Festival National du Film de Tanger: Composition des jurys

Le jury de la compétition long métrage de fiction de la 22ème édition du Festival National du Film, prévue du 16 au 24 septembre 2022 à Tanger, sera présidé par Driss Anouar, expert sectoriel audiovisuel, ancien Directeur Général Adjoint en charge de la Technique et de la Production de la deuxième chaîne de télévision marocaine (2M), indique lundi un communiqué du Centre Cinématographique Marocain (CCM), organisateur du Festival.Il sera entouré du Cinéaste et chorégraphe Lahcen Zinoun, de l’universitaire, écrivaine et poète Touria Majdouline, de l’universitaire et critique de cinéma Mohamed Tarrous, du journaliste, critique de cinéma Bilal Marmid, de l’écrivaine Bouchra Boulouiz et de l’auteur-compositeur Belaid El Akkaf.

Pour ce qui est du  jury de la compétition court métrage de cette édition, il sera présidé par la réalisatrice Layla Triqui. Elle sera entourée de la réalisatrice et chef monteuse Ghizlane Assif de la journaliste Ikram Zaid, du chroniqueur poète Mohamed Abid et de la Costumière et créatrice de costumes Bouchra Boumarej.

Quant au jury de la compétition long métrage documentaire de cette édition, il sera présidé par le réalisateur Daoud Aoulad Syad. Il comprend aussi Mariem Ait Belhoucine, professeure en journalisme et Docteur en cinéma et Abdelwahab Sibaouaih Docteur en lettres, collectionneur de manuscrits et d’archives

Les trois jurys décerneront 19 prix, répartis entre les trois compétitions. Il s’agit de:

A – Compétition de longs métrages de fiction :

1)       Grand Prix

2)       Prix de la production

3)  Prix spécial du jury

4)  Prix de la première œuvre

5)  Prix de la réalisation

6)  Prix du scénario

7)  Prix du 1er rôle féminin

8)  Prix du 1er rôle masculin

9)  Prix du 2ème rôle féminin

10)  Prix du 2ème rôle masculin

11)  Prix de l’image

12)  Prix du son

13) Prix du montage

14) Prix de la musique originale

B – Compétition de courts métrages :

1) Grand Prix

2) Prix spécial du jury

3) Prix du scénario

C – Compétition de longs métrages documentaire :

1) Grand Prix du documentaire

2) Prix spécial du jury

Aimee Cutrona, nouvelle chargée d’Affaires de l’ambassade US au Maroc

Aimee Cutrona est la nouvelle chargée d’Affaires de l’ambassade américaine au Maroc. La diplomate vient de prendre ses fonctions ce lundi 1er aout, a annoncé l’ambassade américaine dans un communiqué.Elle remplace ainsi David Greene, qui a quitté son poste en juillet 2022.

Avant d’arriver à Rabat, Mme Cutrona a occupé le poste de secrétaire d’Etat-adjointe pour les Affaires du Levant. Elle a également été directrice du Bureau des Affaires du Levant au Département d’Etat américain, et cheffe de mission adjointe à l’ambassade des Etats-Unis au Bahreïn, de 2016 à 2019.

Mme Cutrona a entamé sa carrière diplomatique en 1999, d’abord à Addis-Abeba en Ethiopie, puis au Salvador, au Qatar et en Egypte, souligne-t-on dans le communiqué.

Elle a aussi occupé plusieurs responsabilités au niveau central à Washington.

Mme Cutrona est lauréate du Smith College et titulaire d’un master en Relations internationales et gestion des conflits de la Johns Hopkins School of Advanced International Studies.

Guinée : la Cédéao « préoccupée » par la montée des tensions sociopolitiques

De violentes manifestations se sont déroulées la semaine dernière à Conakry, la capitale.La Guinée a renoué avec la violence. Les manifestations voulues pacifiques par le Front National pour la Défense de la Constitution (FNDC) ont été violemment réprimées par les forces de l’ordre. Le bilan des deux jours de contestations, jeudi et vendredi, fait état de cinq morts, de nombreux blessés et plusieurs biens saccagés.

Foniké Mengué, Coordinateur national du FNDC, a été interpellé dans la nuit de vendredi à samedi à son domicile par un groupe de militaires encagoulés et armés. Ibrahima Diallo, le responsable des opérations du FNDC et Saïkou Yaya Barry, Secrétaire Général de l’Union des Forces Républicaines (UFR), le parti de l’opposant Sidya Touré, ont eux-aussi été arrêtés. Tous ont été conduits ce lundi au Tribunal de première instance de Dixinn pour être entendus avant d’être placés sous le mandat de dépôt.  

Dans un communiqué diffusé aujourd’hui, « la Communauté économique des États de l’Afrique de l’Ouest (Cédéao) exprime sa profonde préoccupation face à la montée des tensions sociopolitiques en Guinée et déplore les violences ».

L’organisation régionale demande la libération des détenus et l’ouverture rapide d’une enquête sur les circonstances ayant conduit à ces malheureux incidents en vue de traduire les auteurs en justice.

Par ailleurs, la Cédéao appelle les autorités de transition guinéennes, la classe politique et la société civile à engager un dialogue inclusif afin de désamorcer la tension et de convenir d’un calendrier et de modalités raisonnables pour le rétablissement pacifique de l’ordre constitutionnel.

La Communauté économique des États de l’Afrique de l’Ouest se dit en outre « pleinement engagée » à soutenir la Guinée dans cette entreprise, notamment par le biais de la médiation dirigée par l’ancien président béninois, Boni Yayi.

Mali : Boubou Cissé clame son innocence

L’ancien Premier ministre malien est sous le coup d’un mandat d’arrêt international pour « faux, usage de faux et atteinte aux biens publics ».Depuis la chute d’Ibrahim Boubacar Keïta (IBK) dont il fut le Premier ministre, le 18 août 2020, Boubou Cissé ne s’était plus exprimé publiquement. Ce lundi, il a rompu le silence à travers un communiqué pour se disculper dans l’affaire de l’achat de véhicules blindés à la société sud-africaine Paramount. Une transaction de 60 millions de dollars, soit 37 milliards F CFA.

« Contrairement à ce que veulent croire les personnes chargées d’instruire le dossier, je n’ai en aucun cas posé un acte illégal dans l’exercice de mes fonctions », affirme Boubou Cissé puisqu’étant seulement ministre des Mines « au moment de la conclusion du marché, en octobre 2015 ». 

En exil en Côte d’Ivoire, l’ex-dirigeant malien explique qu’il n’a « jamais cherché à fuir (ses) responsabilités ou à échapper à (ses) devoirs de justiciable, pour autant que la justice de (son) pays demeure indépendante et impartiale ».

Pour Boubou Cissé, c’est la « visite musclée des forces de l’ordre à son domicile en décembre 2020 » suite à l’affaire dite « complot contre le gouvernement » et les « pressions » exercées sur sa famille qui l’ont poussé à s’éloigner « momentanément » du Mali.

De plus, il soutient que son absence « obéit à la volonté d’observer une posture de réserve afin de permettre aux autorités de la transition d’oeuvrer au plus vite pour le rétablissement des équilibres socio-politiques nécessaires au retour rapide à un ordre constitutionnel régulier ».

Par conséquent, selon l’ex-Premier ministre, « il ne faudrait donc pas que la justice malienne, qui a toujours été digne, puisse faire l’objet d’une instrumentalisation et ainsi
détourner l’opinion publique des vrais enjeux du moment en matière sécuritaire, sociale et économique ».

Le mandat d’arrêt international émis par la justice malienne concerne également deux autres anciens ministres d’IBK et un Directeur de banque. Boubou Cissé, pour sa part, est aussi dans le collimateur du parquet de la Commune IV de Bamako à cause d’un enregistrement téléphonique dans lequel il aurait parlé en mal de la junte malienne avec Alassane Ouattara, le président de la Cote d’Ivoire.

Côte d’Ivoire : une vingtaine de morts dans un accident

Un accident de la circulation a fait, ce lundi 1er août 2022, 21 morts.Le Groupement des sapeurs-pompiers militaires (GSPM) souligne que le drame est survenu dans une collision entre un camion et un minicar, à Abobo, dans le Nord-Est d’Abidjan, la capitale économique ivoirienne.

En Côte d’Ivoire, le ministère des Transports indique qu’il y a plus de 12.000 accidents de la circulation par an, constituant ainsi la première cause de mortalité chez les enfants et les jeunes âgés de 5 à 29 ans.

Le Rwanda signe un accord judiciaire avec le Zimbabwe

Kigali cherche à juger des auteurs présumés du génocide de 1994.L’accord signé, le 30 juillet 2022, vise à accélérer « deux affaires criminelles spécifiques », indique un communiqué de presse publié par le ministère rwandais des Affaires étrangères.

Les autorités rwandaises cherchent à obtenir l’extradition de personnes soupçonnées d’avoir commis le génocide et qui se trouvent depuis 1994 au Zimbabwe.

Selon le ministère rwandais de la Justice, le nouvel accord, qui intervient après deux ans de négociations, favorisera également l’entraide judiciaire entre le Rwanda et le Zimbabwe dans les affaires pénales.

Les autorités judiciaires rwandaises estiment que le Zimbabwe pourrait abriter autant de hauts gradés de l’armée rwandaise recherchés dans le cadre du génocide de 1994, qui a fait plus d’un million de morts.

Selon certaines sources, quelques-uns de ces anciens officiers supérieurs de l’armée rwandaise étaient basés à Harare, où ils auraient dirigé des entreprises commerciales florissantes. Ils auraient tous changé d’identité et pris de nouveaux noms.

Ils sont arrivés au Zimbabwe en 1996 après avoir été initialement basés dans l’est de la République démocratique du Congo (RDC).

En mai de cette année, le corps de Protais Mpiranya, l’ancien commandant de la garde présidentielle rwandaise inculpé de génocide, a été retrouvé enterré sous une dalle de pierre portant un faux nom dans la banlieue de Harare, que les enquêteurs de l’ONU ont retrouvé et identifié grâce à une piste essentielle trouvée sur un ordinateur confisqué.

Son corps a été exhumé à la demande des enquêteurs de l’ONU, et l’identité de Mpiranya a été confirmée par une analyse ADN.

L’Ethiopie prête à négocier avec le TPLF

Des forces armées loyales éthiopiennes et des rebelles tigréens s’affrontent depuis 2020.Le gouvernement éthiopien a annoncé être prêt à négocier avec les rebelles du Front populaire de libération du Tigré (TPLF) sans aucune condition préalable.

Addis Abeba avait demandé au TPLF de déposer les armes si des négociations devaient avoir lieu avec le gouvernement.

Lors d’une réunion avec les envoyés spéciaux des Nations unies et les ambassadeurs de l’Union européenne, des États-Unis, de la France, de l’Allemagne, de l’Italie et du Royaume-Uni, Redwan Hussien, conseiller du Premier ministre éthiopien pour les questions de sécurité, a déclaré que le gouvernement était prêt à négocier avec le TPLF à tout moment, en tout lieu et sans conditions préalables.

Dans un post sur Twitter samedi dernier, M. Hussien a indiqué que les diplomates avaient été informés que l’Union africaine dirigerait le processus et qu’elle « pouvait solliciter un soutien logistique de n’importe quelle source ».

« Nous avons également informé l’équipe des efforts déployés pour créer un environnement de collaboration et réduire les écarts avec une commission d’experts de l’Onu qui a annoncé qu’elle était autorisée à faire un voyage aller-retour à Mekele », a-t-il ajouté.

Le TPLF, quant à lui, a annoncé des conditions préalables à la négociation. Il menace d’entrer en guerre si ses conditions préalables ne sont pas satisfaites.

Le retrait des forces éthiopiennes de ce qu’il appelle la région du Tigré (du point de vue du TPLF, il s’agit de la région de Wolkait) et la reprise des services, notamment bancaires et de communication, font partie des conditions préalables.

Le gouvernement américain avait, comme l’indiquent de multiples déclarations du département d’État, demandé au gouvernement éthiopien de retirer ses forces de ce qu’il appelle le « Tigré occidental ».

Le TPLF n’accepte pas non plus, comme il l’a annoncé le mois dernier, que l’Union africaine dirige les négociations. Il estime que l’organisation continentale est proche du gouvernement éthiopien.

20e Congrès ASEA : à Dakar, la CIE partage son expérience sur la formation

Au 20e Congrès de l’Association des sociétés d’électricité d’Afrique (ASEA), tenu à Dakar du 14 au 21 juillet 2022, la Compagnie ivoirienne d’électricité (CIE) a partagé son expérience sur la formation à travers le Centre des métiers de l’électricité (CME).A cet événement d’envergure, qui s’est déroulé autour du thème « Nécessité de service public et la performance des sociétés d’électricité », la CIE était présente avec une délégation conduite par son directeur général M. Ahmadou Bakayoko. 

En tant que membre fondateur de l’ASEA, la CIE y était pour participer aux différents échanges sur les enjeux et défis des sociétés. Elle s’est faite remarquée à travers son stand d’exposition très apprécié des participants, et qui a été le plus visité.

Au cours de ce congrès, la CIE, a animé des thématiques en vue de partager son expérience sur trois points majeurs, à savoir la formation au niveau du Centre des métiers de l’électricité (CME), la cybersécurité, et l’accès à l’électricité.

M. Ahmadou Bakayoko a mis en avant les facteurs clés de succès du modèle ivoirien, lors de son intervention. Il a recommandé la formation à distance, de plus en plus développée, qui offre un business model attrayant en raison de son aspect accessible avec un bon rapport qualité-prix.

Il a étalé la vision de la formation du Centre des métiers de l’électricité (CME) de Côte d’Ivoire, qui offre des formations pratiques permettant de mieux répondre à la demande croissante dans le secteur, permettant à ses collaborateurs d’être aguerris et bien outillés.

Parlant de la cybersécurité, M. Harouna Bakayogo, le directeur général délégué du pôle systèmes informatiques, a évoqué le risque quasi-permanent des attaques cybernétiques qui menacent les sociétés africaines dont 40% ont perdu leurs données, suite à des attaques informatiques.

Selon lui, ces attaques cybernétiques engendrent des pertes d’exploitation qui plombent les chiffres d’affaires et fragilisent la production ainsi que la fourniture d’une électricité de qualité à une clientèle de plus en plus exigeante sur le continent.

Comme solution, le partage de données pour la prévention de risques d’attaques cybernétiques passe par une harmonisation de la collecte des données, afin de disposer d’informations de qualité pour une meilleure prise de décisions.

Face à la montée des cyberattaques, la digitalisation est présentée comme une opportunité pour anticiper et traiter le risque afin de préserver l’outil de travail. M. Harouna Bagayogo a appelé à la définition d’une voie politique de sécurité qui devra être sur la base des normes réactualisées annuellement.

Cette idée qui reprécise la demande faite à l’Association des sociétés d’électricité d’Afrique (ASEA), de créer un cadre de concertation pour le partage de données, montre la synergie du secteur sur le continent.

L’exemple ivoirien, avec la forte pénétration de l’Internet, même dans les zones rurales, a permis une forte digitalisation des moyens de paiement avec le mobile money. M. Bagayogo a fait observer qu’avec un taux de 90% des opérations dans le monde rural effectué à partir du mobile money, la CIE a développé une stratégie de réduction de la fraude sur d’électricité.

M. Léandre N’Dri, le directeur central, d’études générales et de la planification stratégique, à son tour, a fait une présentation très appréciée sur la mise en œuvre du Programme Electricité Pour Tous (PEPT) pilotée par la CIE depuis 2014.

Cette présentation a mis en avant l’expérience en matière d’accès à l’électricité avec notamment une expérience en matière d’innovation.

Mme Marguerite Yapi, directeur chargée des missions et M. Zandou Tchoko, sous-directeur de la planification et des systèmes d’informations RH du Centre des métiers d’électricité de la CIE, ont quant à eux, présenté le centre et les formations.

Le Centre des métiers d’électricité (CME) est reconnu comme un pôle d’excellence dans la sous-région grâce à ses agréments et certificats (racee, serec, ect) en termes de formation dans le secteur de l’électricité.

En matière d’engagement sociétal, l’entreprise s’est faite remarquer positivement à travers la présentation de son rapport RSE 2021. Depuis sept ans, elle  produit régulièrement un rapport en matière de développement durable à l’attention de ses parties prenantes.

La presse marocaine décrypte le discours royal

Le Discours prononcé par le Roi Mohammed VI à l’occasion du 23ème anniversaire de la Fête du Trône est le sujet traité par les quotidiens marocains parus ce lundi. +L’Économiste+ écrit que le dernier discours royal appelle à la nécessité de “revisiter la Moudawana” (code de la famille), ajoutant que des dysfonctionnements assombrissent les objectifs de cette révolution du code de la famille.

En effet, “tout le monde aura constaté que durant cette expérience, des obstacles ont empêché une mise en œuvre correcte de ses dispositions”, fait savoir l’éditorialiste, relevant que l’exemple le plus frappant concerne le mariage des mineures pour des raisons sociologiques.

“Aujourd’hui, il n’y a aucune excuse. Le changement vient de la volonté royale. Le feu vert est donc donné. Place à l’élaboration d’une feuille de route pour la réforme du code de la famille”, fait-il observer.

+Aujourd’hui Le Maroc+ écrit, pour sa part, que le discours royal à l’occasion du 23ème anniversaire de la Fête du Trône annonce un nouveau cap, ajoutant que la condition de la femme et sa participation dans le marché du développement du pays ont été abordées par le Souverain.

Aujourd’hui, “il est temps de capitaliser sur les acquis de la première réforme de la Moudawana pour rouvrir ce chantier dans le but de revoir certaines dispositions qui ont montré des limites et prendre en considération le bien de la femme, de l’homme et des enfants”, relève la publication.

L’autre dossier majeur abordé par le Souverain concerne la consolidation des fondements de l’Etat social avec la mise en œuvre du chantier de la protection sociale, poursuit le quotidien, notant que le Roi a montré l’engagement du Royaume, en dépit de la conjoncture internationale et nationale assez particulière, de mener à bien et jusqu’au bout la réforme dans les délais impartis

Tout comme le chantier de la Moudawana, la généralisation de la protection sociale est de nature à rendre justice à la famille, toute la famille et ses composantes en permettant un accès équitable à chacun quels que soient ses moyens financiers et ses conditions socio-économiques, à tous ses droits vitaux et élémentaires sur le même pied d’égalité, conclut-il.

De son côté, +L’Opinion° écrit que le Roi Mohammed VI tend une main fraternelle à l’Algérie pour mettre fin à la rupture entre deux pays jumeaux, dont la communauté de destin, de langue, de culture et de religion devrait naturellement favoriser la paix.

Le Souverain a choisi de réitérer sa volonté d’une paix durable, affirmant même Son engagement à trouver «une issue à la situation actuelle et à favoriser le rapprochement et la compréhension entre les deux peuples», souligne la publication.

“Un engagement solennel et officiel gravé dans l’Histoire, puisque exprimé dans le cadre du discours du Trône qui constitue la plus importante intervention royale d’un point de vue politique et protocolaire”, fait-il remarquer.

Sénégal : la presse dissèque les résultats des Législatives

Les journaux sénégalais parvenus à APA ce lundi 1er août 2022, sont largement revenus sur les résultats des élections législatives du 31 juillet 2022.« Ça sent le roussi », titre Walf Quotidien. Le journal indique que Benno Bokk Yakaar (Uni pour un même espoir), coalition de la majorité présidentielle, revendique la victoire aux Législatives du 31 juillet 2022. Pendant ce temps, Yewwi Askan Wi (Libérez le peuple), coalition de l’opposition, crie au hold-up.

« Macky Sall dos mur », titre Bës Bi Le Jour.  Les premières tendances des Législatives sont favorables à l’opposition portée par l’inter-coalition YAW-Wallu

Ce qui fait dire à EnQuête qu’un « parfum de cohabitation » se dégage au Sénégal. Selon les tendances lourdes, la mouvance présidentielle n’aura pas la majorité absolue. La tornade Yaw-Wallu a soufflé Dakar, Thiès, Ziguinchor, Kaolack, Mbacké, Bambey. Mais dans le même journal, Aminata Touré, tête de liste nationale de BBY « réclame la victoire dans 30 départements » sur 46.

Vox Populi craint « un lourd contentieux électoral ». Benno clame sa victoire sur 30 départements et sa majorité à l’Assemblée. Pendant ce temps, Barthélémy Dias, le maire de la capitale, issu de l’opposition, parle de « résultats préfabriqués ».

« Yewwi-Wallu, l’entente fatale » barre à sa Une L’Observateur. « Sur 140 sièges pourvus dans le pays, la coalition de l’opposition rafle 71 sièges contre 64 pour le pouvoir », indique le journal. « La cohabitation aura bien lieu », indique Barthélémy Dias. Le journal souligne que le « débauchage » sera désormais le prochain pari du pouvoir pour obtenir la majorité.

« Enfin la cohabitation », lance la Tribune. « L’opposition gagne les grands centres urbains, la question du troisième mandat bientôt réglée », ajoute le journal.

Dans Libération, c’est la « guerre des chiffres » entre le pouvoir et l’opposition. Mimi Touré, tête de liste de la majorité sortante déclare que BBY a obtenu « une majorité incontestable à l’Assemblée ». Mais l’opposition par l’intermédiaire de Barthélémy Dias ; soutient le contraire et affirme que la « cohabitation aura lieu. »

« Sale temps » pour la coalition présidentielle, ajoute Le Quotidien. Yewwi-Wally gagne Dakar, Thiès, Ziguinchor entre autres, Benno « revendique » la victoire alors que le taux participation reste « faible. »

Le quotidien national Le Soleil livre les premières tendances des Législatives. « Benno et Yewwi sortent du lot », titre le journal. « Plusieurs villes basculent dans l’opposition », ajoute la parution qui ajoute que « le pouvoir reste solide dans les zones rurales. »

Sénégal: Le camp présidentiel revendique la victoire aux législatives

« Nous avons donné une majorité à l’Assemblée nationale à notre président Macky Sall » affirme la tête de liste de la coalition présidentielle, Aminata Touré.En Afrique, le Sénégal est habitué au scrutins hors nomes. Après deux alternances surprenantes au sommet de l’Etat en 2000 et 2012, ce modèle démocratique africain se préparait, selon certains pronostics fortement soutenus dans l’opinion, à vivre sa première cohabitation entre un président élu et une opposition majoritaire au parlement à l’issue des législatives qui se déroulaient dimanche 31 juillet.

Mais le scénario d’une nouvelle spécificité sénégalaise semble avoir peu de chance de se réaliser, d’après le camp du président Macky Sall.

Selon la coalition présidentielle, celle-ci a remporté la majorité des sièges 165 sièges de la future assemblée nationale qui doit légiférer pour les cinq prochaines années.

« Nous avons gagné 30 départements » sur les 46 que compte le Sénégal et des circonscriptions à l’étranger. « Ceci nous donne incontestablement une majorité à l’Assemblée nationale », a déclaré dimanche soir à la presse la tête de liste de la coalition présidentielle, Aminata Touré.

« Nous avons donné une majorité à l’Assemblée nationale à notre président de coalition », Macky Sall, a ajouté Mme Touré, sans donner le nombre de députés obtenus par son camp ni préciser s’il s’agit d’une majorité relative ou absolue. Elle a reconnu la défaite de sa coalition à Dakar.

Ce scrutin législatif qui de joue à un seul tour doit renouveler pour les cinq prochaines années 165 sièges du Parlement monocaméral largement contrôlé par le camp présidentiel.

Le Chef de l’Eat Macky  Sall a promis de nommer un premier ministre à l’issue de ces élections.  Le poste avait été supprimé puis rétabli en décembre 2021, mais le président attendait l’issue de ces législatives pour désigner un titulaire du poste.

Environ sept millions de Sénégalais étaient appelés pour ces législatives qui se sont déroulées sans incidents majeurs.

Le taux de participation était de 22 % au niveau national dimanche à 13 heures, selon le ministère de l’intérieur. La Commission nationale électorale autonome (Cena), en charge de la gestion du vote , a déployé quelque 22 000 observateurs. Des ondées de la Communauté économique des Etats de l’Afrique de l’Ouest (Cédéao) et de la Francophonie étaient déployée un peu partout dans le pays pour superviser ces élections.

Au Sénégal, le camp présidentiel revendique la victoire aux législatives

Touré.

« Nous avons donné une majorité à l’Assemblée nationale à notre président Macky Sall » a affirmé la tête de liste de la coalition présidentielle, Aminata Touré.En Afrique, le Sénégal est habitué au scrutins hors nomes. Après deux alternances surprenantes au sommet de l’Etat en 2000 et 2012, ce modèle démocratique africain se préparait, selon certains pronostics fortement soutenus dans l’opinion, à vivre sa première cohabitation entre un président élu et une opposition majoritaire au parlement à l’issue des législatives qui se déroulaient dimanche 31 juillet.
Mais le scénario d’une nouvelle spécificité sénégalaise semble avoir peu de chance de se réaliser, d’après le camp du président Macky Sall.
Selon la coalition présidentielle, celle-ci a remporté la majorité des sièges 165 sièges de la future assemblée nationale qui doit légiférer pour les cinq prochaines années.
« Nous avons gagné 30 départements » sur les 46 que compte le Sénégal et des circonscriptions à l’étranger. « Ceci nous donne incontestablement une majorité à l’Assemblée nationale », a déclaré dimanche soir à la presse la tête de liste de la coalition présidentielle, Aminata Touré.

« Nous avons donné une majorité à l’Assemblée nationale à notre président de coalition », Macky Sall, a ajouté Mme Touré, sans donner le nombre de députés obtenus par son camp ni préciser s’il s’agit d’une majorité relative ou absolue. Elle a reconnu la défaite de sa coalition à Dakar.

Ce scrutin législatif qui e joie à un seul tour doit  renouveler pour les cinq prochaines années 165 sièges du Parlement monocaméral largement contrôlé par le camp présidentiel.
Le Chef de l’Eat Macky  Sall a promis de nommer un premier ministre à l’issue de ces élections.  Le poste avait été supprimé puis rétabli en décembre 2021, mais le président attendait l’issue des législatives pour désigner un titulaire du poste.
Environ sept millions de Sénégalais étaient appelés pour ces législatives qui se sont déroulées sans incidents majeurs.
Le taux de participation était de 22 % au niveau national dimanche à 13 heures, selon le ministère de l’intérieur. La Commission nationale électorale autonome (Cena), en charge de la gestion du vote , a déployé quelque 22 000 observateurs. Des ondées de la Communauté économique des Etats de l’Afrique de l’Ouest (Cédéao) et de la Francophonie étaient déployée un peu partout dans le pays pour superviser ces élections. 

Macky Sall loue la vitalité de la démocratie sénégalaise

Le président de la République a réaffirmé sa confiance au système électoral du Sénégal.Après avoir voté à Fatick (centre), le chef de l’État, Macky Sall, s’est réjoui de la bonne santé de la démocratie sénégalaise. « Le Sénégal est un pays de démocratie. La campagne électorale s’est déroulée dans le calme. Les parties prenantes à l’organisation des élections, comme le ministère de l’Intérieur à travers la Direction générale des élections, ont pris toutes les dispositions pour le bon déroulement du vote. Permettre aux citoyens de choisir sans entrave leurs représentants est l’essence même d’une démocratie qui se respecte », a réagi le président Sall.

Il a ajouté: « Comme par le passé, je suis confiant sur le fait que les électeurs iront voter dans les meilleures conditions de liberté et de transparence qui assurent la sincérité du scrutin ».

Selon Macky Sall, « au-delà de nos choix individuels, il y a tout ce que nous partageons et que nous devons préserver en tant que nation unie et solidaire. C’est la paix, la stabilité, la sécurité, l’intégrité territoriale de notre pays et la cohésion nationale. »

« Ces exigences sont au-dessus de tous et de tout le monde. Elles sont également au-dessus de tout parce qu’elles forment l’âme de la nation sénégalaise et les valeurs qui l’incarnent. C’est-à-dire un attachement indéfectible les uns aux autres. Après avoir accompli son devoir de vote, chaque citoyen doit aller vaquer à ses occupations », a poursuivi le président de la République.

Ce dimanche 31 juillet 2022, les Sénégalais sont appelés aux urnes pour élire les députés de la 14e législature. Huit coalitions prennent part à ces élections.

Au total, 6.727.759 électeurs sont appelés aux urnes ce 31 juillet 2022 pour élire les 165 députés de l’Assemblée nationale dont 15 devant être issus de la diaspora.

Sur le territoire national et à l’étranger, il y a 15.196 bureaux de vote répartis dans 6.641 lieux de vote.

Pour la bonne tenue du scrutin, le dernier vant la présidentielle de 2024, la Commission nationale électorale autonome (CENA), chargée de l’organisation matérielle des opérations électorales et référendaires au Sénégal, a annoncé le déploiement de 15.000 contrôleurs et 6.000 superviseurs.

Législatives sénégalaises : démarrage timide du vote à Dakar

L’affluence n’est pas encore au rendez-vous pour ces joutes électorales.Ce dimanche 31 juillet 2022, les Sénégalais sont appelés aux urnes pour élire les députés de la 14e législature. Huit coalitions prennent part à ces élections. Mais il n’y pas encore de grande affluence dans les centres de vote de Dakar visités par APA.

C’est le cas au centre de vote Bayetir Samb de Ngor, commune située dans le district ouest de la capitale sénégalaise, où les bureaux ont ouvert dès 8h conformément au Code électoral. « Tout le matériel électoral est disponible et le vote se passe très bien », a assuré le superviseur de la Commission électorale départementale autonome (CEDA) de Dakar, Mamadou Kane.

Ici, les rares personnes qui se sont déplacées pour accomplir leur devoir civique ont beaucoup d’espoir dans la prochaine législature. « J’attends que les futurs députés tiennent leurs promesses. Qu’ils prennent en compte les préoccupations des populations qui souffrent énormément », a confié Serigne Saliou, peintre de profession.

« Nos jeunes n’arrivent plus à trouver du poisson en mer. Que les députés qui seront élus se penchent sur ce problème », a indiqué pour sa part, Malick Guèye, la soixantaine révolue.

A Dakar-Plateau, centre des affaires de la capitale, où son maire Alioune Ndoye a voté, ce n’est pas encore le grand rush. « Il faut que les gens viennent ! Je suis arrivé et en cinq minutes j’ai voté », a réagi M. Ndoye, tête de liste départementale de la coalition présidentielle « Benno Bokk Yakaar », par ailleurs ministre de la Pêche et de l’Economie maritime.

Contrairement à Ngor et Dakar-Plateau, les électeurs inscrits dans la commune de Ouakam se hâtent pour voter. Par exemple au CEM ElH Mamadou Ndiaye, ils se sont déplacés en masse pour voter.

Au total, 6.727.759 électeurs sont appelés aux urnes ce 31 juillet 2022 pour élire les 165 députés de l’Assemblée nationale dont 15 devant être issus de la diaspora.

Sur le territoire national et à l’étranger, il y a 15.196 bureaux de vote répartis dans 6.641 lieux de vote.

Pour la bonne tenue du scrutin, la dernière avant la présidentielle de 2024, la Commission nationale électorale autonome (CENA), chargée de l’organisation des élections au Sénégal, a annoncé le déploiement de 15.000 contrôleurs et 6.000 superviseurs.

Près de sept millions de Sénégalais élisent leurs députés

Huit coalitions prennent part aux élections législatives sénégalaises de 2022.Top départ de l’élection des membres de la 14e législature sénégalaise ! Au total, 6.727.759 électeurs sont appelés aux urnes ce 31 juillet 2022 pour élire les 165 députés de l’Assemblée nationale dont 15 devant être issus de la diaspora.

Pour ces élections auxquelles participent huit coalitions, 15.196 bureaux de vote sont répartis sur le territoire national et à l’étranger, pour un total de 6.641 lieux de vote. Conformément au Code électoral, les bureaux de vote ont ouvert depuis 8 heures et vont fermer à 18 heures.

La Commission nationale électorale autonomie (CENA), chargée de l’organisation des élections au Sénégal, a annoncé le déploiement de 15.000 contrôleurs et 6.000 superviseurs pour la bonne tenue du scrutin.

Le département de Dakar concentre à lui tout seul plus du dixième du corps électoral, soit 686.043 électeurs répartis dans 123 lieux de vote pour 1.232 bureaux de vote.

Pour les 97 sièges mis en jeu pour scrutin majoritaire, la région de Dakar, la capitale, qui comprend les départements de Dakar, Pikine, Guédiawaye, Rufisque et Keur Massar, comptabilise 18 députés. Elle est suivie par Thiès (10), Diourbel (9), Tambacounda (7). Les régions de Kaffrine, Kolda, Louga, Saint-Louis, Sédhiou ont chacune 6 députés, alors que 5 députés sont attribués à chacune des régions de Fatick, Kaolack, Matam, Ziguinchor. Kédougou ferme le peloton avec 3 trois députés.

S’agissant des 15 députés de la diaspora, la zone Afrique se taille le plus gros lot avec 7 sièges (Afrique du Nord 1, Afrique de l’Ouest 3, Afrique du Centre 3, Afrique australe 1). La zone Europe obtient 6 députés (Europe de l’Ouest, du Centre et du Nord 3 ; Europe du Sud 3). Un siège est attribué à la zone Amérique et Océanie et la zone Asie-Moyen Orient a le même quota.

Le reste des députés doit être élua au scrutin proportionnel.

Lors des dernières législatives de 2017, la coalition présidentielle, « Benno Bokk Yakaar » (Unis dans l’espoir) avait obtenu la majorité absolue, avec 125 sièges sur les 165.

Législatives au Sénégal: Quand les religieux s’invitent dans le jeu politique

« C’est une très vielle tradition sénégalaise. Cela remonte à très loin dans l’histoire politique du pays », explique un politologue.Au Sénégal, où des législatives se déroulent dimanche 31 juillet, les élections ne sont pas que l’affaire des hommes ou forces politiques. Dans cette ancienne colonie française, îlot de stabilité politique et modèle de laïcité démocratique en Afrique de l’Ouest, les rendez-vous électoraux sont aussi des moments majeurs pour les hommes de religion. 

Alors que l’invalidation de la liste des candidats titulaires au scrutin proportionnel de la principale coalition de l’opposition, a fait craindre, a un moment,  une campagne électorale particulièrement troublée, l’intervention des principales figures religieuses réclamant un scrutin sans violence, semble avoir lourdement pesé pour éviter que la bataille électorale déraille. 

« Le pays n’appartient pas aux politiques. S’il était simplement laissé à eux, il serait déjà brulé », avait, notamment prévenu, le 10 juillet, l’Imam de la Grande mosquée de Dakar lors de la prière de l’ « Aid EL Kébir », communément appelé « Tabaski » en Afrique de l’Ouest qui coïncidait, cette année, avec le démarrage de la campagne électorale achevée vendredi 29. 

Mame Libasse Lahi, Imam de la famille maraboutique des « Layéne », l’une des principales confréries soufies qui dominent l’Islam dont se réclament 95% de la population sénégalaise, a ouvertement appelé les fidèles à se méfier des « gens qui désirent ardemment le pouvoir ». Pour lui, « tout homme qui aspire à diriger le pays doit savoir qu’il s’engage dans une entreprise difficile, car ses charges sont lourdes ». 

Le coordinateur du Collectif « And Samm Jikko Yi » (Ensemble pour la préservation des valeurs), Ababacar Mboup, a, lui, martelé que « le Sénégal ne peut pas se faire dans la violence. Que ce soit ceux qui incarnent les institutions, c’est-à-dire la majorité ou l’opposition ». 

Une tradition sénégalaise

« C’est une très vielle tradition sénégalaise. Cela remonte à très loin dans l’histoire politique du pays. Depuis l’époque coloniale, les religieux ont toujours eu une place prépondérante au sein de la société et surtout par rapport à la chose politique », explique le politologue sénégalais, Bacary Domingué Mané. 

« On se souvient des évènements de mars dernier (des manifestations ont éclaté à Dakar et dans certains centre urbains du pays après l’interpellation d’Ousmane Sonko, principale leader de l’opposition) dans une affaire de viol présumé sur une jeune masseuse), durant lesquels les religieux sont intervenus pour demander aux hommes politiques d’éviter de mettre l’huile sur le feu. Finalement, l’opposition a accepté la main tendue des religieux. C’est pour dire qu’ils sont entendus et respectés », rappelle-t-il.  

Dans ce pays où la population est à plus de 90% musulmane, le responsable des autres ont, eux aussi, toujours joué les médiateurs entre acteurs politiques. 

Lors des élections présidentielles de 2007 et de 2012, l’Archidiocèse de Dakar dirigée actuellement par Monseigneur Benjamin Ndiaye, a appelé les acteurs politiques à concourir en veillant à la sauvegarde de la paix.

Les législatives de dimanche 31 juillet, où les 165 sièges de l’Assemblée nationale sont mis en jeu, oppose principalement deux camps: la majorité présidentielle réunie autour de « Benno Bokk Yaakaar » (Unis dans l’espoir) et la principale coalition de l’opposition, « Yewwi Askanwi » (Libérer le peuple, en wolof). 

Une gestion « singulière » a permis au Maroc de surmonter les effets de la crise pandémique

A toute crise, mesures exceptionnelles. Et le Maroc a pu grâce à une gestion « singulière » de surmonter des effets de la crise liée à la Covid-19, qui se sont fait sentir dans tous les secteurs économiques et sociaux a affirmé, samedi à Rabat, le Roi Mohammed VI. »Nous avons surmonté cette conjoncture difficile par une gestion singulière », a affirmé le Souverain dans son discours à l’occasion de la Fête du Trône.

Il a rappelé que de larges franges de la population, notamment pauvres ou en situation de précarité, ont été fortement touchées socialement et économiquement, mais l’Etat a supporté le coût exorbitant de la lutte contre la pandémie en accordant des aides matérielles directes aux familles nécessiteuses et en apportant du soutien aux secteurs touchés.

L’Etat a également assuré un approvisionnement régulier et suffisant en denrées de première nécessité dans toutes les régions du pays, a encore ajouté le Roi.

Par ailleurs, le Souverain a fait observer que nonobstant le coût onéreux du vaccin, le Maroc a été, de l’avis de tous, l’un des premiers pays à prendre la judicieuse initiative de se le procurer et de le mettre gratuitement à la disposition des citoyens et des étrangers résidant au Maroc.

Il a, dans ce contexte, rappelé la mise en œuvre du grand projet de généralisation de la protection sociale et de mise à niveau du système de santé, ainsi que le lancement de plusieurs projets qui visent à atteindre la souveraineté sanitaire et à assurer la sécurité et la sûreté des citoyens.

Ainsi, affirme-t-il, en moins d’une année, le nombre des travailleurs non-salariés et l’effectif de leurs familles bénéficiant de l’Assurance Maladie Obligatoire (AMO) ont franchi la barre des six millions d’adhérents.

De plus, à la fin de l’année en cours, le chantier de la couverture sanitaire obligatoire sera parachevé, s’élargissant aux bénéficiaires du Régime d’Assistance Médicale (RAMED), a assuré le Souverain.

Il a exprimé sa détermination à mettre en œuvre à la fin de 2023 le projet de généralisation graduelle des allocations familiales, « conformément au planning arrêté ».

Ce projet solidaire d’intérêt national, explique le Souverain, bénéficiera à environ sept millions d’enfants, en particulier à ceux qui appartiennent à des familles pauvres ou en situation de précarité et à trois millions de ménages n’ayant pas d’enfants en âge de scolarité.

A cette fin, le Roi a appelé à « l’opérationnalisation diligente » du Registre Social Unifié (RSU), considéré comme le principal mécanisme pour l’octroi d’un soutien efficace.

Le Maroc appelle à l’établissement de relations « normales » avec l’Algérie

Le Roi Mohammed VI a appelé à travailler la main dans la main avec la présidence algérienne pour l’établissement de relations « normales » entre les deux peuples.« Nous aspirons à œuvrer avec la présidence algérienne pour que le Maroc et l’Algérie puissent travailler, main dans la main, à l’établissement de relations normales entre deux peuples frères, unis par l’Histoire, les attaches humaines et la communauté de destin », a plaidé le Souverain marocain dans son discours prononcé, ce samedi à Rabat, à l’occasion du 23ème anniversaire de la fête du trône.

Le Roi a souligné une fois de plus que « les frontières qui séparent le peuple marocain et le peuple algérien frères ne seront jamais des barrières empêchant leur interaction et leur entente ».

« Notre souhait est que ces frontières se muent en passerelles permettant au Maroc et à l’Algérie d’accéder à un avenir meilleur et d’offrir un bel exemple de concorde aux autres peuples maghrébins », a-t-il appelé.

A cette occasion, le Souverain a exhorté les Marocains à « préserver l’esprit de fraternité, de solidarité et de bon voisinage qui les anime à l’égard de nos frères algériens », assurant le peuple algérien que « en toute circonstance, le Maroc et les Marocains se tiendront toujours à leurs côtés ».

Pour ce qui est des allégations selon lesquelles les Marocains insulteraient l’Algérie et les Algériens, le Roi a expliqué que ces allégation « sont le fait d’individus irresponsables qui s’évertuent à semer la zizanie entre les deux peuples frères ».

Et d’ajouter que ces « médisances sur les relations maroco-algériennes sont totalement insensées et sincèrement consternantes, affirmant que le Maroc n’a jamais et ne permettra à quiconque de porter atteinte aux Algériens.

Par ailleurs, il a exprimé sa ferme volonté de « trouver une issue à la situation actuelle et de favoriser le rapprochement, la communication et la compréhension entre les deux peuples ».

Maroc: Le Roi appelle à une réforme du Code de la famille

Le Roi Mohammed VI a affirmé que l’application sur le terrain du code de la famille a révélé certaines limites ayant entravé sa mise en oeuvre optimale.Dans son discours prononcé, ce samedi à Rabat, à l’occasion du 23è anniversaire de la fête du Trône, le Souverain marocain a appelé à une réforme de ce code, de manière à garantir les droits de tous, hommes et femmes.

« Le Code de la Famille a représenté un véritable bond en avant, désormais il ne suffit plus en tant que tel. L’expérience a en effet mis en évidence certains obstacles qui empêchent de parfaire la réforme initiée et d’atteindre les objectifs escomptés », a dit le Roi .

A titre d’exemple, il a notamment évoqué « l’application incorrecte du Code en raison de divers facteurs sociologiques », dont « la propension tenace d’une catégorie de fonctionnaires et d’hommes de justice à considérer que le Code est réservé aux femmes ».

La réalité est autre, a affirmé le Souverain, car, a-t-il dit, « le Code n’est spécifique ni aux hommes, ni aux femmes : il est dédié à la famille entière. Fondé sur la notion d’équilibre, il donne aux hommes et aux femmes les droits qui leur échoient respectivement et il tient compte de l’intérêt des enfants ».

Il a, à cet égard, souligné la nécessité d’une application pleine et judicieuse des dispositions légales de ce Code, notant qu’il convient aussi « de dépasser les défaillances et les aspects négatifs révélés par l’expérience menée sur le terrain et, le cas échéant, de refondre certaines dispositions qui ont été détournées de leur destination première ».

« En qualité d’Amir Al-Mouminine, et comme Je l’ai affirmé en 2003 dans le Discours de présentation du Code devant le parlement, Je ne peux autoriser ce que Dieu a prohibé, ni interdire ce que le Très-Haut a autorisé, en particulier sur les points encadrés par des textes coraniques formels », a affirmé le Souverain, réitérant l’attachement « à ce que cet élan réformateur soit mené en parfaite concordance avec les desseins ultimes de la Loi islamique (Charia) et les spécificités de la société marocaine ».

« Nous veillons aussi à ce qu’il soit empreint de modération, d’ouverture d’esprit dans l’interprétation des textes, de volonté de concertation et de dialogue, et qu’il puisse compter sur le concours de l’ensemble des institutions et des acteurs concernés », a-t-il mis en avant.

Exprimant l’ambition « de poursuivre l’édification d’un Maroc avancé et fort de sa dignité », où « il est indispensable que tous les Marocains, hommes et femmes, prennent une part active à la dynamique de développement », le Roi a insisté « sur la nécessité que la femme marocaine apporte son plein concours dans tous les domaines ».

« L’esprit de la réforme ne consiste pas à octroyer à la femme des privilèges gracieux, mais, bien plus précisément à lui assurer la pleine jouissance des droits légitimes que lui confère la Loi. Dans le Maroc d’aujourd’hui, il n’est en effet plus possible qu’elle en soit privée », a-t-il insisté.

Le Roi a, à cet égard, appelé « à l’opérationnalisation des institutions constitutionnelles concernées par les droits de la famille et de la femme et que soient mis à jour les dispositifs et les législations nationales dédiés à la promotion de ces droits ».

Dans le même cadre, il a appelé à ce que les tribunaux de la famille soient généralisés à l’échelle des régions du pays, qu’ils soient dotés de ressources humaines qualifiées et que leur soient affectés les moyens matériels nécessaires à l’accomplissement efficace de leur mission ».

Le Souverain a en ce sens tenu à rappeler « une vérité essentielle », à savoir « quand les femmes accèdent pleinement à leurs droits, elles ne portent aucun préjudice aux hommes, pas plus qu’elles ne se font tort. De fait, la condition sine qua non pour que le Maroc continue de progresser est qu’elles occupent la place qui leur échoit et qu’elles apportent leur concours efficient à toutes les filières de développement ».

Législatives au Sénégal : « difficile de dire ce que sera le scrutin » (expert)

Pour Mame Goor Ngom, journaliste et analyste politique, l’issue de l’élection de ce dimanche reste incertaine avec une opposition décidée à imposer une cohabitation à la majorité présidentielle.1. Qu’est-ce qui vous a particulièrement plu ou déplu dans la campagne ?

Globalement, je salue le sens du dépassement. Nous avons vu des actes qui font du baume au cœur. On peut notamment citer la rencontre amicale entre Ousmane Sonko (opposant radical) et Abdourahmane Diouf (opposant modéré).

À Guédiawaye, dans la banlieue de Dakar, une scène analogue s’est déroulée avec le maire de Golf Sud, Khadija Mahécor Diouf de la principale coalition de l’opposition Yewwi Askan Wi (Libérer le peuple, en langue wolof) et un responsable de la coalition au pouvoir Benno Bokk Yakaar (Unis par le même espoir, en langue wolof).

Mansour Faye, maire de Saint-Louis (Nord) et beau-frère du président Macky Sall, est également allé voir des victimes d’un accident de Yewwi Askan Wi. Tout cela grandit la démocratie sénégalaise.

Toutefois, nous avons noté des actes regrettables. À Thiès (Ouest), des incidents ont impliqué le maire de la ville, Dr Babacar Diop et d’autres membres de Yewwi Askan Wi. Idem avec les maires Ahmed Aïdara de Yewwi Askan Wi et Racine Talla de Benno Bokk Yakaar à Guédiawaye.

Sur le plan médiatique, il y a eu beaucoup de fausses informations. Des journaux ont été détournés. Dans une démocratie, quand la presse est discréditée, quand les fake news foisonnent, ça peut impacter la sincérité du scrutin.

2. Comment analysez-vous les principaux thèmes de campagne ?  

Ils devaient tourner autour de l’Assemblée nationale avec les réformes qui s’y imposent afin que les députés jouent véritablement leur rôle. Au Sénégal, le pouvoir exécutif est au-dessus du législatif et du judiciaire malgré le principe de la séparation des pouvoirs. L’hémicycle répond souvent aux desiderata du chef de l’État.

Comme lors des élections locales de janvier dernier, Yewwi Askan Wi a axé son discours sur l’éventualité d’une troisième candidature de Macky Sall. C’est une stratégie payante parce que ce thème intéresse et mobilise les citoyens. Pour cette coalition, considérer ces Législatives comme le premier tour de la Présidentielle de 2024 est un couteau à double tranchant. Si l’on suit cette logique, une victoire de Benno Bokk Yakaar signifierait que le peuple légitime le troisième mandat.

Au-delà de Yewwi Askan Wi, cette question concerne l’ensemble de la population, les autres partis et les organisations de la société civile. Par conséquent, cette coalition gagnerait à revoir sa communication sur le sujet. Elle ne peut pas porter seule ce combat.

3. Au sortir de cette campagne, peut-on vraiment évaluer les forces des uns et des autres ?

Il est difficile, de façon péremptoire, de dire ce que sera le scrutin de dimanche. Cela dit, on a l’impression que les tendances des Locales risquent de se confirmer à des exceptions près.

À Dakar, Yewwi Askan Wi peut ne pas avoir une majorité écrasante car au niveau du pouvoir des réglages ont été effectués et des dissensions tues notamment aux Parcelles Assainies, une grande commune de la capitale, avec l’investissement d’Amadou Ba, ancien ministre de l’Économie et des Finances. 

Pour Yewwi Askan Wi, dont la liste des titulaires a été rejetée par le Conseil constitutionnel pour non-respect de la parité, les leaders comme Ousmane Sonko, qui ne sont plus candidats, se sont aussi engagés dans la campagne. Il y a eu un engouement autour des caravanes de Sonko, le leader de fait de ladite coalition. Dans son tour du Sénégal, il a drainé les foules.

L’autre dynamique, c’est Benno Bokk Yakaar avec Aminata Touré qui a mené une campagne très correcte. Ce n’était pas évident, mais elle s’en est bien sortie. La tête de liste nationale de la coalition au pouvoir avait du monde derrière elle. Mimi, surnom de l’ancien Premier ministre, dansait quand il le fallait sans perdre sa répartie facile.

De plus, on ne parle plus de tout sauf Benno Bokk Yakaar avec la nouvelle coalition Aar Sénégal (Protéger le Sénégal, en langue wolof). Des relations heurtées existent entre Yewwi Askan Wi et Aar Sénégal où il y a entre autres Thierno Alassane Sall, l’ex-ministre de l’Énergie de Macky Sall. Cela est bon en démocratie. Vouloir que tous les opposants partagent les mêmes idées, c’est à la limite de l’hypocrisie. Il faut qu’ils se contredisent pour que les citoyens puissent choisir parmi les différentes offres.

La presse sénégalaise à fond sur les élections législatives

Les élections législatives de demain, dimanche 31 juillet 2022, font la Une des quotidiens sénégalais reçus samedi à APA. »Élections législatives de ce dimanche-Huit listes en compétition », titre Libération, faisant état d’un scrutin aux multiples enjeux. 

Le journal informe que le ministre de l’Intérieur a interdit la circulation de région à région à partir de ce samedi à minuit jusqu’à dimanche à minuit.

« Élections législatives du 31 juillet-Le peuple retient son souffle », écrit EnQuête à sa Une. Nos confrères qui citent la Direction générale des élections (DGE) informent que le matériel électoral est présent dans les 7013 lieux de vote au Sénégal et à l’étranger depuis au moins dix jours, et que huit millions de bulletins de vote sont imprimés pour chaque coalition.

« A vos cartes ! », s’exclame Sud Quotidien, notant que Dakar, Thiès, Ziguinchor, Saint-Louis…sont au centre de tous les enjeux. 

« Législatives de dimanche-Les clés d’un scrutin. Les primo votants, un risque pour le pouvoir. Taux de participation, l’autre enjeu », détaille Walf Quotidien en première page.

Parlant des élections législatives de ce 31 juillet, L’As s’ exclame : »Dimanche de vérité!  »

« Élections législatives-A vos cartes ! », renchérit le quotidien national Le Soleil, précisant que tout est fin prêt pour le vote. Selon le journal, 6.727.759 électeurs vont départager les huit coalitions en lice.

Les Échos conclut sur un « scrutin de toutes les incertitudes » car Benno (mouvance présidentielle) cherche la majorité absolue et l’intercoalition Yewwi-Wallu (opposition) veut imposer la cohabitation.

Rapport de HRW : Le gouvernement dénonce des allégations tendancieuses

Les allégations tendancieuses contenues dans le document publié par l’organisation Human Rights Watch (HRW) ne dissuaderont pas le Maroc de poursuivre l’édification de l’État de droit et des institutions et la défense des droits et des libertés, a affirméle ministre délégué chargé des Relations avec le Parlement, porte-parole du gouvernement, Mustapha Baïtas.Après avoir pris connaissance de ce document, publié jeudi et qui porte malheureusement atteinte aux symboles du Royaume, il s’est avéré qu’il ne s’agit que d’«une compilation d’allégations que cette organisation a l’habitude d’évoquer contre le Royaume», a indiqué M. Baïtas dans une déclaration à la presse. Et de conclure que le dénigrement contre le Maroc a atteint le point de colporter des «accusations irréalistes» contre le Royaume, notant que ce document contient de «graves accusations à même de tenter de monter les partenaires du Royaume contre lui».

De son côté, l’Association marocaine des médias et des éditeurs (AMME) a dénoncé, jeudi, le harcèlement du Maroc par «Human Rights Watch» qui reste fidèle à sa démarche de partialité, en porte à faux avec les principes de neutralité, d’objectivité et de crédibilité dans la rédaction de rapports thématiques sur les droits de l’Homme à caractère international. En agissant de la sorte, cette organisation a failli à sa mission et révélé sa véritable identité politique suspecte, a ajouté l’Association dans un communiqué.

Dans le cadre de ses missions de suivi de la situation des journalistes marocains et de la contribution au débat public, juridique, des droits de l’Homme et constitutionnel sérieux autour de la liberté d’opinion et d’expression et des autres droits fondamentaux y afférents, l’AMME a pris connaissance du rapport publié par l’organisation «HRW» ayant un intitulé tout sauf professionnel, qui n’a aucun lien avec les démarches déontologiques en matière de rédaction des rapports sur les droits de l’Homme, avec un jeu de mots irresponsable qui cache d’autres visées sans lien avec les sujets figurant dans ce rapport. 

L’Association s’est ainsi dite surprise par le degré d’amateurisme et de confusion avec lequel le rapport a été rédigé, sans parvenir à dégager une nouvelle idée sur la situation des droits des professionnels du secteur de la presse et des médias au Maroc. Elle a dénoncé le fait que le rapport soit bourré d’accusations gratuites sans preuve aucune et d’atteintes aux institutions nationales marocaines, ajoutant que le document a délibérément dénigré, avec rancune, l’ensemble des réalisations accomplies par le Maroc ces dernières années.

Tout en exprimant son étonnement quant au timing de la publication du rapport qui coïncide avec la célébration par le peuple marocain de la Fête du Trône, l’AMME enregistre avec grand regret que l’organisation «Human Rights Watch» demeure fidèle à sa démarche de partialité, en porte à faux avec les principes de neutralité, d’objectivité et de crédibilité dans la rédaction de rapports thématiques sur les droits de l’Homme à caractère international, rédigés dans les langues vivantes, «ce que nous considérons comme une sorte de désinformation et de tromperie de l’opinion publique internationale». 

Elle a également fait part de son regret d’induire en erreur la communauté internationale en faisant croire, à tort, que le Maroc vit encore sous l’ère des années de plomb avec laquelle le Royaume a rompu avec une audace et un courage inégalés, en mettant en place des mécanismes pratiques, juridiques et constitutionnels pour l’équité et la réconciliation.

L’AMME a aussi pointé du doigt l’insistance de «HRW» pour semer le doute, d’une manière maladive, autour de l’institution de la justice, des magistrats du Maroc et de ses tribunaux, en revenant sur des affaires, des poursuites et des dossiers dont les contextes n’ont aucun lien les uns avec les autres et sur lesquels des verdicts ont été rendus en présence d’avocats, d’observateurs et d’ONG des droits de l’Homme. 

Elle a, en outre, fait remarquer que les auteurs du rapport ont voulu, avec préméditation, porter atteinte aux institutions de sécurité, de justice, de législation et au secteur de l’information marocain indépendant, en se permettant de classer des journalistes, soit comme des «pro-Makhzen» ou des partisans d’autres parties, ce qui constitue des balivernes qui n’existent que dans l’imagination des rédacteurs du rapport. 

L’AMME se réserve le droit de suivre toutes les contrevérités contenues dans le rapport, en les battant en brèche par tous les moyens juridiques et les cadres de référence en vue de faire prévaloir la vérité, conclut le communiqué.

Maroc/Cinéma : Plus de 1,43 million d’euros de soutien aux œuvres cinématographiques

La Commission d’aide à la production des œuvres cinématographiques, qui a tenu sa deuxième session du 25 au 28 juillet 2022, a dévoilé les projets de films admis à l’avance sur recettes au titre de la 2ème session de l’année 2022.Lors de cette session, la Commission a examiné, pour l’avance sur recettes (après production), 04 films de long métrage, 02 documentaires, dont un sur la culture, l’histoire et l’espace Saharaoui Hassani, et 02 films de court métrage, indique un communiqué du Centre cinématographique marocain (CCM), parvenu à APA.

La Commission a également procédé à l’examen pour l’avance sur recettes avant production de 27 projets de long métrage, 03 projets de court métrage, 02 projets de documentaire de fiction et 02 projets pour la contribution à l’écriture du scénario.

Dans la catégorie des documentaires sur la Culture, l’Histoire et l’Espace Sahraoui Hassani, la Commission a examiné 39 projets candidats à l’avance sur recettes avant production, précise la même source.

Au terme de ses délibérations, la Commission a décidé d’accorder, dans la catégorie des films de fiction, une avance sur recette (avant production) d’un montant de 4,5 millions dirhams (1 euro = 10,52 DH) au projet de film de long métrage intitulé « Les Meutes » présenté par la société « Mont Fleuri Production » qui sera réalisé par Kamal Lazraq, d’après son propre scénario.

Une avance sur recettes avant production d’un montant de 3,8 millions DH est accordé au projet de film de long métrage intitulé « Qissat Ouafae » (Histoire de Ouafae) présenté par la société « Nice Prod » qui sera réalisé par Abdelali Tahiri, d’après le scénario de Mohamed Dahra et Ismail Taha.

Un montant de 3,5 millions DH est accordé au projet de film de long métrage intitulé « Quiproquos » présenté par la société « Morocco Movie Group » qui sera réalisé par Hamid Basguit, d’après le scénario de Ali Hassan, relève le CCM, ajoutant qu’un montant de 3,3 millions DH est octroyé au projet de film de long métrage intitulé « Amir » présenté par la société « Image In Films » qui sera réalisé par Khalid Maadour, d’après le scénario de Yousra Lemenuar, Abderrazak Bouakkaz et Khalid Maadour.

Aussi, la Commission a décidé d’octroyer 3,3 millions DH au projet de film de long métrage intitulé « Le silence de la musique » (Samt El Moussiqa) présenté par la société « 3 Dis Film » qui sera réalisé par Saad Chraibi, d’après le scénario de Nadia Kamali Merouazi et Saad Chraibi.

De surcroît, un montant de 800 mille DH est accordé au projet de film documentaire intitulé « Fabuleux berger de l’Atlas » présenté par la société « Wiwan Films » qui sera réalisé par Abdellatif Fdil, d’après son propre scénario, poursuit le communiqué.

Il a également été décidé d’allouer 200 mille DH au projet de film de court métrage intitulé « Bouteilles » présenté par la société « Saffron Film Production » qui sera réalisé par Yassine El Idrissi, d’après son propre scénario.

Dans la même catégorie, la Commission a décidé d’accorder une contribution à l’écriture de scénario d’un montant de 40.000,00 DH au projet de long métrage intitulé « Les Fantômes, une histoire marocaine » présenté par la société « Abel Aflam » d’après le scénario de Mohamed Chrif Tribak, ainsi qu’une contribution à l’écriture de scénario d’un montant de 40 mille DH au projet de long métrage intitulé « Amine » présenté par la société « La Prod » d’après le scénario de Youssef Michraf.

Au titre de contribution à la réécriture de scénario, la Commission a décidé d’accorder 40 mille DH au projet de film de long métrage intitulé « Crimes d’un coeur » présenté par la société « Forward Picture », qui sera réalisé par Jamal Souissi, d’après le scénario de Rachid Zouhair.

Le même montant est, en outre, accordé au projet de film de long métrage intitulé « L’actrice » présenté par la société « Zamane Com », qui sera réalisé par Hassan Rhanja, d’après son propre scénario et au projet de film de long métrage intitulé « Sonate nocturne » présenté par la société « Mouton Rouge Films », qui sera réalisé par Abdeslam Kelai, d’après son propre scénario.

S’agissant des documentaires sur le Culture, l’Histoire et l’Espace Sahraoui Hassani, une avance sur recettes avant production d’un montant d’un million de dirhams est accordé au projet de documentaire intitulé « La dame du centre » (Sayidat Al Gara) présenté par la société « GR-HM Tanmia » qui sera réalisé par Malika Maalianine, d’après son propre scénario, souligne-t-on.

Une avance sur recettes d’un montant de 900 mille est accordé au projet de documentaire intitulé « Z’ghilinah » présenté par la société « Ibdaa Laayoune Production » qui sera réalisé par Taoufik Charafddine, d’après le scénario de Moulid Ezzahir.

Par ailleurs, la Commission a décidé d’octroyer, au titre de contribution à la réécriture de scénario, un montant 40 mille au projet de documentaire intitulé « Lhaylala » présenté par la société « Assdam Vision » qui sera réalisé par Ismail Laouej d’après le scénario de Sidi Salek El Boudnani.

Le même montant est accordé au projet de documentaire intitulé « Jaguar » présenté par la société « Sakia Pro » qui sera réalisé par Rachid Zaki d’après le scénario de Dija Elmousaoui ainsi qu’au projet de documentaire intitulé « Bayna habatay Raml » (Entre deux grains de sable) présenté par la société « Image Of Sahara » qui sera réalisé par Bouchta Ibrahimi, d’après le scénario de Mohammed Chouika.

Le CCM relève également qu’un montant de montant de 40 mille DH est accordé au projet de documentaire intitulé « Femmes de Dakhla » présenté par la société « Media Prod » qui sera réalisé par Sonia Terrab, d’après son propre scénario. Le même montant est octroyé au projet de documentaire intitulé « Mario » présenté par la société « Sawt Sahra Media » qui sera réalisé par Youssef Ait Mansour d’après le scénario de Said Zribiaa.

Aussi, 40 mille seront aussi alloués au projet de documentaire intitulé « Ayk Hafriyyat Fi Attasawouf wa Al-Falak » présenté par la société « Zarmedia » qui sera réalisé par Younes Bouhmala d’après le scénario de Mohamed Mouloud El Ahmadi.

Dans la même veine, un montant de 40 mille DH est alloué au projet de documentaire intitulé « Dayyar » présenté par la société « Saharina Production » qui sera réalisé par Sidi Mohamed Drissi d’après son propre scénario.

Le même montant est accordé au projet de documentaire intitulé « Fleur des sables » présenté par la société « Mades Visions » qui sera réalisé par Jaouad Babili, d’après le scénario de Mohamed Bouhari.

Côte d’Ivoire: les travaux du pont de Cocody bientôt achevés

L’infrastructure qui comprend un pont routier à haubans doit relier les communes de Cocody et du Plateau.La capitale économique ivoirienne, Abidjan, disposera bientôt de son cinquième pont. Selon le Premier ministre, Patrick Achi, les infrastructures de base du pont de la baie de Cocody qui doit relier cette commune de l’Est d’Abidjan à celle du Plateau, centre des affaires, seront achevées en fin 2022.

« Normalement », les infrastructures de base du projet devraient être « achevées d’ici à la fin de l’année », a déclaré M. Patrick.

Le chef du gouvernement ivoirien a souligné qu’après les travaux du pont à haubans, les développeurs interviendront pour « aménager ces zones pour leur donner de la beauté qu’on attend tous d’elles et qui vont se faire à partir du mois de janvier (2023) ».

Selon Patrick Achi, ce chantier comprend un certain nombre de composantes, la première étant celle de l’embouchure de Grand Bassam.

« Quand le fleuve de la Comoé vient dans la mer, il y a donc une embouchure où se fleuve passe mais qui était bouchée. Il fallait donc ouvrir cette embouchure, sinon l’eau qui vient chargée de tout ce qu’on peut imaginer de l’intérieur du pays rentre dans la lagune », a-t-il expliqué aux journalistes, jeudi 28 juillet 2022, lors d’une visite de chantiers du pont baie de Cocody.

La deuxième composante de ce projet concerne le carrefour de l’Indenié qui, à son avis, permet d’éviter les embouteillages et les inondations.

« Le pont de la baie de Cocody vient régler le problème de l’embouteillage parce que tous ceux qui venaient du Plateau et qui ne pouvaient pas descendre sur le Boulevard lagunaire étaient obligés de retourner par l’Indenié, ce qui créait des bouchons », a poursuivi Patrick Achi.

Qualifiant la baie de Cocody de « lieu mythique » doté « d’une beauté sublime », le Premier ministre a indiqué qu’il est prévu sur le site « une zone pour une marina où on pourra avoir des bateaux, des loisirs, des jeux, et une superficie rectangulaire destinée restaurants, cafés et magasins ».

« Ce sera, a-t-il promis, un lieu de tourisme. Il y aura également des habitations dans certains endroits ».

Record de recettes annuelles pour Ethio Telecom

La société publique éthiopienne des télécommunications a fait un bon chiffre d’affaires cette année.Les recettes annuelles d’Ethio Telecom ont augmenté de 8,5% pour atteindre plus de 1,17 milliard de dollars au cours de l’exercice 2021/22 qui s’est terminé le 7 juin dernier, selon son PDG, Frehiwot Tamiru.

Lors d’un point de presse tenu jeudi 28 juillet, il a expliqué que l’entreprise publique a pu atteindre 87,6% de l’objectif de revenus fixé pour cette année budgétaire.

« Cette réalisation est remarquable » compte tenu de l’impact des défis liés à la sécurité dans le pays, qui ont entraîné des interruptions de service dans 3473 sites au cours de l’exercice 2021/2022, s’est félicité M. Tamiru.

Toutefois, il a indiqué que les recettes ont enregistré un bond de 8,5 % d’une année sur l’autre, tandis que le nombre d’abonnés a augmenté de 18,4 % pour atteindre 66,59 millions.

Le PDG d’Ethio Telecom a attribué ces augmentations à l’expansion du réseau et du système ainsi qu’aux travaux d’optimisation.

Le service 4G, qui a débuté à Addis-Abeba, a maintenant atteint 136 villes, tandis que 67 nouveaux produits et services, tel que le déploiement pré-commercial du service 5G dans la capitale, ont été lancés au cours de l’année, indique un rapport sur les performances des télécommunications.

Il souligne que le service vocal mobile, qui dessert 64,5 millions d’abonnés, a généré 51% des recettes totales d’Ethiopia Telecom, soit plus de 1,17 milliard de dollars.

Les services de données et d’Internet ont également contribué à 27 % du chiffre d’affaires, selon la société qui compte 26,1 millions d’abonnés. Le reste provient des activités internationales (10 %), des services à valeur ajoutée (5,7 %) et des autres services (6,6 %).

En outre, un total de 974.300 dollars a été transféré par le service de transfert de fonds international en partenariat avec 37 pays au cours des six derniers mois.

Congo terminal aux cotes des artisans locaux pour le recyclage des pneus

Le 26 juillet 2022, Congo Terminal a signé un partenariat avec l’association le « Club des femmes artistes peintres et sculpteurs » en sigle CFAPS pour le recyclage des pneus. Les pneus recyclés deviennent des meubles ou des arts de décorations.Le partenariat conclu avec cette association prévoit la mise à disposition régulière des pneus usagés en fonction de l’activité. Ceux-ci sont repartis équitablement entre les membres de l’association. Les membres fabriquent des meubles et réalisent des structures à partir de pneus usagés et d’autres matériaux notamment le plastique, l’emballage des boites de conserve, etc. A ce tire 17 pneus usagés, ont été remis à l’association le vendredi 01 juillet 2022 en présence de Fridje BILONGUI, assistant environnement du pôle HSE accompagné d’agents de la direction technique. 

Pour Florence SOBLOG, Présidente de la l’association « le partenariat avec Congo Terminal nous permet d’avoir régulièrement la matière première. Elle nous a longtemps fait défaut. Nous disons merci à Congo Terminal pour son engagement à préserver l’environnement et sa volonté à accompagner lesartisans locaux »« Notre politique sociétale rime avec le local content et la préservation de l’environnement. Créer de la richesse, accompagner la promotion des actions locales, œuvrer pour une consommation responsable et une gestion durable des déchets sont au cœur de nos actions » soutient Patricia EKEY-MISSE,Responsable Régionale communication et développement durable. 

Engagé dans la démarche Green Terminal, processus de labélisation initié par Bolloré Ports, Congo terminal mène plusieurs actions en faveur de l’environnement. Notamment la consommation responsable, la préservation de la biodiversité et la promotion des actions de recyclage. Depuis 2013, l’entreprise a conclu un partenariat avec Total Energies pour le recyclage des huiles usagées. Elle vient de s’associer aux artisans pour le recyclage des capsules de café et sachets de thé. Elle recycle également les papiers usagés qui sont broyés et destinés à l’emballage de colis lors des expéditions.À propos de Congo TerminalCongo Terminal, concession de Bolloré Ports, est l’opérateur du terminal à conteneurs de Pointe Noire.L’entreprise est engagée dans un partenariat public-privé qui lui permet de répondre aux exigences de ses clients armateurs, importateurs ou exportateurs. 

Grâce à ses nombreux investissements, Congo Terminal participe à l’amélioration du pouvoir d’achat et contribue activement à la lutte contre la vie chère. Certifiée ISO 9001/2015, ISPS (sûreté) et Pedestrian Free Yard (HSE), l’entreprise dispose d’équipements et de technologies de pointe dont le système d’exploitation Navis 4 et bénéficie de la forte expérience portuaire du réseau Bolloré Ports. Congo Terminal emploie près de 900 collaborateurs congolais et mène des actions solidaires en faveur de la jeunesse, de la protection de l’environnement et de l’éducation.

www.congo-terminal.net Contact presse :Ghislain Maginot, Chef section Médias – Congo TerminalT +242 05 775 02 10 – ghislain.maginot@congo-terminal.com

Chute de la croissance économique du Malawi

L’estimation initiale de la croissance annoncée par le gouvernement au début de l’année était de 4%.Le taux de croissance économique du Malawi devrait décélérer à 1,7% en 2022 en raison de la guerre Russie-Ukraine, le changement climatique et la pénurie de devises étrangères, a déclaré vendredi la Banque centrale du pays.

Le gouverneur de la Reserve Bank of Malawi (RBM), Wilson Banda, a déclaré qu’après avoir montré des signes d’une reprise prometteuse, l’économie nationale connaît un ralentissement.

« Sur une base préliminaire, la croissance économique devrait ralentir à 1,7% en 2022, contre une croissance estimée à 3,9% en 2021, reflétant l’impact des pluies irrégulières enregistrées dans certaines parties du pays ; les tempêtes tropicales Ana et Gombe qui ont frappé de janvier dernier ; la faible offre de devises étrangères ; et l’impact de la guerre Russie-Ukraine qui ont entraîné une production sectorielle plus faible que prévu », a déclaré Banda.

Les tempêtes tropicales Ana et Gombe qui ont frappé ce pays d’Afrique australe ont affecté sa production agricole et paralysé sa production d’électricité. A ces dernières, s’ajoute le conflit russo-ukrainien qui a fait grimper les prix du carburant et des denrées alimentaires dans le monde entier.

« L’économie nationale a été durement touchée par l’escalade des tensions géopolitiques entre la Russie et l’Ukraine, car les engrais et le pétrole sont des importations stratégiques pour le Malawi », a poursuivi le gouverneur de la Banque centrale, Wilson Banda.

Les prix mondiaux élevés de ces produits de base ont contribué à une augmentation de 191 millions de dollars des importations, qui ont atteint 762,2 millions de dollars au cours du deuxième trimestre de 2022.

Cette hausse intervient dans le contexte d’une baisse de 14,3 millions de dollars des recettes d’exportation, qui ont atteint 168,7 millions de dollars.

La balance commerciale du Malawi s’est donc détériorée, passant de 456,6 millions de dollars au cours des trois mois précédents à moins 593,5 millions de dollars au cours du deuxième trimestre.

L’inflation a atteint une moyenne de 19,4% au cours du deuxième trimestre, contre 13,1% au cours des trois mois précédents.

Les terminaux du bassin du Congo réussissent une opération logistique de grande envergure

Le 25 juillet 2022, les équipes de Terminaux du Bassin du Congo (TBC), filiale de Bolloré Ports, ont pu
mettre à l’eau 3 bateaux pousseurs de plus de 50 tonnes chacun pour le compte d’un client forestier.
Une opération difficile pour un terminal équipé de grues de 40 tonnes maximum.Livrés en plusieurs lots au port fluvial de Brazzaville, les 3 bateaux y ont été entièrement assemblés, soudés et mis sur pied par le client durant trois (03) mois. Leur mise à flot par les équipes de TBC a nécessité de nombreuses études, une forte implication du HSE, des grutiers et l’utilisation simultanée de deux grues.« Au début de cette aventure le client n’était pas très rassuré. 

Mais notre expertise, nos procédures de sécurité et notre engagement dans la préservation des biens de nos clients ont été les facteurs clés de sa décision. La réussite de cette opération fait notre fierté. Le client est entièrement satisfait de notre travail » soutient Dzema AYESSA-NDINGA, Directeur Général Adjoint Terminaux du Bassin du CongoTBC.Engagé dans une politique de la modernisation du Port de Brazzaville, les Terminaux du Bassin duCongo y assurent les opérations de manutention et d’acconage. Avec ses 4 grues mobiles, l’entreprise qui bénéficie de la forte expérience portuaire du réseau Bolloré Ports développe l’offre sur les corridors stratégiques Pointe-Noire/Brazzaville, Pointe-Noire/Brazzaville/Kinshasa, Brazzaville/Bangui et désenclave ainsi les pays voisins tout en fluidifiant le trafic fluvial des marchandises.

À propos de Bolloré Ports Bolloré Ports possède une expertise reconnue dans la gestion des terminaux à conteneurs, la manutention conventionnelle et le métier d’agent maritime. Opérateurs de 21 concessions portuaires à travers le monde avec une forte empreinte africaine, Bolloré Ports a participé au développement des infrastructures portuaires sur le continent avec plus de 3,5 milliards d’euros investis au cours des dix dernières années. 

Bolloré Ports a également développé un réseau d’agences maritimes qui traitent chaque année plus de 7 000 escales pour le compte des armateurs. L’expérience de Bolloré Ports. dans les pays émergents lui a permis de se développer en Asie (Timor, Inde) et en Amérique (Haïti).

www.bollore-ports.comContact presse :Ghislain Maginot, 

Chef section MédiasT +242 05 775 02 10 – ghislain.maginot@bollore.com

L’Afrique du Sud passe à 60,6 millions d’habitants (officiel)

Pour avoir plus de détails sur sa population, le gouvernement fera cette année un recensement général de la population.La population sud-africaine a augmenté en 2022, malgré les effets de la Covid-19, le pays étant parmi les plus touchés par la pandémie en Afrique. Ainsi, la Nation arc-en-ciel compte désormais 60,6 millions d’habitants, selon un rapport de Statistics South Africa (Stats SA, agence publique) publié ce vendredi 29 juillet 2022 à Pretoria.

« Un taux de croissance positif indique que la population augmente malgré l’impact dévastateur de la Covid-19 dans le monde et à l’intérieur des frontières de l’Afrique du Sud », a expliqué l’agence publique de statistique sud-africaine.

Selon Stats SA, la pandémie de Covid-19 « a attiré l’attention, non seulement sur l’importance des soins de santé et des autres services sociaux dont la population a besoin, mais aussi sur le profil d’âge de la population et la vulnérabilité des populations clés du pays ».

La population âgée est le groupe le plus vulnérable aux comorbidités d’autres maladies et le plus susceptible de subir les effets dévastateurs de la Covid-19, selon le rapport.

L’accélération du programme de vaccination contre la Covid-19 afin de s’assurer que les travailleurs de la santé et les personnes âgées de 60 ans et plus ont été vaccinés a permis de sauver les personnes âgées, ce qui a entraîné une augmentation du taux de croissance de la population âgée (2,11%) en 2022, précise la Stats SA.

Guinée : « un risque de confiscation du pouvoir par les militaires » (chercheur)

Au lendemain des heurts lors de la manifestation interdite du Front National pour la Défense de la Constitution (FNDC) dans la capitale, Conakry, le fondateur du think tank Wathi, Dr Gilles Yabi, décrypte pour APA l’impasse dans laquelle se trouve la transition guinéenne.1. Dix mois après la chute d’Alpha Condé, les putschistes au pouvoir en Guinée semblent s’éterniser. Qu’est-ce qui explique cette situation ?

Tous ceux qui suivent les coups d’État dans la région ne s’étonneraient pas qu’il n’y ait pas de transfert du pouvoir aux civils à travers l’organisation d’élections libres et transparentes dix mois après le renversement d’Alpha Condé.

Nous nous attendions à ce que la transition dure un certain temps d’autant plus qu’il y avait a priori des réformes politiques et institutionnelles à effectuer. D’ailleurs, l’une des raisons avancées pour le coup d’État est le troisième mandat d’Alpha Condé et le vote d’une nouvelle Constitution à cette fin.

Nous imaginions donc que le calendrier de la transition devait inclure le réexamen des institutions et éventuellement une nouvelle Constitution ou une révision de l’actuelle. Mais tout cela prend du temps. Le plus inquiétant est que nous ayons le sentiment d’une absence de dialogue politique et social permettant de mettre en œuvre les réformes et d’avoir un agenda assez clair pour le reste de la transition.

Il ne faut pas aussi oublier le profil de l’auteur du coup d’État, en l’occurrence le colonel Mamady Doumbouya, qui était du cercle proche d’Alpha Condé. Dès le début, nous pouvions nous interroger sur ses réelles intentions et motivations.

Une fois qu’il arrive au pouvoir, il n’est malheureusement pas étonnant qu’il y ait la tentation pour lui ou certains de ses proches conseillers, membres de la junte, de rester le plus longtemps au pouvoir pour profiter de ses avantages. Dans l’histoire politique de la Guinée, il est arrivé qu’il y ait beaucoup d’espoir et que finalement ceux qui arrivent au pouvoir reproduisent strictement les pratiques politiques qu’ils dénonçaient.

2. Le coup d’État du colonel Mamady Doumbouya a largement été bien accueilli par l’opinion guinéenne. Une part importante de celle-ci commence à prendre ses distances avec la junte et parle de risque de confiscation du pouvoir par les militaires. A-t-elle raison ?

Il y a un risque de confiscation du pouvoir par les militaires pour une longue durée. Il n’y a pas de doute là-dessus. Je rappelle tout de même que les premières indications portaient sur trois ans de transition. Ce qui est quand même beaucoup même avec des réformes à mener.

Ce qui est encore plus préoccupant, c’est le sentiment d’une orientation de la transition essentiellement guidée par les militaires et suivie par des civils. Nous avons aussi l’impression d’une volonté de la junte d’écarter des acteurs importants de la politique guinéenne dans les discussions sur le contenu de la transition.

Il y a également des doutes sur les choix des hommes, notamment au Conseil National de Transition (CNT). De nombreuses personnes doutent de la crédibilité de certains responsables de cet organe de législation et donc de ses capacités de conduire les réformes politiques et institutionnelles attendues par les populations qui espèrent une véritable amélioration de la gouvernance, des changements dans les pratiques politiques et économiques qui ont maintenu jusque-là le pays dans la pauvreté.

3. Contrairement aux militaires maliens, la junte guinéenne a jusqu’ici évité d’être soumise à des sanctions et à l’isolement de la part de la communauté internationale. À quoi cela est-il dû ?

Par rapport aux sanctions, il faut d’abord souligner le fait que la Guinée a bénéficié des situations de transition déjà compliquées dans la région. Les sanctions très fortes, que la Communauté économique des États de l’Afrique de l’ouest (Cédéao) a prises contre le Mali, ont mis en difficulté l’organisation sous-régionale sur le terrain d’une sortie de crise politique.

La perception très négative de son rôle dans ces transitions au niveau de l’opinion publique ouest-africaine et même au-delà s’est aussi accentuée. Il devenait donc difficile pour la Cédéao, avec les autres coups d’État en Guinée et au Burkina, de prendre les mêmes sanctions et de se retrouver à gérer des tensions dans trois pays au même moment.

Le deuxième élément important à souligner est que la Guinée est un pays un peu à part au sein de la Cédéao et surtout parmi les pays francophones. La Guinée a sa propre monnaie. Elle n’est pas membre de la zone franc de l’Union économique et monétaire ouest-africaine (Uemoa).

Une partie des sanctions très importantes prises contre le Mali, les transactions financières dont celles qui passent par la Banque centrale, ne pouvait s’appliquer à la Guinée qui a une souveraineté sur le plan monétaire. De fait, cela a réduit la marge de manœuvre de la Cédéao.

Le troisième élément porte sur la structure même de l’économie guinéenne qui dépend beaucoup des ressources minières. D’une certaine manière, il est plus compliqué de sanctionner la Guinée pour avoir un impact très fort sur son économie et sur les ressources de l’État dans la mesure où elle peut toujours prélever directement des ressources auprès du secteur minier.

Tous ces éléments expliquent sans doute la perception assez rapide de la part des acteurs régionaux et internationaux de la nécessité d’avoir une approche un peu différente concernant la Guinée en termes de pertinence des sanctions. Cela dit, les discussions se poursuivent. La Cédéao, privilégiant la voie diplomatique, a désigné un médiateur.

Du côté des autorités de transition au Mali, la question de la souveraineté est fréquemment brandie. Par contre, la Guinée a une forme de culture de souveraineté bien plus ancienne. Cet héritage est toujours très présent.

C’est un pays beaucoup plus difficile à sanctionner et à isoler parce qu’au fond il peut s’adapter facilement. Un dernier élément qui distingue la Guinée du Mali ou du Burkina est son ouverture sur l’océan Atlantique.

La Guinée a un accès à la mer qui rend inefficace les sanctions commerciales. Avec le Port de Conakry, la Guinée est moins vulnérable à ce type de sanctions. Toutefois, il y a des sanctions traditionnelles déjà prises comme la suspension du pays des organes de la Cédéao.