Assemblée nationale : Amadou Damaro prodigue des conseils à la jeunesse guinéenne

Neuf mois après, la session ordinaire unique de l’Assemblée nationale a été clôturée hier, lundi 5 juillet 2021. Au cours de la cérémonie de clôture, le président de l’Assemblée nationale, Amadou Damaro Camara a prodigué des conseils aux jeunes de Guinée. Le président de l’Assemblée nationale a demandé aux jeunes de ne pas sacrifier leur vie pour des causes dont ils n’ont pas la maîtrise.

« Ne sacrifiez pas vos vies pour des causes dont vous n’avez pas la maitrise. L’avenir de la Guinée repose sur vos épaules. Alors je vous invite à prendre votre destin en main », a recommandé le patron de l’institution parlementaire.

L’honorable Damaro Camara suggère aux jeunes de participer au développer de notre pays. ‘’Entreprenez comme si vos vies en dépendaient, faites de la politique parce vous y croyez, engagez-vous pour améliorer les conditions de vie de vos compatriotes, agissez par conviction. Grâce au travail, vous parviendrez à maitriser votre environnement physique et social’’, assure-t-il.

Le président de l’Assemblée nationale estime que ‘’notre génération a failli à sa mission au regard du legs que nous ont laissé nos devanciers. Ils avaient réussi, malgré la pression internationale et le poids du pouvoir de l’empire colonial, à se hisser au-dessus des petites rivalités de personnes pour aller à l’indépendance et mettre sur pied les prémices d’une nation forte. Qu’ils soient des modèles et des exemples pour la classe politique actuelle et surtout pour la nouvelle génération’’.

Assemblée Nationale : les députés adoptent à l’unanimité trois textes de loi

En faveur d’une plénière tenue, hier, mardi 06 avril 2021 au Palais du peuple, 93 députés présents sur les 114 que compte le parlement guinéen ont adopté à l’unanimité trois textes de loi.

Il s’agit du projet de loi portant promotion et protection des droits des personnes atteintes de l’albinisme et la mutualité sociale en Guinée défendue par le ministre de l’action sociale, Hadja Aïssata Daffé ; le projet de loi relatif à la lutte contre le blanchiment des capitaux et le financement du terrorisme et le projet de loi relatif à la prolifération des armes de destruction massive défendu par le gouverneur de la Banque centrale de la République de Guinée, Loncény Nabé.

Selon la commission des lois, la loi sur le blanchiment de capitaux et du financement du terrorisme comporte 74 pages et 149 articles.

«Le blanchissement de capitaux et le financement du terrorisme sont des fléaux qui sapent le développement économique des nos États en provocant l’érosion du capital social et humain; en enchérissant de façon artificielle le coût des affaires, ce qui décourage les affaires et les investissements, ruinant par là la capacité des États d’accélérer leur développement« , a indiqué le Secrétaire de la commission des lois, Samouka Bérété, pour justifier le bien-fondé dudit projet de loi, ajoutant que les ressources issues du blanchiment d’argent coûteraient un peu plus de 5% du Produit intérieur brut (PIB) mondial.
Au titre des amendements et innovations apportés à cette loi dont  l’intitulé était « prolifération des armes de destruction  » a été supprimée et remplacé par « loi relative à la lutte contre le blanchiment de capitaux et du financement du terrorisme ». La loi réhabilite la gendarmerie et la douane nationales à fournir des statistiques sur la lutte contre le blanchiment de capitaux et du financement du terrorisme.

Quant à la loi portant promotion et protection des droits des personnes atteintes de l’albinisme, elle comprend 32 articles répartis en 10 chapitres. Selon la commission des lois qui s’est saisie dudit texte « la présente loi va permettre un changement de comportement de la population à l’endroit des personnes atteintes d’albinisme, leur accès aux services sociaux de base, à savoir : la santé, l’éducation, les loisirs ; leur inclusion sociale ; leur autonomisation et une meilleure protection juridique pour les personnes atteintes d’albinisme.

Des peines allant de 5 à 20 ans de réclusion criminelle pour les auteurs et complices d’enlèvement d’albinos pour des crimes rituels sont prévues par le texte.

En ce qui concerne, le projet de loi portant sur la Mutualité sociale en République de Guinée, la loi précise que malgré la ratification de tous les instruments juridiques internationaux et régionaux ainsi que les mesures de protection sociales publiques, privées et mixtes relatives à la promotion et à la protection des droits humains par la République de Guinée, il s’avère important de souligner que seuls 6% de la population guinéenne bénéficient de la couverture sociale.

Toutefois, il est important de signaler la faiblesse des moyens de l’État pour couvrir les besoins de tous les citoyens en matière d’accès aux services de santé, a la retraite ou aux funérailles. C’est en cela que les mutuelles contribuent à appuyer l’État dans la prise en charge des besoins de protection sociale, en particulier pour les ménages de très faibles revenus », lit-on dans le rapport synthèse.

 

Selon un député, l’absence de l’UFDG à l’Assemblée Nationale est un handicap

L’absence de l’Union des forces démocratiques de Guinée (UFDG) à l’assemblée nationale est un handicap pour le parti. Selon le coordinateur du Bloc de l’opposition constructive (BOC), Cellou Dalein Diallo a pris une mauvaise décision en boycottant les élections législatives du 22 mars dernier.

Dr Ibrahima Sory Diallo estime que le principal challenger d’Alpha Condé a été induit en erreur.

« Cellou Dalein Diallo est un grand homme politique. J’ai travaillé avec lui pendant 5 ans. Durant tout ce temps, il a été à l’écoute de tout le monde », témoigne-t-il.

Il assure que le leader de l’UFDG n’aurait pas dû opter pour la politique de la chaise vide.

« S’il avait participé aux élections législatives, il aurait eu plus de 30 députés à l’hémicycle. Même moi je n’allais pas être député parce que je reconnais la force et la capacité de l’homme », ajoute-t-il.

« C’est ce qui fait qu’il est coincé. Politiquement, les gens l’ont induit en erreur. La politique de la chaise vide l’a mis aujourd’hui dans une position de faiblesse », analyse ce parlementaire.

Assemblée Nationale : Siaka Barry démissionne de ces fonctions de député

Le président du Mouvement populaire démocratique de Guinée (MPDG) n’est plus député à l’Assemblée nationale. Siaka Barry a présenté sa lettre de démission lundi au président du parlement Amadou Damaro Camara. L’ex-député a fait cette annonce à travers sa page Facebook.

MA DÉMISSION DE MES FONCTIONS DE DÉPUTÉ :

Chers camarades, comme discuté le samedi dernier en réunion extraordinaire du BPN, et après avoir acquis le feu vert des différents organes du parti, j’ai déposé ce matin ma lettre de démission de toutes les fonctions dévolues à ma personne en tant que Député à l’Assemblée nationale.

Cette décision mûrement réfléchie fait suite à une évaluation personnelle de ma présence à l’hémicycle après 6 mois d’exercice en tant que député de l’opposition. Cette évaluation m’a fait conclure à l’inopportunité de ma présence à l’assemblée nationale pour des raisons de convenance, d’adaptation et de disponibilité personnelle. De ce fait, j’ai écrit ce matin à l’Honorable Président de l’Assemblée nationale et au Président de la Cour Constitutionnelle, ma lettre de démission, en charge pour eux d’informer Son Excellence Mr le Président de la République, conformément à l’article 123 du code électoral révisé et à l’article 7 du règlement intérieur de l’Assemblée Nationale.

Je tiens à préciser que cette décision est strictement personnelle, et qu’elle n’engage nullement pas le parti MPDG qui décidera en temps opportun des mesures à prendre conformément à ses aspirations et aux valeurs démocratiques qu’il défend.

Tout en vous remerciant, vous militants et responsables du MPDG pour votre confiance inébranlable en notre parti et en ma modeste personne, je vous prie de rester mobilisés et vigilants dans notre combat commun pour une Guinée unie, démocratique et prospère.

Je vous remercie !

Assemblée Nationale : les députés adoptent des projets de loi

Les honorables ont adopté le mardi 10 novembre 2020, en marge de la session ordinaire de l’assemblée nationale, le texte par rapport au projet d’aménagement de la zone industrielle de FANYE.

Ce projet de zone industrielle pilote de FANYE consiste à:

« L’aménagement d’un domaine de 30 hectares pour 85 entreprises dans les secteurs de l’agro-alimentaire, la pharmacie, des matériaux de construction, des métaux, de la mécanique et de la métallurgie; tout en favorisant la création d’environ 5000 emplois; amélioration de la compétitivité et de l’attractivité des entreprises industrielles; la revitalisation des exportations industrielles; la revivification de la production agricole en augmentant les revenus des agriculteurs; la réduction des impacts négatifs de l’industrie », a lu le rapporteur l’honorable Abdoulaye Adama Sylla.

Les principales composantes du projet sont entre autres:

« Construction 3 km de routes internes et aménagement d’un espace vert et 90 000 m2 de parking; construction de divers réseaux; construction d’un centre de maintenance et de contrôle de charge; construction de bâtiments administratifs et sociaux; construction de bâtiments à usage industriel et commercial; aménagement des terrains destinés aux investisseurs; travaux connexes au profit des habitants du village de Fanyé; construction d’une clôture extérieure », a indiqué Adama Sylla.

Cet accord sera conçu par l’Agence d’Aménagement et de Gestion des Parcs Industriels (AGESPI) qui a pour but de créer, aménager, et gérer seule ou en partenariat avec d’autres institutions les parcs industriels en Guinée.

Outre ce projet, les honorables députés ont adopté à l’unanimité accord cadre par vente à tempérament et accord mandat par vente à tempérament dans le cadre du financement du projet de construction de la route BOKE-QUEBO (section BOKE-DABISS) signé le 08 juillet 2020 entre la République de Guinée et la Banque Islamique de Développement (BID) avec un montant de 41.800.000 Euros en prêt remboursable en 20 ans dont 04 ans de différer.

Présent à l’hémicycle pour défendre son projet, le ministre des travaux publics s’est félicité de l’autorisation par les députés, de la ratification de l’accord de financement du projet de construction de la route BOKE-QUEBO en sa phase 2 .

Assemblée Nationale : les députés ont adopté l’amendement de deux articles du règlement intérieur

Lors d’une plénière tenue le 2 novembre 2020, les députés ont adopté à leur majorité l’amendement de deux articles du Règlement intérieur de l’Assemblée nationale. Il s’agit de la nomination par le président de la République sur proposition du président de l’Assemblée nationale du Secrétaire général du Parlement et de son adjoint évoqué dans l’article 21; puis le respect de la parité des genres dans les institutions mentionnées dans l’article 14.

« Le secrétaire général et son adjoint sont nommés par décret du président de la République sur proposition du président de l’Assemblée nationale. Le Secrétaire général assiste aux réunions du Bureau, à la Conférence des Présidents ainsi qu’à toutes les Commissions ad ’hoc où sa présence est nécessaire », a indiqué le rapporteur de la Commission des lois de l’Assemblée nationale, avant de préciser que le Secrétaire général et son adjoint  sont des hauts fonctionnaires de l’Etat choisis parmi les cadres de la hiérarchie A.

Dans l’article 14 du Règlement intérieur de l’Assemblée nationale, il est dit que cette institution « ainsi que ses organes ne peuvent être composés à plus des deux tiers (2/3) d’un même genre. »

Mamady Kandé Soumaoro, président de la Commission des Lois, revient sur les changements opérés dans le Règlement intérieur : « Il n’y a rien de très différent. C’est une question de formulation. Pour le premier mandat, il fallait consacrer une disposition constitutionnelle qui mérite d’être co-signée dans toutes les lois en l’occurrence les lois organiques qui sont des lois d’interprétation directe de la Constitution. C’est pourquoi on est revenu sur la disposition relative au quota de désignation des femmes dans les institutions ainsi que dans les organisations comme à l’Assemblée nationale. »

L’Assemblée Nationale de Guinée approuve une convention de prêt de 230 000 000 €

L’Assemblée Nationale de Guinée a autorisé vendredi, 06 juin 2020 à Conakry la ratification de la convention de prêt de 230.000.000 euros pour le financement des projets de construction des infrastructures scolaires au sein des établissements de l’enseignement technique et de la formation professionnelle dans les huit régions administratives.

Cet accord de prêt obtenu par le gouvernement guinéen a été conclu avec la Société PALUMBO GROUP LTD, son partenaire financier TRINITY WEALTH MANAGEMENT AG.
Selon l’honorable Ibrahima Sory Diallo, PALUMBO GROUP alumbo n’a aucune expérience prouvée en matière de construction d’infrastructures scolaires puisqu’elle est plutôt dans le domaine naval. La commission a été saisi sur le fond et les groupes parlementaires ont fait des recommandations dont la mise en place d’un comité de suivi de l’exécution de cet accord de prêt.

En ce qui concerne l’utilisation des 230 millions d’euros, il est prévu la construction et l’équipement de huit écoles régionales de santé, huit centres multimédias et infirmeries des ERAM, un complexe comprenant une école nationale d’agriculture et d’élevage de Koundian à Mandiana, 10 centres d’application post-primaires et secondaires dans les communes rurales, deux centres professionnels à Mamou et à Lola, huit inspections régionales d’enseignement technique, la rénovation et l’extension des Centres de Formation Professionnelle de Donka, Ratoma et Matoto.
De leur côté, les députés de l’opposition parlementaire recommandent l’étude de faisabilité avant toute recherche de financement et la mise en place d’un comité d’audit au démarrage et à la clôture de ce projet.

Assemblée Nationale de Guinée: Validation des commissions de travail

Un mois après l’installation du Bureau de la Nouvelle Assemblée Nationale, une séance de travail a été consacrée jeudi, 21 mai 2020, à la validation des commissions de travail de la neuvième législature et à la présentation des différents présidents. Les travaux ont été dirigé par président de l’Assemblée Nationale, Honorable, Amadou Damaro Camara. Voici la nouvelle configuration des commissions de travail du parlement guinéen.
1-Commission des Lois : Honorable Mamady Kandé (RPG) ; Honorable Togba Zogbélémou est l’un des membres.
2- Commission Economie et Finances : Togba Traoré (RPG)
3- Commission des Affaires étrangères et guinéen de l’étranger : Mamadou Habib Baldé (RPG)
4-Commission Défense et sécurité : Djéné Saran Camara (RPG)
5-Commission Environnement- pêche et développement durable : Mohamed Dorval Doumbouya (RPG)
6-Commission Mines et industrie : Eva Cross (RPG)
7-Commission Aménagement du Territoire- Energie et Transports : Lounceny Camara (RPG)
8-Commission Fonction Publique- Affaires sociales et Affaires Religieuses : Dr Saliou Bella Diallo (Parti Afia)
9-Commission Education : Sékou Koureissy Condé (ARENA)
10-Commission Communication et des Nouvelles Technologie NTIC : Makanéra Kaké (RPG)
11-Commission Commerce- Hôtellerie et Artisanat : Cheik Fanta Mady Camara
12-Commission Santé-Jeunesse- Sports et Culture : Madame Yansané Bintou Touré
13-Commission Comptabilité et contrôle : Ibrahima Sory Traoré
Ces commissions sont composées de six députés au minimum et de 12 au maximum. Leur composition par des membres issus des groupes parlementaires, est proportionnelle au poids desdits groupes.

Le 2ème vice-président de l’Assemblée Nationale de Guinée est décédé le 3 mai

Le second vice-président de l’Assemblée Nationale est décédé ce dimanche 3 mai.

Louncény Fofana souffrait en effet d’un problème cardiaque à son domicile, avant d’être envoyé à l’hôpital sino-guinéen à Conakry.

Les proches du député du RPG ARC EN CIEL se plaindraient actuellement du fait que le défunt n’ait pas été correctement pris en charge par les services médicaux. Ces derniers auraient confié aux médias que Loucény Fofana, déjà souffrant, a dû être transporté dans des va-et-vient entre le Cte-pi de Donka et l’hôpital sino-guinéen, pour cause de suspicion d’un cas de Covid-19.

Projet de nouvelle constitution en Guinée: L’Assemblée Nationale renforcée

L’Assemblée Nationale voit son pouvoir renforcé par deux (2) dispositions- phares du projet de nouvelle constitution.

Il s’agit du vote de confiance sur la déclaration de politique générale du gouvernement et de la motion de censure. Ce pouvoir permet désormais au parlement guinéen d’accentuer son contrôle sur l’action gouvernementale et sur l’évaluation des politiques publiques.

Sous réserve des dispositions de l’article 58, « l’Assemblée Nationale vote seule la loi, contrôle l’action gouvernementale et évalue les politiques publiques. L’Assemblée Nationale se réunit de plein droit en session ordinaire qui commence le 5 octobre et prend fin le 4 juillet. Si le 5 octobre et le 4 juillet sont des jours fériés, la réunion est reportée le premier jour ouvré suivant ».

L’Assemblée Nationale est réunie en session extraordinaire soit à l’initiative du président de la République, soit à la demande de la majorité des membres qui la composent, sur un ordre du jour déterminé. Elle est convoquée, dans tous les cas par le président de la République.

Autre mode de pression « Les ministres peuvent être entendus à tout moment par l’Assemblée nationale et par ses commissions. Le gouvernement est tenu de fournir à l’Assemblée Nationale toutes les explications qui lui seront demandées sur sa gestion et sur ses activités. Les moyens de contrôle de l’Assemblée Nationale sur l’action gouvernementale sont les questions écrites ou orales auxquelles sont tenues de répondre le premier ministre et les ministres. Une séance par semaine est réservée, au cours de la session ordinaire, aux questions orales avec débats », peut-on lire dans les articles 75, 76, 80, 96 et 97.

Dans la même foulée, les articles 98 et 99 mentionnent que : « Le premier ministre, après délibération, du conseil des ministres, engage devant l’Assemblée Nationale, la responsabilité du gouvernement sur son programme ou sa déclaration de politique générale. L’Assemblée Nationale peut mettre en cause la responsabilité du gouvernement par le vote d’une motion de censure. Une telle motion n’est recevable que si elle est signée par un dixième (1/10) au moins des membres de l’Assemblée Nationale.

Le vote ne peut avoir lieu que quarante-huit (48) heures après son dépôt. Seuls sont recensés, les votes favorables à la motion de censure qui ne peut être adoptée qu’à la majorité des trois quarts (3/4) des membres composant l’Assemblée Nationale ».
Si la motion de censure est rejetée, les signataires ne peuvent en proposer une nouvelle au cours de la même session. Le premier ministre peut, après délibération du conseil des ministres, engager la responsabilité du gouvernement devant l’Assemblée Nationale sur le vote d’un texte. Dans ce cas, ce texte est considéré comme adopté, sauf si une motion de censure, déposée dans les vingt-quatre (24) heures qui suivent, est votée. La motion de censure peut conduire à l’éviction du Premier Ministre, donc au changement de gouvernement.

Par ailleurs « Lorsque l’Assemblée Nationale adopte une motion de censure ou lorsqu’elle désapprouve le programme ou une déclaration de politique générale du gouvernement, le premier ministre doit remettre au président de la République la démission du gouvernement ».

Par ailleurs, le projet de constitution précise qu’« en cas de désaccord persistant entre le gouvernement et l’Assemblée Nationale, sur des questions fondamentales, le président de la République peut, après avoir consulté le président de l’Assemblée Nationale, prononcer la dissolution de celle-ci. En cas de dissolution, de nouvelles élections ont lieu dans les soixante (60) jours qui suivent celle-ci. La nouvelle Assemblée Nationale se réunit de plein droit dans les dix (10) jours qui suivent son élection », lit-on dans l’article 102.
A cela s’ajoute l’abaissement de l’âge de l’éligibilité qui est désormais de 18 ans, un symbole fort d’ouverture et de réponse aux préoccupations de la jeunesse guinéenne.

Le Parlement adopte un projet de loi relatif à l’Académie Nationale des Sciences de Guinée

Le projet de loi relatif à l’Académie Nationale des Sciences de Guinée (ASG) a été adopté, mardi, 03 décembre 2019, par la majorité des députés présents à la plénière.

Parmi les points retenus après l’examen de ce projet de loi, figure, selon le rapporteur de la commission éducation, honorable Zalikatou Diallo, la promotion de l’éducation scientifique des jeunes, étayée par la recherche de l’objectivité et la discipline, et la nécessité de tester rigoureusement les hypothèses par l’observation et l’expérimentation.

Il est également un lanceur d’alerte pour sensibiliser la population sur des problèmes globaux qui l’interpellent.
Pour réaliser cet ambitieux projet, le texte de loi qui a été soumis à l’examen des honorables députés, comprend, 40 articles, repartis en 05 chapitres.

Au terme des travaux en commission et en inter-commission, la commission recommande entre autres une implication officielle des guinéens de la diaspora en tant que membres associés, de favoriser une implication plus expressive des organisations de la société civile et de prendre en compte le volet communication, médias et autres.

Bientôt un nouveau siège pour l’Assemblée Nationale

Un groupe d’experts chinois a été reçu vendredi, 8 novembre 2019 dans les locaux du ministère de l’Information et de la Communication. Ces experts chinois ont présenté la maquette du siège de la future Assemblée Nationale qui comprendra également un studio de radio et de télévision.

La délégation a été introduite par l’honorable Bambo Fadiga, président de la Commission Aménagement du Territoire et Transport à l’Assemblée Nationale.

Dans son allocution, l’honorable Bambo Fadiga a indiqué que « nous faisons ce projet pour le futur, un projet futuriste, nous voyons la Guinée dans 20 ans ou 30 ans »
« Cette équipe est composée d’ingénieurs séniors de toutes les spécialités qui doivent finaliser ce projet, déterminer le coût en fonction de nos besoins ; dans ce projet il aura toutes les commodités : des salles de banquets, salle de l’hémicycle, le logement du président de l’Assemblée, bref tous les aménagements y afférant ».

Pour sa part, le ministre de l’Information et de la Communication, Amara Somparé a dit qu’il est très heureux de savoir que ce projet a une composante audio-visuelle qui prévoit la création d’une télé et une radio parlementaire.

Consultations nationales: Rencontre entre le premier ministre et le bureau de l’Assemblée Nationale

Dans le cadre des consultations nationales annoncées par le  Chef de l’Etat guinéen, le président de l’Assemblée nationale, honorable Claude Kory Kondiano a reçu, jeudi, 12 septembre 2019, le premier ministre Kassory Fofana, à la tête d’une importante délégation ministérielle.

« Nous avons reçu le premier ministre chef du gouvernement aujourd’hui à l’assemblée nationale, où il a rencontré la représentation nationale », a indiqué le président de l’Assemblée Nationale.
« J’ai regretté hélas l’absence de mes collègues de l’extrême droite et du centre, parce que ça nous aurait permis d’avoir des positions différentes, pour une sortie de débats contradictoires », déplore cependant l’Honorable Kondiano avant d’ajouter que cette rencontre s’est tenue avec l’ensemble des membres du bureau et des présidents des commissions générales.

Dans cette rencontre, selon Honorable Kondiano, il a été question d’élections législatives et de la constitution qui font couler beaucoup d’encre et de salive en Guinée.
« Pour les élections législatives, la position de tous les intervenants étaient que, il faut faire en sorte que nous puissions enfin avoir ces élections à la date approximative qui a été fixée par le pouvoir exécutif. Dans les détails, nous avons proposé les uns et les autres une démarche pour faire en sorte que ces élections soient propres, crédibles et se passent sans pression d’où qu’elle vienne », a-t-il déclaré.

En ce qui concerne la constitution conformément à l’article 51 de celle de 2010, dit-il, le président de la République est autorisé par cette constitution à organiser un referendum pour consulter le peuple.

Parlement: les députés votent le statut général des militaires

Tous les députés qui ont pris part à la session parlementaire ce 03 septembre ont voté en faveur du document révisé du Statut général des militaires. Ceci, malgré quelques plaintes de la part des députés de l’opposition

Le Statut général des militaires revient à l’Assemblée nationale pour amendement après les révisions de 1997, 2007, 2010 et 2012.

D’après les informations recueillies par guineenews.org, certaines dispositions du texte de loi sont caduques. Ainsi, selon Aly Kaba, le porte-parole de la Commission Défense et Sécurité de l’Assemblée nationale, le Statut général en vigueur révèle des incohérences, des manquements et des difficultés d’application, notamment en ce qui concerne l’avancement des militaires aux grades supérieurs; la mise à la retraite; la notation des sous-officiers et militaires de rang qui s’effectuaient deux fois par an; le régime des sanctions et des congés.

Aly Kaba, interrogé par guineenews.org ajoute: «la dissémination de dispositions relatives à une même matière dans plusieurs chapitres ainsi que la consécration à tort des statuts particuliers des militaires par décrets et non par la loi.»

Le député rappelle que le «présent projet de loi ne doit donc pas être perçu comme ayant pour objet la refonte du Statut général en vigueur, mais plutôt comme une adaptation aux besoins et aux spécificités de l’armée guinéenne. En outre, il met en exergue les exigences liées à l’efficacité des forces armées et qui fondent l’état militaire, en l’occurrence l’esprit de sacrifice, la discipline, la disponibilité, la loyauté et la neutralité. Il permet aussi de définir et d’approfondir la réflexion sur l’état militaire, le régime particulier des libertés, les droits et devoirs du militaire ainsi que les garanties qui lui sont accordées, les règles de recrutement, le plan de carrière, la hiérarchie militaire, les règles de discipline et de cessation de l’état militaire.»

Bien que le président du groupe parlementaire libéral démocrate, le Dr Fodé Oussou Fofana, a formulé des plaintes contre trois dispositions du projet de loi, il a tout de même demandé à ses collègues de réserver un vote positif en faveur du texte. Ses griefs portent sur l’article 136 qui interdit aux militaires retraités de constituer un syndicat, mais aussi sur d’autres dispositions relatives aux sanctions et à la situation matrimoniale des nouvelles recrues.

«J’ai parlé tout à l’heure d’une jeune fille qui doit être recrutée dans l’armée. Elle doit être obligée de rester pendant cinq ans sans se marier, sans tomber en grossesse, tout simplement parce qu’elle veut intégrer l’armée. Monsieur le ministre de la Défense nationale, revoyez un peu cette situation. Vous avez une jeune dame qui veut être militaire. Pendant qu’elle a plus de 25, au même moment, il y a un jeune qui veut l’épouser et vous dites qu’elle ne doit pas se marier. Si elle veut être dans l’armée elle doit attendre cinq ans. Si la formation c’est pendant deux mois ou six mois, quand elle a fini, donnez-lui la possibilité de se marier», analyse Dr Fodé Oussou Fofana

Il ajoute: «Je prends le cas d’un Général de l’armée qui a servi pendant 30 ans. Ce militaire commet une faute, vous ne dites même pas quelle est la faute, quelle est la gravité de la faute, et vous dites qu’à cause de cela il va non seulement être sanctionné, mais il va être radié de l’armée et perdre tous ses droits, même sa retraite.»

Et puis, la loi a été adoptée par l’ensemble des députés présents à la plénière.

Les députés de retour à l’assemblée nationale le 05 octobre

Conakry (journaldeconakry.com) – Les députés de la nation vont retourner à l’assemblée nationale le 05 octobre. C’est pour la deuxième session ordinaire de l’année 2018, dite session budgétaire. Cette session ordinaire débutera à partir de 10 heures.

L’information a été rendue publique via un communiqué de presse.

Le bureau du parlement, a appelé les députés en situation de voyage à regagner la capitale pour prendre part aux travaux.

Cette session budgétaire intervient juste un mois après une session extraordinaire portant essentiellement sur l’adoption de la loi de finances rectificative 2018.

Une loi de finances rectificative qui marquée par une baisse des prévisions budgétaires de l’Etat.

Assemblée nationale : quatre textes de lois adoptés à l’unanimité par les députés

L’assemblée nationale de Guinée a tenu, hier, mardi 19 juin 2018 une plénière portant sur l’adoption de quatre textes de lois

Cette plénière comptant pour la troisième tranche du chronogramme de la session des lois 2018, s’est tenue sous la présidence de l’honorable Claude Kori Kondiano, président de l’Assemblée nationale.

Lors de la rencontre, les députés présents ont voté à l’unanimité favorablement les quatre textes qui leur ont été soumis.

Il s’agissait d’autoriser la ratification du protocole au traité instituant la Communauté Economique Africaine relatif au parlement panafricain; du protocole à l’acte constitutif de l’Union Africaine relatif au parlement panafricain; de l’accord portant création de la zone de Libre Echange Continentale Africaine (ZLECAF) ; de l’accord de coopération entre le gouvernement de la République de Guinée et le gouvernement de la République Algérienne Démocratique et Populaire dans le domaine sanitaire vétérinaire