Mamou : inauguration d’une nouvelle agence de la BCRG

En présence du ministre des sports , Bantama SOW, le gouverneur de la Banque centrale de la République de Guinée (BCRG)  a inauguré, hier, lundi 1 er mars l’Agence régionale de son institution bancaire  à Mamou.  Cette inauguration a eu lieu en marge de la célébration du 61ème anniversaire de la création de la monnaie guinéenne.

Ce siège, flambant neuf, est un bâtiment R+1, extensible en R+4, composé de caveaux au sous-sol, de services bancaires au rez-de-chaussée, de bureaux pour l’administration, de salles de réunions, d’une salle polyvalente et d’informatique au premier étage.

Louncény Nabé, Gouverneur de la BCRG rassure qu’en termes de perspectives, ‘’le cap défini sera maintenu par la BCRG dans le strict respect des directives pertinentes du président de la République, professeur Alpha Condé. Directives visant à faire de notre secteur financier, un outil au service du développement économique et social de la Guinée’’.

Le ministre d’Etat Bantama Sow s’est dit heureux de procéder à l’inauguration de l’agence de la BCRG dans la ville carrefour. Dans son allocution, il a soutenu que l’inauguration de cet édifice coïncide avec le 61e anniversaire de la monnaie guinéenne.

Il a précisé que ‘’l’une des ambitions du président Alpha Condé est de renforcer l’inclusion financière en favorisant l’accès aux services de financement au plus grand nombre de guinéens partout où ils se trouvent. La politique d’implantation des agences de la Banque centrale dans toutes les régions administratives du pays est en droite ligne avec cette ambition’’.

Il a poursuivi en soulignant que ‘’la présence de la BCRG dans les capitales régionales du pays permet de renforcer la proximité des services financiers avec la population et à coup sûr d’améliorer le taux de bancarisation. Les banques privées suivront rapidement la banque mère pour s’implanter à l’intérieur du pays et se rapprocher des populations des zones les plus reculées’’. Pour le ministre Sow « l’inauguration de cette agence, augure un bel avenir économique pour notre ville-carrefour. A cet effet, population de Mamou, je vous exhorte de veiller sur ce bijou« .

L’Honorable Fatou Biro Diallo, députée uninominale de Mamou, dans son intervention, a sollicité au gouverneur de la BCRG,  « dans le recrutement du personnel, de penser à la jeunesse de Mamou. Et surtout, à compétences égales, leur accorder la priorité. Nous souhaitons que cette pratique soit appliquée dans tous les domaines ».

Rappelons que le 1er mars 1960, soit 17 jours après l’indépendance nationale, la monnaie guinéenne est créé, en même temps que la BRG, la Banque de la République de Guinée. Une année après la BRG devient BCRG, Banque Centrale de la République de Guinée.

La BCRG engage un processus de retrait de la circulation des billets de 10 000 GNF

Dans le cadre de la mise en œuvre de sa politique d’assainissement de la circulation fiduciaire, la banque centrale de la République de Guinée (BCRG) a décidé du retrait de la circulation des billets de 10 mille émis en 2012.

Selon Mohamed Lamine Magassouba, le directeur en charge de l’Exploitation de la BCRG, « les anciennes séries de 10.000 GNF qui étaient en circulation étaient très décriées. Certaines coupures n’étaient pas vêtues d’éléments de sécurité robustes. Face à ce risque, les autorités ont décidé de retirer de la circulation cette ancienne série. Des nouvelles coupures plus sécurisées ont été fabriquées et émises en circulation en 2012. C’est cette série qui va être retirée de la circulation ».

Il a tenu à préciser qu’il s’agit d’un retrait ordonné, méthodique. « « Les billets de 10 mille GNF émis en 2012 seront retirés, mais c’est de manière progressive et méthodique. Quand ces billets entrent à la BCRG, ils ne vont plus ressortir ». C’est un processus de retrait doux et sans heurts. Il s’agit d’un retrait méthodique et ordonné. Aucun agent économique ne sera exproprié, aucun ne perdra son épargne de billets de 10 mille émis en 2012. La banque centrale a l’expertise nécessaire pour réaliser ce retrait progressif de ces billets. Je tiens à préciser que la banque centrale, conformément à ses missions régaliennes, est responsable de l’assainissement de la circulation fiduciaire sur toute l’étendue du territoire guinéen. Les billets et pièces de monnaie émis, circulent dans le public pendant un certain temps. Donc après quelques années, ces billets subissent l’usure. C’est pourquoi certains billets doivent être retirés de la circulation, mais périodiquement », a-t-il assuré devant la presse.

Il l’a fait savoir mercredi 06 janvier lors d’une cérémonie de présentation de vœux au gouverneur de la BCRG, Louncény Nabé.

1er mars 1958: le franc guinéen a 58 ans 

1er mars 1960-1er mars 2018.  Voilà 58 ans depuis que la monnaie guinéenne a vu le jour. À cette occasion, une cérémonie qui a eu pour cadre la banque centrale de la République de Guinée a réuni autour du Président de la République , le personnel du secteur bancaire du pays, et les partenaires techniques et financiers.

D’entrée, le gouverneur de la BCRG s’est dit heureux et fier des appuis que ne cesse d’apporter le Président Alpha Condé à l’endroit de son institution pour le bien être de tout le monde.

Poursuivant, M. Nabe affirme que « le nom du data center (qui facilite la disponibilité de l’information aux banques primaires) que le Président a visité à l’occasion de la pause de la première pierre du nouvel immeuble, est désormais donné à George Aimé Konate chef dudit projet décédé avant la fin des travaux de réalisation».

C’est un Président détendu qui s’est présenté à la BCRG. D’ailleurs, Alpha Condé a tenu un discours bref d’environ 5 minutes , riche en contenu pour parler des réformes qu’il a engagé depuis 2010 au sein de la Banque Centrale de la République de Guinée.

« Le 1er mars est une occasion pour les professionnels de la Banque et les autorités de porter des analyses et formuler des suggestions sur la politique monétaire du pays. Ce pour un temps donné. Après l’accord avec le fonds monétaire international (FMI) pour l’annulation des 2/3 de la dette de la Guinée(PPTE), il était demandé à la BCRG de réduire le taux d’inflation de 2 chiffres à un seul chiffre et l’institution est en bonne voie…»

«L’objectif que s’est fixé la Guinée est d’être dans une zone monétaire purement africaine», a conclu le Président Alpha Condé.