Présidentielle 2020 : la CENI dénonce la position de l’UE

Le Haut représentant de l’Union européenne (UE) pour les affaires étrangères et la politique de sécurité, dans une déclaration publiée mardi, a remis en cause la crédibilité des résultats de l’élection présidentielle du 18 octobre publiés par la CENI.

Josep Borrell a souligné que « bien que le scrutin se soit déroulé dans le calme, des interrogations demeurent quant à la crédibilité du résultat, notamment en ce qui concerne la remontée des procès-verbaux et le décompte final des votes ».

La Commission Electorale Nationale Indépendante (CENI) s’est fendue d’un communiqué pour dénoncer la position de l’Union Européenne qui émet de graves doutes sur la crédibilité du processus électoral qui a conduit à la réélection du président Alpha Condé pour un troisième mandat .

La Commission Electorale Nationale Indépendante a appris par voie de presse la communication du haut représentant de l’Union Européenne relative à la tenue du scrutin présidentiel du 18 octobre et de la proclamation des résultats provisoires du premier tour le 24 octobre 2020.

Elle note avec intérêt le caractère pacifique ainsi que les recommandations contenues dans cette communication.

Cependant, la CENI s’interroge sur le moment de la publication d’une telle déclaration pendant que la communauté internationale et les acteurs nationaux tentent d’apaiser les tensions et amorcer un dialogue.

Par ailleurs, elle rappelle que toutes les opérations liées à l’organisation de l’élection présidentielle du 18 octobre 2020 se déroulent dans la transparence et la légalité requise avec l’implication effective des acteurs du processus électoral à tous les niveaux, notamment: les partis politiques candidats, les plates-formes de la société civile, les observateurs sous-régionaux, régionaux et internationaux.

Il est à noter que les procédures de remontée des procès-verbaux des bureaux de vote vers les commissions administratives de réception et de transmission ont été clairement définies par la CENI, ainsi que les procédures de centralisation des votes dans les circonscriptions. Ces opérations ont souffert d’aucune entorse et ce, conformément aux dispositions légales et réglementaires en la matière.

Aussi, les procédures de remontée et de centralisation des votes ont été élaborées par la CENI et partagées avec les acteurs électoraux à travers la cellule technique d’action et de suivi du processus électoral et de l’organisation des comités inter partis décentralisés dans les sous -préfectures et les cinq communes de Conakry.

Il n’y a pas d’autres voies légales en ce qui concerne le processus de validation que la CENI qui proclame les résultats provisoires et la Cour constitutionnelle qui statue sur le contenu et les autres résultats définitifs.

La Commission Electorale Nationale Indépendante invite la communauté nationale et internationale à faire siennes, les déclarations tant des observateurs nationaux et internationaux, que celles de la mission conjointe CEDEAO, Union Africaine et les Nations Unies.

 

Présidentielle 2020 : la CENI exhorte les candidats a abstenir de publier des résultats tendancieux

COMMUNIQUÉ DE LA CENI 

La Commission Électorale Nationale Indépendante (CENI) félicite les guinéens et guinéennes pour la maturité dont ils ont fait preuve dans l’accomplissement de leur droit de vote.

La CENI tient à rappeler aux acteurs et à toutes les parties prenantes que, conformément aux dispositions de l’article 162 du code électoral révisé :

  1. Le Président de la CENI est le seul habilité, à rendre public, la totalisation globale des résultats provisoires dans un délai maximum de soixante-douze (72) heures, à compter de la date de réception du dernier procès-verbal des Commissions Administratives de Centralisation des Votes (article 162 du code électoral);
  1. En conséquence, la CENI tient à rappeler à tous les candidats et partis politiques candidats à l’élection présidentielle en cours, à s’abstenir de donner des résultats tendant à semer la confusion. Tout contrevenant à l’article 162 du code électoral s’exposera à la rigueur de la loi.
  1. Enfin, la CENI tient à rappeler que le scrutin du 18 octobre 2020 a été suivi par plus de 7.000 observateurs nationaux et internationaux qui donneront leur appréciation dans les prochains jours.

La CENI sait compter sur l’esprit républicain de chacun et de tous.

Election présidentielle : l’UFDG accuse la CENI de rouler pour Alpha Condé

En conférence de presse, le mardi 13 octobre, les responsables de l’Union des Forces Démocratiques de Guinée (UFDG) ont proféré des accusations à contre la Commission électorale nationale indépendante (CENI). Le parti accuse la CENI de rouler pour Alpha Condé.

Selon Aliou Condé, vice-président chargé des affaires politiques de l’UFDG, son parti a exprimé auprès de la CENI des inquiétudes relatives au traitement des procès-verbaux.

Il a rappelé que l’article 83 du code électoral stipule que « dans chaque bureau de vote, les résultats du dépouillement font l’objet d’un procès-verbal rédigé à l’encre indélébile. Il comporte, s’il y a lieu, des observations ou réserves des candidats ou de leurs représentants. Le procès-verbal du dépouillement est établissement en plusieurs exemplaires signés par les membres du bureau de vote. Immédiatement après le dépouillement, et dès l’établissement du procès-verbal, le résultat du scrutin est rendu public par le président du bureau de vote par ses soins dans la salle de vote ».

Il souligne que l’article 85 du même code prévoit : »Il doit être remis à chaque représentant de candidats ou liste de candidats une copie du procès-verbal des résultats provisoires ».

Il a fait savoir à la presse que « nous avons compris qu’après que la CENI nous ait dit que tout le matériel électoral est parti sur le terrain, ces fiches jusqu’à présent, n’ont pas fini d’être conçus. Les commissaires  ne se sont pas entendus sur ce qu’il faut faire. Ça veut donc dire qu’il n’y a pas de PV pour les candidats ».

« Quand on voit toutes les tractations que la CENI est en train de faire pour ne pas donner de procès-verbaux, ça veut dire que nous allons à une élection du jamais vu dans le monde, une élection aveugle. Vous êtes dans l’élection, mais vous n’avez aucun résultat officiel, qui vous dit voici le nombre de voix que vous avez obtenues dans tel bureau de vote », explique l’ancien député.

« Qu’est-ce qui va se passer quand c’est comme ça ? », s’interroge-t-il, assurant qu’ils sont « capables de mettre de côté les résultats sortis du bureau de vote, pour fabriquer d’autres résultats et on va proclamer que le candidat du pouvoir [Alpha Condé] a été élu dès le premier tour avec 60 ou 65% des voix.

Election présidentielle : la CENI annonce le démarrage de l’affichage des listes électorales définitives

La commission électorale nationale indépendante (CENI) a annoncé le jeudi 8 octobre à travers un communiqué que l’opération d’affichage des listes électorales définitives dans les districts, quartiers, consulats et ambassades est prévue pour ce vendredi le 09 octobre 2020.

Selon la commission électorale nationale indépendante (CENI),  cette opération permettra aux
électeurs, de vérifier leur présence et la localisation des bureaux de vote.
L’institution précise également que ces listes électorales définitives resteront affichées jusqu’au jour du scrutin.

Par ailleurs, la CENI informe également que les réclamations se feront auprès des Démembrements (CESPI, CECI et CEPI) et portées dans un registre mis à disposition à cet effet, et ce conformément aux dispositions des articles 25 et 26 du code électoral révisé.

 

Présidentielle 2020: le CNOSC outille ses agents

Dans le cadre de la présidentielle du 18 octobre prochain, le Conseil National des Organisations de la société Civile (CNOSC) à travers sa sous-section Regard Du Peuple a lancé ce mercredi 23 septembre à Conakry, une session de formation à l’intention des formateurs et superviseurs, avant leur déploiement sur le terrain.
Durant deux jours de formation, ces superviseurs venus des quatre coins du pays seront outillés notamment, sur des thématiques les permettant de contrôler et alerter sur la conformité des élections.
 « L’observation va consister à déployer près de 10.000 observateurs domestiques. Ça veut dire que nous faisons de l’observation domestique. L’observateur est recruté sur place, formé et déployé sur place. Il observe les élections depuis l’ouverture du bureau de vote jusqu’à la connaissance des résultats. Ces superviseurs ici présents, ont pour mission de représenter le Regard Du Peuple dans leurs préfectures, d’identifier les points focaux dans les sous-préfectures, de recruter les observateurs, de les former conformément aux directives que nous allons donner au cours de cette formation et, également, d’assurer la mission d’observation sur le terrain avant, pendant et après le scrutin. (…). Nous observons en raison des enjeux de ces élections mais aussi des défis qui interpellent la société civile elle-même », a soutenu le président du CNOSC.
Pour cette année, la CENI attend des agents déployés par la société civile, de la proactivité dans leur travail d’observation notamment sur les anomalies constatés
« A écouter les agents ici présents, on se rend compte que ce sont des gens expérimentés. Nous ne pouvons que les encourager et souhaiter que la mission qui est la leur, se joue convenablement. Nous avons démontré la responsabilité qui incombe tous les observateurs. Nous avons lancé un autre appel pour qu’ils n’attendent pas leur rapport final pour nous dire là où ça a marché et là où ça n’a pas marché. Nous souhaitons qu’au fur et à mesure qu’ils travaillent sur le terrain, lorsqu’ils voient des anomalies, que directement par la voie de leur Direction générale, qu’ils nous informent. Nous avons nous-mêmes des représentants sur le terrain, mais vous avez les informations envoyées par les observateurs de la société civile sont plus importantes », estime vice-président de la CENI.

Présidentielle 2020: L’USSEL a lancé ses activités le 11 septembre

L’USSEL (Unité Spéciale de Sécurisation des Elections) a lancé ses activités vendredi 11 septembre. Le lancement a au lieu à son siège situé non loin du Haut Commandement de la Gendarmerie Nationale à Kaloum.

Une unité mixte comprenant l’ensemble des agents de la police, de la protection civile et de la gendarmerie composent l’USSEL. Elle se charge d’assurer la sécurité avant, pendant et après les élections. Ainsi que les matériels électoraux, les bureaux de vote, les observateurs et les résultats du vote.

Au lancement des activités, le DG Général Ibrahima Baldé, haut commandant de la gendarmerie, a précisé le rôle de l’USSEL. Elle peut en effet conseiller, et ne prendra toutefois aucune initiative qui ne vienne pas de la CENI.

Le Général Baldé a réitéré l’engagement de l’USSEL au Président de la CENI pour un bon déroulement du processus électoral. «  Toutes vos injonctions, vos instructions liées à nos attributions vont être soutenues, supportées et exécutées à la lettre et à la seconde » a t-il assuré.

Le Président de la CENI, Kabinet Cissé, a quant à lui, affirmé que la sécurisation est indispensable dans le processus électoral pour son bon déroulement. Notamment la remontée des résultats au niveau des points de centralisation.

Source: Agence Guinée Presse

Mise en place des conseils de quartiers et de districts à Siguiri

Le préfet de Siguiri, Colonel Moussa Condé, a présidé mercredi, 02 septembre 2020, une réunion de concertation axée sur la mise en place prochaine des conseils de quartiers et de districts de Siguiri.

Cette rencontre a mobilisé les sous-préfets, les maires, les secrétaires généraux des communes et les cadres du staff technique préfectoral ainsi que certains acteurs politiques de la préfecture.

Suivant la lettre circulaire du Ministère de l’Administration du Territoire et de la Décentralisation y afférant, ce travail technique est piloté par la préfecture et les mairies (urbaine-rurale), les démembrements de la Commission Electorale Nationale Indépendante (CENI) et ainsi que les secrétaires généraux des sections des partis politiques ayant pris part aux élections communales du 22 mars 2020.

Malgré son caractère précipité, la rencontre aura permis d’associer tous les acteurs concernés par les différentes étapes de la procédure édictée y comprise la détermination du nombre des conseillers par district ou par quartier d’une part et par partis politiques concernés d’autre part.

Le calcul arithmétique exigé à ce niveau a suscité assez de préoccupations car les données démographiques dont dispose le Ministère du Plan et de la Coopération Internationale seraient nettement en deçà des statistiques non officialisées. Qu’à cela ne tienne, les commissions mises en place à cet effet, ont 48 heures au maximum pour rendre public les résultats de leurs activités.

Présidentielle 2020 en Guinée: La caution fixée à 800 millions et la campagne à 20 milliards GNF

Le montant du cautionnement et le plafonnement du montant global des dépenses, par candidat ou entité devant prendre part à l’élection présidentielle du 18 octobre 2020 sont fixés respectivement à 800 millions GNF et 20 milliards GNF.

C’est du moins la quintessence de la décision N° 064 signée mardi, 18 août 2020, par le président de la CENI, Kabinet Cissé, en application des dispositions de l’article 172 du code électoral sur proposition de la commission financière mise en place à cet effet.

Ainsi le montant du cautionnement, fixé à 800 millions GNF, indique ladite décision, doit être versé au Trésor public contre récépissé, par les candidats ou les mandataires des entités prenant part à l’élection dans un délai de 40 jours au moins et 49 jours au plus avant le scrutin.

Présidentielle 2020: Le président de la CENI fait le compte rendu des activités réalisées

Le Président de la Commission Électorale Nationale Indépendante (CENI), Kabinet Cissé a donné mardi, 04 août 2020, lors d’une conférence de presse, des informations relatives à l’organisation de l’élection présidentielle du 18 octobre prochain.
Le président de la CENI a indiqué que l’ensemble des commissaires et du personnel technique de la CENI sont à pieds d’œuvre et qu’à ce jour, plusieurs activités sont réalisées avec succès par l’institution à savoir : la mise en place des démembrements de la CENI de l’échelle communale à l’échelle sous-préfectorale (CECI, CEPI, et CESPI)
« Cette opération importante qui a concerné 4.916 personnes dont 155 nouveaux membres, a été facilitée par l’arrêt numéro AE 011 du 18 juin 2020 de la cour constitutionnelle relatif à la requête de la CENI demandant la reconduction des membres des démembrements. La formation des démembrements sur toute l’étendue du territoire national du 2 au 13 juillet par 76 formateurs nationaux et 1797 formateurs locaux. Le déploiement de 2000 opérateurs de saisie, 345 superviseurs communaux, 38 coordinateurs préfectoraux et 8 coordinateurs régionaux par l’opérateur local ETI. La mise en place de 2000 centres de recensement des électeurs sur toute l’étendue du territoire national communément appelé commissions administratives d’établissement et de révision des listes électorales (CAERLE), soit 10.000 personnes déployées en raison de cinq membres par CAERLE, et dont 6.000 membres ont été formés du 15 au 18 juillet. L’actualisation du découpage administratif par le ministère de l’administration du territoire et de la décentralisation et de la cartographie électorale précédée par la formation d’environ 1000 agents issus de la CENI et des structures décentralisées. Et l’enrôlement de 2.438 992 électeurs jugés problématiques par la mission des experts de la CEDEAO à la veille des législatives du 22 mars 2020, les nouveaux ayant 18 ans et plus et les non recensés », a détaillé le Président de la CENI devant la presse.
Outre l’appui technique, matériel et financier du gouvernement, d’autres actions ont été menées selon Mr Cissé.
« la diffusion des spots en langues nationales et l’implication des ONG avec une couverture nationale et la mise en place du comité des opérations électorales le 11 juillet de la révision à la distribution des cartes d’électeurs », a-t-il ajouté, tout en rappelant le respect des gestes barrières pendant les travaux

Lancement des activités liées au processus électoral

Le préfet de Télimélé, Amadou Sadio Diallo a récemment présidé la cérémonie de lancement des activités sur le processus électoral en Guinée.

La cérémonie s’est déroulée dans la salle de la Commission Electorale Préfectorale Indépendante (CEPI) en présence du chef de mission de la CENI, Abdoulaye Ben Camara accompagné de Mohamed Diallo du Ministère de l’Administration du Territoire et de la Décentralisation.

Au cours de la rencontre de 72 membres des démembrements de la CENI (CEPI-CESPI), il a été surtout question de la formation de 135 membres de la Commission Administrative d’Etablissement et de Révision de la Liste Electorale (CAERLE) et de celle de 45 opérateurs des saisis qui seront chargés d’enrôler les citoyens en âge de voter.

Dans son intervention, le préfet de Télémélé a expliqué l’importance de ces séries de formations liées à l’élection présidentielle de 2020.
Parallèlement à ces activités liées à l’élection présidentielle de 2020, une mission chargée d’actualiser le découpage territorial a séjourné le weekend dernier dans la préfecture.

Le juriste Mamady 3 Kaba nommé commissaire à la CENI

Dans un décret lu sur les antennes de la RTG jeudi, 14 mai 2020, le président de la République, Pr Apha Condé, a nommé le Juriste Mamady 3 Kaba, commissaire à la CENI en remplacement de feu Me Amadou Salif Kébé.

Cette nomination comme indiqué dans les précédentes publications, vient combler le vide laissé par le décès de Me Salif Kébé. Et c’est au bout de 8 jours, qu’une élection sera organisée au sein de la CENI pour choisir le successeur de Me Kébé.

Les candidats sont connus conformément à la loi organique portant Statut, Organisation et fonctionnement de la CENI. Il s’agit des représentants des Organisations de la société civile. Ces candidats sont Kabinet Cissé, l’actuel président par intérim de la CENI et le nouveau commissairepromu Mamady 3 Kaba.
Ils seront ainsi départagés à l’issue d’un duel électoral dont seuls les commissaires de l’institution sont électeurs. Et cette élection sera présidée par le doyen des vices présidents de la CENI.

Un président par intérim à la tête de la CENI pendant 15 jours

Un président par intérim a été désigné mardi, 05 mai 2020 par la Cour Constitutionnelle pour 15 jours à la tête de la Commission Electorale Nationale Indépendante (CENI), deux semaines après le décès du président Me Amadou Salif Kébé, des suites du Covid-19.

Il s’agit du commissaire Kabinet Cissé, représentant de la Société civile, jusque-là, Directeur du département formation et accréditation à la Commission Electorale Nationale Indépendante (CENI).
M. Cissé vient ainsi gérer les affaires courantes de l’institution comme le prévoit la loi organique portant organisation et fonctionnement de la CENI avant la désignation du remplaçant du président décédé par sa structure d’origine( le barreau guinéen) et l’élection d’un nouveau président de l’institution.

Guinée: Le double scrutin de nouveau reporté

Alors que le président Alpha Condé avait déclaré que les législatives se tiendraient le 15 mars 2020, plusieurs observateurs estimaient déjà que ce délai serait impossible à respecter.

Initialement prévus pour le 28 décembre 2019, puis reportés à plusieurs reprises, les législatives couplées au référendum constitutionnel avaient finalement été reportés au 15 du même mois. Cependant la question du fichier électorale fait toujours polémique.

En effet, les partis de l’opposition qui refusent de prendre part à ces élections avancent que le fichier électoral contiendrait plus de 2 millions 500 mille électeurs fictifs. L’OIF (Organisation internationale de la Francophonie) qui accompagne le processus électoral en Guinée a jugé «problématique» le cas des 2,5 millions de noms d’électeurs figurant sur les listes des doublons et des personnes décédées Une situation sur laquelle doivent statuer les experts de la CEDEAO.

« Nous n’avons pas encore le rapport des experts de la CEDEAO » a expliqué le président de la commission électorale nationale indépendante (Céni), Amadou Salifou Kébé, ce 10 mars. Par conséquent, ce double scrutin ne se tiendra pas ce 15 mars, a confirmé un haut responsable de la Céni.

Potentiel électoral en Guinée : 7 764 230 électeurs retenus

Le potentiel électoral guinéen est estimé à 7.764.230 électeurs retenus dans le fichier électoral pour les législatives et le referendum constitutionnel du 1er mars 2020.C’est le résultat du traitement des données provisoires tirées des récentes opérations d’enrôlement en Guinée et à l’étranger.

Selon la directrice du département-fichier électoral de la CENI, environ 58.885 présumés mineurs et 167.025 électeurs décédés ont été retirés du fichier électoral. Ce qui explique une légère baisse du nombre d’électeurs potentiels guinéens. Avec les données publiées, Conakry, la capitale, compte 1.550.014 électeurs potentiels contre 1.516.162 électeurs pour la Région Administrative de Kankan et 1.136.923 électeurs potentiels pour la Région Administrative de Nzérékoré en guinée forestière.

Les statistiques tirées du traitement des données provisoires donnent un potentiel de 1.019.553 électeurs à la Région Administrative de Kindia en Basse guinée contre 638.853 électeurs dans la Région Administrative de Boké et 637.721 électeurs potentiels pour la Région Administrative de Faranah. Parallèlement, la Région Administrative de Labé est créditée d’un potentiel électoral de 609.241 électeurs contre 444.280 électeurs dans la Région Administrative de Mamou.
A l’étranger, il y a 173.662 électeurs guinéens en Afrique, 11.244 électeurs retenus pour les USA et le Canada, 25.304 enrôlés en Europe et 1.173 électeurs guinéens en Asie. Le total de tous ces chiffres donne 7.764.230 électeurs potentiels retenus pour les futures consultations électorales en Guinée.

Dans la foulée, le président de la CENI a regretté, lors d’un point de presse animé mercredi 5 février, qu’il n’ait pas été consulté personnellement pour le couplage des législatives et referendum constitutionnel du 1er mars 2020. Il y a des défis à relever « Je savais que le référendum était forcément en préparation ; en termes d’acquisition de matériels, on se disait que forcement, il va y avoir un couplage. Et à la CENI, il nous reste à nous organiser pour combler la partie du matériel qui n’est pas encore là. Puisqu’on n’a rien fait dans le sens de l’organisation du référendum jusqu’à ce jour. Le matériel qui n’est pas là, on va voir si on peut l’obtenir d’ici le 1er mars. Le plus difficile est en train d’être fait» a rassuré Me Salif Kebe.

Guinée: Report des législatives 2020; Le RRD porte plainte contre la CENI

Choqué par le recul des autorités et par les improvisations de la CENI, le Parti RRD a décidé de suspendre sa participation au processus des élections législatives en cours et porte plainte contre la CENI.

Pour le leader du RRD « Le RRD suspend sa participation et porte plainte contre la CENI. on se retire et on continue le combat pour être remboursé. Les avocats sont en train de travailler là-dessus ».

En attendant la nouvelle position du RRD, son président semble avoir raison sur les tâtonnements des autorités et sur les contre-performances de la CENI.

Le RRD avait déjà mis en garde le 26 décembre 2019, la CENI contre le non-respect de la date du 16 février 2020. Les craintes et doutes lui donnent raison dans un processus toujours remis en cause. Et si le RRD tient à se faire rembourser les dépenses de campagnes déjà effectuées, d’autres voix tentent de dédouaner la CENI.

C’est le cas de Amadou Damaro Camara de la Mouvance Présidentielle qui s’est fait l’écho d’une source très proche de la CENI et qui évoque les raisons techniques au report des législatives pour le 1ermars « Nous avons constatés que le travail qui devrait être fait au niveau central de la CENI par 17 personnes est désormais fait par moins de dix. Ce qui double leur travail. Les commissaires qui se sont retirés,ont fait que beaucoup de problèmes techniques ont été constatés. Des tentatives d’accès non autorisées ont été constatées par INOVATRIX qui en a fait même un rapport. Ce qui a créé énormément de problèmes techniques d’après mes sources à la CENI.

C’est ce qui a donc retardé l’émission des cartes d’électeurs. Mais d’après leurs prévisions, dans deux jours la distribution devrait commencer sur toute l’étendue du territoire et cela doit prendre minimum 20 jours. Ce qui nous amène au-delà du 16 février »a conclu Damaro Camara. De son côté Mamadou Baadiko Bah de l’UFD fait état de la honte pour la CENI, qualifiée d’institution incompétente et sous contrôle.

Législatives 2020 : Une délégation Onusienne à la Ceni

Le représentant spécial du Secrétaire général de l’Organisation des Nations Unies (ONU) en Afrique de l’Ouest et du Sahel, Mohamed Ibn Sambas, a été reçu en audience, mardi 28 janvier 2020 par le président de la CENI, Maitre Amadou Salif Kébé en présence des commissaires de l’institution.

L’envoyé spécial de l’Organisation internationale de la francophonie (OIF) en Guinée, M. Tiéman Hubert Koulibaly et plusieurs diplomates onusiens accrédités en Guinée ont participé à la rencontre.

Au sortir de la rencontre, Ibn Sambas a déclaré que : « L’objectif est de m’enquérir de l’état d’avancement des préparatifs des prochaines élections législatives. Mais aussi leur rassurer que nous sommes contents de l’appui que l’OIF fournit à la CENI. Concernant les Nations Unies, nous préparons aussi la présidentielle. Puisque comme vous le savez, il y a plusieurs élections qui vont se tenir en Afrique de l’Ouest. Au total on aura six élections présidentielles dans la Sous-région. Nous voulons avoir des élections crédibles, transparentes et apaisées ».

Mohamed Ibn Sambas promet à cet effet que son institution va continuer de travailler avec d’autres partenaires comme l’OIF pour faire venir des experts techniques afin d’assurer la transparence et la crédibilité du processus électoral en Guinée.

Liste des partis qui prendront part aux législatives 2020

C’est au cours d’une conférence de presse que la CENI a dévoilé la liste des partis politiques retenus pour les élections législatives du 16 février 2020.

Le président de la CENI, Me Salifou Kébé a rendu publique mardi, la liste ci-dessous :

RRD, RGUD, Fidel, UDG, MPD, UFD, RDIG, PPD, ARN, PGRP, GDE, NGR, GUD, MPDG, UFC, NFD, RPG-AEC, UPR, Parti Hafia, RGP, UDIR, PDC, PGR, ADC-BOC, PGPD, Geci, ARENA, PDG-RDA et PDE.

Me Kébé a toutefois indiqué que les partis dont les candidatures ont été rejetées, ont 48 heures pour saisir la Cour constitutionnelle.

Rappelons que l’UFDG et l’UFR, ont indiqué ne pas prendre part à ces élections législatives tant que les conseillers des quartiers et des districts ne sont pas installés. Les principaux partis de l’opposition politique, n’ont en effet pas déposé leurs candidatures auprès de la CENI. Même son de cloche pour le PUP qui ne voit pas l’intérêt de se présenter, estimant que « Si le fichier n’est pas bon, les résultats issus de ces élections législatives ne seront pas bons ».

Législatives 2020: le président de la CENI confirme la tenue des élections du 16 Février

Malgré les controverses qui s’annoncent, le président de la Commission Électorale Nationale Indépendante réaffirme sa détermination pour la tenue du scrutin du 18 Février lors d’une conférence de presse cet après-midi à Conakry.

En effet, après la suspension des activités des commissaires issus des rangs de la CENI, et les menaces des opposants, annonçants boycottés ces élections législatives, Me Amadou Salif Kébé confirme que les élections législatives du 16 Février se tiendront avec ou sans les opposants.

« Nous tiendrons les élections avec ou sans eux », martèle le président de l’institution.

Toutefois, il explique sa détermination pour la tenue de ce scrutin, malgré la controverse qui s’annonce, d’abord sur la loi, qui lui confère les prérogatives d’organiser cette élection. Et à ce titre, il dit avoir engagé d’énormes sommes d’argents en tant qu’ordonnateur à la CENI.

Législatives 2020: Nous allons empêcher que ces élections aient lieu (Oppositions Guinéenne)

Lundi 23 Décembre, les dirigeants d’une vingtaine de partis d’opposition, ont fait le point sur l’avancement des élections législatives de Février 2020. Pour eux, une véritable mascarade électorale se prépare et ils sont prêts a empêcher la tenue de ses élections.

En effet, depuis l’annonce du président de la république, Alpha Condé, de vouloir soumettre au peuple une nouvelle constitution, les tensions s’échauffent entre l’opposition guinéenne et le pouvoir en place.

Car selon eux, le chef de l’Etat a l’intention de briguer un troisième mandat en 2020. D’ailleurs, ces tensions ne sont pas prêtes de s’arrêter  car, à moins de deux mois de la tenue des élections législatives l’opposition dénonce des enrôlements massifs de mineurs, plusieurs irrégularités et un fichier qui ne reflète pas l’état du corps électoral.

C’est pourquoi, le chef de fil de l’opposition, Cellou Dalein Diallo, déclare « nous rejetons ce fichier électoral et avons décidé que nous ne pouvons pas participer et accepter qu’une élection basée sur ce fichier soit organisée. Il ne s’agit de boycotter ces élections. Mais nous allons empêcher que ces élections aient lieu jusqu’à ce que les conditions d’un scrutin équitable, transparent et juste soient réunies ».

Pour Dalein Diallo, les conditions d’un scrutin équitable, transparent et juste ne sont autres que, un président de la CENI neutre et impartial, un fichier qui reflète fidèlement l’état du corps électoral et l’achèvement des élections locales.

« il faut qu’il y ait un fichier qui reflète fidèlement l’état du corps électoral, a annoncé la figure de proue de l’opposition. Deuxièmement, il faut que les élections locales soient achevées. Troisièmement, il faut qu’il y ait un président de la CENI compétent, neutre et impartial ». Déclare t’il.

L’opposition juge que ces législatives, reportées à plusieurs reprises, serviraient, si elles sont organisées dans ces conditions, le projet prêté au président Alpha Condé de briguer fin 2020 sa propre succession. Pour eux, Alpha Condé veut tout faire pour obtenir les 2/3 des députés et coupler les législatives au référendum.

 

 

Législatives 2020: Elles n’auront pas lieu le 16 Février ( Sg UFR)

Alors que la question de la nouvelle constitution, annoncé par Alpha Condé hier soir, alimente les débats, le secrétaire général de la jeunesse de l’Union des Forces Républicaines (UFR) assure que les élections législatives prévues le 16 février 2020 n’auront pas lieu.

En effet, Badra Koné dénonce diverses irrégularités qui ont semé la révision du fichier électoral. Selon lui, l’administration montre, chaque jours son incapacité a gérer le pays.

« Je n’ai jamais vu une administration aussi déréglée que celle d’Alpha Condé. Ils sont en train de montrer tous les jours qu’ils sont incapables de gérer un pays. On ne peut passer par cette technique et tromper le peuple », dénonce le 3e adjoint au maire de Matam , en faisant allusion aux anomalies enregistrées lors de l’enrôlement des électeurs.

Il affirme que la Commission Électorale Nationale Indépendante (CENI) est en train de préparer une mascarade électorale.

‘’Mais ça ne marchera pas. Je suis convaincu que les élections législatives n’auront pas lieu le 16 février. Parce que tout est mal fait. Ils ne sont même pas capables d’organiser une élection en bonne et due forme, c’est triste pour notre pays’’, martèle-t-il

 

Législatives 2020 : La CENI fixe la caution des candidatures.

C’est lors d’un communiqué que la Commission Électorale Nationale Indépendante (CENI) , a annoncé la fixation des différentes cautions pour les candidatures des élections législatives prévues le 16 février 2020.

En effet, les différents candidats devront versés au trésor Guinéen, dans un compte dédié,  la somme de cinquante millions de franc Guinéen à la Banque centrale de la République de Guinée (BCRG) .

Cette somme est dédiée au scrutin uninominal à un tour. Tandis que, la caution pour la liste proportionnelle, est fixée au montant de deux cent millions de franc Guinéen.

Aussi, dans ce même communiqué, La CENI fixe le seuil des dépenses de la campagne a sept milliards de franc Guinéen.

Notons que la Commission Électorale Nationale Indépendante est présentement en pleine crise, car 7 commissaires ont décidés de se retirer du processus électorales en cours.

Législatives 2020: le dépôt des candidatures débute le 18 décembre prochain (Ceni)

La Commission électorale nationale indépendante (Ceni) vient d’annoncer la date du début de dépôt des dossiers des candidats au scrutin de 2020.

L’intégralité du communiqué de la Ceni: 

En application de l’article 144 du code électoral révisé, relatif à la déclaration de candidatures, la CENI informe les partis politiques présentant des candidats aux différents scrutins des élections législatives à venir que les déclarations de candidatures et le dépôt des dossiers débuteront le mercredi 18 décembre 2019 et se poursuivront jusqu’au vendredi 27 décembre 2019 à minuit. 

La CENI livre in extenso le contenu des articles 142 et 143 du code électoral révisé. CITATION :

Article 142 : « Conformément aux dispositions de l’article 61 de la constitution, tout parti politique légalement constitué et désireux de participer aux élections législatives, doit, selon les cas, faire une ou deux (1 ou 2) déclarations :

·             La première concerne les candidatures au scrutin majoritaire uninominal à un tour ;

·             La seconde concerne le scrutin de liste nationale à la représentation proportionnelle.

Les déclarations doivent comporter :

·             La dénomination du parti politique qui accorde l’investiture ;

·             L’emblème proposé pour l’impression des bulletins de vote et éventuellement le signe ou le symbole ou la photographie du candidat ou du leader, au choix du parti, qui doit y figurer ;

·             Les noms, prénoms, filiation, la date et le lieu de naissance, avec précision du service, de l’emploi et du lieu d’affectation, s’il est agent de l’Etat ;

·             La signature de chacun des candidats ;

L’indication de la circonscription électorale dans laquelle le candidat se présente pour ce qui concerne le scrutin majoritaire uninominal à un tour ;

·             En annexe, le programme qui sera développé durant la campagne électorale. 

·             Les partis ne sont pas tenus de présenter un candidat dans chaque circonscription électorale au scrutin majoritaire uninominal à un (1) tour ;

·             Une même personne ne peut être candidate dans plus d’une circonscription.

·             Une même personne ne peut être candidate sur plus d’une liste de candidature et ne peut non plus être candidate à la fois au scrutin majoritaire uninominal à un tour et au scrutin de liste à la représentation proportionnelle. » 

·             Article 143 : « Les déclarations de candidature doivent être accompagnées, pour chaque candidat, des pièces suivantes :

·             Un (1) extrait de naissance ;

·             Un (1) bulletin n°3 du casier judiciaire datant de moins de trois (3) mois ;

·             Une déclaration par laquelle l’intéressé certifie qu’il pose sa candidature, qu’il n’est que sur une seule liste ou dans aucune autre circonscription et qu’il ne se trouve dans aucun des cas d’inéligibilité prévus par la présente Loi ;

·             Le récépissé de dépôt de la caution prévu à l’article 172 du présent Code.

·             Les déclarations sont également accompagnées d’une attestation par laquelle le parti politique investit les intéressés en qualité de candidats. »

La CENI sait compter sur la bonne foi de chacun des partis politiques désireux de participer à ces différents scrutins.

 

LA CENI     

Législatives 2020: Un député denonce « des irrégularités » dans la conduite de l’enrolement.

Ce samedi 7 décembre, le Secrétaire exécutif de l’Union des forces républicaines a fait part de nombreuses « irrégularités » dans le processus de recensement des électeurs.

En effet, Prenant part  à l’assemblée générale semainière de sa formation politique, l’honorable Saikou Yaya a révélé  Des « dysfonctionnements » qu’il impute au président Alpha Condé et à l’organe de gestion des élections et référendums.

« Nous avons vu comment la CENI, en relation avec le pouvoir, fait tout sur le terrain. Les machines ne fonctionnent pas par endroits. Il n’y a pas de récépissés dans les zones favorables à l’opposition, alors que dans les zones favorables au pouvoir, il y a des récépissés à flot. Les fiches d’identification manquent. Les primes des agents recenseurs sont bloquées », énumère t’il entre autres.

Il poursuit en  indiquant que les Commissions administratives d’établissement et de révision des listes électorales (Caerle) de Matoto et de Ratoma sont fermées alors que l’enrôlement est prévu pour 25 jours en dépit du retard accusé au début des opérations.

« En Haute Guinée, on recense des enfants de 12 à 16 ans. (…). Tout cela démontre que le processus en cours n’est pas bon », a-t-il fait remarquer.

Enfin, Saikou Yaya Barry indique que la décision de son parti de retourner autour de la table des négociations vise à prouver à la communauté internationale que le pouvoir en place n’a pas aucune volonté de parachever le processus des élections communales, encore moins organiser des législatives transparentes.

Guinée-élection : Kindia en plein révision des listes électorales.

Conakry, 02 decembre (AGP)- La commune urbaine et les neuf (9) sous-préfectures de Kindia sont en pleine opération de révision des listes électorales depuis jeudi, 21 Novembre 2019.
La mobilisation des citoyens en âge de voter est totale devant les commissions Administratives d’établissement et de révision des listes électorales (CAERLE).
Dans les quartiers Tafory, Almamya, Cherifouya, Sambaya et Manquepas TP, le constat est visible car, au-delà de l’affluence, le taux d’enregistrement a varié entre 500 et 600 électeurs par CAERLE en moins de 4 jours d’opérations.

Au quartier Manquepas PT, le préfet de Kindia, N’Fansoumany Touré, s’est fait enrôler samedi, 30 novembre 2019.
Après son passage devant l’opérateur de saisie et évidement l’obtention de son récépissé, M.Touré a dit : « Je suis venu comme n’importe quel citoyen qui a 18 ans ou plus pour m’acquitter d’un devoir, celui de me faire enrôler.J’ai tenu à ce que les membres de ma famille en âge de voter et moi, venons se faire enrôler pour être dans le fichier électoral.J’ai reçu mon récépissé, ce qui veut dire que je vais disposer de ma carte d’électeur après la révision des listes électorales.Et quand le moment des urnes arrivera je vais aussi exprimer mon suffrage à celui que je vais considérer comme mon élu ou mes élus parce qu’il s’agit des élections législatives ou il y a des candidats uninominaux et nationaux».

Il a invité ses concitoyens ayant 18ans ou plus de venir se faire enrôler pour être au rendez-vous du 16 Février 2020.
De son côté, Sogbè Mady Diané, membre de la CEPI et superviseur de la CECI de Kindia, a fait savoir que l’opération de révision des listes électorales à effectivement démarré jeudi, 21 novembre 2019.Et le lancement a été fait dans le quartier Abattoir I ou il y a deux CAERLE en présence des chefs de quartier et de districts de la commune urbaine, de la notabilité et des représentants des couches sociales notamment les femmes et les jeunes.

Au départ, dit-il, c’était un peu lent. Mais aujourd’hui il y a un véritable engouement car chaque jour qui passe les statistiques évoluent dans les CAERLE et c’est le même cas dans les sous-préfectures ou les gens se font enrôler après les travaux champêtres.
Le seul hic à présent c’est le manque de récépissés dans les CAERLE.C’est pourquoi M. Diané a demandé à la CENI de mettre suffisamment de récépissés à la disposition des CAERLE à fin d’éviter le retard dans l’atteinte de l’objectif de cette révision, celui de toucher tous les citoyens désireux de se faire enrôler avant la date limite de l’opération.Il a invité ses concitoyens ayant 18ans ou plus de venir se faire enrôler pour être au rendez-vous du 16 Février 2020.
De son côté, Sogbè Mady Diané, membre de la CEPI et superviseur de la CECI de Kindia, a fait savoir que l’opération de révision des listes électorales à effectivement démarré jeudi, 21 novembre 2019.Et le lancement a été fait dans le quartier Abattoir I ou il y a deux CAERLE en présence des chefs de quartier et de districts de la commune urbaine, de la notabilité et des représentants des couches sociales notamment les femmes et les jeunes.
Au départ, dit-il, c’était un peu lent. Mais aujourd’hui il y a un véritable engouement car chaque jour qui passe les statistiques évoluent dans les CAERLE et c’est le même cas dans les sous-préfectures ou les gens se font enrôler après les travaux champêtres.
Le seul hic à présent c’est le manque de récépissés dans les CAERLE.C’est pourquoi M. Diané a demandé à la CENI de mettre suffisamment de récépissés à la disposition des CAERLE à fin d’éviter le retard dans l’atteinte de l’objectif de cette révision, celui de toucher tous les citoyens désireux de se faire enrôler avant la date limite de l’opération.Il a invité ses concitoyens ayant 18ans ou plus de venir se faire enrôler pour être au rendez-vous du 16 Février 2020.
De son côté, Sogbè Mady Diané, membre de la CEPI et superviseur de la CECI de Kindia, a fait savoir que l’opération de révision des listes électorales à effectivement démarré jeudi, 21 novembre 2019.Et le lancement a été fait dans le quartier Abattoir I ou il y a deux CAERLE en présence des chefs de quartier et de districts de la commune urbaine, de la notabilité et des représentants des couches sociales notamment les femmes et les jeunes.
Au départ, dit-il, c’était un peu lent. Mais aujourd’hui il y a un véritable engouement car chaque jour qui passe les statistiques évoluent dans les CAERLE et c’est le même cas dans les sous-préfectures ou les gens se font enrôler après les travaux champêtres.
Le seul hic à présent c’est le manque de récépissés dans les CAERLE.C’est pourquoi M. Diané a demandé à la CENI de mettre suffisamment de récépissés à la disposition des CAERLE à fin d’éviter le retard dans l’atteinte de l’objectif de cette révision, celui de toucher tous les citoyens désireux de se faire enrôler avant la date limite de l’opération.Il a invité ses concitoyens ayant 18ans ou plus de venir se faire enrôler pour être au rendez-vous du 16 Février 2020.
De son côté, Sogbè Mady Diané, membre de la CEPI et superviseur de la CECI de Kindia, a fait savoir que l’opération de révision des listes électorales à effectivement démarré jeudi, 21 novembre 2019.Et le lancement a été fait dans le quartier Abattoir I ou il y a deux CAERLE en présence des chefs de quartier et de districts de la commune urbaine, de la notabilité et des représentants des couches sociales notamment les femmes et les jeunes.
Au départ, dit-il, c’était un peu lent. Mais aujourd’hui il y a un véritable engouement car chaque jour qui passe les statistiques évoluent dans les CAERLE et c’est le même cas dans les sous-préfectures ou les gens se font enrôler après les travaux champêtres.
Le seul hic à présent c’est le manque de récépissés dans les CAERLE.C’est pourquoi M. Diané a demandé à la CENI de mettre suffisamment de récépissés à la disposition des CAERLE à fin d’éviter le retard dans l’atteinte de l’objectif de cette révision, celui de toucher tous les citoyens désireux de se faire enrôler avant la date limite de l’opération.Il a invité ses concitoyens ayant 18ans ou plus de venir se faire enrôler pour être au rendez-vous du 16 Février 2020.
De son côté, Sogbè Mady Diané, membre de la CEPI et superviseur de la CECI de Kindia, a fait savoir que l’opération de révision des listes électorales à effectivement démarré jeudi, 21 novembre 2019.Et le lancement a été fait dans le quartier Abattoir I ou il y a deux CAERLE en présence des chefs de quartier et de districts de la commune urbaine, de la notabilité et des représentants des couches sociales notamment les femmes et les jeunes.
Au départ, dit-il, c’était un peu lent. Mais aujourd’hui il y a un véritable engouement car chaque jour qui passe les statistiques évoluent dans les CAERLE et c’est le même cas dans les sous-préfectures ou les gens se font enrôler après les travaux champêtres.
Le seul hic à présent c’est le manque de récépissés dans les CAERLE.C’est pourquoi M. Diané a demandé à la CENI de mettre suffisamment de récépissés à la disposition des CAERLE à fin d’éviter le retard dans l’atteinte de l’objectif de cette révision, celui de toucher tous les citoyens désireux de se faire enrôler avant la date limite de l’opération.Il a invité ses concitoyens ayant 18ans ou plus de venir se faire enrôler pour être au rendez-vous du 16 Février 2020.
De son côté, Sogbè Mady Diané, membre de la CEPI et superviseur de la CECI de Kindia, a fait savoir que l’opération de révision des listes électorales à effectivement démarré jeudi, 21 novembre 2019.Et le lancement a été fait dans le quartier Abattoir I ou il y a deux CAERLE en présence des chefs de quartier et de districts de la commune urbaine, de la notabilité et des représentants des couches sociales notamment les femmes et les jeunes.
Au départ, dit-il, c’était un peu lent. Mais aujourd’hui il y a un véritable engouement car chaque jour qui passe les statistiques évoluent dans les CAERLE et c’est le même cas dans les sous-préfectures ou les gens se font enrôler après les travaux champêtres.
Le seul hic à présent c’est le manque de récépissés dans les CAERLE.C’est pourquoi M. Diané a demandé à la CENI de mettre suffisamment de récépissés à la disposition des CAERLE à fin d’éviter le retard dans l’atteinte de l’objectif de cette révision, celui de toucher tous les citoyens désireux de se faire enrôler avant la date limite de l’opération.Il a invité ses concitoyens ayant 18ans ou plus de venir se faire enrôler pour être au rendez-vous du 16 Février 2020.
De son côté, Sogbè Mady Diané, membre de la CEPI et superviseur de la CECI de Kindia, a fait savoir que l’opération de révision des listes électorales à effectivement démarré jeudi, 21 novembre 2019.Et le lancement a été fait dans le quartier Abattoir I ou il y a deux CAERLE en présence des chefs de quartier et de districts de la commune urbaine, de la notabilité et des représentants des couches sociales notamment les femmes et les jeunes.
Au départ, dit-il, c’était un peu lent. Mais aujourd’hui il y a un véritable engouement car chaque jour qui passe les statistiques évoluent dans les CAERLE et c’est le même cas dans les sous-préfectures ou les gens se font enrôler après les travaux champêtres.
Le seul hic à présent c’est le manque de récépissés dans les CAERLE.C’est pourquoi M. Diané a demandé à la CENI de mettre suffisamment de récépissés à la disposition des CAERLE à fin d’éviter le retard dans l’atteinte de l’objectif de cette révision, celui de toucher tous les citoyens désireux de se faire enrôler avant la date limite de l’opération.Conakry, 02 decembre (AGP)- La commune urbaine et les neuf (9) sous-préfectures de Kindia sont en pleine opération de révision des listes électorales depuis jeudi, 21 Novembre 2019.
La mobilisation des citoyens en âge de voter est totale devant les commissions Administratives d’établissement et de révision des listes électorales (CAERLE).
Dans les quartiers Tafory, Almamya, Cherifouya, Sambaya et Manquepas TP, le constat est visible car, au-delà de l’affluence, le taux d’enregistrement a varié entre 500 et 600 électeurs par CAERLE en moins de 4 jours d’opérations.
Au quartier Manquepas PT, le préfet de Kindia, N’Fansoumany Touré, s’est fait enrôler samedi, 30 novembre 2019.
Après son passage devant l’opérateur de saisie et évidement l’obtention de son récépissé, M.Touré a dit : « Je suis venu comme n’importe quel citoyen qui a 18 ans ou plus pour m’acquitter d’un devoir, celui de me faire enrôler.J’ai tenu à ce que les membres de ma famille en âge de voter et moi, venons se faire enrôler pour être dans le fichier électoral.J’ai reçu mon récépissé, ce qui veut dire que je vais disposer de ma carte d’électeur après la révision des listes électorales.Et quand le moment des urnes arrivera je vais aussi exprimer mon suffrage à celui que je vais considérer comme mon élu ou mes élus parce qu’il s’agit des élections législatives ou il y a des candidats uninominaux et nationaux».

Il a invité ses concitoyens ayant 18ans ou plus de venir se faire enrôler pour être au rendez-vous du 16 Février 2020.
De son côté, Sogbè Mady Diané, membre de la CEPI et superviseur de la CECI de Kindia, a fait savoir que l’opération de révision des listes électorales à effectivement démarré jeudi, 21 novembre 2019.Et le lancement a été fait dans le quartier Abattoir I ou il y a deux CAERLE en présence des chefs de quartier et de districts de la commune urbaine, de la notabilité et des représentants des couches sociales notamment les femmes et les jeunes.
Au départ, dit-il, c’était un peu lent. Mais aujourd’hui il y a un véritable engouement car chaque jour qui passe les statistiques évoluent dans les CAERLE et c’est le même cas dans les sous-préfectures ou les gens se font enrôler après les travaux champêtres.
Le seul hic à présent c’est le manque de récépissés dans les CAERLE.C’est pourquoi M. Diané a demandé à la CENI de mettre suffisamment de récépissés à la disposition des CAERLE à fin d’éviter le retard dans l’atteinte de l’objectif de cette révision, celui de toucher tous les citoyens désireux de se faire enrôler avant la date limite de l’opération.

La révision des listes électorales se poursuit à Mamou

Entamé jeudi dernier, l’enrôlement des électeurs se poursuit dans les 14 circonscriptions électorales de la préfecture de Mamou avec 102 CAERLE dont 33 dans la commune urbaine. Partout les citoyens sont mobilisés pour se faire recenser d’ici dimanche 15 décembre 2019 afin de pouvoir voter au compte des élections législatives du 16 février 2020.

Joint au téléphone, le président de la Commission Electorale Préfectorale Indépendante (CENI) de Mamou, Aboubacar Keita a dit que l’opération se déroule dans les bonnes conditions. Il y’a des petites difficultés, mais les activités se déroulent très bien. Nous avons 102 CAERLE avec 102 Kits. Au début trois (3) kits sont tombés en panne mais nous avons procédé à leur remplacement.»

Pour le président de la CAERLE numéro 2985 du quartier Almamya, Almamy Oumar Barry, « l’enrôlement des électeurs se poursuit. Officiellement le recensement devait commencer le 21 de ce mois mais à cause des remous sociaux cela n’a pu se faire qu’à partir du 24 novembre 2019.Au début il n’y avait pas d’engouement mais plus nous avançons plus l’engouement naît.» a-t-il laissé entendre.
A signaler que les opérations d’enrôlement se poursuivront jusqu’au 15 décembre.

Opération d’enrôlement des électeurs: le matériel saisis par les superviseurs à la préfecture de Kouroussa

Cette opération qui a débuté ce jour en Guinée est bloguée à Kouroussa. Pur cause, les appareils et matériels nécessaires à cette mission ont été saisis par les superviseurs, selon actuguinee.org.

Contrairement à l’esprit du communiqué signé du premier responsable de la commission électorale nationale indépendante annonçant le démarrage à partir de ce jeudi 21 novembre 2019, l’opération d’enrôlement des électeurs, sur toute l’étendue du territoire national,des superviseurs venus de Conakry pour ladite opération dans la préfecture de Kouroussa ont perturbé le lancement des opérations.

Actuguinée dit ne as avoir plus de détails sur ce blocage des opérations pourtant prévues dans une adresse solennelle de Me Salif Kébé,président de la Ceni.

Selon des sources du média en ligne, des superviseurs ont saisi des appareils et autres matériels servant à enrôler des électeurs.

Pour l’heure, portes et fenêtres du siège de la Cepi de Kouroussa restent fermées et aucun enrôlement n’est constaté dans la commune urbaine.

Guinée Conakry-Lambanyi: la température de l’identification des électeurs

Des agents déployés par la Ceni, s’activent sur le terrain question de permettre aux électeurs inscrits de venir s’assurer que tout est en ordre en ce qui concerne leur enregistrement sur le fichier électoral. C’est dans le cadre de l’opération d’identification des électeurs en prélude aux élections législatives prévues le 28 décembre prochain.

Cette opération va durer 10 jours. Elle permet aux électeurs déjà inscrits de vérifier et de corriger des erreurs qu’ils pourraient avoir mais aussi de renseigner la commission électorale sur certains changements survenus sur le terrain. Selon Moussa Camara, membre de la commission administrative d’établissement et de révision des listes électorales (Caerle) de Kinifi village, rencontré par un reporter de Guineematin.com, ce travail se fait sur la base de fiches conçues à cet effet. « Sur la fiche, on retrouve des carreaux à remplir pour chaque situation qui correspond avec l’électeur en question. C’est-à-dire lorsque la personne est décédée, on remplit la colonne « décédé ».

Après vérification, la carte va être écrasée. Si c’est la mise à jour, on regarde au niveau de la photo, si la photo n’est pas bien sortie, on note sur la colonne « mise à jour ». Et si vous résidez dans le même secteur, on remplit la colonne « résident ». Une fois là-bas, on va essayer de trouver une solution. Et, si la personne est malade et qu’un membre de sa famille est présente, ce dernier peut vérifier pour la personne malade, nous on va remplir « malade ». Lorsque les cartes d’électeurs viendront, la personne pourra voter au moment opportun », explique-t-il.

Mais sur le terrain, cette opération ne suscite un grand engouement. Dans toutes les Caerle visitées par notre reporter, les électeurs viennent au compte-goutte. « Nous avons commencé ces travaux depuis le dimanche. Et, pour l’instant tout se passe bien grâce au chef de secteur qui nous facilite la tâche en nous aidant à identifier les gens à travers ses connaissances. Mais, les gens ne viennent pas massivement. En deux jours, on a pu vérifier que pour 169 personnes résidant au secteur Kinifi village. On a identifié 13 personnes décédées et 28 autres qui se sont déplacées », souligne Moussa Camara.

Le constat est le même à la Caerle situé au secteur Fodéba Soumah, toujours dans le quartier Lambanyi. Et, selon M’Bemba Condé, le président de cette commission, le manque d’affluence des électeurs s’expliquerait par la faible communication autour de l’opération. « On a commencé depuis le dimanche. Mais, depuis qu’on a commencé, il n’y a pas d’engouement parce qu’il y a un manque de communication. Quand même le chef de secteur fait son mieux en passant régulièrement l’information à la mosquée. C’est ce qui nous a permis d’ailleurs de vérifier pour 250 personnes pendant les deux premiers jours », a-t-il laissé entendre.

Parmi les 250 électeurs identifiés dans ce secteur, figure Mamadou Bella Diallo, rencontré sur place. Venu procéder à la vérification, il rentre satisfait. « On nous a dit de venir vérifier nos papiers. C’est ce qui m’a poussé à venir ici. Et, j’ai vérifié rapidement, j’ai trouvé que je n’ai aucun problème. Maintenant, puisque moi j’ai déménagé, ils m’ont dit qu’au moment venu, je vais me faire recenser dans mon nouveau quartier pour que je puisse voter là-bas. J’appelle tous les électeurs à venir vérifier leurs fiches, car si tu veux aider ton candidat, il faut avoir ta carte d’électeur pour que le jour du scrutin tu puisses voter », a lancé ce citoyen.

Après cette étape d’identification, suivront les opérations de révision proprement dites. Et puis après, il y aura l’affichage des listes électorales et la distribution des cartes d’électeurs.

N’Zérékoré : Des responsables de la CENI se forment à l’assainissement du fichier électoral

La Commission Électorale Préfectorale Indépendante (CEPI) de N’zérékoré, dans le cadre de l’exécution du chronogramme de la CENI, organise un séminaire de trois jours en faveur des membres des Commissions administrative d’établissement et de révision des listes électorales (Caerle).

 

La séance, démarrée hier dimanche, 29 septembre 2019, est organisée dans le cade de l’épuration du fichier électoral. Elle a été présidée par le préfet, Elhadj Sory Sanoh, en présence de nombreux acteurs, rapporte le correspondant de Guineematin.com, basé dans la préfecture.

La rencontre de trois jours regroupe des représentants des partis politiques de la mouvance présidentielle et de l’opposition, les autorités communales ainsi que les représentants des organisations de jeunes. Les participants ont échangé autour de la problématique liée à l’organisation des élections législatives du 28 décembre 2019, notamment la révision du fichier électoral.

Selon, François Makilé Kéléba, directeur de cabinet du président de la Ceni, « la dernière fois, on était là pour l’installation des démembrements. Aujourd’hui, c’est la formation des membres des Commissions Administrative d’Etablissement et de Révision des Listes Electorales (Caerle). Ce travail va consister pour vous à identifier les électeurs qui sont déjà dans la base de données. Ce travail va consister également à inscrire les nouveaux, ceux-là qui ont eu 18 ans révolus depuis la dernière révision de 2015. C’est un travail qui est complexe, parce que si vous ne le faites pas bien, les gens ne vont pas voter. Parce qu’on ne vote que quand on est dans la base et quand on est sur une liste électorale. Je vous souhaite bonne chance. Et surtout, posez toutes sortes de questions, sachez qu’il n’y a pas de question bête. Les points qui vous semblent importants, posez des questions là-dessus pour que dans l’exercice de la mission des membres des Caerle que vous soyez en mesure de rendre au peuple de Guinée tout qui lui est dû ».

Prenant la parole, le préfet de N’Zérékoré, Elhadj Sory Sanoh, a remercié les organisateurs avant d’inviter les membres de la CAERLE à accorder du crédit à cette formation. « Cette formation que vous allez commencer maintenant est d’une importance capitale. Vous devez la suivre, la subir et l’assimiler pour vous permettre de bien accomplir la mission qu’on vous a confiée », a dit monsieur Sanoh.

Il faut noter que 395 participants venus de la Cepi (Commission électorale préfectorale indépendante), de la Ceci (Commission électorale communale indépendante) et de la Cespi (Commission électorale sous-préfectorale) de Bounouma ont pris part à l’ouverture de cette formation.

Législatives 2019 : La CENI se dit prête pour le traitement du fichier électoral

AGP Guinée_ La Commission Electorale Nationale Indépendante (CENI) prépare activemment pour la tenue des élections législatives à la date annoncée, c’est-à-dire le 28 décembre 2019.

L’un des points stratégiques de ces préparatifs, c’est le site de traitement des données appelé « Site central de la CENI », où se font la remontée, le traitement et l’analyse de toutes les données liées au processus électoral notamment le fichier électoral. Ce site central est situé dans la commune de Kaloum à Conakry, précisément à la Cité des Nations, non loin de l’Etat-major Général de la Gendarmerie Nationale.

Le chef service de l’administration du site, M. Ousmane Keita, explique : « Le site central de la CENI est le centre de traitement de l’information électorale. C’est-à-dire les informations personnelles de tous les électeurs. Notamment les données alpha numériques et les données biométriques (les empreintes et le facial). Ici nous avons six salles : La salle des serveurs, la salle de déduplication ABIS, la salle d’impression des documents électoraux ; la salle de correction des données alpha numériques ; la salle des backups et la salle de tris et de conditionnement des documents électoraux ».

Il soutient que « les électeurs se font enrôler sur le terrain et les données sont remontées au site central. Nous faisons d’abord la consolidation qui permet de regrouper toutes les données des différentes localités en une seule donnée que nous appelons une base de données. Ensuite nous recrutons des opérateurs d’adjudication pour faire le jugement entre les citoyens qui sont dans les cas de doublons. Ainsi , les données qui sont plus récentes sont enregistrées et celles qui sont plus anciennes sont archivées. Avec le système ABIS, nous faisons le dé doublonnage que ça soit facial ou empreintes. Par la suite on retrouve une donnée unique qui est propre au citoyen avant de procéder à son affectation à un bureau de vote de sa localité. Et c’est sur cette base de données qu’on produit les cartes d’électeurs avec tous les renseignements nécessaires de l’électeur en toute sécurité».

M. Kéita ajoute par ailleurs que le logiciel de gestion des données acquises cette année par la CENI est un logiciel de dernière génération et il permet de prendre en compte non seulement les empruntes mais aussi le traitement facial ainsi que des données alpha numériques. Ça peut être les noms, les prénoms, les lieux de naissance, la filiation etc. Le même logiciel, ajoute-t-il, permet de faire les listes électorales provisoires, les listes définitives, les cartes d’électeurs, les listes d’émargement etc.

Le chef service de l’Administration du site central rassure qu’à date, la migration des données de l’ancienne base vers la nouvelle, est complètement terminée depuis le 16 Septembre 2019. Il précise que la remontée des données se fait pour être dans le délai fixé par la CENI. A ce jour, déclare M. Kéita, ‘’on peut dire sans nul que le site central de la CENI est fin prêt pour réaliser l’opération de traitement des données des électeurs guinéens.’’

Lansana Komara déclare qu’il n y a aucune anomalie sur le fichier électoral

Alors que la transparence et la régularité du fichier électoral a été mis en doute par l’opposition, le ministre Lansana Komara s’est chargé de démentir cette information.

En effet, selon des partis de l’opposition, dont l’UFR et l’UFDG, le fichier comporte près d’un million et demi d’électeurs fictifs et devrait donc être assaini avant d’aller à toute élection. Mais le RPG Arc-en-ciel, par la voix de Lansana Komara, a tenté d’apporter un démenti en déclarant qu’il n’existe aucune anomalie dans le fichier électoral pour le scrutin législatif prévu le 28 décembre, conformément à l’annonce faite par la CENI.

Le ministre de l’enseignement technique et de la formation professionnelle a profité de l’assemblée générale du parti qui a eu lieu le 21 septembre, pour dénoncer « une stratégie des adversaires du pouvoir visant à justifier leur éventuelle défaite » selon lui. Il a également invité les militants du RPG Arc-en-ciel à participer activement à la mise en place des commissions administratives de révision et d’établissement des listes électorales. « A partir du 25 septembre, les commissions administratives vont commencer à être installées sur toute l’étendue du territoire national de notre pays. Nous demandons de ne pas perdre une minute pour vous faire représenter dans ces commissions administratives de révision et d’établissement des listes électorales » a t-il déclaré.