Politique, santé et enseignement au menu des quotidiens marocains

L’action du gouvernement, la gestion de l’épidémie de coronavirus et l’enseignement supérieur privé sont les principaux sujets traités par les quotidiens marocains parus ce vendredi.+Aujourd’hui Le Maroc+, qui s’attarde sur l’action du gouvernement, écrit que quatre mois à peine sont passés depuis l’accord du dialogue social, le gouvernement est déjà en passe de mettre en application les termes de cet accord sonnant trébuchant.

Les engagements pris en matière de rémunérations, de smig, des avancements de grades et d’échelles ou encore des prestations sociales comme les allocations familiales ont été mis en exécution à travers une batterie de décrets adoptés en Conseil de gouvernement de ce jeudi 1er septembre, constate-t-il.

En choisissant l’option courageuse et néanmoins pesante financièrement de tenir ses engagements, quel qu’en soit le coût dans l’immédiat, le gouvernement s’inscrit également dans une nouvelle logique de restauration de la crédibilité et de la confiance entre les différents acteurs, estime le quotidien.

+L’Opinion+ écrit que les mesures prises par le gouvernement pour assurer une meilleure gestion de la pandémie du Coronavirus ont permis de lisser l’atterrissage de l’économie du Royaume et stabiliser la courbe de la récession.

Les résultats du commerce extérieur marocain témoignent de l’efficacité de cette orientation, explique la publication.

Et même si le déficit commercial continue de se creuser, suite à la hausse de l’import, tirée par une facture énergétique qui tutoie les sommets, le zoom devrait se faire sur les quelque 246 milliards de dirhams (1 euro = 10,6 DH) générés par l’export et qui ramènent les indicateurs du Royaume au niveau d’avant-Covid, estime-t-il.

Ce rebond est dû principalement aux nouvelles opportunités qui se sont présentées à Rabat dans le marché des engrais phosphatés, mais le mérite revient également à la bonne performance du tissu industriel qui, grâce aux mesures prises, a fait montre de résilience et est parti même à la conquête de nouveaux marchés mondiaux, relève-t-il.

+L’Économiste+, qui revient sur les universités privées, fait observer que sur certains segments, les dix universités payantes, privées ou en partenariat avec l’État, que compte le Maroc ont pu réaliser en quelques années ce que leurs homologues du public n’ont pu accomplir qu’en plusieurs décennies.

En santé, elles gèrent actuellement 11 facultés de médecine, pharmacie et dentaire, alors que les 12 universités publiques, elles, ne cumulent, à aujourd’hui, que quelque 10 facultés, relève le journal.

D’année en année, l’offre du privé se renforce, lui permettant de mieux se positionner sur la scène de l’enseignement supérieur, constate-t-il, notant que la reconnaissance de l’État, ouvrant la possibilité de délivrer des diplômes équivalents, lui confère encore plus de poids.

Le Fmi vole au secours de la Zambie

Le Fonds monétaire international (Fmi) a approuvé un programme d’assistance financière de 1,3 milliard de dollars US pour la Zambie, a annoncé jeudi l’institution de Bretton Woods.Le Fmi a indiqué dans un communiqué que son conseil d’administration avait approuvé un prêt sur 38 mois dans le cadre de la Facilité élargie de crédit (FEC).

Le programme est basé sur le « Plan de réforme économique du gouvernement zambien qui vise à rétablir la stabilité macroéconomique et à favoriser une croissance plus forte, plus résiliente et plus inclusive », a-t-il précisé.

« Le programme soutenu par la FEC contribuera à rétablir la viabilité par l’ajustement budgétaire et la restructuration de la dette, à créer un espace budgétaire pour les dépenses sociales afin d’amortir le fardeau de l’ajustement, et à renforcer la gouvernance économique, notamment en améliorant la gestion des finances publiques », a précisé le Fmi.

Le programme devrait également lancer le soutien financier indispensable des partenaires de développement de la Zambie.

La Zambie hérite de plusieurs années de mauvaise gestion économique, avec un effort d’investissement public qui s’est révélé particulièrement inefficace. La croissance a été trop faible pour réduire les taux de pauvreté, d’inégalité et de malnutrition qui sont parmi les plus élevés au monde.

Le pays est en situation de surendettement et a besoin d’un traitement approfondi et complet pour placer la dette publique sur une trajectoire durable.

La Fifa bannit un zimbabwéen pour « harcèlement et abus de pouvoir »

La Fifa a banni Obert Zhoya, ancien haut responsable de la Zimbabwe Football Association (ZIFA) de toute activité liée au football pendant cinq ans pour « abus de pouvoir et harcèlement sexuel » sur trois femmes arbitres.La FIFA a déclaré jeudi que sa commission d’éthique avait jugé l’ancien secrétaire général de la commission des arbitres de la ZIFA, Obert Zhoya, « coupable d’avoir abusé de sa position pour harceler sexuellement trois femmes arbitres de la ZIFA ».

« Après l’avoir jugé coupable d’abus de pouvoir et de harcèlement sexuel sur trois femmes arbitres de la Fédération Zimbabwéenne de Football (ZIFA), la Chambre de Jugement de la Commission d’Éthique Indépendante a prononcé à l’encontre de M. Obert Zhoya, ancien Secrétaire Général de la Commission des Arbitres de la ZIFA, une interdiction de toute activité liée au football pour une durée de cinq ans. En outre, la chambre de jugement a infligé à M. Zhoya une amende de CHF 20 000. »

« Après une analyse minutieuse des déclarations écrites des victimes, ainsi que des diverses preuves recueillies au cours des investigations menées par la chambre d’investigations, la chambre de jugement a été confortablement convaincue que M. Zhoya avait enfreint l’article 23 (protection de l’intégrité physique et mentale), l’article 25 (abus de position) et, par corollaire, l’article 13 (obligations générales) du Code d’éthique », a déclaré la Fifa dans un communiqué.

Les allégations contre Zhoya sont apparues pour la première fois en septembre 2020, mais une enquête formelle n’a commencé qu’en décembre 2021, après que les victimes présumées ont signalé ses agissements à la police.

Sénégal : Macky Sall met fin au « débat malsain » sur le pétrole et le gaz

Les quotidiens sénégalais parvenus vendredi à APA titrent principalement sur la sortie du président Macky Sall sur la gouvernance « transparente » du pétrole et du gaz sénégalais.Le Soleil indique que « les acteurs (sont) invités à s’unir et à diversifier » leur offre sur la place du contenu local dans l’exploitation du pétrole et du gaz au Sénégal. Le président Macky Sall appelle en effet à une « gestion responsable, maîtrisée et inclusive du gaz ».

L’Info note que « Macky siffle la fin de la récréation » autour de la polémique sur la gestion des ressources énergétiques. « Tout est clair. On doit arrêter ce débat malsain sur la gouvernance des ressources. Le Sénégal a mis en ligne des informations toujours plus nombreuses sur le secteur de l’extraction », a précisé le chef de l’Etat.

« Tout est clair », a-t-il insisté dans L’AS qui précise que Macky Sall « tranche le débat autour de la gouvernance du pétrole ». « Ce qu’on a fait est transparent, on n’a rien à cacher et il faut que cela soit accessible à tous nos compatriotes », a-t-il dit.

Le Quotidien note de son côté que « Macky Dégaz les préjugés » autour de la gestion des hydrocarbures, regrettant un « débat malsain (…) alors qu’on n’a pas extrait le moindre mètre cube de gaz ou de pétrole ». Sud Quotidien retient pour sa part « le cours magistral de Macky aux scientifiques et universitaires » autour du débat sur la transition énergétique.

En politique, Le Témoin titre sur la présidence de l’Assemblée nationale et note un « tour de chauffe autour d’un fauteuil ». Malgré la déclaration de candidature de nombreux députés de l’opposition, le journal affirme que « le candidat de l’opposition au perchoir sera connu le 9 septembre », trois jours avant l’installation des nouveaux députés.

Walf Quotidien assimile la multiplication des candidatures dans l’opposition à un « grand reniement » de l’inter-coalition Yewwi Askan Wi (libérer le peuple) et Wallu Sénégal (sauver le Sénégal). Pour le journal, ce désaveu est le fruit d’un « bal des égos qui trahit le message des urnes » du 31 juillet 2022.

Paul-Henri Sandaogo Damiba attendu à Abidjan lundi

Le président du Burkina Faso, le lieutenant-colonel Paul-Henri Sandaogo Damiba, effectue une « visite d’amitié et de travail », en Côte d’Ivoire, le 5 septembre 2022.Son vol est prévu atterrir à 11 h (GMT, heure locale) à l’aéroport Félix Houphouët-Boigny d’Abidjan, où il devrait être accueilli au pavillon présidentiel par le vice-président de la République de Côte d’Ivoire, Tiémoko Meyliet Koné et des membres du gouvernement.

Selon une note du protocole d’Etat consultée par APA, il sera reçu à midi au palais de la présidence de la République par Alassane Ouattara. Les deux chefs d’Etat auront notamment un tête-à-tête au « Petit palais ».

Cette visite, à Abidjan, de Paul-Henri Damiba, nouvel homme fort du Burkina Faso, intervient près de deux mois après le retour au pays de l’ex-président Blaise Compaoré (en exil en Côte d’Ivoire depuis octobre 2014) pour discuter avec la junte militaire dans le cadre des efforts de réconciliation nationale.

Au cours de leurs échanges, les deux chefs d’Etat évoqueront inéluctablement les questions relatives à la paix et à la sécurité dans la sous-région et au Burkina Faso. Ce pays voisin à la Côte d’Ivoire est fortement en proie au terrorisme.

Ouverture des candidatures pour la 46ème édition du Prix Roi Fayçal

Les candidatures sont ouvertes pour la 46ème édition du Prix Roi Fayçal qui se tiendra en 2024, avec une récompense totale de 1 million de dollars partagée entre les différentes catégories, a annoncé jeudi le secrétariat général du prix.Les Comités du prix ont choisi le thème « les régimes islamiques et leurs applications modernes » pour le Prix des études islamiques et « les efforts des institutions en dehors du monde arabe dans la diffusion de la langue arabe » pour le prix de la langue arabe et littérature, a indiqué le secrétaire général du prix, Abdelaziz Assabil.

Le prix de médecine a pour thème « les traitements des handicaps partiels », tandis que « la science de la vie » sera celui du prix scientifique, a ajouté la source, expliquant que le prix « servir l’Islam » sera attribué, quant à lui, à une personnalité ayant joué un rôle prépondérant, sur les plans intellectuel, scientifique et social, au service de l’islam et des musulmans, à travers diverses activités, travaux, programmes et projets ayant eu un impact sur la société musulmane.

Sont éligibles au Prix Roi Fayçal, des instances, des institutions, des centres scientifiques et des universités, a indiqué M Assabil, ajoutant que les candidatures sont ouvertes jusqu’à fin mars 2023.

L’ambassadeur de l’UE fait ses adieux au président ivoirien

APA-Abidjan (Côte d’Ivoire) – En fin de mission, le diplomate Jobst Von Kirchmann quitte la Côte d’Ivoire pour le Zimbabwe, après quatre années passées à la tête de la délégation de l’Union européenne (UE) dans le pays.M. Jobst Von Kirchmann qui a été reçu jeudi par le chef de l’Etat ivoirien Alassane Ouattara, au palais présidentiel, s’est félicité du « partenariat dynamique » et de l’amitié entre l’UE et la Côte d’Ivoire, des relations qui durent depuis 60 ans.

« Aujourd’hui, c’est mon jour de départ. Ce soir, je me rends au Zimbabwe. C’était une visite pour dire au revoir au président de la République », a déclaré M. Jobst Von Kirchmann, à sa sortie d’audience.

Appelé à d’autres fonctions au Zimbabwe, le diplomate européen a affirmé porter la Côte d’Ivoire dans son cœur, se disant heureux et confiant en la poursuite des relations entre l’Etat ivoirien et l’Union européenne. 

A cette occasion, il a parcouru les grands chantiers de la coopération, se réjouissant de ce que l’UE et la Côte d’Ivoire partagent des valeurs et la vision de grands enjeux au monde, entre autres, la question de la durabilité, de la protection de l’environnement, de l’énergie et de la sécurité.

L’Union européenne est le premier partenaire commercial de la Côte d’Ivoire avec plus de 40% d’échanges. Également premier partenaire d’investissement, elle représente près de 60% des investissements directs dans le pays.

« Au niveau du Plan national de développement, nous avons investi plus de 4000 milliards de FCFA et au niveau d’Abidjan Legacy Program, 500 millions d’euros (328 milliards Fcfa) », a relevé M. Kirchmann. Il était à la tête de la délégation de l’Union européenne en Côte d’Ivoire depuis septembre 2018.

Avant cette rencontre avec le chef de l’Etat, le diplomate européen a également fait ses adieux au vice-président de la République M. Tiémoko Meyliet Koné, le 26 août 2022, et à l’épouse du chef de l’Etat, Mme Dominique Ouattara, le 29 août 2022.

Conflit libyen : le Rwanda accueille 101 réfugiés supplémentaires

Kigali a accueilli, le 26 septembre 2019, un premier groupe de 66 personnes en provenance de Tripoli.En 2021, le gouvernement rwandais, l’Union Africaine (UA) et le Haut-Commissariat des Nations Unies pour les Réfugiés (HCR) ont signé un avenant au protocole d’accord du mécanisme de transit d’urgence paraphé le 10 septembre 2019.

Objectif, poursuivre l’évacuation des réfugiés et demandeurs d’asile sur une base volontaire de la Libye vers le Rwanda. Dans ce cadre, 101 individus sont récemment arrivés au Centre d’accueil construit à Gashora, au Sud de Kigali. Tous ont au préalable subi des tests Covid.

Le Rwanda, dans le cadre du mécanisme de transit d’urgence, héberge aussi des réfugiés et demandeurs d’asile provenant de l’Érythrée, du Soudan, du Soudan du Sud, de la Somalie, de l’Éthiopie, du Nigeria, du Tchad et du Cameroun.

La 2ème édition du Forum économique Maroc-Mauritanie, le 20 septembre à Casablanca

La Confédération générale des entreprises du Maroc (CGEM) et l’Union nationale du patronat mauritanien (UNPM) organisent, le 20 septembre 2022, à Casablanca, la deuxième édition du Forum économique Maroc-Mauritanie, rapporte la presse marocaine.Cet Forum vise à renforcer la coopération économique et commerciale entre les deux pays et à donner une nouvelle impulsion aux relations entre les deux communautés des affaires.

 Ledit Forum connaîtra la participation d’une délégation mauritanienne composée d’une centaine d’opérateurs économiques, conduite par le président de l’UNPM, Mohamed Zein El Abidine Cheikh Ahmed.

Le programme de cet évènement prévoit deux panels sur le climat des affaires au Maroc et en Mauritanie et sur les projets d’investissements dans des secteurs porteurs tels que l’énergie, l’agriculture, l’agroalimentaire, l’industrie pharmaceutique et la finance.

En mars dernier, Le Maroc et la Mauritanie ont tenu à Rabat la 8è session de la Haute Commission mixte, co-présidée par le Chef du gouvernement marocain Aziz Akhannouch et le Premier ministre mauritanien, Mohamed Ould Bilal Messoud. Elle a été couronnée par la signature de treize conventions de coopération et d’un mémorandum d’entente.

Ces conventions intéressent les domaines de l’agriculture, la production et la santé animales, de la pêche maritime et l’aquaculture, de la protection de l’environnement et du développement durable, tu tourisme, de la standardisation et de l’amélioration de la qualité dans le secteur industriel, de la santé, de la formation professionnelle, de l’aménagement du territoire, l’urbanisme et de l’habitat, ainsi que de l’investissement et des entreprises.

Les Terminaux Du Bassin Du Congo Accompagnent La Lutte contre Les Cancers

Du 22 au 27 août 2022, les Terminaux du Bassin du Congo, TBC filiale de Bolloré Ports, se sont
associés au collectif Lobiko et à l’association Nevy Itoua pour sensibiliser plus de 300 femmes atteintes
de cancers du sein, de l’utérus ou du sang en vue de renforcer leur immunité et prévenir toutes formes
de complications.Des ateliers culinaires spécifiques à ces pathologies aux sensibilisations par les médecins, les participants ont pu bénéficier de l’expertise des autres femmes pour choisir désormais les mets et ingrédients qui peuvent les prémunir et les fortifier. Elles ont été encouragées à veiller au contenu de leurs assiettes pour s’éviter des factures de santé importantes.« L’éducation nutritionnelle par des ateliers culinaires est un moyen efficace pour lutter contre les cancers et prévenir toutes formes de complications. Car la santé est dans l’assiette » soutient Basilia YOKA TCHIMBEMBE, Présidente de l’association Lobiko.« Sensibiliser les personnes atteintes de cancer pour augmenter leur espérance de vie par une thérapie simple est le meilleur à leur offrir. C’est notre façon de les accompagner dans ce combat » précise Dzema AYESSA-NDINGA, Directeur Général adjoint des Terminaux du Bassin du Congo.Au Congo, selon le professeur Judith NSONDE MALANDA, directrice du Programme national de lutte contre le cancer (PNLCC), près de 1 600 personnes meurent de cancers tous les ans. Cependant les cas de guérison sont également en hausse. Au-delà de la prise en charge des malades, les actions deprévention et sensibilisation ont fortement contribué à ce résultat.À propos de Bolloré Ports.

Bolloré Ports possède une expertise reconnue dans la gestion des terminaux à conteneurs, la manutention conventionnelle et le métier d’agent maritime. Opérateurs de 21 concessions portuaires à travers le monde avec une forte empreinte africaine, Bolloré Ports a participé au développement des infrastructures portuaires sur le continent avec plus de 3,5 milliards d’euros investis au cours des dix dernières années. Bolloré Ports a également développé un réseau d’agences maritimes qui traitent chaque année plus de 7 000 escales pour le compte des armateurs. L’expérience de Bolloré Portsdans les pays émergents lui a permis de se développer en Asie (Timor, Inde) et en Amérique (Haïti).

www.bollore-ports.com

Contact presse : Ghislain Maginot, Chef section MédiasT +242 05 775 02 10 – ghislain.maginot@bollore.com

Côte d’Ivoire : les prix de l’essence et du gasoil maintenus

APA-Abidjan (Côte d’Ivoire) – Le prix à la pompe du super sans plomb reste inchangé à 735 F CFA le litre et celui du gasoil à 615 F CFA pour le mois de septembre 2022, selon une note de la direction générale des hydrocarbures.Le litre du pétrole lampant n’a subi aucun changement ; il est fixé à 645 F CFA. Les prix du gaz butane, eux, restent aussi inchangés notamment à 5.200 F CFA pour la bouteille de 12,5 Kg et 2.000 F CFA pour celle de 6 Kg.

Dans l’optique d’atténuer l’impact négatif de l’inflation mondiale sur la cherté de la vie, l’Etat de Côte d’Ivoire a accordé une subvention d’environ 500 milliards de F CFA pour le carburant, depuis le début de l’année 2022.

Pour chaque litre de gasoil acheté à 615 FCFA, le gouvernement ivoirien apporte une subvention de 469 F CFA, tandis que pour le super, la subvention de l’Etat est de 285 F CFA pour chaque litre à la pompe, cédé à 735 F CFA.

Avec cette subvention des prix des produits pétroliers, les coûts du carburant en Côte d’Ivoire figurent parmi les plus bas de la sous-région. L’ajustement des prix à la pompe des hydrocarbures se fait conformément aux dispositions du mécanisme automatique des cours sur le marché mondial.

Abu Dhabi se prépare à accueillir le Congrès mondial des médias

La capitale des Emirats arabes unis, Abu Dhabi, va accueillir en novembre prochain le Congrès mondial des médias (GMC), un événement phare pour certains des géants mondiaux de l’industrie des médias.Événement permettant aux principaux acteurs du monde des médias de se pencher sur le fonctionnement et les tendances du secteur, le congrès entend être à la hauteur de sa réputation en attirant des journalistes, des professionnels du marketing numérique, des créateurs de contenu, des géants du streaming, des responsables du divertissement et des régulateurs, entre autres.

Quelque 200 délégués sont attendus à la rencontre, qui verra également la participation de quelque 200 PDG de sociétés de médias et des conférenciers de renommée mondiale pour animer une série de sessions de réflexion et de débats.

Des produits dérivés indispensables à l’évolution des médias mondiaux, tels que des technologies de pointe, du matériel d’équipement et des outils de médias sociaux, seront présentés aux participants.

La ministre zimbabwéenne de l’Information, de la Publicité et de la Radiodiffusion, Monica Mutsvangwa, Mohammed Jalal Alrayssi, Directeur général de l’Agence de presse émiratie (WAM), et Naji Gouiaa, Directeur général de MediaCity Mauritius seront parmi les intervenants.

Dans un communiqué publié sur un site Web consacré à la préparation de l’événement, les organisateurs affirment que le GMC est conçu pour « exploiter d’innombrables possibilités de mise en réseau » afin que les participants puissent partager « des idées novatrices et des solutions de pointe qui façonnent l’avenir du secteur ».

Le GMC contribuera également à faciliter les échanges de connaissances et à créer une atmosphère propice à l’établissement de partenariats commerciaux entre les professionnels des médias du monde entier.

En mettant l’accent sur les perturbations, les sessions de la conférence porteront sur l’intelligence artificielle et les données, les technologies perturbatrices, l’upkilling (amélioration des compétences) et les besoins humains futurs, le comportement des consommateurs, la création de contenu, les principales tendances et prévisions en matière de médias, indiquent les organisateurs.

L’événement est organisé en partenariat avec l’Emirates News Agency et l’Autorité de régulation des télécommunications et du numérique (TDRA) qui en sont les principaux sponsors.

Mali : baisse des violations des droits humains attribuées aux FAMa

Les exactions commises par les groupes jihadistes ont également baissé.Les Forces armées maliennes (FAMa) ont fait une avancée considérable en termes de respect des droits humains et du droit humanitaire international. C’est ce qui ressort de la dernière note trimestrielle de la Mission multidimensionnelle intégrée des Nations unies pour la stabilisation au Mali (Minusma), couvrant la période du 1er avril au 30 août 2022.

Les violations des droits de l’Homme qui leur sont imputables ont baissé de 62%, passant de 320 entre la période de janvier à mars à 122 au cours de la période couverte par la note. Les exactions mettant en cause les Fama sont liées à « des exécutions, des actes de tortures et d’autres mauvais traitements ainsi que des arrestations arbitraires, dont certaines massives ».

A ce sujet, la Minusma indique qu’« au cours de la période en revue, 96 civils ont été tués, sept disparus et 19 blessés lors d’opérations conduites par les militaires maliens ».

La mission onusienne cite l’exemple de Hombori, dans la région de Douentza, où, le 19 avril dernier, une opération de ratissage de l’armée malienne, accompagnée de « personnel militaire étranger », a fait 50 morts parmi les civils et conduit à l’arrestation de 500 autres. Cette opération fait suite à l’explosion d’un engin explosif improvisé au passage de leurs convois dans cette localité du centre du Mali.

« Le 24 avril 2022, après les attaques simultanées menées par les groupes armés tels que JNIM (l’acronyme arabe du Groupe de soutien à l’Islam et aux musulmans) et autres groupes similaires contre les camps des FAMa de Sévaré, Niono et Bapho, un militaire malien aurait exécuté sommairement 20 des 27 civils qui étaient détenus au camp des Fama de Hombori », lit-on dans la note de la Minusma, ajoutant que « parmi les 20 victimes, 16 auraient été tuées tandis que 4 auraient succombé à leurs blessures ».

Sur la découverte d’un « charnier » près de la base de Gossi rétrocédée le 19 avril par les militaires de l’opération Barkhane aux autorités maliennes, dans le cadre de leur retrait du Mali sur fond de tension diplomatique entre Paris et Bamako, l’enquête de la Minusma a conclu que les dépouilles ensevelies dans ce camp avaient été transportées sur les lieux le 20 avril, sans préciser par qui.

Quant aux groupes extrémistes, ils sont responsables de 64% des atteintes aux droits de l’Homme qui se chiffrent à 467 durant la période en revue. « Comparativement au trimestre précédent, la Minusma a documenté 297 atteintes aux droits de l’Homme imputables aux groupes tels que JNIM, EIGS et autres groupes similaires, ce qui représente une baisse de 27% (410 entre la période de janvier à mars 2022) », la mission onusienne.

S’agissant des milices d’auto-défense communautaires, la Minusma leur attribue 34 actes de violence, soit une hausse de 126%, alors que les groupes armés signataires de l’Accord pour la Paix et la Réconciliation au Mali se sont rendus coupables de 14 atteintes aux droits de l’Homme, soit une augmentation de 16% par rapport au trimestre précédent.

Entre le 1er avril et le 30 avril 2022, la Minusma, dont le mandat a été renouvelé le 30 juin, a documenté 682 incidents sécuritaires au Mali. Le centre constitue l’épicentre de l’insurrection jihadiste avec 320 incidents sécuritaires recensés par la mission onusienne.

Depuis le 24 mai 2021, le Mali est gouverné par des militaires qui avaient renversé neuf mois plus tôt le régime d’Ibrahim Boubacar Keita (IBK).

Afrique: Paris veut être «plus réactif» sur les réseaux sociaux

Le président Emmanuel Macron veut engager le combat contre les « propagandes anti-françaises » qui ont déferlé courant 2021.La France n’entend plus laisser le terrain numérique libre aux propagandistes. Emmanuel Macron a exhorté, jeudi 1er septembre, les diplomates français à être « plus réactifs » sur les réseaux sociaux pour mieux riposter aux attaques que subit leur pays en direction des opinions publiques, notamment en Afrique. Pour lui, « le narratif russe, chinois et turc » a saturé l’année dernière l’espace médiatique de certains pays qu’il n’a pas nommés.

« Notre pays est souvent attaqué et il est attaqué dans les opinions publiques, par les réseaux sociaux et des manipulations », a observé le chef de l’Etat, dans un discours devant les ambassadeurs français réunis à l’Elysée. Il dénonce le fait qu’on fasse souvent croire à ces opinions « que la France est un pays qui fait de la néocolonisation et qui installe son armée sur leur sol ».

Face à cette situation, le chef de l’Etat indique que la riposte passe d’abord par une « vraie politique partenariale » avec les pays visés. Mais « je pense que, collectivement, nous devons être beaucoup plus réactifs, beaucoup plus mobilisés sur les réseaux sociaux », a-t-il insisté.

Le chef de l’Etat, qui a appelé à « assumer une stratégie d’influence et de rayonnement de la France », a exhorté à « mieux utiliser le réseau France Médias Monde, qui est absolument clé, qui doit être une force pour nous ». France Médias Monde regroupe notamment la chaîne d’information France 24 et la radio RFI, suivies dans plusieurs pays du Sahel tels que le Mali.

Ce pays, dirigé par une junte militaire depuis plus de deux ans, est en froid diplomatique avec la France. Certains acteurs profitent de la situation pour faire passer leur propagande sur les plateformes numériques.

La réaction de la France ne vise pas à « faire de la propagande », a fait valoir M. Macron, mais de contrer les « propagandes anti-françaises » et de « combattre les narratifs mensongers, les informations fausses et défendre la réalité de notre action ». « Aujourd’hui, on subit trop, on ne fait pas assez », a-t-il estimé devant les ambassadeurs et ambassadrices français.

CEA-Onu: Vera Songwe quitte ses fonctions

La Secrétaire générale adjointe de l’Onu, par ailleurs Secrétaire exécutive de la Commission économique pour l’Afrique (CEA), Vera Songwe, a quitté ses fonctions, à compter du 1er septembre 2022, après cinq ans à la tête de ladite Commission, a appris APA jeudi.

Mme Songwe a annoncé sa décision de démissionner le mois dernier et a remercié le personnel de la CEA pour son esprit d’équipe et son soutien tout au long de son mandat.

« Cela a été un privilège de travailler avec vous et de servir l’ensemble du système des Nations unies. Je ne peux exprimer suffisamment ma gratitude pour le soutien, les encouragements, les conseils, la patience et l’amitié que j’ai reçu de vous tout au long de ces années », déclare Mme Songwe.

Sous sa direction, la CEA a joué un rôle essentiel dans la promotion de la Zone de libre-échange continentale africaine (ZLECA) aux niveaux national, sous-régional et continental ; l’accès à des ressources adéquates pour financer les initiatives de redressement du Covid-19 en Afrique ; la création de partenariats public-privé ; et la promotion de la fabrication locale pour assurer une croissance économique durable et réduire la volatilité de la croissance en Afrique.

Dans son message d’adieu au personnel le 31 août, Mme Songwe a fait part de la décision du Secrétaire général de l’Onu, Antonio Guterres, de nommer Antonio Pedro comme Secrétaire général par intérim de la CEA jusqu’à nouvel ordre et a exhorté le personnel et les membres à lui apporter leur pleine coopération.

Jusqu’à sa nomination, M. Pedro était le Secrétaire exécutif adjoint de la CEA chargé de l’Appui aux programmes.

Sahel : une otage américaine libérée par les forces spéciales US

Les forces spéciales américaines ont libéré une religieuse de 83 ans enlevée début avril au Burkina Faso.La sœur Suellen Theresa Tennyson est libre. Enlevée le 4 avril à Yalgho, dans le Centre nord du Burkina Faso, la religieuse américaine de la congrégation des Marianites de Saint-Croix a été libérée lors d’une opération des forces spéciales, a révélé mercredi 31 août le chef d’Etat-major général des armées armées des États-Unis, le Général Mark Milley à l’occasion d’une cérémonie marquant le transfert du commandement du SOCOM (Commandement des Opérations spéciales des Etats-Unis) du Général Richard Clarke au Général Bryan Fenton.

Selon un responsable du Département d’Etat américain cité par Info Chrétienne, la libération de la nonne de 83 ans s’est déroulée au Niger, sans autres détails.

« C’est avec grande joie et reconnaissance à Dieu que nous portons à la connaissance de tous que la sœur Suellen Tennyson, la religieuse enlevée à Yalgo dans la nuit du 4 au mardi 5 avril, a été libérée par ses ravisseurs », s’est réjoui, de son coté, dans un communiqué du 30 août, Monseigneur Théophile Naré, évêque de Kaya, ville située à 112 kilomètres, au sud-ouest de Yalgho.

« Complètement épuisée », d’après la sœur Ann Lacour, présidente de la Congrégation des Marianites, la religieuse octogénaire qui se trouverait actuellement à Niamey, est attendue prochainement aux Etats-Unis. « Elle est en sécurité », a-t-elle assuré dans un entretien avec Clarion Herald, média officiel de l’archidiocèse de la Nouvelle Orléans.

Après une carrière dans l’enseignement aux Etats-Unis, Suellen Theresa Tennyson s’est établie au Burkina Faso en 2014. En raison de l’insécurité qui s’est installée dans le nord du pays depuis cette année et qui est le fait d’insurgés appartenant à des groupes jihadistes, la sœur de la congrégation des Marianites avait été invitée à quitter la zone, en vain.

Lors de son enlèvement survenu dans la nuit du 4 au 5 avril, des témoignages indiquent que ses ravisseurs ne lui ont pas laissé le temps de prendre ses lunettes, ses médicaments, ses chaussures et son téléphone.

Sénégal : le projet de plusieurs groupes parlementaires ne fait pas l’unanimité

Les quotidiens sénégalais parvenus jeudi à APA titrent principalement sur l’impossible entente des coalitions de l’opposition à former un groupe parlementaire unitaire, au risque d’accroître les dépenses de l’Assemblée nationale.Le Quotidien affirme que « les députés touchent le fonds » en raison de leur « projet de plusieurs groupes parlementaires ». Dans ce cas de figure, la coalition Yewwi Askan Wi (YAW, libérer le peuple) d’Ousmane Sonko, Khalifa Sall et Cie « aura trahi son programme en créant plusieurs groupes, aggravant ainsi les dépenses de l’Assemblée », note Birahim Seck de la société civile.

Pour l’ancien député Thierno Bocoum, « l’Assemblée ne doit plus être un lieu de partage du gâteau ». Dans Vox Populi, il soupçonne un « calcul politicien » et un « enrichissement sur le dos du peuple » face à la « probable prolifération des groupes parlementaires  dans les camps de l’opposition et du pouvoir ».

« Le groupe parlementaire coûte cher au contribuable, ce sont des centaines de millions qui sont dépensées pour encadrer son existence légale », a ajouté le membre de la coalition Aar Sénégal (préserver le Sénégal) qui a obtenu un député aux élections législatives du 31 juillet dernier.

L’Observateur évoque les convoitises autour de la présidence de l’Assemblée  nationale et remarque les « prémices d’un clash » entre Yewwi Askan Wi et la coalition Wallu Sénégal (sauver le Sénégal). Le journal revient sur « la candidature +irrévocable+ de Ahmed Aïdara, les arguments de ses proches et le choix porté par Wade sur Lamine Thiam », un des principaux responsables du Parti démocratique sénégalais (PDS) de l’ex-président de la République. En outre, « des analystes dressent le profil idéal pour le perchoir ».

Concernant le PDS, L’AS indique que son « avenir (est) en pointillés » à cause de la cascade de départs en son sein et son absence de leadership s’expliquant surtout par l’exil de sa « tête de file », en l’occurrence Karim Wade. Toutefois, « Karim sera bientôt au Sénégal et nous allons le porter à la tête du pays en 2024 », assure Bassirou Ndiaye, membre du comité directeur du parti libéral.

Sur les « démissions en cascade » au PDS, dont la dernière en date est celle du Dr Cheikh Dieng, responsable dans la banlieue dakaroise, Walf Quotidien parle de « jeux troubles » avant de se demander s’il n’y aurait pas de « cas Karim ».

De son côté, EnQuête met l’ex-maire de Dakar « Khalifa (Sall) en questions » à propos de sa participation à la présidentielle de 2024. Condamnés avec Karim Wade pour malversations financières par la justice sénégalaise, les deux hommes politiques avaient en même temps perdu leurs droits civiques.

Selon le journal, le socialiste Khalifa Sall « a perdu beaucoup de terrain » entre 2017 et 2022, mais « son rôle dans les succès des Législatives a fait remonter sa cote ». Ainsi, la prochaine élection « pourrait être sa dernière chance de réaliser son ambition présidentielle.

Par ailleurs, Sud Quotidien affiche un « Macky (Sall qui) se cherche », évoquant notamment le « projet supposé de troisième mandat et la dynamique unitaire de Benno » Bokk Yakaar (BBY, unis pour un même espoir), la coalition qu’il dirige depuis son accession au pouvoir en 2012. « Accusé à tort ou à raison de vouloir briguer un troisième mandat en 2024, le président Macky Sall ne semble pourtant plus être le maître du jeu autour de ce projet », note le journal.

Ethiopian Airlines : un chiffre d’affaires record en 2022

La compagnie aérienne nationale Ethiopian Airlines a annoncé avoir réalisé cinq milliards de dollars de revenus au cours du dernier exercice fiscal éthiopien 2021/2022, qui s’est terminé le 7 juillet.Les recettes de l’exercice 2021/2022 ont enregistré une hausse de 79% par rapport à l’exercice précédent, a indiqué mercredi la compagnie aérienne dans un communiqué.

La première compagnie aérienne d’Afrique a obtenu ces revenus grâce au transport de 6,9 millions de passagers et de 7.700 tonnes métriques de fret au cours de l’exercice 2021/2022.

Elle a même réussi à surmonter les défis mondiaux, notamment la pandémie actuelle de Covid-19, les prix élevés du carburant et l’instabilité économique mondiale, a ajouté le même communiqué.

Fondée en 1946, Ethiopian Airlines est le plus grand transporteur aérien africain, avec plus de 130 destinations internationales de passagers et de fret sur les cinq continents.

Elle met actuellement en œuvre un plan stratégique sur 15 ans appelé Vision 2025, qui vise à en faire le premier groupe d’aviation en Afrique.

Bolloré Logistics Adhère À L’association “shipper Coalition For A low Carbon Maritime Transport”

Bolloré Logistics annonce avoir rejoint en juillet dernier l’association « Shipper Coalition for a low carbon
maritime transport ». Composée de chargeurs, cette association a pour but d’encourager le déploiement
industriel de technologies de propulsion alternatives, notamment la propulsion vélique1 .En devenant membre de cette association, Bolloré Logistics apporte son soutien aux solutions faisant appel à la propulsion vélique qui permettent de réduire drastiquement les émissions de CO2. L’entreprise affiche également sa volonté d’élargir sa gamme de services après le lancement en 2021 de SEA alternative2 pour promouvoir une supply chain durable.« Bolloré Logistics est un acteur majeur du transport maritime mondial. À ce titre, il est essentiel que nous jouions un rôle actif dans la décarbonisation du transport du fret maritime.

En effet, il représente actuellement 3 % du total des émissions de gaz à effet de serre en 2020 dans le monde et devrait vraisemblablement atteindre 10 % en 2050. En prenant part à cette association, nous voulons être proactifs et nous inscrire à long terme dans cette voie. » souligne Irwin Lefebvre, Directeur des achats de fret maritime chez Bolloré Logistics.

En février 2022, l’association a lancé un appel d’offres visant à déployer des solutions de porteconteneurs à propulsion vélique majoritaire dès 2024 sur des liaisons transatlantiques entre l’Europe et l’Amérique du Nord afin de diviser par deux les émissions de CO2 par rapport à un transport conventionnel. Engagé depuis plusieurs années en faveur de l’environnement, Bolloré Logistics a lancé en 2018 son programme RSE « Powering Sustainable Logistics » avec l’objectif sur le plan environnemental de réduire d’ici 2030 de 30 % ses émissions de CO2 du scope 3 générées par des opérations de transport, par rapport à 2019. L’entreprise souhaite contribuer à réduire les émissions de gaz à effets de serre liées à ses activités et accompagner ses clients vers la neutralité carbone de leur chaîne d’approvisionnement.

À propos de Bolloré Logistics Bolloré Logistics est un acteur global de la supply chain et figure parmi les dix premiers groupes mondiaux de transport et de logistique, avec un réseau intégré de 603 agences dans 111 pays. En plaçant le client au cœur de sa stratégie, Bolloré Logistics s’engage à concevoir des solutions novatrices, robustes et agiles. Grâce à une gestion fiable de toute la supply chain, l’entreprise a développé une capacité de résilience lui permettant de maîtriser les risques en sécurisant des plans de1 Force aérodynamique exercée par le vent sur une voile.2 Offre destinée à réduire les émissions CO2 du transport maritime grâce à l’utilisation de carburants alternatifs tels que le GNL(Gaz Naturel Liquéfié), le biogaz ou encore le Biofioul. 

Plus d’informations ici : https://www.bollore-transportlogistics.com/medias/communiques-de-presse/bollore-logistics-lance-son-offreseaalternative#:~:text=Bollor%C3%A9%20Logistics%20annonce%20le%20lancement,biogaz%20ou%20encore%20le%20Biofioul.

transport au moyen d’options alternatives et de pérenniser ses actions dans une démarche d’amélioration continue tout en agissant en tant qu’acteur éthique et responsable. 

www.bollore-logistics.comContacts presse : Cindy Patan, 

Responsable Relations Médias – Bolloré Transport & LogisticsT +33 1 46 96 49 75 / +33 7 72 40 49 75 – cindy.patan@bollore.comAdeline Durand, 

Responsable de communication Corporate – Bolloré LogisticsT +33 1 46 96 17 21 – adeline.durand@bollore.com

Football: Walid Regragui sélectionneur l’équipe nationale du Maroc

L’ancien international marocain Walid Regragui a été nommé sélectionneur de l’équipe nationale de football. L’ancien coach du Wydad de Casablanca a été présenté ce mercredi lors d’une conférence de presse organisée, en ce moment, au complexe Mohammed VI de football. L’accord entre l’ancien coach du Wydad et la FRMF porte sur un contrat de quatre ans, jusqu’en 2026.Le technicien de 46 ans succède ainsi à Vahid Halilhodzic remercié, jeudi 11 août, « en raison des divergences de points de vue entre la Fédération royale marocaine de football (FRMF) et l’entraineur de l’Equipe Nationale «A», M. Vahid Halilhodzic au sujet de la préparation idoine des Lions de l’Atlas pour la phase finale de la 22ème édition de la Coupe du Monde Qatar 2022», avait expliqué la FRMF.

Walid Regragui sera secondé par les deux ex-internationaux Gharib Amzine et Rachid Benmahmoud.

Pour rappel, les Lions de l’Atlas ont moins de trois mois pour préparer le Mondial (20 novembre-18 décembre). L’équipe marocaine démarrera son périple, le 23 novembre à 13 heures, face à la Croatie à l’Al Rayyan Stadium, avant de défier la Belgique, le 27 à 22 heures au Stade Al Bayt, et pour conclure, le Canada, le 1er décembre à 18 heures, au stade d’Al Rayyan.

Le premier du groupe F défiera le deuxième du groupe E, et le deuxième affrontera le premier de ce même groupe. Il est constitué de l’Espagne, de l’Allemagne, du Japon et du Costa Rica.

Rwanda : un ancien ministre jugé pour corruption

Les audiences du procès démarrent le 16 septembre 2022.L’ancien ministre d’Etat rwandais chargé de la Culture, Edouard Bamporiki est poursuivi pour corruption. Il sera jugé à partir du 16 septembre. M. Bamporiki a été suspendu du gouvernement le 5 mai dernier et placé en résidence surveillée pour son implication présumée dans des affaires de corruption.

« L’audience est fixée au 16 septembre au tribunal intermédiaire de Nyarugenge. Il est soupçonné d’avoir commis le crime de sollicitation et de réception d’un avantage illégal (corruption) », a déclaré, mercredi 31 août, Harrison Mutabazi, porte-parole du ministère rwandais de la Justice.

Le Bureau d’enquête du Rwanda (RIB, sigle anglais) avait préféré inculper Bamporiki pour avoir sollicité, accepté ou offert un avantage illégal, un crime prévu et puni par l’article 04 de la loi sur la lutte contre la corruption dans le pays d’Afrique de l’Est.

L’article mentionné prévoit que toute personne qui sollicite, accepte ou reçoit, par quel que moyen que ce soit, un avantage illégal pour elle-même ou pour une autre personne, ou accepte une promesse afin de rendre ou d’omettre un service dans le cadre de son mandat, ou utilise sa position pour rendre ou omettre un service, commet une infraction.

En ce qui concerne les mesures punitives, la loi stipule qu’en cas de condamnation, il est passible d’une peine d’emprisonnement de plus de cinq ans mais de sept ans au maximum, assortie d’une amende de trois à cinq fois la valeur de l’avantage illégal sollicité et reçu.

En dehors de sa carrière politique, Bamporiki est un cinéaste. « Long Coat » est l’un de ses films les plus célèbres. Il y raconte l’histoire d’un survivant du génocide de 1994 et celle du fils d’un auteur de crime.

La République de Cabo Verde ouvre un consulat général à Dakhla

La République de Cabo Verde a ouvert, mercredi, un consulat général à Dakhla, marquant ainsi son soutien ferme à la souveraineté du Maroc sur son Sahara et à l’intégrité territoriale du Royaume.La cérémonie d’inauguration a été présidée par le ministre capverdien des Affaires étrangères, de la Coopération et de l’Intégration régionale, Rui Alberto De Figueiredo Soares et son homologue marocain, Nasser Bourita, en présence de nombreux élus et de consuls accrédités à Dakhla.

Ainsi, le nombre des consulats ouverts dans les provinces du Sud a été porté à 27 (15 à Dakhla et 12 à Laâyoune).

A rappeler que la République de Cabo Verde a ouvert mardi son ambassade à Rabat.

Maroc: Tenue imminente d’une réunion ministérielle des pays ayant ouvert des consulats dans les provinces du Sud

Le ministre marocain des Affaires étrangères, Nasser Bourita, a annoncé, mercredi à Dakhla, la tenue imminente d’une réunion ministérielle des pays qui ont ouvert des consulats dans les provinces du sud du Royaume. »Nous allons œuvrer durant les prochains mois pour la tenue d’une réunion, que ce soit à Laâyoune ou à Dakhla, en présence tous les pays ayant ouvert des consulats dans les provinces du sud, pour confirmer cette dynamique et créer une plus grande coordination entre ces Etats », a indiqué M. Bourita lors d’un point de presse conjoint avec son homologue capverdien, Rui Alberto De Figueiredo Soares, tenu à l’issue de l’inauguration à Dakhla d’un consulat général de la République de Cabo Verde.

Cette initiative, a ajouté le ministre, s’inscrit dans le cadre du processus de renforcement de la dynamique d’ouverture des consulats, selon l’évolution positive que connaît la question de l’intégrité territoriale du Royaume.

Le fait qu' »environ 40% des Etats africains ont ouvert des consulats à Laâyoune et à Dakhla », reflète l’orientation générale au sein du continent africain à soutenir l’intégrité territoriale du Maroc et ses droits légitimes sur cette partie de son territoire, a-t-il relevé.

BOLLORÉ TRANSPORT & LOGISTICS organise un convoi de 30 camions entre casablanca et Bamako

Du 8 mars au 25 juillet 2022, les filiales de Bolloré Transport & Logistics Maroc, Mauritanie et Mali ont mis en commun leurs expertises pour organiser un convoi de 30 camions de Casablanca au Maroc à Bamako au Mali. Cette opération de transport routier intra-africain, organisée pour le compte d’un groupe industriel dans le secteur des boissons, a été réalisée en moins de quinze jours sur une distance couvrant près de 3 800 kilomètres.Arrivés par bateau au port Casablanca, les camions ont ensuite été acheminés jusqu’au site du client à Sénou dans la banlieue de Bamako, après avoir transité par la Mauritanie. Les équipes de Bolloré Transport & Logistics ont notamment pris en charge le dédouanement du fret, le transport terrestre entre les trois pays traversés et géré les formalités de passage aux frontières tout en veillant à garantir la sécurité du convoi tout le long du trajet.

« L’opération s’est déroulée avec succès. Nous tenons à remercier sincèrement Bolloré Transport &Logistics pour le formidable travail de collaboration qui a permis l’accomplissement de cette mission dans les meilleures conditions », a déclaré Idrissa Doumbia, Directeur adjoint des Approvisionnements& transit de la brasserie.

Acteur majeur du transport et de la logistique, Bolloré Transport & Logistics possède une connaissance pointue du continent africain lui permettant de mieux appréhender les défis logistiques et d’assurer le transport de bout en bout des marchandises qui lui sont confiées depuis le point d’enlèvement jusque dans les zones les plus isolées via des corridors sécurisés.

« Notre expertise logistique et notre maîtrise de l’environnement ont permis de mettre en place toute la logistique nécessaire pour permettre la pleine réussite de cette opération. Nous sommes heureux d’avoir été sélectionnés pour prendre part à ce projet et de la confiance qui nous a été témoignée. Nos équipes ont fait un excellent travail de préparation et de coordination pour gérer l’intégralité du convoi et satisfaire notre client », a indiqué Mohamed Diop, Directeur Régional Afrique Atlantique de Bolloré Transport & Logistics.

À propos de Bolloré Transport & Logistics: Bolloré Transport & Logistics est un acteur majeur du transport international et de la logistique avec 35.000 collaborateurs dans 109 pays. Acteur mondial de la gestion de la supply chain, l’entreprise conçoit et déploie des solutions sur-mesure à forte valeur ajoutée. Implantée sur les principaux hubs portuaires et aéroportuaires du monde, Bolloré Transport & Logistics propose à ses clients un service de proximité, une parfaite connaissance des marchés et une maîtrise des opérations de bout en bout.

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Contact presse : Cindy Patan, Responsable Relations Médias – Bolloré Transport & LogisticsT +33 1 46 96 49 75 / +33 7 72 40 49 75 – cindy.patan@bollore.com

Côte d’Ivoire: «irrégularités» lors de l’arrestation de Pulchérie Gbalet (avocats)

APA-Abidjan (Côte d’Ivoire) – Le Collectif des avocats de la militante des droits de l’Homme dénonce des procédures d’« irrégularités » lors de son arrestation et plaide pour la libération de cette figure de la société civile ivoirienne.Me Éric Saki, l’un des membres de son Conseil évoque un « défaut de convocation préalable » avant que Mme Pulchérie Gbalet, Présidente du Conseil d’administration de l’organisation Alternative citoyenne ivoirienne (ACI) ne soit arrêtée, le 22 août 2022, à la préfecture de police d’Abidjan.

Il a déclaré mercredi, face à la presse, à Abidjan, qu’« en sa qualité de défenseur des droits de l’Homme, il y a une formalité préalable à observer, qui n’a pas été respectée ». En outre, avant de chercher à l’auditionner, on devrait lui notifier son droit de se faire assister par un avocat.   

Mme Pulchérie Gbalet s’est rendue au Mali, le 27 août 2022. De retour de son voyage, en Côte d’Ivoire, elle s’est prononcée dans une vidéo, postée sur les réseaux sociaux, sur  l’affaire des 49 militaires ivoiriens détenus au Mali.   

Le procureur de la République de Côte d’Ivoire, Richard Adou, a dans un communiqué indiqué qu’elle a « rencontré certaines personnalités et à son retour en Côte d’Ivoire, le 03 août 2022, elle a été interrogée par les agents enquêteurs sur les motifs de son voyage ».  

Il lui est reproché « des manœuvres de nature à jeter du discrédit sur les institutions et à occasionner des troubles graves à l’ordre public, et de diffuser des nouvelles fausses de nature à entraîner une atteinte au moral de la population », mentionne le communiqué.     

Selon le procureur, ces faits sont d’une « gravité qui tombe sous le coup des articles 155 ; 179 et 183 du Code pénal et sous les chefs d’entente avec les agents d’une puissance étrangère de nature à nuire à la situation militaire et diplomatique de la Côte d’Ivoire ».  

Me Roselyne Aka-Serikpa a soutenu que « Mme Pulchérie Edith Gbalet ne sort pas de ses activités de société civile (en se prononçant sur cette affaire), mais lutte pour le bien-être de la population, parce que c’est ça qui est son créneau, son réel cheval de bataille ».  

« C’est pour ça qu’elle n’existe, nous souhaitons et nous demandons qu’elle soit libérée des geôles de la Maca (Maison d’arrêt et de correction d’Abidjan), car là n’est pas sa place; sa place c’est d’être auprès des populations pour leur apporter son réconfort et sa compassion », a-t-elle dit.   

« Nous demandons, franchement, en tant qu’avocats et militants des droits de l’Homme que nos autorités aient un regard favorable sur les actions qu’elle a pu mener et qu’on ne puisse pas l’assaillir, la comprimer et l’étouffer », a-t-elle poursuivi.

Interpellée, la militante des droits de l’Homme, Pulchérie Gbalet, a été « déférée à mon parquet et une information judiciaire a été ouverte à son encontre et suit son court », a expliqué le procureur de la République, Richard Adou.

Constitués officiellement, « contrairement à la procédure d’enquête préliminaire où il y a eu énormément d’irrégularités », les avocats de la défense, selon Mme Eric Saki, entendent participer à son audition devant le juge en charge du 10e Cabinet d’instruction.   

Namibie : décès de touristes allemands dans un crash d’avion

Quatre touristes allemands sont décédés dans le crash de leur avion en Namibie, a appris APA mercredi.Une famille allemande et son pilote sud-africain sont morts mardi dans l’accident de leur avion, qui s’est écrasé au décollage sur l’île fluviale d’Impalila, dans le nord-est de la Namibie, ont indiqué les autorités locales.

« Il y avait quatre occupants plus un pilote et tous sont morts sur le coup », a indiqué l’inspecteur Elifas Kuwinga dans un communiqué.

L’île se trouve dans la réserve de Kavango-Zambezi, un site écologique unique qui s’étend aussi en Angola, au Botswana, en Namibie, en Zambie et au Zimbabwe.

« Le CV de Doumbouya ne m’a jamais été soumis » (Alpha Condé)

L’ex-président a exprimé ses remords d’avoir mis à la tête des Forces spéciales le lieutenant-colonel Mamady Doumbouya, qui l’a renversé du pouvoir.L’heure des regrets pour Alpha Condé, qui est en voyage médical en Turquie depuis mai dernier. Dans un échange rapporté par François Soudan de Jeune Afrique, l’ex-chef d’Etat guinéen, y fait quelques confidences sur le choix porté sur celui qui l’a renversé le 5 septembre 2021, le colonel Mamady Doumbouya, jusque-là commandant des Forces spéciales.

« Le CV de Doumbouya ne m’a jamais été soumis, si j’avais su que c’était un ancien légionnaire français, je ne l’aurais jamais choisi », a ainsi confié le professeur Alpha Condé à son interlocuteur.

Alpha Condé confie n’avoir pas nommé le lieutenant-colonel Mamady Doumbouya à la tête de cette unité spéciale, censée être déployée à la frontière avec le Mali pour protéger la Guinée des infiltrations d’éléments jihadistes.

Elle serait, à en croire Alpha Condé, les manœuvres venues d’un « groupe de pression » composé de son Premier ministre de l’époque, Kassory Fofana, du ministre de la Défense, Mohamed Diané, de son conseiller spécial Tibou Kamara et du général Namory Traoré.

Il y a presque un an, le lieutenant-colonel Mamady Doumbouya a pris le pouvoir par la force en Guinée-Conakry. Cet officier de l’armée guinéenne de 41 ans, nommé commandant du Groupement des forces spéciales de l’armée guinéenne en 2018, faisait partie de la Légion étrangère française où il a évolué jusqu’au grade de caporal-chef.

Les Guinéens ont découvert cet homme à l’allure imposante la même année, à l’occasion de la célébration du 60e anniversaire de l’indépendance du pays au stade du 28 septembre situé à Conakry, la capitale.

Franc CFA : la Cemac réfléchit sur une réforme différente de la Cedeao

Les six pays de la Communauté économique et monétaire de l’Afrique centrale (Cemac) se réunissent depuis mardi dans la capitale gabonaise pour évoquer la « consolidation des acquis » et les « perspectives » de l’organisation.La Communauté économique et monétaire de l’Afrique centrale (Cemac) a choisi Libreville pour abriter la première édition de ses états généraux. Quinze ans après la mise en œuvre du programme de réformes institutionnelles, les responsables de l’organisation souhaitent évaluer cette expérience. « À travers l’initiative des états généraux, la communauté veut tirer les enseignements reçus des 15 années d’expérience de mise en œuvre des réformes institutionnelles d’une part, et optimiser son système institutionnel face aux défis majeurs qui l’interpelle désormais d’autre part », expliquent les organisateurs.

En plaçant l’événement sous le thème « consolidation des acquis et perspectives », ils indiquent clairement qu’ils n’excluent pas un changement de politique monétaire comme c’est le cas dans certaines régions du continent. Ils ne comptent toutefois pas adopter la même démarche que leurs collègues ouest-africains, précise le président de la Commission de la Cemac, le Gabonais Daniel Ona Ondo.

« Cette réforme est en cours, mais nous avons un mandat de confidentialité. (…) C’est une volonté de chefs d’État. Les gens, contrairement à ce qu’on entend ici et là, croient que les chefs d’États ne s’intéressent pas à la réforme. Mais c’est absolument faux. Nous avons eu mandat, la commission de la Cemac et la Banque centrale ont fait des conclusions aux chefs d’État sur la conduite à donner à l’évolution de franc CFA », a-t-il indiqué, s’empressant de préciser qu’une éventuelle réforme du franc CFA de l’Afrique centrale ne serait « pas un copier-coller ».

« Naturellement, les gens voient ce qui se passe actuellement en Afrique de l’Ouest avec l’Eco. De vous à moi, cela n’a pas beaucoup avancé en Afrique de l’Ouest. La seule avancée en Afrique de l’Ouest, c’est qu’ils ne déposent plus leurs réserves aux comptes d’opérations. La France leur a remis leurs réserves », a noté l’ancien Premier ministre gabonais.

En Afrique de l’Ouest, l’Union économique et monétaire ouest-africaine (Uemoa) réunit huit pays qui partagent le franc CFA. Avec les sept autres pays de la Communauté économique des Etats de l’Afrique de l’ouest (Cedeao), un accord a été trouvé avec la France depuis près de trois ans pour un changement de nom du franc CFA vers l’Éco. Mais la mise en œuvre des réformes tarde depuis lors face au scepticisme de pays anglophones, tels que le Nigeria, craignant la mainmise de la France dans cette monnaie, selon certains observateurs.

De son côté, la Cemac, qui souhaite fusionner également avec la Communauté économique des États de l’Afrique centrale (CEEAC), veut apprendre de cette leçon pour partir sur de bonnes bases. « La réforme est en cours. Nous réfléchissons. Nous avons déjà fait des propositions aux chefs d’État, raconte le président de la Commission de la Cemac. Nous attendons la prochaine réunion du conseil des chefs d’États pour pouvoir leur donner les résultats de nos consultations », a dit optimiste Daniel Ona Ondo.

Af’Sud : le crash d’un avion de la police fait cinq morts

Cinq personnes ont péri dans le crash d’un avion de la police sud-africains (SAPS) peu après son décollage à l’aéroport de Rand, dans la province du Gauteng, a annoncé mercredi Athlenda Mathe, porte-parole des SAPS.« A bord se trouvaient cinq passagers et un pilote. Les cinq passagers ont malheureusement perdu la vie », a déclaré M. Mathe.

« Le pilote est grièvement blessé et a été emmené dans un hôpital voisin pour des soins médicaux supplémentaires », a ajouté Mathe.

« Les détails concernant les personnes décédées et le pilote blessé seront communiqués une fois que leurs proches auront été informés », a déclaré le porte-parole.

Des enquêtes sont en cours pour établir les circonstances de l’accident, a conclu Mathe.

Politique et agriculture au menu des quotidiens marocains

Les enjeux de la rentrée politique, l’Union du Maghreb arabe et le secteur agroalimentaire sont les principaux sujets traités par les quotidiens parus ce mercredi.+L’Opinion+, qui s’attarde sur les enjeux de la rentrée politique, écrit que si la priorité de la majorité est de donner un nouveau souffle à l’investissement, l’amélioration du microcosme de l’emploi s’affiche comme une condition inéluctable, à commencer par la très polémique fixation du montant du salaire minimum légal.

Vu les ambitions du Royaume, la priorité est pour les filières à forte valeur ajoutée, dont l’industrie et l’agriculture, relève le quotidien, notant que la revalorisation dédiée aux travailleurs dans ces secteurs est de 5% et devrait être actée en septembre prochain, sauf imprévu.

Certes, cette revalorisation fait partie d’un large chantier social, qu’il faut voir dans son ensemble et qui comprend plusieurs plans visant à soutenir les populations vulnérables, mais le PLF 2023, dont l’examen et la finalisation marqueront la rentrée politique, pourrait être l’occasion d’ajouter « une pincée de mesures d’ascension sociale supplémentaires », suggère-t-il.

Pour cela, l’introduction d’une “fiscalité des ménages”, qui prend en compte la réalité socioéconomique de la population, dont les principales préoccupations sont souvent liées aux coûts associés aux soins médicaux et à l’éducation, “serait un bon début”, explique-t-il.

+L’Economiste+, qui s’attarde sur l’Union du Maghreb arabe, écrit que cette Union “poursuit sa déconfiture”, aggravée par “le dérapage du président tunisien”, dont le régime est “de plus en plus inféodé au pouvoir algérien” qui, à son tour, “instrumentalise depuis des décennies le dossier du Sahara”.

Aujourd’hui, le Royaume a tout à gagner en misant sur des coalitions « prometteuses » avec des puissances africaines, plutôt que sur un “rêve hypothéqué”, estime le quotidien.

“Inutile donc de perdre davantage de temps avec des partenaires qui ne cachent plus leur hostilité. L’unité ne devient un objectif raisonnable que si les dirigeants, au même titre que les peuples, sont convaincus de son utilité pour leur survie d’abord, et leur bien-être ensuite”, soutient-il.

+Aujourd’hui Le Maroc+ écrit que le secteur de l’agroalimentaire fait partie des grands gagnants de la dépression actuelle et que le Maroc est bien placé pour le savoir.

Car, les prix des produits alimentaires ont grimpé de 65% entre 2019 et 2021, ce qui a mécaniquement généré un niveau record du chiffre d’affaires pour les opérateurs à l’échelle mondiale de l’ordre de 8.600 milliards de dollars.

Les projections disent que ce chiffre qui atteindra les 10.000 milliards en 2030 se trouve être aussi à l’horizon de la stratégie agricole marocaine, Al Jayl Akhdar, rapporte-t-il, évoquant un “volume extraordinaire d’opportunités qui va s’offrir dans les années qui viennent au secteur agricole national et aux industriels”.