L’installation des commissions de la CENI dans 25 pays étrangers, se prépare

Une trentaine de cadres de la CENI ont suivi vendredi, 15 novembre 2019, une séance de formation sur l’opération d’installation et de formation des membres des commissions électorales d’ambassades indépendantes (CEAMI) et des membres des commissions administratives d’établissement et de révision des listes électorales (CAERLE).

Cette mission concerne 25 pays retenus par la CENI. Elle va permettre aux guinéens vivant à l’étranger de s’acquitter de leur devoir civique lors des élections législatives du 16 février 2020.
Plusieurs thèmes ont été développés par les missionnaires à savoir l’OGE (organe de Gestion des élections, la CENI et ses démembrements ; rôle et responsabilité de la CENI, de ses démembrements et des autres acteurs à chaque étape du processus ; les élections et le mode de scrutin en Guinée ; la révision des listes électorales ; l’affichage et la correction des listes électorales, etc…

Une occasion pour le chef service administratif et technique du département formation et éducation civique, Amadou Macka Diallo de rappeler que cette formation s’inscrit dans le cadre du renforcement des capacités du personnel de la CENI. Les missionnaires en formation doivent se rendre dans les 25 Ambassades et Consulats retenus pour la révision des listes électorales en prélude aux prochaines législatives.
Selon lui, il est question de former les formateurs des futurs membres des CEAMI et CAERLE dans les 25 pays retenus à cet effet. Pour Mr Amadou Macka « c’est l’opération de révision des listes qui va être lancée. Ladite opération fait appel à tous les citoyens guinéens qui ont 18 ans et plus ainsi que ceux qui sont déjà dans la base de données du fichier électoral de venir auprès des CAERLE pour la révision ».

De son côté, le président de la cellule technique formation et éducation civique, Mamadou Bano Sow, vice-président de la CENI, a insisté sur l’importance d’avoir de bons résultats à chaque étape du processus.
Il a laissé entendre que « Même si on arrive à recenser un million de guinéens à l’étranger s’il y a cent mille qui reste, le résultat ne sera pas bien apprécié. D’où l’importance de tout mettre en œuvre pour permettre à tous nos compatriotes majeurs vivant dans les 25 pays retenus de pouvoir se faire enrôler sur les listes électorales ».