Burkina : requisition d’une quarantaine de «Pickups» du ministère de l’Environnement

Arrivé au pouvoir le 30 septembre dernier suite à un coup d’Etat, le capitaine Ibrahim Traoré veut gagner la guerre contre les groupes jihadistes au Burkina Faso.Le Capitaine Ibrahim Traoré est un homme pressé. Le jeune officier subalterne avait demandé dès le 2 octobre aux secrétaires généraux des ministères, chargés d’expédier les affaires courantes d’appuyer sur l’accélérateur. Selon lui, « on doit faire en trois mois ce qui devrait être fait ces douze derniers mois ». Un rendez-vous avec les burkinabé et l’histoire que le tombeur du lieutenant-colonel Paul-Henri Sandaogo Damiba ne veut pas rater. A cet effet, il a décidé de mobiliser tous les moyens logistiques pour la réussite des opérations de sécurisation du Burkina Faso.

Vendredi 7 octobre, le secrétaire général du ministère de l’économie, des Finances et de la Prospectives a adressé à son collègue du département de l’Environnement de l’Energie, de l’Eau et de l’Assainissement une note consultée par APAnews, pour l’inviter à reverser dans le Parc automobile de l’Etat 42 véhicules de type Toyota Land Cruiser modèle Pickup qui étaient mis à sa disposition. Il a jusqu’au 11 octobre pour s’exécuter.

Auteur d’un coup d’Etat le 24 janvier dernier contre Roch Marc Christian Kaboré, le lieutenant-colonel Damiba a été à son tour renversé vendredi 30 septembre, apres huit mois de transition par une partie de l’armée, dirigée par le capitaine Traoré. Ses anciens camarades du Mouvement patriotique pour la sauvegarde et la restauration (MPSR) lui en veulent pour ses choix hasardeux dans la lutte contre les groupes jihadistes qui déstabilisent ce pays sahélien depuis près d’une décennie.

La chute du lieutenant-colonel Damiba a été accélérée par l’attaque, le 26 septembre, d’un convoi d’approvisionnement à destination de la ville de Djibo, située à plus de 200 kilomètres au nord de Ouagadougou. L’embuscade qui a fait selon l’armée 37 morts dont 27 militaires et 10 civils, a été revendiquée par le Groupe de soutien à l’Islam et aux musulmans (GSIM) affilié à Al Qaïda au Maghreb islamique (AQMI).

Alors qu’il n’avait pas enregistré d’incidents sécuritaires liés à l’activité de groupes armés non étatiques avant 2015, le Burkina Faso est sur le point d’être l’épicentre de l’insurrection jihadiste au Sahel central, devant le Mali. 

Divers sujets à la Une des quotidies et hebdomadaires marocains

L’action du gouvernement, les enjeux de la réglementation des activités relatives au cannabis et la promotion du secteur touristique sont les principaux sujets traités par les hebdomadaires et quotidiens marocains parus ce samedi.+Finances News Hebdo+, qui s’attarde sur l’action du gouvernement, écrit que dans cette conjoncture économique très délicate, le gouvernement a essayé d’envoyer des signaux rassurants à la collectivité, histoire de lui prouver qu’il est bien là et qu’il se soucie de son porte-monnaie.

Doublement du plafond de la Caisse de compensation, hausse de 5% du SMIG dans les secteurs de l’industrie, du commerce et des professions libérales et de 10% du SMAG (secteur agricole), suppression des droits de douane sur le blé tendre, plan de relance du tourisme, subventions aux professionnels du transport pour faire face à la hausse des prix des carburants… sont autant de mesures qu’il a initiées, relève le journal.

Auxquelles devraient s’ajouter d’autres prévues dans le projet de Loi de Finances 2023, comme notamment la baisse de l’impôt sur le revenu pour casser la diffusion des pressions inflationnistes, ajoute-t-il.

Pourtant, les citoyens ont quand même l’impression que l’Exécutif n’en fait pas suffisamment, du fait de leur ressenti par rapport à l’inflation, car leur pouvoir d’achat reste toujours laminé par des niveaux de prix élevés, notamment des carburants, fait-il remarquer.

+La Vie éco+, qui s’attarde sur les enjeux de la légalisation du cannabis, écrit que le premier directeur général par intérim de l’Agence nationale de réglementation des activités relatives au cannabis, Mohammed El Guerrouj, a signé cette semaine les premières autorisations d’exercice des activités de transformation et de fabrication du cannabis pour la commercialisation et l’exportation à des fins médicales, pharmaceutiques et industrielles.

Pas moins de dix licences d’exploitation ont été délivrées dans le cadre de cette première vague d’autorisations, un chiffre qui en dit long sur le potentiel d’attractivité du Royaume concernant cette filière dans laquelle il a des atouts à faire valoir, précise l’éditorialiste.

La filière du cannabis, qui évoluait dans la clandestinité, disposera progressivement d’un environnement légal protecteur pour s’épanouir. Certes, les 100.000 familles qui y votent actuellement grâce à cette culture (étendue sur 55.000 hectares) ne pourraient toutes être servies dans un premier temps, étant donné que les agriculteurs seront autorisés au fur et à mesure sur la base des besoins exprimés par les industriels récemment autorisés, annonce-t-il.

Jusque-là rien n’a encore filtré sur les volumes à commander, ni sur les superficies à mobiliser et encore moins sur l’identité des opérateurs ayant décroché leur sésame, mais gageons que le pactole ne sera pas anodin quand on sait que le marché mondial du cannabis devrait atteindre, selon les prévisions des experts, plus de 90 milliards de dollars d’ici 2026, souligne-t-il.

Une échéance où l’on verra des agriculteurs aujourd’hui stigmatisés gagner leur vie dignement, et surtout protégés des réseaux de trafic de drogue qui jusque-là s’enrichissaient sur la sueur de leur front, relève-t-il.

Une révolution qui permettra de panser davantage les plaies d’une région du Rif qui a encore besoin de rattraper un retard de développement dû à des décennies d’enclavement, estime-t-il.

+Le Matin+ rapportee que la Société Marocaine d’Ingénierie Touristique (SMIT) a lancé un appel à manifestation d’intérêt destiné aux propriétaires des Kasbahs. Ces derniers peuvent candidater, entre le 15 octobre et le 15 novembre 2022, afin de bénéficier de la contribution financière de l’Etat pour la réhabilitation et la reconversion des Kasbahs en établissements d’hébergement touristique, et la création d’activités génératrices de revenus aux alentours de ces Kasbahs. L’aide octroyée est fixée à 40% du montant total de l’investissement, avec un plafond de 16 millions de DH par projet.

Une initiative qui vient donner un nouvel élan au secteur touristique. Les propriétaires de kasbahs éligibles bénéficieront d’une contribution financière du Fonds Hassan II pour le développement économique et social égale à un maximum de 40% du montant total de l’investissement, avec un plafond de 16 millions de DH par projet de reconversion en établissement d’hébergement touristique.

Sénégal : le Gamou reprend ses droits à Tivaouane

Après deux ans de suspension, la cité religieuse de Tivaouane (à environ 80 kilomètres de Dakar) renoue avec sa tradition de célébrer l’anniversaire de la naissance du prophète de l’Islam, communément appelé Gamou au Sénégal.Ce samedi 8 octobre 2022, la communauté musulmane (les soufis essentiellement) commémore la naissance de son prophète. Au Sénégal, Tivaouane se distingue particulièrement dans cette pratique. Instauré en 1902, sous la férule du marabout pionnier El Hadj Malick Sy (1855-1922), le Mawlid ou Maoulid (naissance, en arabe) rassemble des centaines de milliers de fidèles dans la cité religieuse.

Mais en 2020 et 2021, le Gamou n’avait pas eu lieu pour contrer la propagation du nouveau coronavirus. Ainsi en avait décidé Serigne Babacar Sy Mansour, l’actuel Khalife général de la confrérie soufie des Tidianes. Deux ans après, tout laisse croire que Tivaouane sera prise d’assaut.

À Dakar, la capitale sénégalaise distante d’environ 80 kilomètres, des bus sont stationnés un peu partout pour convoyer les fidèles. Cette année, ils sont très nombreux à vouloir partir.

C’est le cas notamment d’Aly Sow qui a très mal vécu l’interruption de l’évènement phare de la Tijâniyya au pays de la téranga (hospitalité, en wolof). « C’était compliqué pour moi. Depuis tout petit, j’avais l’habitude d’y aller. Les retrouvailles me manquaient énormément », explique ce cuisinier de profession.

« Un sentiment de manque » également ressenti par Yacine Ndoye, habitante de la commune Yoff pour qui « ce retour (du Gamou) est une très bonne nouvelle ». Même son de cloche du côté d’Aly Sow dont le souhait est que le rendez-vous de cette année soit juste « exceptionnel parce que ça nous avait trop manqué ».

Pour un croyant, il y a des évènements qui permettent de raffermir la foi. Chez les Tidianes, le Gamou en est un. « L’arrêt a été très dur spirituellement », reconnaît Baye Ousseynou Diop. C’est pourquoi « nous sommes dans l’obligation de préparer cette édition comme nous ne l’avons jamais fait auparavant. Rester deux ans sans célébrer le Gamou à Tivaouane a été une épreuve. Cette année, nous avons hâte d’y être. Nous nous sommes bien préparés et nous savons que ce Gamou sera une grande réussite sur tous les plans », soutient le trentenaire.

Face à un tel engouement, plusieurs mesures ont été prises pour parer à toute éventualité. Des secouristes de la Croix-Rouge sénégalaise ont été déployés dès le début de la « Burda » (récital de cantiques à la gloire du prophète), en prélude au Gamou. En outre, il a été procédé à la mise en place de postes médicaux afin d’éviter d’encombrer l’Hôpital Mame Abdoul Aziz Sy de Tivaouane.

Le Gamou constitue également un moment de très grande consommation. Des agents du Service national de l’hygiène sont donc chargés de surveiller les grandes cuisines et de contrôler les denrées alimentaires dans la cité religieuse où s’est rendu, jeudi 6 octobre, le président Macky Sall avec une très forte délégation. Les forces de défense et de sécurité y sont déjà pour assurer la sécurité des personnes et des biens.

Lancement de la 5e édition du Festival Abidjan pagne

Cet évènement qui vise la valorisation de la chaîne de valeur du coton en Côte d’Ivoire, deuxième producteur africain, est dédié à la promotion du pagne et à la créativité artistique. 

Lors d’une conférence de presse vendredi, consacrant le lancement de la 5e édition du Festival Abidjan pagne, Aïssata Kane « Cha Kane », la promotrice de cet évènement, a indiqué que cette édition sera marquée, entre autres, d’un concours du meilleur accessoiriste et d’un défilé de modes.

Depuis quelques années, fera-t-elle observer, le pagne a refait surface dans le domaine de la mode. Or, autrefois c’était juste une tranche d’âge et une catégorie de personnes qui s’y intéressaient ; mais actuellement le constat est unanime que le pagne a été adopté comme habitude vestimentaire.

Le pagne est considéré comme la rencontre de plusieurs cultures et savoir-faire, car derrière chaque tissu de pagne se trouve un génie créateur qui est soit celui d’un pays, d’un peuple ou d’une civilisation. Et cela, ‘Cha Kane » veut les mettre en exergue sous les feux des projecteurs.

Sur le continent africain, le pagne est fréquemment utilisé pour renforcer les liens qui unissent les membres d’une famille ou d’un groupe socio-professionnel lors des cérémonies marquant la vie de la communauté.

Ce faisant, le pagne n’est plus un vêtement, mais une valeur de référence, un signe de reconnaissance social, un symbole reconnu et admis par tous. Il fait partie de l’héritage culturel des peuples et le Festival Abidjan pagne veut faire connaître les produits innovants dérivés de cet or blanc.

« A travers le Festival Abidjan pagne, notre ambition est de proposer qu’une réflexion soit menée pour qu’autour du pagne, une véritable intégration économique soit consolidée par des projets de création des industries textiles communes », a-t-elle poursuivi.

La production du coton représente pour nombre d’Etats africains un secteur économique vital. En Côte d’Ivoire, le gouvernement a créé le Conseil du coton et de l’anacarde, organe de régulation, pour un développement durable de la filière.

Représentant le directeur général du Conseil du coton et de l’anacarde, M. Franck Anderson Kouassi, a déclaré que « depuis sa création, ce festival est suivi est accompagné par le Conseil du coton et de l’anacarde ». 

« Nous sommes préoccupés de savoir ce que devient le coton sur le marché national et international, et nous nous réjouissons que des dames puissent s’approprier cette fierté nationale » et valoriser cette matière première dont la transformation rentre dans l’ordre des défis du gouvernement, a-t-il souligné.    

M. Olivier Yapi, a au nom de la ministre ivoirien de la Culture et de la Francophonie, félicité les organisateurs et promoteurs de cet évènement qui sera marqué cette année par la Nuit du pagne prévue le 15 octobre 2022.

La présidente de l’Association des créateurs de modes de Côte d’Ivoire, Nadia Druide, s’est réjouie de la célébration du pagne à travers les cultures et les traditions, socles de l’inspiration des créateurs de modes qui utilisent cette matière comme instrument d’expression pour matérialiser leur génie créatif.

Ce festival qui existe depuis 2018 est devenu un rendez-vous incontournable pour les créateurs de modes en Côte d’Ivoire. Il se veut une découverte culturelle du patrimoine vestimentaire du pays et du continent africain.

Le Maroc s’engage à promouvoir une coopération solidaire Sud-Sud, Nord-Sud et triangulaire

Le Maroc s’est engagé à promouvoir une coopération solidaire Sud-Sud, Nord-Sud et triangulaire, en vue de faire face à la nature complexe et transnationale de la menace terroriste en Afrique, a indiqué, vendredi à Rabat, le ministre marocain des Affaires étrangères, Nasser Bourita.Cet engagement se traduit d’abord par l’adhésion du Royaume à plusieurs cadres de coopération sous-régionale visant le renforcement des capacités collectives des pays africains à protéger leurs frontières des menaces transnationales, a souligné le minissre dans une allocution lors d’une réunion ministérielle par visioconférence du Conseil de paix et de sécurité de l’Union africaine (CPS-UA) sur « le développement et la déradicalisation comme leviers de lutte contre le terrorisme et l’extrémisme violent ».

Lors de cette réunion ministérielle, la première tenue sous la présidence marocaine du CPS-UA pour le mois d’octobre, le ministre a évoqué aussi les efforts du Royaume en matière de déradicalisation, notamment à travers la mise en place d’institutions spécialisées pour former des Imams africains, à l’instar de la Fondation Mohammed VI des Ouléma africains « qui s’érige comme véritable plateforme d’échange et de partage pour faire face aux interprétations erronées des textes et messages religieux ».

Il a aussi noté que le Royaume s’est attaché à la promotion et la défense des préoccupations sécuritaires africaines dans l’agenda international, notamment durant ses trois mandats consécutifs en tant que co-président du Forum Mondial de Lutte contre le Terrorisme (GCTF) et sa co-présidence de l’Africa Focus Group de la Coalition Mondiale de Lutte contre Daech.

Avec 48% des victimes du terrorisme dans le monde qui sont africains, 7.234 attentats terroristes ayant coûté la vie à 28.960 victimes en 2021 et 27 groupes terroristes répertoriés sur la liste des sanctions onusiennes, l’Afrique connaît « une prolifération sans précédent des groupes terroristes », a-t-il signalé, précisant que l’impact économique du terrorisme en Afrique au cours des 10 dernières années s’est élevé à 171 milliards de dollars.

Relevant que la région sahélo-saharienne est devenue en l’espace d’une décennie la deuxième région du monde la plus touchée par le terrorisme, le responsable gouvernemental a indiqué que « ce sombre tableau devrait nous interpeler sur la nécessité d’adopter une approche holistique qui consacre plus d’efforts aux facteurs sous-jacents alimentant la prolifération de la radicalisation et du terrorisme sur notre continent ».

Parmi ces facteurs, le ministre a cité « la multiplication latente » des groupes séparatistes qui « s’établit aujourd’hui comme véritable catalyseur de l’instabilité politique et sécuritaire du continent, en s’alliant, voire en absorbant, les agendas et modes opératoires d’entités terroristes et criminelles ».

Pour assécher les sources de la menace terroriste, le Maroc préconise, entre autres, la mise en place d’une plateforme de collaboration entre les Etats membres pour l’échange d’expertises en matière de déradicalisation ainsi que la mise en place d’un fonds pour le développement dédié à financer l’action collective africaine en matière de développement socio-économique et humain, a conclu M. Bourita.

Le Maroc assure, depuis samedi dernier, la présidence du Conseil de paix et de sécurité de l’Union africaine pour le mois d’octobre, dans le cadre de son second mandat de trois ans au sein de cette instance décisionnelle de l’organisation panafricaine.

Éthiopie : un projet d’eau potable pour 1,6 million de personnes

L’Éthiopie subit depuis des mois une sécheresse pouvant affecter près de huit millions de personnes qui risquent de subir une grave crise alimentaire et perdre leurs moyens de subsistance, selon les organisations humanitaires.Pour pallier le manque d’eau dans ce pays d’Afrique de l’Est, un projet d’accès à l’eau potable doté d’une enveloppe de 75,5 millions de dollars y a été lancé ce vendredi. World Vision Ethiopie, une organisation humanitaire, a initié  ce projet dénommé Water4Life+, en collaboration avec le gouvernement d’Addis-Abeba.

Dans un communiqué, l’ONG a déclaré que l’objectif visé est de fournir un accès à l’eau potable à 415 écoles, 281 établissements de santé et plus de 1,6 million de personnes dans huit États régionaux.

La Fondation du Fonds d’investissement pour l’enfance (CIFF, sigle anglais) a financé les infrastructures qui devront également améliorer l’hygiène des communautés ciblées.

World Vision Ethiopie indique qu’il sera mis en œuvre en deux phases dans les régions Oromia, Amhara, SNNP, Benishangul Gumuz, Afar, Tigray, Gambella et Somali de la nation d’Afrique de l’Est.

La première phase comprend cinq districts : Gimbichu et Jeldu-Chobi dans l’Oromia ; Shebel Beretta et Legambo dans l’Amhara ; et Sodo Guraghe dans la région SNNP. Quant à elle, la deuxième phase du projet, qui devrait débuter dans deux ans et demi, couvrira cinq autres districts.

Au cours de la période de mise en œuvre de cinq ans, le projet prévoit de forer 122 puits d’eau profonds et 274 puits peu profonds, et de développer 50 points d’eau. Il va également réhabiliter 48 systèmes d’approvisionnement en eau au niveau des communautés, des écoles et des établissements de santé.

Lesotho: jour de vote pour des élections législatives très disputées

Des milliers de Basotho ont voté vendredi pour des élections législatives, considérées comme une course à trois entre les trois partis les plus populaires du pays.Les bureaux de vote ont ouvert à 7h du matin heure locale (05h00 GMT) et devraient fermer à 19h.

Selon la Commission électorale indépendante (IEC), plus d’un million de Basotho, peuple bantou d’Afrique australe établi principalement en Afrique du Sud et au Lesotho, sont inscrits sur les listes électorales.

Les représentants à l’Assemblée nationale, qui compte 120 membres, sont élus par un vote populaire direct selon le système proportionnel mixte.

Dans le cadre de ce système, 80 parlementaires sont choisis dans des circonscriptions uninominales au scrutin majoritaire à un tour, tandis que les 40 autres sont élus dans une circonscription nationale au moyen d’une représentation proportionnelle par liste de parti.

Au total, 65 partis politiques sont en lice pour les élections générales, les trois principaux antagonistes étant All Basotho Convention (ABC) au pouvoir, dirigé par le ministre de la Santé, Nkaku Kabi, le Democratic Congress, dirigé par le vice-premier ministre sortant, Mathibeli Mokhothu, et le nouveau parti Revolution for Prosperity, dirigé par Sam Matekane.

Le parti disposant de la majorité parlementaire choisira le Premier ministre et formera le prochain gouvernement.

Toutefois, les experts s’attendent à la formation d’un gouvernement de coalition, eu égard à la forte probabilité d’un parlement sans majorité à cause du grand nombre de partis en lice.

Le Lesotho a connu quatre coups d’État militaires depuis son indépendance de la Grande-Bretagne en 1966 et a tenu trois élections entre 2012 et 2017.

Ethiopie : Macky « salue » l’engagement des parties au conflit de renouer le dialogue

Des pourparlers doivent débuter ce week-end en Afrique du Sud entre le gouvernement éthiopien et le Front de libération du peuple du Tigré (TPLF).Après près de deux ans d’une sanglante guerre entre le gouvernement éthiopien et le Front de libération du peuple du Tigré (TPLF), les deux belligérants vont entamer, ce week-end, des négociations dans la ville sud-africaine de Johannesburg. L’objectif est de trouver les voies et moyens de mettre fin à ce conflit qui a fait des milliers de morts et poussé des millions de personnes à prendre la route de l’exil.

Sur son compte Twitter, le chef de l’Etat sénégalais, Macky Sall, président en exercice de l’Union africaine s’est réjoui du choix fait par les adversaires de privilégier le dialogue à la place des armes.

« Je salue et soutiens l’engagement des parties au conflit en Ethiopie de renouer le dialogue pour la paix sous l’égide d’un Panel d’éminentes personnalités africaines. C’est une excellente nouvelle ! », a-t-il écrit.    

L’ancien président nigérian, Olusegun Obasanjo, dirigera les pourparlers de paix en tant qu’Envoyé spécial de l’Union africaine pour la Corne de l’Afrique. Il sera assisté de l’ancien président kényan, Uhuru Kenyatta, et de Phumzile Mlambo-Ngcuka, ancienne vice-présidente de l’Afrique du Sud.

La guerre du Tigré, du nom de cette région située dans le Nord de l’Ethiopie, a débuté en novembre 2020. A l’époque, le Premier ministre Abiy Ahmed y avait envoyé l’armée fédérale pour déloger les dirigeants du gouvernement régional, qui contestaient son autorité et qu’il accusait d’avoir attaqué des bases militaires sur place.

Une trêve avait été observée ces cinq derniers mois. Mais depuis le 24 août dernier, les affrontements ont repris. Ces négociations sont donc sensées mener à la cessation des hostilités pour envisager un retour définitif de la paix.

Côte d’Ivoire : Rencontres « B to G » à Bouaké du 13 au 14 octobre

La ville de Bouaké, la métropole du centre ivoirien, abritera la 1ère édition des Rencontres « Business to Government (B to G) » en région lors des Journées Économiques du Gbêkê prévues du 11 au 14 octobre 2022.

Cette première édition délocalisée des Rencontres « Business to Government (B2G) » qui se tient du jeudi 13 au vendredi 14 octobre 2022 au Centre culturel Jacques Aka de Bouaké. Est organisée par le Secrétariat exécutif du comité de concertation Etat- Secteur Privé (CCESP).

Généralement organisées en marge de la Journée nationale du partenariat (JNP), cette édition des B To G se tient pour la première fois en région à la faveur des Journées économiques de la ville de Bouaké, dans le centre du pays.

Ces journées économiques font suite aux rencontres B to G tenues à Abidjan, dans la capitale économique ivoirienne, du 21 au 22 septembre 2022 et qui ont connu un franc succès au vu de l’engouement qu’il y a suscité durant ces deux jours.

Ces rencontres permettront de donner la possibilité aux opérateurs économiques d’échanger sur leurs préoccupations quotidiennes avec les responsables de l’administration publique, dans le but de faciliter l’accès des opérateurs économiques à la bonne information.

Les opérateurs économiques auront l’occasion de bénéficier de conseils relatifs aux modes de saisine et de traitement de leurs préoccupations au sein de l’administration. Ces rencontres B to G offrent aussi une plateforme pour communiquer sur les nouvelles réformes en cours.

Pour cette édition, 20 structures ont été identifiées afin de participer aux rencontres d’échanges. Au nombre des structures publiques, l’on a entre autres, la direction régionale des marchés publics de Bouaké, la délégation régionale de la Caisse Nationale de Prévoyance Sociale (CNPS) de Bouaké.

L’antenne locale du Bureau ivoirien des droits d’auteurs (Burida) prendra également part à ces rencontres, ainsi que la direction régionale du ministère des Transports et celle des douanes de Bouaké et du ministère du Tourisme de Bouaké.

Les organisations patronales du secteur privé seront également présentes avec les délégations régionales de la Fédération ivoirienne des PME (FIPME) de Bouaké, ainsi que celles de la Chambre du commerce et d’industrie de Côte d’Ivoire (CCI-CI) de Bouaké et de la Chambre nationale des étiers de Côte d’Ivoire (CNMCI) de Bouaké.

Les délégations régionales de la Fédération nationale des commerçants de Côte d’Ivoire (FENACCI) de Bouaké sont attendues à ces échanges ainsi que celles du Haut Conseil du Patronat des Entreprises du Transport Routier de Bouaké.

Les rencontres B to G constituent un espace de rencontres et d’échanges propice à la présentation des reformes et des efforts consentis par l’Etat à l’expression des attentes du secteur privé, à la définition de perspectives de collaboration pour un partenariat entre le secteur public et privé.  

Le Sénégalais Babacar Diagne élu vice-président du Refram

Le président du Conseil national de régulation de l’audiovisuel (CNRA) du Sénégal secondera le Français Roch Olivier Maistre à la tête du Réseau francophone des régulateurs de médias (Refram) pour deux ans.Babacar Diagne est le nouveau vice-président du Réseau francophone des régulateurs de médias (Refram). Le Président du Conseil national de régulation de l’audiovisuel (CNRA) du Sénégal a été élu à l’occasion de la 7e Conférence des présidents des autorités membres du Refram qui s’est tenu les 6 et 7 octobre au siège de l’Unesco à Paris.

M. Diagne, également président de la plateforme des régulateurs de l’Union économique et monétaire ouest-africaine (Uemoa) et de la Guinée secondera le président nouvellement élu du Refram, le Français Roch Olivier Maistre, président de l’Autorité de régulation de la communication audiovisuelle et numérique (Arcom).

Le Refram, créé en 2007, comprend 30 membres d’Europe, d’Afrique, et d’Amérique du Nord.

COP27 en Egypte : l’Onu s’inquiète de la situation des droits de l’homme

L’Egypte invité à garantir la sécurité et la pleine participation de toutes les composantes de la société civile à la Conférence des Parties (COP27) de la Convention-cadre des Nations Unies sur les changements climatiques (CCNUCC) en novembre, selon les experts des droits de l’homme des Nations Unies.Après des restrictions gouvernementales, plusieurs membres de la société civile craignent des représailles contre leurs militants. Cette crainte fait suite à des années de répression persistante et soutenue de la société civile et des défenseurs des droits de l’homme par le gouvernement égyptien. Le régime du Caire utilise la sécurité comme prétexte pour porter atteinte aux droits légitimes de la société civile à participer aux affaires publiques en Égypte, selon la société civile.

« Les arrestations et les détentions, les gels et les dissolutions d’actifs d’ONG et les restrictions de voyage à l’encontre des défenseurs des droits de l’homme ont créé un climat de peur pour les organisations de la société civile égyptienne qui souhaitent s’engager de manière visible lors de la COP27 », ont déclaré les experts.

Ils rappellent que les ONG égyptiennes ont déjà fait l’objet de harcèlement, d’intimidation et de représailles pour avoir coopéré avec les Nations unies.

Le manque d’informations et de critères d’accréditation transparents pour les ONG égyptiennes, l’augmentation coordonnée des tarifs des chambres d’hôtel, les restrictions excessives à la liberté de réunion pacifique en dehors du lieu de la COP27 et les retards injustifiés dans la délivrance de visas aux personnes voyageant depuis l’étranger sont les principales préoccupations des militants de la société civile, ont indiqué les experts.

La société civile joue un rôle essentiel dans l’avancement de l’action climatique, et les experts ont souligné que l’Egypte devait garantir une participation sûre et significative à la COP27, notamment pour la société civile indépendante.

« Au lieu de limiter davantage leurs droits, les acteurs de la société civile et les défenseurs des droits de l’homme, y compris ceux qui travaillent sur les droits climatiques, doivent avoir la possibilité de faire connaître leurs points de vue et leurs besoins de protection », ont déclaré les experts. « Nous sommes fermement convaincus que la COP27, organisée par les Nations unies, doit faire respecter le droit du public à participer à la conduite des affaires publiques, tel que reconnu par l’Egypte ».

Les experts ont exprimé leur soutien aux appels lancés par la société civile pour que le secrétariat de la convention-cadre des Nations unies sur les changements climatiques (CCNUCC) élabore des critères relatifs aux droits de l’homme que les pays accueillant les futures COP devront s’engager à respecter dans le cadre de l’accord d’accueil.

La COP27 se tiendra à Sharm el Sheikh du 6 au 18 novembre. Les experts sont en dialogue avec le gouvernement égyptien et le secrétariat de la CCNUCC sur cette question.

Militaires ivoiriens détenus au Mali: «Le dossier avance positivement» (diplomate)

Près de 90 jours après leur arrestation au Mali, une partie des militaires ivoiriens reste encore en détention, malgré les médiations entreprises pour les libérer.Où en est l’affaire des 46 soldats ivoiriens détenus au Mali pour tentative d’atteinte à la sûreté de l’Etat ? Mardi 27 septembre, conformément à la recommandation de son sommet tenu trois jours plus tôt à New-York, la Communauté économique des Etats de l’Afrique de l’Ouest (Cédéao) a envoyé une mission de haut niveau composée des présidents Adama Barrow de la Gambie et Nana Akufo Addo du Ghana pour négocier leur libération auprès du Colonel Assimi Goita. Après leur rencontre avec le président de la transition malienne, les deux émissaires de l’institution sous-régionale se sont contentés de dire que « les échanges étaient fraternels ».

Interpellé sur le même sujet jeudi 6 octobre en marge d’un déjeuner à l’intention de la presse en prélude au Forum International de Dakar sur la Paix et la Sécurité prévu les 24 et 25 octobre, au Sénégal, Abdel Fatau Musah, Commissaires aux affaires politiques, à la paix et à la sécurité de la Cédéao a eu le même discours. « Ils ont eu des échanges fraternels mais comme je ne suis pas au courant des résultats, je préfère me taire », a répondu le diplomate ghanéen.

Cependant, Abdel Fatau Musah a assuré, sourire aux lèvres, que « le dossier avance positivement ». Il n’en dira pas plus. C’est à l’image de la sensibilité d’une affaire qui a installé un malaise dans la sous-région ouest-africaine.

Pourtant, la médiation togolaise souhaitée par Bamako était sur la bonne voie et avait obtenu la libération des trois femmes du groupe des 49 soldats arrêtés depuis le 10 juillet à l’aéroport de Bamako et accusés de « mercenariat » par la junte au pouvoir depuis mai 2021.

Mais la tension est remontée d’un cran après que le président de la transition, le Colonel Assimi Goïta, recevant Geoffrey Onyeama, ministre nigérian des Affaires étrangères, a exigé une contrepartie aux autorités ivoiriennes pour libérer les 46 soldats restants. La réaction d’Abidjan ne se fera pas attendre. A l’occasion d’une réunion du Conseil national de sécurité présidée par Alassane Ouattara, la Cote d’Ivoire a condamné ce qu’elle qualifie de « prise d’otage » et décidé de saisir la Cédéao.

C’est dans cet esprit que le sommet de New-York a été convoqué par Umaro Sissoco Embalo, président en exercice de l’instance suprême de l’institution sous-régionale. Le chef de l’Etat bissau-guinéen a, dans un entretien avec RFI, assuré que « tout est possible », faisant allusion à l’éventualité de sanctions contre le Mali si les militaires ivoiriens n’étaient pas libérés. « A la place des autorités maliennes, je les aurais relâchés », a-t-il plaidé.

Mais pour Bamako, la Cédéao n’a pas autorité pour trancher dans une affaire opposant deux pays. Une « ingérence » dont ne devrait pas se priver l’organisation sous-régionale. Selon la cheffe de la diplomatie sénégalaise, Aissata Tall Sall, le sommet ordinaire de décembre sera consacré au Mali, à la Guinée et au Burkina Faso.

Ethiopie : les belligérants acceptent les bons offices de l’UA

Les parties belligérantes du conflit en Ethiopie ont annoncé qu’elles acceptaient l’initiative de paix menée par l’Union africaine.L’Union africaine a récemment invité les forces en conflit, à savoir le gouvernement éthiopien et le Front populaire de libération du Tigré (TPLF), aux pourparlers qui doivent débuter ce week-end en Afrique du Sud.

Le gouvernement éthiopien a déclaré jeudi que les échanges devaient être uniquement arbitrés par l’Union africaine sans aucune condition préalable.

A ce titre, l’Envoyé spécial de l’Union africaine pour la Corne de l’Afrique, l’ancien président nigérian Olusegun Obasanjo, dirigera les pourparlers de paix.

L’ancien président kényan Uhuru Kenyatta et Phumzile Mlambo-Ngcuka, ancienne vice-présidente de l’Afrique du Sud qui a également été fonctionnaire des Nations unies, participent aux discussions au nom de l’Union africaine.

Le service de communication du ministère éthiopien des Affaires étrangères a déclaré : « l’invitation officielle de l’Union africaine est conforme aux positions antérieures du gouvernement éthiopien. Il est connu que le gouvernement éthiopien a exprimé que les pourparlers ne devraient être médités que par l’Union africaine et devraient se tenir sans aucune condition préalable. »

Le Conseiller en sécurité du Premier ministre Abiy Ahmed, Redwan Hussien, a confirmé la participation du gouvernement éthiopien dans un tweet. « Le GoE a accepté cette invitation qui est conforme à notre position de principe concernant la résolution pacifique du conflit et la nécessité d’avoir des discussions sans conditions préalables ».

Le TPLF a annoncé jeudi qu’il avait accepté la proposition de paix. Dans une lettre adressée au président de l’Union africaine, Moussa Faki Mahamat, le chef du TPLF, Debretsion Gebremichael, a déclaré que « le gouvernement du Tigré » est prêt à participer aux pourparlers de paix proposés en Afrique du Sud.

Cependant, Gebremichael a indiqué que son organisation n’avait pas été consultée à ce sujet et a demandé des éclaircissements sur les parties qui seraient impliquées en tant que médiateurs, observateurs et garants. Il a également demandé quel serait le rôle de la « communauté internationale » dans les pourparlers de paix.

Mawlid 2023 : les Sénégalais affluent à Tivaouane et Médina Baye

Les quotidiens sénégalais parvenus vendredi à APA titrent principalement sur l’actualité politique autour du Gamou ou naissance du prophète de l’islam, un événement célébrée ce samedi dans plusieurs foyers religieux du pays.Le Mawlid ou fête de la nativité du prophète de l’islam sera célébrée samedi 8 octobre à Tivaouane, la ville d’El Hadji Malick Sy, l’un des précurseurs de la confrérie soufie Tidiane au Sénégal et dont le centenaire de la disparition vient d’être célébrée cette année. Pour cet événement, plusieurs fidèles convergent vers la cité religieuse distante de près de 100 km de Dakar. Selon Le Soleil, la police y a « déployé 2500 hommes et des drones ».

Le quotidien national signale que le président Macky Sall a effectué sa visite jeudi dans la ville sainte, faisant part des « ambitions » qu’il a pour Tivaouane. L’une d’elles est de transformer la ville en « un rayonnement islamique moderne ».

L’Observateur plonge dans « les petits secrets de la visite de Macky » et retrace « le film de son audience avec le khalife » général des Tidianes, Serigne Babacar Sy Mansour. Le journal fait en même temps « le point sur les travaux de la grande mosquée et l’appel du chef de projet ».

Alors que Macky Sall se trouvait à Tivaouane, les leaders de la coalition de l’opposition Yewwi Askan Wi (unis pour un même espoir) étaient pour leur part à Médina Baye (centre), autre importante cité religieuse du pays et point de convergence de milliers de disciples tidianes pour le Mawlid. Selon L’Observateur, Ousmane Sonko, Khalifa Sall et Cie ont tenu un « discours radical », prenant à témoin le khalife général Cheikh Mahi Niasse sur l’éventuel déclenchement de la machine judiciaire contre certains d’entre eux. « Quiconque touche à l’un d’entre nous aura affaire à tous les membres de notre coalition », alertent-ils.

Sur les perspectives économiques du Sénégal pour 2023 et 2024, Le Soleil note que le Fonds monétaire international (FMI) « table sur 10% de croissance moyenne » malgré « les chocs ».

Le Quotidien qualifie le FMI de « Frein Monétaire International » puisque l’institution de Bretton Woods est « contre les subventions à l’énergie et les dérogations au Code des marchés », une position qui « ralentit l’Etat » du Sénégal.

Le journal rappelle que le président Macky Sall a pris le 12 août dernier un décret modifiant et complétant le décret numéro 2014-1212 du 22 septembre 2014 portant Code des marchés publics. Désormais, ledit « décret soustrait les activités des sociétés publiques du secteur de l’énergie et du champ du code des marchés ». Mais « cela ne semble pas béni par le FMI ».

Sur Walf Quotidien, l’ancien Premier ministre « Abdoul Mbaye dévalue le budget de Macky » arrêté mercredi dernier, en conseil des ministres, à 6400 milliards FCFA pour l’exercice de l’année de 2023 avant son adoption parlementaire dans le cadre du vote de la loi de finances. Toutefois, un tel chiffre « repose sur une tricherie », déplore cet opposant du chef de l’Etat avant d’attirer l’attention de ses concitoyens que « le budget 2023 est annoncé social avant la présidentielle de 2024 ».

Santé et économie au menu des quotidiens marocains

Les enjeux de la mise à niveau des Centre Hospitaliers Universitaires (CHU), la prise en charge des personnes âgées au Maroc et le superprofit des société de distribution des carburants au Maroc sont les principaux sujets traités par les quotidiens marocains parus ce vendredi.+Aujourd’hui le Maroc+, qui aborde les enjeux de la mise à niveau des CHU, écrit que généraliser la couverture médicale et l’étendre à de nouveaux bénéficiaires suppose évidemment que ces derniers puissent effectivement avoir accès aux prestations à chaque fois qu’ils en ont besoin.

Car, assurer une couverture n’aurait aucun sens et donner des cartes à des millions de Marocains ne servirait à rien si dans la réalité les assurés ne peuvent finalement pas se soigner correctement à cause de l’absence ou de l’insuffisance de moyens matériels ou même humains, de l’état des structures d’accueil ou de toutes autres raisons techniques ou logistiques, fait remarquer le journal.

C’est donc à juste titre que le gouvernement, à travers le ministère de la santé, a consacré un budget conséquent, près de 1,7 milliard DH à la mise à niveau des grands centres hospitaliers en plus de ce qui a déjà été alloué à la santé dans la loi de Finances 2022, explique-t-il.

Et ce n’est pas tout, la généralisation de la couverture médicale, parce qu’elle augmentera la demande, produira probablement d’autres effets et créera aussi des opportunités pour l’investissement privé synonymes d’emplois, estime-t-il.

Même si la notion de rentabilité est souvent difficile à appliquer aux réformes au contenu social, elles sont loin d’être à fonds perdus, du fait que leurs effets à moyen et long termes sont bien mesurables et quantifiables, estime-t-il.

+L’Économiste+ écrit que bien qu’ils dénotent une amélioration de la durée de vie des personnes âgées de 60 ans et plus et de 70 ans et plus, qui passeraient respectivement de 4,3 millions et 1,6 millions en 2021 à 6 millions et 2,6 millions en 2030, ces chiffres révélés par le HCP « restent tout autant effrayants », vu la fragilité du modèle sociétal, des caisses de retraite et du système de santé, dont l’offre de soins est “totalement inadaptée”.

Une “grande précarité” pour les personnes âgées dont le poids démographique atteindrait le quart de la population totale vers 2050, souligne la publication.

Sur le terrain, les difficultés sont bien réelles : très peu de centres sociaux, pas de politique de gériatrie digne de ce nom, un hôpital défaillant et une structure familiale qui s’effrite, relève-t-il.

+L’Opinion+ écrit que les révélations du dernier rapport du Conseil de la Concurrence ont été accablantes pour les sociétés de distribution. En plus de neutraliser toute concurrence au vrai sens du terme, ces dernières ont augmenté leurs marges au moment où les cours du pétrole étaient à des niveaux très bas (entre 2020 et 2021). 

Les avis sont partagés puisque le débat vient d’être lancé. « Oui, je suis pour taxer les superprofits des sociétés de distribution », opine Hicham El Aadnani, expert en stratégie et intelligence économique et membre de l’Alliance des Economistes Istiqlaliens (AEI), cité par la publication.

 L’interlocuteur estime normal, voire évident, de taxer de façon plus conséquente les sociétés qui réalisent des bénéfices quand les citoyens voient s’éroder leur pouvoir d’achat.

Côte d’Ivoire : des farines alternatives au blé pour la fabrication du pain

Le ministre d’Etat, ministre de l’Agriculture et du développement rural, Kobenan Kouassi Adjoumani, a évoqué jeudi l’utilisation de la farine de maïs, de manioc et de l’igname pour la fabrication du pain, en raison de la crise russo-ukrainienne, rendant l’accès difficile au blé.

M. Adjoumani Kouassi s’exprimait, jeudi à son Cabinet, à l’issue d’une audience avec une délégation de haut niveau de l’Organisation des Nations Unies pour l’alimentation et l’agriculture (FAO), conduite par M. Dan Gustafson, représentant spécial du directeur général de la FAO.

Selon M. Dan Gustafson, cette délégation de la FAO qui séjourne à Abidjan est « venue s’enquérir des réalités du terrain et voir l’évolution des activités que mène le ministère en collaboration » avec l’institution onusienne.

Il a traduit « toute l’appréciation de la FAO pour les résultats extraordinaires de la Côte d’Ivoire en termes d’agriculture sur les productions de café et du cacao, mais aussi la production agricole au-delà de ces cultures » spéculatives.

Avec le ministère d’Etat, ministère de l’Agriculture et du développement rural de la Côte d’Ivoire, la FAO a « un grand partenariat que nous attendons poursuivre et renforcer », a-t-il rassuré, mentionnant que cette « visite est la première étape pour travailler ensemble sur l’identification de possibles nouveaux projets ».

L’organisation envisage de collaborer avec l’Etat de Côte d’Ivoire à travers le ministère d’Etat, ministère de l’Agriculture pour « appuyer les priorités » du pays « en termes de transformation et de productions alternatives pour affronter les défis qui vont se poser par le contexte actuel », a-t-il poursuivi.  

« Nous avons parlé d’une dizaine de projets qui existent et pilotés par notre ministère, par d’autres ministères et en interministérialité », a relevé M. Adjoumani, qui a fait le tour de la coopération avec ses hôtes et insisté sur le cacao durable, les produits vivriers et les produits maraîchers.

Le ministre d’Etat Adjoumai Kouassi a fait remarquer que la Côte d’Ivoire, premier pays producteur mondial de fèves de cacao « ne consomme pas le chocolat », appelant l’organisation à aider le pays à diversifier son agriculture en tenant compte des réalités du terrain.

« Avec la guerre en Ukraine, les produits qui nous arrivent ne sont plus courant et donc il y a des pénuries qui s’annoncent, il y a la crise alimentaire également qui s’annonce ; mais nous devons produire au niveau local et faire en sorte que nous puisons nourrir nos populations », a noté M. Adjoumani Kobenan.

Il a évoqué le « changement d’habitude alimentaire au lieu du blé, (car) on peut produire du maïs, du manioc, même de l’igname qui va nous servir de farine pour le pain ». Pour lui, l’on peut également substituer l’engrais chimique à l’engrais bio, ce qui va d’ailleurs enrichir les sols.

Avant cette rencontre, la délégation de haut niveau de la FAO a échangé avec le ministre de l’Environnement et du développement durable, M. Jean-Luc Assi pour échanger sur les questions environnementales et la protection du couvert forestier de la Côte d’Ivoire.

Burkina : Nouvelle manifestation de soutien au capitaine Ibrahim Traoré

L’armée a appelé, jeudi après-midi, la population à « vaquer librement » à leurs occupations.Plusieurs dizaines de jeunes ont occupé, pendant des heures la devanture de la Radiodiffusion télévision nationale (RTB) et les alentours de la Place de la Nation, disent-ils à APAnews, pour apporter leur soutien au Capitaine Ibrahim Traoré.

Des drapeaux du Burkina et de la Russie en main, des manifestants, ils ont dénoncé les « velléités de la hiérarchie militaire », de connivence avec la France, de récupérer le pouvoir aux mains du tombeur du lieutenant-colonel Paul-Henri Sandaogo Damiba.

Pour eux, c’est parce que le Capitaine Ibrahim Traoré veut se tourner vers la Russie, ce qu’ils considèrent comme « la solution pour le pays », que la hiérarchie militaire veut lui retirer le pouvoir.

Le gouvernement a démenti dans l’après-midi, des  « informations qui (…) font état de généraux en réunion à l’état-major de l’armée ». Il les a qualifiés « d’informations infondées ».

Dans la soirée, l’armée a invité les manifestants à « vaquer librement à vos occupations surtout à vous départir de toutes rumeurs et désinformations ».

« Tout en vous remerciant pour votre soutien constant et en rassurant après les événements de ces derniers jours, nous restons concentrés sur la poursuite des activités opérationnelles relatives aux urgences sécuritaires et à la mise en place des organes de la Transition », a ajouté le capitaine Aziza Sorgho, nouveau porte-parole de la junte au pouvoir.

Le Mouvement patriotique pour la sauvegarde et la restauration (MPSR) a adopté, mercredi  5 octobre, un « acte fondamental », consacrant la prise de fonction du capitaine Ibrahim Traoré comme chef de l’Etat du Faso.

Le week-end dernier, un groupe de soldats dirigé par le Capitaine Traoré a renversé le pouvoir du lieutenant-colonel Damiba, qui avait évincé Roch Kaboré, 08 mois plutôt.

Burkina : les jihadistes, « faiseurs » de putschistes ?

Des attaques jihadistes sont à l’origine des deux derniers coups d’État survenus cette année au Burkina Faso.En moins de neuf mois, le Burkina Faso a connu deux coups d’Etat. Le premier est mené le 24 janvier dernier par le lieutenant-colonel Paul-Henri Sandaogo Damiba avant qu’il ne soit lui-même évincé huit mois plus tard par le capitaine Ibrahim Traoré.

Ce deuxième coup d’État qui commence le 30 septembre et s’achève le 2 octobre, après la médiation des autorités coutumières et religieuses alors que Damiba tentait de conserver le pouvoir, est la conséquence d’un concours de circonstances. « Les choix hasardeux du lieutenant-colonel Damiba ont progressivement affaibli notre système sécuritaire et les lourdeurs administratives qui caractérisent le régime déchu se sont aggravées sous la transition compromettant ainsi les opérations à caractère stratégiques », justifient les compagnons du capitaine Traoré.

Selon plusieurs observateurs, c’est l’attaque d’un convoi de ravitaillement survenue le 26 septembre à Gaskindé, dans la province du Soum (Nord) qui a accéléré la chute du lieutenant-colonel Damiba.

Damiba, rattrapé par le syndrome d’Inata

Après cette attaque, la tension est montée entre Damiba et certains militaires, notamment l’unité des « Cobras » qui y aurait perdu une dizaine d’éléments. La colère de ces soldats était d’autant plus grande qu’ils peinaient à percevoir leurs primes à temps.

Lorsqu’ils avaient été attaqués le 14 novembre 2021 par des jihadistes, les gendarmes du détachement d’Inata, dans l’ouest de la province du Soum, étaient dans le même état. Pendant plusieurs jours, ils n’avaient pas de quoi se nourrir. Le commandant de la garnison avait pourtant alerté Ouagadougou, la capitale, sur la situation de ses hommes qui, pour s’alimenter, étaient obligés de chasser.

La colère de la population suite à cette attaque qui a fait 57 morts dont 52 gendarmes a poussé le président Roch Marc Christian Kaboré, alors au pouvoir, à faire des réajustements de sa politique sécuritaire. Des têtes sont tombées dans le commandement militaire. C’est d’ailleurs à la faveur de cette vaste réorganisation de la hiérarchie militaire que le lieutenant-colonel Paul Henri Damiba avait été nommé commandant de la 3e région militaire. Il profite de cette position pour renverser Roch Kaboré.  « Au regard de la dégradation de la situation sécuritaire et de l’incapacité manifeste du pouvoir de Roch Marc Christian Kaboré à unir les Burkinabè pour faire face efficacement à la situation et suite à l’exaspération des différentes couches sociales de la nation, le Mouvement patriotique pour la sauvegarde et la restauration a décidé d’assumer ses responsabilités devant l’Histoire », avaient assuré les amis de Damiba.

Porté à la tête de l’État avec le titre de « président de la transition », ce dernier promet de redresser la barre. A cet effet, il crée un cadre de dialogue avec les jihadistes désirant déposer les armes. Pour remodeler la riposte aux attaques jihadistes, un Commandement des Opérations du théâtre national (COTN) est créé et confié au lieutenant-colonel Yves Didier Bamouni, qui était commandant de la 1ère région militaire. Mais les changements souhaités ne se sont pas produits. Les attaques jihadistes se sont multipliées. Faisant le bilan de « l’opération reconquête du territoire », le lieutenant-colonel Damiba a promis de rectifier le tir, mais il était trop tard. Une première attaque à la bombe artisanale a visé un convoi à destination de Ouagadougou, entre Djibo et Bourzanga. Au moins 37 civils sont tués. Vingt jours après, un convoi de ravitaillement en direction de la même ville de Djibo est intercepté par les insurgés islamistes à hauteur de Gaskindé. Le dernier bilan de l’armée reconnait la mort de 37 personnes dont 27 militaires et 10 civils. C’était assez suffisant pour qu’une partie de l’armée décide de renverser le lieutenant-colonel Paul-Henri Damiba.

Des actions à dividendes politiques

Deux jours après ce second putsch en huit mois, le Groupe de soutien à l’Islam et aux musulmans (GSIM) lié à Al Qaïda au Maghreb islamique (AQMI) affirme avoir porté « un coup économique qui a provoqué un tremblement de terre dans les rangs de l’armée, qui s’est soldé par un coup d’État militaire dans le pays ».

« Ils ont de la suite dans les idées et ils ont vu que l’attaque d’Inata a amené le premier coup d’État et que la dernière attaque à Gaskindé a mené au deuxième putsch. Donc, ils ne se privent pas de l’évoquer et d’en tirer les dividendes politiques parce que leurs actions sur le terrain sont toujours à des fins politiques. ils augmentent de plus en plus la pression sur les forces gouvernementales, sur les populations pour qu’elles arrêtent de coopérer avec les forces gouvernementales », analyse Wassim Nasr, journaliste à France24 et spécialiste des mouvements jihadistes.

Ce lien de causalité entre la détérioration de la situation sécuritaire et l’instabilité politique semble être connu des nouvelles autorités putschistes. Au lendemain de son installation à la tête de la junte, le capitaine Traoré a demandé aux secrétaires généraux, chargés d’expédier les affaires courantes, d’accélérer le rythme dans l’exécution des taches qui leur sont dévolues, en l’absence du gouvernement dissous le soir du 30 septembre. Selon le nouvel homme fort de Ouagadougou, « nous devons faire en trois mois ce qui devrait être fait en douze mois ». Mais le GSIM met en garde les nouveaux maitres du pays contre toute tentative de privilégier la guerre. « Si vous voulez la guerre, on est plus que prêts », ont menacé les jihadistes, ajoutant : « si vous voulez la paix, cherchez-la par ses bonnes voies ».

Ce message des jihadistes, « laisse la porte ouverte à des négociations qui font partie de la palette de moyens utilisés par le GSIM et par Al Qaïda en général. Donc, ils allient pression militaire et blocus en laissant la porte ouverte aux négociations », interprète Wassim Nasr.

Ciment : la Côte d’Ivoire vise une production de 20 millions tonnes fin 2022

Le secteur du ciment a connu une évolution spectaculaire ces dernières années avec une capacité nominale de production qui est passée de 2,4 millions de tonnes en 2011 à environ 12,5 millions de tonnes en 2019 puis 17 millions de tonnes en 2022, soit une hausse de 608% de 2011-2022.Cette capacité nominale de production portée par environ 13 unités industrielles opérationnelles devrait atteindre près de 20 millions de tonnes d’ici à fin 2022 avec l’entrée en production d’une nouvelle unité de production, a dit jeudi M. Albert Kouatelay, directeur de cabinet adjoint du ministre ivoirien du Commerce, de l’industrie et de la promotion des PME.

M. Albert Kouatelay, représentant le ministre du Commerce, de l’industrie et de la promotion des PME, s’exprimait lors du lancement du ciment « Bélier blanc » de LafargeHolcim Côte d’Ivoire, premier ciment blanc produit en Afrique de l’Ouest, lancé ce jeudi officiellement sur le marché ivoirien.

« Le défi pour le gouvernement aujourd’hui avec le secteur de la cimenterie est de trouver en collaboration avec les acteurs d’autres débouchés dans l’utilisation du ciment notamment dans la construction des routes dès lors que les conditions techniques le permettront et la relance en cours des grands chantiers de l’Etat en matière notamment de logements sociaux », a-t-il fait observer.   

La Côte d’Ivoire ambitionne d’accélérer la transformation structurelle de son économie par l’industrialisation. Il s’agit pour le gouvernement ivoirien de faire en sorte que le secteur industriel joue pleinement un rôle moteur catalyseur dans le cadre de la politique de développement du pays.

Le secteur industriel a enregistré une performance avec une croissance moyenne annuelle de 8,3% sur la période 2015-2019. La mise en place d’un dispositif réglementaire plus renforcé pour une meilleure organisation du contrôle du ciment en Côte d’Ivoire a permis une expansion de l’industrie cimentière dans le pays.

LafargeHolcim lance le tout premier ciment blanc en Côte d’Ivoire

Le ciment « Bélier blanc » de LafargeHolcim Côte d’Ivoire, premier ciment blanc produit en Afrique de l’Ouest, a été lancé jeudi officiellement sur le marché ivoirien.Annoncé il y a quelques mois, la direction générale de l’entreprise a procédé au sein de son usine à Abidjan, au lancement de cette nouvelle ligne de produit en présence de M. Albert Kouatelay, directeur de cabinet adjoint, représentant le ministre du Commerce, de l’industrie et de la promotion des PME.

M. Kouatelay a salué cet investissement complémentaire pour la nouvelle ligne de production du ciment blanc, dont la réalisation a nécessité un investissement de plus d’un milliard de Fcfa pour une capacité de 30.000 tonnes par an, permettant à la l’entreprise de porter ses capacités totales de ciment à 2 millions de tonnes par an.   

Ce projet innovant fait de cette société la toute première en Côte d’Ivoire à produire du ciment blanc. Jusque-là, la totalité du ciment blanc utilisé dans le pays était importée, d’où ce ciment blanc local constitue une réponse aux besoins techniques du secteur des BTP.

Avec cette nouvelle ligne de produit, LafargeHolcim Côte d’Ivoire, filiale du Groupe Holcim, conforte sa position de leader en matière de production de ciment en Côte d’Ivoire. Ce ciment, fabriqué avec une technologie de dernière génération est respectueuse de l’environnement.  

Le ciment blanc constitue une réponse aux besoins du marché ivoirien et « je suis heureux d’être témoin de cette initiative noble et salutaire qui vient désormais apporter à notre pays une réponse concrète aux besoins de plus en plus croissants en matière d’utilisation du ciment blanc », a-t-il dit.  

A travers le lancement du « Bélier Blanc », la filiale confirme par ailleurs son image d’entreprise à l’avant-garde de l’industrie du ciment en Côte d’Ivoire. La production du ciment blanc en Côte d’Ivoire met les consommateurs à l’abri des ruptures de stock.

M. Rachid Yousry, directeur général de LafargeHolcim Côte d’Ivoire a déclaré que la production également du ciment blanc local constitue une avancée majeure dans la lutte contre la vie chère, dans la mesure où elle va permettre de proposer au consommateur final un produit de 15 à 25% moins cher.

« Cette année 2022 est particulière pour nous, car elle marque la célébration de nos 70 années de présence sur le marché ivoirien. Nous avons tenu à marquer cette célébration par une innovation majeure, à savoir le lancement de notre ciment Blanc dénommé « le Bélier Blanc », a dit M. Yousry.

 « La disponibilité permanente du ciment Bélier Blanc permettra d’ouvrir de nouvelles possibilités en termes d’applications, avec des constructions plus modernes et plus sophistiquées, sans compter les nouveaux types de matériaux dont le ciment blanc est un intrant », a-t-il ajouté.

Le ciment blanc est utilisé dans plusieurs domaines, notamment la fabrication de préfabriqués et bétons colorés, pour le collage (pose carreaux), la fabrication de carreaux, les ouvrages décoratifs et la maçonnerie d’art (staff, enduit).   

L’évènement a été marqué par une coupure de ruban symbolisant le lancement officiel sur le marché ivoirien de la commercialisation du ciment blanc « Bélier Blanc », suivie de la visite de l’unité de production par les autorités présentes.

 

Sénégal: report du sommet extraordinaire de la Cédéao sur le Burkina Faso

La Communauté économique des Etats de l’Afrique de l’Ouest (Cédéao) a annulé son sommet prévu à Dakar les 13 et 14 octobre.Les dirigeants de la Communauté économique des Etats de l’Afrique de l’Ouest (Cédéao) devaient se rencontrer les 13 et 14 octobre dans le cadre d’un sommet extraordinaire sur la sécurité mais également pour discuter de la situation au Burkina Faso. Finalement, la réunion a été reportée. « Il n’y aura pas de sommet », a confirmé jeudi 6 octobre l’ambassadeur ghanéen, Abdel Fatau Musah, commissaire aux Affaires politiques, à la Paix et à la Sécurité de la Cédéao, en marge d’un déjeuner de presse en prélude à la 8e édition du Sommet international sur la paix et la Sécurité qui se tient les 24 et 25 octobre à Dakar, au Sénégal.

Les explications de ce report seront données par la ministre sénégalaise des Affaires étrangères Aissata Tall Sall. « Il y avait un sommet extraordinaire de la Cédéao sur la situation au Burkina à la suite du second coup d’Etat. Entre-temps, nous avons tous suivi la déclaration du capitaine Traoré (Ibrahim) qui accepte de mettre en œuvre l’agenda de la Cédéao. Alors, à partir de ce moment, on se serait réuni pourquoi faire ? », explique la cheffe de la Diplomatie sénégalaise, précisant qu’« il n’était pas opportun pour les chefs d’Etat de se réunir à Dakar pour discuter d’une question déjà réglée ».

Mahamadou Issoufou s’est dit satisfait des échanges qu’il a eus mardi 4 octobre avec le capitaine Traoré, auteur d’un coup d’Etat contre le lieutenant-colonel Paul Henri Sandaogo cinq jours plus tôt. 

Contraint à la démission, l’ancien président de la transition a posé sept conditions dont le respect des engagements pris avec la Cédéao, à savoir une transition de 24 mois.

Aissata Tall Sall assure que l’organisation sous-régionale se réunira en session ordinaire en décembre pour évaluer « les progrès qui ont été faits par le Burkina, mais examinera aussi la situation au Mali et en Guinée ».

Sénégal : Pathé inaugure son premier complexe cinématographique

L’espace culturel, construit dans un quartier cossu de Dakar, est le plus grand de Pathé, le géant français du cinéma, en Afrique de l’Ouest.Après la Tunisie, Pathé, deuxième plus ancienne société de cinéma encore en activité dans le monde, pose ses valises à Dakar. L’entreprise française a ouvert, ce jeudi 6 octobre, son premier complexe cinématographique dans la capitale sénégalaise. Bâti sur une superficie de 8000m², ce cinéma de 7 salles de 126 à 396 places, avec un écran de 21 mètres pour la plus grande, est doté d’une projection intégralement en laser.

« Multiplexe ultramoderne à la pointe de la technologie, il ambitionne de devenir un acteur majeur de la scène culturelle sénégalaise. Avec une projection 100 % laser, un son Dolby dans toutes les salles, des concepts inédits et un confort exceptionnel, il proposera aux habitants de Dakar un haut niveau de service », lit-on dans un document remis à la presse.

Selon Moustapha Samb, directeur du complexe Pathé Dakar, « les spectateurs seront dans les mêmes conditions techniques que la personne qui sera à New York ». S’agissant de la programmation, « nous montrerons les films que les Sénégalais aiment regarder », a assuré M. Samb qui se dit « fier » de ce projet qui « va beaucoup apporter à l’industrie cinématographique locale ».

Pathé Dakar offrira aux spectateurs un large choix de films de tous les genres et pour tous les goûts avec des œuvres cinématographiques sénégalaises, africaines, les plus gros blockbusters, des rendez-vous thématiques, des animations et des spectacles avec Pathé Live.

En plus d’une large gamme de confiseries ainsi que de la traditionnelle fabrique à popcorn, un bar à jus locaux et une offre de pâtisseries aux saveurs du Sénégal contribueront à faire du nouveau cinéma Pathé Dakar un véritable lieu de loisirs et de détente avec une touche locale.

« Nous voulons que ce cinéma soit un endroit où les Sénégalais se sentent chez eux. C’est une ambition que nous portons d’avoir un lieu de vie où les gens passent des moments merveilleux en commun », a déclaré Frédéric Godfroid, Directeur des opérations Afrique de l’enseigne tricolore.

Le Sénégal a une longue tradition cinématographique. Ses cinéastes figurent parmi les meilleurs au monde. Pour M. Godfroid, le pays de la Teranga représentait donc « une destination évidente au regard de l’offre actuelle de salles mais aussi au regard de l’histoire de la relation que les Sénégalais ont avec le cinéma ».

Au-delà de la diffusion de films, Pathé Dakar ambitionne de retransmettre, en différé ou en live, certains spectacles qui se dérouleront ailleurs dans le monde.

Après Dakar, Abidjan et Casablanca, capitales économiques de la Côte d’Ivoire et du Maroc, seront les prochaines villes qui accueilleront des cinémas Pathé.

La Côte d’Ivoire se dote d’un patrouilleur de haute mer

Ce patrouilleur d’une longueur de 54,8 m et d’une largeur de 8 m vient renforcer les capacités opérationnelles de la marine nationale de Côte d’Ivoire dans ses missions de surveillance des eaux sous juridiction nationale.Le patrouilleur 400 « P400 », le tout nouveau navire dont se dote l’Etat de Côte d’Ivoire, a été reçu ce jeudi à la base annexe de la marine nationale, au Plateau, par le chef d’Etat-major général des armées, le général de corps d’armée Lassina Doumbia. 

 

Ce navire de guerre devrait permettre à la marine ivoirienne d’assurer dans le cadre de l’action de l’Etat en mer, des missions régaliennes de défense, des approches maritimes et participer au rayonnement régional de la Côte d’Ivoire qui veut accroître son leadership.

« L’acquisition des moyens opérationnels constitue toujours une satisfaction pour tout chef militaire. Encore plus lorsqu’il s’agit d’une capacité nouvelle qui hausse de façon substantielle le niveau de réponse aux menaces sécuritaires », a déclaré le général Lassina Doumbia.  

« Ce patrouilleur hauturier que nous accueillons ce jour replace la marine nationale dans la dimension souhaitée. Celle de la projection mais également de la présence dans les eaux internationales, à un moment où les approches maritimes ivoiriennes suscitent et éveillent bien d’appétits tant des criminels de mer que des prédateurs de tout acabit », a-t-il dit.  

Il s’est dit rassuré de ce que « les eaux maritimes seront un peu plus saines, un peu plus sûres et un peu plus propres ». Ce navire permettra de lutter contre la piraterie maritime, la pêche illicite, la pollution et les acteurs de l’insécurité maritime dans le Golfe de Guinée. 

Le générale Lassina Doumbia a souligné que cette dynamique se renforcera avec « les autres vecteurs déjà en commande », tout en saluant le chef de l’Etat pour son engagement à transformer l’armée nationale et à la rendre apte à faire campagne dans toutes les dimensions (terre, air, mer).  

Ce bâtiment naval d’une capacité de plus de 400 tonnes de charges d’où sa dénomination P400 a une autonomie de 15 jours en mer et peut participer à des missions amphibies. Ce patrouilleur est parti de Concarneau, en France, le 14 septembre pour arriver dans les eaux ivoiriennes avec à son bord 25 membres d’équipage.

Gambie : un sirop contre la toux tue 66 d’enfants

Le drame a poussé l’Organisation mondiale de la santé (OMS) à ouvrir une enquête.En Gambie, le décès de 66 enfants qui avaient pris du sirop d’origine indienne contre la toux crée la polémique. L’Organisation mondiale de la santé (OMS) avait alerté le ministère de la Santé et le fournisseur indien le mois dernier lorsque les enfants ont perdu la vie avoir pris les médicaments qui causent également des complications rénales aiguës chez certains.

Se joignant à l’OMS, le gouvernement indien a annoncé une enquête sur le caractère approprié ou non de l’utilisation des sirops fabriqués par une société pharmaceutique basée dans l’État indien de Haryana.

Les médicaments fabriqués par M/s Maiden Pharmaceutical Limited ont été identifiés comme suit : Promethazine Oral Solution, Kofexmalin Baby Cough Syrup, Makoff Baby Cough Syrup et Magrip N Cold Syrup.

L’industrie pharmaceutique n’a pas encore réagi après la parution dans les médias indiens d’articles affirmant qu’elle n’avait fourni les sirops qu’à la Gambie, mais l’OMS soupçonne qu’ils ont pu être distribués ailleurs dans le monde, mettant ainsi en danger d’autres consommateurs potentiels.

L’organisme onusien avait attiré l’attention du contrôleur général des médicaments de l’Inde le 29 septembre dernier, peu après qu’une enquête préliminaire a établi que les sirops étaient responsables de la mort massive d’enfants en bas âge en Gambie, pays dont le système de santé est l’un des plus faibles d’Afrique et qui souffre encore de la pandémie de Covid-19.

Érythrée : décès de l’indépendantiste Tekeste Baire

Le combattant de la liberté Tekeste Baire est décédé à l’âge de 69 ans des suites d’une maladie, a confirmé à APA ce jeudi le ministère érythréen de l’Information.Vétéran de la lutte pour la liberté qui a rejoint le Front populaire de libération de l’Erythrée (EPLF) en 1976, Tekeste Baire a servi son pays en occupant diverses fonctions au sein de l’Association des travailleurs érythréens en Europe et en tant que responsable de l’administration publique dans la région de l’Europe du Sud.

Selon le gouvernement, après l’indépendance, Baire a servi son pays et son peuple avec le plus grand dévouement depuis 1994 en tant que président de la Confédération nationale des travailleurs érythréens. Il laisse derrière lui une femme et ses trois enfants.

Exprimant sa profonde tristesse à l’annonce du décès de cet ancien combattant de la liberté, la Confédération nationale des travailleurs érythréens a dit être choquée par sa disparition et magnifié sa contribution à l’Érythrée moderne.

Afrique : l’OMS s’inquiète du taux élevé des cas de suicide

Environ 11 personnes sur 100.000 se donnent la mort sur le continent africain.L’Organisation mondiale de la Santé (OMS) a lancé ce jeudi une campagne de sensibilisation et d’incitation à la prévention du suicide en Afrique, qui enregistre le taux le plus élevé de décès par suicide au monde.

Selon ses statistiques, environ 11 personnes sur 100.000 se donnent la mort dans la région, qui dépasse ainsi la moyenne mondiale de neuf cas de suicide pour 100.000 habitants. Cette situation s’explique en partie par les moyens d’action limités disponibles pour traiter et prévenir les facteurs de risque, notamment les troubles mentaux, qui touchent en ce moment 116 millions de personnes, contre 53 millions en 1990.

La campagne sur les réseaux sociaux, lancée en prélude à la Journée mondiale de la santé mentale, vise à atteindre 10 millions de personnes dans la région. Le but est de sensibiliser le grand public et de mobiliser le soutien des gouvernements et des décideurs pour qu’ils accordent plus d’attention et de financement aux programmes dédiés à la santé mentale, qui comprennent la prévention du suicide.

De tels efforts englobent le renforcement des capacités des travailleurs de la santé pour mieux prendre en charge les personnes qui ont des pensées suicidaires, éduquer les personnes qui pourraient avoir de telles idées en leur indiquant où obtenir de l’aide. Il s’agit aussi de sensibiliser le grand public à la façon d’identifier et d’aider les personnes dans le besoin et de contribuer à la lutte contre la stigmatisation associée au suicide, à l’épilepsie, aux troubles mentaux et à l’abus d’alcool ou de drogues.

« Le suicide est un problème majeur de santé publique et chaque suicide est une tragédie. Malheureusement, la prévention du suicide est rarement une priorité dans les programmes de santé nationaux », a déclaré Dr Matshidiso Moeti, Directrice régionale de l’OMS pour l’Afrique au cours d’une conférence de presse.

Selon elle, « des investissements importants doivent être réalisés pour s’attaquer au fardeau croissant des maladies chroniques et de maladies non infectieuses telles que les troubles mentaux qui peuvent déboucher sur le suicide en Afrique ».

Les problèmes de santé mentale représentent jusqu’à 11 % des facteurs de risque associés au suicide. Le choix du thème retenu cette année pour la Journée mondiale de la santé mentale « Faisons de la santé mentale et du bien-être pour tous une priorité mondiale » a été dicté par la nécessité d’attirer l’attention sur l’importance des soins de santé mentale et d’élargir l’accès aux services de santé.

En Afrique, l’OMS note que le sous-investissement des gouvernements est le principal obstacle à la prestation de services de santé mentale adaptés aux besoins. En moyenne, les gouvernements allouent moins de 50 centimes de dollar par habitant à la santé mentale. Bien qu’il s’agisse d’une amélioration par rapport aux 10 centimes de dollar qui étaient alloués en 2017, cela reste bien en deçà des 2 dollars par habitant recommandés pour les pays à faible revenu. En outre, les soins de santé mentale ne sont généralement pas inclus dans les régimes nationaux d’assurance-maladie.

Attaque de Gaskindé : polémique autour du nombre de disparus

L’armée et l’organisation des chauffeurs du Burkina ne s’entendent pas sur le bilan des portés disparus.Quel est le nombre réel de portés disparus après l’attaque d’un convoi de ravitaillement le 26 septembre dernier à Gaskindé (Nord), à 25 kilomètres de la ville de Djibo, dans la province du Soum ?

Alors que l’armée a dénombré 37 morts dont 10 civils et 27 militaires, 29 blessés et trois disparus dans un bilan fourni le mercredi 5 septembre, l’Union des chauffeurs routiers du Burkina (UCRB) affirme, dans un communiqué diffusé le même jour, que « 70 de nos camarades manquent à l’appel (après) ce tragique évènement ».

Cette organisation qui regroupe des conducteurs indique avoir enregistré des décès parmi ses membres. D’ailleurs, une « période de recueillement » sera observée en leur mémoire jeudi et vendredi.

L’attaque de ce convoi d’approvisionnement à destination de la ville de Djibo a été revendiquée par le Groupe de soutien à l’Islam et aux musulmans (Gsim) via son organe de propagande « Az Zallaqa ».

L’alliance jihadiste regroupant des organisations proches d’Al Qaïda au Maghreb Islamique (Aqmi) soutient avoir tué 65 militaires, 11 Volontaires pour la Défense de la Patrie (VDP) et détruit 90 véhicules sur les 119 que comptait le convoi. Ensuite, le GSIM présente cette embuscade meurtrière comme « un coup économique qui a provoqué un coup d’État ».

Vendredi 30 septembre, le lieutenant-colonel Paul Henri Sandaogo Damiba, lui-même auteur d’un putsch contre le président Roch Marc Christian Kaboré le 24 janvier dernier, a été renversé par le capitaine Ibrahim Traoré. Le jeune capitaine et ses camarades du Mouvement Patriotique pour la Sauvegarde et la Restauration (MPSR) reprochent à Damiba « ses choix hasardeux  » dans la lutte contre les jihadistes.

Depuis 2015, le Burkina Faso est confronté à une insurrection jihadiste ayant fait plusieurs milliers de morts et des millions de déplacés internes.

Zimbabwe : gel des exportations de blé

À la faveur de récoltes exceptionnelles, le Zimbabwe n’achètera pas de blé durant les 12 prochains mois.La guerre russo-ukrainienne a mis à nu la dépendance en blé de nombreux pays du monde par rapport aux grands producteurs. Mais au Zimbabwe, l’autosuffisance est maintenant atteinte.

Cette année, la moisson de blé dans ce pays de l’Afrique australe est de 380.000 tonnes alors que les besoins du marché local sont estimés à 350.000 tonnes par an. Par conséquent, le gouvernement zimbabwéen a décidé « de ne pas importer de blé. Nous en avons assez », a déclaré ce jeudi, dans le journal privé NewsDay, Anxious Masuka, le ministre de l’Agriculture.

Dans un passé récent, le Zimbabwe était tributaire des importations de cette céréale. Résultat, le pays connaissait des pénuries permanentes de pain. Un aliment stratégique dont la hausse du prix avait précipité la chute d’Omar el-Béchir au Soudan. D’ores et déjà, les autorités d’Harare vont utiliser l’excédent de blé pour constituer des réserves.

Sénégal : les élèves à l’école en attendant le vote du budget 2023

Les quotidiens sénégalais parvenus jeudi à APA titrent principalement sur la rentrée des classes et la projection du budget de 2023 dont une bonne partie sera affectée aux questions sociales.

C’est parti pour une nouvelle année scolaire au Sénégal. La rentrée des classes est effective depuis ce jeudi 6 octobre. Pour cette année, le président « Macky Sall veut le respect du quantum horaire », note Le Soleil. Face à ce défi, « Macky peaufine son plan » pour un « déroulement normal de l’année scolaire 2022 – 2023 », indique Sud Quotidien.

En plus du quantum horaire qu’il appelle à respecter, le chef de l’Etat tient à veiller « à la qualité du système éducatif ». Il faut « travailler à atteindre 30% des élèves dans la formation professionnelle » et « évaluer les programmes scolaires en mettant l’accent sur l’instruction civique », insiste le président Sall qui recommande de « lever tous les écueils pour éviter les perturbations potentielles ».

Walf Quotidien montre un autre visage de cette ouverture des classes, soulignant que « l’école sénégalaise (est) dans tous ses états ». Le journal signale que plusieurs établissements sont inondés dans la capitale Dakar, à Ziguinchor (sud) et Matam (nord) et dénombre « plus de 6000 abris provisoires ». Alors que les enseignants et les parents d’élèves mettent en garde les autorités, Cheikh Mbow, acteur éminent de la société civile dans le secteur de l’éducation au Sénégal, estime qu’il « nous faut un ministère pour les questions complexes ».

Après avoir évoqué les questions de l’éducation nationale, le conseil des ministres a adopté mercredi le projet de loi de finances pour l’année 2023. Il s’agit d’un « budget à 6400 milliards FCFA », d’après Walf Quotidien. A ce propos, Bés Bi souligne que les hydrocarbures sont la « locomotive de la croissance » au Sénégal dans la perspective de l’exploitation du pétrole et du gaz l’année prochaine.

L’Observateur confirme le montant de 6400 milliards avant de plonger dans « les secrets +du budget solutions+ de Macky Sall ». Le journal précise que 45 % de ce budget seront « affectés au social » pour soulager les ménages, conformément à la promesse du chef de l’Etat de lutter contre la vie chère.

Maroc: Casablanca interdit la circulation des charrettes tirées par des animaux

Une décision importante que vient de prendre la ville de Casablanca lors de la session ordinaire de sa Commune. Les édiles casablancais ont décidé d’interdire la circulation des charrettes à traction animale.Dans un message publié sur son compte Twitter, la maire de Casablanca, Mme Nabila Rmili, a affirmé que cette décision va permettre une meilleure circulation dans la capitale économique.

« On n’accepte plus de voir des charrettes tirées par des animaux en circulation à Casablanca, pourtant qualifiée de ville intelligente. Cette décision facilitera le quotidien des casablancaises et casablancais », a-t-elle indiqué.

Avec l’adoption de cette décision, le Conseil de la ville a mis fin aux problèmes et désagréments causés par ces charrettes qui sont à l’origine de nombreux d’accidents et de perturbations de la circulation.

Reste à savoir quelle alternative sociale peut offrir la commune aux utilisateurs de ces charrettes qui, pour la grande majorité, y ont recours à des fins professionnelles, souvent en clandestinité et dans la précarité.