articles collectés est destiné aux orphelins ou aux enfants défavorisés. ORCA Congo spécialisé dans la décoration intérieure, le mobilier, le textile, le jardin et les jouets est également un acteur pleinement engagé dans les actions solidaires.

À propos de Bolloré Transport & Logistics au Congo

Présent au Congo dans le transport et la logistique, Bolloré Transport & Logistics compte 1500 collaborateurs congolais à travers ses agences et ses filiales portuaires et logistiques. Implanté à Pointe Noire, Brazzaville et Dolisie, l’entreprise déploie des systèmes de management QHSE reposant sur des référentiels reconnus tels que l’ISO 4500. Bolloré Transport & Logistics s’investit dans l’amélioration des compétences de ses collaborateurs et participe activement au développement socio-économique du pays au moyen d’actions de responsabilité sociétale dans les secteurs de l’éducation, la réinsertion sociale, la préservation de l’environnement et l’accompagnement humanitaire.

Contact presse :

Ghislain Maginot, Chef section Médias – Bolloré Transport & Logistics

T +242 05 775 02 10 – ghislain.maginot@bollore.com

La Côte d’Ivoire renforce son plateau technique sanitaire

Des travaux de rénovation, d’équipement et de mise aux normes de centres de santé à travers le pays, viennent d’être engagés avec l’acquisition d’appareils de dernière génération.Med Afrique, filiale du groupe ivoirien Snedai, poursuit son programme de réhabilitation de centres de santé en Côte d’Ivoire avec la livraison d’imagerie par résonance magnétique de dernière génération, destinés aux Centres hospitaliers régionaux (CHR) de Yamoussoukro, Korhogo et Daloa.

Cette filiale vient de réceptionner trois appareils d’Imagerie par résonance magnétique (IRM) de dernière génération destinés aux Centres hospitaliers régionaux de Yamoussoukro (Centre), Korhogo (Nord) et Daloa (Ouest).

La livraison de ces équipements marque également le lancement de la deuxième phase des travaux de rénovation, d’équipement et mise aux normes de huit centres de santé, notamment trois Centres hospitaliers régionaux (CHR) et cinq Hôpitaux généraux en Côte d’Ivoire.

Des équipements de dernière génération constituent ostensiblement une avancée majeure pour l’imagerie biomédicale et les établissements sanitaires publics en Côte d’Ivoire. Le pays affiche ainsi son ambition de devenir un hub sanitaire de la sous-région ouest-africaine.

Pour ce faire, l’Etat a mis en œuvre depuis 2018 un programme sanitaire de près de 850 milliards de FCFA, prévoyant la réalisation de 20 hôpitaux et la réhabilitation de 22 autres, ainsi que la construction et la réhabilitation de centaines d’établissements sanitaires de premier contact.

A fin mars 2022, la filiale a réalisé la première phase de réhabilitation de sept centres de santé en Côte d’Ivoire, avec pour chacun d’eux, un point d’honneur porté à l’équipement en matériels médicaux et technologiques performants pour les services de médecine générale et de spécialisation.

Ces IRM, d’une puissance de 1,5 tesla viendront non seulement renforcer le plateau technique des centres de santé réhabilités, mais également permettront des avancées majeures dans le diagnostic, le pronostic, et le suivi thérapeutique de multiples pathologies de patients.

Ce programme de réhabilitation des centres de santé rentre dans une nouvelle phase. Grâce à la mobilisation de son personnel et l’engagement de ses partenaires financiers et techniques, les premières phases des réhabilitations, déjà réalisées, offrent un nouveau souffle de modernité dans le paysage sanitaire national, avec des structures de proximité qui répondent à tous les besoins de santé des populations.

La réception des IRM et leur acheminement dans les centres de santé de Yamoussoukro, Korhogo et Daloa ont été réalisés grâce au concours du Groupe Elsmed (spécialiste mondial de la fourniture, l’installation et la maintenance d’équipements biomédicaux de premier choix).

De plus, l’utilisation d’une IRM nécessitant des aptitudes et compétences particulières, le personnel médical a bénéficié entre juillet et août 2022 d’une série de formations médicales gratuites et certifiantes. Ces formations ont été, par ailleurs, assurées par la Société ivoirienne d’imagerie médicale (SIIM).

Pour M. Adama Soumahoro, directeur général de Med Afrique « c’est une immense fierté » pour sa structure de contribuer à l’amélioration du système sanitaire national en offrant des solutions ultramodernes pour la prise en charge médicale des couches les plus vulnérables.

L’acquisition des appareils d’Imagerie par résonance magnétique (IRM) vient « révolutionner le dispositif sanitaire public afin d’élever aux standards nos centres hospitaliers régionaux et réduire les déplacements des populations vers d’autres localités », a-t-il dit.

Soldats ivoiriens détenus: l’Onu accule la junte malienne

Le secrétaire général des Nations-Unies a demandé encore une fois aux autorités maliennes de libérer les soldats ivoiriens détenus depuis juillet dernier.L’Organisation des Nations unies met à nouveau la pression sur le pouvoir de Bamako sur la question des soldats ivoiriens détenus au Mali. L’Onu réaffirme sa position exprimée en septembre dernier par le secrétariat des Nations-Unies sur le sujet qui installe la tension les relations diplomatiques entre les autorités ivoiriennes et leurs homologues maliennes.

Face aux journalistes, à l’occasion de sa conférence de presse de fin d’année à New-York, lundi 19 décembre 2022, le secrétaire général de l’Onu, Antonio Guterres, a réclamé de nouveau la libération des 46 militaires accusés de « mercenariat » par la junte malienne. « Il faut régler le problème des ivoiriens qui sont détenus au Mali », martèle-t-il. Pour Guterres, le fait que l’arrivée à Bamako de ces soldats soit entachée de « quelques irrégularités bureaucratiques » ne pourrait expliquer « qu’ils soient en détention ». « Il faut qu’ils reviennent chez eux le plus rapidement possible ».

Cette nouvelle sortie d’Antonio Guterres intervient quelques jours après le 62ème sommet ordinaire de la Communauté économique des Etats de l’Afrique de l’Ouest (Cédéao) tenu à Abuja, et au sortir duquel, il a été encore une fois demandé aux autorités maliennes de lâcher du lest dans cette affaire au risque de s’exposer à de nouvelles sanctions.

Abidjan parle de « chantage »

Le président de la Commission de la Cédéao, le Gambien Omar Touray a déclaré que le Mali avait jusqu’à janvier 2023 pour se soumettre aux exigences de l’organisation communautaire. À cet effet, le ministre togolais des Affaires étrangères, Robert Dussey a discrètement effectué un déplacement à Bamako et s’est entretenu avec le président de la transition malienne, le colonel Assimi Goïta.

En juillet dernier, 49 soldats ivoiriens ont été interpellés à l’aéroport international Modibo Keita Bamako-Sénou. Ils sont dans la foulée accusés d’être des « mercenaires » dont le dessein serait de déstabiliser la transition en cours au Mali depuis mai 2021. Les autorités ivoiriennes ont immédiatement réagi, affirmant que les militaires en question sont inscrits dans l’effectif de l’armée et se trouvaient au Mali dans le cadre d’un mécanisme de l’Onu autorisant les appuis aux casques bleus, appelés NSE (Éléments nationaux de soutien).

Sur demande de Bamako, le président togolais, Faure Gnassingbé s’est impliqué pour un dénouement heureux de cette crise entre Bamako et Abidjan. Il a obtenu début septembre la libération de trois soldats, précisément les trois femmes du groupe. Mais au cours d’une audience accordée, quelques jours après, à Geoffrey Onyeama, ministre nigérian des Affaires étrangères, le colonel Assimi Goita a exigé à Abidjan l’extradition de personnalités maliennes poursuivies par la justice de leur pays. Ce que la Côte d’Ivoire a qualifié de « prise d’otage » et de « chantage » avant de saisir la Cédéao pour un arbitrage.