Guinée : trois sous-préfets révoqués de leurs fonctions ‘’pour faute lourde’’

Le ministre de l’Administration du territoire et de la décentralisation, le Général de division, Bourema Condé a révoqué, le 23 juin 2021, trois sous-préfets. Dans l’arrêté publié à la télévision nationale, ces trois sous-préfets sont accusés de « faute lourde ». 

Il s’agit de:

1) Mohamed Samoura, sous-préfet de Marella, préfecture de Faranah;
2) Kaba Keita, sous-préfet de Soyah, préfecture de Mamou;
3) Mamadou Noumez Camara, sous-préfet de Ourekaba, préfecture de Mamou.
selon ledit  arrêté, la présente révocation sera suivie de poursuites judiciaires des intéressés. Il s’agit d’après l’arrêt publié de « Monsieur Mohamed Samoura sous-préfet de Maréla, préfecture de Faranah, Monsieur Kaba Keita, sous-préfet de Soyah, préfecture de Mamou et de Monsieur Mamadou Nunez Camara, sous-préfet de Ouré-Kaba, préfecture de Mamou. La présente révocation sera suivie de poursuites judiciaires des intéressés. Et messieurs les gouverneurs des régions administratives de Faranah et Mamou et Messieurs les préfets de Faranah et de Mamou sont chargés chacun en ce qui le concerne de l’exécution correcte du présent arrêté », précise l’arrêté.

 

 

Journée africaine des frontières : déclaration du Ministre guinéen de l’Administration du territoire

A l’occasion de la célébration de la Journée africaine des frontières (7 Juin), le ministre de l’Administration du Territoire et de la Décentralisation, le Général de division Bouréma Condé a fait une déclaration.

Lire ci-dessous la déclaration : 

« Chers compatriotes, Mesdames et Messieurs

Le 07 Juin de chaque année est consacré à la célébration de la journée africaine des frontières. Le choix de cette date fait suite aux recommandations issues de la deuxième conférence des Ministres africains en charge des questions de frontières, tenue le 25 Mars 2010 à Addis-Abeba et entérinée par la 17ème Session Ordinaire du Conseil Exécutif, réuni à Kampala du 19 au 23 Juillet 2010.

Cette année, l’Union Africaine a retenu le thème «Arts, Culture et Patrimoine : leviers pour construire l’Afrique que nous voulons » pour célébrer la journée Africaine des frontières.

Cette journée reste encore marquée par la persistance de la pandémie à COVID-19, entraînant des conséquences économiques et sociales dévastatrices dans les Etats Africains. Cette triste réalité contraint tous les Africains à faire front commun contre la pandémie à coronavirus qui constitue de nos jours un obstacle majeur dans la mise en œuvre des programmes et projets liés à l’amélioration des conditions de vie des communautés frontalières.

Chers compatriotes ;

La 11ème journée africaine des frontières est célébrée cette année en Guinée à travers des activités artistiques, socio-culturelles et sportives entre Guinéens et Maliens dans la Sous-préfecture de Doko, préfecture de Siguiri, dans la stricte observation  des directives de santé et de sécurité publiques.

Ces activités marquent à la fois la volonté des Gouvernements Guinéen et Malien d’œuvrer ensemble au renforcement de l’Unité Africaine par la promotion de l’intégration de proximité à travers la coopération transfrontalière et de bâtir un espace sans distinction de sexe, de religion, de race ou d’ethnie.

Chers compatriotes ;

Depuis 2012, la Guinée et certains pays voisins sont appuyés par l’Union Africaine et ses partenaires notamment la Coopération Allemande, dans le cadre de la mise en œuvre des activités du Programme Frontière de l’Union Africaine.

Ces appuis constituent la preuve éloquente des efforts de l’Organisation panafricaine en lien avec les grands axes du programme frontière, notamment : la matérialisation des frontières, la coopération transfrontalière et le renforcement des capacités des acteurs en charge des questions de frontière.

De nombreuses actions sont en cours de réalisation dans les zones frontalières à savoir :

– La mise en place d’un canevas géodésique de base en vue de la matérialisation de la frontière avec la République du Mali ;

–  L’opérationnalisation des Groupements Locaux de Coopération Transfrontalière dans deux espaces de coopération avec le Mali ;

–  Le renforcement des capacités opérationnelles des structures nationales de gestion des frontières ;

– La redynamisation de la Commission Nationale des Frontières de Guinée ;

– La poursuite des activités de coopération transfrontalière avec les Républiques de Côte-d’Ivoire, de la Sierra-Leone et du Sénégal à travers des rencontres bilatérales avec les Autorités de ces pays frères ;

– L’élaboration de la Politique Nationale de Gestion des Frontières en vue de coordonner et d’harmoniser les actions orientées vers les zones frontalières.

Chers compatriotes ;

Mesdames et Messieurs ;

Les actions ci-dessus énumérées contribuent indéniablement à la consolidation de la paix, de la sécurité et de la stabilité dans les zones frontalières.

Pour y parvenir, les Gouvernements des pays membres, la Commission de l’Union Africaine et les partenaires doivent redoubler d’efforts pour parvenir dans les meilleurs délais à la matérialisation des frontières afin de mettre fin aux conflits récurrents qui empêchent le développement intégré des zones frontalières.

L’occasion est opportune pour remercier, au nom du Président et du Premier Ministre Chef du Gouvernement les partenaires qui accompagnent si efficacement notre pays dans la gestion de nos questions de frontières.

Chers compatriotes ;

Le Ministère de l’Administration du Territoire et de la Décentralisation, sous l’égide de Son Excellence Professeur Alpha CONDE, Président de la République, Chef de l’Etat, est résolument engagé dans la dynamique de la conduite du processus de pacification des frontières à travers l’exécution des opérations de matérialisation, des actions de renforcement du bon voisinage, le règlement pacifique des conflits et la coopération transfrontalière par des initiatives locales de sécurité et de développement des espaces frontaliers.

Mesdames et Messieurs, chers compatriotes ;

Il me revient ici de remercier vivement Monsieur le Président de la République et le Premier Ministre Chef du Gouvernement pour leurs initiatives et leurs soutiens constants qui ont permis au Ministère de l’Administration du Territoire et de la Décentralisation, de réaliser des progrès remarquables dans la mise en œuvre du Programme Frontière de l’Union Africaine pour le bonheur des populations frontalières qui n’aspirent qu’à la paix, la sécurité et le développement de leurs communautés.

Je voudrai clore mon propos en réaffirmant l’engagement et la disponibilité du Gouvernement guinéen à travailler de concert avec les autorités des pays voisins pour faire des frontières non pas des  barrières étanches mais des passerelles de plaisance par la force des liens historiques qui unissent si heureusement nos peuples.

VIVE LA PAIX

VIVE L’UNITE AFRICAINE

VIVE LA COOPERATION INTERNATIONALE

JE VOUS REMERCIE », a déclaré le ministre de l’Administration du Territoire et de la Décentralisation, le Général de division Bouréma Condé.

Service Communication du MATD

Kindia: Aucun conseiller municipal ne doit imposer une décision (M. Bouréma Condé)

Une réunion tenue mardi 9 Juin dans la salle de conférence de la préfecture a permis aux autorités régionales, préfectorales, communales et aux forces de sécurité de situer les responsabilités face aux injonctions relatives au port obligatoire des masques ; des scènes d’insurrections se sont produites lundi, 8 juin 2020, dans la ville de Kindia.

De passage à Kindia, le ministre de l’Administration du Territoire et de la décentralisation, Bouréma Condé a convoqué une rencontre avec les autorités locales autour de la décision du maire qui a tourné au vinaigre lundi 8 juin dans la ville de Kindia.

Selon Bouréma Condé «cette lutte qui est engagée contre le covid 19 est une lutte commune mais il ne revient pas à un conseiller communal de prendre une décision en dehors du niveau central c’est à dire celle du chef de l’Etat. le président de la République a pris une décision à Conakry de faire payer un montant de 30 mille à tout citoyen qui ne serait pas en règle ; le maire n’avait pas le droit de prendre une telle décision, il faut que ça cesse, personne n’a le droit de partir à l’encontre de la décision du Président de la République, même si le maire estime qu’il n’était pas au sérieux ce n’est pas vrai, un maire quand il dit un mot engage la responsabilité des autorités à tous les niveaux, alors plus jamais ça dans la ville’’.

Et le ministre de l’Administration du territoire a décidé qu’ « arrivés à Conakry nous allons étudier la situation pour prendre une décision, aucun conseiller communal ne doit prendre une telle décision ».

Le maire Mamadouba Bangoura conscient de son erreur, a demandé des excuses « pour notre ligne de conduite je présente toute mes excuses à l’autorité que vous êtes. Et sachez que rien ne sortira d’ici qui va effrayer ou qui va étrangler notre population » a promis le maire

La santé communautaire au centre d’un forum national

Dans le cadre de la participation des citoyens à la gouvernance de la santé, un forum national sur la décentralisation du secteur de la sante, avec pour thème faisons des collectivités actrices de la gouvernance sanitaire s’est ouvert lundi à Conakry.

Ce forum est une collaboration du Ministère de l’administration du territoire et de la décentralisation à travers son programme national des communes de convergence, en partenariat avec le projet de participation des citoyens à la gouvernance de la santé et financé par l’USAID à travers FHI 360 et AGIL. Durant deux jours de travaux intenses, les élus locaux venus des 7 régions administratives de la Guinée échangeront autour des problématiques liées à la question de santé dans leurs différentes localités, afin d’apporter des solutions permettant à l’Etat de prendre des dispositions. Selon le ministre de la décentralisation, le général Bouréma Condé, ‘’les 40 communes choisies sur l’ensemble du territoire national au sein des 7 régions administratives n’ont été suivant les critères de vulnérabilité du potentiel économique non exploité et du niveau d’accès des populations aux services sociaux de base. Ce programme est dorénavant un outil au service des partenaires et des sectoriels pour rendre effectif le transport des compétences aux collectivités locales conformément aux dispositions en vigueur du code des collectivités ».

« Une bonne collaboration doit s’installer entre les communautés et le Ministère de la Santé. Nous restons techniciens pour vous orienter. Mais c’est vous qui allez nous remonter vos problèmes de santé. Et ensemble, nous allons planifier les moyens. Et il y a également un autre problème de santé que vous ressentez dans vos communautés, le personnel n’est souvent pas fidèle aux postes. C’est parce qu’on ne vous avait pas impliqué dans la gestion de ce personnel. Le gouvernement a décidé de vous associer et de payer aux postes ses personnels. Donc c’est sur vous que nous comptons », a rappelé, le ministre de la santé, Edouard Nyankoye Lamah.

De son côté, l’ambassadeur des Etats-Unis d’Amérique en Guinée, Simon Henshaw n’a pas manqué de réaffirmer l’engagement de son pays à toujours accompagner la Guinée dans ses initiatives dans le cadre du développement. « Les États-Unis à travers le projet « Participation des Citoyens à la Gouvernance de la Santé » (CIHG) réaffirme encore son engagement à accompagner la Guinée dans sa marche vers des lendemains meilleurs en renforçant les compétences nationales, notamment dans le domaine de la décentralisation de la santé et le développement local. »

Kalémodou Yansané : « ce que j’attends de la Cour Suprême… »

Le candidat de l’UFDG donné vainqueur devant Mamadouba Tos Camara motive sa démarche.

Engagé dans une bataille judicaire pour le contrôle de la mairie de Matoto, Kalémodou Yansané vient d’exprimer ses attentes vis-à-vis de la Cour Suprême qui rendra sa décision le jeudi 31 Janvier. « Au sein de la Cour Suprême, il y a une chambre administrative. Ce n’est pas un contentieux électoral. Si c’était un contentieux, le résultat du vote contesté serait adressé au juge électoral. Mais cette fois-ci, c’est un recours administratif. Le ministre est venu à la télévision, il a fait une déclaration administrative qui n’est pas soutenue par un écris administratif. Nous avons estimé qu’il n’a pas le droit de faire cette déclaration. Aucun article des Lois que nous avons en Guinée ne lui donne ce mandat. C’est à ce titre que nous avons saisi la Cour Suprême pour qu’elle annule la décision administrative du ministre (Bouréma Condé) », a confié M. Yansané.
L’élection du maire de Matoto a été entachée d’irrégularités alors que le candidat de l’opposition était donné vainqueur devant son rival de la majorité présidentielle. Le cafouillage qui a suivi le vote a empêché le processus d’aller jusqu’à son terme. Le soir du vote le ministre Bouréma Condé a annoncé son annulation. Une décision contestée par le parti de Cellou Dalein Diallo. « La partie qui se sent lésée dans l’élection qui accorde 23 voix à Kalémodou, elle peut si elle veut se plaindre au tribunal. En ce qui ce nous concerne, on ne se plaint pas parce qu’on a eu 23 voix sur 45, c’est la déclaration du ministre que nous contestons », a clarifié Kalémodou Yansané.

Kaloum : des partisans de Cellou Dalein Diallo interpellés

Le député Mohamed Bakary Keita, et le président du bureau national de la jeunesse de l’UFDG. Font partie des militants interpellés ce lundi 7 janvier 2019 à Kaloum.

Ces partisans de Cellou Dalein Diallo s’étaient mobilisés devant le département de l’administration du territoire et de la décentralisation pour demander au ministre Bouréma Condé d’installer Kalémodou Yansané dans ses fonctions de maire de la commune de Matoto. Munis de pancartes, ils ont été  dispersés à l’aide de  gaz lacrymogène par les forces de l’ordre. Une  dizaine de personnes sont en ce moment dans entre les mains de la police. « Nous avions décidé de venir ce matin interpeler le ministre Bouréma Condé sur la situation de Matoto. Puisque c’est lui qui a pris la décision annulant le vote qui avait élu Kalémoudou maire de Matoto. Nous sommes venus munis de pancartes, on scandait nos slogans pour demander que le ministre annule sa décision. On était très pacifique, nous n’avons perturbé personne. C’est là que des gendarmes et des policiers sont venus nous brutaliser, lancer des gaz lacrymogènes sur nous.  Ils nous ont arrêtés.  C’est quand ils se sont rendus compte que je suis député qu’ils m’ont libéré. Mais les autres sont avec eux  », a expliqué  Mohamed Bakary Keita député de l’UFDG.

Près d’un an après l’élection locale, la commune de Matoto n’a toujours pas de maire. Le candidat du principal parti d’opposition en Guinée, Kalémodou Yansané et Mamadouba Tos Camara du RPG arc-en-ciel se disputent le contrôle de cette mairie, la plus populaire du pays.

Cellou Dalein répond à Bouréma Condé

C’est avec fermeté que Cellou Dalein Diallo a réagi ce lundi 17 décembre 2018 après  la sortie du Ministre Bouréma Condé qui a annoncé l’annulation du vote pour l’élection de l’exécutif communal à Matoto.

Le Général Bouréma Condé qui s’est exprimé à la télévision nationale, a dénoncé les « irrégularités » constatées lors du vote avant d’annoncer la reprise prochaine de tout le processus. Le leader de l’Union des Forces Démocratiques de Guinée n’a pas tardé à réagir face à cette annonce du Ministre de l’administration du territoire et de la décentralisation. Cellou Dalein Diallo a tout d’abord annoncé qu’un Ministre n’a pas le pouvoir d’annuler un vote, avant d’exprimer avec fermeté son opposition à toute forme de reprise du vote. « Je pense que le minimum pour un Ministre c’est quand-même de prendre connaissance des dispositions de la loi avant de s’exprimer. Un Ministre, fut-il celui de l’Aministration du territoire, n’a pas le pouvoir d’invalider un scrutin », a rappelé Cellou Dalein Diallo.

Ce samedi 15 décembre 2018, l’élection du nouveau maire de Matoto s’est terminée dans un tohu-bohu total. Le décompte des voix a donné la victoire au candidat de l’UFDG, Kalémodou Yansané avec un score de 23 voix contre 22 pour son adversaire Mamadouba Toss. Pour le Chef de file de l’opposition guinéenne, le RPG Arc-en-ciel se comporte en mauvais perdant. « L’élection s’est passée devant tout le monde, y compris vous les journalistes. Vous avez suivi ce qui s’est passé. Kalémodou Yansané est arrivé en tête malgré toutes les manigances opérées par le pouvoir d’Alpha Condé. C’est un monsieur du RPG Arc-en-ciel qui s’est levé par la suite pour renverser l’urne et déchirer les bulletins de vote. Pour nous l’élection du maire de Matoto est derrière nous. Nous attendons celle des vice maires », a souligné Cellou Dalein qui s’est confié à un journaliste de notre rédaction. « Il n’y aura aucune forme de reprise de l’élection du maire à Matoto », prévient le Président de l’Union des Forces Démocratiques de Guinée.

Interdiction des manifestations: « C’est une violation grave de la loi » dénonce l’OGDH

Depuis le 1er juillet dernier, la Guinée est plongée dans une crise sociale sans précédent liée à l’augmentation du prix du carburant à la pompe.

Le litre de carburant est passé de 8 à 10000gnf soit une augmentation de 25% depuis le 30 Juin dernier.

Depuis,  des structures  de la société civile  se sont constituées en un seul mouvement appelé « les forces sociales » qui comptent utiliser tous les moyens légaux pour exiger le retour du carburant à 8000francs donc au prix initial.

Des marches, des journées villes mortes, des settings, sont entre autres manifestations menées par des forces sociales.

Face à cette situation, le gouvernement par la voix du ministre de l’administration du territoire et de la décentralisation a interdit toute manifestation sur toute l’étendue du territoire national.

Au cours d’une conférence de presse animée ce lundi à Conakry, l’organisation guinéenne de défense des droits de l’homme et du citoyen (OGDH)  a dénoncé cette décision du Général Bourema Condé.

« Cette interdiction générale qu’elle soit verbale ou écrite, par des discours ou par médias interposés, constitue une violation grave d’un droit reconnu par la constitution guinéenne du 07 mai 2010, en son article 10. Elle constitue également une violation manifeste des conventions internationales auxquelles la Guinée est partie, notamment le pacte international relatif aux droits civils et politiques de 1968 et la charte Africaine des droits de l’homme et des peuples de 1981. L’OGDH déplore et condamne fermement cette interdiction systématique et générale du droit de manifestation, sans oublier l’usage disproportionné de la force lors des manifestations du 23 juillet 2018, tant à l’égard des forces sociales de Guinée que du mouvement syndical Guinéen. De nos jours,  un nombre important de manifestants sont alités suite à l’usage excessif des gaz toxiques… » dénonce El hadj Maman Diallo, vice-président par intérim de l’OGDH.

Par la même occasion, l’OGDH a rappelé que la liberté de manifestation est un droit qui se situe au cœur du processus démocratique que le peuple de Guinée est en train de construire. C’est pourquoi dit-il, que « l’OGDH rappelle au gouvernement que son devoir régalien c’est de prendre toutes les dispositions nécessaires pour garantir aux citoyens la jouissance du droit constitutionnel de manifestation en Guinée ».

Par ailleurs,  l’OGDH en appelle au pouvoir judiciaire pour qu’il veille à ce que les actes réglementaires contraires à la constitution ne s’appliquent pas aux populations et que ceux qui, par excès de zèle,  s’evertuent à violer la constitution soient traduits en justice.

L’organisation guinéenne de défense des droits de l’homme et du citoyen  a félicité les forces sociales de Guinée et le mouvement syndical Guinéen dans leur lutte légitime pour la sauvegarde des intérêts du peuple. Elle demande à ces derniers d’agir dans le respect de la loi et de s’abstenir de tout recours à des violences inutiles.