Une quinzaine de journalistes formés sur ‘’la responsabilité sociale du journaliste en période électorale’’

« La responsabilité sociale du journaliste en période électorale. » C’est le thème d’un atelier de formation des formateurs qui a ouvert ses portes ce mercredi 27 mars 2019, dans un réceptif hôtelier de la place.

C’est le ministre de l’Information et de la Communication, Amara Somparé qui avait à ses côté la présidente de la Haute Autorité de la Communication (HAC), Martine Condé, le médiateur de la République, Mohamed Said Fofana, de la représentante du Conseil Economique et Social (CES) et du représentant du PNUD qui a officiellement donné le coup d’envoi de la formation -de trois jours- organisée par la Haute Autorité de la Communication. Dans son allocution de bienvenue, la présidente de l’institution organisatrice, Martine Condé a remercié les uns et les autres pour leur présence, avant d’indiquer : « L’organisation de cette session de formation s’inscrit dans les prérogatives de la Haute Autorité de la Communication qui a, entre autres missions, celle de contribuer au renforcement de la formation et au perfectionnement des journalistes en Guinée.

En effet, la loi organique L/2010/003/CNT du 23 juin 2010 portant attributions, organisation, composition et fonctionnement de la Haute Autorité de la Communication, en son article 33 dispose : « La Haute Autorité de la Communication a compétence en matière de formation professionnelle des journalistes en République de Guinée. Une commission de formation professionnelle est créée au sein de la Haute Autorité de la Communication’’ (…) Si nous nous réjouissons du caractère pluralistes et dynamique des médias guinéens, il ne faut pas néanmoins perdre de vue l’existence de grands défis à relever. Entre autres la formation des journalistes, le renforcement des capacités techniques des organes de presse, le respect de la charte déontologique, l’amélioration du management des entreprises de presse », dira-t-elle entre autres.

Poursuivant, elle a fait savoir que la présente formation des formateurs sur la responsabilité sociale du journaliste en période électorale revêt une importance capitale dans le contexte actuel de la Guinée. « La loi organique L/2010/002/CNT du 23 juin 2010 portant liberté de la presse, dès son article 1er alinéa 2, met l’accent sur la responsabilité et la déontologie dont les journalistes doivent faire preuve dans l’exercice de leur métier (…) Au cours des futures échéances électorales, les médias guinéens que vous représentez, qu’ils soient publics ou privés devraient donc pleinement contribuer au renforcement de la paix et de l’unité nationale en Guinée grâce à leur professionnalisme et à leur responsabilité. C’est tout le sens de cette formation des formateurs dont la démultiplication dans les rédactions et autres sessions de formation, espérons-nous, profitera à un nombre plus important de journalistes…»

 

Prenant la parole pour la circonstance, le ministre Amara Somparé a invité les participants à l’assiduité dans le but de pouvoir maîtriser les différentes thématiques qui seront données par les formateurs. Il a par ailleurs remercié la HAC pour sa ‘’bonne initiative’’ d’organiser ladite formation. Rappelons  que ladite formation est assurée par Francis Kpatindé en provenance de Paris et de Dr Bangaly Camara, Directeur général de l’Institut Supérieur de l’Information et de la Communication (ISIC).

Les travaux de la 1ère session ordinaire 2019 du Conseil économique et social ouverts

Les travaux de la première session ordinaire 2019 de l’assemblée plénière du Conseil économique et social (CES) se sont ouverts, ce mardi 26 mars  à Conakry.

Cette première session de l’année intervient après plus de trois mois d’intersession marqués par des activités menées au plan national et international par ladite institution. Selon, la présidente de la CES, Hadja Rabiatou Sérah Diallo, « au cours de la présente session, les conseillères et conseillers étudieront quatre thèmes d’auto-saisinela promotion des actions de développement économique en Guinée avec une dynamique de préservation des réserves forestières nationales, communautaires et privées dans une logique de développement durables et d’adaptation au changement climatique (Basse Guinée) », pour la commission de la promotion des activités rurales et de l’environnement. La place et le rôle des médias publics et privés dans le processus de la décentralisation et du développement local Guinée » pour la commission des infrastructures, de la décentralisation, du développement local et de l’aménagement du territoire. « La problématique des crises syndicales en Guinée : comment en sortir ? »Pour la commission de l’emploi, des affaires sociales et culturelles ; « Etude de l’impact des troubles sociaux sur l’économie guinéenne et des mesures de prévention » pour la commission de l’économie et de la conjoncture ».

Les quatre commissions de travail ont choisi ces différents thèmes en tenant compte de leur pertinence et du contexte socio-économique de notre pays, a-t-elle rappelé. « Comme vous le voyez, le conseil économique et social va donner le meilleur de lui-même au cours des travaux de la présente session sur des sujets d’intérêt évidents dont les études donneront lieu à la formulation d’avis et de recommandations pertinents à l’attention des pouvoirs exécutifs et législatifs« , dit-elle. Par ailleurs de souligner que si ces avis et recommandations sont pris en considération et appliqués comme l’espèrent les conseillers et conseillères du CES contribueront à faire avancer la Guinée.

De son côté, Mohamed Lamine Fofana, conseiller spécial du président de la république chargée des relations avec les institutions républicaines d’indiquer : « vous me permettrez d’attirer votre bienveillance attention sur le fait, que malgré la pertinence du choix de vos thèmes et la vivacité de votre diplomatie avec les résultats élogieux que l’on connait vous ne devez pas reculer ». Plus loin d’ajouter :  » Madame la présidente, devant vos démarches de sensibilisation des pouvoirs exécutif et législatif, pour les inciter à faire jouer à votre institution son rôle constitutionnel pour les questions relevant de sa compétence. Il est évident que vous trouverez toujours une oreille attentive et une disponibilité conséquences de leur part dans les démarches auprès de ces hautes autorités engagées qu’elles sont dans les actions de consolidation de l’Etat de droit en Guinée émergente. »