Attaque du camp militaire de Samoreyah : le colonel Mamady Condé tué

Des hommes armés ont attaqué le camp militaire de Samoreyah à Kindia, dans la nuit du jeudi 15 au vendredi 16 octobre 2020 aux environs de 1h du matin. Le colonel Mamady Condé, commandant du bataillon spécial des commandos en attente (BSCA) a été tué.

Selon le ministre de la Défense nationale, des « hommes armés ont ouvert le feu dans l’enceinte du Camp militaire de Samoreyah à Kindia blessant mortellement le colonel Mamady Condé ».

Dr Mohamed Diané précise que « les Forces de défense ont immédiatement réagi pour sécuriser le camp et ses environs » avant d’assurer que « la situation est sous contrôle à Kindia ».

Soulignant que « des ratissages se poursuivent », le ministre Diané indique que « des enquêtes sont ouvertes, tout en présentant ses condoléances les plus attristées à la famille éplorée, au président de la République, au chef d’État-major général des Armées et à l’ensemble des Forces de défense et de sécurité ».

Notons que, cette attaque intervient à deux jours du scrutin présidentiel, prévue le 18 octobre 2020.

Insécurité: Le siège du SLEECG victime d’attaque

Le drame s’est produit dans la nuit de 07 au 08 Août dernier selon le Secrétaire général de ladite institution

Le siège du Syndicat Libre des Enseignants et Chercheurs de Guinée, (SLECG) sis à Donka, a été cambriolé hier nuit par des inconnus. Aboubacar Soumah, le secrétaire général du SLEECG, accuse le SLEECG version Kadiatou Bah et Louis Bemba Soumah secrétaire général de l’USTG d’être derrière cette attaque.

Il faut rappeler que le syndicat libre des enseignants et chercheurs de Guinée version Aboubacar Soumah s’est désaffilié de l’union syndicale des travailleurs de Guinée dirigé par le camarade Louis Bemba Soumah dans une déclaration rendue publique lundi dernier lors d’une conférence qu’elle avait organisé à son siège à Donka.

Attaque du domicile d’Alpha Condé en 2011: des accusés de nouveau devant la barre

Le nouveau procès  s’est ouvert ce mardi 16 janvier devant le Tribunal de première instance de Dixinn.  Ils avaient été condamnés  en juillet 2013 à de lourdes peines de prison par la Cour d’assises. Cette condamnation avait été cassée par la Cour suprême pour « des irrégularités dans l’enquête ».

Le nouveau procès dans l’affaire de l’attaque du 19 juillet 2011 contre la résidence privée du président guinéen s’est ouvert mardi, avant d’être suspendu à la demande de la partie civile.

Les trois coaccusés avaient été condamnés en juillet 2013 à de lourdes peines de prison au terme de six mois de procès médiatisé et de douze heures de délibération. Présenté comme le cerveau de l’attaque, le commandant Alpha Oumar Boffa Diallo (dit « AOB »), ancien garde rapproché du défunt président Lansana Conté, et son coaccusé Jean Guilavogui – qui a perdu son bras gauche suite à l’explosion d’une grenade – avaient tous deux écopé de la réclusion criminelle à perpétuité.

Fatout Badiar Diallo, veuve d’un officier de police en service à la présidence de la République sous Lansana Conté, avait quant-à elle été condamnée à quinze ans de prison.

La Cour a admis l’irrégularité de l’enquête
Les trois condamnés avaient aussitôt contesté l’arrêt de la Cour d’assises devant la Cour suprême. Le 27 mars 2017, celle-ci avait cassé le jugement de la cour d’assises, admettant l’irrégularité de l’enquête.

« Depuis 2011, le collectif des avocats a toujours relevé les conditions inhumaines et dégradantes dans lesquelles les poursuites ont été déclenchées », explique Me Salifou Béavogui, qui rappelle que ses clients « ont toujours clamé leur innocence ».

« Suite à la décision de la Cour suprême, nos clients devaient être immédiatement remis en liberté, estime-t-il. Après sept ans de détention provisoire, une première dans les annales judiciaires, nous estimions que leur maintien en prison n’était plus nécessaire à la manifestation de la vérité ».

« L’arrêt de renvoi purge les nullités »
La partie civile est au contraire d’un avis contraire. Pour Me Joachim Gbilimou, « il n’y a pas lieu de remettre en cause la légalité de la procédure ».

Dans la même affaire, certains condamnés – comme l’opposant politique Bah Oury, qui avait écopé de la prison à vie par contumace – ont été graciés par la principale partie civile au procès, en l’occurrence le chef de l’État Alpha Condé.

Le vice-président exclu de l’Union des forces démocratiques de Guinée (UFDG) de Cellou Dalein Diallo est d’ailleurs rentré en Guinée le 24 janvier 2016, après quatre ans et demi d’exil en France.

Au terme des débats de cette première audience, le procès a finalement été suspendu : le tribunal a fait droit aux demandes de la partie civile, qui réclame que la Cour suprême interprète son arrêt de cassation annulant le jugement de 2013 dans ce dossier. Dans l’attente de la réponse de la Cour suprême, les prévenus sont maintenus en détention.