Tchad : au moins 20 morts dans un accident routier

Le président de la transition tchadienne, Mahamat Idriss Déby Itno promet des« mesures fortes pour mettre fin à ces tragédies répétitives ».Dans la nuit de jeudi à vendredi, un accident routier survenu entre Abéché et Oum-Hadjer; à l’est de N’Djamena, a fait une vingtaine de mort, selon un bilan provisoire. 

L’accident implique un bus appartenant à l’agence de voyage Abou Islam qui avait à son bord 31 passagers dont le chauffeur et l’apprenti-chauffeur et un gros porteur. 

D’après une source, tombé en panne et garé au bord de la route, le gros porteur n’aurait pas pris le soin d’installer un panneau de signalisation pour prévenir d’un danger, comme l’exige le code de la route. Le chauffeur du bus, roulant à vive allure, est tombé nez à nez avec le camion qu’il n’a pu éviter, raconte notre source. Le choc est tel que toute la toiture du bus est partie en lambeaux et le corps du chauffeur démembré.  

Des secours arrivés d’Abéché ont évacué les blessés parmi lesquels quatre graves. Sorti indemne de cet accident, l’apprenti-chauffeur a pris la fuite, confie notre interlocuteur. 

En février 2022, un accident similaire s’est produit dans le même département de Batha Ouest. Deux bus étaient en collision entre Mangalmé et Oum-Hadjer. Au moins 40 personnes ont été tuées dans cet accident. Ce qui avait amené les autorités en charge de la sécurité routière et de la sécurité publique à interdire les voyages de nuit entre 21heures à 5heures. Mais la mesure a été très vite levée. 

Sur Twitter, le chef de l’Etat tchadien, le Général Mahamat Idriss Deby Itno a réagi, présentant ses condoléances aux familles des victimes. Le président de la transition a également annoncé des « mesures fortes seront prises pour mettre fin à ces tragédies répétitives ».

Une pinasse chavire sur la lagune Ebrié à Abidjan

L’incident s’est produit ce vendredi 27 janvier 2023 entre 6h07 et 6h30 (GMT, heure locale) sous le pont Félix Houphouët-Boigny, à la suite d’une « panne de moteur » de la pinasse.La pinasse « Espérance 2 » s’est renversée avec à son bord plus d’une centaine de personnes. Les premiers résultats avancés indiquent « 110 passagers et trois membres d’équipage sauvés », avec probablement « aucune perte en vue humaine ». L’on enregistrait dans la foulée un blessé léger pris en charge. 

La panne de moteur est survenue au niveau l’Ecole des douanes ivoiriennes, alors que la pinasse quittait Abobo-Doumé, un quartier de Yopougon, une commune populaire dans l’Ouest d’Abidjan, pour la cité de Treichville, dans le Sud de la capitale économique ivoirienne.

Grâce à un bateau-bus de la SOTRA, une société publique opérant sur le plan lagunaire abidjanais, les premiers secours ont été apportés aux passagers de la pinasse qui ont eu la vie sauve, ainsi qu’avec l’aide de plongeurs et des éléments de la police maritime.

Les services techniques d’enquête et les inspecteurs de la police maritime étaient sur les lieux pour déterminer les causes réelles des circonstances de l’accident en vue de situer les responsabilités.

Un bateau a coulé dans la lagune Ebrié, en mars 2022, au niveau de la Caréna au Plateau, lors d’une opération de retrait d’un navire sur un dock. Le bateau ayant subi un dommage avait coulé, mais aucune perte en vie humaine n’avait été déplorée.

Guinée: « Toumba n’est coupable de rien » (famille)

Plus de quatre mois après l’ouverture du procès des massacres du 28 septembre 2009, le père de Aboubacar Sidiki Diakité, un des principaux accusés, a brisé le silence.Chez lui à Béhanzin, un quartier de la commune de Matoto, dans la périphérie de Conakry, Mamadi Diakité, reçoit ce jeudi 26 janvier un groupe de journalistes dans un cadre sobre. Le vieil homme, colonel de l’armée à la retraite et ancien garde du corps du premier président de la Guinée indépendante, Ahmed Sékou Touré, tue le temps dans un hamac, s’amusant avec ses petits-fils. Une façon pour lui d’oublier sommairement le « triste » sort de son fils.

gé de plus de 80 ans, Mamadi Diakité est le père d’Aboubacar Sidiki Diakité dit Toumba, l’un des principaux accusés du massacre du 28 septembre 2009 au stade du même nom. Le procès se tient devant le tribunal criminel de Dixinn, à Conakry et voit défiler une dizaine d’accusés, dont l’ancien président de la junte, Moussa Dadis Camara dont l’interrogatoire a pris fin mardi 25 janvier.

Ancien aide de camp de ce dernier, Toumba Diakité a comparu en octobre dernier et nié être le cerveau des événements tragiques du 28 septembre qui ont fait 157 morts et une dizaine de femmes violées, selon un décompte des Nations unies.

Son père qui suit le procès de loin devant son poste téléviseur n’en est pas moins convaincu. « Toumba est présenté comme l’ennemi du peuple, tout le monde rejette la faute sur lui pour dire qu’il a tiré, seul Dieu sait, mais il n’est pas coupable. Il ne ferait jamais ça », tente-t-il de convaincre. « Jamais au grand plus grand jamais, mon fils n’est pas coupable », insiste le vieil homme.

Pour disculper son fils, il s’appuie sur les traits de caractère de cet accusé qui est « quelqu’un de véridique » et « respectueux de la vie humaine ». En effet, plaide M. Diakité, l’ancien aide de camp de Dadis Camara a « démontré depuis le début de sa comparution » qu’il n’est en rien mêlé à ce qu’on lui reproche.

Indiquant qu’il fait confiance aux « juges de ce tribunal » qui sont des « personnes réfléchies », l’octogénaire croise toutefois les doigts en priant « Dieu » pour qu’il « sauve » son fils.

Sénégal : un ancien chef du parquet répond à Ousmane Sonko

Les quotidiens sénégalais parvenus vendredi à APA titrent principalement sur la sortie de l’ancien chef du parquet au tribunal de Dakar, Serigne Bassirou Guèye, pour répondre aux accusations de l’opposant Ousmane Sonko depuis l’éclatement de l’affaire de mœurs intitulée « Sweet Beauté ».Le Quotidien indique que l’ancien procureur de la République Serigne Bassirou Guèye est allé « à la barre » pour répondre aux accusations de l’opposant Ousmane Sonko dans l’affaire de mœurs intitulée « Sweet Beauté » et dans laquelle le leader du parti Pastef, troisième avec plus de 15% des suffrages à la dernière présidentielle, est accusé de viols et menaces de mort par la jeune masseuse Adji Sarr.

Le maire de Ziguinchor (sud), renvoyé récemment devant la chambre criminelle, a toujours soutenu que cette affaire est « un complot politique », impliquant entre autres l’ancien chef du parquet de Dakar qui a dirigé l’enquête préliminaire, dans le but d’invalider sa candidature pour l’élection présidentielle de 2024.

Cependant, le magistrat a affirmé hier, face à la presse, qu’« Ousmane Sonko ne connaît pas son dossier, c’est la politique qui l’intéresse. Je le défie de publier le vrai rapport de la gendarmerie ». Pour Le Soleil, « Serigne Bassirou Guèye clarifie et avertit ». « Si je dois revenir, ce sera avec d’autres éléments », a-t-il ajouté.

Après avoir assisté au point de presse de l’ancien procureur devenu président de l’Office national de lutte contre la fraude et la corruption (Ofnac), L’Observateur voit un « avis de tempête » et une « marée Bass dangereuse pour Sonko ». « Le devoir, ma formation et mon éducation m’ont imposé le silence tout ce temps. Mais j’ai de la famille, des amis, des collègues et des supérieurs qui me mettent la pression et attirent mon attention sur le fait que personne ne me défendra si je ne le fais pas moi-même », a argué M. Guèye.

L’ex-Premier ministre Aminata Touré, déchue de son poste de député, a également fait face à la presse hier et « engage la résistance » contre Macky Sall et son pouvoir, selon Sud Quotidien. « Dans ce combat, j’y laisserai mon dernier souffle, s’il le faut, car avec lui, je m’attends à tout », a-t-elle dit alors que « la majorité parlementaire nie toute violation de la loi » en l’excluant de l’Assemblée nationale. En revanche, « les organisations féminines de la société civile dénoncent un musèlement du leadership féminin ».

En football, Stades affirme que le Sénégal et la Mauritanie qui s’affrontent ce vendredi soir en Algérie vont jouer « une place pour les demi-finales » du Championnat d’Afrique des nations (Chan), une compétition réservée aux joueurs évoluant dans les championnats de leur pays. Pour gagner cette rencontre, le technicien Badara Sarr estime que le Sénégal doit « répondre au défi physique et être efficace devant ».

L’objectif des Lions est de « gagner et faire plaisir au peuple sénégalais », affirme le sélectionneur Pape Thiaw. Toutefois, « nous voulons continuer à rêver », a prévenu son homologue franco-comorien de la sélection des Mourabitounes, Amir Abdou.

Côte d’Ivoire : des travaux routiers de plus de 44 milliards Fcfa lancés

Le vice-président de la République, Tiemoko Meyliet Koné a procédé ce jeudi 26 janvier 2023, à Dabakala (Nord), au lancement des travaux de bitumage de la voie Dabakala -Satama Sokoro.Le lancement de ces travaux d’infrastructures routières s’est fait, en présence d’un parterre de personnalités, dont le Premier ministre Patrick Achi et des populations sorties nombreuses pour assister à l’évènement.

Ces travaux s’inscrivent dans une politique inclusive de développement du chef de l’État, qui met un point d’honneur sur les infrastructures, en particulier, les routes afin de relier les différentes régions et départements du pays, faciliter le commerce et améliorer les conditions de vie des populations.

Selon le vice-président ivoirien, les travaux de bitumage Dabakala -Satama Sokoro d’un coût de plus de 44 milliards F CFA constituent la concrétisation d’une promesse du chef de l’Etat faite lors des travaux de lancement de bitumage de Bouaké-Satama Sokoro- Santama Sokoura en novembre 2019.

Meyliet Koné a exhorté le ministre de l’Equipement et de l’entretien routier, Amedé Koffi Kouakou, a veiller à la qualité des travaux qui seront effectués afin d’offrir dans 24 mois, une route d’excellente qualité aux populations.

Le ministre de l’Equipement et de l’entretien routier, Amedé Koffi Kouakou, a expliqué ce jeudi 26 janvier 2023 à Dabakala, lors du lancement des travaux de bitumage de la voie Dabakala – Satama Sokoro, que cette section routière constitue une voie stratégique pour la Région.

Le projet, dira-t-il, sera réalisé grâce à un financement de l’Etat de Côte d’Ivoire pour un montant de 44, 434 milliards Fcfa et la durée des travaux est de 24 mois. Le tronçon permettra de relier les peuples Djamala et Djimini d’une part, et d’autre part assure la liaison vers les régions du Gbêkê (Centre) et du Tchologo (Nord).

La réalisation de cet itinéraire procurera à n’en point douter, des avantages socio-économiques indéniables pour les usagers grâce à la réduction du temps de parcours, du coût d’exploitation véhicules et du coût du transport.

Ces voies permettront, par ailleurs, aux populations de la Région d’écouler facilement leurs productions vers les centres de commercialisation et rentabiliser leurs investissements », a-t-il fait observer.

M. Amedé Koffi Kouakou a relevé que cet axe vertical Dabakala – Satama Sokoro d’une longueur de 56 Km est le chaînon manquant de la route Bouaké-Kong dont la section Kong-Dabakala est en cours de réalisation.

En outre, l’aménagement du projet prévoit une route bidirectionnelle c’est-à-dire une 2×1 voie. Chaque voie aura une largeur de 3,5 m à laquelle il faut ajouter des bandes d’arrêt d’urgence de 1,5 m en rase campagne et de 2 m en traversée d’agglomération, a-t-il précisé.

La durée de vie minimale de la chaussée sera de 15 ans, a fait savoir le ministre, annonçant qu’il est prévu des aménagements connexes dans les localités traversées, dont 8 Km de voiries, la construction de forages et de clôtures d’écoles et de centres de santé.

Pour la réalisation des travaux, le choix a été porté sur l’entreprise Score dirigée par un jeune entrepreneur Ivoirien. Le ministre Amedé a réitéré l’engagement de l’État à fournir des infrastructures routières de qualité aux populations.

Ce sont environ 1.000 Km de routes en renforcement actuellement et 1.922 Km de routes neuves en cours dans le pays, a indiqué le ministre Amedé Kouakou, tout en exhortant les populations à accompagner le gouvernement dans la réalisation de ces projets.

Côte d’Ivoire: Eranove et IFE en partenariat pour booster l’employabilité

En faveur de la mise en place de Eranove Academy, une cérémonie de signature de convention et de partenariat entre Eranove et Facilité d’investissements pour l’emploi (IFE) s’est tenue, ce jeudi 26 janvier 2023, à la Maison de l’Entreprise au Plateau, le centre des Affaires d’Abidjan.Le groupe Eranove est actif dans la gestion des services publics et la production d’eau et d’électricité dans plusieurs pays en Afrique. En consortium avec trois entreprises basées en Côte d’Ivoire, l’entreprise a développé un programme visant à former des ingénieurs et des cadres industriels sur le continent.

Il s’agit pour le groupe de les qualifier en vue d’exercer des métiers très demandés et de leur donner une solide formation technique, mais aussi des connaissances en gestion, techniques commerciales et marketing.

Le directeur général du Groupe CIE-SODECI, Ahmadou Bakayoko, a fait savoir que dans un souci majeur d’avoir un personnel qualifié, sa structure a mis en place le centre de métiers de la CIE, qui a permis de former plus de 5.000 collaborateurs depuis sa création en 2014.  

Au niveau de la SODECI, il a relevé qu’un centre des métiers d’eau construit sur plus de 6 hectares, a à son actif plus de 2.000 jeunes formés cette année au profit du secteur et de l’entreprise. Ce qui, au cumul, nous renvoie à plus 10.000 collaborateurs formés en 15 années de formation continue.

« C’est pour dire que nous avons un historique de formation aux métiers assez important au sein du Groupe CIE-SODECI. Donc grâce à ce partenariat nous allons pouvoir développer les potentiels de nos centres de métiers », s’est-il prononcé.

M. Marc Alberola, le directeur général de Eranove a souligné que ce partenariat vise à offrir une  formation en vue d’un personnel qualifié pour l’industrie africaine. Et ce, du fait que la pénurie de main-d’œuvre qui contribuerait à freiner le développement des infrastructures continentales.

Poursuivant son propos, il a précisé que dans de nombreux pays africains, le développement des infrastructures peine à suivre la croissance de la population et de l’industrialisation croissante. C’est pourquoi, des investissements massifs sont nécessaires dans l’approvisionnement en électricité, le traitement et l’élimination de l’eau, la digitalisation et de nombreux autres secteurs.

Le développement des infrastructures n’est pas seulement une question de financement puisqu’il s’agit avant tout de disposer d’une main-d’œuvre qualifiée permettant de planifier, construire et d’exploiter les installations, a-t-il poursuivi.  

Cela vaut également pour les énergies renouvelables. « Notamment, les entreprises industrielles d’Afrique de l’Ouest déplorent régulièrement le manque de ressources humaines hautement qualifiés dans les métiers techniques », a -t-il conclu en ces termes.

Quant à Anké Afflerbach, directeur général de l’IFE, il a confié que sa structure assure le cofinancement de projets d’investissements à forts impacts sur la création d’emplois en recherchant une allocation optimale des financements disponibles aux projets présentant un potentiel élevé de succès.

La Facilité d’investissements pour l’emploi (IFE) est un mécanisme d’investissement créé par la KFW, le Banque de développement allemande, dans le cadre de l’initiative spéciale Emploi décent pour transition juste du ministère fédéral allemand de la Coopération économique et de développement (BMZ), a-t-elle expliqué.

C’est pourquoi Mme Anké Afflerbach mentionnera que la sélection des projets repose sur un processus de candidature compétitive qui donne la priorité aux propositions de haute qualité, mûres et prêtes à être exécutées. La facilité ne finance que les projets qui ont des chances réalistes d’être mis en œuvre.

Côte d’Ivoire : octroi de 40 minibus à des transporteurs

Ces engins, sortis tout droit de l’usine d’assemblage de Sotra Industries, participent du projet de renouvellement du parc auto ivoirien.Ces minibus ont été remis ce jeudi 26 janvier 2023 à des transporteurs d’Abobo et de Yopougon, dans le District d’Abidjan, en présence du ministre des Transports, Amadou Koné et de son homologue de la Solidarité et la lutte contre la pauvreté, Mme Belmonde Dogo.

En remettant cette dotation, le ministre des Transports a décliné les objectifs poursuivis, entre autres l’amélioration de l’offre de transport, la lutte contre la pollution de l’environnement et l’insécurité routière, ainsi que la création d’emplois et de richesses.

« En effet, elle marque, dans le cadre du Projet de Renouvellement du Parc Automobile, un important acte additionnel d’amélioration des conditions de mobilité des populations », a-t-il ajouté.

Le ministre Amadou Koné s’est dit heureux de remettre à ces acquéreurs ces 40 véhicules au nom du gouvernement, tout en incitant les autres acteurs du transport à saisir les opportunités offertes par l’Etat pour professionnaliser le secteur.

Il n’a pas manqué de rappeler l’ambitieux programme de modernisation du système des transports en Côte d’Ivoire, axé sur la construction d’infrastructures routières, le rajeunissement du parc automobile, l’offre de transport de masse de qualité et la sécurité routière.

Cela, soulignera-t-il, a conduit le 10 janvier 2022, à la réception par le Premier ministre Patrick Achi, de l’unité de montage des véhicules Iveco par Sotra Industries, un pas qui marque le début de l’ère de l’industrialisation de la construction automobile en Côte d’Ivoire.

Ce programme de rajeunissement du parc auto ivoirien a permis d’enregistrer un accroissement des ventes de véhicules neufs de 20% l’an pour atteindre 26% en 2020 et 56 % de croissance de mise en circulation de véhicules neufs en 2022, selon la direction générale des douanes.

« Ici et maintenant, je voudrais lancer un appel à l’endroit des entreprises bénéficiaires de véhicules minibus de type Gbaka ; dans le cadre du Projet de Renouvellement du Parc Automobile ivoirien afin qu’elles intègrent, absolument et nécessairement, les méthodes de gestion rigoureuses et modernes, de suivi, de contrôle et de supervision de ces véhicules », a-t-il dit.

Il a insisté sur le fait pour les transporteurs de « garantir le niveau de qualité exigé par les services du ministère des Transports, en termes d’aspect général des véhicules, d’accueil des clients, de respect du code de la route, et de la réglementation en vigueur ».

Le ministre a, en outre, invité ces acteurs à faire de cette phase pilote une réussite afin que d’autres personnes ou entités puissent en bénéficier après eux. Retenons que c’est sur un appel à candidatures que cette liste de bénéficiaires a été arrêtée. Il a annoncé la tenue d’États généraux dans le mois de février.

Charles Blé Goudé reçu en audience par Bédié à Daoukro

L’ex-leader des « Jeunes patriotes », à la tête d’une délégation, a décliné les raisons de sa visite au chef du Parti démocratique de Côte d’Ivoire (Pdci), dans sa ville natale, à Daoukro (Est), à l’issue de leurs échanges.« Depuis que je suis venu, le 26 novembre 2022, nous sommes dans une démarche de reconnaissance », a déclaré ce jeudi 26 janvier 2023 le président du Congrès panafricain pour la justice et l’égalité des peuples (Cojep, opposition), Charles Blé Goudé.

Pour Charles Blé Goudé, le président Bédié ayant perdu son neveu, lui et son équipe sont venus d’abord pour « pleurer » avec lui. Ensuite. Ensuite, c’est le nouvel an et c’est l’occasion de lui présenter les vœux pour la nouvelle année.

Il a rappelé que quand il était dans le quartier pénitentiaire de Scheveningen à La Haye, le chef du Pdci a dépêché son directeur de Cabinet pour lui apporter son « soutien moral ». De même que le secrétaire exécutif du Pdci, Kakou Guikahué, qui a été aussi dépêché auprès de lui.

« Je suis venu lui dire merci, merci d’avoir été à mes côtés en ces temps difficiles où je ne savais même pas à quoi m’accrocher, mais il a été là », a-t-il dit, ajoutant être aussi venu « prendre conseil auprès du président Bédié », l’ancien chef d’Etat ivoirien.

De retour au pays, Blé Goudé s’est inscrit dans « une démarche de reconnaissance ». Dans cet élan, il a eu un entretien avec le leader du Front populaire ivoirien (FPI), Pascal Affi N’Guessan, pour le remercier pour son soutien dans l’épreuve judiciaire, lors d’une visite au siège du FPI à Abidjan.

Il a rencontré plusieurs personnalités politiques, mais ne s’est pas encore entretenu, à Abidjan, avec son mentor l’ancien président Laurent Gbagbo, son co-accusé dans l’affaire de crimes contre l’humanité perpétrés lors des violences postélectorales de 2010-2011.

Le président du Cojep a sollicité une audience aux fins de rencontrer l’ancien chef d’Etat Laurent Gbagbo, le président du Parti des peuples africains – Côte d’Ivoire (PPA-CI), mais il attendre toujours le retour de son courrier. Selon le porte-parole du PPA-CI, Katinan Koné, pour voir son « père », Blé Goudé peut joindre M. Gbagbo sans passer par le moyen d’un courrier. 

Taxé de trahir la lutte par des partisans de Laurent Gbagbo, pour n’avoir pas rejoint le PPA-CI, Charles Blé Goudé affiche ainsi sa volonté de tracer son propre chemin politique afin d’éviter les batailles et querelles autour de la succession de M. Gbagbo.

Niger : belle moisson du Fongip à Niamey

Le Fonds de Garantie des Investissements Prioritaires (FONGIP) du Sénégal a obtenu une ligne de garantie de portefeuille de 15 milliards CFA du Fonds de Solidarité Africain (FSA).Trois mois après la signature d’un accord-cadre entre le Fonds de Solidarité Africain (FSA) et le Fonds de Garantie des Investissements Prioritaires (Fongip), les deux entités ont signé, ce jeudi 26 janvier à Niamey au siège du FSA, une convention d’une ligne de garantie de 15 milliards CFA.

Cette ligne de garantie va être exécutée en co-garantie (Fongip/FSA) et en garantie seule du FSA. Elle donnera à l’institution sénégalaise les moyens d’intervenir : en couverture dans des secteurs d’activités initialement exclus de son champ d’intervention, mais qui sont éligibles aux critères du FSA. Elle lui permettra aussi de soutenir des dossiers qui nécessiteraient une garantie supérieure à la quotité d’intervention de 50 % ; des soumissions dont le montant de couverture sollicité en garantie dépasserait la limite d’intervention du Fongip, fixée à 500 millions FCFA et sur des dossiers des grandes entreprises.

« En acceptant d’allouer, dans un premier temps, au FONGIP une ligne de garantie de portefeuille de quinze milliards (15.000.000.000) de Francs CFA destinée à l’accompagnement des grandes entreprises et PME/PMI sénégalaises, le FSA compte jouer sa partition dans la relance de l’économie sénégalaise », s’est réjoui Thérèse Faye Diouf, l’Administrateur Général du Fongip.

Mme Faye a assuré de l’engagement de son équipe et d’elle-même à ne ménager aucun effort dans la gestion de cette ligne de garantie.

Le Maroc et le Bahreïn signent six accords de coopération bilatérale

Six accords bilatéraux de coopération couvrant de nombreux domaines ont été signés, jeudi à Manama, entre les royaumes de Bahreïn et du Maroc, à l’occasion de la tenue de la cinquième session de la Haute commission mixte.Cette session a été présidée par le ministre des Affaires étrangères, de la coopération africaine et des Marocains résidant à l’étranger, Nasser Bourita et son homologue bahreïni Abdullatif bin Rashid Al Zayani.

Le premier accord porte sur un mémorandum d’entente concernant la coopération industrielle, et vise à développer la coopération industrielle entre les deux pays, notamment dans les domaines de la politique industrielle, des structures d’accueil industrielles, des cahiers des charges, de la promotion de la qualité et de la propriété industrielle et commerciale.

L’accord englobe l’échange d’expériences et d’expertise dans le domaine de la planification et de la mise en œuvre de la politique industrielle, le partage d’expériences et de bonnes pratiques entre les secteurs public et privé, l’encouragement de la coopération entre les instituts de formation et le renforcement des capacités afin d’encourager le transfert de connaissances et d’expertise dans le domaine industriel.

Quant au second accord, il porte sur un protocole d’accord de coopération dans les domaines de la normalisation et des marques de conformité aux spécifications normatives.

Dans le cadre de ce mémorandum, les deux parties encouragent l’action commune, les consultations et l’échange d’informations et d’expériences acquises entre elles dans les domaines de la normalisation et des marques de conformité à travers l’échange et l’unification des spécifications normatives en vigueur dans les deux pays, sur la base des normes arabes et internationales, et l’harmonisation des normes en vigueur dans les deux pays.

Le mémorandum vise à supprimer les obstacles techniques au commerce et à encourager les acteurs économiques de chaque pays à participer aux activités de normalisation dans l’autre pays.

Un protocole d’accord a également été signé dans le domaine de la coopération commerciale, visant à établir un cadre approprié pour accroître et diversifier le volume des échanges commerciaux entre les deux parties conformément aux lois et règlements en vigueur dans les deux pays.

Le mémorandum sera mis en œuvre à travers la conception et l’exécution de programmes efficaces, le renforcement de la coopération entre le secteur privé en encourageant les milieux d’affaires des deux pays à établir des partenariats commerciaux, l’appui à la création d’un conseil d’affaires conjoint et le renforcement de la coopération entre les chambres de commerce, d’agriculture, d’industrie, des services et les agences de développement du commerce des deux pays.

Le quatrième accord porte sur un mémorandum d’entente dans le domaine de la protection des consommateurs, qui vise à fixer le cadre général de coopération et de coordination entre les deux parties dans le domaine de la protection des consommateurs, à travers l’échange de législations relatives à la consommation dans les deux pays.

Selon l’accord, des programmes de formation conjoints seront développés au profit des consommateurs, et des canaux de communication seront établis entre les structures de la société civile des deux pays, en plus de l’échange des données sur les produits importés les plus importants qui sont saisis et qui constituent une menace pour la santé du consommateur.

Quant au cinquième accord, il concerne un programme exécutif d’un mémorandum d’entente dans le domaine de l’artisanat.

Ce programme exécutif vise à renforcer la coopération à travers la revitalisation et la valorisation des produits d’artisanat et de l’économie sociale et solidaire, l’échange d’expériences et du savoir-faire, et le développement du partenariat entre les deux pays dans le domaine de la formation des artisans.

Le dernier accord porte sur un programme exécutif pour l’accord de coopération dans le domaine des Habous et des affaires islamiques pour les années 2023-2024.

Ce programme vise à échanger les expertises et les expériences, ainsi qu’à rapprocher les positions des deux pays lors de conférences et de réunions officielles, et à travailler sur l’échange d’idées et d’informations concernant les moyens de faire face aux idées d’extrémisme et d’intolérance, et œuvrer à la promotion et à la diffusion des valeurs de tolérance en montrant l’image rayonnante de l’islam à l’étranger.

L’armée ivoirienne lance un nouveau test de recrutement

Dans une note officielle, le ministère d’Etat, ministère de la Défense annonce le recrutement de sous-officiers et militaires du rang spécialistes des domaines techniques et technologiques.Selon les modalités et conditions de candidature, les postulants devront être âgés de 18 ans au moins et de 26 ans, au plus, au 31 décembre 2023 et avoir une taille minimale de 1,65 pour les hommes et 1,60 m pour les femmes.

En outre, ils doivent être médicalement et physiquement aptes. Les préinscriptions en ligne sont prévues du 06 au 16 février 2023 et les inscriptions et dépôts des dossiers au Bureau concours de l’Etat-Major général des armées du 06 au 25 février 2023.

La note renseigne que les détails des profils recherchés et les qualifications requises sont consultables sur le site web du Bureau concours qui sera mis en service le lundi 30 janvier 2023:
https://bureauconcours.armees.gouv.ci

Les Forces armées de Côte d’Ivoire (FACI) ont organisé, il y a quelques jours, des tests de présélection en vue de créer un vivier de potentiels personnels de l’armée de l’air. Ces tests ont eu lieu du 16 au 21 janvier 2023 à la Base aérienne d’Abidjan.

Rwanda : le Fmi salue les efforts contre le changement climatique

La directrice générale du Fonds monétaire international (Fmi), Kristalina Georgieva, actuellement au Rwanda pour une visite de travail de trois jours, a salué la contribution du pays d’Afrique de l’Est à la lutte contre le changement climatique.La patronne du Fmi cherche à approfondir les programmes de financement climatique pour les pays en développement de la région par le biais de son nouveau Fonds pour la résilience et la durabilité (RST), indique-t-on à Kigali.

Cette initiative vise à aider les pays à faible revenu et les pays à revenu intermédiaire vulnérables à renforcer leur résilience face aux chocs extérieurs et à assurer une croissance durable, contribuant ainsi à la stabilité de leur balance des paiements à long terme.

Mme Georgieva a décrit le Rwanda comme le premier pays africain à accéder à la facilité de financement du FMI pour renforcer la résilience au changement climatique.

Elle a déclaré que, grâce à cette facilité qui vise à fournir un financement à long terme et à faible coût aux pays en développement, le Rwanda a obtenu 319 millions de dollars pour soutenir les initiatives de lutte contre le changement climatique.

Le coût total estimé pour les mesures d’atténuation des contributions déterminées au niveau national par le Rwanda jusqu’en 2030 est estimé à environ 5,7 milliards USD, et à plus de 5,3 milliards USD pour les priorités d’adaptation, ce qui représente un besoin de financement combiné d’environ 11 milliards USD.

Fumage de poisson : des Maliens s’imprègnent de l’expertise ivoirienne

Une délégation malienne, en visite au débarcadère Mohammed VI de Locodjro, s’imprègne de l’expertise des mareyeuses et des transformatrices dans le fumage de poissons avec les Fours FTT.Ce voyage d’échanges d’expériences a été organisé par l’Organisation des Nations Unies pour l’alimentation et l’agriculture (FAO). Il se veut un outil de vulgarisation et de dissémination des bonnes pratiques en matière de fumage de poisson pour garantir des produits de qualité et la santé des populations.

Selon M. Koné Aboubakar, administrateur national du projet Initiative pêche côtière – Afrique de l’Ouest (IPC-AO), en Côte d’Ivoire, ce projet a également pour objectif d’accompagner les acteurs de la pêche artisanale afin d’améliorer leurs conditions de travail.

Le four FTT est un système bâti sur les acquis des modèles de fours améliorés existants et qui sont déjà largement adoptés sur le continent africain, tel le Chorkor. Il est né des efforts collaboratifs entre la FAO et l’Institut de formation CNFTPA du Sénégal.

Il comprend un four à braise, une plaque à graisse, un générateur de fumée, et un répartiteur d’air. Cette technique est une réponse au besoin d’améliorer les opérations de séchage et de fumage de poisson à petite échelle.

M. Koné Aboubakar a fait observer que le fumage des poissons au four FTT améliore la qualité du poisson en évitant les produits cancérigènes appelés HAP (Hydrocarbures aromatiques polycycliques) contrairement au four traditionnel qui expose la santé des consommateurs à des maladies.

Pour démocratiser ces bonnes pratiques, la FAO, au niveau de la Côte d’Ivoire fait venir au débarcadère Locodjro des mareyeuses de Sassandra, une cité balnéaire du Sud-ouest ivoirien. Aussi, des femmes de Locodjro ont-elles fait le déplacement pour un échange d’expériences au Sénégal, où les fours FTT ont été mis au point. 

Transformatrice de produits halieutiques, Sana dite Wony Tiéminta, directrice d’un centre de formation en pisciculture au Mali et membre de l’Union nationale des femmes intervenant dans la filière de la pêche, se félicite de cette initiative de la FAO.

« On a eu l’impression d’être à l’école. C’est une chose d’apprendre les connaissances dans un cahier, c’en est une autre de les pratiquer sur terrain. D’ores et déjà, on a le sentiment d’avoir une solution dans nos bagages pour retourner au pays », a dit Wony Tiéminta.

« Au Mali, aujourd’hui, nous avons énormément de problèmes, surtout pour l’exportation du poisson fumé à cause du taux élevé de HAP dans nos produits », renseigne Sana qui pense que le système de four FTT « est la solution à nos problèmes au Mali ».

Elle propose qu’il serait judicieux de faire venir à Abidjan les jeunes artisans Maliens pour apprendre la technique d’installation des fours FTT, car au regard des défis dans la transformation des produits halieutiques, « c’est une synergie qui s’impose d’elle-même ».

Au Mali, rapporte-t-elle, « c’est principalement les fours traditionnels qui sont utilisés et il y a quelques années il y a eu les fours Chorkors ». Sinon, généralement, « nous utilisons les insecticides et des produits chimiques pour maintenir le poisson fumé en état pour la conservation ».

Avec cette pratique, « on a de la peine à exporter ce poisson fumé », confie Wony Tiéminta. Cette visite facilitée par la FAO Mali et s’inscrivant dans le cadre de l’appui institutionnel au gouvernement, vient lui donner un moyen pour avoir des produits compétitifs sur le marché régional.

Dr Kossobo Abdoulaye Aziz, co-consultant technique dans la coordination du projet à la FAO Mali, relève que cette visite intervient dans le cadre d’un projet intitulé promotion des normes et codes d’usage dans la filière poisson fumée et la documentation des potentiels et faits positifs sur d’autres filières.

Ce projet est financé par le Fonds pour l’application des normes et le développement du commerce. Initiative conjointe de l’OMS et de la FAO, il a pour objectif la fourniture d’équipements et le développement des capacités locales dans le suivi des contaminants en matière de denrées alimentaires. 

Le Bureau de la FAO du Mali a mis en œuvre le projet MTF/MLI/063/STF relatif à la sécurité sanitaire des produits halieutiques mis à la consommation humaine. Ce projet a permis de relever d’importants niveaux de pertes post-captures et de résidus de contaminants chimiques notamment les HAP dans les produits fumés.

À la suite des échanges du comité national de pilotage de ce projet tenu le 06 juillet 2022 à Bamako, les membres ont recommandé une visite de partage d’expérience en Côte d’Ivoire pour observer des modèles de fours améliorés de fumage des poissons.

L’objectif global de cette mission qui se déroule du 24 au 28 janvier 2023 est de capitaliser les leçons apprises auprès des transformatrices ivoiriennes utilisant les fours FTT ou d’autres fours ou techniques de transformation-conservation du poisson, et de partager les bonnes pratiques à répliquer au Mali.

L’équipe du projet Initiative Pêches Côtière de la FAO Côte d’Ivoire a organisé durant cette visite, une séance de démonstration de fumage de poisson avec les fours FTT. Cette démonstration a été assurée par les transformatrices de Locodjro au profit des transformatrices de poissons du Mali.

Fusillade d’un avion de la RDC : l’Onu demande une enquête

L’Envoyé spécial du Secrétaire général des Nations Unies pour la région des Grands Lacs appelle la République démocratique du Congo et le Rwanda à faire preuve de retenue.Huang Xia a exprimé jeudi sa profonde préoccupation concernant les rapports d’un incident impliquant un avion militaire des Forces armées de la République démocratique du Congo (FARDC), le 24 janvier 2023, dans la zone frontalière avec le Rwanda.

L’envoyé spécial Xia exhorte les deux parties à faire preuve de la plus grande retenue et à s’efforcer de désamorcer les tensions par le dialogue. Le mécanisme conjoint de vérification élargi (MCVE) de la Conférence internationale sur la région des Grands Lacs (CIRGL) et d’autres instruments régionaux peuvent aider à établir les faits entourant cet incident et à dissiper tout malentendu.

En outre, l’Envoyé spécial appelle tous les acteurs à rester engagés et à respecter les décisions prises lors du mini-sommet des chefs d’État du 23 novembre 2022 à Luanda. L’Envoyé spécial est en contact avec les responsables des pays de la région pour aider à désamorcer les tensions entre le Rwanda et la RDC.

Il appelle à un engagement renouvelé des pays de la région et de leurs partenaires en faveur de la mise en œuvre intégrale du Cadre de paix, de sécurité et de coopération pour la RDC et la région signé le 24 février 2013, il y a près de dix ans, et souligne le soutien total de son Bureau, et de celui des Nations unies, aux efforts de paix régionaux.

Climat : le Sénégal promeut des parcs industriels durables

Le projet « Initiative Villes Durables pour le Sénégal » a permis d’éviter l’émission de plus de 35 000 tonnes équivalent CO2 dans le parc industriel de Diamniadio (Ouest).Diamniadio, la nouvelle ville en construction à la périphérie de la capitale sénégalaise, veut assumer son statut de ville du futur. Le Bureau de Mise à Niveau (BMN) en partenariat avec l’Organisation des Nations unies pour le développement industriel accompagne les entreprises installées dans le parc industriel de la cité à promouvoir les énergies renouvelables, l’efficacité énergétique et la gestion intégrée des déchets grâce à l’« Initiative Villes Durablespour le Sénégal ».

« Pour exécuter ce projet déroulé depuis 2018, le Bureau de Mise à Niveau (BMN) a approuvé des investissements de l’ordre de 1,7 milliards de FCFA dont 700 millions ont été déjà octroyés à 16 entreprises. Ces fonds leur ont permis d’acquérir des systèmes de production d’énergie solaire, mais également à mettre en place des systèmes d’efficacité énergétique », a déclaré la Directrice générale du BMN, Fatou Dyana Ba.

Mme Ba s’exprimait ce jeudi à l’occasion de l’atelier de restitution et de partage des résultats de ce plan dénommé : « Initiative Villes durables pour le Sénégal :Promotion des énergies renouvelables, de l’efficacité énergétique et la gestion intégrée des déchets dans les parcs industriels durables ».

Financé par le Fonds pour l’environnement mondial (Fem), ce programme a favorisé l’installation de 1 974 KWC d’énergie renouvelable, l’économie de 56 524 Mégawatt heure d’énergie, le renforcement des capacités de quelque 200 personnes, la création de vingt-quatre emplois vert et la certification de 5 entreprises en ISO 50 001 et ISO 14 001, a indiqué Mme Ba.

Cette assistance fournie par la BMN a également aidé à éviter le rejet dans l’atmosphère de 35 156,44 tonnes équivalent CO2 et 5,499 mg Tec de polluants organiques persistants (POPs), a poursuivi Fatou Dyana Ba.

Selon le Conseiller technique du ministre du Commerce, Boubacar Sambe, ces importantes initiatives prises par les entreprises contribueront à réduire leurs coûts de production et leur impact écologique, répondant ainsi aux exigences du développement durable.

« Cette phase pilote du projet que nous clôturons ce matin, a donné des résultats très satisfaisants, nous encourageant à aller vers une mise à l’échelle », a-t-il plaidé, appelant à l’engagement de toutes les parties prenantes pour la mise en place d’un programme de grande envergure visant à accompagner les entreprises pour l’adoption des procédés de production propre. Cela, afin de répondre au défi crucial de la préservation de l’environnement.

« Soutenir l’intégration des énergies renouvelables, des ressources économes en énergie et promouvoir des solutions de gestion des déchets écologiquement rationnelles sont des objectifs prioritaires pour accompagner le développement durable du parc industriel de Diamniadio », a relevé, de son côté, le directeur de l’Environnement et des établissements classés, Baba Dramé.

Selon ce dernier, c’est dans cette perspective que le projet « Initiative Villes durables pour le Sénégal » a été développé avec comme objectif d’améliorer la capacité de planification et de mise en œuvre de pratiques de gestion durable au niveau des zones urbaines.

Malawi : la FICR lance un appel d’urgence contre le choléra

La Fédération internationale des sociétés de la Croix-Rouge et du Croissant-Rouge (FICR) a lancé un appel d’urgence de 5,2 millions de francs suisses (environ 5,65 millions de dollars US) afin d’aider le Malawi à contenir une épidémie mortelle de choléra.Le Malawi est confronté à sa pire épidémie de choléra depuis deux décennies, avec 29 364 cas et 960 décès signalés la semaine dernière. Le bilan s’élève à près de 1 000 morts depuis mars 2022.

La Croix-Rouge du Malawi, en partenariat avec la FICR, la Croix-Rouge danoise et la Croix-Rouge suisse, soutient actuellement plus de deux millions de personnes touchées par l’épidémie.

« La Fédération internationale des Sociétés de la Croix-Rouge et du Croissant-Rouge (FICR) et ses membres lancent un appel d’urgence de 5,2 millions de francs suisses, qui permettra à la Croix-Rouge du Malawi d’atteindre 1 385 391 personnes supplémentaires ayant besoin d’assistance », a déclaré la Fédération dans un communiqué.

La Croix-Rouge du Malawi, la Fédération internationale des Sociétés de la Croix-Rouge et du Croissant-Rouge (FICR) et d’autres partenaires ciblent 15 districts touchés, avec pour objectifs principaux de prévenir et de contrôler la propagation de l’épidémie, de réduire la morbidité et la mortalité dues au choléra et d’améliorer la disponibilité de l’eau potable et des installations sanitaires, grâce à un soutien continu aux communautés et aux bureaux de santé de district.

Le chef de la délégation de la FICR au Malawi, en Zambie et au Zimbabwe, John Roche, a déclaré que son organisation suivait l’évolution de la situation sur le terrain depuis l’apparition des premiers cas l’année dernière et qu’elle était « profondément préoccupée par le fait que cette épidémie a pris pied dans tous les coins du Malawi ».

« Nous devons soutenir les efforts conjoints du MOH (ministère de la Santé) et de la Croix-Rouge du Malawi dans leur réponse à cette situation dévastatrice », a-t-il déclaré.

Cameroun : Amnesty demande la libération de 23 manifestants

Au Cameroun, des personnes arrêtées pour avoir participé à des manifestations de l’opposition en septembre 2020 sont toujours en détention.Amnesty International « regrette » cette situation. Dans un communiqué parvenu à APA, l’organisation de défense des droits humains affirme que la demande de libérer 23 personnes arrêtées durant les manifestations de septembre 2020 dans la capitale économique Douala a été rejetée par la justice camerounaise.

« Nous sommes profondément déçus que le caractère arbitraire de la détention de ces manifestants n’ait pas été reconnu. Arrêter des personnes et les incarcérer au seul motif qu’elles ont exercé leurs droits à la liberté d’expression et de réunion pacifique est clairement arbitraire, et ne respecte pas les obligations du Cameroun en vertu du droit international des droits humains », a déploré Samira Daoud, directrice du bureau régional d’Amnesty International pour l’Afrique de l’ouest et du centre.

En septembre 2020, plus de 500 personnes ont été arrêtées pour avoir participé à des manifestations organisées par le Mouvement pour la Renaissance du Cameroun (MRC) de l’opposant Maurice Kamto, classé deuxième avec plus de 14% des suffrages à l’élection présidentielle de 2018.

En revanche, proteste Amnesty International, « ces 23 manifestants n’ont commis aucun crime et doivent être libérés immédiatement et sans condition. Toutes les autres personnes détenues dans le pays pour avoir exercé leurs droits à la liberté d’expression et d’assemblée doivent aussi être libérées ».

Selon l’Organisation non gouvernementale (ONG), Dorgelesse Nguessan, une mère célibataire et coiffeuse de 37 ans, fait partie des personnes arrêtées. Elle a été condamnée le 7 décembre 2021 à cinq ans d’emprisonnement par un tribunal militaire pour « insurrection » et « manifestations publiques ».

Cependant, « elle n’avait jamais été active dans le domaine politique, mais ses préoccupations quant à la situation de l’économie camerounaise – et du pays en général – l’avaient incitée à participer à la manifestation organisée par le MRC à Douala », défend Amnesty, ajoutant que le Groupe de travail des Nations unies a qualifié « d’arbitraire la détention de 15 autres militants du MRC ayant participé à des manifestations en janvier 2019 et en septembre 2020 ».

Selon cette ONG, les avocats des 23 personnes condamnées à Douala pour leur participation aux manifestations de septembre 2020 se sont basés sur cet avis du Groupe de travail pour déposer des demandes de libération immédiate le 8 décembre 2022. « Le 25 janvier, le juge a rejeté la demande de libération immédiate pour les 23 personnes. En revanche, un procès en appel aura lieu le 16 mars 2023 pour statuer sur la demande de l’avocat de Dorgelesse Nguessan contestant le verdict en première instance qui condamne sa cliente, un processus différent de cette demande de habeas corpus (libération immédiate) », a affirmé Amnesty International.

Le président Paul Biya, 89 ans, dirige le Cameroun d’une main de fer depuis près de 40 ans. Il est considéré comme le deuxième chef d’Etat le plus ancien au poste en Afrique derrière l’Equato-guinéen Teodoro Obiang Nguema, 80 ans, au pouvoir depuis 1979.

L’Afrique du Sud et les Etats-Unis se liguent contre la criminalité faunique

Plusieurs dizaines de milliards de dollars (US) sont générés chaque années par le trafic illégal d’espèces sauvages et de produits forestiers dans le monde.L’Afrique du Sud et les Etats-Unis ont convenu de créer un groupe de travail pour lutter la criminalité faunique en obstruant les sources de financement utilisées par les organisations impliquées dans ce genre de trafic, a déclaré jeudi Janet Yellen, Secrétaire d’Etat au Trésor en visite en Afrique du Sud.

« Pour protéger les espèces sauvages contre le braconnage et déstabiliser le commerce illicite qui y est associé, nous devons ‘traquer l’argent’ de la même manière que nous le faisons pour d’autres crimes graves », a plaidé Mme Yellen.

Elle a précisé que le travail du groupe de travail consisterait à identifier et à saisir les produits générés par le commerce illégal d’espèces sauvages, ainsi qu’à entraver le blanchiment d’argent et les transactions transfrontalières des organisations criminelles transnationales souvent impliquées dans la corruption et qui en bénéficient.

Entre autres activités, le groupe de travail devrait partager les « signaux d’alarme et indicateurs financiers » liés aux affaires de trafic d’espèces sauvages, en particulier celles impliquant les systèmes financiers des Etats-Unis et de l’Afrique du Sud.

La South African Anti-Money Laundering Integrated Task Force, un partenariat public-privé, jouera un rôle clé à cet égard, en collaboration avec le Financial Crimes Enforcement Network du ministère américain des finances.

Le groupe de travail devrait également renforcer le partage d’informations entre les unités de renseignement financier d’Afrique du Sud et des Etats-Unis afin de mieux soutenir les services répressifs des deux pays.

Cela permettrait de renforcer les efforts des services répressifs pour utiliser les enquêtes financières afin de poursuivre et de récupérer les produits illicites des criminels de la faune sauvage, notamment les organisations criminelles transnationales qui alimentent et tirent profit de la corruption et du trafic, entre autres, de cornes de rhinocéros, de pangolins, d’ivoire et d’éléphant.

En Afrique, 20 000 à 25 000 éléphants sont tués annuellement, sur une population totale de 420 000 à 650 000 têtes, selon le média spécialisé mediaterre.org, précisant que 94 % du braconnage des rhinocéros se produit au Zimbabwe et en Afrique du Sud.

La criminalité faunique génère plusieurs dizaines de milliards de dollars pour les organisations criminelles par an, selon l’Organisation des Nations Unies.

Au Sénégal, l’Afrique cherche des solutions contre la faim

Les quotidiens sénégalais parvenus jeudi à APA titrent principalement sur les solutions des dirigeants africains pour mettre fin à la crise alimentaire sur le continent et la pression du système judiciaire sénégalais dans le traitement du dossier de mœurs intitulé « Sweet Beauté » et impliquant l’opposant Ousmane Sonko.Sud Quotidien note que « l’Afrique cherche des solutions » au sommet de Dakar sur la souveraineté alimentaire. « Nourrir l’Afrique est une priorité devenue une urgence », a indiqué le président sénégalais Macky Sall, par ailleurs président en exercice de l’Union africaine (UA), lors de cette rencontre co-organisée par le Sénégal et la Banque africaine de développement (Bad) qui « met plus de 6000 milliards de FCFA pour les cinq prochaines années ».

Le journal souligne que le sommet, ouvert mercredi 25 janvier, réunit 16 chefs d’Etat et de gouvernement, trois vice-présidents et six Premiers ministres. Mais Le Quotidien a surtout retenu « la faim des discours » et rapporte que le Conseil national de sécurité alimentaire (CNSA) « prévoit plus d’un million 300 mille personnes en crise alimentaire au Sénégal ».

« Les pertes post-récoltes représentent 40% de la production africaine », alerte de son côté Macky Sall. Selon L’Observateur, le président sénégalais s’appuie sur « quatre piliers pour booster l’agriculture ». « Cette crise nous édifie sur l’urgence pour notre continent de mettre fin à sa dépendance alimentaire », a-t-il relevé.

EnQuête analyse la convention d’extradition judiciaire entre la France et le Sénégal pour se demander si elle n’est pas un « nouvel instrument de traque ». Le journal indique que les conventions d’entraide judiciaire et d’extradition judiciaire ont été examinées, hier, à l’Assemblée nationale française. Toutefois, souligne-t-il, citant le texte, « l’extradition ne peut être accordée pour des infractions politiques, militaires ou pour les délits d’opinion ».

Pendant ce temps au Sénégal, Walf Quotidien note que « Macky (Sall) jette les magistrats dans la gueule du loup » alors qu’une « défiance de l’autorité judiciaire » est de plus en plus remarquée. « Sans l’avoir cherché, l’autorité judiciaire occupe aujourd’hui l’épicentre des polémiques. Elle cristallise les contestations émanant notamment des politiques dont les affaires sont, hélas, les plus suivies parce que plus médiatisées et rangées dans la chemise +dossiers signalés+ sur lesquels la chancellerie garde un œil bien (ou mal) veillant. La faute à une manière bien particulière d’administrer la justice », déplore le journal.

Parmi ces personnalités politiques qui critiquent le fonctionnement de la justice sénégalaise, l’opposant Ousmane Sonko, renvoyé récemment devant la chambre criminelle pour une affaire de viols et menaces dont l’accuse la jeune masseuse Adji Sarr, se trouve en première ligne.

En attendant le procès dont la date n’est pas encore fixée, L’Observateur analyse la « psychologie » du maire de Ziguinchor (sud) et « les effets d’une pression » sur le pouvoir et les acteurs de la justice depuis sa dernière sortie. Lors d’un grand meeting organisé dimanche dernier par son parti dans la banlieue dakaroise, M. Sonko a notamment déclaré être arrivé à son « terminus » dans ce dossier qu’il qualifie de « complot politique » dans le but d’invalider sa candidature à la présidentielle de 2024. Il laissait penser clairement qu’il n’irait pas répondre au tribunal avant d’appeler ses militants et sympathisants à la résistance au cas où on l’y obligerait.

A la suite de ces déclarations, le journal fait le « diagnostic d’un comportement +guerrier ou suicidaire+ du leader de Pastef ». « La perception de la force extérieure que constitue la jeunesse le renforce dans sa posture », explique un spécialiste. En revanche, dans L’AS, la Chambre des élus de l’Alliance pour la République (APR), parti au pouvoir, « appellent les autorités à être fermes » face à « l’appel à la résistance d’Ousmane Sonko » qui pourrait réveiller le spectre des événements de mars 2021.

Burkina : la France rappelle son ambassadeur

En décembre 2022, le gouvernement de la Transition avait demandé le départ du diplomate français accrédité à Ouagadougou.L’ambassadeur de France au Burkina Faso, Luc Hallade, a été rappelé par Paris pour « consultations », a déclaré le ministère français des Affaires étrangères jeudi 26 janvier 2023.

« Dans le contexte des derniers développements intervenus au Burkina Faso, nous avons décidé de rappeler notre ambassadeur à Paris, pour mener des consultations sur l’état et les perspectives de notre coopération bilatérale », a précisé le Quai d’Orsay.

En fin décembre 2022, les autorités de la transition ont demandé à la France de rappeler son ambassadeur accrédité au pays, Luc Hallade, estimant qu’il n’est plus un « interlocuteur fiable » et ne souhaitaient plus travailler avec le diplomate français.

Le rappel de Luc Hallade intervient quelques jours après que la Transition a demandé le retrait des forces françaises de Sabre stationnées à Kamboinsin, à Ouagadougou. Mercredi 25 janvier, Paris a accédé à la demande et a confirmé que ses forces spéciales partiront dans un mois, conformément au souhait du gouvernement burkinabè.

Depuis l’arrivée du capitaine Ibrahim Traoré au pouvoir en septembre dernier suite à un coup d’État contre le lieutenant-colonel Paul-Henri Sandaogo Damiba qui a renversé, huit mois plus tôt le président Roch Marc Christian Kaboré, les relations diplomatiques entre la France et le Burkina se détériorent de jour en jour. Des soutiens du nouvel homme fort de Ouagadougou réclament un rapprochement avec Moscou et un recours aux services du groupe paramilitaire russe, Wagner. 

Les nouvelles autorités burkinabè sont favorables à une diversification de leur coopération militaire avec d’autres puissances étrangères, mais écartent toute possibilité d’impliquer les mercenaires de Wagner dans la lutte contre les groupes jihadistes.

Divers sujets au menu des quotidiens marocains

La situation des propriétaires de cafés, restaurants et unités touristiques au Maroc, la stratégie de développement bas carbone et la capacité de stockage des produits pétroliers liquides, sont les principaux sujets traités par les quotidiens marocains.+Le Matin+ rapporte que les propriétaires de cafés, restaurants et unités touristiques au Maroc ont appelé à la mise en oeuvre des dispositions des deux circulaires émises par le ministère de l’Intérieur appelant les collectivités territoriales à exonérer ces unités des différentes taxes commerciales au cours des deux dernières années marquées par l’avènement de la pandémie de la Covid-19. 

Réunis en conclave à Kénitra pour assister au premier congrès national de leur association, les professionnels ont examiné les différentes contraintes qui pèsent encore sur leur activité et exprimé le vœu de disposer d’un nouveau cadre réglementaire organisant le secteur.

+L’Economiste+ croit savoir que le ministère de la Transition énergétique et du développement durable a adopté un programme intégré supplémentaire qui vise à soutenir toutes les stations de dessalement programmées, avec des usines de production fonctionnant à l’énergie renouvelable. 

En outre, il accorde une importance cruciale pour développer la valorisation de la biomasse, l’exploitation de l’énergie marine en plus des projets de développement de l’hydrogène vert. Concernant l’industrie bas carbone, la ministre de la Transition énergétique et du développement durable, Leila Benali est convaincue que la transition énergétique est un élément important dans la construction de l’économie verte, basée sur une énergie nouvelle et des énergies renouvelables, avec un coût compétitif. 

Le ministère a élaboré une stratégie de développement bas carbone avec la coordination de tous les acteurs concernés au niveau national. Cette stratégie concerne l’émission de gaz à effet de serre du secteur industriel, souligne la publication.

+Al Bayane+ se fait l’écho de la déclaration de la ministre de la Transition énergétique et du développement durable, Leila Benali, qui a annoncé que le Maroc dispose de capacités de stockage de 1,9 million de mètres cubes de produits pétroliers liquides et d’environ un demi-million de mètres cubes de gaz de pétrole liquéfiés. 

En réponse à une question centrale lors de la séance des questions orales à la Chambre des Conseillers sur l’état du stock des matières énergétiques de base, la ministre  a souligné que selon les dernières données, le stock de produits pétroliers a atteint plus de 30 jours de consommation nationale.

Burkina : Un plan d’actions de stabilisation adopté

Les autorités de la Transition ont revu les priorités du référentiel de développement sur la période 2023-2025.En Conseil des ministres, le gouvernement a adopté, mercredi 25 janvier 2023, un décret de projet de Plan d’actions pour la stabilisation et le développement.

Le gouvernement y a décliné les priorités de la Transition pour la période 2023-2025, en quatre axes à savoir les résolutions des crises sécuritaire et humanitaire, la bonne gouvernance et la réconciliation nationale.

« Cela va nous permettre d’avoir un référentiel qui permettra à tous les acteurs de développement du Burkina Faso de considérer ce document comme leur document de référence et d’inscrire toutes leurs actions dans le cadre de ce document », a indiqué le ministre de l’Économie, des Finances et de la Prospective, Aboubacar Nacanabo.

Le coût global du Plan d’actions pour la stabilisation et le développement s’élève à 7 654,854 milliards F CFA. Il est financé à hauteur de 40,91% (soit 3 131,737 milliards F CFA) sur ressources propres, de 32,19% (soit 2 464,359 milliards F CFA) par les autres ressources dont 13% pour les prêts et 19% pour les subventions. Le besoin de financement s’élève à 2 058,757 milliards F CFA.

Le gouvernement a annoncé des « concertations avec les partenaires au développement pour son financement ».

Le Plan d’actions pour la stabilisation et le développement tire son origine du Programme d’actions de la Transition depuis janvier 2022 et prend en compte les nouvelles orientations et priorités de la Transition en cours.

Côte d’Ivoire : les meilleurs journalistes scientifiques primés

Les lauréats de la première édition du « Prix MSD du meilleur journaliste scientifique pour la promotion de la santé » ont été dévoilés ce mercredi 25 janvier 2023 par un jury.Sur 23 candidatures enregistrées, 15 nominés ont été retenus. La journaliste Marthe Akissi de radio Côte d’Ivoire a obtenu le Super Prix du meilleur journaliste scientifique pour la promotion de la santé. Dans la catégorie radio, elle avait été déclarée 1ère devant Sita Soro, classée deuxième.

Dans la catégorie presse écrite, Fatou Sylla (Fraternité Matin) s’est arrogée le premier prix devançant Joël Dally, arrivé en 2e position.  Au niveau de la presse numérique, le journaliste Tangy Gahié de l’Agence de presse ivoirienne (AIP, publique), a ravi le 1er prix devant Guy Martial Kouassi (2e, Tonus Magazine).

Le premier prix dans la catégorie Télé et Web TV a été décerné à Traoré Tié Médandjé (NCI), lauréat du super Ebony 2018 du meilleur journaliste de Côte d’Ivoire. Le deuxième prix est revenu à Sylla Kamongnin (Web Télé AIP).

Ce concours, lancé du 1er au 15 novembre 2022, vise à « créer une simple émulation dans les rédactions » et amener les journalistes à s’engager dans la production d’informations scientifiques, selon Traoré Mamadou, le président de l’Association des journalistes scientifiques de Côte d’Ivoire.

Le Prix MSD du meilleur journaliste scientifique pour la promotion de la santé est organisé par l’Association des journalistes scientifiques de Côte d’Ivoire dénommée « Médias pour la science et le développement (MSD) ».  

Pour Traoré Mamadou, « c’est un journalisme d’avenir, car il nous permet de comprendre le monde et tous les enjeux qui nous entourent. La science détient la connaissance » et c’est une soupape de sureté pour ouvrir l’intelligence des populations sur des thématiques.

Cette distinction vient également « célébrer la collaboration entre le monde scientifique et celui des médias », a-t-il dit, faisant observer que la science et les médias ont un but commun, à savoir la recherche de la vérité.

Huit prix spéciaux et un prix d’honneur de Médias pour la science et le développement (MSD) ont été attribués à des personnalités et à des journalistes pour leurs rôles en matière de journalisme scientifique en Côte d’Ivoire.

Les prix spéciaux ont été décernés à Mme Bintou Sanogo, Théodore Kouadio, Aladjouma Bougoum, le professeur Kouadio Kouamé, Assouman Kouassi, Régina Koné Diplo, Marcelle Aka (Super Ebony 2020), Breakthrough action and research. Le prix d’honneur a été attribué à Samba Koné, le président de l’Autorité nationale de la presse (ANP, régulateur de la presse écrite et numérique).

M. Traoré Mamadou a fait savoir qu’à l’avenir, « le prix sera ouvert à tous les secteurs qui appellent à une implication plus accrue de la science, notamment l’environnement, le changement climatique, le genre, l’agriculture (…) Tous ces domaines qui ont besoin d’éclairage scientifique ».

« Nous allons également ouvrir le prix aux étudiants en journalisme lors des prochaines éditions pour que ce prix espoir puisse semer la graine auprès de ces étudiants », a-t-il ajouté, estimant qu’« il faut que le journalisme scientifique connaisse un essor en Côte d’Ivoire ».

Alassane Ouattara salue le « partenariat solide » entre Paris-Abidjan

Le président de la République française, Emmanuel Macron, a eu un « déjeuner de travail » avec son homologue ivoirien Alassane Ouattara au Palais de l’Elysée.Ce mercredi 25 janvier 2023, « j’ai eu un excellent déjeuner de travail avec le président Emmanuel Macron », a déclaré le chef d’Etat ivoirien qui indique avoir échangé avec le patron de l’Elysée « sur des sujets bilatéraux et régionaux d’intérêt commun ».

« Je me réjouis du partenariat solide et confiant entre nos deux pays », a dit le président Alassane Ouattara. Des images illustrent que les deux chefs d’Etat se sont retrouvés pour un entretien en tête-à-tête au cours duquel ils ont fait un tour d’horizon de la coopération entre la Côte d’Ivoire et la France.

Ils ont en outre échangé sur « la situation sécuritaire dans la sous-région ouest-africaine ainsi que la question cruciale de la lutte contre le terrorisme en Afrique de l’Ouest et au Sahel », rapporte une note officielle de la présidence ivoirienne.

Cette rencontre intervient dans un contexte où la Transition au Burkina Faso, présidée par le capitaine Ibrahim Traoré, demande à la France de retirer les 450 soldats français basés dans le pays, dans le cadre de l’opération Sabre ». Le Quai D’Orsay indique qu’il respectera le délai d’un mois exigé par les autorités burkinabè.

Paris veut sans doute s’assurer du bon partenariat avec Abidjan dans le domaine sécuritaire, d’autant plus que la France dispose d’une base militaire en Côte d’Ivoire comprenant 950 soldats qui jouent un rôle opérationnel et stratégique dans la sous-région.

La dernière rencontre entre le président ivoirien Alassane Ouattara et Emmanuel Macron a eu lieu le 16 mai 2022 au Palais de l’Elysée. Ce jeudi 26 janvier 2023, Macron aura un tête-à-tête avec Umaro Sissoco Embalo, président de la Guinée-Bissau, président en exercice de la Cedeao. 

Sommet Dakar 2 : le groupe OCP pour une agriculture plus productive en Afrique

Le Groupe OCP, ex-Office chérifien des phosphates, a réitéré, mercredi à Diamniadio, son engagement à contribuer à l’amélioration de la productivité agricole sur le continent.

Dans la lutte pour la souveraineté alimentaire de l’Afrique, les entreprises locales ont un rôle central à jouer. Conscient de cela, le Groupe OCP, leader mondial sur le marché de la nutrition des plantes et premier producteur mondial d’engrais phosphatés, compte être à la hauteur de l’enjeu. En marge du sommet Dakar 2 sur l’agriculture africaine, l’entreprise marocaine a réitéré sa détermination à œuvrer pour l’amélioration de la productivité agricole du continent. 

Au cours de cette année 2023, la société compte consacrer à l’Afrique plus de 4 millions de tonnes d’engrais, soit plus du double de l’approvisionnement qu’elle avait alloué au continent en 2021. Cette allocation permettra de garantir la disponibilité des engrais de qualité sur l’ensemble du continent, en vue de stimuler les rendements pour 40 millions d’agriculteurs dans 40 pays, y compris au Sénégal, où le Groupe, à travers sa filiale OCP Africa, déploie depuis 2016 des programmes de développement de la chaîne de valeur agricole.

Ce programme comprend également un volet dédié à la formation et au renforcement de capacités en partenariat avec des acteurs locaux, en phase avec l’approche du Groupe centrée sur le fermier. 

Cet effort se justifie par la perturbation des chaînes d’approvisionnement mondiales et la hausse vertigineuse des prix des intrants agricoles consécutives à la guerre russo-ukrainienne. Face à cette situation, l’entreprise avait lancé un programme d’envergure mettant à disposition des petits agriculteurs 550 mille tonnes d’engrais. 

« Notre capacité de réagir aussi rapidement à cette crise est du fait des investissements importants réalisés ces dernières décennies pour le développement de la capacité dédiée à l’Afrique », a déclaré le Directeur général d’OCP Africa, Mohamed Anouar Jamali, cité par un communiqué parvenu à APA. 

Prévu pour trois jours, le sommet de Dakar sur la souveraineté alimentaire est organisé par la Banque africaine de développement (BAD), en partenariat avec le Sénégal. Il vise à permettre aux pays participants de défendre leurs stratégies de souveraineté alimentaire devant les bailleurs de fonds, afin d’obtenir des financements conséquents.

Coran déchiré à La Haye: le Maroc condamne « un acte provoquant »

Le Maroc a condamné, dans les termes les plus forts, les agissements d’un extrémiste qui a déchiré un exemplaire du Saint-Coran à La Haye, aux Pays-Bas, a affirmé mercredi le ministère des Affaires étrangères, de la Coopération africaine et des Marocains résidant à l’étranger.Le Royaume « dénonce ce nouvel acte provoquant qui heurte les symboles sacrés et les sentiments de plus d’un milliard de musulmans », souligne le ministère dans un communiqué.

« Tout en rappelant les valeurs de tolérance et de coexistence et le respect des symboles sacrés, le Royaume du Maroc souligne la nécessité d’appliquer la loi et d’agir avec fermeté pour prévenir toute atteinte aux religions et aux sentiments de leurs adeptes », ajoute la même source.

Le Maroc avait précédemment vivement condamné les agissements d’extrémistes suédois qui ont brûlé le Coran samedi dernier à Stockholm, en exprimant « son rejet catégorique de cet acte dangereux ».

La Bad casque gros pour financer l’agriculture africaine

Le groupe de la Banque africaine de développement va débloquer 10 milliards de dollars pour soutenir les pactes de livraisons de produits alimentaires et agricoles sur 5 ans dans divers pays du continent.Moins de paroles et plus d’actions. Dakar 2, la deuxième édition du sommet africain sur la souveraineté alimentaireveut aboutir à des actes concrets et rompre avec le « paradoxe » d’un continent doté de toutes les ressources nécessaires pour garantir sa sécurité alimentaire, mais qui continue d’importer l’essentiel de ses denrées de première nécessité.

Pour ce faire, la Banque africaine de développement (Bad)montre la voie et sort les gros moyens. L’institution financière panafricaine « va débloquer 10 milliards de dollars pour soutenir les pactes de livraisons de produits alimentaires et agricoles des pays du continent sur 5 ans », a annoncé son président, le Nigérian Akinwumi Adesina. 

L’ancien ministre nigérian de l’Agriculture s’exprimait, mercredi à Diamniadio, à l’ouverture de cette rencontre prévue jusqu’au vendredi 27 janvier et dont le thème est : « Nourrir l’Afrique : souveraineté alimentaire et résilience ».

À l’échelle mondiale, 828 millions de personnes souffrent de la faim, l’Afrique à elle seule en 249 millions, soit un tiers du nombre d’individus concernés. Pour le président Macky Sall, hôte de la rencontre, la question de la souveraineté alimentaire « qui était une priorité pour l’Afrique est devenue une urgence de première nécessité ».

Partant de ce constat, le chef de l’Etat sénégalais a indiqué que « l’Afrique doit apprendre à se nourrir elle-même et à contribuer à donner de la nourriture au monde ». «
Nous en avons le potentiel. Nous sommes 1,4 milliards d’habitants, établis sur 30 millions de km² avec plus de 60 % des terres arables non exploitées de la planète et d’abondantes ressources hydriques », a-t-il affirmé. 

Alarmiste, le président en exercice de l’Union africaine a noté que face à une crise sans précédent, le continent noir est à la croisée des chemins : le chemin de l’Afrique des problèmes[…] et le chemin de l’Afrique des solutions. « Dakar 2 veut s’inscrire dans la dynamique de l’Afrique des solutions. Une Afrique qui puise dans son énorme potentiel pour se nourrir par elle-même et aider à nourrir le monde », a lancé MackySall. 

Malgré un contexte mondial difficile marqué par la guerre en Ukraine, « nous voulons rester combatif, résolu à surmonter nos obstacles pour relever les défis devant nous. J’appelle tous nos partenaires bilatéraux et multilatéraux à se mobiliser avec nous, et c’est le moment de faire des actions, pour faire de Dakar 2 un véritable sommet de l’action afin de réussir ensemble le pari de la production agricole et de la souveraineté alimentaire en Afrique », a-t-il déclaré.

Dans ce combat contre la faim, le continent noir a besoin du soutien de ses partenaires bilatéraux et multilatéraux. Mais pour le président Macky Sall, « il est important que les différentes initiatives en direction de l’Afrique soient mieux coordonnées au plan continental pour qu’elles soient en harmonie avec les quatre piliers de notre programme détaillé pour le développement de l’agriculture en Afrique ». 

Le premier pilier de ce plan vise à valoriser davantage la recherche, à améliorer la mécanisation agricole et la maitrise de l’eau, et à intensifier l’utilisation de technologies appropriées y compris la transformation locale des produits. 

Deuxièmement, il s’agira d’élargir les superficies exploitées et d’assurer une gestion durable des terres. Ensuite, le programme prévoit d’améliorer l’accès des produits aux marchés en renforçant les infrastructures de désenclavement et d’interconnexion transfrontalière ainsi que les équipements de stockage, de conservation et de transformation locale. 

Enfin, il s’agira de soutenir les petits exploitants qui ne doivent pas être sacrifiés à l’aune de la grande agriculture par un encadrement et un financement adaptés à leurs besoins. 

« Nous devons, de la fourche à la fourchette, avoir une approche filière globale qui permet d’assurer notre souveraineté alimentaire », a plaidé Macky Sall. 

Sur la transformation durable des systèmes agricoles, a-t-ilrelevé, la réforme foncière rêvait une sensibilité particulière qui nécessite de concilier les besoins légitimes de l’agriculture familiale et ceux indispensables de l’agrobusiness pour la production à grande échelle. 

Là également, une attention particulièrement devra être accordée à l’accès au foncier aux femmes et aux jeunes, a-t-il conclu.

Burkina : la France va retirer ses soldats dans un mois

Le gouvernement de la Transition avait rompu l’accord qui régit, depuis 2018, la présence militaire française et demandé le départ des 400 soldats de l’opération Sabre du pays.La France va retirer ses soldats du pays dans le délai convenu d’un mois, a déclaré mercredi 25 janvier 2023, le Quai d’Orsay qui a dit avoir reçu la dénonciation des autorités burkinabè, de l’accord de défense qui liait les deux pays depuis 2018. 

« Nous avons reçu formellement (mardi) la dénonciation, par le gouvernement burkinabè, de l’accord de 2018 relatif au statut des forces françaises présentes dans ce pays », a indiqué le ministère française des Affaires étrangères.

« Conformément aux termes de l’accord, la dénonciation prend effet un mois après la réception de la notification écrite. Nous respecterons les termes de cet accord en donnant suite à cette demande. », a ajouté le Quai d’Orsay.  Le gouvernement français a indique que c’est un départ « sans rupture diplomatique, contrairement au Mali.»

Les autorités de la transition ont acté, mercredi 18 janvier, retrait des 400 soldats de l’opération « Sabre du pays », stationnés à Kamboinsin, à la périphérie de Ouagadougou, dans un délai d’un mois. Lundi 23 janvier, elles avaient confirmé leur demande, après que le président Emmanuel Macron a exigé des « clarifications » au président de la transition le capitaine Ibrahim Traoré. 

Selon des sources concordantes, Paris souhaite redéployer ces forces spéciales dans la localité de Ayourou, dans le sud du Niger, où sont déjà stationnés près de 2 000 militaires français.

Guinée : fin de l’interrogatoire de Moussa Dadis Camara

A la barre depuis le 12 décembre 2022, l’interrogatoire de l’ex-président Moussa Dadis Camara a pris fin ce mercredi 25 janvier 2023 au tribunal criminel de Dixinn.

Poursuivi pour « non-assistance à personne en danger et complicité de « meurtre, assassinat, viols, pillages, incendies volontaires, vol à main armée, coups et blessures volontaires, torture, enlèvement et séquestration, violence sexuelle, attentat à la pudeur », Moussa Dadis Camara a tout au long des débats clamé son innocence. 

Durant ces derniers jours de son procès, le capitaine Dadis Camara a fait face à de nouvelles révélations sur son implication présumé dans la préparation et la commission des massacres du 28 septembre 2009.

Un agent « secret » angolais dont l’identité complète n’a pas été dévoilée a révélé dans un audio la présence de Dadis Camara aux alentours du stade au moment des massacres en passant par des issues de secours. 

« Au bureau du président, il y avait trois issues : l’entrée principale et deux issues de camouflages. Au cas où il y a un problème par devant, on pouvait l’évacuer par derrière ». 

Selon lui, c’est à travers ces issues que le président aurait quitté le camp Alpha Yaya pour venir à Marocana, aux alentours du stade du 28-Septembre pour dit il, « superviser les massacres ». 

Cette révélation a été versée au dossier de la procédure selon Maître Lanciné Sylla, un des avocats de Toumba Diakité. 

« Il y a des témoignages accablants qui établissent que le capitaine Moussa Dadis Camara était bel et bien à Marocana. Il a eu à diriger toutes les opérations qui ont pour conséquence le massacre du 28 septembre. Nous venons de produire la transcription de l’audio qui circule sur les réseaux sociaux. Nous avons versé ce témoignage au dossier », a-t-il expliqué. 

Lors de sa comparution au mois d’octobre dernier, Aboubacar Sidiki Diakité alias Toumba, aide de camp et commandant de salon de Dadis avait laissé entendre que sur ses instructions, l’ex-président n’était pas sorti du camp, à l’époque faisant office de palais. 

En réaction à cette révélation, Dadis Camara qui répondait aux questions de Maître Dinah Sampil, un de ses avocats a qualifié cela comme étant des simples allégations. Une stratégie de la défense de Toumba en manque de preuves. 

« Ce soit-disant agent secret angolais est un délinquant manipulateur. Il parle d’un accord entre les deux gouvernements, moi à mon temps, vous verrez dans les archives, lorsqu’on doit faire un accord, il faut le ministre des affaires étrangères, ils ont aucune preuve. Ils sont aux abois car c’est la dernière stratégie qui leur reste » a réagi l’ancien président du CNDD suite à ces révélations. 

Sur ces révélations, la défense de Moussa Dadis Camara n’a pas voulu réagir au sein de la presse. L’interrogatoire de Dadis aura été marqué toutefois par un incident survenu hier mardi 24 janvier 2023 entre le tribunal et un de ses avocats. Maître Pépé Koulémou qui défend les intérêts de Dadis dans ce procès a été expulsé de la salle d’audience par le juge Ibrahima Sory II Tounkara.

Ce mercredi 25 janvier, l’interrogatoire de l’ex-président a pris fin. Colonel Blaise Gomou, ex-formateur au camp Kalyah en 2008 est appelé à la barre pour son interrogatoire. Il est accusé « de complicité, de meurtre, viol et vol à mains armées ». Des faits qu’il a déjà niés en bloc.

Mauritanie : Ouverture du procès inédit de l’ex-président Mohamed Ould Abdelaziz

Un procès d’une ampleur historique en Mauritanie. L’ancien président Mohamed Ould Abdelaziz a comparu devant le tribunal de Nouakchott. Il est accusé notamment de corruption, de blanchiment d’argent ou encore d’enrichissement illicite, durant les dix années où il était au pouvoir.Le procès de l’ex-président Mohamed Oulad Abdelaziz s’est ouvert, ce mercredi à Nouakchott. Dix mis en cause poursuivis dans cette affaire ont été présents au prétoire, alors que deux autres étaient absents, dont un en état fuite.

Ould Abdelaziz est accusé de corruption, de blanchiment d’argent ou encore d’enrichissement illicite, durant les dix années où il était au pouvoir.

Selon le site électronique +Sahara Media+ l’homme d’affaires, Mohamed Ould Boubat poursuivi également dans cette affaire, n’a pas comparu devant le tribunal, du fait qu’il se trouve à l’étranger pour traitement médical. Mais, le juge de la séance a considéré que Ould Boubat comme « un fugitif de la justice ».

Le juge de la séance a également posé des questions sur le représentant de l’Instance Arrahma, dont le siège est resté vacant tout au long de l’audience, sans préciser la raison de son absence.

Le reste des accusés a assisté à la séance. Il s’agit de l’ancien président mauritanien Mohamed Ould Abdel Aziz, Yahya Ould Hadmine, Mohamed Salem Ould Al-Bashir, Mohamed Abdallah Ould Oudaa et Taleb Ould Abdi Val, en plus de Mohamed Ould Amasboua.

Le début de l’audience a été retardé de plusieurs heures en raison de la complexité des procédures de sécurité à la porte du Palais de justice, ce qui a poussé le juge à la suspendre à plusieurs reprises, en attendant l’entrée des avocats.