Conakry : un présumé violeur d’une fillette de 15 mois interpellé par la police

L’Office de Protection du Genre, de l’Enfance et des Mœurs (OPROGEM) a présenté jeudi 10 décembre un homme âgé de 36 ans accusé d’avoir violé une fillette d’une année trois mois à Yimabaya-Faban, dans la commune de Matoto.

« Nous avons reçu un cas de viol d’un présumé auteur du nom de Mohamed Soumah 36 ans menuisier de profession. Il est accusé d’avoir commis des actes sexuels d’un enfant âgé de 15 mois qui a été référée à la médecine légale. La médecine à poser des actes et a conclu d’une incapacité de travail de 15 jours et qui est déjà un acte criminel. Ils ont aussi déterminé la position de l’acte au niveau du périèque l’enfant a été touché et sa causer des déchirures périnéale. Dans l’audition du présumé auteur il a reconnu avoir fait rentrer l’enfant dans sa chambre mais il dit n’avoir posé que sa main sur le sexe du bébé. La médecine légale  a été précise que l’enfant a été touché au niveau du périnée et le périnée se situe entre l’anus et le vagin et c’est là-bas ou y a déchirure », a expliqué le commissaire de police Ibrahima Henry Faques.

Parlant du présumé auteur du viol, il a reconnu les faits d’attouchements sur la petite fille

«je n’ai pas violé l’enfant, la petite fille était avec moi dans la chambre j’ai fait que la toucher et je demande pardon parce que c’est la première fois que cela m’arrive. Ce que le docteur a dit c’est entre eux et Dieu moi c’est tout ce que je sais» a laissé entendre Mohamed Soumah.

Mais nie en bloc les accusations portées contre lui

« je suis là pour un cas de viol. C’est un dimanche quand je revenais du travail, j’ai salué notre maman, avant de rentrer dans ma maison. De passage, la fillette a pleuré en me suivant. Je l’ai prise et je suis rentré dans la maison. Je l’ai fait asseoir dans mon lit. Quand elle a voulu descendre, son pied est allé contre ma chaise et elle est tombée en pleurant. C’est ainsi que sa maman est venue. Elle l’a prise et elle est allée la montrer à une de nos voisines. Cette dernière a dit que rien n’est arrivé à la fillette. Le lendemain, à ma grande surprise, j’ai vu la maman de la fillette crier que j’ai touché son enfant. Tous les enfants rentrent chez moi, je ne peux pas faire du mal à un nourrisson. Je n’ai pas touché la fillette, Dieu va payer les médecins qui ont dit que la petite a été touchée. Je demande pardon à l’autorité ».