Assassinat de Mamoudou Barry à Rouen en France : le suspect a été interpellé ce 22 juillet

Mamoudou Barry, un doctorant guinéen de 31 ans est décédé le 20 juillet 2019 suite à une agression près de Rouen, en France, alors qu’il rentrait chez lui en voiture avec son épouse.

Il a été « victime d’une agression verbale puis physique d’une extrême violence qui lui a causé des lésions cérébrales et l’a mis dans un coma profond dès la soirée du 19 juillet« , a assuré une source policière. Et un proche a déclaré « L’agresseur les a pointés du doigt et a dit : ‘Vous les sales noirs, on va vous niquer ce soir’ » en faisant référence à la finale de la CAN entre le Sénégal et l’Algérie. Mamoudou a tenté de lui expliquer qu’il n’était ni sénégalais, ni footeux mais ça a dégénéré.

« Il a été agressé en raison de sa couleur de peau« , affirme l’avocat de sa famille. « Il s’est pris des coups de poings et des coups de bouteilles qui ont provoqué sa chute. Il est tombé la tête la première sur le sol, avec le rebord d’un arrêt de bus, ce qui a provoqué les blessures mortelles » a expliqué l’avocat de la famille.

 Pris en charge par les secours, Mamoudou a été transporté au CHU où il est mort samedi des suites de ses blessures. Le suspect interpellé ce lundi 22 juillet a reconnu les faits et est actuellement hospitalisé en raison de problèmes psychiatriques. Âgé de 29 ans, l’homme de nationalité turque, est connu pour des antécédents psychiatriques, selon une source policière.

Mamoudou Barry était enseignant-chercheur à l’université de Rouen. Âgé de 31 ans, il était marié et père d’une fille de deux ans. Le président Alpha Condé a rassuré par un communiqué qu’après concertations avec les autorités françaises, il y aurait une suite à cette affaire.

Un jeune homme tué par son ami à Boké

Un jeune homme a mis fin à la vie de son ami à Kanfarande dans la préfecture de Boké  le vendredi 3 août dernier.

Selon le chef du quartier,  la victime est venue de la Guinée Bissau  pour s’occuper de son père qui est malade alité à la maison. « C’est ce jeune et le tueur qui ont débarqué le vieux du lit pour lui faire coucher sur la natte. Ils étaient très d’accord. Il y avait une intimité forte entre les deux », a expliqué Momo Bah

Sur place, le chef de quartier a aussitôt informé la brigade de recherche de Boké pour venir constater les faits.

« On a donné les déclarations et aussitôt le Commandant Kamano est venu sur les lieux, il a pris des photos et il nous a autorisé de déposer le corps à la morgue » poursuit il

Les assassinats sont devenus monnaie  courante à Baralande. « Depuis que je suis aux commandes, c’est la première fois mais au temps de mon prédécesseur  on avait enregistré deux cas d’assassinat. » a expliqué Momo Bah,  chef de quartier de Baralande.

La sœur de la victime, est revenue sur les circonstances de l’assassinat de son jeune frère. « Il détenait le couteau au moment où je portais ma chaussure. Il a voulu me tuer avec mais mon frère a arraché le couteau de ses mains. C’est ainsi qu’il est rentré poignarder mon frère dans la chambre. Quand j’ai entendu le bruit,  j’ai crié au secours »  a-t-elle témoigné.

Le chef du quartier de Baralande annonce une mesure pour démolir tous les bars de consommation d’alcool dans la préfecture de Boke.