Menacés par la Cédéao, Goïta et Doumbouya main dans la main à Bamako

Le président de la transition guinéen assiste, jeudi 22 septembre à Bamako, à la célébration de la fête de l’indépendance du Mali.Le colonel Mamadi Doumbouya est arrivé dans l’après-midi de mercredi dans la capitale malienne. Reçu « avec tous les honneurs, à sa descente de l’avion présidentiel de la République du Mali », par son homologue Assimi Goïta, le chef de la junte guinéenne prend part au 62e anniversaire de l’accession du Mali à la souveraineté internationale.

C’est le premier déplacement du colonel Mamadi Doumbouya à l’étranger, un an après avoir renversé le président Alpha Condé. Deux ans auparavant au Mali, le colonel Assimi Goïta a fait subir le même sort à Ibrahim Boubacar Keïta.

« C’est avec joie que j’accueille mon frère, le colonel Mamadi Doumbouya. Cette présence, dans le cadre des festivités du 22 septembre, est une marque de solidarité constante. Deux pays, une même histoire, un seul peuple. Une fois de plus, la Guinée se tient à nos côtés », a magnifié le colonel malien sur sa page Twitter.

Selon les médias guinéens, le colonel Mamadi Doumbouya profitera de son séjour à Bamako pour aborder avec le colonel Assimi Goïta la question des 46 militaires ivoiriens détenus depuis le 10 juillet. Ces soldats sont accusés par Bamako de tentative de déstabilisation alors qu’Abidjan nie en bloc.

Les deux dirigeants sont en parfaite entente. En effet, la Guinée est l’un des rares pays ouest-africains à s’être solidarisée avec le Mali quand ce pays était sous le coup de l’embargo de la Communauté économique des Etats de l’Afrique de l’ouest (Cédéao) entre janvier et juillet 2022. Elle avait ouvert sa frontière au Mali pour lui permettre d’importer et d’exporter des marchandises à travers le port de Conakry.

Les dossiers du Mali et de la Guinée équatoriale à New York

Au moment où les colonels Assimi Goïta et Mamadi Doumbouya assistent ce jeudi à la célébration de la fête de l’indépendance du Mali à Bamako, les chefs d’État de la Cédéao se réunissent à New York, aux États-Unis. Une rencontre qui se tient en marge de la 77e Assemblée Générale ordinaire des Nations Unies.

Ce sommet extraordinaire est initié par le Bissau-guinéen Umaro Sissoco Embalo, président en exercice de la Cédéao. Il avait prévenu, la veille, la Guinée qu’elle allait au-devant « de lourdes sanctions » si la junte persistait dans sa volonté de se maintenir au pouvoir pendant trois ans avant de passer la main à des civils élus.

Concernant le Mali, c’est surtout le sort des 46 militaires ivoiriens détenus à Bamako qui devrait occuper la Cédéao. L’affaire a dégradé les relations déjà tendues entre Bamako et Abidjan. La junte malienne qualifie ces soldats de « mercenaires » et les accuse d’avoir voulu attenter à la sûreté de l’État. Dénonçant « une prise d’otage », la Côte d’Ivoire assure que les militaires venaient en mission dans le cadre d’opérations de soutien logistique à la Mission multidimensionnelle intégrée des Nations Unies pour la stabilisation au Mali (Minusma).

Toutefois, Bamako, qui sort de six mois d’un embargo de la Cédéao, a récemment mis en garde contre toute « instrumentalisation » de l’organisation régionale dans la crise avec la Côte d’Ivoire voisine. Le Premier ministre malien par intérim, le colonel Abdoulaye Maïga, affirme que l’affaire des 46 soldats ivoiriens « est purement judiciaire et bilatérale » et la médiation engagée par le Togo est « l’unique cadre de règlement du dossier ».

Accusant les autorités ivoiriennes d’être animées par une « volonté d’adversité » et « d’avoir transformé un dossier judiciaire en une crise diplomatique », le Mali les appelle à ne pas « se soustraire à leur responsabilité » et prévient qu’il « n’est nullement concerné par cette procédure devant l’instance communautaire ».

Soudan du Sud : un employé de l’OMS tué par balle

Daniel Deng Galuak, un agent de terrain de l’Organisation Mondiale de la Santé (OMS) au Soudan du Sud, a trouvé la mort dans l’État d’Unity.Dans un communiqué, publié ce jeudi, l’Organisation Mondiale de la Santé (OMS) affirme que Daniel Deng Galuak a été abattu à bout portant par une personne non identifiée. La mise à mort a eu lieu le 19 septembre 2022 dans le Centre de santé du camp de déplacés de Bieh (Nord).

Les motivations du tueur sont encore inconnues. « Cette attaque a privé une famille d’un membre bien-aimé et (l’institution onusienne) d’un agent de santé engagé et de première ligne », a déclaré Dr Matshidiso Moeti, Directeur régional de l’OMS pour l’Afrique.

Profondément choquée par le meurtre de Daniel Deng Galuak, l’OMS se dit  « de tout cœur avec la famille (éplorée) en ces moments difficiles et douloureux ». La victime a travaillé pour l’OMS comme assistant de terrain de 2000 à 2015 et superviseur de terrain depuis 2016.

Au Soudan du Sud, Daniel Deng Galuak était notamment chargé d’assurer une surveillance efficace de la poliomyélite, de planifier et de réaliser la vaccination supplémentaire contre cette maladie, mais aussi de coordonner les activités de vaccination systématique.

Mairie de Dakar : Barthélémy Dias risque-t-il la révocation ?

Les quotidiens sénégalais, parvenus jeudi à APA, traitent principalement de la gestion gouvernementale de Macky Sall et des risques encourus par le maire de Dakar, Barthélémy Dias, après son jugement en appel dans une affaire d’homicide.Le Quotidien revient sur la visite de Macky Sall à New York, aux États-Unis, et note que le président sénégalais « roule à fond » en participant notamment à des « rencontres sur le financement de l’éducation et la sécurité alimentaire ». En marge de l’Assemblée Générale des Nations Unies, le président en exercice de l’Union Africaine (UA) a appelé les partenaires « à plus d’investissements dans ces secteurs ».

Pour sa part, EnQuête s’intéresse à la stratégie de communication du régime sénégalais et estime que « Macky se cherche ». En effet, « un énorme coup de balai a été apporté à la communication présidentielle et gouvernementale » lors du dernier remaniement ministériel. « D’Abdou Latif Coulibaly à Yoro Dia en passant par Souleymane Jules Diop, le chef de l’État continue de s’appuyer sur des journalistes », remarque ce journal.

Mais ce remaniement a créé un goût de « crise sur le gâteau », selon WalfQuotidien qui se fait l’écho de la « grogne après la formation du gouvernement ». « Macky est attaqué de toutes parts par les siens. La formation de son dernier gouvernement a multiplié les foyers de tension, suscitant un vent de révolte qui pourrait lui être fatal à 15 mois de la prochaine présidentielle », affirme ce journal.

L’Observateur fait un focus sur la piraterie maritime et la sécurisation des installations pétrolières et indique que « Macky engage la mer des batailles ». Le président de la République a doté l’armée d’avions et de navires patrouilleurs pour faire face à la piraterie maritime et pour sécuriser des installations pétrolières et gazières du Sénégal, explique ce quotidien.

Sur le procès en appel du maire de Dakar, Barthélémy Dias, Tribune souligne que ce dernier « risque de perdre ses mandats » de maire et de député. La Cour d’appel a confirmé hier le jugement en première instance : deux ans dont six mois ferme pour « coups mortels » dans l’affaire Ndiaga Diouf, un supposé nervi tué en 2011 près de la mairie de Mermoz Sacré-Cœur, une commune que l’actuel maire de Dakar dirigeait à l’époque.

Ainsi, Sud
Quotidien fait savoir que « Barthélémy Dias (est) dans la tourmente » même s’il a décidé de se pourvoir en cassation d’après Le
Soleil. « Tant que sa condamnation n’est pas définitive, Barthélémy Dias reste député et maire », explique Pr Ndiack Fall, spécialiste en droit pénal. Cependant, « des articles qui avaient valu à Khalifa Sall une révocation (de la mairie de Dakar) ne peuvent être invoqués contre Barthélémy Dias », précise Daouda Mine, journaliste spécialisé en droit.

Quoi qu’il en soit, « je ne bougerai ni de l’Assemblée ni de la mairie », prévient Barthélémy Dias  dans Vox
Populi. « Il ne va rien m’arriver. Ce n’est pas du droit, c’est de la politique », fulmine l’opposant maire de la capitale sénégalaise.

Sécurité : le Mozambique et la Tanzanie signent un pacte

Les deux pays, partageant une frontière terrestre longue de 756 kilomètres, veulent lutter ensemble contre le terrorisme et la criminalité.Samia Hassan, la présidente de la Tanzanie, était hier mercredi au Mozambique pour y rencontrer son homologue Filipe Nyusi. Selon nos informations, les deux chefs d’État ont signé un accord sécuritaire dont les détails n’ont pas encore été rendus publics.

En principe, il s’agira de coordonner les actions de lutte contre le terrorisme et la criminalité le long de la frontière commune. Depuis 2017, le Mozambique est confronté à une insurrection jihadiste menée par les Shebab, un groupe local affilié à l’État Islamique (EI).

Les violences, principalement notées dans la province de Cabo Delgado (Nord), ont causé plus de 4000 morts et le déplacement d’environ 800.000 personnes, notamment vers la Tanzanie voisine.

La Communauté de développement de l’Afrique australe (Sadc, sigle anglais), à laquelle appartiennent les deux pays, a déployé une force régionale. Son objectif consiste à soutenir l’armée mozambicaine. Celle-ci bénéficie également du soutien des forces rwandaises.

Audiovisuel: les régulateurs africains en conclave à Marrakech

La 10ème Conférence des Instances de Régulation de la Communication d’Afrique, a ouvert, mercredi, ses travaux à Rabat, avec la participation de nombreux pays africains anglophones, lusophones, francophones et arabophones représentés à cet
évènement multilatéral qui constitue une relance et une redynamisation des activités du Réseau des Instances
Africaines de Régulation de la Communication (RIARC) après l’interruption imposée par la pandémie de la Covid-19. »Les grands bouleversements connus par les médias et la communication au niveau global et dans chacun de nos pays, et les défis que ces changements accélérés imposent à nos sociétés, nous engagent, non seulement à capitaliser sur l’action de notre de notre réseau mais à dynamiser davantage la force de proposition du RIARC par l’expertise et le partage d’expériences et des bonnes pratiques », a souligné Latifa Akharbach, présidente de la HACA, le régulateur marocain de l’audiovisuel. L’ambition est de « voir le RIARC assumer de manière optimale sa mission en matière de promotion et d’amélioration de la régulation des médias sur le continent ».

Par ailleurs, la patronne de la HACA a passé en revue les défis auxquels le paysage audiovisuel africain fait face, appelant à mettre à niveau ce secteur et à le considérer comme une priorité de politique publique. Cela revient, dit-elle, à adopter de « vraies visions stratégiques afin que le modèle économique de la radio et de la télévision évolue et intègre les nouvelles conditions de production des contenus ».

Akharbach s’est également arrêtée sur les lacunes du secteur public. Pour elle, la transformation numérique est indispensable pour prévenir « le déclassement » de l’offre publique.

Placé sous le thème « L’audiovisuel africain en mutation : lignes d’évolution et nouveaux enjeux », cette 10ème Conférence des instances de régulation de la communication d’Afrique s’étale sur trois jours. Point d’orgue de cette conférence, le séminaire thématique fournira aux  participants une occasion propice pour croiser leurs perspectives et  enrichir leur réflexion commune autour des enjeux économiques,  culturels, technologiques et professionnels liés à la transformation et  au développement de l’audiovisuel africain dans un contexte de mutations  multiples et profondes de l’écosystème global des médias et de la  communication. 

Centrés sur les réalités africaines et l’évolution des  attentes des sociétés et des médias du continent, les travaux du  séminaire seront aussi ouverts sur les expériences et les analyses  internationales du fait même de la globalisation de la communication.

Les trois sessions du séminaire thématique seront consacrées par  ailleurs à des questions d’une grande acuité pour l’audiovisuel africain  telle que la recherche d’un nouveau modèle économique, les mutations  des pratiques et des standards professionnels ou encore les stratégies  numériques à mettre en place pour assurer le développement de ce secteur  dans le contexte des transformations profondes apportées par les  technologies digitales.

Le RIARC dont la HACA assure actuellement la vice-présidence, constitue le cadre multilatéral de coopération et de concertation de référence entre les instances de régulation des médias du continent africain et contribue à asseoir l’autorité technique, professionnelle et institutionnelle de ses 36 instances membres.

Son objectif premier est de renforcer la contribution des régulateurs des médias à la consécration d’un paysage audiovisuel africain pluraliste, promoteur de la diversité des sociétés africaines, respectueux des principes des droits humains et vecteur des
valeurs démocratiques et humanistes.

Lactuialité politique au menu des quotidiens marocains

La question de l’intégrité territoriale et la politique africaine du Royaume sont les principaux sujets traités par les éditorialistes des quotidiens de jeudi.+Aujourd’hui Le Maroc+, qui s’attarde sur la question de l’intégrité territoriale du Royaume, écrit qu’il n’y a pas de meilleure consécration de la légalité et de la justesse de la cause marocaine pour son Sahara que la posture de la communauté internationale traduite par l’Assemblée générale de l’ONU, soulignant que cette tribune solennelle pour défendre les valeurs universelles et collectives n’a jamais été prêtée à « un groupuscule de mercenaires instrumentalisés, qui s’est autoproclamé un jour État défenseur d’une population qu’il n’a d’ailleurs pas ».

“L’ONU n’a jamais reconnu à ce jour ni l’existence ni la légitimité de ce qui est finalement bande armée, équipée, nourrie et logée” par le régime algérien, relève le journal.

Même les pays qui ont été soit dupés, soit victimes de chantages dans les années 70 et 80 du siècle passé ont fini par se rendre compte l’un après l’autre de la “supercherie” et du “ridicule”, comme cela a été prouvé par l’ouverture des représentations consulaires dans les villes de Laâyoune et Dakhla durant ces deux dernières années ou encore par le nombre de pays qui ont retiré officiellement leur reconnaissance d’une pseudo république, ajoute-t-il.

Quoi qu’il en soit, le Maroc reste inlassablement fidèle à sa philosophie du légalisme, du vivre-ensemble et de la main tendue à travers son modèle d’autonomie devenu aujourd’hui la seule et unique voie adoptée à la majorité par le concert des nations, souligne-t-il.

Abordant la politique africaine du Maroc, +L’Opinion+ écrit que, grâce à une diplomatie économique efficace, Rabat a décidé de développer une coopération bénéfique avec les pays de la région, notamment avec la Mauritanie, devenue point de bascule pour l’équilibre des forces régionales et qui jouit désormais d’un poids stratégique que lui confère son statut de point de passage obligé vers l’Afrique de l’Ouest, ainsi que de futur pays producteur et exportateur d’hydrocarbures.

La deuxième édition du Forum économique maroco-mauritanien, qui a réuni mardi 400 entreprises opérant dans 14 secteurs différents, “n’est qu’un avant-goût des énormes potentialités que recèle un partenariat avec ce pays”, estime le quotidien.

Chacun des deux pays dispose de “précieux atouts” qu’il peut partager avec l’autre en vue d’aboutir à un “partenariat mutuellement bénéfique”, estime-t-il, notant que “cette tendance est désormais érigée en politique d’Etat”, puisque pas plus loin que mars dernier, 13 accords de coopération avaient été signés dans la foulée de la réunion du Haut Comité mixte.

+L’Economiste+, quant à lui, reproche aux ministres marocains de ne pas effectuer assez de visites dans les pays africains pour nouer des partenariats, qui soient utiles pour le Maroc.

Au cours des derniers temps, ce sont beaucoup plus les ministres africains qui viennent au Maroc que l’inverse, constate la publication.

Depuis les tournées royales dans le continent, qui prenaient parfois des semaines, ni le chef de gouvernement, ni ses ministres n’ont jugé utile de prendre le relais, relève-t-il.

Les membres du gouvernement “devraient couper avec cette passivité” pour anticiper et commencer à sillonner l’Afrique afin de “développer de sérieuses relations bilatérales et sectorielles” avec leurs homologues du continent, recommande-t-il.

Ouattara pour une « réforme en profondeur » du CS de l’ONU

Le président ivoirien souhaite un Conseil de sécurité des Nations Unies au sein duquel l’Afrique trouverait sa juste place.M. Alassane Ouattara a prononcé mercredi un discours à la tribune des Nations Unies, lors de la 77e session de l’Assemblée générale de l’organisation. A cette occasion, il a décliné sa vision sur la situation dans le monde et l’engagement de son pays.

« Les menaces auxquelles nos pays sont confrontés, nous obligent à davantage de solidarité, de collaboration, de justice et d’équité, principes qui fondent le multilatéralisme auquel mon pays reste attaché », a déclaré M. Ouattara, relevant « la multiplication et la complexité des défis en matière de paix et de sécurité, de démocratie, de protection des droits de l’Homme ». 

Sur le climat, M. Ouattara a assuré que la Côte d’Ivoire respectera ses engagements au titre de l’Accord de Paris et entend œuvrer à la protection de son patrimoine forestier et de sa riche biodiversité. Pour lui, c’est tout le sens de l’Initiative d’Abidjan lancée à l’occasion de la COP15 à Abidjan.  

Il a appelé à nouveau à la « libération, sans délai » des 46 soldats Ivoiriens encore détenus au Mali, martelant qu’ils sont « injustement détenus depuis le 10 juillet 2022 », car ces soldats ont été déployés en qualité de 8e détachement de l’Élément de soutien national (NSE) au sein de la MINUSMA.   

« Mon pays encourage les autorités maliennes à concentrer leurs efforts sur la lutte contre le terrorisme et à mettre en œuvre, de façon résolue, les différentes étapes du chronogramme de la transition, pour le bien-être du peuple frère du Mali », a-t-il ajouté.

Par ailleurs, le président ivoirien a lancé un appel pressant aux institutions financières internationales et aux partenaires au développement de l’Afrique en vue de mobiliser les ressources nécessaires pour soutenir les pays les plus fragiles afin de faire face aux effets multiformes du conflit en Ukraine.

Côte d’Ivoire : l’Etat achève sa « réforme de l’appui aux PME »

Cette réforme va permettre de mettre en place un guichet unique en vue de l’accompagnement des PME.Le Premier ministre, Patrick Achi, a déclaré mercredi que « l’Etat a achevé la réforme de l’appui aux PME », un nouveau dispositif visant la mise en place d’un outil qui va rendre les opérations beaucoup plus efficaces avec un Guichet unique pour gérer à la fois les questions d’accompagnement des PME.

M. Patrick Achi s’exprimait à l’occasion du lancement de l’applicatif « efournisseur » permettant aux opérateurs économiques de suivre en temps réel le parcours de leurs factures depuis l’engagement jusqu’au paiement.

Le Guichet unique des PME, dira-t-il, va favoriser le traitement des questions d’accès au financement des PME, la problématique des garanties afin que celles-ci puissent avoir accès à des crédits. Il a assuré qu’ « au cours des prochaines semaines, l’ensemble des éléments » seront dévoilés.  

L’objectif de l’Etat ivoirien est de « transformer en profondeur les relations Etat/secteur privé mais surtout pour concourir au développement d’un secteur privé fort dans des secteurs stratégiques importants en vue du développement accéléré du pays », a-t-il indiqué.  

« D’autres chantiers sont également en cours », a-t-il fait savoir, relevant qu’une attention sera portée sur « la sécurisation du foncier, en particulier le foncier urbain, un élément extrêmement important pour le secteur bancaire mais aussi pour tout acteur qui est soucieux de s’assurer de la sécurité ».

« Dans quelques jours, avec le ministre de l’Economie et des finances, nous enclencherons également une séance de cette nature qui va aborder la question des champions nationaux qui est un sujet de grande préoccupation sur lequel le gouvernement a mené des réflexions », a annoncé M. Patrick Achi.

Le Premier ministre ivoirien a fait savoir qu’aujourd’hui les réflexions sont « mûres » et les conclusions seront mises à la disposition des acteurs du secteur privé. Cela devrait « concourir à accélérer le rôle des sociétés détenues majoritairement par des Ivoiriens dans un certain nombre de secteurs stratégiques où on (l’Etat) estime qu’il est important qu’ils y soient ».  

« L’Etat est en chantier continu (et) nous sommes engagés sur notre volonté de voir le secteur privé se développer extrêmement rapidement », a laissé entendre le Premier ministre ivoirien, Patrick Achi, en présence du Patronat et des organisations des PME.

 

Libération du Marocain Brahim Saadoun, condamné à mort par le Donesk, grâce à une médiation saoudienne

Le Marocain Brahim Saadoun, condamné à mort par la Cour suprême de la République populaire de Donetsk pour avoir combattu dans l’armée ukrainienne, a été libéré grâce à la médiation de l’Arabie saoudite. Il a été transféré en Arabie saoudite, dans le cadre d’un échange entre Moscou et l’Ukraine.L’intervention du Prince Héritier saoudien Mohamed  Ben Salmane, qui a  conduit à sa libération et à celle de quelques autres combattants de différentes nationalités, a été rendue possible grâce aux relations excellentes qui lient la famille royale saoudienne au Roi Mohammed VI.

Il est à signaler que le Maroc a suivi de très près et avec discrétion la situation de Brahim Saadoune, citoyen marocain naturalisé ukrainien en 2020 qui s’est installé en Ukraine en 2017 pour y poursuivre des études à l’université d’aéronautique et de sciences aérospatiales de Kiev qu’il n’a pas achevées.

Cette situation était difficile et compliquée à gérer car le Maroc n’entre pas en contact avec des entités séparatistes dans le cadre de l’intégrité territoriale des pays.

Brahim Saadoun a été interpelé, le 12 mars 2022 à Marioupol, dans la région administrative de Donestk, en Ukraine, par les forces ukrainiennes séparatistes pro-russes, alors qu’il portait l’uniforme de l’armée de l’Etat ukrainien, en tant que membre d’une unité de la marine de ce pays.

Mariée à une Ukrainienne, il s’était engagé dans la marine ukrainienne avant le conflit et a été envoyé sur le théâtre des opérations pour combattre les Russes.

Dix prisonniers de guerre de plusieurs pays, dont Brahim Saadoun, ont été transférés de Russie en Arabie saoudite, dans le cadre d’un échange entre Moscou et l’Ukraine, a annoncé, ce mercredi 21 septembre 2022, le ministère saoudien des Affaires étrangères.

Selon un communiqué de ce ministère, les dix prisonniers de guerre, notamment de Suède, du Maroc et de Croatie, sont arrivés en Arabie saoudite en provenance de Russie. Cet échange a été favorisé par les efforts du prince héritier Mohammed ben Salmane, qui continue d’entreprendre des initiatives humanitaires dans le cadre de la crise russo-ukrainienne, a-t-on précisé.

Bictogo invite l’APF à s’impliquer dans la crise ivoiro-malienne

Le président de l’Assemblée nationale de Côte d’Ivoire, Adama Bictogo, a appelé mercredi l’Assemblée Parlementaire de la Francophonie (APF) à s’impliquer dans la résolution de certaines crises qui secouent la sous-région ouest africaine.M. Bictogo, en visite au siège de l’institution à Paris, a été reçu par M. Bruno Fuchs, le secrétaire général Parlementaire par intérim. Une rencontre cordiale marquée par une séance de travail en présence de l’ambassadeur de Côte d’Ivoire en France, M. Maurice Bandama.

Le président de l’Assemblée nationale de Côte d’Ivoire, Adama Bictogo, a souhaité l’implication de l’APF dans la résolution de certaines crises qui secouent la sous-région ouest africaine, à l’occasion de cette visite.

Abordant les crises qui secouent la sous-région, M. Bictogo a suggéré que l’APF joue un rôle dans la recherche de solutions au Mali, au Burkina Faso et en Guinée. Il a fait remarquer qu’ « au Mali il y a une crise interne, mais il y a aussi une crise ivoiro-malienne ».

La crise entre Abidjan et Bamako concerne la situation des soldats ivoiriens détenus au Mali. Sur 49 militaires arrêtés le 10 juillet 2022, trois soldates ont été libérées, et pour les 46 autres la junte demande en échange l’extradition de personnalités maliennes en Côte d’Ivoire.

M. Bictogo a déploré cette « mauvaise ambiance », rappelant qu’historiquement et au plan culturel, la Côte d’ivoire et le Mali ont au-delà du voisinage des liens de fraternité qui transcendent l’ensemble de leurs problèmes.

Sur toutes ces questions, il est bon que l’Assemblée Parlementaire Francophone puisse organiser des missions de haut niveau afin d’aider à la résolution de ces crises, a-t-il lancé, exprimant sa joie d’être au siège de l’APF, dans la maison commune.

« Notre visite est une preuve que les relations entre la Côte d’Ivoire et l’APF sont très bonnes. Nous avons présidé aux destinées de cette communauté au nom de la Côte d’ivoire et c’est avec beaucoup d’enthousiasme que nous avons travaillé », a-t-il poursuivi.   

« Nous nous rappelons encore des recommandations de la réunion de Kigali où nous avons abordé des sujets qui touchent notre jeunesse qui par manque de visibilité sur leur avenir se tournent vers d’autres espaces », a fait savoir M. Bictogo.   

En outre, la question du dérèglement climatique et l’impact de l’économie numérique dans les sociétés de l’espace, les crises politiques, économiques et le chômage ont été au centre des échanges entre les deux personnalités.

« Face aux sujets aussi importants (soulevés), il est important que l’APF joue un rôle important et son plan de cadrage doit en tenir compte à l’effet d’accompagner les gouvernements », a déclaré le président de l’Assemblée nationale ivoirienne.  

M. Bruno Fuchs a quant à lui salué l’implication de la Côte d’Ivoire dans la bonne marche de l’APF. Il a félicité le président Adama Bictogo pour sa participation active et très appréciée aux différentes réunions de l’Assemblée parlementaire Francophone.

Il a assuré avoir pris note de ces recommandations pour le fonctionnement de l’institution, saluant l’action de la Côte d’Ivoire au sein de l’APF. M. Fuchs a affirmé qu’ « au sein de l’APF la Côte d’ Ivoire est un acteur fort qui pèse, un acteur engagé qui compte énormément ». 

Puis d’ajouter que sur les questions économiques, ils ont abordé la problématique de l’attractivité de l’espace Francophone pour la jeunesse. En conséquence, il faut donc trouver aujourd’hui dans ce 21e siècle quels sont les leviers de l’attractivité.

Pour lui, il va falloir mettre en place un certain nombre de textes de lois, de mesures et d’ambitions qui vont faire qu’aujourd’hui un jeune à Bamako, à Abidjan et au Cambodge se disent que c’est l’espace Francophone qui me plait.

« J’ai pu noter à plusieurs reprises chez le président Bictogo Adama une vision assez claire et précise pour mettre en œuvre un certains nombres de mesures pour nos jeunes », s’est-il réjoui.  

M. Bictogo, en visite de travail en France depuis le 20 septembre 2022, sera reçu ce 22 septembre 2022 par la présidente de l’Assemblée Mme Yaël Braun-Pivet au palais Bourbon puis par le président du Sénat français, M. Gérard Larcher au Palais du Luxembourg, siège du Sénat français.

En marge des visites de travail et d’amitié, le président de l’Assemblée nationale Adama Bictogo accordera, le samedi 24 septembre 2022, une rencontre à la diaspora ivoirienne vivant en France. Cette visite s’inscrit dans le cadre de la diplomatie parlementaire, l’un des axes prioritaires de sa vision.

 

Investissements: l’Ethiopie a reçu 3,31 milliards $ en 2022

L’Ethiopie a recueilli environ 3,31 milliards de dollars d’investissements directs étrangers (IDE) au cours de l’année fiscale éthiopienne 2021/2022 qui s’est terminée le 7 juillet.La Commission éthiopienne des investissements (EIC) a indiqué que 168 investisseurs ont obtenu des licences d’investissement au cours de l’exercice 2021/2022, dont 100 dans le secteur manufacturier, 62 dans le secteur des services et six dans le secteur agricole.

L’EIC a également informé que le pays d’Afrique de l’Est a obtenu 202,5 millions de dollars grâce aux exportations de produits des parcs industriels au cours de l’exercice 2021/2022. Les recettes d’exportation ont augmenté de 24,4 millions de dollars américains par rapport à l’exercice 2020/2021.

Ces dernières années, l’Ethiopie s’est lancée dans des activités de construction et de mise en service de parcs industriels, dans le cadre d’une vaste stratégie économique visant à faire du pays un centre de fabrication légère en Afrique d’ici à 2025.

Côte d’Ivoire : le partenariat Etat-secteur privé un « levier » de la croissance

L’Etat ivoirien veut rendre son secteur privé fort afin de jouer son rôle de moteur de croissance, de création d’emplois et bâtir un véritable partenariat avec ses acteurs pour stimuler le tissu productif.Pour ce faire, le gouvernement a institué une rencontre entre le secteur privé et l’Etat pilotée par le Comité de concertation Etat/Secteur privé (CCESP). Cette structure a échangé mercredi avec les points focaux pour recueillir leurs préoccupations lors d’une réunion à Abidjan.

M. Vassogbo Bamba, le directeur de Cabinet adjoint du ministère de l’Economie et des finances qui a ouvert la réunion de « redynamisation » des points focaux du Secrétariat exécutif du CCESP (SE-CCESP), a également procédé à l’ouverture de la 6e édition du dialogue Etat/Secteur privé, à Abidjan.

Il a exposé la « Vision 2030 » de la Côte d’Ivoire qui ambitionne, à l’échéance, de doubler le revenu par habitant, de créer plus de 8 millions d’emplois, de propulser la majeure partie de la population dans la classe moyenne et de réduire de moitié la pauvreté en la ramenant de 39 à 20%.

Pour y arriver, la Vision 2030 se fonde sur deux leviers principaux. Le premier repose sur un secteur privé fort afin de booster la croissance. Le second, lui, porte sur la nécessité de construire un partenariat Etat-Secteur privé pour stimuler le tissu productif et favoriser l’essor du secteur privé.

Dans la réalisation du Plan national de développement (PND, 2021-2025), l’Etat de Côte d’Ivoire a, selon M. Vassogbo, consacré une part de 75% au secteur privé au niveau des investissements sur un montant global de 59 000 milliards de F CFA.

« En cela, nous fondons beaucoup d’espoir sur le Réseau des points focaux que nous considérons, par sa riche composition, comme un instrument au service du renforcement de ce partenariat entre l’Etat et le secteur privé », a-t-il ajouté.

La secrétaire exécutive du CCESP, Mme Mariam Fadiga Fofana, a salué la « mobilisation remarquable » des points focaux, ce qui montre un intérêt commun à renforcer davantage la relation privilégiée entre l’Etat et le secteur privé en vue de faciliter le développement de l’activité économique et améliorer l’environnement des affaires.

« Cette redynamisation du Réseau des points focaux que nous appelons de tous nos vœux apparaît comme une nécessité absolue au regard des dynamiques de notre environnement économique en perpétuelles mutations tant au niveau institutionnel que réglementaire », a-t-elle poursuivi.

Ce dialogue qui se déroule les 21 et 22 septembre 2022 autour des problématiques conjoncturelles et structurelles qui impactent le développement de l’activité économique du pays, est la 6e édition des rencontres Business to Government (B to G). Il se tient pour la première fois en dehors de la Journée nationale du partenariat (JNP).

Côte d’Ivoire : lancement de la plateforme « efournisseur »

Cet applicatif qui intervient dans le cadre du renforcement de la transparence dans la gestion de la dépense publique, vise la réduction des délais de paiement des factures des prestataires de l’Etat.Le portail efournisseur a été lancé officiellement mercredi à la Primature par le Premier ministre ivoirien, Patrick Achi, en présence de quelques membres du gouvernement, des dirigeants d’entreprises et des organisations professionnelles du secteur privé.

M. Patrick Achi s’est félicité de cet « outil novateur et révolutionnaire » qui permet désormais à toute entreprise de savoir en temps réel l’étape de traitement de sa facture, si celle-ci a été payée et pouvoir se plaindre.   

« On règle là la question des délais, mais surtout, on permet aux acteurs du secteur privé d’être rassurés de ce que leur facture est en cours de traitement (…) surtout les PME pour lesquelles la question de la trésorerie est essentielle dans les engagements qu’elles prennent », a-t-il dit.

Dans l’optique de l’efficacité de la gestion des finances publiques, l’Etat de Côte d’Ivoire a développé le module informatique dénommé efournisseur pour permettre aux opérateurs économiques de suivre de façon illico leurs opérations depuis la phase d’engagement jusqu’à celle du paiement.

L’adhésion au portail se fait via un code efournisseur que l’entreprise peut récupérer à partir d’un bon de commande notifié ou auprès des services de la direction générale du budget et des finances ; et de la direction générale du trésor et de la comptabilité publique.  

Le premier responsable de l’entreprise peut créer des comptes secondaires d’accès pour ses collaborateurs. L’utilisateur devra se prémunir d’une copie numérique de sa carte d’identité, de la lettre d’autorisation de l’entreprise, du registre de commerce et de la déclaration fiscale d’existence.

Le ministre de l’Economie et des Finances, Adama Coulibaly, a relevé que la mise en œuvre de cet outil a été entériné par le Conseil des ministres en sa session du 8 décembre 2021 pour permettre aux fournisseurs de suivre leurs mandats de l’engagement jusqu’au paiement sans se déplacer.

Concernant les délais de traitement des factures, il a rappelé que pour le trésor public, c’est 30 jours pour celles de moins de 30 millions Fcfa (97% des factures) ; 60 jours pour les montants compris entre 30 et 100 millions Fcfa (2% des factures) et 90 jours pour les factures supérieures à 100 millions Fcfa.

M. Adama Coulibaly a précisé qu’ « au 31 août 2022, 298,46 milliards de Fcfa ont été réglés au titre de la dette fournisseur/Etat sur un total de 446,65 milliards de Fcfa, soit un taux de règlement de 67% assorti d’un délai moyen de 18 jours ».  

Le président du Patronat ivoirien, M. Jean-Marie Ackah, a fait observer que l’un des problèmes auxquels les entreprises sont confrontées est « la difficulté de savoir quand elles pourront rentrer en possession de leur créance vis-à-vis de l’Etat ».  

Il a relevé l’étape « souvent longue et non maîtrisable de l’engagement et de l’ordonnancement de la dépense ». La préoccupation des entreprises de pouvoir avoir une visibilité et un suivi des différentes étapes de leurs factures trouve désormais sa solution dans la plateforme électronique efournisseur.   

 

Zimbabwe : l’espérance de vie passe à 64,7 ans (rapport)

Les Zimbabwéens vivent plus longtemps qu’il y a 10 ans.Le rapport préliminaire sur la mortalité et l’orphelinat publié par l’Agence nationale des statistiques du Zimbabwe (ZIMSTAT) a montré que l’espérance de vie est passée de 60,7 à 64,7 ans entre 2012 et 2022.

« Au plus fort de la pandémie de Vih/Sida, l’espérance de vie du Zimbabwe était tombée à 44 ans en 2002. Elle avait atteint 60 ans en 2012 et se situe actuellement à 64,7 ans en 2022 », a expliqué le Directeur général de ZIMSTAT, Taguma Mahonde, lors de la présentation du rapport mardi à Harare.

Il a précisé que les femmes ont une espérance de vie plus élevée (68 ans) que les hommes qui vivent en moyenne 61,2 ans.

« L’espérance de vie à la naissance est de 64,7 ans pour les deux sexes réunis », a précisé M. Mahonde, soulignant que le recensement de la population de 2022 a établi que l’espérance de vie à la naissance est plus élevée dans les zones urbaines (65,5 ans) que dans les zones rurales (63,3 ans).

L’Af’Sud se lance dans la fabrication d’aéronefs militaires

La première livraison de l’appareil à deux pilotes est prévue cette semaine.L’un des constructeurs aéronautiques sud-africains, le Paramount Group, a fabriqué un avion léger polyvalent d’une valeur de 10 millions de dollars capable d’être utilisé dans des opérations de reconnaissance militaire.

Le fondateur de Paramount Group, Ivor Ichikowitz, a déclaré mercredi que l’avion biplace, connu sous le nom de Mwari, est capable de participer à des opérations militaires en tant qu’avion de frappe de précision et que la société a ciblé les zones de conflit en Afrique comme son principal marché.

Il s’agit du premier appareil de ce type produit dans le pays depuis les années 1980, lorsque le fabricant d’armes public Denel a dévoilé l’hélicoptère d’attaque Rooivalk ou Red Falcon, selon Ichikowitz.

Paramount, la plus grande entreprise privée d’Afrique dans le domaine de la défense et de l’aérospatiale, a déclaré avoir remporté des commandes pour le Mwari, la première livraison devant avoir lieu cette semaine après une période de développement de 11 ans.

L’entreprise vise à vendre le Mwari, un mot de la langue shona du Zimbabwe qui signifie « la divinité omnisciente et omniprésente », dans le monde entier où il peut être utilisé à des fins de contre-insurrection ainsi que pour d’autres applications, notamment la surveillance maritime et les missions anti-braconnage.

Pour le moment, neuf appareils ont été commandés par deux forces aériennes, a déclaré la société, qui n’a pas voulu divulguer leur identité.

L’avion à deux pilotes peut transporter jusqu’à une tonne d’armes à guidage de précision et, avec une charge plus légère, a une portée d’environ 960 km.

Ghana : hausse du taux de croissance économique au 2e trimestre

L’économie ghanéenne a cru de 4,8% en glissement annuel au cours du deuxième trimestre de cette année.Le statisticien du gouvernement du Ghana, le professeur Samuel Kobina Annim, a indiqué que la croissance est boostée principalement par les secteurs de l’industrie manufacturière, des cultures et du cacao.

Le professeur Annim a déclaré aux journalistes lors d’une conférence de presse mardi à Accra que le taux de croissance trimestrielle réelle provisoire du Produit intérieur brut (Pib), y compris le pétrole et le gaz, montre une augmentation par rapport aux 4,2% enregistrés au cours de la même période en 2021.

Il a expliqué que sans le pétrole et le gaz (Pib non pétrolier), le taux de croissance pour la période était estimé à 6,2%, contre le taux de croissance de 6,6% enregistré au deuxième trimestre de 2021.

Selon lui, le PIB réel a augmenté de 1,1% au cours du trimestre sous revue, après correction des variations saisonnières, ce qui indique une augmentation de 0,2 point de pourcentage par rapport à ce qui a été enregistré au premier trimestre de cette année.

Les sous-secteurs des mines et carrières, de l’information et de la communication, et de l’éducation faisaient également partie des principaux moteurs de la croissance du Pib enregistrée au deuxième trimestre.

En ce qui concerne les parts sectorielles du Pib, les services sont est restés le plus grand secteur de l’économie ghanéenne au deuxième trimestre 2022, avec une part de 45,8% du Pib aux prix de base, tandis que les parts de l’industrie et de l’agriculture étaient respectivement de 32,1% et 22,1%.

Les cinq sous-secteurs qui se sont contractés au cours du trimestre sont les activités de services professionnels, administratifs et de soutien, -11,0% ; l’immobilier, -5,7% ; l’eau, -2,7% ; l’électricité, -2,2% et la sylviculture et l’exploitation forestière, -0,2%.

Guinée équatoriale : l’élection présidentielle avancée de cinq mois

Le scrutin aura lieu le 20 novembre prochain, en même temps que les législatives, les sénatoriales et les municipales.Les citoyens équato-guinéens sont appelés dans deux mois aux urnes pour choisir leurs élus, notamment leur président de la République. Prévue au premier trimestre 2023, l’élection présidentielle se tiendra finalement en novembre. Les élections présidentielle, de la Chambre des députés, du Sénat et les municipales sont convoquées le 20 novembre 2022 », affirme un décret du président Teodoro Obiang Nguema Mbasogo lu mardi soir à la télévision d’Etat.

La nécessité de regrouper des scrutins coûteux en pleine crise économique due à « la guerre en Ukraine » et à la « pandémie de Covid » est la raison avancée par le décret pour anticiper la présidentielle. Mais des observateurs y voient plutôt la volonté d’un des deux camps du pouvoir équato-guinéen de pousser ce qu’il croit être son avantage.

A la tête du pays depuis quarante-trois ans, le président sortant Teodoro Obiang Nguema Mbasogo, 80 ans, détient le record mondial de longévité au pouvoir des chefs d’Etat encore vivants, hors monarchies. Il est arrivé au pouvoir en 1979 après avoir renversé par un coup d’Etat son oncle Francisco Macias Nguema. M. Mbasogo pourrait briguer un nouveau mandat ou soutenir la candidature de son fils Teodoro Nguema Obiang Mangue, surnommé « Teodorin ».

Vice-président chargé de la défense, ce dernier, condamné en 2021 en France pour malversations, est depuis longtemps considéré comme le dauphin de son père et est omniprésent sur la scène politique depuis deux ans. Malgré son influence dans la vie politique de son pays, le congrès du Parti démocratique de Guinée équatoriale (PDGE) ne l’a pas intronisé candidat, en novembre 2021, pour la présidentielle, à la surprise générale.

Parti unique jusqu’en 1991, le PDGE est l’ultra favori aux élections législatives dans ce petit pays riche en hydrocarbures. Il ne devrait laisser que quelques miettes à des mouvements d’opposition « tolérés », parmi les rares qui ne sont pas la cible d’une implacable répression dénoncée régulièrement par les ONG internationales.

« A la place des autorités maliennes, j’aurais relâché les soldats ivoiriens » (Embalo)

La détention des 46 soldats ivoiriens par Bamako sera au cœur du sommet des chefs d’Etat ouest-africains à New-York.La question des soldats ivoiriens détenus au Mali pour mercenariat présumé sera discutée à New-York, aux Etats-Unis, lors du sommet extraordinaire des chefs d’Etat de la Communauté économique des Etats d’Afrique de l’Ouest (Cédéao) prévu jeudi 22 septembre, en marge de la 77e session de l’Assemblée générale des Nations Unis. « Évidemment qu’on va discuter de ce sujet », a assuré le président en exercice de l’institution sous régionale, Umaro Sissoco Embalo dans un entretien avec RFI et France24.

S’exprimant sur les accusations dont font l’objet les soldats ivoiriens, le président bissau-guinéen estime qu’ils « ne sont pas des mercenaires », reprenant ainsi le même discours que le secrétaire général des Nations-Unis, Antonio Guterres et le ministre nigérian des Affaires étrangères, Geoffrey Onyeama. « A la place des autorités maliennes, je les aurais relâchés », a-t-il poursuivi.

Dimanche 10 juillet, 49 soldats ivoiriens ont été interpellés à Bamako par les autorités de la transition malienne qui les accusent de tentative de déstabilisation du Mali.

Au lendemain de cette arrestation, Abidjan a rejeté ces accusations, réaffirmant l’appartenance des militaires appréhendés à l’armée ivoirienne. La réunion du Conseil national de sécurité présidée par Alassane Ouattara, chef de l’Etat de la Côte d’Ivoire, a ajouté que ces soldats se sont rendus au Mali dans le cadre de la mission onusienne de la Minusma.

Le président de la République du Togo, Faure Gnassingbé a été sollicité par Bamako pour une sortie de crise. Une médiation qui s’est révélée fructueuse puisque sur les 49 militaires, 3 (uniquement les femmes) ont été libérés pour des raisons humanitaires.

Les discussions devaient continuer en vue de la libération du reste du groupe. Mais recevant vendredi 9 septembre le ministre nigérian des Affaires étrangères, Geoffrey Onyeama, porteur d’un message du président Muhammadu Buhari, le président de la transition malienne a conditionné la libération des soldats ivoiriens à l’extradition de personnalités politiques qui seraient protégées par Abidjan. « A la place des autorités maliennes, je n’aurais pas posé cette condition », a suggéré Umaro Sissoco Embalo, ajoutant n’avoir pas discuté de cette affaire avec le Colonel Assimi Goïta, président de la transition malienne.

Sénégal : Barthélémy Dias condamné à 2 ans dont 6 mois ferme

La Cour d’appel de Dakar a confirmé le jugement rendu en première instance en 2017 dans l’affaire de la mort par arme à feu de Ndiaga Diouf en 2011.Barthélémy Dias perd en appel. Sa condamnation en première instance, 2 ans de prison dont 6 mois ferme et paiement de 25 millions F CFA en guise de dommages et intérêts, a été confirmée ce mercredi 21 septembre par la Cour d’appel de Dakar qui retient l’« homicide involontaire ». 

Cette juridiction a également débouté la partie civile qui réclamait 150 millions F CFA. Le maire de la capitale a déjà purgé sa peine entre le 28 décembre 2011 et le 22 mai 2012.

Retour sur les faits. Le 22 décembre 2011, des supposés hommes de main du Parti Démocratique Sénégalais (PDS, au pouvoir à l’époque) ont attaqué la mairie de Mermoz – Sacré Cœur dans un contexte électoral tendu. 

Le président Abdoulaye Wade avait décidé de briguer un 3e mandat. Barthélémy Dias, l’édile de cette commune, a alors tiré plusieurs coups de feu. Si Ndiaga Diouf a perdu la vie dans ces circonstances, l’actuel député a toujours clamé avoir agi en légitime défense. En tout cas, ses avocats n’excluent pas d’engager un pourvoi en cassation.

Sénégal : Macky Sall prend la défense de l’Afrique à l’Onu

Les quotidiens sénégalais parvenus mercredi à APA titrent principalement sur l’intervention du président Macky Sall à la tribune de l’Organisation des Nations unies (ONU), aux Etats-Unis, où il a notamment pris la défense de l’Afrique devant les leaders du monde.Le Soleil met en exergue le « discours de liberté » de Macky Sall à la 77e session de l’assemblée générale des Nations unies. Selon le chef de l’Etat sénégalais, président en exercice de l’Union africaine (UA), « il est temps d’instaurer une gouvernance mondiale plus adaptée aux réalités de notre temps ».

« L’Afrique a assez subi le fardeau de l’histoire, elle ne veut pas être le foyer d’une nouvelle guerre froide, mais plutôt un pôle de stabilité et d’opportunités », a déclaré Macky Sall, précisant que « nous avons l’Afrique des solutions, avec des gouvernements à la tâche, une jeunesse vibrante et créative, qui innove, entreprend et réussit ».

« L’Afrique a assez subi le fardeau de l’histoire », rappelle le président sénégalais dans Les Echos où il « dit ses vérités aux dirigeants du monde ». « Il est temps de déconstruire les narratifs qui persistent à confiner l’Afrique à la marge des cercles de décision. Il est temps d’instaurer une gouvernance mondiale plus juste, plus inclusive et plus adaptée aux réalités de notre temps », a-t-il insisté à la tribune des Nations unies où il a été le deuxième intervenant d’après Le Quotidien.

« Macky Sall a eu le privilège de parler à la tribune de l’Assemblée générale de l’ONU en deuxième position grâce aux Etats-Unis, qui ont décidé de permuter avec le Sénégal dont le passage était prévu aujourd’hui. Pour Washington, c’est une façon de montrer qu’il tient à faire passer les priorités du continent en premier et aussi de courtiser ces différents États dans sa bataille contre Moscou depuis le début de la guerre en Ukraine », explique le journal.

L’Observateur s’invite dans « les petits secrets » du séjour de Macky Sall à New York où, après avoir délivré un « plaidoyer pour l’Afrique », il a rencontré le président Iranien avant de « déjeuner avec Emmanuel Macron », son homologue français.

En politique, le journal note que la protection sociale et le soutien aux ménages constituent le « premier gros dossier du nouveau gouvernement » de Macky Sall. Ce dernier a donné des directives pour « la rallonge de plusieurs centaines de milliards FCFA », un montant qui aura un « impact sur la santé financière du pays », selon L’Observateur.

Cependant, le président de la Confédération nationale des employeurs du Sénégal (CNES), « Adama Lam, crache ses vérités » dans Walf Quotidien, notant que « les entrepreneurs sont fatigués ». « Les entreprises sont confrontées à une trésorerie exsangue. Les meuniers n’en peuvent plus d’attendre les compensations. Il faut appliquer la vérité des prix », préconise M. Lam.

Transition : la Cédéao menace la Guinée de « lourdes sanctions »

Le président en exercice de la Cedeao, Umaro Sissoco Embalo, a demandé aux autorités de la Guinée de réduire la période de transition de 36 mois sous peine de s’exposer à des sanctions.Le président de la Guinée Bissau, qui assure la présidence de la Communauté économique des Etats de l’Afrique de l’Ouest (Cédéao) depuis juillet, a demandé aux autorités guinéennes, dans un entretien accordé à Radio France internationale (RFI) et France 24,  de ramener la période de transition à 24 mois.

Une sortie médiatique qui intervient à vingt-quatre heures du sommet extraordinaire de la Conférence des chefs d’Etat de la Cédéao à New York, en marge de la 77e assemblée générale des Nations-Unies.

Pour Umaro Sissoco Embalo, les 36 mois de transition fixés par Conakry « sont inacceptables ». « Si la junte maintient les 3 ans, il y aura de lourdes sanctions. On ne peut accepter ça », avertit Embalo, sur un ton menaçant.

Après le putsch du 5 septembre 2021 perpétré contre l’ancien président de la République Alpha Condé, la Cédéao avait prononcé la suspension de la Guinée de ses instances avant de prendre des sanctions individuelles contre les putschistes.

A l’occasion de sa session ordinaire du 3 juillet, l’organisation sous-régionale a maintenu ses mesures. Aussi, l’ancien président du Bénin, Thomas Boni Yayi a été désigné médiateur de la Cedeao en Guinée. Il doit travailler avec les autorités guinéennes en vue de parvenir à un calendrier de transition acceptable pour la Cedeao au plus tard le 1er août 2022.

Depuis, l’ancien chef de l’Etat béninois s’est rendu à deux reprises à Conakry, sans obtenir gain de cause même, même s’il a salué lors de son dernier séjour (21-27 août), la mise en place d’un cadre de concertation inclusif pour faciliter le retour à l’ordre constitutionnel.

Cependant, cet organe est boycotté par des figures emblématiques de l’opposition, dans un contexte de répression du Front national de la Défense de la Constitution (FNDC), principal artisan de la lutte contre la troisième candidature d’Alpha Condé. Cette organisation a été dissoute par la junte au pouvoir qui lui reproche de mener des activités subversives et ses dirigeants envoyés en prison.

Divers sujets à la Une des quotidiens marocains

La question de l’accès au logement, les enjeux de la mise en place d’un manuel de procédure relatif à la Charte de l’investissement et l’occupation du domaine public sont les principaux sujets traités par les quotidiens marocains parus ce mercredi.+L’Opinion+, qui aborde l’accès au logement, écrit que depuis le début des années 2000, plusieurs stratégies, qui consistaient principalement en des avantages fiscaux octroyés aux promoteurs immobiliers, ont été mises en place pour encourager l’accès au logement, mais que la qualité de ces logements, construits à la va-vite et vendus entre 140.000 et 250.000 dirhams, laissait souvent à désirer.

Implantés dans la périphérie des grandes villes, la majorité de ces projets immobiliers cumulait les problèmes de transport, le manque de sécurité, la rareté des espaces verts et, surtout, l’absence totale de toute vision sociale et d’infrastructures culturelles qui garantissent un minimum de décence en matière de cadre et de qualité de vie, déplore le quotidien.

Résultat : des promoteurs se sont enrichis sur la construction à la chaîne de logements sociaux, faisant passer les besoins des citoyens au second plan et créant au passage des ghettos invivables, véritables poudrières sociales qui menacent à tout moment ruine et chaos social, relève-t-il.

Durant toutes ces années, l’approche de l’Etat consistait à encourager l’offre, oubliant que l’objectif principal d’un promoteur immobilier est de maximiser son profit, et non la qualité de son produit, note-t-il, appelant à recentrer désormais la stratégie de l’Etat sur ceux qui sont en marge du marché du logement, notamment les couches défavorisées, les jeunes qui débutent leur vie professionnelle, les personnes qui n’ont pas de revenu stable pour contracter un crédit immobilier et même les familles à revenus modestes de la classe moyenne.

+Aujourd’hui Le Maroc+, qui s’attarde sur le manuel de procédure que l’administration prépare pour permettre un déploiement correct de la future Charte de l’investissement, estime que cette démarche est « louable » dans le sens où elle est censée tracer le cadre précis et détaillé auquel devront répondre les responsables publics et les différentes instances et les acteurs qui seront impliqués dans ce grand chantier.

Un manuel unique a pour premier avantage d’apporter une uniformité dans les procédures et donc gage d’équité à travers un traitement égal à situations égales.

Sans une telle uniformisation des process, la porte serait d’emblée ouverte à la discrétion de l’acteur humain avec toutes les imperfections et inconvénients que cela suppose, estime la publication.

Un manuel de procédures est également le meilleur moyen de s’assurer de la traçabilité et de la continuité des process qui seront ainsi consignés et donc facilement applicables par tout responsable public, estime-t-il.

Enfin, un des bienfaits majeurs d’un tel manuel est d’installer la confiance et la transparence avec la communauté des investisseurs en leur expliquant dans le détail qui fait quoi et comment, ce à quoi ils peuvent prétendre légalement ainsi que leurs obligations. Encourager l’acte d’investir devait bien commencer par là, ajoute-t-il.

+L’Economiste+, qui revient sur l’occupation du domaine public, écrit que les autorités ont décidé de traquer les contrevenants, et appliquent désormais les règles stricto sensu, avec des majorations à faire sortir de leurs gonds les plus pacifistes des restaurateurs, à Rabat.

A la base, un nouvel arrêté fiscal, venu changer un texte vieux de plus d’un siècle, a notamment dépoussiéré certaines dispositions et ajouté d’autres ayant attrait à l’impact environnemental, la durée de la location, les redevances à payer et leur rééchelonnement, tout en précisant les amendes et peines encourues en cas de non-respect de toutes ces nouvelles règles, explique le journal.

Sauf qu’avant de serrer la vis, “il faut d’abord balayer devant chez soi” et “surtout appliquer la loi à tous sans exception”, estime-t-il.

Car “quand on voit l’anarchie qui règne encore dans le domaine public, les étals, les marchands ambulants qui squattent des trottoirs crevés, des fils électriques qui dépassent de partout et des bouches d’égout mal fermées, on se demande bien pourquoi certains paieraient ‘plein pot’ et d’autres continueraient à en jouir sans être inquiétés’, fait-il remarquer.

La Côte d’Ivoire veut booster la chaîne de valeur mangue

Dans le cadre du partenariat public-privé, le Projet des chaines de valeur compétitives pour l’emploi et la transformation économique (PCCET) réfléchit avec les acteurs de la chaîne de valeur mangue.Du 19 au 20 septembre 2022, le PCCET a, au cours d’un atelier à Korhogo, dans le Nord de la Côte d’Ivoire, procédé à la restitution de la mission d’échanges conduite par ses soins du 10 juillet au 20 août 2022.

Cette mission qui a sillonné les régions du Tchologo, du Poro, du Hambol et du Denguélé, notamment dans le Nord visait à identifier avec les acteurs, les contraintes majeures à l’amélioration de la compétitivité dans la filière.

M. Arthur Coulibaly, coordonnateur du PCCET a indiqué que le projet lancé en avril 2022 par le Premier ministre, « s’inscrit dans le plan stratégique Côte d’Ivoire 2030 qui est la vision du président de la République ». Il a par ailleurs souligné l’importance de cet atelier de restitution.

Cette restitution avec les acteurs de la filière va se traduire par des échanges et des propositions qui vont définir le plan d’action du PCCET. Les rencontres, elles, montrent la trajectoire des actions que le PCCET a déjà commencé et qui vont être renforcées à travers les échanges et les suggestions.  

Le coordonnateur du PCCET a par ailleurs livré son ambition pour la filière mangue en Côte d’Ivoire. « Nous voulons aller à l’étape supérieure qui est l’étape de la transformation et de la rétention de la plus grande valeur ajoutée de nos productions », a souligné M. Arthur Coulibaly.

Venus de toutes les régions du nord de la Côte d’Ivoire, les participants à l’atelier ont été instruits par professeur Ahouré Alban de la Cellule d’analyse des politiques économiques (CAPEC), sur les opportunités et les défis que présentent le secteur ivoirien de la mangue.

« La Côte d’Ivoire est 3e fournisseur du marché européen en mangue, nous pouvons faire mieux (et) nous avons des niches pour améliorer, des niches pour accroitre notre production, notre capacité de transformation, notre capacité d’exportation », a-t-il ajouté.  

Le PCCET est un projet financé par la Banque mondiale et mis en exécution par une unité de coordination rattachée au Cabinet du Premier ministre. Le PCCET vise notamment à améliorer l’accès au financement et la compétitivité des chaînes de valeur de l’hévéa, du palmier à huile, de l’ananas, de la mangue, du karité, du plastique et du textile/habillement en vue de la commercialisation de produits à forte valeur ajoutée.

La Côte d’Ivoire envisage de lancer la 5G « courant octobre 2022 »

Le pays, qui accueille la prochaine CAN de football assure respecter le calendrier du déploiement de la 5G conformément à ses engagements, avant la compétition fixée en 2024.L’annonce de ce timing a été faite mardi par le ministre ivoirien de la Communication et de l’économie numérique, Amadou Coulibaly, lors de l’inauguration de Orange 5G Lab Abidjan, le deuxième laboratoire de ce genre ouvert sur le continent.

« Cette inauguration s’inscrit parfaitement dans la feuille de route de la 5G que le gouvernement a adopté en 2021 pour le lancement du réseau et des services mobiles de la 5G en liaison avec l’organisation de la CAN de football » de 2023 qui a été reportée en 2024, a-t-il dit.   

Il a évoqué la « nécessité d’opérationnaliser cette feuille de route de la 5G », assurant que « des bandes de fréquences de la 5G ont été identifiées, réaménagées et rendues disponibles, mais ont eu également leur modalité d’usage et répartition ainsi que les conditions d’assignation qui ont été définies ».

Jusque-là, les fréquences ont été octroyées aux opérateurs afin de leur permettre de déployer à titre expérimental les réseaux et services pilotes de la 5G, a relevé le ministre ivoirien de la Communication et de l’économie numérique.  

« Pour les autres chantiers restant, je voudrais vous assurer que tout sera mis en œuvre pour que le calendrier de lancement de la 5G défini par le gouvernement soit respecté », a déclaré M. Amadou Coulibaly, par ailleurs porte-parole du gouvernement ivoirien.

« A cette fin, j’ai instruit mes services de procéder courant de ce mois d’octobre à venir, octobre 2022, à l’organisation de la cérémonie de lancement de la 5G de façon à informer aussi bien la communauté nationale qu’internationale et notamment nos frères Africains de la volonté du gouvernement ivoirien de respecter les engagements qu’il a pris, notamment le respect des délais dans le cadre du lancement de la 5G », a-t-il poursuivi.  

M. Amadou Coulibaly a annoncé en outre qu’il procédera à cette même occasion à la mise en place des différents organes chargés de mettre en œuvre les différentes actions de la feuille de route concernant la 5G.   

Ce 5G Lab est le premier espace d’expérimentation et de découverte de cette technologie en Côte d’Ivoire. Son inauguration s’est déroulée en présence de la directrice générale du Groupe Orange, Mme Christel Heyemann et de M. Jérôme Hénique, le directeur général Afrique et Moyen Orient du Groupe.

Le Groupe veut à travers ce 5G Lab mettre « le meilleur de la connectivité au service des entreprises ivoiriennes pour leur permettre d’inventer et de tester les services de demain », a fait observer Mme Christel Heyemann.

L’Afrique représente aujourd’hui 15% du chiffre d’Affaires du groupe contre 8% il y a 10 ans. Sur le continent l’entreprise revendique près de 140 millions de clients dans 18 pays, dont 15 millions en Côte d’Ivoire et plus de 48 millions de clients connectés à la 4G, technologie disponible dans 17 pays.   

Dans ce 5G Lab, les entreprises qui souhaitent expérimenter le potentiel de la 5G pour leurs produits ou services, pourront imaginer des usages dans leurs secteurs et automatiser leur processus de production grâce à un accompagnement sur mesure visant à stimuler l’innovation.

L’économie numérique en Côte d’Ivoire, selon M. Amadou Coulibaly contribue à « environ 3% du PIB (Produit intérieur brut) pour un peu plus de 1,130 milliards de Fcfa générés, 3.000 emplois directs créés et un plus de 100.000 emplois indirects ».  

« Nous avons l’ambition en un an de doubler cette contribution au PIB », a mentionné M. Amadou Coulibaly. Ce qui devrait permettre de booster la croissance de la Côte d’Ivoire, première puissance économique de l’Uemoa avec environ 40% du PIB de l’Union. 

10ème Conférence du RIARC: l’audiovisuel africain s’invite à Rabat

Les régulateurs comme les acteurs médiatiques professionnels sont de ce fait appelés à renforcer leur veille et leur capacité à anticiper les évolutions futures de l’écosystème des médias et de la communication. la 10ème Conférence des Instances de Régulation de la Communication d’Afrique, qui se tiendra à Rabat, tentera de réfléchir à cette question de grande acuité et de grand intérêt pour les sociétés africaines.La 10ème Conférence des  Instances de Régulation de la Communication d’Afrique, sera tiendra, du 21 au 23 septembre à Rabat, sous le thème « l’audiovisuel  africain en mutation : lignes d’évolution et nouveaux enjeux » avec la participation de responsables des autorités de communication de pays africains ainsi que des experts, de professionnels et chercheurs dans le domaine la communication.

Au menu de cette rencontre, qui sera présidée par Joseph Chebongkeng Kalabubsu, président du Conseil National de la  Communication (CNC) du Cameroun et président en exercice du RIARC, sera scindée en trois sessions traitant de « l’audiovisuel africain à la recherche d’un nouveau modèle économique », des « mutations des pratiques professionnelles dans les médias audiovisuels » et des « stratégies numériques pour l’audiovisuel africain ».

Focer est de constater que l’audiovisuel africain a connu, ces dernières décennies, une série de transformations d’une ampleur inédite. Les profonds bouleversements connus par l’écosystème global de la communication ont certes changé la réalité des médias et impacté les sociétés dans tous les pays du monde. Mais les effets de cette transformation des médias ont de toute évidence eu une envergure particulière sur le continent en raison des dynamiques propres à l’évolution des sociétés et des systèmes démocratiques africains, lit-on dans une note de présentation des organisateurs de cette conférence.

En effet, l’accélération technologique, les progrès en matière d’accès à l’information et à l’expression, la transformation des usages médiatiques, les processus de libéralisation politique et économique, l’avènement d’un nouvel espace public virtuel, sont autant de facteurs qui ont concouru à l’émergence de nouveaux défis dans l’agenda aussi bien des responsables publics que des acteurs de l’écosystème médiatique. Les responsables publics doivent désormais trouver des réponses à des questions pressantes en rapport avec l’évolution des systèmes de valeurs des sociétés africaines et avec le développement de nouvelles formes d’engagement politique et idéologique favorisés par la grande appétence des publics pour l’offre de contenus de plateformes numériques globales et hégémoniques, ajoute-t-on.

A l’ère numérique, les enjeux de souveraineté culturelle sont en outre devenus légion : comment sauvegarder l’authenticité et la richesse de la création africaine face aux logiques commerciales des plateformes ? Comment renforcer les acteurs audiovisuels face aux acteurs d’internet pour qu’ils continuent à assurer leur mission en matière de promotion de la cohésion sociale, de la solidarité nationale, de la diversité et du vivre-ensemble? Pour les médias classiques, les défis à relever sont multiples également. Face à la fragilisation de leur modèle économique du fait de la transformation numérique de la communication, ils doivent répondre à plusieurs exigences : comment intégrer les ruptures intervenues dans les habitudes de consommation des contenus médiatiques et y répondre par des stratégies de production innovantes et efficientes ? Comment soutenir la création de contenus audiovisuels de proximité et en rapport avec la réalité africaine? Comment s’adapter à la nouvelle donne publicitaire ?etc. 

La conduite du changement dans le contexte de transformation numérique des médias exige aussi la mise en place de véritables stratégies de formation au sein des institutions et entreprises audiovisuelles. En effet, pour les radios et télévisions, l’enjeu n’est pas uniquement d’accéder à la technologie et d’acquérir des compétences techniques numériques mais de repenser leur organisation, leurs méthodes de production, de programmation et de marketing pour rassembler des communautés de public qui évoluent désormais dans un environnement ultra-connecté et marqué par une offre de contenus pléthorique et transnationale. 

C’est ainsi que les particiupants à ce conclave tenteront de réfléchir sur les moyens pour permettre l’adaptation et la résilience de l’audiovisuel africain mais aussi son développement et sa transformation pour régénérer son lien au public et relever le défi de devenir un producteur de contenus compétitifs face à l’offre des plateformes globales et des réseaux socio-numériques.

Le Réseau des Instances Africaines de Régulation de la Communication (RIARC) constitue le cadre de concertation et de coopération multilatéral de référence entre les instances de régulation des médias du continent. Créé en 1998 à Libreville, il contribue par la synergie des échanges à asseoir l’autorité technique, professionnelle et institutionnelle de chacune des 36 instances membres. 

Pleinement engagé dans la promotion et l’ancrage sur le continent d’un paysage audiovisuel pluraliste basé sur la liberté d’expression et l’indépendance des médias, le RIARC permet notamment de développer et organiser, entre les instances membres, d’étroites relations de coopération en matière de formation et d’assistance technique. Le réseau se réunit tous les deux ans en Conférence des Instances de Régulation de la Communication d’Afrique abritée par l’instance qui assume la Vice-Présidence et qui prend le flambeau de la Présidence pour une durée de deux ans. 

Les différentes feuilles de route organisant l’action de ce réseau panafricain permettent d’approfondir la réflexion commune des régulateurs africains sur des questions aussi importantes que la garantie dans les contenus audiovisuels du pluralisme et de la diversité culturelle et linguistique, la promotion de la parité et de l’égalité hommes-femmes, la lutte contre les discours de haine et de désinformation, la protection du jeune public, l’éducation aux médias et la régulation à l’ère du numérique.

A l’Onu, Macky Sall appelle à une gouvernance mondiale « plus juste »

Pour le président en exercice de l’Union Africaine (UA), il est temps de vaincre les réticences et déconstruire les narratifs qui persistent à confiner le continent noir à la marge des cercles décisionnels.« Près de quatre-vingts ans après la naissance du système des Nations unies et des Institutions de Bretton Woods, il est temps d’instaurer une gouvernance mondiale plus juste, plus inclusive et plus adaptée aux réalités de notre temps », a lancé le chef de l’Etat sénégalais, Macky Sall, également président en exercice de l’Union africaine.

S’exprimant au nom du continent noir à la 77e session de l’Assemblée Générale des Nations unies (AGNU) qui se tient au siège de l’organisation, à New York, Macky Sall a déclaré qu’« il est temps de faire droit à la juste et légitime revendication africaine sur la réforme du Conseil de Sécurité, telle que reflétée dans le Consensus d’Ezulwini ». Ce dernier est une position sur les relations internationales et la réforme des Nations unies, adoptée par l’Union africaine. Elle appelle à un Conseil de sécurité plus représentatif et démocratique, au sein duquel l’Afrique, comme toutes les autres régions du monde, est représentée.

Dans le même esprit, le président Macky Sall a réitéré la demande d’octroi d’un siège à l’UA au sein du G20, « pour que l’Afrique puisse, enfin, se faire représenter là où se prennent les décisions qui engagent un milliard quatre cents millions d’Africains ».

Abordant la question de l’urgence climatique, il a invité la Communauté internationale à travailler à la réalisation de l’objectif de 100 milliards de dollars par an, en appui aux efforts d’adaptation des pays en développement, et au financement du Programme d’accélération de l’adaptation en Afrique, sous l’égide de la Banque africaine de développement (Bad) et du Centre mondial pour l’adaptation.

« Au demeurant, nous considérons le financement de l’adaptation non comme de l’aide, mais comme une contribution des pays industrialisés à un partenariat mondial solidaire, en contrepartie des efforts que fournissent les pays en développement pour éviter les schémas pollueurs qui ont plongé la planète dans l’état d’urgence climatique actuel », a-t-il soutenu.

Le porte-voix de l’UA a aussi appelé à la mobilisation en faveur de la campagne « Rays of hope » de l’Agence Internationale de l’Energie Atomique (AIEA). Celle-ci vise le renforcement des capacités des pays membres de l’Onu et africains en particulier, dans la lutte contre le cancer, grâce aux technologies nucléaires telles que l’imagerie médicale, la médecine nucléaire et la radiothérapie.

L’Afrique prête à travailler avec tout le monde

Le continent noir a été, pendant de longues années, le terrain d’affrontement entre les puissances étrangères. Dans un contexte mondial actuel marqué par plusieurs crises, les risques d’un retour à ce passé douloureux sont légion. « Je suis venu dire que l’Afrique a assez subi le fardeau de l’histoire ; qu’elle ne veut pas être le foyer d’une nouvelle guerre froide, mais plutôt un pôle de stabilité et d’opportunités ouvert à tous ses partenaires, sur une base mutuellement bénéfique », a alerté Macky Sall.

Il a ainsi fait savoir qu’au-delà des urgences conjoncturelles, il est venu porter le message d’un continent déterminé à travailler avec tous ses partenaires, dans une éthique relationnelle de dialogue confiant et de respect réciproque.

S’il n’ignore pas l’Afrique des problèmes, qu’il faut pacifier et stabiliser, le chef de l’Etat Sénégalais a dit être également venu dire que « nous avons aussi l’Afrique des solutions, avec ses 30 millions de km2, ses ressources humaines, plus de 60% des terres arables du monde, ses richesses minières, forestières, hydriques et énergétiques ».

« Oui, nous avons l’Afrique des solutions, avec des gouvernements à la tâche ; une jeunesse vibrante et créative qui innove, entreprend et réussit ; des millions d’hommes et de femmes qui travaillent dur pour nourrir, éduquer et soigner leurs familles ; qui investissent, créent de la richesse et génèrent des emplois », a-t-il martelé.

A en croire le président Macky Sall, cette Afrique des solutions souhaite engager avec tous ses partenaires des rapports réinventés, qui transcendent le préjugé selon lequel qui n’est pas avec moi, est contre moi.

« Nous voulons un multilatéralisme ouvert et respectueux de nos différences ; parce que le système des Nations unies, né sur les cendres de la guerre, ne peut emporter l’adhésion de tous que sur la base d’idéaux partagés, et non de valeurs locales érigées en normes universelles », a-t-il encore dit.

Macky Sall est convaincu que « c’est en collaborant dans le respect de nos différences que nous redonnerons force et vitalité à la raison d’être des Nations unies : c’est-à-dire préserver les générations actuelles et futures du fléau de la guerre, promouvoir la cohabitation pacifique des peuples et favoriser le progrès en instaurant de meilleures conditions de vie pour tous ».

Soldats ivoiriens détenus au Mali : le Nigeria espère une issue heureuse

Le chef de la diplomatie nigériane est convaincu que les soldats ivoiriens en détention à Bamako pour soupçon de mercenariat sont innocents.A la suite du Secrétaire général des Nations unies, Antonio Guterres, le ministre des Affaires étrangères du Nigeria a déclaré, mardi 20 septembre 2022, que les 46 soldats détenus au Mali depuis le 9 juillet ne sont pas des mercenaires.
Selon Geoffrey Onyeama qui a accordé un entretien aux médias français RFI et France24, c’est la raison de son déplacement du 9 septembre à Bamako, lors duquel il a été reçu par le président de la transition, le Colonel Assimi Goita. « J’étais porteur d’un message du président Buhari pour la libération des 46 soldats sans condition », a-t-il soutenu.

« Sur cette question, il faut dire qu’il n’y a pas d’évidence que ces soldats étaient des mercenaires. Ils venaient dans le cadre de la Minusma », estime le chef de la diplomatie nigériane. Il admet tout de même « qu’il y a certaines règles qui n’ont pas été suivies comme il le fallait ».

Protestant contre l’exigence de Bamako de lui livrer certaines personnalités politiques sous le coup de mandats d’arrêts internationaux, Abidjan a saisi la Commission de la Communauté économique des Etats de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO) pour la tenue d’un sommet extraordinaire sur le sort de ces soldats et réclame leur libération sans condition.

En marge de la 77e session de l’Assemblée générale de l’Onu qui se tient du 13 au 23 septembre à New-York (Etats-Unis), l’instance suprême de la Cedeao va se pencher jeudi prochain sur la question pour amener les deux pays à dépasser cette crise. « On va tout faire pour empêcher un conflit entre des pays membres de la Cedeao », a assuré Geoffrey Onyeama, ajoutant que « la sous-région subit déjà plusieurs défis auxquels il ne faut pas ajouter d’autres ».

Dans cette affaire, le Togo, sur la demande de Bamako, avait entamé une médiation qui a abouti à la libération de trois soldates « pour des raisons humanitaires ». Les discussions devaient se poursuivre, sous la direction de la médiation togolaise, pour la libération du reste du groupe.

Au Congo Bollore Transport & Logistics accompagne Les Artistes locaux pour recycler ses capsules de Café

Le 15 septembre 2022, Bolloré Transport & Logistics Congo a conclu un partenariat avec l’entreprise
artisanale « JULITA GORGEOUS » pour la mise à disposition des capsules de café usagées. Celles-ci
sont transformées localement en bijoux, objets de décoration et/ou art de la maison.Des bacs de collectes ont été posés sur chaque site et une campagne de sensibilisation a été menée auprès des employés. Les capsules usagées sont récupérées toutes les fins de semaine pour êtreé vidées avant remise à JULITA, artiste congolaise engagée dans le recyclage depuis plusieurs années(papier, bois, capsules diverses, etc). 

Ces capsules de café deviendront de magnifiques pièces finies vêtues d’une esthétique hors du commun.« Depuis plusieurs années, nous travaillons pour réduire notre empreinte carbone par la consommation responsable, le recyclage des déchets et la valorisation des produits artisanaux. 

Notre partenariat avec Julita Gorgeous pour le recyclage des capsules de cafés est un pas dans ce sens. Nous sommes prêts à nous associer à d’autres artisans pour recycler d’autres types de déchets » soutient Patricia EKEYMISSE, Responsable Régionale Communication et Développement Durable.

« Le partenariat avec Bolloré Transport & Logistics Congo me permet d’accroître les intrants pour produire régulièrement des bijoux et des objets de décoration respectueux de l’environnement et à la portée de toutes les bourses. C’est un bel exemple de promotion de l’artisanat. Je remercie vivement Bolloré Transport & Logistics Congo pour cet engagement » précise Jacqueline MOTE, Chef d’entreprise JULITA GORGEOUS.Le marc de café récupéré dans les capsules est remis aux pépinières pour servir d’engrais, de même que les sachets de thé. L’entreprise recycle également les papiers usagés qui sont broyés et destinés à l’emballage de colis lors des expéditions. Dans cette même démarche, Bolloré Transport & Logistics Congo a conclu des partenariats avec les entreprises locales pour la valorisation de ses huiles usagées.

À propos de Bolloré Transport & Logistics au CongoPrésent au Congo dans le transport et la logistique, Bolloré Transport & Logistics compte 1500collaborateurs congolais à travers ses agences et ses filiales portuaires et logistiques. Implanté à PointeNoire, Brazzaville et Dolisie, l’entreprise déploie des systèmes de management QHSE reposant sur des référentiels reconnus tels que l’ISO 4500. Bolloré Transport & Logistics s’investit dans l’amélioration des compétences de ses collaborateurs et participe activement au développement socio-économique du pays au moyen d’actions de responsabilité sociétale dans les secteurs de l’éducation, la réinsertion sociale, la préservation de l’environnement et l’accompagnement humanitaire.

Fièvre aphteuse : vers l’abattage de 10.000 bovins au Botswana

Les autorités veulent circonscrire cette maladie animale virale dans le district du Nord-Est, près de la frontière avec le Zimbabwe.La fièvre aphteuse se propage dans le district du Nord-Est du Botswana. À ce jour, quelque 19.000 bovins ont contracté le virus responsable de la maladie animale.

Pour éviter la multiplication des foyers de contamination, Molebatsi Molebatsi, le ministre adjoint de l’Agriculture, a déclaré mardi que près de 10.000 bovins devraient être abattus.

En août dernier, à la suite d’une épidémie de fièvre aphteuse, le Botswana a été contraint de suspendre les exportations de mammifères bi-ongulés (bovins, ovins, caprins et porcins), de viande fraîche et de produits animaux bruts. De plus, le gouvernement a suspendu les mouvements de bétail à l’intérieur du pays.

Tout cela constitue un coup dur pour le Botswana, l’un des principaux exportateurs de viande bovine vers l’Union Européenne (UE) où il bénéficie d’une franchise de droits de douane et de quotas.

L’année dernière, les exportations de bœufs vers l’UE ont rapporté environ 20 millions de dollars américains au Botswana. La fièvre aphteuse, une maladie animale virale, est non transmissible à l’Homme.

Bolloré Railways Participe Au Salon Innotrans

Bolloré Railways, à travers ses deux filiales Sitarail et Camrail, participe du 20 au 23 septembre 2022
au salon InnoTrans qui se tient au parc d’exposition de Berlin. L’entreprise saisira cette opportunité pour
aller à la rencontre des acteurs mondiaux du secteur ferroviaire et avancer dans ses projets de
modernisation des lignes de chemin de fer dont elle est concessionnaire.Société binationale opérant entre la Côte d’Ivoire et le Burkina Faso, Sitarail investit plus de 15 millions d’euros par an pour moderniser ses infrastructures et participer au développement économique et socialdes pays qu’elle traverse. En 2022, elle a notamment fait l’acquisition d’une nouvelle bourreuse – niveleuse – dresseuse d’une valeur de 3 millions d’euros destinée à l’entretien et à la maintenance du chemin de fer entre les deux pays.

Au Cameroun, Camrail investit chaque année plus de 18 millions d’euros pour la modernisation de la voie ferrée et des ateliers ainsi que l’acquisition d’équipements et de matériel roulant. En 2019 et 2021, plus de 15 millions d’euros ont ainsi été investis pour étendre le parc de locomotives de neuf nouveaux modèles General Electric. 

En 2022, la société a annoncé s’être engagée aux côtés de l’État duCameroun pour réhabiliter 567 km de voies sur 6 ans.« Bolloré Railways poursuit ses investissements pour moderniser les réseaux ferroviaires qu’il opère enAfrique subsaharienne. Nous travaillons actuellement sur de nouveaux projets avec la réhabilitation de nouvelles lignes au Cameroun et la modernisation du réseau Sitarail avec l’objectif de fluidifier le passage frontalier des marchandises, améliorer la traçabilité et renforcer la sécurité. » a déclaré Eric Melet, Directeur général de Bolloré Railways. 

À propos de Bolloré Railways

Spécialiste de la construction et de l’exploitation de chemin de fer en Afrique, Bolloré Railways gère et développe deux concessions : Sitarail et Camrail. Concessionnaire de l’exploitation du réseau ferroviaire entre la Côte d’Ivoire et le Burkina Faso, Sitarail emploie environ 1 500 collaborateurs et transporte en moyenne 200 000 voyageurs ainsi que 1 000 000 de tonnes de fret chaque année. Depuis1999, Camrail est concessionnaire des chemins de fer du Cameroun. 

La société transporte en moyenne 575 000 passagers et 1 500 000 tonnes de fret par an. Avec 1 500 employés directs, 4 000 personnels de la sous-traitance, Camrail développe par ailleurs une politique volontariste des ressources humaines.