Côte d’Ivoire: création d’un observatoire national de l’emploi et de la formation

Pour collecter analyser et diffuser l’information sur le marché du travail, l’Etat ivoirien a crée un Observatoire national de l’emploi et de la formation (ONEF), selon un décret adopté en Conseil des ministres, mercredi.

« Le Conseil a adopté un décret portant création, attribution, organisation et fonctionnement d’un Établissement public national à caractère administratif dénommé Observatoire national de l’emploi et de la formation (ONEF) », a déclaré à la presse le porte-parole du gouvernement ivoirien, Amadou Coulibaly.

Il a précisé que l’ONEF a pour mission de « collecter, d’analyser et de diffuser l’information sur le marché du travail, et de coordonner en liaison avec l’ensemble des acteurs du monde de l’emploi et de la formation, le système d’information sur le marché du travail » en Côte d’Ivoire. 

Le chef de l’Etat, a-t-il rappelé, fait de la question de l’emploi une priorité dans sa gouvernance. De ce fait, le gouvernement a entrepris de grands projets structurants depuis 2011 et amélioré le climat des Affaires qui ont favorisé des investissements privés et des emplois massifs.

Selon le porte-parole du gouvernement ivoirien, « l’ONEF vient s’ajouter à un dispositif existant afin de renforcer l’action de l’Etat dans le secteur de la création d’emplois et de l’adéquation entre la formation et l’emploi ». 

Plusieurs entités en charge de la question de l’emploi opèrent sur les questions liées à l’employabilité des jeunes dont l’Agence emploi jeune qui diffuse régulièrement des offres d’emplois en partenariat avec des structures publiques et privées.  

Côte d’Ivoire: suspension du Conseil régional du Gbêkè

Le porte-parole du gouvernement ivoirien, Amadou Coulibaly, a annoncé mercredi la suspension du Conseil régional du Gbêkè (centre) à la suite de « certains blocages permanents », à l’issue d’un Conseil des ministres.

« Le Conseil a enregistré une communication du ministère de l’Intérieur et de la sécurité relative à la suspension du Conseil régional du Gbêkè », a déclaré le porte-parole du gouvernement ivoirien, Amadou Coulibaly, face à la presse, au palais présidentiel. 

Il a expliqué que « suite à la condamnation du président de ce Conseil régional, un président intérimaire avait été désigné, mais il se trouve que certains blocages au sein de ce Conseil font qu’aucune session de ce Conseil n’a pu se tenir ». 

Suite à « des blocages permanents qui existaient, le ministère de tutelle a dû prendre cette décision afin de permettre au Conseil régional du Gbêkè de retrouver un fonctionnement normal en attendant le renouvellement des organes de cette entité décentralisée », a-t-il ajouté.

Le président du Conseil régional du Gbêké, Jacques Mangoua, accusé dans une affaire de détention illégale de munition et d’armes blanches découvertes à son domicile, avait été mis en liberté provisoire en avril 2020. Sa place était assurée par un intérimaire.

Le capital du Port autonome d’Abidjan passe de 16 à 100 milliards Fcfa

Le capital du Port autonome d’Abidjan (PAA) connaît une augmentation, passant de 16 à 100 milliards Fcfa, a indiqué mercredi le porte-parole du gouvernement ivoirien, Amadou Coulibaly, à l’issue d’un Conseil des ministres.

« Le Conseil a adopté un décret portant autorisation d’augmentation du capital de la société d’Etat dénommée Port autonome d’Abidjan (PAA) », a dit à la presse M. Amadou Coulibaly, ministre de la Communication, des médias et de la Francophonie. 

Le capital qui était de « 16 milliards de Fcfa passe à 100 milliards Fcfa entièrement libéré et détenu par l’Etat de Côte d’Ivoire », a souligné le porte-parole du gouvernement ivoirien, M. Amadou Coulibaly, lors d’un  point de presse. 

Cette augmentation est « due essentiellement à l’importance des investissements qui ont lieu dans ce domaine et également des réserves qui ont été faites et qui s’élèvent à plus de 125 milliards Fcfa », a-t-il expliqué, ajoutant qu' »il s’agit de rapporter ces réserves dans le capital ». 

Maroc: Le ministère de la Santé met en garde contre la détérioration de la situation épidémiologique

Le ministère marocain de la Santé a mis en garde, mercredi, contre la détérioration de la situation épidémiologique, après l’observation d’une accélération des contaminations au nouveau coronavirus (Covid-19) pour la deuxième semaine de suite. »Pour la deuxième semaine de suite, le système national de veille et de surveillance épidémiologique enregistre une accélération des nouveaux cas de Covid-19 et une hausse des cas graves, chose qui laisse présager une nouvelle détérioration de la situation épidémiologique en cas de persistance de l’indifférence des citoyens, la négligence et le non-respect des mesures de précaution et des gestes barrières », a prévenu le ministère dans un communiqué.

Cette situation préoccupante intervient dans le sillage de la levée des restrictions sur les voyages internationaux et de la reprise des activités sociales, sportives et culturelles, doublées de l’assouplissement avancé des restrictions du confinement nocturne et des déplacements internes, a-t-il fait observer.

Afin d’éviter le recours au durcissement des mesures, le ministère a appelé les citoyennes et les citoyens à ne pas sous-estimer la menace qui guette le pays, surtout après l’apparition des cas de variants mutants qui se propagent rapidement et qui sont très contagieux.

Le système de veille génomique a, en effet, détecté de nombreux cas résultant de variants mutants du virus SARS-CoV, dont 43 cas causés par le mutant Delta dans quatre régions du Maroc, poursuit-on.

A la lumière de toutes ces données, il a été constaté malheureusement un relâchement total, voire l’absence du respect des mesures préventives et des gestes barrières les plus simples et qui ne coûtent rien, en dépit des alertes continues lancées par le ministère de la Santé, qui précise que la prise des deux injections du vaccin contre la Covid-19 n’empêche pas la possibilité d’être contaminé et de transmettre le virus.

L’immunité collective requiert la vaccination de plus des deux tiers de la population au moins, ce qui rend obligatoire la poursuite de l’observation et du respect des mesures préventives pour les personnes vaccinées ou non, soutient le communiqué.

En conséquence, le ministère appelle l’ensemble des citoyens à respecter scrupuleusement les mesures de précaution, notamment la distanciation sociale, l’évitement des rassemblements inutiles, le port correct du masque, la désinfection des mains avant de toucher la bouche, le nez ou les yeux, le lavage fréquent des mains avec de l’eau, du savon ou de solutions hydroalcooliques.

JO-Tokyo : Maroc représenté par 48 athlètes dans 18 disciplines

Le Maroc sera représenté aux Jeux Olympiques de Tokyo-2020, prévus du 23 juillet au 8 août, par 48 athlètes dans 18 disciplines, annonce mercredi le Comité national olympique marocain (CNOM).Ainsi, l’athlétisme s’est accaparé la part du lion de cette liste avec 15 athlètes (13 messieurs, 2 dames). Quant à l’Aviron, il sera représenté par Fraincart Sarah (Avrion-Skiff), alors que sept pugilistes (4 messieurs, 3 dames) disputeront les compétitions de boxe.

Dans le Canoë Kayak, Jodar Célia et Soudi Mathis (Canoë Slalom) seront de la partie, tandis que le Cyclisme, l’Escrime, le Golf et l’Haltérophilie seront défendus respectivement par El Kouraji Mohceine (Cyclisme sur route), El Kord Hossam (Escrime épée), Maha Haddioui et Moum Abderrahime (-73 Kg).

Le Judo sera représenté par Asmaa Niang (-70 Kg) et Iraoui Soumiya (-52 Kg), alors que Sadini Ibtissam (-61 Kg) disputera les compétitions du Karaté.

La Lutte, le Surf, le Tir sportif et le Triathlon, seront représentés, quant à eux, respectivement par Ayt Okrame Zied (Lutte gréco-romaine -77 Kg), Boukhiame Ramzi, Marirhi Ibtissam (Tir Skeet) et Essadiqi Mehdi.

Monteront leurs chevaux pour le compte des sports équestres Ouddar Abdelkebir (Saut d’Obstacles), Ali Al Ahrach (Saut d’obstacles), Samy Colman (Saut d’obstacles), Boukaa El Ghali (Saut d’obstacles) et Yassine Rahmouni (Dressage).

La Natation sera défendue par Boutouil Samy (100m nage libre) et Khiyara Lina (200m nage libre), tandis que Taekwondo sera représenté par El Bouchti Oumaima (-49 Kg), Laaraj Nada (-57 Kg) et Mahboubi Achraf (-80 Kg). Enfin, le Beach Volley sera représenté par El Graoui Zouhir et Abicha Mohamed.

Le Maroc a participé pour la première fois aux Jeux Olympiques en 1960 où il avait remporté sa première médaille d’argent par feu Abdeslam Radi au Marathon.

Les athlètes marocains ont remporté un total de vingt-trois médailles, dix-neuf en athlétisme et quatre en boxe. Le champion d’athlétisme Hicham El Guerrouj avec deux médailles d’or et une d’argent, et Saïd Aouita avec une d’or et une d’argent, sont les deux multiples médaillés du Maroc.

Zlecaf : un expert souligne l’importance de la normalisation

La normalisation sera un facteur déterminant pour tirer profit de la Zone de libre-échange continentale africaine (Zlecaf), selon l’expert sénégalis en normalisation, El Hadj Abdourahmane Ndione.« Avec la Zlecaf, le marché africain sera plus large avec les mêmes facilités d’accès pour tous. Mais ce sont les normes qui vont réguler ce marché. C’est pourquoi, il faut renforcer nos normes nationales, sous-régionales et régionales », a dit M. Ndione.

Il s’adressait à la presse, ce mardi à Dakar, en marge de l’ouverture d’un atelier de formation de trois jours des membres des Comités techniques de normalisation de l’Association sénégalaise de normalisation (ASN) dont il est le Directeur général.

Dans le lexique de la normalisation, une norme est définie comme un document de référence qui définit un langage commun (des caractéristiques et de règles), garantissant un niveau d’ordre optimal dans un contexte donné.

Selon l’expert en normalisation, Barama Sarr, une norme clarifie et harmonise des pratiques et services ; définit des niveaux de qualité, de sécurité, de compatibilité ; définit des méthodes de caractérisation des produits ; facilite les échanges…

Toutes choses qui font dire à El Hadj Abdourahmane Ndione, Directeur général de l’Association sénégalaise de normalisation (ASN) que la normalisation fait partie intégrante de l’infrastructure nationale de qualité d’un pays.

« C’est pourquoi, a-t-il expliqué, nous avons décidé de former une première cohorte de 50 personnes venant de l’administration, des universités, des associations de consommateurs…sur la normalisation ».

Le Sénégal, à l’instar des pays de la Communauté économique des Etats de l’Afrique de l’Ouest (Cedeao) et de la Mauritanie, a adopté par Décret présidentiel, une Politique nationale de la qualité (PNQ) qui vise à doter le pays d’une Infrastructure nationale de la qualité (INQ) opérationnelle et internationalement reconnue pour une meilleure compétitivité de l’économie sénégalaise et la protection de la santé et de la sécurité des populations.

La PNQ couvre les volets de la normalisation, de l’évaluation de la conformité, de la métrologie et de la promotion de la culture qualité. En somme, l’évaluation de la conformité est effectuée par les laboratoires, les organismes d’Inspection et de certification dont les compétences techniques devraient être reconnues à travers l’accréditation.

Dans le cadre de la mise en œuvre de son plan d’actions pour l’opérationnalisation de l’INQ, la Banque africaine de développement (Bad), à travers le Projet d’appui institutionnel à la mobilisation des ressources et à l’attractivité des investissements (PAIMRAI), appuie la réalisation de certaines activités de cette PNQ dont le volet évaluation de la conformité avec le développement des activités de certification de produits selon la norme ISO 17 065 et de systèmes de management selon l’ISO 17021.

Sénégal : l’Inde accompagne l’électrification de la zone sud

New Dehli vient d’accorder à Dakar un financement de près de 19 milliards de FCFA pour soutenir le projet de construction de la liaison électrique Tanaff-Ziguinchor (sud) de 225 Kv.Cette assistance financière de l’Inde vient en complément de celui de 200 millions de dollars US pour la réalisation de la ligne électrique Tambacounda-Kolda-Ziguinchor et des postes associés de Kolda et Ziguinchor dont les travaux sont terminés avec une mise en service imminente des ouvrages, informe le communiqué parvenu ce mercredi à APA.

Toutefois, précise la note, une fois que cette ligne est mise en service, les postes de Kolda et Ziguinchor seront alimentés en antenne et tout défaut ou autre indisponibilité sur celle-ci provoquerait une coupure générale d’électricité dans toute la région Sud du pays sans possibilité de reprise.

Ainsi, ce financement complémentaire acquis à travers d’Eximbank Inde apporte une réponse à ce risque élevé qui pèse sur la fourniture d’électricité dans la région sud.

Il permettra de boucler Ziguinchor avec le réseau de l’Organisation pour la mise en valeur du fleuve Gambie (OMVG) à partir de Tanaff afin de sécuriser l’approvisionnement électrique du Sud et de parer à tout désagrément de rupture continue de service.

Le ministre sénégalais de l’Economie, du Plan et de la Coopération, Amadou Hott, signataire de cet accord, a magnifié l’apport de ce nouveau financement, dans le cadre de la mise en œuvre du Plan Sénégal Emergent (PSE), notamment avec le « Plan de Relance Intégré de l’Électricité ».

Ce dernier vise à réduire les coûts de l’électricité avec des centrales électriques modernes et un réseau de lignes de transmission fiable.

« Le monde ne peut être envisagé sans la Chine » (Sassou Nguesso)

Le président congolais, lors d’un sommet virtuel entrant dans le cadre de la célébration du centenaire du Parti Communiste Chinois (PCC), a notamment salué « les performances élogieuses » de l’empire du Milieu.Singulière, la Chine l’est aux yeux du Parti Congolais du Travail (PCT, au pouvoir). Tout comme le parti unique chinois, l’idéologie marxiste-léniniste a longtemps imprégné la formation politique du président Denis Sassou Nguesso créée à la fin des années 60.

A l’entame de son discours, prononcé mardi et publié mercredi, le chef de l’Etat congolais a rappelé que « le rapprochement et la collaboration entre le PCT et le PCC remontent fort loin dans l’histoire ».

Les deux entités, a souligné Denis Sassou Nguesso, se sont toujours illustrées par une nette convergence de vues sur les questions internationales comme le respect de la souveraineté des Etats, la non-ingérence dans les affaires intérieures, le multilatéralisme et la coopération gagnant-gagnant.

Le président congolais a aussi souligné que la Chine, sur la voie de la prospérité et du développement, a sorti 800 millions de personnes de l’extrême pauvreté. Poursuivant, il exprimé son souhait de voir les relations sino-congolaises se « consolider davantage » à travers un partenariat stratégique global.

En outre, Denis Sassou Nguesso a réaffirmé « la disponibilité » du PCT à coopérer avec le PCC parce que la Chine est un acteur incontournable du monde « d’aujourd’hui et de demain ».

Les enjeux de la fabrication du vaccin anti-Covid-19 commentés par la presse marocaine

Les enjeux de la fabrication au Maroc du vaccin anti-covid-19 est le sujet principal traité par les quotidiens marocains parus ce mercredi.+Aujourd’hui Le Maroc+ écrit que le Royaume assoit « progressivement » et « sûrement » son statut de plateforme industrielle performante en puissance et de tête de pont pour la région et pour le continent africain.

En annonçant les grands projets pour la fabrication de vaccins, il passe à l’exécution de la nouvelle ligne directrice dictée par la conjoncture sanitaire, en l’occurrence l’encouragement du «made in Morocco», souligne le journal.

Cette annonce confirme également la ferme détermination du Maroc à s’affranchir de plus en plus de la dépendance vis-à-vis de l’extérieur pour ce qui est des denrées et produits vitaux, dont les vaccins, ajoute-t-il.

+L’Economiste+ écrit que le Maroc signe un coup de maître en lançant sa propre production de vaccin anti Covid.

Pour la publication, le Royaume bouscule quelques idées arrêtées, à savoir que les ambitions sur ce sujet seraient hors de portée dès lors que l’on quitte le cercle fermé des nations vedettes, soulignant que le pays a montré finalement que le handicap n’était pas structurel.

+L’Opinion+ estime, quant à lui, que le Maroc s’apprête ainsi à rentrer par la grande porte dans le club sélect des pays producteurs de vaccins, avec la fabrication programmée de 5 millions de doses de Sinopharm par mois à court terme.

Cette opération devrait mobiliser une enveloppe globale de 500 millions de dollars et devrait consacrer le Royaume comme plateforme biotechnologique de premier plan au niveau régional, relève la publication.

+Assabah+ revient ainsi sur la cérémonie présidée par le Roi Mohammed VI à Fès, et au cours de laquelle il a été procédé à la signature de conventions relatives au projet de fabrication et de mise en seringue au Maroc du vaccin anti-Covid 19 et autres vaccins.

 

Selon le quotidien, ce projet va permettre au Maroc de se doter de capacités industrielles et biotechnologiques qui lui permettront de produire localement de nombreuses variétés de vaccins qui serviront non seulement à assurer son autosuffisance en la matière, mais également à fournir en vaccins de nombreux marchés, particulièrement ceux du continent africain. « Souveraineté sanitaire » et « fabrication au service de l’Afrique » sont le principal soubassment de ces pas de géant que le Maroc est en train de franchir, explique-t-il.

Pour sa part, +Al Ahdath Al Maghribia+ estime qu’en mettant sur la table un budget colossal de 5 milliards de dirhams, pour produire mensuellement quelque 5 millions de vaccins, grâce à ses compétences scientifiques, le Maroc se crée ainsi une place parmi les grands de ce monde.

+Al Akhbar+, met l’accent sur la coopération exemplaire sino-marocaine qui a permis de sceller cett important partenariat.  Le journal rapporte en ce sens les propos du PDG du groupe Sinopharm, Liu Jingzhen, qui a précisé que la future production de vaccins au Maroc va permettre non seulement d’assurer la protection sanitaire au Maroc, mais aussi dans plusieurs autres pays à travers le monde.

Covid-19 : le Zimbabwe se reconfine

Le Zimbabwe revient à des mesures de confinement plus strictes face à la flambée des cas de Covid-19.Le gouvernement zimbabwéen a interdit tous les déplacements dans le cadre des nouvelles mesures de confinement rigoureuses visant à contenir une recrudescence des infections au Covid-19.

La ministre de l’Information Monica Mutsvangwa, a déclaré mardi soir, que seules les personnes employées dans les secteurs critiques de l’économie seraient autorisées à se déplacer, ainsi que celles qui recherchent des services essentiels tels que des traitements médicaux ou l’achat de nourriture.
 
Seuls les services essentiels resteront ouverts, tels que les hôpitaux, les pharmacies, les supermarchés et les entreprises de télécommunication. En outre, les secteurs clés tels que l’exploitation minière, l’industrie manufacturière et l’agriculture sont autorisés à fonctionner. Les travailleurs des services essentiels devront être munis de lettres d’exemption délivrées par leurs employeurs, a déclaré la ministre.
 
Elle a révélé que le Zimbabwe a connu une augmentation de 107% des cas de Covid-19 au cours de la semaine dernière, une évolution qui appelle des mesures plus strictes pour contenir la propagation du virus. Mardi, 1 949 nouveaux cas de Covid-19 et 28 décès ont été recensés, portant le total à 57.963 cas et 1.939 décès depuis avril 2020.
 
Cette dernière mesure intervient une semaine après que le président Emmerson Mnangagwa a annoncé un couvre-feu du crépuscule à l’aube le 29 juin et ordonné aux entreprises de fonctionner entre 06h00 et 13h30 GMT.
 
Les rassemblements publics sont interdits et le nombre de personnes présentes aux funérailles est limité à 30. Mutsvangwa a prévenu que des sanctions plus sévères seraient imposées en cas de violation des dernières restrictions, notamment le retrait des licences d’exploitation commerciale.

Economie, législation et foot au menu de la presse sénégalaise

Les journaux sénégalais, reçus mercredi à APA, traitent essentiellement de la plateforme industrielle de Diamniadio (périphérie de Dakar), du projet de loi portant Code électoral et de la course à la présidence de la fédération de football.Le Soleil indique que le Sénégal a franchi, hier mardi, « un nouveau pas vers l’industrialisation » avec la « pose de la première pierre de la phase 2 de la plateforme industrielle de Diamniadio ».

Le quotidien national précise que « l’infrastructure (sera) bâtie sur une superficie de 40 hectares (pour) un investissement de 60 milliards F CFA ». Pour sa part, Le Quotidien informe que « Macky (Sall) veut la livraison (du chantier) dans 2 ans ». 

Dans les colonnes de ce journal, le chef de l’Etat a souligné que la nouvelle plateforme « comprendra 17 hangars pour abriter des entreprises ainsi qu’une cité d’habitations pouvant accueillir 1400 personnes avec toutes les commodités urbaines nécessaires ».

Selon L’AS, lors de la cérémonie de lancement des travaux, le président de la République a « adoubé » Moustapha Diop. En effet, dans Libération, Macky Sall vante les mérites du ministre du Développement industriel et des Petites et Moyennes Industries : « Tu travailles de manière efficace et tu ne fais pas beaucoup de bruit ».

Sur un tout autre sujet, WalfQuotidien fait savoir que « l’Assemblée nationale (est) convoquée en session extraordinaire » pour l’adoption du Code électoral. Toutefois, ce journal signale que l’opposition et le pouvoir ne s’entendent pas sur toutes les modifications envisagées.

En tout cas, note Vox Populi, le chef de l’Etat prône le mode fast track « pour faire passer son projet de loi » portant Code électoral. Car, mentionne ce journal, le texte doit être promulgué « avant le 23 juillet » afin d’être en conformité avec le Protocole additionnel de la Communauté économique des Etats de l’Afrique de l’Ouest (Cedeao) sur la démocratie et la bonne gouvernance.

Sud Quotidien rapporte que les députés examineront le projet de loi ce « jeudi 8 juillet » dans l’après-midi. Poursuivant, ce journal renseigne que c’est le ministre de l’Intérieur, Antoine Félix Diome, qui se chargera de la présentation.

En sports, L’Observateur se fait l’écho de « la guerre de trois » qui se dessine lors de l’élection du président de la Fédération Sénégalaise de Football (FSF). A en croire ce quotidien,  « après Mady Touré, Me Augustin Senghor (président sortant) et Mbaye Diouf Dia ont déposé leurs candidatures ».

De son côté, Stades ajoute qu’il pourrait bien y avoir un autre candidat en la personne de Saër Seck. Mais ce dernier entretient toujours le flou sur ses intentions.

Maroc-Mauritanie : Vers une institutionnalisation des relations parlementaires

Le président de la Chambre des Représentants au Maroc, Habib El Malki, s’est entretenu, lundi à Rabat, avec le président du bureau de la Commission des relations extérieures de l’Assemblée nationale mauritanienne, Mohamed El Mostapha Mohamed Lemine Zeidane.Ces entretiens ont porté sur les moyens de renforcer les relations de coopération entre les deux institutions législatives, indique un communiqué de l’institution législative marocaine.

Les relations fraternelles entre le Maroc et la Mauritanie reposent sur des bases solides fondées sur une histoire commune, ainsi que sur l’unité de la religion, de la langue et de la civilisation, a affirmé M. El Malki, ajoutant que les deux pays sont animés d’un désir sincère pour une coopération fructueuse.

La région a besoin d’un développement durable “qui ne peut être réalisé sans assurer la sécurité et la stabilité, sur la base de la préservation de l’intégrité territoriale des États », a souligné le Président de la Chambre des représentants, indiquant que le Souverain a mis en place une stratégie renouvelée pour la coopération Sud-Sud, ainsi que pour le partenariat notamment avec les pays africain.

Sur le plan parlementaire, M. El Malki a proposé une institutionnalisation des relations entre les deux institutions législatives, à travers la signature dans les plus brefs délais d’un mémorandum d’entente, exprimant, à cet égard, sa forte volonté de renforcer les liens de rapprochement et de coopération avec l’Assemblée nationale mauritanienne pour servir les intérêts communs des deux pays et de leurs peuples.

De son côté, le Président de la Commission des relations extérieures de l’Assemblée nationale mauritanienne a expliqué que sa visite dans le Royaume, à la tête d’une délégation parlementaire, s’inscrit dans le cadre de la consolidation des relations de coopération entre les deux institutions législatives et le renforcement de l’échange bilatérale d’expériences et d’expertises, saluant la « renaissance développementale que connaît le Maroc dans divers domaines ».

Il a mis l’accent sur l’importance des investissements marocains en Afrique, appelant à davantage d’investissements marocains en Mauritanie et au renforcement des échanges économiques et commerciaux entre les deux pays.

À cet égard, le responsable mauritanien a mis en avant les relations bilatérales « solides et historiques », soulignant l’impératif de « les préserver et de les renforcer davantage ».

Il a également mis l’accent sur l’importance de bénéficier de l’expérience marocaine dans le domaine de la formation des jeunes et dans les secteurs de l’agriculture et de la pêche, entre autres.

Ouverture à Rabat de l’exposition « Delacroix :souvenirs d’un voyage au Maroc »

L’exposition évènement « Delacroix :souvenirs d’un voyage au Maroc » s’est ouverte mardi au Musée Mohammed VI d’art moderne et contemporain à Rabat.Il s’agit d’une grande exposition qui retrace le voyage du peintre français à travers des tableaux, des dessins, des armes et des instruments de musique qu’il a rapportés de son voyage qui l’ont accompagné durant toute sa carrière d’artiste.

Delacroix (1798-1863) est considéré comme le premier ambassadeur de la lumière et des couleurs marocaine.

Cette exposition-événement permettra aux Marocains de découvrir l’histoire du peintre et de ce voyage qui apporte également une clé de lecture et de compréhension de cette époque au Maroc, sur les plans historique, diplomatique et surtout artistique.

Organisée en partenariat avec le musée national Eugène-Delacroix- Etablissement Public du Musée du Louvre, l’exposition « Delacroix, souvenirs d’un voyage au Maroc », est une première sur le continent africain et dans le monde arabe.

Dans une allocution de circonstance, le président de la FNM, Mehdi Qotbi, a indiqué que cette exposition permettra de découvrir Delacroix, « un peintre qui a apporté des couleurs et a révolutionné la scène artistique de son époque » et de revenir sur son voyage initiatique au Royaume, lequel apporte une clé de lecture et de compréhension d’une certaine époque au Maroc, sur les plans historique, diplomatique et surtout artistique.

Pour sa part, la directrice du musée national Eugène-Delacroix et co-commissaire de l’exposition, Claire Bessède, s’est félicitée du « regard d’expert » porté sur les œuvres de Delacroix, mettant en avant l’effet qu’a eu le Maroc sur le parcours artistique d’un peintre ayant marqué son époque.

« Pendant plus de 30 ans Eugène Delacroix va représenter le Maroc à travers ses tableaux qu’il a fait dans son atelier à Paris », a-t-elle indiqué, rappelant que le peintre se basait « sur ses dessins, sur ses objets, sur sa mémoire et sur ses souvenirs » pour donner vie à son voyage au Maroc.

« Delacroix est le premier artiste à être venu au Maroc », a-t-elle relevé, notant qu’à travers ses tableaux du Maroc, le peintre a créé « un univers pictural cohérent avec une qualité de couleurs et une modernité dans la touche qui va influencer des artistes comme Matisse ».

Tanger abrite un atelier de formation sur la lutte contre la traite humaine

La ville marocaine de Tanger abrite, mardi et mercredi, un atelier de formation et de sensibilisation sur la lutte contre la traite des êtres humains.Organisé à l’initiative de la Faculté des sciences juridiques, économiques et sociales de Tanger, le Conseil de l’Europe et la Commission nationale chargée de la coordination ayant pour but la lutte et la prévention de la traite des êtres humains, cet événement, tenu en présence notamment de représentants de l’Agence pour la prévention et la lutte contre la traite des personnes de la République démocratique du Congo, d’universitaires et de chercheurs, a été marqué par la signature d’un mémorandum d’entente entre les parties organisatrices pour soutenir la coopération dans le domaine de la recherche scientifique et coordonner les efforts en vue d’élargir la compréhension des aspects juridiques, sociaux et des droits de l’Homme de ce phénomène.

Selon le directeur des Affaires pénales et des grâces au ministère de la Justice, Hicham Mellati, le Maroc, conscient de la gravité de ce fléau, a oeuvré, depuis des années, pour le renforcement de l’arsenal juridique national pour lutter contre le phénomène de la traite des êtres humains tant au niveau répressif que préventif, et initié la création de la Commission nationale chargée de la coordination ayant pour but la lutte et la prévention de la traite des êtres humains, qui comprend des acteurs d’institutions officielles et de la société civile, en plus de la conclusion de plusieurs conventions internationales dans le domaine de la coopération judiciaire.

Il a, à cet égard, fait savoir que le Royaume s’est employé à renforcer les capacités des intervenants en matière de sensibilisation et de prévention de la traite des êtres humains, en tant que mécanismes essentiels pour lutter contre ce fléau, à appuyer la recherche scientifique pour analyser ce phénomène sous tous ses aspects, et à soutenir et protéger les victimes.

Pour sa part, le représentant du Conseil de l’Europe au Maroc, Michael Ingledow, a affirmé que le « partenariat distingué, large et durable » avec le Maroc dans le domaine de la lutte contre la traite des êtres humains a été renforcé par l’implication des établissements universitaires, ce qui ouvre la voie au transfert l’expérience marocaine vers des horizons régionaux, et ce en droite ligne avec les efforts conjoints déployés pour lutter contre les violations des droits de l’Homme et préserver la dignité humaine.

De son côté, la coordinatrice de l’Agence pour la prévention et la lutte contre la traite des personnes de la République démocratique du Congo, Cécile Rébeca Meta Kasanda, a indiqué que la coopération entre son pays et le Maroc reflète la volonté et l’ambition des deux pays de lutter contre ce fléau, notant que cette coopération constitue une opportunité précieuse pour son pays, qui se situe dans une zone géographique sensible, pour prendre connaissance des mesures pratiques et législatives adoptées par le Royaume pour renforcer l’arsenal juridique et développer les capacités des intervenants.

Au menu de cet atelier figure la présentation d’exposés thématiques sur la législation internationale et européenne pour lutter contre la traite des êtres humains et les crimes commis contre les migrants, en particulier les femmes et les enfants, ainsi que des études comparatives sur les lois internationales et nationales, et la coopération internationale pour la prévention de la traite des êtres humains et la protection des victimes.

Sommet sur les systèmes alimentaires: Dakar peaufine sa feuille de route

La troisième concertation nationale consacrée à l’analyse, l’amendement et la validation de la feuille de route du Sénégal pour des systèmes alimentaires durables s’est ouverte ce mardi à Dakar, a constaté APA.A moins de deux mois du Sommet mondial sur les systèmes alimentaires durables, le document consensuel à présenter lors de cette rencontre, prévue en septembre 2021, est en cours de finalisation. Celui-ci devra « mettre en évidence des actions spécifiques et des partenariats pour des transformations quantitatives des systèmes alimentaires et nutritionnels à l’échelle nationale », a fait savoir le Coordonnateur résident du système des Nations Unies, Siaka Coulibaly.

Ledit document devra par ailleurs permettre de souligner les grandes lignes d’actions prioritaires pour les 10 prochaines années.

A en croire M. Coulibaly, le Sommet mondial sur les systèmes alimentaires est une opportunité pour le Sénégal de mettre en place des plans de relance qui inverseront les tendances actuelles et modifieront les modes de consommation et de protection actuels en faveur d’un monde plus durable. Tout cela, en consolidant les résultats déjà acquis par le pays.

« Un accord au sortir de cette concertation permettra au Sénégal de se protéger sur le long terme et bâtir une feuille de route stratégique pertinente », a-t-il dit.

Siaka Coulibaly a en outre souligné la nécessité de concevoir des solutions innovantes pour le financement des systèmes alimentaires afin de les rendre plus durables, plus équitables et plus résilientes.

De son côté, le Groupe Thématique Développement Rural et Sécurité Alimentaire (GTDRSA) a rappelé l’importance d’avoir des politiques et des investissements qui créent des opportunités de travail décent et d’agro-entrepreneuriat pour les femmes et les jeunes et soutiennent leur autonomisation en tant qu’acteurs et leaders des systèmes alimentaires.

De plus, le GTDRSA a plaidé en faveur de l’accélération de l’adaptation de l’agriculture et des systèmes alimentaires au changement climatique, l’accroissement des investissements pour la sécurité alimentaire, la nutrition, les systèmes alimentaires durables et le développement territorial et la promotion d’une approche holistique « One Health » fondée sur la science, afin d’améliorer les résultats de santé publique.

Le ministre sénégalais de l’Agriculture et de l’Equipement rural, Moussa Baldé a quant à lui réitéré l’engagement du gouvernement du Sénégal d’être aux côtés de tous les acteurs sur le chemin de la construction de systèmes alimentaires durables et équitables.

Le Sommet mondial sur les systèmes alimentaires est une initiative du Secrétaire général de l’Organisation des Nations unies, António Guterres. Il entre dans le cadre de la Décennie d’action instaurée pour atteindre les Objectifs de Développement Durable (ODD) à l’horizon 2030.

Le gouvernement ivoirien exhorté à la solidarité pour prévenir l’extrémisme violent

L’ambassadeur des États-Unis en Côte d’Ivoire, Richard Bell, a exhorté mardi le gouvernement ivoirien à plus de solidarité envers les gouvernés pour prévenir la menace de l’extrémisme violent.

Le diplomate américain, Richard Bell, s’exprimait à l’ouverture d’un atelier de formation de 120 autorités locales des Régions du Bounkani (Nord-Est)et du Tchologo (Nord), en gouvernance inclusive et redevabilité avec emphase sur le budget participatif, à Grand-Bassam, à 40 Km au Sud-est d’Abidjan.

« Cet atelier est d’autant plus d’actualité que, comme j’ai eu l’occasion d’en discuter avec M. le ministre de l’Intérieur et la Sécurité, la solidarité entre gouvernants et gouvernés est essentielle pour prévenir la menace de l’extrémisme violent qui guette des communautés vulnérables dans le nord du pays », a dit M. Richard Bell.

 Il a soutenu que « cet atelier est pertinent car, malgré la croissance macro-économique impressionnante enregistrée par la Côte d’Ivoire depuis 2011, l’Indice de Développement Humain du PNUD pour l’an 2020 ne classe ce pays que 162e sur 189 ». 

L’atelier de formation en gouvernance inclusive et en redevabilité, qui  regroupe plusieurs autorités locales du Bounkani et du Tchologo se tient via le Projet A4D (Redevabilité pour le développement), initié par les ONGs Equal Access International (EAI) et Alliance Côte d’Ivoire. Il est financé par le gouvernement américain à travers l’USAID (Agence des États-Unis pour le développement international).

Des organismes ont été associés à cette formation, notamment Action Contre la Faim (ACF), le Réseau Ivoirien pour la Défense des Droits de l’Enfant et de la Femme (RIDDEF) en collaboration avec la Direction Générale de la Décentralisation et du Développement Local (DGDDL).

M. Lazare Dago Djahi, représentant le ministre de l’intérieur et de la sécurité, le Général Vagondo Diomandé à cette cérémonie d’ouverture, a salué le gouvernement américain et l’USAID pour l’appui financier en faveur de ce projet Côte d’Ivoire.

« Le gouvernement ivoirien met un point d’honneur sur la participation citoyenne. (…) C’est la preuve que le gouvernement veut que les citoyens soient pris en compte dans le choix des projets, dans la mise en œuvre des projets et dans le suivi-évaluation des projets » a expliqué M. Djahi, également directeur général de la Décentralisation et du Développement Local.

Dans le même élan, Karana Olivier et Boua II Louis Auguste, respectivement Directeur-pays et Vice-président du Conseil d’administration des ONGs Equal Access International (EAI) et Alliance Côte d’Ivoire a relevé la pertinence de ce projet.  « Les jeunes et les femmes sont les moteurs d’idées », a estimé M. Karana, mettant en exergue la gouvernance participative axée sur la communauté.

« Le gouvernement américain est fier d’apporter son soutien à ce pays ami, y compris en fournissant des services de santé psycho-sociale, avec des cliniques mobiles dans le Bounkani et le Tchologo qui ont déjà aidé 450 victimes de violence ou autres abus basés sur le genre », s’est félicité M. Richard Bell. 

L’ambassadeur des États-Unis en Côte d’Ivoire a fait savoir que l’USAID est en train de former 40 volontaires communautaires pour identifier les victimes de traumatismes et les orienter vers les cliniques mobiles.

Selon M. Richard Bell, la participation citoyenne contribue à améliorer les services, y compris lorsqu’elle comprend des critiques, car « en démocratie, il ne faut pas craindre les critiques, mais plutôt les prendre en compte et adopter les mesures idoines pour obtenir de meilleurs résultats concrets ».  

Depuis 2012, la Côte d`Ivoire continue d’enregistrer une croissance économique  parmi les plus fortes du continent africain. Malgré cette forte croissance, la majorité de la population reste pauvre.

Cet état de fait est couplé à une mauvaise qualité des services offerts aux populations dans les domaines de l’Éducation, la santé, l’Eau, l’Hygiène et l’Assainissement. Le projet A4D se veut un outil pour une forte implication de la base sociale dans le développement du pays.

A4D, projet bénéficiant d’un appui financier de l’USAID dans le cadre d’un consortium d’organisations non gouvernementale dirigé par Equal Access International (EAI) et composé de Action Contre la Faim (ACF), Alliance Côte d’ivoire (ANSCI) et le Réseau Ivoirien pour la Défense des Droits de l’Enfant et de la Femme (RIDDEF) pour une période de deux ans.

Débuté le 1er avril 2020, ce projet est mis en œuvre dans les régions du Tchologo, du Folon, du Poro et du Bounkani au nord de la Côte d’ivoire, plus précisément dans les départements de Ferkessédougou, de Ouangolodougou,  de Kong, de Kimbirila Nord, de M’Bengué, de Bouna et Doropo.

L’objectif du projet « Accountability for Development » est d’améliorer la prestation et l’accessibilité des services publics de base pour les femmes et les jeunes conformément à l’objectif 1.3 de la mission USAID / Côte d’Ivoire.

Le projet A4D a déjà facilité l’émergence d’un réseau de 70 “champions” communautaires dans les régions du Bounkani et du Tchologo.  Ces “champions” composés de jeunes gens et jeunes femmes ont réussi à mobiliser des ressources locales avant même de solliciter l’appui des autorités.

Zimbabwe : émission d’un nouveau billet de banque

La Banque centrale du Zimbabwe a introduit un nouveau billet de 50 dollars zimbabwéens (environ 0,59 dollar US).Annonçant la nouvelle, le gouverneur de l’institut de la banque centrale, John Mangudya, a expliqué le nouveau billet a été émis par le biais de l’instrument statutaire 196 de 2021 et qu’il sera mis en circulation le 7 juillet.

« La Banque va débloquer 360 millions de dollars zimbabwéens par le biais des canaux bancaires normaux et les banques devraient approvisionner leurs comptes respectifs détenus par la Reserve Bank et collecter l’argent à partir du 7 juillet », a indiqué Mangudya dans un communiqué.

Le nouveau billet de banque est mis en circulation à un moment où les prix des produits de base connaissent une hausse soutenue dans le pays, les chiffres officiels montrant que l’inflation mensuelle du pays s’est accélérée pour atteindre 3,88% en juin, contre 2,54% en mai.

Un marché noir florissant de devises étrangères, où le taux de change peut atteindre 150 dollars zimbabwéens (ZW$) pour un dollar américain, alimente la hausse des prix des produits de base. Le taux de change officiel est de 85,4 dollars zimbabwéens pour un dollar américain.

Rwanda/Af’Sud : vers le rétablissement des liens diplomatiques

Les deux pays s’engagent sur la voie de la normalisation des relations diplomatiques.Pour ce faire, une délégation du Département sud-africain des relations internationales et de la coopération (DIRCO) est actuellement en visite de travail au Rwanda.

Dans un communiqué, le ministère rwandais des Affaires étrangères a déclaré que cette visite était « un autre signal de la ferme volonté des deux parties à renforcer les relations bilatérales ».

Au début du mois dernier, le ministre rwandais des Affaires étrangères et de la Coopération, le Dr Vincent Biruta, s’est rendu en Afrique du Sud où il a eu des entretiens avec son homologue, le Dr Naledi Pandor à Pretoria, sur la normalisation des relations entre les deux pays.

Le dialogue entre les deux ministres fait suite à une rencontre entre les présidents Paul Kagamé et Cyril Ramaphosa à Paris, le 18 mai, en marge du Sommet pour le financement des économies africaines, et au cours de laquelle, les deux chefs d’Etat avaient convenu d’aller vers la normalisation des relations entre les deux pays.

En mars 2014, l’Afrique du Sud avait expulsé trois diplomates du Rwanda, et Kigali avait immédiatement riposté en expulsant six diplomates sud-africains.

L’Ethiopie va réduire de moitié ses missions diplomatiques

L’Ethiopie a annoncé son intention de fermer plus de 30 de ses missions diplomatiques à travers le monde.S’adressant au Parlement, hier lundi, le Premier ministre Abiy Ahmed a déclaré que la fermeture de ces missions diplomatiques visait à réduire les dépenses publiques.

Il a fait allusion à l’élévation du niveau des missions dévolues aux diplomates, ce qui signifie que les personnes nommées à ces postes pour des raisons politiques n’auront plus leur place dans ces missions.

L’Ethiopie compte plus de 60 missions diplomatiques dans le monde. Cette mesure doit être appliquée après septembre 2021, dès que le nouveau gouvernement aura prêté serment. Aucune indication n’a été donnée quant aux missions qui seront fermées.

Dans les médias sociaux, les Ethiopiens appellent à la fermeture de l’ambassade d’Ethiopie en Irlande. En tant que membre non permanent du Conseil de sécurité des Nations unies, l’Irlande a entamé plusieurs discussions pour exercer une pression diplomatique et politique sur l’Ethiopie en rapport avec la situation dans la région du Tigré

Des allégations de génocide et de famine ont été formulées dans la région. Le gouvernement éthiopien a rejeté ces allégations de génocide et a facilité une enquête par des groupes humanitaires. En termes d’aide humanitaire, le gouvernement a dépensé plus de 100 milliards de birr éthiopiens (environ 2,5 milliards de dollars) en l’espace de huit mois, selon les informations fournies par les organismes gouvernementaux concernés.

Outre l’Irlande, le ministre finlandais des Affaires étrangères, Haavisto, a mené ce que de nombreux Ethiopiens considèrent comme étant une campagne contre l’Ethiopie.

Lors d’une audience tenue le mois dernier par l’Union européenne, il a affirmé que les autorités éthiopiennes lui avaient dit, alors qu’il était en visite dans ce pays de la Corne de l’Afrique, en tant qu’Envoyé spécial de l’UE, qu’elles allaient « anéantir » les Tigréens. Cette affirmation a indigné les Ethiopiens.

Eswatini/Crise : la SADC pour une résolution diplomatique

La Communauté de développement de l’Afrique australe (SADC) va envoyer une autre délégation ministérielle en Eswatini pour désamorcer les tensions politiques dans le royaume, selon le président du Botswana, Mokgweetsi Masisi.Dans un communiqué publié ce mardi, M. Masisi a indiqué que la décision d’envoyer une deuxième mission ministérielle en Eswatini a été prise après qu’une autre mission, effectuée le week-end dernier, s’est terminée sans avoir rencontré toutes les parties prenantes du pays.

Il a déclaré que cette mission d’un jour, dirigée par le ministre des Relations internationales et de la Coopération du Botswana, Lemogang Kwape, accompagné de ses homologues Sud-africain et Zimbabwéen, a tenu des consultations avec des représentants du gouvernement d’Eswatini dimanche dernier, mais n’a pas réussi à rencontrer tous les représentants de la société civile.

« En raison du délai très court, il n’a pas été possible d’atteindre un grand nombre de parties prenantes. En conséquence, il a été convenu qu’une deuxième mission soit envoyée d’urgence en Eswatini pour poursuivre le processus de consultation avec les autres parties prenantes du pays », a expliqué Masisi, qui préside également l’organe de la SADC chargé de la politique, de la défense et de la sécurité.

Le bloc régional tente de résoudre une crise politique en Eswatini, où des milliers de militants pro-démocratie réclament des changements dans le système de gouvernance du pays.

Des dizaines de personnes auraient été tuées et plusieurs autres arrêtées lors d’affrontements avec les forces de l’ordre.

Abidjan et Conakry annoncent une Commission pour matérialiser leur frontière

La Côte d’Ivoire et la Guinée procéderont vendredi à Abidjan, à travers leur département ministériel en charge de l’Administration territoriale, à l’installation d’une Commission technique mixte de matérialisation des frontières des deux pays, selon une note transmise à APA, mardi.

La partie ivoirienne sera représentée par le général de corps d’armée Vagondo Diomandé, ministre de l’Intérieur et de la sécurité, qui représentera à cette occasion le Premier ministre ivoirien, Patrick Achi, président de la Commission nationale des frontières de la Côte d’Ivoire (CNFCI).

Le général Vagondo Diomandé paraphera le protocole avec son homologue guinéen, le ministre de l’Administration du territoire et de la décentralisation, M. Condé Takoura. Ils installeront ensuite les membres de la Commission Technique Mixte de Matérialisation de la frontière entre la Côte d’Ivoire et la Guinée (CTMM/CI-GUINEE).

Cette cérémonie de lancement officiel des activités de cette commission intervient dans le cadre du suivi de la matérialisation des frontières communes  des deux pays à travers la signature de l’Accord-cadre de matérialisation de leur ligne frontalière, opérée le 20 décembre 1996.   

Après le lancement, se tiendra la première session des travaux de ladite Commission, le 08 juillet et l’après-midi du 09 juillet 2021, rapporte la note qui souligne que cette assise permettra de définir la méthodologie de travail et d’adopter le plan d’actions de la CTMM/CI-GUINÉE.

Cette cérémonie d’installation de la CTMM/CI-GUINÉE a lieu après celle des membres de la Commission mixte Paritaire de matérialisation de la frontière entre la Côte d’Ivoire et le Burkina Faso (CMPM/CI-BF) le 19 février 2021.

Ce cadre de concertation vise à accroître la coopération entre les administrations des deux pays, à travers la mise en place de mécanismes capables d’assurer plus efficacement la sécurité dans les zones frontalières telles que convenu en avril 2019, par les deux chefs d’État lors d’une rencontre à Abidjan.

A cette occasion, les deux chefs d’État ont décidé de la création et l’opérationnalisation d’une commission mixte de délimitation de leur frontière.

Côte d’Ivoire: 41,27% d’admis à l’examen du BEPC 2021

Les résultats de la session 2021 de l’examen du Brevet d’études du premier cycle (BEPC), en Côte d’Ivoire, ressort un taux national de réussite de 41,27%, en recul de 11,9 points, annonce la directrice des examens et concours (DECO), Mariam Nimaga Dosso.

L’examen du BEPC 2021 a vu se présenter effectivement dans les 816 centres de composition 468 668 candidats dont 222 017 filles et 246 651 garçons.

« Dans cet effectif de présents, 193.398 ont été déclarés admis, soit un taux national de réussite de 41,27 % en 2021 contre 53,17 % en 2020 », précise la directrice des examens et concours, Mariam Nimaga Dosso, ajoutant que les statistiques montrent que « le taux de réussite national connait « un recul de 11,9 points par rapport à 2020».

Au niveau des statistiques par genre,  101 820 garçons ont été déclarés admis, soit 41,28 % contre 91 578 filles, représentant 41,25 %. Les garçons ont enregistré un meilleur taux d’admission que les filles. Cette année, des incidents techniques ont concerné les épreuves de Physique Chimie. Ils ont été corrigés sur instruction du ministre et dans le respect des procédures en vigueur.

Les mesures adoptées ont permis de préserver l’équité et la validité de l’ensemble des sujets dans les trois zones de composition. L’examen du BEPC et le test d’orientation en classe de seconde, se sont toutefois déroulés selon les deux phases habituelles.

L’étape des compositions a commencé par l’épreuve orale d’anglais du BEPC du mercredi 09 au samedi 12 juin 2021. Les écrits qui concernaient cette fois les deux évaluations, ont suivi du lundi 14 au mercredi 16 juin 2021.

 Quant aux activités pédagogiques de corrections, de délibérations et les diverses opérations techniques, elles ont démarré le jeudi 17 juin pour s’achever le 05 juillet 2021, conformément au calendrier général des examens de la session.

En raison de la pandémie de Covid-19, l’accès aux centres de composition demeure strictement interdit aux non candidats. Les résultats sont prévus en ligne ce jour à partir de 14 heures, sur le site internet de la Direction des examens et concours : www.men-deco.org.

Le délai pour introduire d’éventuelles réclamations dans les centres de composition respectifs est de 72 heures à compter du mercredi 7 juillet 2021 à 7h30, a poursuit Mme Dosso. Les résultats des jurys spéciaux de réclamation, eux, seront publiés le 12 juillet 2021 à 14h (GMT, heure locale).

Sénégal : un nouveau Code électoral prend forme

Le gouvernement, réuni lundi à Dakar en Conseil des ministres extraordinaire, a adopté le projet de loi portant Code électoral.La course contre la montre est enclenchée au Sénégal. Les élections locales, après moult reports, sont prévues en janvier 2022. Le processus d’adoption du nouveau Code électoral doit donc tenir compte du Protocole additionnel de la Communauté économique des Etats de l’Afrique de l’Ouest (Cedeao) sur la démocratie et la bonne gouvernance. Celui-ci interdit, en l’absence de consensus, de retoucher le texte de base des élections « à moins de six mois d’un scrutin majeur ».

La modification du Code électoral était l’une des principales recommandations du Dialogue national qui, pendant deux ans, a regroupé la société civile, les non-alignés, l’opposition et le pouvoir. Ainsi, l’Assemblée nationale devra se réunir, d’ici le 23 juillet, en session extraordinaire ou en procédure d’urgence pour voter ce projet de loi.

Dans la nouvelle loi électorale, les différents acteurs du champ politique se sont notamment accordés sur le choix du suffrage universel direct pour l’élection des maires, la suppression du parrainage aux élections locales et la restauration de l’ancien système pour les candidats indépendants.

En effet, pour briguer le suffrage des habitants d’une commune, un indépendant doit au moins recueillir des parrainages correspondant à 2 % des électeurs de ladite localité. La Cour de justice de la Cedeao, dans un arrêt rendu le 28 avril dernier, avait conclu que le système de parrainage « viole le droit de libre participation aux élections ». C’est pourquoi la juridiction régionale avait demandé sa suppression dans un délai de six mois.

Pour sa part, le président Macky Sall a enjoint le ministre de l’Intérieur, poste occupé actuellement par Antoine Félix Diome, d’engager des concertations avec toutes les parties prenantes afin de fixer le montant de la caution pour les élections locales. Selon plusieurs sources, la majorité propose 20 millions F CFA tandis que l’opposition table sur 10 millions F CFA. Pour que nul n’en ignore, un arrêté sera publié 150 jours avant la tenue de ces joutes électorales.

Des désaccords subsistent aussi sur la mise en place d’un organe indépendant chargé de l’organisation des élections, le bulletin unique ou encore la perte pour un citoyen des droits civiques et politiques suite à une condamnation.

Les cas de Karim, le fils de l’ancien président Abdoulaye Wade (2000-2012) et de Khalifa Ababacar Sall, ex-maire de la ville de Dakar, mobilisent l’opposition. Le premier a été écroué dans le cadre de la traque des biens mal acquis et le second a fait les frais de la Caisse d’avance de la municipalité qu’il dirigeait.

Mali : vers une loi d’amnistie pour les putschistes

Ce projet de loi d’amnistie vise à écarter toute poursuite contre les militaires auteurs du coup d’Etat contre le président Ibrahim Boubacar Keïta le 18 août 2020.La junte dirigée par Assimi Goïta, devrait bénéficier d’une « immunité juridictionnelle » à la fin de la transition. Selon l’article 19 de Charte de transition adoptée en septembre 2019, « les membres du Comité national pour le salut du peuple (CNSP) et tous les acteurs ayant participé aux événements allant du 18 août 2020 à l’investiture du président de la transition, bénéficient de l’immunité juridictionnelle » et, par conséquent, « ne peuvent être poursuivis ou arrêtés pour des actes posés lors desdits évènements ».

Si certaines organisations des droits de l’homme considèrent cette loi comme une « prime à l’impunité », la classe politique estime qu’il ne faut pas remettre en cause un tel consensus au risque de mettre le pays dans un climat politique incertain à huit mois de la fin de la transition.

Selon l’Adema –PASJ, de l’ancien président malien Alpha Oumar Konaré, au pouvoir de 1992 à 2002 « il s’agira vu le contexte actuel du pays, de prendre toutes les dispositions qui sont en mesure de conduire à un apaisement ».

Une telle loi n’est pas une première au Mali. En 2012, le parlement avait voté une loi d’amnistie en faveur du capitaine Amadou Aya Sanogo, deux mois après avoir renversé le président Amadou Toumani Touré, décédé le 10 novembre 2020.

Le Mali, en guerre contre les groupes jihadistes depuis 2012, doit aller en février 2022 vers l’élection présidentielle qui doit marquer le retour à l’ordre constitutionnel.

Les dirigeants africains à Abidjan mi-juillet pour une «reconstitution» de l’IDA20

Les dirigeants africains se réuniront à Abidjan le 15 juillet 2021 pour « une 20ème reconstitution ambitieuse et substantielle des ressources de l’Association internationale de développement (IDA20) », annonce un communiqué officiel.

M. Alassane Ouattara, président de la République de Côte d’Ivoire, et le Groupe de la Banque mondiale accueilleront cette une réunion de haut niveau, le Jeudi 15 juillet 2021 à Abidjan, avec des dirigeants africains, indique le communiqué de la présidence ivoirienne.  

Il s’agira pour les dirigeants du continent africain de souligner l’importance d’ « une 20ème reconstitution ambitieuse et substantielle des ressources de l’Association internationale de développement (IDA20) » au regard des effets dévastateurs de la pandémie de la Covid-19.   

Cette reconstitution vise un soutien continu de la Banque mondiale, en particulier de l’IDA, pour aider les pays africains à répondre à leurs besoins de financement, déjà élevés avant la pandémie, en vue d’une « relance résiliente à la crise économique de la Covid-19 » et une transformation économique.  

La rencontre fait suite à un appel lancé par les dirigeants africains, lors du Sommet sur le financement des économies africaines à Paris en mai 2021, pour un soutien renforcé dans l’objectif de soutenir une reprise verte et résiliente de leurs économies.

Les discussions devraient permettre d’identifier les priorités clés pour le financement en Afrique et de défendre une politique et des contributions plus importantes pour la reconstitution ambitieuse des ressources de l’IDA20.

L’Afrique est le plus grand bénéficiaire de l’IDA avec 39 pays et a fait des efforts importants en vue d’améliorer ses indicateurs de développement tout au long des six décennies de partenariat avec la Banque mondiale.

La réunion regroupera les chefs d’État africains de l’Angola, Bénin, Burkina Faso, Cameroun, Éthiopie, Ghana, Guinée, Kenya, Libéria, Mauritanie, Madagascar, Mozambique, Niger, Nigéria, République Démocratique du Congo, Rwanda, Sénégal, Soudan, Tanzanie, Togo et Ouganda.

Des dirigeants d’organisations partenaires prendront également part à ces assises ainsi que les officiels du Groupe de la Banque mondiale, renseigne le communiqué de presse.

L’IDA, une institution du Groupe de la Banque mondiale, est l’une des plus importantes sources de financement pour lutter contre l’extrême pauvreté dans les pays aux revenus les plus faibles du monde. Elle accorde des prêts et des subventions à taux zéro ou faible à ces pays.

Son objectif est de stimuler la croissance économique, de renforcer la résilience et d’améliorer la vie des pauvres dans le monde. Depuis 1960, l’IDA a fourni environ 422 milliards de dollars US pour des investissements dans 114 pays.

En tant qu’institution du Groupe de la Banque mondiale, l’IDA combine une expertise mondiale avec un accent exclusif sur la réduction de la pauvreté et l’augmentation de la prospérité dans les pays aux revenus les plus faibles du monde.

Santé, économie et migration au menu des quotidiens marocains

Le lancement du projet de fabrication et de mise en seringue au Maroc, le variant Delta, l’accès au port de Casablanca et le secours apporté à plusieurs migrants subsahariens en Atlantique et en Méditerranée, sont les principaux titres développés par la presse marocaine parue ce mardi.+Le Matin+ rapporte que le Roi Mohammed VI a présidé, lundi la cérémonie de lancement et de signature de conventions relatives au projet de fabrication et de mise en seringue au Maroc du vaccin anti-Covid19 et autres vaccins.

Ce projet structurant s’inscrit dans le cadre de la volonté du Souverain de doter le Royaume de capacités industrielles et biotechnologiques complètes et intégrées, dédiées à la fabrication de vaccins au Maroc.

Il a pour objet la production dans notre pays du vaccin anti-Covid, ainsi que d’autres vaccins clés, de manière à promouvoir l’autosuffisance du Royaume et de faire du Maroc une plateforme de biotechnologie de premier plan à l’échelle du continent africain et du monde dans le domaine de l’industrie du « fill & finish », ajoute la publication, citant un communiqué du Cabinet royal.

+Aujourd’hui le Maroc+ se fait l’écho d’un post sur Facebook du Pr Azeddine Ibrahimi, directeur du laboratoire de biotechnologie de la Faculté de médecine et de pharmacie de Rabat et membre du Comité scientifique, dans lequel il a estimé que le variant Delta deviendra dominant dans quelques semaines au Maroc.

Selon lui, cette situation était prévisible dans la mesure où le variant indien est 60% plus contagieux que le variant britannique qui est présent au Maroc depuis janvier 2020 et qui est actuellement le variant dominant.

L’expert a insisté sur l’accélération de la cadence de vaccination et le strict respect des gestes barrières par les citoyens pourront contrer la propagation de ce variant.

+L’Economiste+ fait savoir que l’accès au port de Casablanca est désormais sur rendez-vous. Trois jours après l’implémentation de la plateforme PortNet, la programmation a déjà atteint 600 conteneurs par jour sur une moyenne de 1.000 à 1.500 quotidiennement auparavant.

Outre la réduction des délais de livraison, la fluidification de la circulation dans le port, le nouveau dispositif permet aux opérateurs d’optimiser leur flotte et de réduire les risques de sinistralité, explique le quotidien.

+L’Opinion+ informe que des Garde-côtes de la Marine Royale en missions de patrouilles maritimes en Atlantique Nord et en Méditerranée ont porté assistance à plusieurs embarcations de fortunes et kayaks ayant à bord un total de 244 candidats à l’émigration irrégulière à majorité des subsahariens.

Certains d’entre eux, dans un état de santé très dégradé, ont reçu les soins nécessaires à bord des unités de la Marine Royale avant d’être ramenés aux différents ports du Royaume et remis à la Gendarmerie royale pour les procédures administratives d’usage, selon une source militaire, citée par la publication.

+Al Ittihad Al Ichtiraki+ relève que l’économie nationale se serait redressée de 12,6% au deuxième trimestre 2021, en variation annuelle.

D’après le Haut-Commissariat au Plan (HCP), cette évolution aurait été favorisée par un accroissement de 19,3% de la valeur ajoutée agricole et un rebond de 11,7% de la valeur ajoutée non-agricole, attribuable, en partie, à l’effet de l’ajustement de base lié au confinement sanitaire durant le deuxième trimestre de 2020.

Les branches tertiaires auraient contribué pour 5,3 points à l’évolution du PIB, au lieu de -1,4 point un trimestre auparavant, portée par la bonne orientation des activités de commerce, de transport et de restauration, relève la même source.

Le Code électoral, sujet dominant dans la presse sénégalaise

Les journaux sénégalais, parvenus mardi à APA, traitent principalement de la modification du Code électoral dans la perspective des élections locales de janvier 2022.Le Soleil annonce que le Conseil des ministres, au titre des textes législatifs et règlementaires, a examiné et adopté le projet de loi portant Code électoral. Le quotidien national ajoute que le chef de l’Etat, Macky Sall, a présidé hier 5 juillet cette réunion hebdomadaire.

WalfQuotidien, pour sa part, s’intéresse à « ce qui va changer, ce qui va être maintenu, les accords et désaccords ». Selon ce journal, le président de la République « coupe la poire en plusieurs (portions) » car d’une part, « il tranche en faveur de l’opposition en supprimant le parrainage citoyen et en acceptant le suffrage direct pour l’élection du maire. D’autre part, il introduit une caution dont le montant n’a pas encore été déterminé ».

Avec ce nouveau Code électoral, Macky Sall « esquive le coup K.O » de la Communauté économique des Etats de l’Afrique de l’Ouest (Cedeao) à en croire Sud Quotidien. Poursuivant, ce journal précise que le Protocole additionnel de l’organisation régionale sur la démocratie et la bonne gouvernance interdit, en l’absence de consensus, « tout changement de la loi électorale à moins de six mois d’un scrutin majeur ».

Dans Le Quotidien, le chef de l’Etat parle « d’actualisation consensuelle », fruit de la concertation entre les acteurs politiques dans le cadre du dialogue entamé en 2019. Mais pour rester dans les délais de la Cedeao, souligne L’Observateur, « le texte doit être envoyé, au plus tard le 13 juillet prochain, en procédure d’urgence à l’Assemblée nationale pour son adoption ».

Dans un entretien avec Vox Populi, Me Ousmane Sèye, membre de la Commission politique du dialogue national, déclare que les points modifiés dans le Code électoral sont ceux qui « impactent immédiatement les élections locales ».

Cité par Libération, Me Ousmane Sèye, également plénipotentiaire de la majorité, a prôné, au-delà du consensus sur le Code électoral, une (entente) autour de la sécurité, de la relance (économique) et du pacte républicain ».

A propos de la réintégration de certains leaders dans le jeu politique, Déthié Faye, affirme dans L’AS  que les membres de la Commission politique du dialogue national avaient reconnu la nécessité de « mettre un terme à la permanence de l’interdiction de participer au processus électoral quand la personne est condamnée à plus de 5 ans ».

De ce fait, le Coordonnateur du pôle des non-alignés estime que « les cas Karim (Wade) et Khalifa (Ababacar Sall) seront réglés par le nouveau Code électoral » avec le recouvrement de leur droit de vote ou de participation aux élections.

Côte d’Ivoire: Patrick Achi déclare avoir « le rêve » de Gon Coulibaly en lui

Le Premier ministre ivoirien, Patrick Achi, a déclaré lundi avoir en lui « le rêve » de feu Amadou Gon Coulibaly avec qui, il a travaillé sur les projets de société en cours, lors de la présentation d’un ouvrage autobiographique de l’ancien chef du gouvernement.

« J’ai son rêve en moi », a dit M. Patrick Achi, évoquant ses relations personnelles avec le Premier ministre défunt Amadou Gon Coulibaly, devant un parterre de personnalités, à l’occasion de la présentation du livre autobiographique intitulé « Le cœur et l’esprit ».

Alors qu’il était secrétaire général du gouvernement, M. Patrick Achi révèle avoir conçu l’architecture du projet de société exhibé lors de la campagne présidentielle,  avant d’ajouter « notre responsabilité est de faire en sorte que son rêve voit le jour ». 

Il a fait savoir que l’ex-Premier ministre défunt était « quelqu’un d’entier et prêt à aller jusqu’au bout ». Il était d’ailleurs « fou amoureux et passionné » de Alassane Ouattara dont il était le « fils politique » et de la Côte d’Ivoire.

Désigné par son parti, le Rassemblement des Houphouetistes pour la démocratie et la paix (Rhdp), pour succéder à Alassane Ouattara à l’élection présidentielle du 31 octobre 2020, il succombera le 8 juillet 2020, à la suite d’un malaise cardiaque.

L’ouvrage autobiographique a été écrit avec la participation des journalistes Zyad Limam et Venance Konan, après des échanges avec Amadou Gon Coulibaly, alors qu’il était à la tête du gouvernement ivoirien. 

« Ce sont les assistant du Premier ministre  (Amadou Gon Coulibaly) qui nous ont aidé à décrypter les corrections et à les introduire; donc nous n’avons été que des porteurs de mots », a fait savoir M. Zyad Limam, en marge de la cérémonie.

Quant à Venance Konan, il relevé que Amadou Gon Coulibaly, après sa rencontre avec Alassane Ouattara, il lui vouait pratiquement « une adoration et c’était vraiment très très fort ». Il a confié avoir « découvert un monsieur qui avait beaucoup d’humours ».

« Il savait être mordant quand il parlait de ses adversaires, là il ne lâchait rien, il y a des moments où il tapait sur la table », a-t-il ajouté. Fin février 2020, en soin à Paris, Venance rapporte qu’il devrait parler de la Covid-19 et son hospitalisation, mais hélas il tirera sa révérence. 

Mme Djeneba Gon épouse Hokou, la porte-parole de la famille, largement représentée à cette cérémonie, a estimé que c’était « un livre pour se découvrir au monde et donner une meilleure perception de sa personne » et partager ses risques et ses convictions.

Dans cet ouvrage de 155 pages, il écrit « j’espère que mes propos inciteront des citoyens, des jeunes à s’engager. Que ce récit me présentant (…) les risques que j’ai pris, les convictions que j’ai eues, pourra nous détourner de la caricature et générer des vocations ». 

Education aux médias: lancement à Abidjan de « EMI Tour »

Une campagne d’éducation aux médias et à l’information dénommée « EMI Tour » et visant un objectif de 1 000 jeunes dans le cadre de la lutte contre la désinformation et les fake news, a été lancée lundi à Abidjan.

Cette campagne a été officiellement lancée par le ministre ivoirien de la Promotion de la jeunesse, de l’insertion professionnelle et du service civique, Mamadou Touré qui a exhorté à cette occasion la jeunesse ivoirienne à une «utilisation responsable» des réseaux sociaux dont la puissance destructrice n’est plus à démontrer à travers le monde.  Selon lui, si les jeunes parviennent à développer un esprit critique, cela réduirait considérablement les fake news.

Auparavant, son collègue Amadou Coulibaly, ministre de la Communication, des médias et de la Francophonie, porte-parole du gouvernement, représenté par son directeur de cabinet, Jean Martial Adou a souligné l’objectif de cette campagne.

« L’objectif de l’EMI Tour sera atteint si après son lancement et à la fin de la tournée dans les universités publiques nous parvenons à sensibiliser les jeunes face aux dangers de la désinformation sur la cohésion sociale et l’avenir de la planète, à éduquer plus de 1000 jeunes aux médias, à l’information, la cyber-citoyenneté et fact checking (vérification de l’information) », a déclaré M. Adou au nom du ministre Amadou Coulibaly.    

« La lutte contre la désinformation par l’Education aux médias et à l’information est une belle initiative de l’UNESCO que je voudrais saluer », a dit M. Amadou Coulibaly, faisant savoir que son département a « en partage le vaste programme de sensibilisation » des jeunes à l’utilisation responsable d’Internet. 

Il a salué également tous les autres partenaires de la Côte d’Ivoire qui s’apprêtent à soutenir toutes les initiatives nationales sur cette problématique portée par le gouvernement, avant de soutenir que « l’éducation aux médias et à l’information ne peut se construire sans faire observer aux internautes et aux autres acteurs du cyberespace ivoirien que cette activité est encadrée par un dispositif juridique ».

Le ministre de la Communication,  des médias et de la Francophonie, a invité les jeunes, la frange de la population qui passe le plus de temps sur Internet, à respecter le dispositif légal sur l’usage des TIC, mais  cela passe par le « civisme ».

Les jeunes et les étudiants ont un rôle important dans le dispositif qui devrait être mis en place en tant que membres du Comité des bénévoles à l’éducation aux médias et à l’information.

Ce projet devrait être déroulé avec l’appui des bénévoles de l’EMI en vue de renforcer les capacités critiques des jeunes et des étudiants à l’effet de lutter contre les fake news.

« Vous êtes à la fois lecteurs, producteurs et diffuseurs de contenus. A ce titre, il convient de vous appuyer pour une meilleure compréhension et l’usage autonome des médias afin de réduire du mieux de nos possibilités, les effets néfastes des fake news », a-t-il lancé. 

Pour sa part, il a dit comparer « les fake news à des tisons qui peuvent détruire des relations, briser des amitiés, réduire les efforts en faveur de la paix et la cohésion sociale s’ils ne sont pas vite éteints ».

Le ministre Coulibaly a appelé les  bénévoles de l’éducation aux médias et à l’information, les jeunes leaders d’opinion, ou membres des associations de jeunesses et les jeunes du monde universitaire à s’engager dans cette lutte. 

« Soyez nos pompiers et non les mains qui attiserons ces tisons et ces braises. Soyez des artisans de la paix en vous inscrivant massivement dans les comités de bénévoles à l’Education aux médias et à l’information », a-t-il insisté.

« Tout ce qui se dit, se voit et s’entend sur Internet n’est pas forcement la vérité absolue », a-t-il conseillé, invitant les jeunes à privilégier les valeurs et principes de la cyber-citoyenneté afin qu’à travers les réseaux sociaux, ils puissent contrecarrer la désinformation et promouvoir la cohésion sociale.

L’EMI Tour est financé par le Fonds de consolidation de la paix des Nations-Unies dans le cadre du projet «Les jeunes comme moteurs de prévention des discours de haine et des conflits socio- politiques et communautaires ». 

« EMI Tour s’inscrit dans la vision de l’Unesco de soutenir les actions gouvernementales en faveur de la lutte contre la désinformation et la cybercriminalité en général », a précisé la représentante de l’institution à Abidjan, Mme Anne Lemaistre. 

Mme Lemaistre, également cheffe du Bureau de l’Unesco à Abidjan, a indiqué qu' »il s’agit plus particulièrement de permettre à la jeunesse ivoirienne de disposer d’un esprit critique et d’analyse face aux contenus médiatiques ».

L’EMI, renseignera-t-elle, « touchera plus de 1000 jeunes issus des Universités et de l’intérieur du pays et des associations de jeunesse.

« En Côte d’Ivoire, nous avons éduqué aux médias et à l’information près de 500 jeunes dont notamment les Bénévoles de l’EMI qui sont associés à cet EMI Tour », a-t-elle rappelé, faisant savoir qu’en 2018, l’Unesco a éduqué aux médias des centaines de jeunes.

Ces derniers, selon la représentante de l’Unesco en Côte d’Ivoire sont aujourd’hui « des avocats de la lutte contre les fausses informations. D’ailleurs des bénévoles de l’EMI sont  les co-organisateurs de ce lancement et c’est avec eux que le tour se fera.

« La montée fulgurante d’internet en Côte d’Ivoire s’accompagne d’une utilisation accrue des réseaux sociaux et a pour entre autre inconvénient la propagation de fausses informations appelées encore fake news », a rappelé, Anne Lemaistre.

Elle s’exprimait dans un panel qu’elle a co-animé à ce lancement avec le président du Réseau des professionnels de la presse en ligne de Côte d’Ivoire (REPPRELCI), Lassina Sermé et  Nesmond Delore du National democratic institute (NDI).

Cette caravane est financée par le Fonds de Consolidation de la Paix des Nations Unies dans le cadre du projet « Les jeunes comme moteurs de prévention des discours de haine et des conflits socio-politiques et communautaires ».

Côte d’Ivoire: les attachés de défense de la France et de l’Afrique du Sud décorés

En fin de mission, les attachés de défense près l’ambassade de France et de l’Afrique du Sud en Côte d’Ivoire, les colonels Xavier Clochard et Macotiwa Kiddo, ont été élevés lundi respectivement au rang d’officier dans l’ordre national et dans l’ordre du mérite ivoirien.

La décoration a eu lieu au Cabinet du ministre d’Etat, ministre de la Défense, Tene Birahima Ouattara. A cette occasion, étaient présents une délégation de l’association des attachés de défense auprès des ambassades accréditées en Côte d’Ivoire.

M. Tene Birahima Ouattara, a fait observer qu’après les années passées ensemble, « nous avons constaté la consolidation et le renforcement des accords de coopération » qui existent entre la Côte d’Ivoire et ces deux pays.

Cela, ajoutera-t-il, « s’est traduit par la mise en oeuvre effective de la première phase de construction de l’académie internationale de lutte contre le terrorisme et des offres de formations aux forces armées de Côte d’Ivoire, des dons en équipements et matériels divers ».

« Vos différents pays ont toujours été aux côtés de la Côte d’Ivoire,  dans des moments difficiles de son histoire récente et nous avons pu toujours compter sur votre collaboration et votre assistance », a-t-il poursuivi.

Évoquant la question de terrorisme à laquelle le pays est confronté, il a assuré que « le président de la République et le gouvernement ivoirien sont déterminés à maintenir la paix et la sécurité sur l’ensemble du territoire ».

Dans ce contexte « une zone opérationnelle dans le nord ivoirien a été créée afin de mieux contrôler cette partie du territoire et mettre hors d’état de nuire des bandes criminelles et terroristes qui cherchent à s’y implanter », a-t-il souligné.

Le colonel Xavier Clochard, a déclaré qu’il part de la Côte d’Ivoire « pleinement satisfait » et avec « beaucoup de regrets », car Il est conscient qu’il reste encore beaucoup à faire, en allusion aux défis sécuritaires qui sont importants.

Quant au colonel Sud-africain Macotiwa, en poste depuis juillet 2017, il a confié que le premier jour qu’ il a débarqué en Côte d’Ivoire, avec la barrière de langue, il a « constaté avoir été jeté de nulle part », mais l’adoption du pays et son accueil ont fait qu’ il s’est toujours senti chez lui.

Sa mission était de mener les relations diplomatiques et militaires avec les forces de défense, de promouvoir l’industrie d’armements militaires. À ce jour, insinuera-t-il, des protocoles d’accord entre les deux pays sont en suspend.

Le président de l’association des attachés de défense près les ambassades accréditées en Côte d’Ivoire, Madougou Amadou, s’est réjoui de ce qu’à chaque fois qu’ un attaché de défense est rappelé par son pays, l’Etat ivoirien l’honore.