Ouganda: 71 millions $ de la Bad pour des infrastructures routières

Le Conseil du Fonds africain de développement (Fad) a approuvé un prêt de 71,5 millions de dollars pour paver des tronçons de deux routes dans le sud-ouest de l’Ouganda, a appris APA ce vendredi.Ce projet devrait stimuler les moyens de subsistance, la fréquentation scolaire et la connectivité rurale dans les zones concernées, rapporte un communiqué de la Bad.

Le financement proviendra du Fad-15, la dernière reconstitution du Fonds, qui est le guichet de prêts concessionnels du Groupe de la Banque africaine de développement. Il représente environ 86% des coûts totaux du projet et le gouvernement ougandais financera les 11,9 millions de dollars restants.

L’élément central du projet consiste à moderniser et à paver 34 km du circuit Kabale-lac Bunyonyi-Kabeho et la route Kisoro-Mgahinga Park Gates, ainsi que la construction de deux marchés en bordure de route, des installations de stockage de produits agricoles et quatre sites de débarquement des ferries sur Lac Bunyonyi, détaille la note.

Les fonds couvriront également la fourniture de deux ferries avec des aides à la navigation et la fourniture d’une assistance technique au gouvernement pour renforcer la réglementation en matière de sécurité routière et soutenir la mise en œuvre des aspects du transport fluvial du projet. Le projet prévoit aussi la réinstallation et l’indemnisation des personnes touchées.

L’approche complémentaire de l’intervention, alliant investissement dans la rénovation des routes et investissement dans l’agriculture et d’autres infrastructures, vise à accroître l’accès au marché pour les produits agricoles, à augmenter la productivité dans une partie rurale du pays et à renforcer le bien-être social, souligne le communiqué.

A terme, le projet devrait permettre l’amélioration des revenus du tourisme, une hausse des prix à la ferme des produits de base, une augmentation des inscriptions à l’école et une plus forte fréquentation des hôpitaux dans la zone du projet.

Le prêt s’aligne sur le troisième plan de développement national de l’Ouganda 2020 / 21-2024 / 25 dans le cadre de sa Vision 2040. Il est également conforme à la stratégie décennale 2013-22 du Groupe de la Banque africaine de développement, pilier I des priorités stratégiques du FAD-15 ainsi que deux des priorités opérationnelles des High-5: nourrir l’Afrique et améliorer la qualité de vie des populations africaines.

«Ce projet de développement d’infrastructure innovant et intégré est sur le point d’augmenter le développement du marché, d’élargir les opportunités commerciales et d’augmenter la productivité alimentaire, améliorant ainsi les niveaux de revenu dans le sud-ouest de l’Ouganda», a déclaré Amadou Oumarou, directeur de la Banque des infrastructures et du développement urbain.

Mali : les membres du Conseil national de la transition désignés

Le Conseil National de la Transition (CNT) doté d’un pouvoir législatif est composé de 121 membres.Après la désignation du Chef d’État du Mali, la nomination d’un Premier ministre et des membres de son gouvernement, le CNT, troisième institution de la transition, a vu le jour vendredi. Parmi les figures marquantes, il y a le colonel Malick Diaw, numéro deux de la junte, annoncé pour diriger l’organe qui aura un pouvoir législatif.

Le consensus n’a pas été simple à trouver dans la mise en place de ce dernier organe de la transition. Le décret présidentiel publié le 9 novembre dernier avait déjà défini la clé de répartition des membres de l’institution.

Ainsi dans sa composition actuelle, le CNT réserve la part belle aux militaires qui arrachent vingt-deux (22), contre onze (11) pour les 200 formations politiques du pays, neuf (9) pour la société civile et huit (8) pour le Mouvement du 5 juin qui réclamait au départ un quart des sièges entres autres.

On retrouve dans la liste dévoilée jeudi soir, des proches de l’Imam Dicko (CMAS) comme Issa Kaou Djim, Nouhoum Sarr et Imam Oumarou Diarra. On note aussi la présence de plusieurs membres des partis de l’ex-majorité et de l’ex-opposition dans cette institution.

Parmi toujours les membres, on retrouve aussi des figures de l’ex-rébellion, comme Mohamed Ag Intalla, par ailleurs chef traditionnel de la tribu des Iforas à Kidal, dans le nord-est du Mali.

L’élection du président du CNT devrait se tenir ce samedi 5 décembre. Les 121 membres désignés, doivent siéger pour désigner le futur président du CNT, selon le décret présidentiel lu par le président de la Transition Bah N’daw.

En plus du poste vice-président de la transition occupé par le Colonel Assimi Goïta et de postes clés au sein du gouvernement, la composition du CNT démontre une fois encore une certaine mainmise des militaires sur le processus de transition.

Les chanteurs ivoiriens Yodé et Siro condamnés à 1 an de prison avec sursis

Les artistes ivoiriens Yodé et Siro, deux chanteurs du Zouglou, un rythme musical très prisé en Côte d’Ivoire, ont été condamnés jeudi à 12 mois de prison avec sursis assortis d’une amande de 5 millions de Fcfa pour chacun.Ces artistes chanteurs, auditionnés mercredi à la brigade de recherche de la gendarmerie, dans le cadre d’une d’enquête judiciaire, ont comparu jeudi au tribunal d’Abidjan-Plateau.

Au terme d’un procès qui a duré quatre heures, dans une salle bondée de monde, les juges les ont condamné à 12 mois de prison avec sursis assortis d’une amende de cinq millions FCFA chacun.

Ce duo de la musique Zouglou a été interpellé à la suite d’une prestation le week-end dernier  à Yopougon, dans l’Ouest d’Abidjan, pour outrage à magistrat et des propos visant à discréditer l’institution judiciaire.

Il leur est également reproché d’avoir tenu des propos à relent tribal et pouvant créer une fracture sociale. Mobilisés sur la toile, leurs fans assurent lever le montant de l’amende.

Présentation à Abidjan de l’ouvrage «Les Affranchis du sort» en hommage aux personnes handicapées

« Les Affranchis du sort », un ouvrage de la journaliste-écrivaine ivoirienne Agnès Kraidy qui rend hommage aux hommes et aux femmes qui ont vaincu leur handicap, a été présenté officiellement jeudi à Abidjan à l’occasion de la 28è Journée internationale des personnes handicapées.Ce livre qui passe en revue les portraits de personnes qui ont pris le dessus sur leur situation de handicap, invite les uns et les autres, à changer de regard vis à vis des personnes handicapées.  « Il faut créer les conditions favorables à son épanouissement. La personne avec handicap n’a pas besoin qu’on s’apitoie sur son sort», a affirmé, à l’occasion de cette double cérémonie, Raymonde Goudou Coffie, la ministre ivoirienne de la culture. 

Par ailleurs, Mme Coffie qui représentait à cette rencontre le premier ministre ivoirien Hamed Bakayoko, a dit l’engagement de son département ministériel à soutenir la cause des personnes handicapées.

Pour sa part, Pascal Abinan Kouakou, le ministre ivoirien de l’emploi et de la protection sociale, a rappelé à son tour, l’engagement du gouvernement ivoirien pour la promotion des droits des personnes handicapées. 

« Cette journée est l’occasion pour le gouvernement de manifester sa solidarité à l’endroit de nos frères et sœurs en situation de handicap et de faire le bilan des avancées de promotion », a expliqué M. Abinan. 

« Nous personnes handicapées dépendons bel et bien de vous, personnes valides, communautés, familles, gouvernement. Vos attitudes, vos pratiques, vos comportements ont tendance à nous vouer à une sorte de huis-clos. Voilà notre handicap  », a fait remarquer Raphaël Dogo, le président de la Fédération des associations pour la promotion sociale des handicapées de Côte d’Ivoire.

La journée internationale des personnes handicapées instituée depuis 1992 par les Nations-Unies, est célébrée chaque année le 03 décembre. Cette journée vise à favoriser l’intégration et l’accès à la vie économique, sociale et politique des personnes handicapées.

Ethiopie : retour à la normale dans la région du Tigré (Police)

Le gouvernement éthiopien a déclaré jeudi que Mekele, la capitale de la région éthiopienne du Tigré, était revenue à la normale après trois semaines de combats entre le Front de libération du peuple du Tigré (TPLF, rebelle) et le gouvernement central, a indiqué la police.La Commission de police fédérale du pays a annoncé dans un communiqué que son équipe d’enquête et les forces spéciales de la région étaient à la recherche des criminels, en coordination avec les forces de défense éthiopiennes.

La déclaration est intervenue alors que le TPLF déclare que ses forces continuent à se battre contre le gouvernement et ont même repris des villes de la région.

Les forces de défense éthiopiennes ont pris le contrôle de la ville de Mekelle samedi après que les forces du TPLF ont perdu la guerre au profit des forces de défense éthiopiennes.

Quelques heures seulement après l’annonce de la victoire par le Premier Ministre éthiopien Abiy Ahmed, des roquettes ont été tirées pour la troisième fois depuis le Tigré sur l’Erythrée, pays accusé par le TPLF d’aider les forces éthiopiennes.

La force de défense nationale a révélé qu’elle avait saisi des dépôts de munitions du TPLF après la libération de la ville de Mekele et son retour à la normale.

La police fédérale n’a pas révélé l’identité des criminels contre lesquels l’opération est menée. Il est cependant entendu que le gouvernement éthiopien est à la poursuite des dirigeants du TPLF qui ont refusé de se rendre aux forces de défense éthiopiennes.

Les habitants de la ville de Mekelle ont déclaré mercredi aux médias locaux que le calme était revenu dans la ville. Une résidente qui n’a pas voulu révéler son identité a déclaré : « Nous avions eu peur lorsque les avions survolaient la zone. Maintenant, c’est paisible et les activités ont repris ».

Le gouvernement éthiopien a autorisé mercredi l’accès aux agences humanitaires de l’ONU dans les zones sous le contrôle des forces de défense éthiopiennes.

Un incubateur de projets veut œuvrer à la transformation du cacao en Côte d’Ivoire

Incub’Ivoire, un incubateur de projets en Côte d’Ivoire, a annoncé jeudi à Abidjan, qu’il entend œuvrer à accompagner les cacaoculteurs ivoiriens dans la transformation de leurs produits à travers son projet dénommé « Mon cacao autrement».Cette ambition a été affichée par Hermann Kouassi, le président de Incub’Ivoire lors d’une cérémonie dite de restitution de la première phase du projet  « Mon cacao autrement». 

« C’est  un projet d’appui aux initiatives du développement du cacao et permettre aux agriculteurs de pouvoir transformer leurs produits et d’avoir un esprit entrepreneurial dans leur démarche.  Donc, dans sa phase initiale, c’était de pouvoir déboucher sur une structure entrepreneuriale et de pouvoir mettre en place un incubateur accélérateur pour accompagner les acteurs de la chaîne des valeurs», a expliqué M. Kouassi dans une adresse, lors de cette rencontre.

Poursuivant, il a regretté que la condition de vie des agriculteurs ivoiriens ne s’est pas améliorée depuis 60 ans. 

«  Les agriculteurs du cacao restent toujours pauvres. Ils restent toujours déficitaires  lorsqu’ils vendent leur cacao. Aujourd’hui nous on veut véritablement accompagner les agriculteurs à créer de la valeur parce que produire son cacao et l’exporter, ce n’est pas créer de la valeur», a-t-il estimé.

« On veut pouvoir accompagner nos bénéficiaires à entrer dans ce processus de création de valeurs », a insisté M. Kouassi.

De son côté, Benjamin Laag, le représentant du ministère fédéral allemand de la coopération économique a assuré que son pays  « reste mobilisé dans les initiatives pour l’émergence d’un monde agricole ivoirien dynamique  ». 

Créé en avril 2016, Incub’Ivoire est  « un incubateur de projets innovants ». Il accompagne les individus dans leur volonté d’entreprendre et les aide à matérialiser leur idée de projet en un projet d’entreprise structurée et viable. La Côte d’Ivoire est le premier producteur mondial de cacao.

Côte d’Ivoire/Décrispation: Laurent Gbagbo reçoit deux passeports ivoiriens

L’ancien président ivoirien Laurent Gbagbo a reçu, vendredi à Bruxelles, un passeport ordinaire et un passeport diplomatique.Selon Radio France internationale, les deux documents lui été remis « ce vendredi matin, à 11 heures, dans un grand hôtel de l’avenue Louise à Bruxelles » par un  « envoyé spécial d’Abidjan et l’ambassadeur de Côte d’Ivoire en Belgique ».

La semaine dernière une équipe mobile du ministère ivoirien des Affaires étrangères a fait le déplacement à Bruxelles pour enrôler M. Gbagbo avec la prise de ses empreintes digitales en présence de son épouse Nady Bamba et de son avocate personnelle, Me Habiba Touré.

La remise de ces documents de voyage est un pas important pour la décrispation de la situation socio-politique et pour le retour le retour en Côte d’Ivoire de M. Gbagbo en attente du verdict de l’appel du procureur de la Cour pénale internationale (CPI) Fatou Bensouda, commente un analyste politique.   

Début novembre, Laurent Gbagbo qui est en liberté conditionnelle à Bruxelles, a échangé au téléphone avec le premier ministre ivoirien Hamed Bakayoko et a invité ce dernier à «apaiser» la situation sociopolitique en Côte d’Ivoire « en favorisant le dialogue plutôt que la répression».

Coronavirus et faits de société au menu de la presse sénégalaise

Les quotidiens sénégalais, parvenus vendredi à APA, traitent d’une diversité de sujets allant de la recrudescence de la maladie à coronavirus à l’affaire des Centres de redressement de Serigne Modou Kara.L’AS affiche à sa Une une photo du ministre de la Santé très déterminé qui indique « qu’un (nouveau) couvre-feu n’est pas exclu si les cas de Covid-19 augmentent ». Abdoulaye Diouf Sarr prévient que « toutes les dispositions seront prises pour éviter une seconde vague (au Sénégal).

Dans Vox Populi, Diouf Sarr est même catégorique, « s’il faut aller au couvre-feu pour sauver les Sénégalais, on va en arriver là» informe le patron de la Santé qui lance un cri d’alerte sur le danger d’une seconde vague. « Il faut se rendre à l’évidence quelque chose est en train de se passer » dit-il dans les colonnes de Vox Populi.

Application des mesures restrictives, « l’Etat met le max » titre Le Quotidien. A ce titre, les autorités vont mettre le maximum pour le « retour du contrôles dans les transports en commun et les lieux de rassemblements ». Le journal indique que l’option d’un second « couvre-feu » n’est pas à exclure.

L’Observateur parle de son coté du vaccin anti-Covid, comme une « piqûre de rappel d’une réticence farouche d’une partie du peuple ». Dans un jeu de mots, le journal parle de « heurts du démarrage du vaccin anti Covid-19 » face au rebond de la maladie à coronavirus. L’Observateur qui cite Marie Khemesse Ngom, directrice de la Santé, informe que « le Sénégal fera sa soumission d’ici le 7 ou 8 décembre ».

Sur un autre registre, l’affaire des Centres de redressement de Kara continue d’alimenter la presse. Dernier épisode en date, les « excuses du marabout ». Face au tollé soulevé par ses Centres de redressement, « Général Kara capitule » titre Le Témoin. Pendant ce temps, Le Quotidien informe que « le Général bat en retraite ». Dans les colonnes du journal, Serigne Modou Kara précise « que troubler l’ordre public n’a jamais été (son) intention ». Avant d’ajouter : « A tous ceux qui voudraient mettre en place une agence de sécurité, je leur demande de se conformer à la loi. Je demande à mes disciples de se débarrasser des tenues»

EnQuête affiche une photo Serigne Modou Kara, l’air hagard, qui « présente ses excuses » avant d’ajouter, « j’ai vu ces derniers jours ce que vivent ces jeunes, je demande pardon aux chefs religieux et aux autorités ». Le marabout dans des propos rapportés par le journal, affirme « qu’il ne fera jamais rien qui puisse déstabiliser le pays ou faire mal aux populations ».

En politique, Sud Quotidien analyse l’ouverture du gouvernement aux alliés doublée de la mise à l’écart des ténors de l’APR (Alliance pour la république, dirigée par Macky Sall), « quand Macky livre les communes aux opposants » s’exclame le journal. Le journal d’analyser que « compte tenu du pesant électoral de ces ténors de l’Apr mis au frigo, certaines communes ou chefs-lieux de commune risquent de tomber sous l’escarcelle d’opposants ou d’anciens opposants devenus alliés, à la prochaine élection municipale ».

Walf Quotidien commémore l’An II de la disparition du fondateur du Groupe, Sidy Lamine Niass. « Sidy, une vie de rêve » raconte le journal qui donne la parole à Jean Meissa Diop qui « réchauffe le bol de Sidy ». Dans les colonnes du journal, son fils Cheikh Niass, nouvel administrateur du Groupe apporte des précisions sur la ligne éditoriale du Groupe, « Walf n’est pas contre le pouvoir, (mais est) là pour le peuple ».

En sport, Stades Quotidien revient l’hommage de la nation à l’ancien international sénégalais décédé dimanche en France. Le journal informe que « Macky Sall va accueillir et décorer Pape Bouba Diop ». La Fédération sénégalais de football mobilise les anciens de 2002. La famille du football sénégalais sera au rendez-vous soutient Me Augustin Senghor, président de la FSF.

Record, l’autre quotidien sportif parle de l’arrivée de la dépouille ce vendredi en mentionnant les « adieux de la Nation à Pape Bouba ». L’ancien international a reçu les « honneurs de la république » puisqu’il a été élevé au rang de Chevalier dans l’Ordre national du Mérite par Macky Sall. Le premier et meilleur buteur du Sénégal en phase finale de coupe du monde va reposer pour l’éternité au cimetière de Dangou de Rufisque, où il sera inhumé samedi.

Politique, diplomatie, santé et sport au menu des quotidiens marocains

Les quotidiens marocains parus ce vendredi consacrent de larges commentaires à la coopération Maroc-Russie, la construction du nouveau consulat US à Casa, la campagne de vaccination anti-Covid et l’entame du championnat marocain de football.+Le Matin+ écrit que la coopération commerciale et le potentiel de développement entre le Maroc et la Russie ont occupé la majeure partie des discussions de la réunion préparatoire de la 8ème session de la Commission mixte maroco-russe de coopération économique, scientifique et technique, qui a eu lieu par visioconférence.

S’exprimant en ouverture de cette réunion, le ministre russe de l’Agriculture, Dmitry Patrushev, a dit espérer que la stabilisation de la conjoncture actuelle permettra de restaurer et d’augmenter les indices commerciaux entre le Maroc et la Russie, notamment suite à la baisse du volume d’échange entre les deux pays, impacté par les conséquences de la propagation du Coronavirus.

Patrushev, également co-président de la Commission mixte Maroc-Russie, reportée en raison de la propagation de la Covid-19, a par ailleurs estimé que « l’adoption de nouvelles bases réglementaires seront des gages pour la consolidation du partenariat entre les deux pays », évoquant dans ce sens un ensemble de documents « à finaliser et harmoniser ». De son côté, le ministre des Affaires étrangères, Nasser Bourita, a relevé cinq pistes à développer, afin de faire avancer le partenariat multisectoriel entre le Maroc et la Russie.Il s’agit de compléter le cadre juridique entre les deux pays, notamment les accords prêts pour signature dans les secteurs aérien et douanier, et de finaliser les accords portant, entre autres, sur le transport maritime et la criminalité transfrontalière, rapporte la publication.

+Aujourd’hui le Maroc+ fait savoir que la diplomatie américaine ouvrira à Casablanca un nouveau consulat général, et ce sur une surface globale de 2,8 hectares.

La pose de la première pierre de cet édifice a eu lieu jeudi 3 décembre en présence de David T. Fischer, ambassadeur des Etats-Unis au Maroc, Jennifer Rasamimanana, consule générale des États-Unis à Casablanca, Anas Khelas, directeur du Protocole au sein du ministère des affaires étrangères, Said Ahmidouch, wali de Casablanca-Settat, et Khadija Benchouikh, gouverneure de Hay Hassani.

Doté d’un budget de plus de 300 millions de dollars, le projet embauchera en moyenne 300 Marocains dans chacune de ses étapes de réalisation, et injectera jusqu’à 100 millions de dollars dans l’économie marocaine, pour une livraison prévue en 2024, indique la publication.

+Al Bayane+ se fait l’écho d’une déclaration du ministre de la Santé, Khalid Ait Taleb qui a révélé que la date de démarrage de la campagne de vaccination n’est pas encore fixée.

Lors de son passage sur la deuxième chaîne marocaine, le ministre s’est penché sur la mise en place de la campagne de vaccination contre la Covid-19, soulignant que la date de démarrage de cette campagne tant attendue n’était pas encore fixée, bien que préalablement prévue dès le vendredi 4 décembre.

Dans le même sillage, Ait Taleb, a affirmé qu’il espère que la campagne puisse commencer dans les plus brefs délais, soit avant la fin de cette année.

Au volet sportif, +Al Ahdath Al Maghribia+ indique que la nouvelle saison du championnat marocain du football démarrera ce vendredi avec une première affiche qui opposera le Maghreb de Tétouan au Chabab Mohammedia.

L’autre affiche alléchante de cette première journée opposera l’AS FAR à un autre promu, le MAS de Fès. Ce dernier avait demandé le report de cette rencontre en raison de l’infection de certains de ses joueurs à la Covid-19, mais la Fédération marocaine de football a décrété le maintien de ce match.

Samedi, la Renaissance de Berkane fera le déplacement à Zemamra (15h30), le Rapide Oued Zem accueille le Mouloudia d’Oujda au complexe des phosphates, tandis que l’Olympique de Safi affronte le Difaâ El Jadida à 19h30.

Dimanche, l’Ittihad de Tanger affrontera le Hassania Agadir au stade Adrar, le Wydad accueille le Youssoufia Berrechid au Complexe Mohammed V (17h30), et enfin le Raja se déplace à Rabat pour jouer le FUS au Complexe Moulay Abdellah à 19h30.

Campagne contre la «souffrance professionnelle» des travailleurs en Côte d’Ivoire

Une campagne contre la «souffrance professionnelle» des travailleurs est en cours en Côte d’Ivoire où près de 75% des travailleurs interrogés lors des processus de recrutement, avouent subir des pressions d’ordre moral qui polluent leur environnement de travail».« Près de 75 % des candidats hommes ou femmes interviewés par Jely Group lors des processus de recrutement, avouent subir des pressions d’ordre moral qui polluent leur environnement de travail », souligne dans une note transmise vendredi à APA le cabinet Jely Capital Humain qui dit être en campagne contre la  «souffrance professionnelle». 

La  « souffrance professionnelle», selon ce cabinet peut se définir comme un état de mal être dans son environnement professionnel.  Ces travailleurs en souffrance, souligne la note, ne souhaitent pas quitter leurs postes pour des raisons pécuniaires, mais ils le font dans le but d’échapper au stress intense, à une ambiance délétère, à une surcharge de travail permanente, ou encore à un manque de reconnaissance de la part de leur hiérarchie. 

«L’absence de dispositif pour détecter les victimes contribue à l’accroissement de ce phénomène dont les conséquences sont de plus en plus désastreuses pour les salariés et même pour les entreprises à moyen et long terme », explique dans la note Sylvie Tshisungu Djoman, en charge du département capital humain au sein du cabinet Jely Group.

De son côté, Dorine N’dri, chargée de mission au sein dudit cabinet estime que « la perte de confiance en soi et la dépression sont à déplorer chez les salariés tandis que l’entreprise pourrait se retrouver dans une situation de perte de capital humain, perte d’attractivité et même de finances, avec un climat qui pourrait en pâtir et se détériorer ».

Jely capital humain, poursuit le texte, propose à ces cadres en état de souffrance professionnelle un programme qui leur est dédié, au travers d’une approche pragmatique allant du diagnostic de la situation du salarié, en vue d’identifier son origine et ses manifestations, au déploiement d’une stratégie de réponse personnalisée et adaptée à chaque cas. 

«(…) Ces mécanismes, développés au cours de ce programme, contribuent à réduire progressivement le sentiment de souffrance au travail, et permettent au salarié non plus de subir, mais de devenir un acteur de son bien-être professionnel »,  conclut le cabinet.

Le cabinet Jely Group, spécialisé dans le financement et la restructuration des Petites et moyennes entreprises (PME) est dirigé par Mamadou Kouyaté.

Cacao: les producteurs ivoiriens menacent de « boycotter » le programme de durabilité de certains industriels

Les producteurs de cacao en Côte d’Ivoire, qui reprochent à des industriels de « contourner » le Différentiel de revenu décent (DRD) visant à accroître les gains des paysans, menacent de « boycotter » leur programme de durabilité et de certification.Cette décision a été prise, jeudi, à la mairie de Yamoussoukro, à la  suite d’une session d’explication du mécanisme du Différentiel de revenu décent (DRD) par le Conseil café-cacao, organe de régulation de la filière. 

Selon le président du Conseil café-cacao, Yves Brahima Koné, il y a des industriels, des chocolatiers et des négociants qui ont « commencé à faire un jeu » et user de « stratégies » pour ne pas payer le Différentiel de revenu décent.   

Les producteurs invitent de façon « pressante » les industriels, les chocolatiers et les négociants « au respect de leur engagement à payer le DRD », a déclaré leur porte-parole Dinard Yao N’Zi qui a lu le communiqué final de la session.  

Au cours de cette session « on a parlé du boycott du programme de durabilité des exportateurs au cas où ils n’arrivent pas à appliquer le paiement du DRD », a dit M. Dinard Yao à APA, en marge de la rencontre. 

« On se réserve le droit de boycotter toutes leurs actions sur le terrain allant jusqu’à interdire certains exportateurs d’exercer », a-t-il poursuivi. 

Ensuite, lancera-t-il, « nous suspendons notre collaboration autour des programmes de durabilité et de certification avec les industriels, les chocolatiers et les négociants qui s’opposeront au paiement du DRD ».

Pour les faîtières de la filière cacao « le Différentiel de revenu décent touche 100% des producteurs ivoiriens et ghanéen contrairement au programme de durabilité et de certification » auquel s’accrochent les industriels.  

« Aujourd’hui, le salut des producteurs de cacao se trouve dans l’application du Différentiel de revenu décent qui permet à ceux-ci de gagner 400 dollars sur chaque tonne de cacao vendue », a soutenu M. Dinard Yao.  

Cette mesure intervient, surtout, après une « réticence de certains chocolatiers, industriels et négociants de mettre en oeuvre le Différentiel de revenu décent », soutenus par la Côte d’Ivoire et le Ghana, deux pays voisins qui cumulent plus de 60% de la production mondiale de cacao.

Ils estiment en outre que les moins payés de la chaîne d’approvisionnement mondial du cacao, sont les producteurs. Et, sur 100 milliards de dollars que génère la filière, seul 6% revient aux producteurs. Pire, un producteur de cacao vit aujourd’hui avec 0,78 dollars par jour.

Quatre faîtières ont pris part à cette décision notamment le FOPCC (Fédération des organisations des producteurs de café-cacao) et l’ANACACI  (Association nationale des Coopératives agricoles de Côte d’Ivoire). 

 L’Association des producteurs et organisations professionnelles agricoles de l’Ouest (APROPAM ) et la Fédération nationale des femmes producteurs de café-cacao  (FNFPCC) ont aussi participé à la session.

Toutes ces organisations de la filière cacao en Côte d’Ivoire, premier producteur mondial avec près de 2 millions de tonnes, demandent  « la mise en place dans les prochaines semaines d’un Comité de suivi du DRD pour les producteurs ivoiriens et ghanéens ». 

Présentation à Abidjan d’une loi sur la protection du littoral ivoirien

La loi N°378 du 02 juin 2017 relative à l’aménagement, à la protection et à la gestion intégrée du littoral ivoirien, un dispositif visant la préservation des zones côtières en Côte d’Ivoire, a été présenté jeudi à Abidjan à des journalistes en vue de les exhorter à sa vulgarisation.Cet atelier d’information et d’échanges, organisé par le Programme de gestion du littoral ouest africain (WACA) avait pour objectif d’emmener les journalistes  à comprendre cette loi sur le littoral ivoirien afin de mieux la promouvoir.

 Selon Séa Rosina Franchesca, une juriste environnementaliste qui a présenté cette loi sur le littoral ivoirien, elle (la loi) permettra de mieux réglementer les activités pour une gestion durable du littoral.

Poursuivant, elle a fait savoir que cette loi sur le littoral ivoirien, a entre autres pour objectifs de lutter contre l’érosion côtière et de définir les grands principes qui gouvernent la gestion du littoral ivoirien.

Cette loi sur le littoral, a également souligné Mme Séa, interdit plusieurs activités aux citoyens. Il s’agit entre autres, de ne pas procéder à l’extraction de matériaux ou à des travaux de dragage sur le littoral sans autorisation des administrations compétentes, de ne pas déverser de déchets de toute nature sur l’espace littoral et de ne pas détériorer les espaces protégés, c’est-à-dire les zones renfermant des espèces locales. 

« La Côte d’Ivoire, à l’instar de plusieurs autres pays, souffre des effets néfastes de l’érosion côtière aggravés par les changements climatiques. Si rien n’est fait, cela entraînera une perte accrue des richesses de notre pays », s’est inquiété auparavant, Pr Ochou Delfin, le coordonateur du projet WACA en Côte d’Ivoire.

De son avis, le littoral est un énorme atout économique pour la Côte d’Ivoire.  « Pour une gestion durable de l’environnement côtier, une appropriation de cette loi s’avère indispensable », a estimé Pr Ochou.

Dans le même élan, Pr Éric Valère Djagoua, le coordonnateur adjoint du projet WACA en Côte d’Ivoire, a soutenu qu’avec cette loi, c’est un vide juridique qui vient d’être comblé dans le pays. Une quarantaine de journalistes issus des médias locaux et internationaux ont pris part à cet atelier d’information.

Le programme de gestion du littoral ouest-africain (WACA) a été mis sur pieds par la Banque mondiale dans six pays dont la Côte d’Ivoire pour sa première phase ( 2018-2023).

Ce programme a pour objectif de renforcer la résilience des communautés face à l’érosion côtière et à aider ces pays à mieux gérer les risques naturels et les risques causés par l’activité humaine qui touchent les populations côtières.

Maroc : l’état d’urgence sanitaire prolongé jusqu’au 10 janvier 2021

Le gouvernement marocain, réuni jeudi à Rabat, a décidé de prolonger l’état d’urgence sanitaire pour un mois supplémentaire, soit jusqu’au 10 janvier 2021, et ce, dans le cadre des efforts déployés pour enrayer la propagation de pandémie de la COVID-19.Le projet de décret sur la prolongation de l’état d’urgence sanitaire habilite l’autorité gouvernementale chargée de l’Intérieur à prendre, à la lumière de la situation épidémique, toutes les mesures adéquates à l’échelle nationale.

Aussi, les gouverneurs des préfectures et des provinces sont en mesure de prendre toutes les mesures exécutives nécessaires pour maintenir l’ordre public sanitaire.

Cette prolongation de l’état d’urgence sanitaire intervient à un moment où le Maroc se prépare pour le lancement d’une opération massive de vaccination contre le coronavirus, qui continue de faire ravage dans la population avec 364.190 cas confirmés et 5.985 décès à la date du 2 décembre 2020.

Vaccin anti Covid-19 : les Africains à la traîne

Alors que le monde entier se prépare à des campagnes de vaccination contre la Covid-19, l’Afrique ne serait pas encore prête.L’organisation mondiale de la santé (OMS) tire la sonnette d’alarme. L’Afrique n’affiche à ce jour qu’un score moyen de préparation pour le déploiement du vaccin contre le nouveau coronavirus dont la mise en circulation est imminente dans plusieurs régions du monde. Avec un score de 33% seulement, le continent noir reste très loin du niveau de référence qui est de 80%. 

Hormis le Maroc, aucun autre pays africain ne dispose de capacités de production du précieux liquide. Le Royaume chérifien peut industriellement mettre en flacons la matière première du vaccin et produire des millions de seringues pré-remplies. 

Face à cette situation, la directrice régionale de l’OMS, Matshidiso Moeti, a invité les autres gouvernements africains à « urgemment intensifier leur préparation ». Elle prévient que « la planification et la préparation seront décisives pour cette tâche sans précédent » dans l’histoire sanitaire de l’Afrique. 

S’exprimant lors d’une conférence de presse virtuelle sur la situation épidémiologique du continent, Mme Moeti a noté que les pays africains et les partenaires de son organisation ont besoin « de plans de coordination nationale solides et complets, ainsi que des systèmes en place ». Selon elle, les Africaine ont «besoin d’un leadership actif et d’engagement aux plus hauts niveaux des gouvernements ». 

Les 47 pays africains couverts par l’OMS-Afrique ont reçu l’outil d’évaluation qui prépare à l’introduction du vaccin contre la Covid-19. Mais des défis liés au manque de financement, d’instruments de mesure et de communication avec les populations sont à relever. Pour atteindre ces objectifs, « la solidarité internationale sera impérative », estime Mme Moeti. 

Coût et accès 

En dehors de l’aspect préparatoire et du déploiement, l’accès au vaccin constitue l’autre défi majeur à relever. L’OMS évalue le coût du déploiement en Afrique vers les populations prioritaires à environ 5,7 milliards de dollars, soit plus de 3000 milliards FCFA. 

Ce montant n’inclut pas les coûts supplémentaires de 15 à 20% pour le matériel d’injection et la livraison des vaccins, nécessitant des personnels de santé formés, une chaîne d’approvisionnement et la mobilisation des communautés. Il est calculé à partir de l’hypothèse d’un prix moyen du vaccin de 10,55 dollars par dose, sachant que deux doses seront nécessaires. 

D’ailleurs, l’OMS collabore avec des partenaires comme « Gavi, l’Alliance du vaccin » pour garantir un accès équitable aux vaccins sur le continent. Cette organisation est membre de la Coalition pour les innovations en matière de préparation aux épidémies (Covax). Celle-ci est en fait le mécanisme mondial de partage des risques pour l’achat groupé et la distribution équitable de futurs vaccins contre la Covid-19. 

Selon l’anthropologue sénégalais, Ibrahim Niang, interrogé par APA, l’Afrique devrait toutefois rester sur ses gardes. « Il ne faudrait pas que les relations d’inégalités au niveau international affectent l’appropriation et la circulation des vaccins et que nous soyons pris dans le piège des relations internationales économiques et politiques qui nous dépassent », prévient le chercheur.

 Déjà, « il faudrait que l’Afrique commence à parler d’une seule voix pour avoir une réponse cohérente et adaptée à nos différents contextes », recommande-t-il. 

Selon l’analyse faite par l’OMS, seuls 12% des pays détiennent des plans pour communiquer avec les communautés afin de bâtir la confiance et susciter une demande de vaccination. Cette situation témoigne une fois de plus du travail qu’il reste à faire. Parce que « développer un vaccin sûr et efficace n’est que la première étape d’un déploiement réussi », fait remarquer Dr Moeti.

 Rôle des communautés 

Il n’y a pas de doute que « si les communautés ne sont pas associées et convaincues que le vaccin protégera leur santé, nous ferons peu de progrès », a-t-elle fait savoir, appelant d’ores et déjà les autorités à s’adresser aux communautés et à être « attentives à leurs préoccupations ».

Le sénégalais Ibrahim Niang a beaucoup travaillé dans ce domaine de la communication quand l’épidémie à virus Ebola est apparue il y a quelques années en Guinée. Pour lui, « s’il y a eu des résistances en Afrique par rapport aux vaccins, c’est parce que depuis le siècle passé, il y a eu énormément de tests qui ont été faits sur les populations africaines, particulièrement noires, sans le respect des considérations éthiques ». L’anthropologue juge donc le sentiment de peur « normal » à cause des « souvenirs violents ». 

Mais, relativise-t-il, « les vaccins sont acceptés par les communautés. Elles les utilisent et les réclament même parfois ». Tout dépendra en effet des réponses qui seront apportées aux questions suivantes : « Comment on en discute ? Quelle est la part d’appropriation des populations de ces vaccins ? Et comment les populations peuvent elles-mêmes contrôler leur efficacité et la sûreté du vaccin ? » 

Répondre à ces interrogations est pour lui la seule voie qui permettrait à la future campagne de vaccination contre la Covid-19 de ne pas être perçue comme « une réponse autoritaire ». 

Pour le sénégalais, les chercheurs en sciences sociales devraient être sollicités pour « aider à voir sur quel levier s’appuyer pour avoir une mobilisation communautaire autour de la question du vaccin et de la dynamique de l’épidémie ». 

L’OMS envisage de vacciner, d’ici à mars 2021, au moins 3% de la population africaine et espère atteindre 20% d’ici la fin de l’année prochaine.

Covid-19 : comment l’Afrique a déjoué les pronostics ?

L’Afrique peut jusque-là se targuer de bons résultats vu sa résilience face au nouveau coronavirus.Au début de la pandémie, l’OMS et plusieurs autres organisations internationales prédisaient le « pire » pour le continent. Mais dix mois après l’apparition du premier cas, précisément en Egypte, l’Afrique enregistre un peu plus de deux millions de patients et près de 52.000 décès. Le bilan mondial s’établit à 64 millions de cas et près de 1,5 million de morts.

Ces scores contrastent avec les systèmes de santé fragiles des pays d’Afrique subsaharienne. Ces derniers se réjouissent pourtant d’une tendance baissière des cas ces derniers mois. Au même moment, plusieurs pays européens sont entrés dans leur deuxième vague de contaminations, certains même ayant reconfiné leurs populations.

Expert en santé publique, le Sénégalais Pape Moussa Thior a longtemps défendu la théorie du « laisser le virus circuler » dans la société pour obtenir une « immunité collective ». Il croit aujourd’hui que ce phénomène s’installe progressivement dans cette partie du continent, d’où l’atténuation de la virulence de la Covid-19. 

« Probablement, les populations vivant dans ces zones de l’Afrique subsaharienne ont été pendant longtemps, et certainement bien avant l’arrivée du coronavirus, en contact avec des microbes ayant une parenté antigénique avec le coronavirus. Une situation qui favoriserait une immunité croisée qui a dû beaucoup contribuer à l’atteinte de cet état d’immunité collective », explique à APA l’ancien coordonnateur du Programme national de lutte contre le paludisme (PNLP) du Sénégal dont les sorties ont soulevé dernièrement une armée de contradicteurs.

Plusieurs hypothèses

En plus de la présence miroitante sur le continent de maladies comme le paludisme et la tuberculose, l’existence en Afrique de familles de coronavirus pourraient constituer des éléments explicatifs de la résistance des Africains face à l’épidémie, selon le docteur Thior. Selon lui, la jeunesse de la population, le climat, l’ensoleillement et l’environnement peuvent également être des « éléments contributifs de cette faible virulence ».

Pour le praticien sénégalais, l’expérience africaine dans la gestion des épidémies a sans doute été déterminante dans la lutte contre la maladie. « Les techniciens et experts de l’Afrique sont constamment sollicités par les épidémies et situations d’urgence complexes. Ils ont de ce fait développé au fil du temps des compétences remarquables dans la gestion des épidémies », argumente t-il. 

Souleymane Mboup, éminent microbiologiste sénégalais et président de l’Institut de recherche en santé, de surveillance épidémiologique et de formation (Iressef) prend toutefois le contre-pied de son collègue médecin. Pour lui, si le continent a été épargné par la première vague c’est parce qu’il « a bénéficié de l’expérience des pays d’Asie et d’Europe », en plus des stratégies mises en place par les Etats « qui ont bien fonctionné ».

Mais si plusieurs pays d’Afrique subsaharienne entrevoient l’espoir, d’autres en Afrique du nord sont toujours inquiets face à la progression du virus. Hormis l’Afrique du Sud qui a dénombré plus d’un tiers des décès (+21.000) sur le continent, le tableau montre que les pays maghrébins comptent le plus de cas et de morts dus à la pandémie. L’Algérie, l’Egypte, la Lybie, le Maroc et la Tunisie totalisent à eux seuls près de 740.000 contaminés et plus de 19.000 décès.

Contraste épidémiologique

L’explication, selon Dr Thior, est que ces pays de même que l’Afrique australe « n’appartiennent pas au même bloc épidémiologique que l’Afrique au sud du Sahara. Le climat y est très différent et certaines maladies tropicales comme le paludisme y sont beaucoup moins prévalentes. Cela dit, il faut aussi noter que le niveau d’infection de ces zones d’Afrique sont très loin de ceux observés en Europe et en Amérique », insiste t-il. 

Mais en dépit de la tendance baissière, la maladie rebondit légèrement dans certains pays à l’image du Sénégal. Ces derniers jours, ce pays d’Afrique de l’ouest enregistre entre 20 et 60 cas positifs quotidiens, contre une dizaine les dernières semaines. Cette situation inquiète le président Macky Sall, notant que l’arrivée d’une éventuelle seconde vague serait « insupportable pour l’économie » nationale. Malgré les résultats « appréciables » (16.000 cas sur plus de 330 décès), le chef d’Etat appelle à un meilleur respect des gestes barrières.

Pourtant obligatoire dans plusieurs endroits, le port du masque par exemple n’est pas respecté par une grande partie de la population. Le non-respect de la distanciation physique est venu s’ajouter au relâchement constaté dans les espaces qui accueillent du monde, notamment les transports en commun et les marchés. C’est d’ailleurs un facteur de l’augmentation des nouvelles contaminations dans le pays, nonobstant les conditions climatiques favorables, note Pr Oumar Faye, ancien directeur de la Santé du Sénégal.

Cette nouvelle situation épidémiologique a fait également réagir le patron de de l’Iressef, Souleymane Mboup, dont l’établissement est un des laboratoires choisis pour faire les tests virologiques. Invité samedi dernier à la télévision nationale RTS, l’épidémiologiste a déclaré que « le Sénégal doit se préparer sérieusement à une seconde vague », conseillant d’emblée à son pays de renforcer les mesures prises jusqu’ici pour mieux faire face à cette éventualité.

L’Afrique et la 2e vague

C’est une hypothèse qui ne doit pas être écartée pour lui. Il fonde son inquiétude, notamment,  sur le mouvement des populations qui arrivent parfois avec de « faux tests », la circulation du virus dans la sous-région et le début d’une seconde vague dans certains pays d’Afrique. La presse locale rapporte d’ailleurs que le contrôle sanitaire de l’Aéroport international Blaise Diagne (AIBD),

près de Dakar, a détecté le 28 novembre dernier « 23 faux tests sur des passagers de nationalités nigériane et ivoirienne ». Ils ont été par la suite interpellés par la police aéroportuaire.

Le docteur Thior, lui, « ne croit pas à l’avènement » d’une seconde vague, comme une grande partie des citoyens africains. Mais il conseille de « continuer à rester vigilant » et « renforcer la surveillance épidémiologique » vu qu’on peut assister à une mutation du coronavirus « qui remettrait en cause beaucoup de certitudes de nos jours ».

Lorsqu’au début de la pandémie des Etats africains avaient pris des mesures fortes comme la fermeture de leurs frontières, l’instauration d’un couvre-feu ou d’un confinement pour freiner la propagation de la Covid-19, le spécialiste sénégalais avait carrément marqué son opposition. Aujourd’hui, le mot d’ordre pour les pays africains doit être, selon lui, de tirer profit de leur avantage comparatif.

Ainsi, préconise-t-il, « l’économie ne doit en aucun cas souffrir plus que de raison de cette situation. La Covid-19 est déjà assez appauvrissante comme maladie. Si cette situation d’immunité collective se confirme, on n’aura pas besoin de se ruiner pour acheter des vaccins » dont le coût de l’acquisition est estimé par l’OMS à 5,7 milliards de dollars, soit plus de 3000 milliards FCFA.

La Belgique alloue 30 milliards f cfa au Sénégal

Sur la période 2019-2023, le Royaume de Belgique prévoit d’investir près de 30 milliards f cfa au Sénégal.L’annonce a été faite, ce jeudi à Dakar, par le ministre sénégalais de l’Economie, du Plan et de la Coopération, Amadou Hott, à l’ouverture des travaux de la réunion du Comité mixte paritaire de concertation sur la mise en œuvre du programme de coopération bilatérale 2019-2023 entre les deux pays.

« Le programme de coopération 2019-2023 a été adopté par nos deux gouvernements lors de la 13ème réunion technique mixte de coopération tenue le 23 juin 2018. Son exécution a été rendue effective par la signature, en juillet 2019, de la convention spécifique. Ce programme porte sur un montant de 45 millions d’euros, soit environ 29,5 milliards de FCFA, sous forme de dons. Il couvre les régions du centre du Sénégal que sont Kaolack, Fatick, Kaffrine et Diourbel », a notamment indiqué le ministre Hott.

Dans son discours dont APA a obtenu copie, le ministre sénégalais de l’Economie, du Plan et de la Coopération a souligné que cette aide belge vise à contribuer au développement socio-économique durable et à la création d’emplois décents dans ces régions à travers quatre domaines d’intervention, en parfaite cohérence avec le Plan d’Actions Prioritaires accéléré et ajusté (PAP2A) pour la relance de l’économie.

« Le PAP 2A, a-t-il poursuivi,  accorde une place importante aux agropoles qui doivent jouer un rôle majeur dans la transformation industrielle et l’émergence des chaines de valeur agricoles locales et régionales. C’est pourquoi, je me réjouis de la forte implication d’ENABEL (Agence de coopération belge) dans la maturation de l’Agropole Centre ». 

Il a encouragé les acteurs impliqués dans la réalisation du programme de coopération 2019-2023 entre le Sénégal et le Royaume de Belgique « à ne ménager aucun effort pour mener à terme les activités avec une implication des bénéficiaires nationaux dans tout le processus en vue d’une pérennisation des acquis ».

« J’en profite pour féliciter tous les acteurs qui œuvrent de manière constante à l’amélioration de la qualité de cette coopération. Leurs efforts n’ont pas été vains vu le montant de l’aide publique au développement reçue de la Belgique s’élevant sur la période 1990-2019, à 333 millions d’euros, soit 218 milliards f cfa », a indiqué Amadou Hott.

De son côté, Meryame Kitir, ministre de la Coopération au développement du Royaume de Belgique, a rappelé que « depuis 1968, nos pays collaborent pour rendre le monde plus juste, et pour donner à la population sénégalaise les opportunités d’un développement social et économique équitable ». 

« La lutte contre les inégalités sociales et l’extrême pauvreté occupe une place centrale dans le cadre de la solidarité internationale que nous défendons à travers nos partenariats. Je l’ai encore clairement confirmé il y a deux semaines à notre Parlement lors de la présentation de ma note de politique générale. S’assurer que les populations les plus vulnérables, dans nos pays, ne soient pas laissées pour compte est un objectif qu’on partage », a dit Mme Kitir.

UA : Le Maroc appelle à lutter contre la circulation illicite des armes légères et de petit calibre

Le Maroc a appelé à lutter contre la circulation illicite des armes légères et de petit calibre en renforçant les systèmes nationaux de traçabilité et l’échange d’informations entre les services et les Etats voisins concernés.« Nous devons donc agir de manière pragmatique, réaliste et concertée pour atteindre des objectifs palpables pour faire taire les armes avant de proposer trois axes majeurs pour renforcer l’action de l’Union africaine face à la circulation illicite des armes légères et de petit calibre et à la résurgence des conflits », a insisté le ministre délégué marocain aux Affaires étrangères, Mohcine Jazouli lors de son intervention à la session extraordinaire du Conseil exécutif de l’Union Africaine (UA), tenue jeudi par visioconférence, sous le thème « Faire taire les armes en Afrique à l’horizon 2022 ».

Il a aussi plaidé pour l’élaboration d’une « politique claire et précise des opérations de soutien de la paix de l’Union africaine », appelant à stopper la montée en puissance du terrorisme en luttant contre le radicalisme en mettant en œuvre le triptyque « prévention, éducation et développement ».

Le ministre délégué a aussi rappelé que « l’Afrique est un continent qui cristallise tous les espoirs et tous les défis » et « pour réussir, l’Afrique a besoin de la convergence de tous les efforts pour faire face aux menaces communes ».

En ce sens, le Maroc est résolument engagé pour participer au succès des objectifs de paix et de sécurité en Afrique, a-t-il affirmé.

Cette session extraordinaire du Conseil exécutif de l’UA se tient suite à la présentation par le président de la Commission de l’Union africaine (CUA), Moussa Faki Mahamat, du rapport et de la feuille de route pour atteindre l’un des objectifs phares de l’Agenda 2063, à savoir « Faire taire les armes en Afrique à l’horizon 2022 ».

Ngozi Okonjo-Iweala, Personnalité de l’année (Forbes Africa)

L’ancienne ministre des Finances du Nigeria et candidate au poste de Directeur général de l’Organisation mondiale du commerce (OMC), Dr Ngozi Okonjo-Iweala, est désignée Personnalité de l’année 2020 par Forbes Africa.Forbes Africa a fait l’annonce mardi dernier sur son compte Twitter. Le prix Forbes Africa est la dernière récompense décernée à l’économiste du développement de renommée mondiale, faisant d’elle la première femme nigériane à recevoir cette distinction.

Okonjo-Iweala a exprimé son plaisir de recevoir ce prix sur le compte Twitter du Magazine économique. Elle dédie ce prix à « ses compatriotes africains confrontés à l’impact socio-économique de la pandémie Covid-19. L’énergie et la résilience des Africains m’inspirent ».

Elle a ajouté qu’Okonjo-Iweala était ravie d’être honorée de suivre les traces de ses frères Paul Kagamé du Rwanda et Akinwumi Adesina du Nigeria.

Okonjo-Iweala dirige aussi le conseil d’administration de Gavi, l’Alliance du vaccin, une collaboration publique-privée mondiale en santé qui a vacciné 760 millions d’enfants dans les pays en développement et sauvé 13 millions de personnes.

Cinq soldats botswanais survivent à un crash d’hélicoptère

Cinq membres des forces de défense du Botswana ont échappé mercredi à la mort lorsque leur hélicoptère s’est écrasé au décollage au cours d’une opération anti-braconnage dans le nord du pays, a déclaré jeudi le porte-parole de l’Armée, Tebo Dikole.Selon lui, l’incident s’est produit près de Mombo à Chiefs Island, dans la réserve de chasse de Moremo, lorsque l’hélicoptère de marque Ecureuil AS-350 a raté son décollage.

« Les cinq membres du BDF à bord de l’hélicoptère ont survécu à l’accident et reçoivent actuellement des soins médicaux », a rassuré Dikole.

Les soldats étaient en patrouille dans la réserve de chasse située dans le delta de l’Okavango.

Le Botswana a intensifié les patrouilles le long de ses zones frontalières à la suite d’une recrudescence des activités de braconnage.

L’une des rencontres entre l’armée et des braconniers présumés avait causé une fusillade au cours de laquelle cinq ressortissants namibiens avaient été tués le mois dernier.

Mozambique: la corruption vide les caisses du fisc

La corruption est devenue un casse-tête pour le gouvernement mozambicain, suite à des révélations selon lesquelles les fuites du système sont en forte hausse et coûtent des millions de dollars au fisc.Le chef du Bureau central de lutte contre la corruption, Miguel Candido, a confié jeudi aux médias locaux que l’Etat a perdu plus de 1,2 milliard de meticais (environ 16 millions de dollars) au cours des six premiers mois de 2020, contre 500 millions de meticais enregistrés pendant toute l’année 2019.

« Rien qu’au premier semestre, environ 340 cas de corruption ont été enregistrés et le montant qui a été soustrait des caisses de l’Etat est d’environ 1,2 milliard de meticais », a déclaré Candido.

Au total, 764 cas de corruption ont été enregistrés en 2019. Les principaux programmes de déjudiciarisation comprennent le détournement de fonds et l’abus de pouvoir.

Il s’agit notamment de cas impliquant des membres de l’agence de recouvrement des recettes du pays.

L’Afrique du Sud envahie par des criquets

Certaines régions de l’Afrique du Sud ont été frappées par une invasion de criquets pèlerins, a annoncé, jeudi, la ministre de l’Agriculture, de la Réforme foncière et du Développement rural, Thoko Didiza.Les zones touchées par les criquets sont les provinces de l’Etat libre, du Cap Nord et du Cap occidental, où des mesures de contrôle sont actuellement mises en œuvre pour freiner la propagation des insectes dévastateurs plus loin, a déclaré Didiza.

Selon la ministre, les vents forts qui soufflent actuellement sur ces zones favorisent le vol et la propagation des insectes ravageurs.

« J’exhorte les agriculteurs et leurs organisations à nous alerter chaque fois qu’ils repèrent ces criquets, et à travailler avec nos responsables sur le terrain pour enrayer leur propagation », a déclaré Didiza.

La ministre a déclaré que son bureau a envoyé des équipes de spécialistes dans les provinces touchées pour travailler avec les responsables locaux de l’agriculture et les organisations paysannes afin de contenir les insectes destructeurs.

« Les agriculteurs ont reçu les informations nécessaires pour s’assurer qu’ils adhèrent aux protocoles d’insecticide, tels que l’utilisation et le stockage de l’insecticide et les dosages nécessaires par hectare », a-t-elle ajouté.

Le ministère de l’Agriculture a déclaré qu’il existe deux classifications des criquets (larves qui sautent) et les adultes volants.

Les larves ne représentent guère de menace pour l’environnement et l’objectif du ministère était de gérer l’épidémie actuelle avant qu’elles n’atteignent le stade du vol, a indiqué le bureau.

Les pesticides qui sont utilisés pour tuer les criquets ne sont pas nocifs pour la végétation et le bétail.

La Covid-19 et d’autres sujets en Une de la presse sénégalaise

Les quotidiens sénégalais, parvenus à APA ce jeudi, abordent la pandémie de la Covid- 19 et d’autres faits de société.Le Quotidien informe que « le président remet le masque » face à la recrudescence des cas de la Covid-19. « Macky Sall veut renforcer le plan de riposte » annonce le journal, qui indique que le « Sénégal attend ses premières doses de vaccin au premier trimestre 2021 ».

Le Soleil évoque des « mesures vers un durcissement » face au risque d’une vague de contamination. Le journal informe à ce sujet de la « réactivation des comités régionaux et l’application rigoureuse de l’Arrêté 15592 du 10 juillet 2020 (qui prescrit le port obligatoire de masque de protection dans les lieux publics et privés, Ndlr) ». Le journal indique aussi une plus grande « surveillance des transports publics ».

Face au relâchement et la hausse des cas communautaires, « Macky Sall se prépare à serrer le vis » informe Vox Populi. En conseil des ministres, « Il a demandé au ministre de la Santé (Abdoulaye Diouf Sarr) de lui proposer de nouvelles mesures préventives ». Le journal relate que « (Macky Sall) veut endiguer durablement la pandémie (afin) d’éviter l’engorgement des structures sanitaires ».

Regain de la maladie de coronavirus, L’Observateur note de son côté « l’absence coupable de l’Etat ». Le journal dénonce « la réaction tardive de Macky Sall et les grosses inquiétudes du personnel sanitaire ». L’Observateur d’informer que les « forces de l’ordre réinvestissent (à nouveau) la rue » pour faire respecter les mesures barrières.

Au chapitre judiciaire, Walf Quotidien annonce « qu’un projet de loi est dans le circuit » pour l’amnistie des crimes financiers et économiques. Ce qui fait dire au journal que Macky Sall veut « réhabiliter Karim (Wade) et Khalifa (Sall) » et par la même occasion « sauver (aussi) son clan ».

Sud Quotidien se penche de son côté sur la Cour de répression de l’enrichissement illicite (Crei), qui, malgré un budget de 966 millions alloué par la Loi des finances de 2021, est « payée à ne rien faire ».

EnQuête revient sur l’affaire des Centres de redressement et informe que « tous les chemins mènent vers Kara ». Le journal indique que « les 43 mis en cause dans l’affaire (…) ont à l’unanimité déclaré avoir agi sur ordres de leur guide à qui ils remettaient l’argent des centres ».

Pour rester sur l’affaire « Kara sécurité », L’Observateur parle « des pressions qui s’exercent sur la justice » et évoque « les exigences des organisations des droits humains ». Le journal parle de « retour de parquet pour les 37 mis en cause dans cette affaire ».

Libération évoque l’horreur sur les routes hier mercredi et indique que « trois accidents font sept morts ». Le journal précise que « les chocs sont intervenus sur l’axe Linguère – Matam, Dakar, Mboro et impliquent des gros porteurs ».

Vox Populi indexe les gros porteurs et renseigne que « des camions sèment la mort dans le pays ». Le journal souligne que « cinq personnes dont deux enseignants ont péri dans la collusion entre un véhicule particulier et un camion sur l’axe Linguère – Matam ».

En sport, Stades évoque les « funérailles nationales » de Pape Bouba Diop décédé dimanche à Lens (France). « La dépouille de l’ancien international arrive ce vendredi à 15h25 par vol Air Sénégal suivi de l’enterrement samedi à Rufisque ». Record annonce « une cérémonie funéraire en France et au Sénégal avant son inhumation samedi au cimetière de Dangou où il reposera pour l’éternité ».

Politique, économie et sport au menu des quotidiens marocains

Les quotidiens marocains parus ce jeudi s’intéressent aux relations du Maroc avec son voisinage, à la promotion du produit local, au soutien à la candidature de Mme Audrey Azoulay à la tête de l’UNESCO et à la finale de Supercopupe africaine de football.+Aujourd’hui le Maroc+ rappelle qu’il y a deux semaines, on s’en rappelle, l’intervention des Forces Armées Royales au passage d’El Guergarate a eu un retentissement sans précédent, soulignant que la Communauté internationale a été unanime à saluer la fermeté et le professionnalisme du Maroc dans la gestion de cet incident.

Ces dernières 48 heures, des responsables de premier rang européen ont fait le déplacement au Maroc en reconnaissance de la solidité de ce partenaire, de son rôle et de son statut de pays modèle et locomotive dans la région et sur le continent, poursuit l’auteur, notant que le Maroc a eu des témoignages, des marques de sympathie et de soutien qui le confortent dans sa vision du partenariat et du voisinage fondée sur le sérieux et le respect mutuel.

« Des relations, comme les pratiquent certains pays, basées sur les chantages de bas étage, le mensonge, la surenchère et la brutalité, ne peuvent être ni durables et encore moins respectables… », fait-il remarquer.

+Le Matin+ fait savoir le Maroc a officiellement annoncé son soutien à la candidature de la Secrétaire générale de l’Unesco, Audrey Azoulay, pour un second mandat à la tête de cette organisation onusienne.

Ce soutien a été annoncé par l’ambassadeur-délégué permanent du Royaume du Maroc auprès de l’Unesco lors de l’ouverture de la 210ème Session du Conseil Exécutif de l’Unesco qui se tient du 02 Décembre au 27 janvier 2021.

« Je saisis cette occasion pour vous exprimer, Madame la Directrice Générale, au nom du Maroc, suite à l’annonce de votre candidature pour un second mandat, notre plein soutien et notre engagement à agir pour la concrétisation de cette candidature », a indiqué l’ambassadeur marocain dans une déclaration lors du débat plénier de cette 210ème Session. « Ce soutien est en cohérence avec notre position, celle de saluer votre action réformatrice et vous permettre de la mener à son terme pour le bien et le rayonnement de cette organisation », a affirmé le diplomate marocain.

+Libération+ indique que le Japon a souligné l’importance de garantir la libre circulation des personnes et des biens dans la zone d’El Guerguarat et de voir les parties concernées faire preuve de retenue et de continuer leurs efforts en vue d’apaiser les tensions.

Le Japon a également « réitéré le souhait de voir ce différend aboutir rapidement à une solution pacifique sur la base du dialogue entre les parties concernées », indique l’ambassade du Japon à Rabat dans une Note verbale adressée au ministère marocain des Affaires étrangères.

Le Japon « apporte son soutien aux efforts déployés par les Nations unies, y compris dans le cadre des missions de la MINURSO », ajoute le document, cité par le quotidien.

+L’Economiste+ lance : « Allons-y : consommons marocain pour contribuer à la valorisation et au développement des entreprises, pour permettre des créations d’emplois », , ajoutant que la crise sanitaire a réveillé des talents et de l’innovation.

Après l’avènement de la pandémie et la fermeture des frontières, les Marocains n’ont eu d’autre alternative que de se rabattre sur le « made in local », relève la publication, appelant à éviter les erreurs du passé, revoir les stratégies, réadapter notre outil industriel et mieux cibler les filières et activités qui pourront être les moteurs du redécollage. « Mais en retour, il faut des produits bien faits, certifiés, normalisés, variés et à prix abordables », préconise le journal.

Au registre sportif, +Assabah+ rapporte que le Qatar tient à abriter la Supercoupe d’Afrique qui oppose cette année Al Ahly et la Renaissance sportive de Berkane. Et cela a été clairement exprimé dans une lettre que vient de recevoir la CAF. D’ailleurs, la Fédération du Qatar a démenti s’être excusée par rapport à l’organisation de cette rencontre au sommet, comme l’ont prétendu quelques supports égyptiens.

Le contrat signé entre la CAF et la Fédération du Qatar stipule que le pays organisera la Supercoupe d’Afrique pendant trois ans, et précisément à Doha. D’ailleurs, ce pays du Golfe s’accroche à son droit d’organiser ce match pour la 3e année consécutive, et avertit la CAF, dans une lettre reçue par la FRMF et la Fédération égyptienne, quant au non-respect des clauses du contrat.

La position du Qatar rejoint parfaitement celle de la RSB qui refuse de jouer contre Al Ahly ce 10 décembre au Caire. D’autant plus que le club marocain n’a reçu aucune correspondance de la part de la CAF, lui annonçant le changement de lieu du match ou sa tenue en Egypte, explique la publication.

En parallèle de cela, les Égyptiens continuent de faire pression sur la CAF pour que la rencontre se joue chez eux, ce qui sera avantageux pour Al Ahly. En tout cas, le ministre des Sports en Egypte a déclaré avoir eu la confirmation de la part de la CAF concernant la tenue du match au Caire et que l’institution n’a aucune envie de jouer la supercoupe ailleurs.

Prêt japonais de 200 millions de dollars pour soutenir le programme de réponse du Maroc à la pandémie de la Covid-19

Le Maroc a signé mercredi un échange de notes portant sur un prêt japonais d’un montant de 200 millions de dollars destiné à soutenir le programme de réponse du Maroc à la pandémie de la Covid-19.Signé par le ministre marocain de l’économie, des finances, Mohamed Benchaâboun, et l’ambassadeur extraordinaire et plénipotentiaire du Japon au Maroc, Takashi Shinozuka, cet accord vise à soutenir les efforts du Maroc face à la crise sanitaire, sociale et économique provoquée par la pandémie, en mettant rapidement à la disposition du Royaume des ressources supplémentaires pour mener les interventions d’urgence sanitaires et sociales, et améliorer la résilience de l’économie nationale.

Ce prêt est cofinancé avec la Banque Africaine de Développement (BAD) dans le cadre du programme ACFA (Accelerated Co-Financing Facility for Africa).

Selon le ministre marocain des finances, ce prêt a été approuvé avec un taux d’intérêt « extrêmement bas » à 0,1%, s’étalant sur une durée de 25 ans, avec un délai de grâce de 7 ans.

Ce prêt vient appuyer la politique du Maroc en matière de mise à niveau de la santé et de mise à disposition des moyens nécessaires pour accompagner la situation de crise sanitaire de covid-19, a fait savoir le ministre, ajoutant que cet accord ambitionne également d’accompagner le Maroc dans tous ses efforts en matière de soutien aux ménages, de relance économique et d’accompagnement des PME.

Pour sa part, l’ambassadeur japonais au Maroc, ce financement vise l’amélioration de l’efficacité de la réponse sanitaire et de la préservation du pouvoir d’achat des citoyens, outre le renforcement de la trésorerie des entreprises marocaines en soutenant leur résilience aux chocs causés par la crise.

Depuis 1976, le Japon a financé un total de 37 projets de prêts au Maroc pour une enveloppe de 310 milliards de yens japonais (27 milliards de DH) couvrant différents domaines.

Côte d’Ivoire: prorogation de la suspension des manifestations sur la voie publique jusqu’au 15 décembre

Le gouvernement ivoirien a prorogé à nouveau la mesure de suspension des marches, sit-in et autres manifestations sur la voie publique à travers le pays jusqu’au 15 décembre 2020, selon un arrêté interministériel consulté par APA.« En vue de prévenir les troubles à l’ordre public, la mesure de suspension des marches, sit-in et autres manifestations sur la voie publique, sur toute l’étendue du territoire national, est prorogée jusqu’au 15 décembre 2020», mentionne l’article 1 de cet arrêté ministériel.

Dans cet arrêté signé par le ministre de l’Administration du territoire et de la décentralisation, également ministre de la Sécurité et de la protection civile, Vagondo Diomandé, il est mis en garde les contrevenants qui sont passibles de poursuites judiciaires.  

La mesure concerne notamment les manifestations ou rassemblements de personnes organisés par les partis et groupements politiques ou les associations légalement constituées dans les lieux fixes, ajoute le texte.

Ces manifestations relèvent du régime de la déclaration préalable, conformément aux dispositions légales en vigueur, et demeurent soumises au droit commun, dans le respect des mesures barrières édictées dans le cadre de la lutte contre la Covid-19, selon l’arrêté.  

Le gouvernement ivoirien a décidé de suspendre les manifestations sur la voie publique dans le pays autorisant toutefois les rassemblements dans les enceintes closes depuis le 19 août 2020.  

Côte d’Ivoire : les artistes Yodé et Siro placés en garde à vue

Les artistes ivoiriens Yodé et Siro, deux figures emblématiques du Zouglou, un rythme musical en vogue en Côte d’Ivoire, ont été placés en garde à vue mercredi soir pour être présentés au procureur de la République jeudi après une audition de plusieurs heures à la section recherche de la gendarmerie nationale ivoirienne. « Nous avons comme convenu répondu à la convocation de la brigade de recherche de la gendarmerie nationale. Il a été décidé de nous garder à vue pour une présentation au bureau du procureur demain 03 décembre », ont écrit les deux célèbres artistes sur leur compte officiel sur Facebook.  

Selon la convocation du commandement supérieur de la gendarmerie nationale, les deux chanteurs ont été convoqués pour motif d’enquête judiciaire. Dimanche dernier, rappelle-t-on, en prestation dans un célèbre maquis à Yopougon dans l’ouest d’Abidjan dont la vidéo est encore disponible sur la toile, Yodé et Siro ont dénoncé les poursuites engagées par le procureur de la République estimant que celles-ci sont sélectives. 

« Allez dire au procureur Adou Richard que un mort c’est un mort. On ne passe pas son temps à chercher les petits baoulé (ndlr Ethnie du centre ivoirien favorable à M. Bédié)… Le procureur même, il n’est plus procureur. Il est procureur d’un seul camp. C’est quel pays ça ? », auraient  affirmé Siro pendant cette prestation.

 Depuis plusieurs années, Yodé et Siro sont des artistes très engagés qui n’hésitent pas à dénoncer les insuffisances dans la gouvernance des tenants du pouvoir en Côte d’Ivoire. Les deux artistes ont sorti, il y a quelques mois, un opus baptisé « héritage » et dans lequel ils fustigent la gouvernance du régime Ouattara.

Plaidoyer pour l’institution d’une allocation médicale pour les personnes handicapées en Côte d’Ivoire

La Coordination des associations des personnes handicapées de Côte d’Ivoire ( CAPH-CI) a plaidé dans une déclaration transmise mercredi à APA pour l’institution d’une allocation médicale pour les personnes handicapées afin de leur permettre de se remettre de la crise sanitaire de la Covid-19.Dans cette déclaration faite à la faveur de la Journée internationale des personnes handicapées célébrée chaque le 03 décembre, le président de la CAPH-CI, Yacouba Koné a fait une série de recommandations au gouvernement ivoirien, notamment, l’institution d’une allocation familiale pour les personnes handicapées.

Poursuivant, il a fait plusieurs autres recommandations aux autorités ivoiriennes  pour la reconstruction en mieux d’un monde post-Covid inclusif. M. Koné a demandé entre autres, au gouvernement de garantir la distribution d’équipements de protection individuelle adaptée à la condition des personnes handicapées et de rendre les interventions en santé mentale accessible aux personnes handicapées.

La CAPH-CI a par ailleurs, souhaité que la priorité soit donnée aux personnes en situation de handicap dans la relance socio-économique et la nécessité de veiller à l’autonomisation des personnes en situation de handicap dans les plans nationaux de riposte et de relance.  

« L’inclusion des personnes en situation de handicap dans la riposte à la Covid-19 et à la relance constitue un aspect fondamental de la promesse de ne laisser personne de côté», a conclu M. Koné.

La Journée internationale des personnes handicapées, qui a été instituée depuis 1992, est célébrée chaque année le 03 décembre à travers le monde entier. Cette journée vise à attirer l’attention des décideurs sur les droits et le bien- être des personnes handicapées dans toutes les sphères de la société.  

Le thème retenu cette année est : « Reconstruire en mieux-vers un monde post Covid-19 inclusif, accessible et durable ».

Le renforcement de la coopération stratégique au centre des discussions à la commission mixte Maroc-Russie

Le ministre marocain des Affaires étrangères, Nasser Bourita et le ministre russe de l’Agriculture, M. Dmitry Patrushev, ont co-présidé, mercredi en visioconférence, la réunion préparatoire de la 8ème session de la Commission mixte Maroc-Russie pour la coopération économique, scientifique et technique.Evoquant le bilan très positif de la coopération bilatérale à caractère stratégique unissant les deux pays, le ministre marocain a rappelé que ces relations ont connu une impulsion forte suite aux visites royales effectuées par le Roi Mohammed VI en 2002 et 2016 à Moscou ainsi que de la visite du Président Vladimir Poutine au Maroc en 2006.

Il s’est félicité des « échanges fréquents et soutenus et constructifs entre responsables marocains et russes, même pendant la pandémie, contexte présentant des défis mais également des opportunités sur le plan économique, notamment dans le domaine de la santé ».

Rappelant que le Maroc était le deuxième partenaire arabe de la Russie et son troisième partenaire économique à l’échelle africaine, le ministre a souligné que l’ambition était plus grande, afin d’approfondir et diversifier la coopération sectorielle, en ajoutant aux secteurs de l’agriculture, de la pêche, de l’industrie et de l’énergie les domaines de la technologie, de la recherche scientifique et de la formation, de l’industrie de la défense, de la lutte contre le terrorisme et autres domaines qui concrétisent d’avantage le partenariat stratégique.

« Au niveau des secteurs traditionnels, nous avons encore à faire en matière d’agriculture afin d’exporter plus, notamment à travers le corridor vert qui existe et qui facilite l’accès des produits agricoles marocains au marché russe », a précisé, dans ce sens, le ministre.

« Il existe également une volonté de développer l’investissement russe au Maroc, qui demeure faible », appelant à organiser un forum d’investissement à Moscou, qui aura pour but de présenter le potentiel et les opportunités marocaines dans tous les domaines.

Réitérant l’appréciation de la Fédération de Russie pour le caractère stratégique des relations entre les deux pays, le ministre russe de l’Agriculture, M. Dmitry Patrushev s’est notamment réjoui de l’accord conclu entre le Fonds d’investissement direct russe et la société pharmaceutique marocaine Galenica prévoyant la livraison de 8 millions de doses de vaccin au cours de la 1ère moitié de 2021.

Concernant le commerce bilatéral, le responsable russe a reconnu qu’il avait enregistré une légère baisse due au contexte de la pandémie mais a affirmé que la Russie comptait redoubler d’efforts afin de contrer cette tendance baissière, en renforçant la coopération dans les domaines industriel, agricole, chimique et énergétique, relevant l’intérêt des exportateurs russes pour l’élargissement de leur présence sur le marché agraire marocain.

Les deux responsables ont passé en revue le cadre juridique et les accords en cours de finalisation qui contribueront à la facilitation de la coopération dans des secteurs à fort potentiel en éliminant les facteurs de ralentissement du développement du commerce entre les deux pays.

Médias: partenariat entre le groupe Medi1 et Timbuktu Institute

MEDI1TV et Radio Méditerranée Internationale (Medi1 radio), dans un communiqué parvenu ce mercredi à APA, annoncent avoir noué un partenariat avec Timbuktu Institute pour valoriser l’expertise africaine dans l’analyse de l’actualité continentale et internationale.Ce partenariat se matérialisera par la contribution des chercheurs du Timbuktu Institute dans les carrefours d’information des antennes de Medi1 (radio et télévision), ainsi que sur l’ensemble de ses plateformes digitales, informe le document.

À cet effet, souligne la note, le canal MEDI1TV Afrique, la chaine panafricaine disponible sur le satellite et le bouquet Canal+ Afrique, lance un nouveau rendez-vous dénommé « l’Hebdo Africain ». Le Directeur du Timbuktu Institute, Dr Bakary Sambe, y exposera, chaque mercredi, les perspectives d’une thématique d’actualité sur le continent lors d’un entretien hebdomadaire.

Medi1 radio et Medi1TV feront aussi régulièrement appel à l’ensemble des chercheurs du Timbuktu Institute, basés dans les capitales d’Afrique de l’Ouest, afin de mieux appréhender les questions économiques, politiques et sociales d’un continent en pleine croissance et transformation, ajoute le communiqué.

Pour Bakary Sambe, cité dans le communiqué, « cette coopération interafricaine marque une reprise de parole de l’Afrique sur elle-même et en dialogue avec les autres, elle donnera une forte visibilité à nos travaux et nos chercheurs pour un débat encore plus profond dans l’espace public ».

« Assumant pleinement leur vocation africaine, Medi1 radio et MEDI1TV ouvrent de nouvelles perspectives de coopération, mutuellement bénéfiques avec les acteurs majeurs de la recherche africaine, qui marquent un intérêt continu et une implication substantielle en faveur du progrès de notre continent, au bénéfice de nos auditeurs en Afrique et ailleurs », a déclaré de son côté le Président Directeur Général de Medi1 radio et de MEDI1TV, Hassan Khiyar.

Une centaine d’acteurs africains formés à Dakar sur les droits de l’homme

Des auditeurs de divers milieux professionnels sont formés à Dakar sur les droits de l’homme, à l’initiative d’un consortium dont la Fondation Friedrich Naumann pour la Liberté.Il s’agit notamment de la 11ème session annuelle de formation délocalisée en Droit International des Droits de l’Homme, qui se tient du 23 novembre au 4 décembre 2020, avec une centaine d’auditeurs venus d’Afrique.

Cité par un communiqué, Joe Holden, directeur régional de l’Afrique de l’Ouest de la Fondation Friedrich Naumann, « cette 11 session annuelle de formation  vise non seulement la protection des droits de la femme, mais il permet un diagnostic sans complaisance de la mise œuvre effective des normes d’efficacité et d’action existantes ».

Selon ses organisateurs, cette session offrira aux différents acteurs la possibilité de mieux se familiariser avec les instruments internationaux et régionaux de protection et de promotion des droits de l’Homme et les mécanismes de surveillance pour leur application effective.

Cette année, l’accent est mis sur la vitalité et l’effectivité du droit international, en prenant en considération le caractère vulnérable des femmes et des filles qui ont besoin d’un cadre protecteur spécifique et adapté à leur statut.

Plus généralement, l’organisation de cette session de formation délocalisée répond à une exigence des acteurs du domaine d’être bien outillés pour mieux faire face à leur obligation de défendre et de promouvoir les libertés et les droits fondamentaux des citoyens ainsi que le renforcement de l’Etat de droit et de la culture démocratique en Afrique.

Les organisateurs comptent ainsi contribuer au renforcement des structures nationales, afin qu’elles manient avec de meilleurs outils les situations relatives à la protection des droits de l’homme.

La formation est fondamentalement centrée sur l’examen du droit international des droits de l’Homme au sens large avec cette année, une attention particulière aux obligations et engagements des Etats de protéger et de promouvoir les droits des femmes et des filles.

Elle permettra de comprendre et d’évaluer les problématiques contemporaines relatives aux droits de la femme, d’analyser et d’apprécier la finalité des instruments juridiques internationaux dans une perspective des femmes et des filles et de reconnaissance de leur statut de sujets de droit.

Les participants seront formés, afin de pouvoir prendre pleinement part à l’élaboration, la mise en application et le suivi de normes internationales relatives à la protection des droits des femmes et des filles, conformément aux cadres internationaux de droits de l’Homme.

La session s’articule autour d’une série de cours fondamentaux, des séminaires spécialisés portant sur des thématiques intéressant particulièrement les Etats d’Afrique, des cours thématiques et des conférences spéciales.