Burkina : une quarantaine de jihadistes tués dans les Banwa (armée)

L’opération militaire a permis de reconquérir la ville de Solenzo, la semaine dernière.L’armée a annoncé qu’elle mène, depuis le 1er décembre 2022, une opération dénommée « Feleho », « Reprendre son bien » en langue Bwamu. Elle a pour objectif de sécuriser les populations et de créer les conditions pour un retour progressif de l’administration publique, des services sociaux de base dans la province des Banwa (région de la Boucle de Mouhoun).

L’opération a mobilisé toutes les forces armées nationales et les volontaires pour la défense de la patrie (VDP) de la zone, a rapporté l’armée, dans un communiqué publié vendredi 16 décembre.

« Les actions offensives terrestres, combinées aux frappes de l’aviation et de l’artillerie ont permis d’obtenir des résultats tactiques importants », s’est-elle réjoui.

Une quarantaine de jihadistes ont été neutralisés et des bases terroristes détruites dans plusieurs localités de la province.

« Le 02 décembre 2022, une unité a été accrochée par un groupe terroriste dans les environs de Bolomakoté dans le département de Bondokuy. Au moins 15 terroristes ont été neutralisés », a indiqué l’armée.

Elle a ajouté que le 07 décembre dernier, les unités ont tendu une embuscade à un groupe de terroristes en mouvement près de Ouarkoye. « 24 terroristes ont été neutralisés et leur armement récupéré », peut-on lire dans la note officielle.

Un engin explosif improvisé a été désamorcé sur l’axe Kosso-Founa.

L’armée a insisté sur le fait que des manœuvres ont été réalisées dans le « strict respect des règles d’engagement ». Début novembre, elle avait été accusée d’exactions contre des civils dans le Nord.

« Côté ami, un soldat a malheureusement perdu la vie au tout début de l’opération. On enregistre également une douzaine de soldats blessés lors des incidents survenus. Ils ont tous été pris en charge », ont déclaré les forces de défense et de sécurité.

Au cours de l’opération, des soldats ont aussi porté assistance aux populations locales. Plusieurs dizaines de personnes ont bénéficié de prestations médicales

L’opération « Fehelo » a permis de reconquérir la ville de Solenzo, il y a quelques jours. L’armée avait hissé le drapeau du Burkina au Haut-commissariat des Banwa, marquant la fin de la présence des djihadistes dans la ville.

Le Rwanda veut booster ses services de livraison par drone

L’Etat rwandais prévoit d’effectuer près de 2 millions de livraisons instantanées et plus de 200 millions de kilomètres en mode autonome d’ici à 2029.Leader mondial de la logistique et des livraisons instantanées, Zipline a annoncé ce jeudi 15 décembre 2022 un nouveau partenariat avec le Rwanda. L’objectif de ce partenariat est d’effectuer près de 2 millions de livraisons instantanées et de parcourir plus de 200 millions de Km en autonomie d’ici à 2029.

Avec ce nouveau partenariat, le Rwanda compte tripler son volume de livraison en aménageant de nouveaux sites de livraison en milieu rural et urbain dans tout le pays et en proposant des services à d’autres entités gouvernementales.

Ce faisant, le Rwanda met en place des services de logistique et de livraison innovants et écoresponsables. Par ailleurs, il sera le tout premier pays au monde capable d’effectuer des livraisons instantanées à toute sa population, et ce, de manière autonome.

Ce service, qui a débuté avec la livraison du sang il y a six ans, intègre désormais des médicaments, des approvisionnements médicaux, des produits de nutrition et de santé animale. Ce nouveau partenariat élargit cette base pour soutenir les secteurs de la finance, du commerce numérique et du tourisme.

Tout organisme au sein du gouvernement, y compris le ministère de l’Agriculture et des Ressources animales, le ministère des Technologies de l’information et de la communication pourra recourir à ce système de livraison instantanée ainsi que le Conseil de développement du Rwanda, le Rwanda Medical Supply et l’Agence nationale pour le développement de l’enfant.

Grâce à ce nouvel accord, ce système de logistique instantanée sera intégré dans divers secteurs des opérations nationales, qu’il s’agisse d’assurer une chaîne d’approvisionnement fiable en soins de santé, de lutter contre la malnutrition ou de créer une expérience écotouristique mémorable, a déclaré Clare Akamanzi, directrice générale du Rwanda Development Board.

« Le Rwanda est un centre d’innovation et nous sommes ravis d’être le premier pays au monde à lancer un service national de livraison par drone », a ajouté Clare Akamanzi, directrice générale du Rwanda Development Board.

De ses centres de distribution de Muhanga et Kayonza, l’opérateur assure la livraison de 75% des approvisionnements en sang du pays, en dehors de Kigali. Grâce au réseau de livraison instantanée, plus de 400 hôpitaux et cliniques reçoivent du sang, des médicaments et les approvisionnements dont ils ont besoin dans les minutes qui suivent leur commande, ce qui leur permet de traiter aussi bien les problèmes médicaux quotidiens que les urgences.

Sur la base de données provenant des hôpitaux publics rwandais, des chercheurs de l’Université de Pennsylvanie ont constaté une réduction de 88% des cas de mortalité maternelle à l’hôpital dus à une hémorragie du post-partum.

Cette diminution résulte directement du recours au système de logistique et de livraison instantanée. Aujourd’hui, davantage de mères sont en vie parce qu’elles se sont rendues dans un établissement médical qui bénéficie du réseau de livraison instantanée.

D’après Daniel Marfo, vice-président principal et responsable des activités et des opérations de Zipline en Afrique, « la logistique instantanée a permis de sauver des milliers de vies et de régler certains problèmes les plus fondamentaux de la planète : la famine et la malnutrition, la saturation du réseau routier et la pollution de l’environnement, ainsi que le manque d’accès aux soins de santé ».

Rien que cette année, grâce à ce système logistique, le ministère de l’Agriculture a distribué plus de 500 000 doses de vaccins de santé animale et plus de 8 000 unités de sperme porcin aux vétérinaires et aux éleveurs.

Les éleveurs qui ont recours aux services de livraison instantanée ont vu le taux de fertilité de leurs animaux augmenter de 10% par rapport à la moyenne nationale. Les éleveurs peuvent ainsi élever plus de porcs avec un profil génétique plus sain, agrandir leur entreprise et proposer aux communautés un meilleur accès aux protéines et améliorer la santé de la population.

«Le Rwanda n’est pas responsable du conflit en RDC» (Kagame)

Kinshasa accuse Kigali de soutenir les rebelles du Mouvement du 23 mars (M23).Le président rwandais, Paul Kagame a déclaré que le conflit en République démocratique du Congo (RDC) voisine, en particulier dans la partie orientale du pays, ne devrait pas être imputé à son pays. De l’avis du dirigeant rwandais, le conflit entre le Mouvement du 23 mars (M23) et l’armée congolaise reflète plutôt l’incapacité de Kinshasa à résoudre ses problèmes internes de longue date concernant les Congolais d’origine rwandaise.

« Ce qui se passe en RDC ne doit pas être mis sur le dos du Rwanda, étant donné que plus de cent groupes armés, et pas seulement le groupe rebelle M23, sont actifs dans le pays », a notamment dit, vendredi 16 décembre 2022 à Washington (Etats-Unis), où il séjourne dans le cadre du sommet États-Unis-Afrique.

Il a ajouté que le M23 est né de l’incapacité du gouvernement congolais à résoudre les problèmes des Congolais parlant le kinyarwanda.

« Ce que je veux dire clairement, c’est que ce problème n’a pas été créé par le Rwanda et qu’il n’est pas le problème du Rwanda. C’est le problème du Congo. Ce sont eux qui doivent y faire face », a-t-il déclaré.

Par ailleurs, Kagame a souligné que son pays a attiré l’attention de Kinshasa et de la communauté internationale sur la collaboration présumée entre les rebelles rwandais des FDLR et l’armée nationale congolaise, des allégations qui, selon lui, ont été largement ignorées.

Le Lesotho veut récupérer des parties de son territoire en Afrique du Sud

Le parlement du Lesotho discutera au cours des deux prochaines semaines d’une motion visant à annexer des parties de l’Afrique du Sud qui, selon le royaume, étaient autrefois son territoire, selon des médias locaux.Enclavé dans le territoire de l’Afrique du Sud, le Lesotho veut reprendre son « dû ». Un avis publié dans la presse cette semaine, indique que Maseru souhaiterait récupérer son ancien territoire qui se trouverait dans cinq des neuf provinces d’Afrique du Sud.

« L’honorable Chambre décide, conformément à la section 1(2) de la Constitution, de déclarer que l’ensemble de l’État libre, certaines parties du Cap Nord, certaines parties du Cap Est, certaines parties de Mpumalanga et certaines parties de KwaZulu-Natal font partie du territoire du Royaume du Lesotho », détaille l’avis.

Portée par l’opposant Tsepo Lipholo, chef du mouvement Lesotho Covenant, la motion est conforme à la résolution 1817 (XVII) des Nations unies, adoptée par l’Assemblée générale des Nations unies en décembre 1962,  déclarant que certaines parties de l’Afrique du Sud appartenaient au Lesotho.

Historiquement, les Basotho se trouvaient dans l’État libre, le Cap oriental, le Cap du Nord, le Mpumalanga et certaines parties du KwaZulu-Natal. Mais, en raison de migrations forcées pendant les guerres, ils ont été contraints de se déplacer vers le nord, dans l’actuel Lesotho.

Le Maroc va accueillir la Coupe du monde des Clubs 2023 (FIFA)

Le Maroc accueillera officiellement, du 1er au 11 février 2023, la Coupe du monde des clubs, la troisième après les éditions de 2013 et 2014. L’annonce a été faite par Gianni Infantino, président de la Fédération internationale de football association (FIFA), lors d’un point de presse à Doha (Qatar).La décision a été prise lors d’une réunion du comité exécutif de la FIFA, vendredi 16 décembre à Doha au Qatar, en marge de la Coupe du monde 2022, et annoncé lors d’un point de presse du président, Gianni Infantino.

Le champion d’Afrique en titre, le Wydad de Casablanca, sera accompagné du champion d’Europe, le Real Madrid, du vainqueur de la Copa Libertadores, Flamengo, du vainqueur de la Ligue des Champions de la CONCACAF, les Sounders de Seattle et d’Auckland qui a remporté la Ligue des Champions de l’OFC (Océanie).

Reste à connaître le vainqueur de la Ligue des champions d’Asie, dont la finale sera avancée en janvier pour faciliter la tenue du Mondial des clubs en février.

Le Wydad étant également champion du Maroc, c’est son dauphin, le Raja de Casablanca, qui devrait prendre part à la compétition en tant que représentant national.

Guinée : l’ancien président de la Cour Constitutionnelle envoyé en prison

L’ancien président de la Cour Constitutionnelle, juridiction qui a validé le troisième mandat pour Alpha Condé a été envoyé en prison.Jeudi 15 décembre, l’ancien président de la Cour constitutionnelle, Mohamed Lamine Bangoura a été inculpé par la Cour de Répression des infractions économiques et financières pour des faits « présumés de corruption, enrichissement illicite, blanchiment d’argent, faux et usage de faux en écriture publique, parjure, détournement de deniers publics et complicité » et placé sous mandat de dépôt à la prison centrale de Conakry.

L’ex-président de la Cour Constitutionnelle qui, avec sept (7) autres conseillers avaient évincé Kelefa Sall, à l’époque président de ladite institution, est dans le collimateur du ministère de la justice depuis plusieurs mois.

En juillet dernier, le ministre de la justice Alphonse Charles Wright révélait que le vendredi 28 septembre 2018, M. Bangoura jusque-là vice-président de la Cour Constitutionnelle a été élu à la tête de ladite institution avec un budget annuel de plus de 20 milliards de francs guinéens.

Il a été constaté qu’en dépit de son salaire mensuel de 145 millions de francs guinéens, M. Bangoura, sans cause justifiant une mission de service public de la Cour, possède un immeuble R+4 objet du titre foncier N°1647/NGA du lot 4 Dakar pour un montant de 404 millions de francs CFA. Toujours, selon le garde des sceaux guinéen, cette vente a été rendue possible par l’intervention de deux cabinets de notaires à savoir: l’étude de Maître Kane Anta Diallo, notaire du cédant et l’étude de Maître Tabara DIOP, notaire de l’acheteur au nom de ses enfants vivant à l’étranger au moment des faits.

L’ancien président de la Cour constitutionnelle aurait aussi acquis une résidence à Nongo dans la Commune de Ratoma d’une valeur de 5 milliards de francs guinéens et des domaines à Wonkifong, dans la préfecture de Coyah. M. Bangoura doit s’expliquer sur d’autres faits présumés de prédation des deniers publics.

Plusieurs dignitaires de l’ancien régime soupçonnés d’avoir détourné des deniers publics ont été envoyés en prison depuis l’arrivée au pouvoir de la junte militaire dirigée par le colonel Mamadi Doumbouya.

Burkina : Un officier de gendarmerie tué par inadvertance par des VDP

L’incident s’est produit alors que les supplétifs civils avaient reçu plusieurs alertes de présence de jihadistes.Le Commandant de brigade de gendarmerie de Comin-Yanga, province du Koulpelogo, dans le Centre-Est, a été tué, ce jeudi, par mégarde par des Volontaires pour la défense de la patrie (VDP), a appris APA de sources concordantes.

L’officier était en binôme sur une moto et faisait la ronde avec un de ses éléments qui a été blessé gravement, toujours selon nos sources, indiquant que l’incident s’est produit alors que les supplétifs civils de l’armée avaient reçu plusieurs alertes de présence de jihadistes dans la localité.

« En raison des multiples alertes de la journée, les VDP étaient aux aguets. Ils ont ouvert le feu quand ils ont vu deux hommes armés qui venaient sur une moto à hauteur de Bissiga », a affirmé un supplétif joint au téléphone.

La localité est régulièrement la cible des exactions des groupes jihadistes. En juin 2018, les postes de gendarmerie et de police de Comin-Yanga avaient été attaqués par des hommes armés.

«Présence» de Wagner au Burkina: Ouagadougou demande des explications à Accra

Le président Ghanéen Nana Akufo-Addo a affirmé que les mercenaires de Wagner ont été déployés dans le pays en échange d’une mine.L’ambassadeur du Ghana au Burkina Faso Boniface Gambila Adagbila a été convoqué à une « audience urgente » ce vendredi matin, au ministère des Affaires étrangères, suite aux propos du président ghanéen Nana Akufo-Addo qui a assuré que le Burkina Faso a passé un accord avec le groupe russe de sécurité privée Wagner, a rapporté l’Agence d’informations du Burkina (Aib).

Elle a ajouté que Ouagadougou a également rappelé son diplomate à Accra, le Général Pingrenoma Zagré pour « consultation ».

Mardi 14 décembre, en marge du sommet États-Unis-Afrique, le président ghanéen Nana Akufo-Addo qui rencontrait le secrétaire d’Etat américain, Antony Blinken, s’est inquiété de la présence des forces du groupe russe de sécurité privée Wagner au sud du Burkina Faso, à la frontière de son pays.

« Aujourd’hui les mercenaires russes sont à notre frontière nord. Le Burkina Faso a maintenant conclu un arrangement avec le Mali pour que les forces Wagner présentes dans ce pays puissent intervenir au Burkina », a déclaré Akufo-Addo.

La possibilité de faire appel à Wagner pour aider le Burkina Faso en proie à des attaques jihadistes depuis sept ans, anime depuis plusieurs mois les débats et a valu des mises en garde des partenaires occidentaux.

Le ministère français des Affaires étrangères a déclaré jeudi que le gouvernement burkinabè était pleinement conscient des risques de travailler avec des mercenaires du groupe russe Wagner après la sortie du président Ghanéen.

« En ce qui concerne Wagner, notre message est bien connu, Wagner s’est distingué en Afrique par une politique de prédation, une politique de pillage, qui porte atteinte à la souveraineté des États… La milice Wagner s’est particulièrement distinguée au Mozambique, en République centrafricaine et au Mali ; cela est évidemment connu des autorités burkinabè », a indiqué porte-parole du ministère français des Affaires étrangères, Anne-Claire Legendre.

De retour d’un déplacement au Sahel, la sous-secrétaire d’État américaine, Victoria Nuland, avait pourtant déclaré en fin octobre dernier que le président burkinabè, Ibrahim Traoré, n’avait pas l’intention de faire appel au groupe paramilitaire russe Wagner.

Jusque-là, il y a aucune information officielle concernant un accord entre le groupe et le Burkina Faso, même si le Premier ministre Apollinaire Kyelem a récemment séjourné en Russie.

Sénégal : échec de la motion de censure contre le gouvernement

Les journaux sénégalais, parvenus ce vendredi à APA, traitent essentiellement de l’échec de la motion de censure contre le gouvernement d’Amadou Bâ.« Yewwi se prend les pieds dans le tapis », titre EnQuête, soulignant que la motion de censure a été rejetée avec 55 voix sur 165 députés. Avec 55 voix seulement, le principal groupe parlementaire de l’opposition n’a pas pu renverser le gouvernement Amadou Bâ, écrit le Témoin, précisant que le soutien de « Wallu », l’autre groupe parlementaire d’opposition, lui a fait défaut.

Cela pousse Sud Quotidien à arborer ce titre : « Yewwi rate son coup ». Dans ses colonnes, le journal donne la parole à Mamadou Lamine Thiam, président du groupe « Liberté, démocratie et changement » qui affirme : « Nous avons décidé de nous abstenir au vote de cette motion parce que nous n’avons pas été impliqués… »

Avec cette abstention, « Wallu censure Yewwi », barre à sa Une Walf Quotidien. Pour Le Quotidien qui estime que « l’inter-coalition (a) volé en éclats », cette tentative de renverser le gouvernement est tout simplement « la motion de césure » entre les deux principaux groupes d’opposition à l’Assemblée nationale.

La Tribune s’intéresse à cette même actualité et affirme : « Wallu bloque la motion de Yewwi ». Ce quotidien qui s’interroge sur l’avenir de l’inter-coalition relate « comment Wade (l’ex-président de la République) a sauvé Amadou Bâ ».

« Wallu se démarque, Yaw à la peine », constate Le Soleil, avant de donner la parole à Mamadou Lamine Thiam qui justifie en ces termes l’abstention de ses collègues : « Avisés le jour du dépôt, nous n’avons pas trouvé le geste de Yaw élégant ». La cohésion de l’opposition a été vendangée, conclut Kritik’.

Après cet échec de Yewwi, Vox Populi décrit « un Amadou Bâ très politique » qui a rendu tous les coups lancés par les députés de l’opposition. « Vous, rédacteurs de cette motion et vos partisans, avez pris l’engagement de rendre le pays ingouvernable. Vous cherchez, comme vous le dites vous-mêmes, à bloquer la démocratie », a lancé le Premier ministre.

Selon Source A, Yaw a reçu une fessée du PM après l’échec de la motion de censure. Ce qui pousse L’AS à titrer : « Amadou Bâ toutes griffes dehors ». « Yewwi lance Amadou », titre Bés bi qui prêterait des intentions politiques plus grandes à l’actuel chef du gouvernement.

Côte d’Ivoire : le parti de Gbagbo dénonce des actes du Rhdp

Le porte-parole du Parti des peuples africains – Côte d’Ivoire (PPA-CI), Katinan Koné, a animé ce jeudi 15 décembre 2022 à Abidjan une conférence dans le cadre du 2e numéro de la « Tribune du PPA-CI ».A l’entame de ses propos, il a réagi sur la visite de l’ancien président ivoirien Laurent Gbagbo dans la Région de la Mé (Sud) du 09 au 10 décembre 2022. Selon lui, cette « visite a tenu toute ses promesses en termes de mobilisation et de communion des populations de la Mé Nord avec leur hôte du jour ».

Il a dénoncé des violences verbales et physiques dans le cadre de cette visite qui a eu lieu à Adzopé, affirmant qu’elle « trouble manifestement la tranquillité de certains esprits gagnés par l’ivresse d’un pouvoir sans opposition ». M. Katinan Koné est revenu sur certains propos tenus dans le cadre de la visite, les jugeant « inacceptables dans une démocratie et dans la République ».

Le porte-parole du PPA-CI a évoqué le discours tenu par le ministre d’Etat Adjoumani Kobenan, porte-parole du RHDP (pouvoir), devant certains « chefs coutumiers de la région la Mé, le jour-même où la quasi-totalité des chefs de cette région recevaient, dans un enthousiasme des grands jours M. Gbagbo ».

« Devant ses invités du jour, le porte-parole du Rhdp s’est félicité de ce que les chefs de la région de la Mé aient refusé de participer à l’accueil du président (du PPA-CI) Laurent Gbagbo dans l’unique but de soutenir le Premier ministre Patrick Achi, leur fils », a dit M. Katinan.

Il s’est insurgé de ce que « cela est peu de chose pour le Rhdp qui a transformé la République en un patrimoine dont l’usufruit ne doit profiter qu’aux seuls membres du clan, ou alors à ceux qui auraient fait amende honorable auprès de l’administrateur du patrimoine afin de bénéficier de sa magnanimité ».

Le second discours, dira-t-il, « tout aussi menaçant et discourtois à l’endroit de l’ex-président Laurent Gbagbo, est venu du ministre Cissé Bacongo. Pour la circonstance, il a soigneusement choisi les mots pour étayer la conception que son régime a de la République et de la démocratie ».

« Pour être admis dans les cercles des citoyens suivant l’échelle des valeurs du RHDP (le parti au pouvoir), l’ex-président Laurent Gbagbo doit domestiquer et apprivoiser son discours. Sinon, il s’expose à une répétition de ce qui lui est arrivé », a-t-il poursuivi.

Selon Katinan, M. « Cissé Bacongo demande à M. Laurent Gbagbo de se rappeler comment il a perdu le pouvoir et comment il est parti hors du pays et comment il y est revenu. Or, il est constant que l’ex-président Laurent Gbagbo a gagné les élections en octobre 2010 ».

« Y-a-t’il meilleur témoignage que de distinguer les citoyens entre eux par une terminologie qui oppose les civilisés et les sauvages qui ont besoin d’être domestiqués ou apprivoisés », a-t-il ajouté, martelant que « c’est plutôt le RHDP qui n’a pas encore domestiqué sa conception du pouvoir pour la mettre en conformité avec les normes des valeurs républicaines qui ne trouvent la plénitude de leur sens que dans la démocratie ».

Côte d’Ivoire : Joseph Ebagnerin réélu SG de l’UGTCI

Seul candidat en lice, le secrétaire général sortant de l’Union générale des travailleurs de Côte d’Ivoire (UGTCI), a été réélu par acclamation, à l’issue du 9e Congrès ordinaire de la centrale syndicale.Ce 9e Congrès ordinaire de l’UGTCI se déroule du 14 au 16 décembre 2022, à la Bourse du travail de Treichville, dans le Sud d’Abidjan, autour du thème « Syndicalisme de participation responsable, réalités et perspectives ».

Reconduit pour un mandat de cinq ans ce jeudi 15 décembre 2022, Joseph-Léon Ebagnerin a remercié les délégués syndicaux de lui avoir renouvelé leur confiance. Il a réitéré ses engagements à porter plus haut l’UGTCI et à mieux faire les choses pour le bien-être des travailleurs.

L’Union générale des travailleurs de Côte d’Ivoire est l’une des plus anciennes centrales syndicales du pays. Ce congrès électif vient stabiliser l’organisation qui avait connu une crise de leadership au niveau des dirigeants, il y a quelques années. La clôture des travaux est prévue ce vendredi 16 décembre 2022.    

 

Pêche artisanale ivoirienne : vers un plan de gestion participatif

Un rapport sur ce projet a fait l’objet d’une session de restitution à l’intention de plus de 60 acteurs et actrices de la pêche artisanale à Sassandra, une cité balnéaire dans le Sud-ouest du pays.Ce rapport d’étude, présenté ce mercredi 07 décembre 2022, devrait servir de document de base à l’élaboration d’un « Plan local de gestion de la pêcherie aux sardinelles à Sassandra ». Ce plan se veut un outil précieux pour une gestion durable des ressources halieutiques.

La ville côtière de Sassandra a abrité du 06 au 10 décembre 2022, une mission de l’Organisation des Nations Unies pour l’alimentation et l’agriculture (FAO). Au menu de cette visite sur le terrain, s’est tenue la restitution d’un rapport sur une étude diagnostique de la pêcherie aux sardinelles.

Les participants ont également partagé les résultats des activités de recherche participative sur cette espèce. La pêche artisanale est un secteur dynamique et pourvoyeur de nombreux emplois à Sassandra, où les sardinelles constituent l’essentiel des prises de poissons.  

A Sassandra, il a été constaté que la sardinelle est à un niveau de capture incontrôlé et si cette situation perdure, le renouvellement du stock pourrait être impacté négativement et entraîner une baisse des captures.

Pour pallier cette situation, la FAO à travers son projet Initiative Pêches Côtières en Afrique de l’Ouest (IPC-AO) a élaboré un plan local de gestion participatif basé sur une étude diagnostique de l’état de la pêcherie, menée en collaboration avec l’ensemble des parties prenantes du 30 septembre au 8 octobre 2022.

M. Mamadou Thiam, expert en économie et aménagement des pêches, et auteur du rapport recommande entre autres, le renforcement des capacités des acteurs sur la gestion durable des ressources halieutiques et la mise en place d’un organe de cogestion locale, dont l’organisation et le fonctionnement seront légalisés par un acte administratif.

Dans cet élan, M. Bruno Yao Kouassi, le préfet de la région du Gbôklé, dans le Sud-ouest de la Côte d’Ivoire, a promis son soutien institutionnel pour l’élaboration et la mise en œuvre du plan de gestion participatif.

M. Thiam suggère également la surveillance et le contrôle des bateaux de pêche industrielle qui font souvent des incursions dans la zone réservée à la pêche artisanale et qui causent des dommages importants aux pêcheurs artisans.

Il a également préconisé l’accélération de la mise à disposition des textes d’application sur les tailles minimales de capture et sur le maillage des filets afin de disposer d’un cadre légal pour les contrôles.

Dans la même dynamique, les experts du Centre de recherches océanologiques ont assuré une formation pratique sur l’importance des tailles et de la relation taille/poids des sardinelles. Ils ont fait observer que plus il y a de poissons de grande taille dans les captures, plus la ressource est en phase d’être préservée durablement et les acteurs en tirent un bénéfice économique significatif.

En revanche, la capture de nombreux poissons de petite taille n’ayant pas atteint la taille de première maturité entraine la baisse des stocks sur le long terme.

M. Raymond Taha, le directeur régional du ministère des Ressources animales et halieutiques a souligné l’importance des sardinelles, qui selon lui forment plus de 80% des débarquements et font travailler des centaines de personnes à Sassandra.

Transformatrice, Florence Rabbé Atté qui exerce ce métier depuis plusieurs années, s’est félicitée de ces différentes formations ; et promet de sensibiliser sa communauté contre la surpêche de la sardinelle.

 

Burkina: Libération du lieutenant-colonel Emmanuel Zoungrana

L’officier était en détention depuis janvier 2022 pour « tentative de déstabilisation ».Le tribunal militaire a accepté, ce jeudi 15 décembre 2022, la demande de liberté provisoire du lieutenant-colonel Emmanuel Zoungrana. « La chambre d’instruction du tribunal militaire a ordonné la mise en liberté provisoire de Lieutenant-colonel Zoungrana », a confirmé à APA, son avocat, Me Paul Kéré joint au téléphone.

Il a précisé que son client « a comparu seul » devant la juridiction militaire.

C’est la 3e demande de liberté provisoire de cet officier de l’armée burkinabè accusé de « tentative de déstabilisation des institutions de l’Etat, de détournement de biens publics, de faux et usage de faux, d’enrichissement illicite et de blanchiment de capitaux ».

Le tribunal militaire avait, le 12 octobre dernier, refusé en première instance, sa demande de mise en liberté provisoire. En appel, devant la Cour de cassation de la chambre criminelle du tribunal militaire, le 27 octobre dernier, une nouvelle demande de liberté provisoire avait été rejetée.

Me Paul Kéré a expliqué avoir introduit une nouvelle requête de mise en liberté provisoire devant la chambre d’instruction qui a ordonné la mise en liberté d’Emmanuel Zoungrana.

« Il n’y a aucun élément à charge qui prouve que le lieutenant-colonel Zoungrana a détourné un seul centime », a insisté Me Kéré.

Ex-chef de corps du 12e Régiment d’infanterie commando (RIC), le lieutenant-colonel Emmanuel Zoungrana avait été arrêté le 10 janvier 2022. A l’époque, il était le commandant du secteur ouest du groupement des forces armées du Nord, une zone éprouvée par le terrorisme.

Centrafrique : fin de mission pour les soldats français

Les derniers militaires français ont quitté la capitale, Bangui, ce jeudi 15 décembre 2022.Clap de fin de la coopération militaire entre Paris et Bangui. Les 47 derniers soldats français qui occupaient le camp militaire situé dans l’enceinte de l’aéroport M’Poko ont quitté la capitale centrafricaine ce jeudi 15 décembre pour rejoindre Libreville (Gabon).

Selon RFI, les clés du camp de Bangui-M’Poko ont été symboliquement rendues mardi 13 décembre au chef d’état-major de l’armée centrafricaine, le général Zéphirin Mamadou. La rétrocession du camp s’est faite dans la discrétion, mais à l’issue d’un processus « complètement transparent », souligne le média, citant les autorités françaises.

La France a plaidé pour que la base revienne à la Mission multidimensionnelle intégrée des Nations unies pour la stabilisation en Centrafrique (Minusca). Mais, il revient aux autorités centrafricaines de décider qui va occuper les lieux.

Les hommes de la compagnie paramilitaire privée russe, Wagner, qui occupent déjà un hangar dans l’enceinte de l’aéroport, pourraient bien hériter des lieux. Certains observateurs pensent aussi aux Rwandais, déployés au sein de la Minusca mais aussi de manière bilatérale.

« Une victoire de plus au compteur des panafricains qui luttent sur tous les terrains contre la recolonisation française de l’Afrique », s’est réjoui sur Twitter @K_Mythe2. Abondant dans le même sens, @SackoVeridique, qui remercie Dieu pour ce départ, estime que « l’Afrique va maintenant respirer en paix ». « Très bien ! Nous ne voulons pas des impérialistes », renchérit @Timothee_Mufutu.

@FilaFrancky n’est pas du même avis que ses prédécesseurs et affirme : « Force à vous et merci pour le soutien que vous avez fourni et que vous continuez à fournir ».

Le départ d’aujourd’hui vient clôturer un processus de désengagement entamé il y a de cela 18 mois. Paris a suspendu son accord de coopération militaire avec la Centrafrique en avril 2021, en raison de la présence des mercenaires russes de Wagner. Depuis lors, les missions ont été réduites au fil des mois. En octobre dernier, à l’officialisation de ce départ, il ne restait plus que 130 soldats français au sein d’une mission logistique.

Burkina : les Français invités à quitter la ville de Koudougou

L’ambassadeur de France à Ouagadougou, Luc Hallade a exhorté ses compatriotes à quitter dans l’urgence la ville de Koudougou (Centre-Ouest) à cause de la pression terroriste.Dans une note signée le 12 décembre dernier, le diplomate a appelé les ressortissants français à se « relocaliser à Ouagadougou ou Bobo-Dioulasso » et à éviter Koudougou, au regard de la pression des groupes djihadistes sur la 3e plus grande ville du Faso.

« Rester à Koudougou représente un risque important pour vous-mêmes mais aussi pour ceux qui pourraient devoir vous porter secours en cas de menace immédiate », a-t-il souligné, rappelant aux Français leur « sécurité prime sur toute autre considération ».

L’ambassadeur de France a justifié sa requête par les événements intervenus récemment à proximité (moins de 30km) de Koudougou qui montrent, selon lui, que la pression terroriste se fait de plus en plus forte et surtout proche.

Il fait référence aux alertes de regroupement de djihadistes dans la forêt de Tiogo, une commune rurale située à l’Ouest de la ville.

Luc Hallade a invité les ressortissants français « avec insistance » à rester à Bobo-Dioulasso ou Ouagadougou, surtout pendant cette période des fêtes de fin d’année. La note concerne « d’ailleurs le reste du pays (sauf Ouaga et Bobo), passé en zone Rouge (formellement déconseillée) depuis le coup d’Etat du 30 septembre dernier ».

« Si la situation devait évoluer favorablement, nous pourrons ensemble réexaminer cette demande de relocalisation. Mais dans l’immédiat, elle me paraît urgente et incontournable », a conclu le diplomate français.

Millennium Challenge Corporation : l’Afrique a de nouveaux compacts

Washington a sélectionné la Gambie, la Mauritanie, le Sénégal et le Togo pour développer de nouveaux programmes de subventions.Le Millennium Challenge Corporation (MCC) élargit son champ d’action sur le continent africain. Au cours de sa réunion annuelle de « sélection » qui s’est tenue la semaine dernière, son conseil d’administration présidé par le secrétaire d’État américain Antony Blinken, a sélectionné la Gambie et le Togo comme étant éligibles pour développer des compacts. Il s’agit d’un programme de subventions de cinq ans qui se concentre sur les investissements d’infrastructure à grande échelle et les réformes politiques et institutionnelles.

Le conseil d’administration du MCC a également choisi le Sénégal pour développer un compact régional concurrent ainsi que la Mauritanie pour un programme de seuil. Les programmes de seuil sont des subventions plus modestes du MCC, conçus pour soutenir les réformes politiques et institutionnelles qui s’attaquent aux facteurs limitant la croissance économique des pays qui ne répondent pas encore aux critères stricts d’éligibilité des compacts.

Les premiers compacts pour la Gambie et le Togo visent à stimuler le développement économique. Celui dédié au Sénégal a pour objectif de renforcer les connexions régionales. Le programme de seuil de la Mauritanie devra aider à renforcer la gouvernance démocratique et poursuivre la réforme des politiques pour libérer la croissance économique.

Le Millennium Challenge Corporation a signé son premier accord régional de transport avec les gouvernements du Bénin et du Niger.

« Ces investissements du MCC s’inscrivent dans le cadre du travail que nous réalisons dans le monde entier par le biais du Partenariat pour les infrastructures et les investissements mondiaux », a déclaré le président américain, Joe Biden.

Mondial 2022: La fédération marocaine conteste l’arbitrage du match Maroc-France

La Fédération royale marocaine de football conteste les décisions de l’arbitre mexicain César Arturo Ramos Palazuelos lors du match de demi-finale qui a opposé le Maroc à la France mercredi au Qatar.Dans un communiqué publié ce jeudi 15 décembre, la Fédération indique  qu’elle a écrit un courrier à l’instance compétente, dans lequel elle  relève les décisions d’arbitrage ayant privé le Maroc de deux penaltys  évidents, comme en témoignent des experts dans le domaine. La FRMF a  également exprimé son étonnement la salle du VAR a omis de l’alerter.

La  Fédération affirme aussi qu’elle ne ménagera aucun effort pour défendre  les droits de la sélection nationale, appelant à l’équité dans la prise  des décisions qui s’imposent concernant l’injustice arbitrale dont ont  été victimes les Lions de l’Atlas lors de cette rencontre de la Coupe du  monde – Qatar 2022.

Le Forum pour la paix prend part au Sommet USA-Afrique

Le Secrétaire général du Forum pour la paix d’Abu Dhabi, Cheikh Al-Mahfouz bin Abdullah bin Bayyah, prend part aux travaux du Sommet États-Unis-Afrique, qui se tient actuellement dans la capitale américaine, Washington, en présence de plus d’une cinquantaine de délégations représentant le continent africain.La présence de Cheikh Al-Mahfouz bin Abdullah bin Bayyah à ce Sommet, consacré aux défis sécuritaires, à la lutte contre le terrorisme et aux questions de développement, intervient à l’invitation du gouvernement américain.

En marge de ce sommet, le Secrétaire général a rencontré un certain nombre de chefs et de représentants de pays africains, dont les Présidents du Nigeria, Muhammadu Buhari, de la Guinée-Bissau, Umaro Sissoco Embalo et du Niger, Mohamed Bazoum, ainsi que le président de la Commission de l’Union africaine (CUA), Moussa Faki Mahamat.

Dans une déclaration à cette occasion, le Secrétaire général a affirmé que cette visite incarne la vision des Etats des Emirats Arabes Unis AU sous la direction de son président, Cheikh Mohammed bin Zayed Al Nahyan, une vision de paix, d’ouverture sur le monde et d’amitié, à la faveur des valeurs de tolérance, de coexistence et de respect.

Il a ajouté que l’invitation à participer à ce sommet vient également comme une reconnaissance des efforts des Émirats arabes unis pour soutenir la paix et la réconciliation dans toutes les régions du continent, sur la base de sa vision clairvoyante de l’importance de la coexistence, de la réconciliation et de la tolérance, qui a abouti à l’initiative « Conférence africaine pour la promotion de la paix » lancée par le Forum de la paix d’Abu Dhabi en coopération avec le gouvernement mauritanien et l’Union africaine.

Dans ce contexte, le Secrétaire général du Forum d’Abou Dhabi pour la paix a évoqué le succès et l’acceptation internationale et africaine de la Conférence africaine pour la promotion de la paix, qui s’est traduite par l’adoption par le Sommet de l’UA, lors de sa 33e session ordinaire, de la Déclaration de Nouakchott émise par le premier forum international de la Conférence africaine pour la promotion de la paix.

Cheikh Al-Mahfouz bin Bayyah a mis l’accent sur les efforts menés par les Émirats arabes unis et ses initiatives pionnières, notant à cet égard le partenariat stratégique du Forum pour la paix d’Abu Dhabi sur le continent africain, à travers la « Conférence africaine », qui se veut une plate-forme de dialogue entre les décideurs et les experts et les jeunes, en vue de canaliser les efforts dans la lutte contre l’extrémisme, le terrorisme et le racisme, renforcer le rôle des jeunes et des femmes dans la paix et contribuer à construire une génération consciente qui rejette l’extrémisme et la violence, et qui œuvre au développement des peuples.

Côte d’Ivoire: Affi n’exclut pas une alliance avec le parti de Simone Gbagbo

Le président du Front populaire ivoirien (FPI), Pascal Affi N’Guessan a reçu au siège de son parti l’ex-Première dame Simone Ehivet Gbagbo, présidente du Mouvement des générations capables (MGC).« Mme Simone Ehivet Gbagbo est venue pour nous remercier de notre présence à l’occasion de l’Assemblée générale extraordinaire qui a porté sur les fonts baptismaux le MGC », son parti politique, a indiqué ce jeudi 15 décembre 2022 à la presse M. Affi N’Guessan.  

Le leader du FPI (opposition) a relevé qu’ils ont également échangé sur la situation nationale et sur les perspectives politiques, ajoutant qu’en tant que partis de la même mouvance idéologique ils ont évoqué ce qu’ils pouvaient « faire ensemble pour aider la Côte d’Ivoire à avancer ».  

Interrogé de savoir si pour les élections municipales et régionales de 2023 des alliances sont possibles entre le FPI et le MGC, il a répondu que « c’est une première rencontre, donc nous n’avons pas été aussi loin dans les échanges, mais ce sont des questions qui ne sont pas exclues ».

Mme Simone Gbagbo a expliqué être « dans une tournée de remerciement de tous ceux qui se sont déplacés et qui sont venus nous soutenir pendant la tenue de notre Assemblée générale extraordinaire » qui a consacré la naissance du MGC en août 2022.

« Nous avons été très touchés par le déplacement (du FPI), il a été très impressionnant et il était bon que nous venions les remercier. Nous sommes des partis politiques, il y a des échéances électorales qui s’annoncent, donc il est bon que les partis puissent discuter », a-t-elle laissé entendre.

Aujourd’hui, étant « la toute première visite, on n’est pas entré dans tous ces détails », a fait savoir Mme Gbagbo, faisant observer que leur « obédience politique étant la même, en tant que des partis de gauche, issus de la sociale démocratie, à ce niveau-là il est possible de bâtir quelque chose ensemble ».

Elle a insisté qu’ils ne sont pas encore arrivés au niveau d’un front uni, admettant que « les alliances politiques font partie des actes que les partis opposés et différents qui peuvent à un moment donné converger, posent mais c’est toujours le résultat d’une réflexion et d’une analyse ».

« Donnez-nous le temps de nous asseoir pour peser le pour et le contre afin d’arrêter quelque chose », a-t-elle poursuivi, rappelant avoir d’ailleurs contribué à la création du FPI « et donc si on est des partis ennemis, ça serait vraiment dommage ».

Pour elle, aujourd’hui, chacun devrait examiner pour voir s’il y a un chemin à emprunter ensemble ou s’il n’y a pas du tout de chemin à faire ensemble. Cette rencontre intervient à un moment où le FPI discute sur une possible alliance avec le Rhdp, le parti au pouvoir.

Ethiopie: l’inflation atteint 35,1% en novembre

Le taux d’inflation général en Ethiopie a atteint 35,1% en novembre, selon les données publiées par le service gouvernemental des statistiques éthiopiennes (ESS).C’est le deuxième mois consécutif que le taux d’inflation général de l’Ethiopie augmente de la sorte. L’Ethiopie a enregistré un taux d’inflation de 31,7 % en octobre, contre 30,7% en septembre.

L’ESS a révélé que l’inflation pour les produits alimentaires avait connu une hausse de plus de trois points de pourcentage pour atteindre 34,2% en novembre, contre 30,6% en octobre.

Les dernières données de l’ESS montrent également que l’inflation des produits non alimentaires est en constante augmentation, atteignant 36,5% en novembre, contre 33,4% en octobre.

A Washington, Addo s’inquiète de la « présence de Wagner » au Burkina

Après le Mali, la compagnie militaire privée russe Wagner, offrirait ses services au Burkina Faso.À Washington où il participe au sommet États-Unis – Afrique qui s’est ouvert le mardi 13 décembre, le président ghanéen Nana Akufo-Addo a affirmé que le Burkina Faso a fait appel aux services de la compagnie militaire privée russe, Wagner pour lutter contre les groupes jihadistes. 

« Aujourd’hui, les mercenaires russes sont à notre frontière nord. Le Burkina Faso a maintenant conclu un arrangement avec le Mali pour que les forces Wagner présentes dans ce pays puissent intervenir au Burkina.», a déclaré Nana Akufo Addo alors qu’il rencontrait mercredi 14 décembre le secrétaire d’État américain, Antony Blinken.

Selon le président sortant de la Conférence des chefs d’État et de gouvernement de la Communauté économique des Etats de l’Afrique de l’Ouest (Cédéao), « une mine dans le sud du Burkina » a été attribuée au groupe Wagner « en guise de paiement » de ses services.

Pour le chef de l’Etat ghanéen, « voir opérer » les mercenaires de Wagner « à notre frontière est particulièrement pénible pour le Ghana », soulignant la position ferme de son pays sur la guerre russo-ukrainienne.

« Outre le fait que nous n’acceptons pas l’idée que les grandes puissances fassent à nouveau de l’Afrique leur théâtre d’opération, nous avons une position particulière, que vous connaissez, sur la guerre en Ukraine, où nous avons été très clairs dans notre condamnation de l’invasion de l’Ukraine par la Russie. Par conséquent, la présence de ce groupe à nos frontières est un sujet d’inquiétude et de préoccupation considérable pour nous », a-t-il indiqué, espérant « avoir une occasion privilégiée de parler de ses implications » avec les autorités américaines.

Le gouvernement burkinabé n’a pas encore réagi aux déclarations du président ghanéen. Le Burkina Faso comme le Mali, la Guinée et le Soudan n’ont pas été invités au sommet Etats-Unis-Afrique en raison de leur instabilité institutionnelle. Ces quatre pays ont la particularité d’être dirigés actuellement par des juntes militaires.

La BEI mobilise 60 millions d’euros pour soutenir les PME marocaines

La Banque européenne d’investissement mobilise une enveloppe de 60 millions d’euros dans le cadre d’un nouveau programme de financement en faveur des entreprises au Maroc. Destiné essentiellement aux PME et aux sociétés de taille intermédiaire, ce programme sera déployé à travers des banques intermédiaires marocaines via des lignes de crédit en devise ou en monnaie locale.Ce programme vise à renforcer l’accès au financement pour les petites et moyennes entreprises (PME) et aux entreprises de taille intermédiaire (ETI) face à la conjoncture difficile actuelle, permettant la relance de leurs activités et la consolidation de leur résilience.

Il sera déployé à travers des lignes de crédit accordées à des intermédiaires financiers locaux, principalement des banques marocaines partenaires de la BEI. Des négociations sont en cours pour la concrétisation des partenariats dans ce sens. Au titre de ce nouveau programme, la Banque européenne d’investissement mobilise une enveloppe de 60 millions d’euros.

Les prêts BEI pour les PME seront donc attribués par l’intermédiaire de banques commerciales, chargées d’évaluer chaque demande de prêt présentée par une entreprise cliente. Sur la plupart des opérations, la décision d’octroyer ou non un prêt à la PME appartient entièrement à la banque intermédiaire.

L’intervention de la BEI permet, globalement, d’améliorer les conditions financières d’un prêt ainsi accordé, et elle veillera à ce que ces améliorations soient clairement communiquées aux PME concernées. Dans le cadre de ce nouveau programme, les prêts pourraient être accordés en monnaie locale.

La BEI est un partenaire privilégié du Maroc depuis 40 ans. L’institution finance le développement et la mise en œuvre de projets clés dans des secteurs essentiels de l’économie marocaine tels que le soutien aux entreprises, l’agriculture, l’eau et l’assainissement, l’éducation, la santé, le transport ou encore les énergies renouvelables. Depuis le démarrage de ses opérations dans le pays en 1979 à aujourd’hui, les financements cumulés (prêts et dons signés) de la BEI, ont atteint 9,54 milliards d’euros au profit de 133 projets publics et privés.

Mondial: Le Roi Mohammed VI adresse un vibrant hommage à l’ensemble des composantes de l’équipe nationale

A l’issue de la demi-finale de la Coupe du Monde Qatar 2022, le Roi Mohammed VI s’entretient au téléphone avec l’entraineur et le capitaine de l’équipe nationale.Le Roi Mohammed VI a eu un entretien téléphonique avec l’entraineur de l’équipe nationale, Walid Regragui à l’issue du match de demi-finale de la Coupe du Monde de la FIFA, Qatar-2022, qui a opposé, mercredi, la sélection nationale de football à son homologue française et qui s’est soldé par la victoire de l’équipe de France (2-0).

Au cours de cet entretien, le Souverain a adressé un vibrant hommage à l’entraineur, aux joueurs et à l’ensemble des composantes de l’équipe nationale pour leurs brillantes réalisations lors de cette Coupe, tout en leur souhaitant plein succès au cours de leurs prochaines rencontres.

le Souverain a également loué la performance de Walid Regragui pour avoir pu, en quelques mois seulement à la tête de l’équipe nationale, forger un groupe de joueurs si compact et si combatif, au point de marquer cette compétition et faire honneur au peuple marocain et au public international par ses hautes valeurs de sportivité et son talent exemplaire.

le Roi s’est également entretenu, à cette occasion, avec le capitaine de l’équipe nationale Romain Saiss a qui il a souhaité prompt rétablissement pour sa blessure, le félicitant pour son leadership, tout en le chargeant de transmettre également les vives félicitations royales à l’ensemble de l’équipe.

Sénégal: l’Assemblée examine une motion de censure de l’opposition

Les quotidiens sénégalais parvenus jeudi à APA évoquent principalement le nouveau scandale de trafic de passeports et l’examen de la motion de censure déposée par des députés de l’opposition.Le Quotidien se fait l’écho du démantèlement d’un réseau de faussaires impliqués dans un « scandale » de « passeports de service ». Plusieurs personnes ont été « arrêtées » dans cette « nouvelle affaire de faux passeports » d’après Bés Bi, soulignant que le « Trafric se poursuit ».

Le journal précise que douze personnes sont impliquées dont sept femmes. Pendant ce temps, le ministère des Affaires étrangères, qui a déployé un « important dispositif » pour démasquer les trafiquants, « annule les passeports délivrés entre le 1er janvier 2021 et le 13 décembre 2022 ».

Vox Populi estime que le démantèlement de ce réseau de faussaires fait suite au « scandale des passeports diplomatiques » ces derniers mois, ayant mis en cause d’anciens députés de la coalition du pouvoir. Concernant ce nouveau cas, la ministre « Aissata Tall Sall annonce l’arrestation des principaux faussaires et l’annulation de tous les passeports de service délivrés entre le 1er janvier 2021 et le 13 décembre 2022 ».

L’Observateur note que la Division des investigations criminelles (Dic) de la police nationale « frappe au cœur de la mafia » en arrêtant sept personnes dont un cadre d’une agence gouvernementale chargée des exportations. Le journal ajoute que « des autorités sont dans le collimateur des enquêteurs ».

Le vote de la motion de censure déposée par le groupe parlementaire de Yewwi Askan Wi (libérer le peuple) sera examiné ce jeudi à l’Assemblée nationale, selon Vox Populi. Toutefois Yewwi n’est « pas assuré (du soutien) des autres députés de l’opposition » pour renverser le gouvernement du Premier ministre Amadou Ba, qui a pourtant effectué sa déclaration de politique générale lundi dernier.

Sud Quotidien estime que Yewwi est « en mode combat ». En effet, les leaders de la principale formation de l’opposition, Ousmane Sonko, Khalifa Sall et Cie, « fustigent l’arrestation des députés Massata Samb et Mamadou Niang, un stratagème du pouvoir pour priver l’opposition de la majorité des 83 voix requises pour l’adoption de la motion de censure ».

Quoi qu’il en soit, L’AS note que le Premier ministre Amadou Ba est « face à l’histoire ». Un de ses prédécesseurs, Abdoul Mbaye, avait survécu à une motion de censure du groupe parlementaire de la formation de l’ex-président Abdoulaye Wade, au début du premier mandat du président Macky Sall. Il avait notamment « subi les assauts des libéraux qui ont voulu rendre la voie difficile à la gouvernance Macky Sall », rappelle le quotidien.

Mais aujourd’hui, estime EnQuête, c’est « l’unité de l’opposition (qui est) en jeu ». « A travers cette motion de censure, Yewwi Askan Wi maintient la pression sur le régime » de Macky Sall alors que Wallu Sénégal (sauver le Sénégal), la deuxième grande coalition de l’opposition, « se plaint d’avoir été mis devant le fait accompli ».

En football, le Maroc ne sera pas l’adversaire de l’Argentine en finale de la Coupe du monde, dimanche prochain, au Qatar. Les Lions de l’Atlas ont perdu (2-0) hier leur demi-finale face aux Bleus, les champions du monde en titre qui « ramènent leur étoile jusqu’en finale », souligne Stades.

Après la défaite face à la France, Bés Bi a constaté une « ambiance de deuil au Maroc » quoique les Marocains soient fiers de « leurs héros ». Toutefois, le sélectionneur marocain, Walid Regragui, note dans Stades que ses joueurs ont « donné le maximum » face à une équipe de France « intraitable ».

Selon Le Soleil, les partenaires du prodige Kylian Mbappé sont prêts pour « l’apothéose » face à l’Argentine de Lionel Messi, le meilleur joueur du monde qui espère lui-aussi inscrire le seul trophée qui manque à son immense palmarès.

Mondial-2022: L’Afrique « fière du parcours des Lions de l’Atlas » (Faki)

«L’Afrique fière du parcours des Lions de l’Atlas à cette Coupe du monde. Ils n’ont pas démérité», a affirmé le président de la Commission de l’Union africaine, Moussa Faki Mahamat, à l’issue de la 2e demi-finale Maroc-France (0-2).Le bilan des Lions de l’Atlas et la qualité de leur jeu font désormais de l’Afrique un des continents phare du football mondial, s’est réjoui le président de la Commission de l’Union africaine dans un tweet.

«L’Afrique fière du parcours des Lions de l’Atlas à cette Coupe du monde. Ils n’ont pas démérité. Leur bilan et la qualité de leur jeu font désormais de l’Afrique un des continents phare du football mondial. Merci à vous les Lions de nous avoir porté si haut», écrit Moussa Faki Mahamat.

Le Maroc s’est incliné face à la France sur le score de 2 buts à 0, en match de demi-finale du Mondial Qatar 2022, mercredi 14 décembre 2022, au stade Al Bayt.

Le Maroc affrontera samedi prochain la Croatie en match de classement. La France, quant à elle, sera opposée à l’Argentine, dimanche en finale.

L’Etat ivoirien se prononce sur les différends dans la filière hévéa

Le gouvernement ivoirien réagit à la suite des demandes d’adhésion de l’ANAPHA-CI et l’APROCANCI au sein de l’APROMAC, l’Organisation interprofessionnelle agricole (OIA) de la filière hévéa.Dans un courrier dont APA a reçu copie, ce mercredi 14 décembre 2022, le Commissaire du gouvernement auprès de l’APROMAC annonce les mesures prises par le ministre d’Etat, ministre de l’Agriculture et du développement rural, « après examen des différentes revendications » des parties.

Selon la note du ministre d’Etat, ministre de l’Agriculture et du développement durable « la demande d’adhésion de l’ANAPHA-CI doit faire l’objet d’un examen diligent et d’une décision finale dans un délai maximum de trois mois ».

La note mentionne que « les Assemblées générales électives et extraordinaires prévues le vendredi 16 décembre 2022 sont maintenues ». Toutefois, la clause d’ancienneté préalable à toute nouvelle adhésion devrait être « retirée le temps pour l’administration de réglementer la question par des textes appropriés ».

« Le Collège des producteurs devra convoquer dans les meilleurs délais une Assemblée générale pour acter la réintégration de l’APROCANCI conformément au protocole d’accord établi entre les parties concernées lors de la mise en place dudit Collège », poursuit le texte.

A la demande expresse du directeur de cabinet du ministre d’Etat, ministre de l’Agriculture et du développement rural de Côte d’Ivoire, une réunion s’est tenue ce mardi 13 décembre 2022 avec les différentes parties de la filière hévéa.

Dans sa requête, l’ANAPHA-CI se dit « fondée à revendiquer son adhésion à l’APROMAC au regard des dispositions de l’ordonnance relative aux Organisations interprofessionnelles agricoles (OIA), soutenant que les textes n’enferment pas la procédure d’adhésion dans un délai.

De son côté, l’APROCANCI a déclaré avoir été exclue de la gouvernance du Collège des planteurs dont elle était membre, mais aussi n’avoir reçu aucun financement pour ses activités. Les deux organisations s’étaient élevées contre la tenue le 16 décembre 2022 de l’Assemblée générale élective devant renouveler les instances de l’APROMAC.

Elles dénoncent notamment la clause modificative instaurant une ancienneté d’existence de trois ans à toute association sollicitant son adhésion au sein du Collège des producteurs. Au cours d’une conférence de presse ce mercredi 14 décembre 2022, Issouf Camara, le secrétaire général de la Fédération des producteurs d’hévéa de Côte d’Ivoire (FPHCI) avait soutenu l’ancienneté de trois ans.

La FPHCI récuse l’entrée dans le processus électoral en cours de l’Association nationale des planteurs d’hévéa et affiliés de Côte d’Ivoire (ANAPHA-CI), créée selon elle par les dirigeants sortants de l’APROMAC pour ces joutes électorales. Pour M. Camara, cela pourrait « fausser les calculs ». 

L’ANAPHA-CI a été « créée le 6 mai 2022 et le 23 juin 2022, cette association a déposé son dossier de reconnaissance déjà à l’APROMAC », a indiqué Issouf Camara, mettant en cause le fait que de la date de création à celle du dépôt du dossier, « en 47 jours, cette association a fait adhérer 31.000 producteurs en son sein, soit 18% des producteurs, donc éligible à l’OIA APROMAC ».

La filière hévéa, à l’instar de plusieurs autres filières, s’est dotée d’une Organisation Interprofessionnelle Agricole (OIA). Depuis l’année 2020, l’APROMAC a été officiellement reconnue comme étant l’OIA de la filière hévéa en Côte d’Ivoire.

L’Association des professionnels du caoutchouc naturel de Côte d’Ivoire (APROMAC) regroupe en son sein deux collèges à savoir le collège des transformateurs (AUPCN) et le collège des producteurs (composé de la FPH-CI et des planteurs individuels).

Côte d’Ivoire : début du contrôle de l’affichage des prix

L’opération d’affichage des prix plafonnés de certains produits de grande consommation, lancée à quelques jours des fêtes de fin d’année, vise notamment les boutiques et les supérettes.Elle a été officiellement lancée ce mercredi 14 décembre 2022 par la secrétaire exécutive du Conseil national de lutte contre la vie chère (CNLVC, publique), Dr Ranie-Didice Bah-Koné, à Yopougon, une commune populaire dans l’Ouest d’Abidjan.

Les prix des denrées alimentaires connaissent une flambée en raison de la crise russo-ukrainienne. Pour contenir cette pression inflationniste, le gouvernement ivoirien a plafonné les prix de certains produits sur la période du 16 novembre 2022 au 15 février 2023.

Le plafonnement des prix concerne notamment l’huile de table raffinée, la viande de bœuf, la tomate concentrée, le riz, le sucre, le lait en poudre et les pâtes alimentaires. Les boutiques et les supérettes sont ciblées parce que la majorité d’entre elles n’affichent pas de prix.

Mondial-2022: Le Maroc battu par la France (2-0)

La sélection marocaine de football ne jouera pas la finale de la Coupe du monde 2022. Les Lions de l’Atlas ont été éliminé, ce mercredi, contre la France (2-0). Pour une troisième place, ils croiseront le fer contre la Croatie, samedi.Le Maroc n’a pas su tenir la dragée haute à la France, mercredi au stade Al Bayt, s’inclinant sur le score de 2-0. La première manche marquée par une possession en faveur du Maroc aura donc été la dernière, mais les Lions n’ont jamais démérité. La France n’a pas forcé le pressing en début de rencontre, préférant pousser les Lions à l’erreur avant de répliquer. Une tactique payante, puisque Jaouad El Yamiq ratait un tacle devant Griezmann dès la 5e minute et les Bleus en profitaient pour lancer leur première offensive et marquer, par le biais de Théo Hernandez à la . 5ème minute du jeu.

Les Lions répliquaient dès la 9e minute par un tir d’Azzeddine Ounahi, qui est passé tout près de l’égalisation si ce n’était Hugo Lloris. La France permettait ensuite au Maroc de s’avancer pour déloger le bloc défensif et provoquer d’autres erreurs et donc d’autres contre-attaques. 

A la 21e minute, la cuisse de Romain Saïss a fini par céder et Selim Amallah reprenait sa place naturelle en ligne médiane. La tension montait au fil des minutes. Les Français ne forçaient pas le pressing, mais se lançaient comme des flèches dès qu’ils récupéraient au niveau de la ligne médiane. En cédant le ballon aux Lions de l’Atlas, Deschamps a créé de la confusion dans le camp marocain, avec une ligne médiane incapable de construire des offensives, car engagée au niveau du marquage et isolée par les médians français. La fin de la première période voyait les Lions prendre l’initiative et créer le danger, essentiellement à travers les balles arrêtées. El Yamiq signait ainsi l’occasion la plus nette en faveur des nationaux, avec un splendide retourné acrobatique, mais le ballon s’écrasait sur le poteau droit de Lloris.

De retour des vestiaires, Walid Regragui envoyait Yahya Attiat Allah sur la pelouse à la place de Nousseir Mazraoui, qui avait perdu bien des duels en première mi-temps. Avec des ailiers placés en entrée de la surface française, la possession marocaine commençaient à apporter ses fruits lors de ce deuxième acte. Tour à tour, Attiat Allah, En-Nesyri et Hakimi passait tout près du 1-1, mais manquaient d’appui au moment d’ajuster Lloris.

Le Maroc parvenait en effet à s’infiltrer en surface avec plus d’aisance, grâce aux sublimes combinaisons réussies par le trio Ziyech-Ounahi-Hakimi sur le couloir droit. A la 66e minute, coach Walid jouait deux nouvelles cartes offensives avec les entrées de Abderrazak Hamdallah et de Zakaria Aboukhlal à la place d’En-Nesyri et de Boufal. Les Lions dominaient la possession sans pouvoir concrétiser et la France exploitait les moindres failles, en tentant d’aggraver le score sur coup-francs. Après la 70e minute, la rencontre prenait un sens unique, avec des Lions plein tournés vers la cage de Lloris. Toutefois, sur un énième contre français, M’bappé et Thuram combinaient dans la surface avant que le tir contré de la star parisienne n’échoue devant le remplaçant Randal Kolo Muani, qui doublait la mise à la 79e minute.

Les dix dernières minutes cristallisaient justement le manque de solutions offensives chez les Lions, qui se sont retrouvés sans armes face au bloc défensif adverse, malgré une grande volonté d’Ounahi et compagnie. Finalement, l’arbitre sifflait le terme de l’aventure marocaine au Mondial Qatar 2022, une épopée qui restera gravée à jamais dans les mémoires esprits des Marocains.

Les Lions de l’Atlas, première équipe africaine à atteindre ce stade de la compétition, peuvent toujours aspirer à terminer à la troisième place, samedi prochain à 16h00, contre la Croatie lors de la petite finale.

La France affrontera l’Argentine, dimanche 18 décembre à 16h00, lors de la finale de Mondial pleinement réussi à la fois dans l’organisation et et dans la qualité du jeu offert par les équipes.

Hévéa ivoirien : tension dans la filière à l’orée d’une AG élective

Les dirigeants sortants de l’APROMAC, l’Organisation interprofessionnelle agricole (OIA) de la filière, sont accusés d’avoir créé une association, dont la candidature pourrait « fausser les calculs » lors de l’Assemblée générale élective prévue ce 16 décembre 2022.La Fédération des OPA des producteurs de la filière hévéa de Côte d’Ivoire (FPHCI) récuse notamment l’entrée dans le processus électoral de l’Association nationale des planteurs d’hévéa et affiliés de Côte d’Ivoire (ANAPHA-CI), créée selon elle par les dirigeants sortants de l’APROMAC pour ces joutes électorales.

L’ANAPHA-CI a été « créée le 6 mai 2022 et le 23 juin 2022, cette association a déposé son dossier de reconnaissance déjà à l’APROMAC », a dit M. Issouf Camara, secrétaire général de la FPHCI, ajoutant que de la date de création à celle du dépôt de dossier, « en 47 jours, cette association a fait adhérer 31.000 producteurs en son sein, soit 18% des producteurs, donc éligible à l’OIA APROMAC ».

« Même le ministère de l’Agriculture, au temps du ministre Mamadou Sangafowa, malgré les campagnes sur le terrain, nous n’avons pas dépassé les 11.000 producteurs (en termes de recensement) », a fait remarquer M. Issouf Camara, estimant que cela pose un « problème d’éthique », lors d’une conférence de presse ce mercredi 14 décembre 2022.

M. Issouf Camara, le secrétaire général de la FPHCI, a ensuite fait observer que le mandat en cours des dirigeants actuels devrait s’achever le 26 juin 2022, mais déjà le 23 juin 2022 l’ANAPHA-CI a déposé son dossier de reconnaissance et « demande à être membre à part entière de l’APROMAC ».

Suite au dépôt, un accusé de réception a été remis à l’ANAPHA-CI le 11 juillet 2022 en vue d‘être membre de l’APROMAC. Pour M. Camara, on ne peut pas empêcher des personnes de mettre en place une association, toutefois leurs desseins ne doivent pas ignorer les problèmes de la filière hévéicole.  

« Ce sont les Techniciens du développement hévéicoles (TDH), agents de l’APROMAC sous la responsabilité de M. Konan Albert qui sont le relais de cette nouvelle association », a affirmé M. Camara, faisant savoir que « ce sont les TDH qui ont commencé à faire les enrôlements des planteurs ».

M. François Nogbou, le président du Syndicat national des planteurs d’hévéa de Côte d’Ivoire (SYNAPHECI), a soutenu que c’est M. Eugène Kremien, le président sortant de l’APROMAC qui a « monté l’ANAPHA-CI de toute pièce ». Le président sortant a laissé entendre depuis qu’il ne compte pas rempiler.  

M. Issouf Camara a révélé que ce mardi 15 décembre 2022, à la veille de cette conférence de presse, le président sortant M. Eugène Kremien a demandé au ministère de tutelle, lors d’une rencontre, que « l’autorité de régulation prenne le contrôle de l’APROMAC ». 

Pour le secrétaire général de la FPHCI, Issouf Camara, « la filière hévéa toute entière vient d’échapper à un attentat perpétré par Kremien et son (organisation) ANAPHACI et nous pensons que l’Etat de Côte d’Ivoire ne va pas suivre » cette démarche.

La filière hévéa, à l’instar de plusieurs autres filières, s’est dotée d’une Organisation Interprofessionnelle Agricole (OIA). Depuis l’année 2020, l’APROMAC a été officiellement reconnue comme étant l’OIA de la filière hévéa en Côte d’Ivoire, premier producteur africain. 

L’APROMAC regroupe en son sein deux collèges à savoir le collège des transformateurs (AUPCN) et le collège des producteurs (composé de la FPH-CI et des planteurs individuels). M. Camara a assuré que « l’Assemblée générale va se tenir dans les normes » selon la décision de deux collèges.

L’ANAPH.A-CI a cinq membres fondateurs qui forment le Bureau Exécutif de l’Association. L’organisation est présidée, selon une note explicative de l’objet, par M. Léonce Obrou Aka, avec un vice-président M. Alexis Mossou Kadjo. L’objectif de la nouvelle association qui n’est pas encore membre de l’APROMAC, est de veiller au bien être des planteurs d’hévéa. 

Le secteur de l’hévéa en Côte d’Ivoire a rapporté en 2021 environ 850 milliards de Fcfa, Le pays qui envisage de rester leader africain de la production d’hévéa vise le 3e rang mondial, avec une production en passant de 1,100 million de tonnes par an à 1,5 million de tonnes par an.