La relance de l’économie se paie la Une des quotidiens sénégalais

La presse sénégalaise parvenue, ce mercredi à APA, traite prioritairement du Conseil présidentiel pour la relance de l’économie nationale après la pandémie du coronavirus. »Relance de l’économie nationale: Macky table sur une croissance de 13,7% dés 2023″, titre le journal L’Info, dans lequel journal, le chef de l’État promet que « le Train express régional  (TER) va démarrer dans les prochains mois ».

De son côté, Sud Quotidien affiche « le plan de Macky » pour la relance de l’économie post-Covid-19 et souligne que « le deuxième Plan d’actions prioritaires  (PAP2) ajusté et accéléré ».

Selon nos confrères, le président de la République s’attend à une croissance de 13,7% en 2023 et que le gouvernement est pressé dans la mise en œuvre des réformes. En attendant, Sud Quotidien informe que 500 milliards f cfa sont prévus pour le secteur de la santé.

« Conseil présidentiel: Un plan de relance économique à environ 15.000 milliards », titre Rewmi Quotidien, faisant dire à La Tribune qu’il s’agit de « 15.000 milliards f cfa pour sauver le Sénégal ».

Selon ce journal, la priorité sera accordée à la souveraineté alimentaire, pharmaceutique et sanitaire. « Nous avons identifié 80 projets d’investissement dans 6 secteurs prioritaires », confie à La Tribune, Mountaga Sy, Dg de l’Apix.

Vox Populi rapporte les propos de Macky Sall à ses ministres: « Pas de réformes, pas d’argent. Je ne mettrai plus d’argent dans des secteurs qui ne réforment pas ».

« Panoplie de mesures pour fouetter l’économie: 15.000 milliards pour relancer une économie par….TER! », s’exclame Le Témoin.

Ce plan ne convainc pas Walf Quotidien qui estime que pour cette relance de l’économie, « on dépoussière et on recommence », mais pour L’As, « Macky redresse le PAP (Plan d’actions prioritaires) ».

« Plan de relance économique: Macky trouve le vaccin. L’État cherche 14.712 milliards, 4700 attendus du secteur privé. Réformes: Les 16 chantiers de l’Apix. Contrat de performance dans l’éducation: Le nouveau pacte », détaille Le Quotidien.

« Eau, éducation, santé, électricité :Macky ouvre l’l’ère de la privatisation », conclut EnQuête.

Magal de Touba, économie et justice à la Une de la presse sénégalaise

La visite du président Macky Sall, hier à Touba, en prélude au grand Magal prévu le 6 octobre 2020, le Conseil présidentiel sur la relance économique post-Covid qui se tient aujourd’hui, et la justice font la Une des quotidiens sénégalais reçus ce mardi à APA. »Visite d’avant Magal dans la ville sainte: Macky prend de nouveaux engagements », constate Vox Populi, là où Rewmi Quotidien rapporte les propos du chef de l’État qui affirme : « Si les disciples se conforment au +ndiguel+, le Magal se passera comme souhaité ».

À Touba, « Macky réchauffe ses promesses », note L’As à côté L’Info dans lequel journal, le président de la République annonce l’inauguration en mars 2021 de l’hôpital de 32 milliards f cfa de la ville sainte.

« Magal 2020-Visite Macky Sall auprès du khalife des mourides: Jeu de promesses », titre EnQuête, expliquant que le président s’est apesanti sur ses réalisations et a annoncé des projets dont la route qui mène à Touba Mboul,  lieu de retraite du khalife.

L’Observateur traite du Conseil présidentiel sur la relance de l’économie et titre: « Macky, l’épreuve du feu ». Selon nos confrères, le Sénégal est étranglé par au moins 80 à 90 milliards f cfa de service de la dette mensuelle.

« Relance de l’économie post-Covid: L’État cherche la recette. Le Conseil présidentiel de toutes les attentes, ce mardi à Diamniadio », titre Sud Quotidien.

Après l’audition du président de l’Union des magistrats du Sénégal  (Ums), Vox Populi renseigne que le ministre de la Justice Me Malick Sall « balance Souleymane Téliko au Conseil de discipline de la magistrature ». 

Nos confrères indiquent que le Garde des sceaux invoque la loi du 17 janvier 2020, portant statut des magistrats pour justifier sa démarche contre le président de l’Ums.

Pour L’As, après son audition devant l’IGAJ, « Téliko déféré devant le Conseil de discipline ». « Affaire du juge Téliko: Le Garde des sceaux saisit le Conseil de discipline », renchérit Le Quotidien.

« Après la saisine du Conseil de discipline par le ministre de la Justice dans l’affaire Téliko: L’Ums en guérilla », titre Source A, informant que les magistrats ont décidé de faire une déclaration dés aujourd’hui et que les comités de ressort se réunissent, en attendant la tenue d’une Assemblée générale extraordinaire.

Faisant la situation de la Covid-19 au Sénégal, Walf Quotidien écrit: « Dix cas enregistrés hier. La baisse, un cas confirmé ».

Côte d’Ivoire: la téléconsultation en cancérologie lancée pour protéger les patients du cancer contre la Covid-19

Le Centre national d’oncologie médicale et de radiothérapie Alassane Ouattara (CNRAO), un hôpital public spécialisé dans la prise en charge du cancer en Côte d’Ivoire, a lancé officiellement lundi à Abidjan, de concert avec l’Université virtuelle de Côte d’Ivoire (UVCI), la téléconsultation en cancérologie pour réduire la contamination des personnes touchées du cancer à la Covid-19.Cette initiative considérée comme une « avancée majeure » dans la prise en charge du cancer en Côte d’Ivoire, vise à assurer la continuité du suivi médical des personnes touchées par le cancer malgré les contraintes liées à la pandémie de la Covid-19.

 « C’est une forme de pratique médicale qui consiste à la mise en relation à distance de patients et de professionnels de santé grâce aux technologies de l’information et de la communication. Elles permettront d’établir un diagnostic, de réaliser des prestations ou des actes et de s’assurer d’une surveillance de l’état des patients », a expliqué dans un discours, Eugène Aka Aouélé, le ministre ivoirien de la Santé et de l’hygiène publique.

 Selon lui, la téléconsultation  en cancérologie permettra non seulement de réduire les risques d’infection des personnes atteintes de cancer à la Covid-19 et  de réduire les longues attentes dans les salles de consultation.

Poursuivant, il s’est satisfait de cette initiative qui permettra de protéger les personnes atteintes par le cancer car celles-ci sont « exposées à la Covid-19 par leur fragilité ».

Avant lui, Pr Didi Kouko Judith, la directrice du CNRAO a justifié l’institution de cette téléconsultation en cancérologie. « Nous ne pouvions plus réunir plus de 50 personnes à cause de la Covid-19. C’est ainsi que nous avons fait la réflexion sur le moyen de digitaliser la formation et l’information de nos patients», a entre autres, fait savoir Mme Kouko se félicitant de ce  «qu’aujourd’hui la téléconsultation en cancérologie est effective».

Par ailleurs, elle a indiqué que cet outil permettra « d’améliorer le confort» des patients du cancer dont plus de 50% des déplacements ont pour objet de faire des consultations. En marge de cette cérémonie de lancement de la téléconsultation en cancérologie, le CNRAO et l’Université virtuelle de Côte d’Ivoire (UVCI) ont signé une convention de partenariat.

Ouvert au public depuis le 25 janvier 2018, le Centre national d’oncologie médicale et de radiothérapie Alassane Ouattara (CNRAO) est un hôpital public spécialisé dans la prise en charge holistique des personnes touchées par le cancer et qui abrite le premier service de radiothérapie de la Côte d’Ivoire.

La téléconsultation en cancérologie du CNRAO est une consultation à distance des personnes touchées par le cancer, par un médecin, à l’aide des technologies de l’information et de la communication (TIC).

Présidentielle ivoirienne: les populations invitées à s’orienter vers des «sources d’informations officielles»

Le ministre ivoirien de la Communication et des médias, Sidi Tiémoko Touré, a appelé lundi, les populations ivoiriennes, à s’orienter vers des «sources d’informations officielles» pour éviter la « désinformation et la manipulation politique » en cette période électorale dans le pays.« Face à l’essor de la désinformation et de la manipulation politique, la vigilance constante est de mise. Il est crucial pour les populations de s’orienter vers les sources d’informations officielles, c’est-à-dire celles émanant des autorités compétentes afin d’avoir la bonne information et d’éviter de se laisser influencer par les fausses nouvelles», a exhorté M. Touré dans une déclaration faite à l’occasion de la cinquième édition de la Journée internationale de l’accès universel à l’information.

A cette occasion, M. Touré qui est également le porte-parole du gouvernement ivoirien, s’est félicité des efforts faits par la Côte d’Ivoire en matière de droit à l’information et d’accès des citoyens à l’information et aux documents publics avec la mise en place de la Commission d’accès à l’information d’intérêt public et aux documents publics (CAIDP).

 «Notre pays se prépare pour des échéances électorales qui constituent comme toujours, un baromètre pertinent de la bonne santé démocratique d’une nation. La paix et la cohésion sociale, acquises au prix de nombreux sacrifices, doivent être préservées par tous car des informations erronées peuvent malheureusement les mettre gravement en péril», a fait remarquer le porte-voix de l’exécutif ivoirien.

Le 04 septembre 2015 à Paris, lors de la 197e session de son Conseil Exécutif, l’Organisation des Nations Unies pour l’Education, la Science et la Culture (UNESCO) a proclamé, le 28 septembre de chaque année, « Journée Internationale de l’Accès Universel à l’Information ».

 Cette cinquième édition de cette journée avait pour thème : « Accès à l’information : sauver des vies, renforcer la confiance, apporter de l’espoir ».

En Côte d’Ivoire, cette Journée a été célébrée par la Commission d’accès à l’information d’intérêt public et aux documents publics (CAIDP) en partenariat avec le Bureau UNESCO d’Abidjan.

Mansour Faye et les remous au ministère du Commerce au menu des quotidiens sénégalais

La presse sénégalaise de ce lundi traite en priorité de la sortie hier du ministre du Développement communautaire, de l’Équité sociale et territoriale, Mansour Faye disant n’avoir pas de comptes à rendre à l’Office national de lutte contre la fraude et la corruption (Ofnac) dans le cadre de la gestion de l’aide alimentaire aux populations, et des remous au ministère du Commerce dirigé par Aminata Assome Diatta. »Gestion des 63 milliards destinés à l’achat de vivres: Mansour Faye invalide l’Ofnac », titre EnQuête dans lequel journal, le ministre affirme que « si l’Ofnac me convoque, je n’irai pas. L’Ofnac n’a pas vocation à convoquer un ministre ».

Cela fait dire à L’As que « Mansour Faye défie Seynabou Diakhaté Ndiaye (présidente de l’Ofnac) ».

« Gestion de l’aide alimentaire: Mansour Faye ferme ses portes à l’Ofnac. Le Constitutionnaliste Ngouda Mboup le rectifie », écrit pour sa part Walf Quotidien.

Pour L’Info, « visé par une plainte à l’Ofnac, Mansour Faye dit non à Seynabou Ndiaye Diakhaté », alors qu’à la Une de Rewmi Quotidien, Mansour Faye maintient sa position et réaffirme: « Je ne répondrai ni à l’Ofnac ni à Force Covid-19 ».

À propos du « scandale au ministère du Commerce », Libération explique qu’il est lié au « clientélisme politique et à la gestion solitaire ». 

« Incompétence, laxisme et ignorance jusqu’en Conseil des ministres: Les agents du Commerce assoment leur ministre et réclament sa démission », poursuit Vox Populi, là où L’As note: « Clientélisme, dictature et tâtonnement au ministère du Commerce: Le Synacom assome Diatta et réclame sa tête ».

Informant que les agents de l’administration du commerce traînent Aminata Assome Diatta dans la boue, Les Échos précise que la gestion et les tâtonnements du ministre du Commerce  (sont) dénoncés. 

Dans ce journal, les syndicalistes affirment: « Avec cette dame, le copinage, la rancune, la camaraderie et le règlement de comptes constituent les maîtres mots ». Ils dénoncent également la nomination d’un photographe au poste de conseil technique au ministère du Commerce.

« Grand Magal de Touba 2020: Le sermon de Abdou Lahat Mbacké Gaïndé Fatma », titre Walf Quotidien qui cite le marabout: « Le Sénégal est classé 2e sur le plan mondial dans la gestion de la Covid-19. On ne voudrait pas que, au sortir du Magal, il perde ne serait-ce qu’une seule place. Il y a une baisse de la pandémie à Touba avec 7 cas dans toute la région de Diourbel ».

Présidentielle ivoirienne : Ouattara promet la vigilance et la fermeté face aux fake news

Le chef de l’Etat ivoirien Alassane Ouattara a promis, samedi, à Bouaflé dans le Centre-Ouest du pays la vigilance et la fermeté face aux fake news (fausses informations) qui pullulent en Côte d’Ivoire où une élection présidentielle est prévue le 31 octobre 2020.« Les démarches sont en cours. Il faut travailler avec facebook, avec tweeter, avec l’international. Il y a des  gens qui s’adonnent à des fake news. Nous finirons par les attraper», a averti M. Ouattara qui s’exprimait dans une conférence de presse qui a clôturé sa visite d’État dans la région de la Marahoué, dans le centre-ouest du pays.

 Selon M. Ouattara, plusieurs personnes, déjà interpellées pour diffusion de fausses informations sur les réseaux sociaux ont dit être à la solde de l’opposition ivoirienne. « Nous  serons très vigilants et nous serons très fermes contre les fake news», a assuré le président ivoirien.

Les fake news, surtout en lien avec le processus électoral,  pullulent sur les réseaux sociaux ces derniers temps en Côte d’Ivoire. Il y a quelques jours, une fausse information sur une prétendue chute du président ivoirien Alassane Ouattara à Bouaflé pendant sa visite d’État, a fait le tour des réseaux sociaux.

La presse sénégalaise exhume Le Joola

Les journaux sénégalais, parvenus samedi à APA, traitent essentiellement de la commémoration du 18e anniversaire du naufrage du bateau Le Joola reliant Dakar (ouest) à Ziguinchor (sud).« 26 septembre 2002 – 26 septembre 2020 : le Joola, 18 ans déjà ! », s’exclame Sud Quotidien. Ce journal précise que c’est « la tragédie maritime la plus meurtrière de l’histoire avec 1863 (morts) ».

Vox Populi indique que « le ferry de liaison (est) devenu un cimetière marin ». Une situation difficile pour les familles des victimes d’autant plus qu’ « à ce jour, il n’y a ni coupable, ni responsable. Les familles peinent toujours à faire leur deuil, faute de réponses à leurs questionnements ». Dans les colonnes de ce journal, « le Comité d’initiatives pour l’érection du Musée Le Joola demande à tous les Sénégalais d’observer (aujourd’hui)  une minute de silence à 12 heures précises ».

Pour sa part, Le Soleil rappelle que « Le Joola avait la faveur des voyageurs (en raison) surtout du conflit casamançais. Les voies terrestres étaient jugées dangereuses à cause des coupeurs de route ». En outre, le quotidien national rapporte que « de belles histoires s’écrivaient en pleine mer. Il y avait de la vie dans ce bateau ».

Sous le titre « La réparation, l’autre naufrage », Le Quotidien informe que « la prise en charge de près de 2000 orphelins est toujours tributaire du fonctionnement de la politique et des micmacs administratifs ».

De son côté, L’AS publie un texte du Professeur Djibril Samb extrait de son ouvrage « Quand philosopher, c’est vivre » paru en 2019aux éditions L’Harmattan. Dans ce livre, le philosophe tire à boulets rouges sur le gouvernement de l’époque : « A l’évidence, malgré les facilités et les appuis proposés par des nations amies, les autorités (étatiques), pour des raisons qui m’échappent, ne voulaient pas procéder au renflouement du Joola. Mais qu’attendent les autorités gouvernementales actuelles ? Elles ont le devoir de réparer la faute grave de leurs prédécesseurs. De même, elles doivent aider la justice à reprendre la main dans ce dossier ».

Sur un tout autre sujet, L’Observateur fait un « voyage à Ngabou (centre), au Quartier Général de Sokhna Aïda Diallo », l’une des veuves de Cheikh Béthio Thioune, le guide des Thiantacounes (branche de la confrérie mouride).

A dix jours du Magal de Touba (centre), jour de célébration du départ en exil de Cheikh Ahmadou Bamba, note ce journal, « des centaines de bœufs longent le mur du Daara (école coranique) de Serigne Cheikh Saliou jusqu’au domicile de Sokhna Aïda Diallo qui fait face à la route nationale ».

Pourtant, le Khalife général des Mourides, Serigne Mountakha Mbacké, aurait exigé à celle qui s’était autoproclamée guide religieux de fêter le Magal en petit comité. Mais, renseigne EnQuête, « le chef de village de Ngabou, Serigne Mbacké Ngabou, (est) le bouclier de Sokhna Aïda Diallo ».

Enfin, dans Libération, Serigne Mbaye Thiam, le ministre de l’Eau et de l’Assainissement, déclare que « la baie de Hann (commune de Dakar) sera totalement dépolluée dans trois ans ».

Foncier, religion et diplomatie alimentent la presse sénégalaise

Les journaux sénégalais, reçus vendredi à APA, traitentprincipalement de la nouvelle donne dans l’attribution des terres du Domaine national, des préparatifs du Magal de Touba et de la participation de Macky Sall à la fête de l’indépendance de la Guinée-Bissau.Dans le cadre de l’affectation des terres, Le Quotidien annonce que « Macky Sall responsabilise les autorités administratives ». Ce journal fait savoir que le président de la République a signé, le 16 septembre dernier, un décret modifiant « les conditions d’affectation et de désaffectation des terres du Domaine national ». 

Désormais, les terres de culture et de défrichissement sont affectées par délibération du Conseil municipal. Cette délibération n’est exécutoire qu’après avoir été approuvée soit par le sous-préfet, soit par le préfet lorsque la superficie, objet de la délibération, ne dépasse pas 10 hectares.

Cela fait dire à L’AS que le chef de l’Etat « déshabille les élus au profit des nommés ». Selon EnQuête, « L’Etat adoube les gouverneurs ». Poursuivant, ce quotidien affirme que « les préfets semblent être les grands perdants, les gouverneurs les principaux gagnants, les maires, eux, vont apprendre à s’adapter au nouveau schéma ». 

En effet, EnQuête souligne que « la compétence du sous-préfet est restreinte aux délibérations sur des superficies inférieures à 10 hectares, tandis que ceux du préfet peuvent aller jusqu’à 50 hectares ».

En religion, Vox Populi indique que Sokhna Aïda Diallo, la veuve de Cheikh Béthio Thioune, guide des Thiantacounes (branche de la confrérie mouride), « n’est pas la bienvenue à Ngabou (centre) pour y célébrer le Magal ».

De son côté, L’Observateur renseigne Sokhna Aïda Diallo, « confinée », peut seulement commémorer le retour en exil de Cheikh Ahmadou Bamba, le fondateur de cette confrérie, « à l’intérieur de la maison de Cheikh Béthio Thioune à Ngabou ». 

Pour un Magal de Touba (centre) sans accident, note Libération, les anges de la route (une association de prévention) sensibilisent les chauffeurs et offrent du matériel à la gare routière des beaux maraîchers de Pikine (banlieue dakaroise) ».

Sur un tout autre sujet, Le Soleil signale qu’Umaro Sissoco Embalo, le président de la Guinée-Bissau, « honore » ses homologues sénégalais et nigérian. En marge du 47eanniversaire de l’indépendance de son pays, le chef de l’Etat bissau-guinéen « a procédé, à Bissau, à l’inauguration des avenues Macky Sall et Muhammadu Buhari », précise le quotidien national.

Enfin, en sports, Sud Quotidien se fait l’écho de la signature du gardien sénégalais, Edouard Mendy, à Chelsea (Premier League anglaise). Dans les colonnes de ce journal, l’ancien portier de Rennes (Ligue 1 française) déclare : « Je suis tellement excité de faire partie de cette équipe exceptionnelle ». 

Environnement, santé et économie au menu de la presse sénégalaise

Les journaux sénégalais, parvenus jeudi à APA, traitent entre autres du projet de dépollution de la baie de Hann, de la pertinence des tests Covid pour les voyageurs et du redécollage des activités économiques.Le Quotidien informe que « Lansana (Gagny Sakho) dépollue la baie de Hann (commune de Dakar) ». Dans un entretien accordé à ce journal, le Directeur Général de l’Office national de l’assainissement du Sénégal (Onas) indique que « les travaux vont durer entre 3 et 4 ans. Aujourd’hui, nous sommes sur 70 milliards F CFA de financement (avec) les Pays-Bas, l’Agence Française de Développement (AFD), l’Union Européenne (UE) et la Chine (comme) partenaires techniques et financiers ».

A en croire M. Sakho, s’exprimant dans Le Soleil, c’est « la crédibilité du Sénégal (qui) a convaincu les bailleurs à financer » ce projet. Poursuivant dans les colonnes du quotidien national, le DG de l’Onas explique que « la baie de Hann était la troisième baie la plus belle au monde. Il y avait un port naturel aux eaux calmes, claires et poisonneuses avec du sable fin et blanc. Une plage bordée de cocotiers. Malheureusement, elle est devenue impropre à la pêche et à la baignade ».

A propos des tests du coronavirus exigés aux voyageurs à l’Aéroport Blaise Diagne de Diass (AIBD, ouest), EnQuête souligne  qu’il y a « un parfum d’arnaque ». Ce test coûtant 40.000 F CFA « passe de moins en moins » selon ce quotidien. Pour le député de la diaspora, Mor Kane, « c’est une corruption qui ne dit pas son nom » là où Mamadou Ndiaye, le Directeur de la Prévention rappelle que « le Sénégal n’exige pas que les gens fassent un test avant de quitter le pays ».

De son côté, L’Observateur rapporte que « le Sénégal jette le remède malgache à la poubelle ». En effet, note ce journal, « le Covid Organics ne sera pas admis dans le protocole de soins des patients atteints du coronavirus ». Pour prendre cette décision, précise L’Observateur, le Sénégal a procédé à « l’analyse des études phases infra-cliniques qui ont été menées par différents professeurs pour déterminer la composition du produit, sa toxicité et ses effets potentiels ».

L’AS renseigne que le président de la République Macky Sall, afin de relancer l’économie frappée de plein fouet par la pandémie, « convoque sa task force mardi (prochain) ». « Un Conseil présidentiel se tiendra en présence de tous les acteurs et partenaires concernés », ajoute ce journal.

Pour sa part, Sud Quotidien fait savoir que « le Conseil pour l’observation des règles d’éthique et de déontologie dans les médias (Cored) a installé, mercredi 23 septembre, son nouveau Tribunal des pairs ».

Sur le même sujet, Vox Populi annonce une possibilité de « recours » sur les décisions rendues par ce tribunal composé de « 12 membres ».

Karim Wade en taille patron dans la presse sénégalaise

Les journaux sénégalais, reçus mercredi à APA, traitent essentiellement de l’éligibilité du fils de l’ancien président de la République, Abdoulaye Wade, condamné par la Cour de répression de l’enrichissement illicite (Crei).Est-ce la « fin de l’exil pour Karim ? », s’interroge EnQuête. Selon ce journal, son « collectif d’avocats a jeté un gros pavé dans la mare en soutenant que, depuis le 21 août 2020, le Code électoral ne peut plus être invoqué par l’Etat du Sénégal pour faire obstacle à l’inscription de leur client sur les listes électorales et à sa candidature à toute élection ».

« Karim Wade (est) ressuscité par ses avocats », s’exclame L’AS. Dans les colonnes de ce journal, ces derniers rappellent que la Cour de répression de l’enrichissement illicite (Crei) n’avait pas privé l’ex-ministre de « ses droits civils et politiques ». 

Etant donné que Karim a été radié des listes électorales sur la base de l’article L31 du Code électoral, qui interdit l’inscription de toute personne condamnée pour une durée de cinq ans, il devient désormais « électeur et éligible » avec l’expiration de ce délai puisque la décision de la Cour suprême remonte au 20 août 2015.

Par conséquent, le pool d’avocats du libéral demande, dans Sud Quotidien, à l’Etat du Sénégal de procéder sans délai à la réinscription de leur client sur les listes électorales. De son côté, L’Observateur se fait l’écho d’ « un retour programmé ». 

Dans ce journal, le député du Parti Démocratique Sénégalais (PDS, opposition), Toussaint Manga, déclare : « Karim est un atout considérable pour le PDS. Il est évident que son exil (au Qatar) a des répercussions sur le dynamisme du (parti) mais le combat continuera pour qu’il puisse revenir. (Son) projet présidentiel, qui est aussi celui du PDS, est toujours d’actualité ».

Au-delà, les défenseurs du fils de l’ancien chef de l’Etat ont réaffirmé, dans Le Quotidien, leur « détermination à faire réviser son procès comme l’exige le Comité des droits de l’Homme des Nations Unies ». 

Toutefois, un obstacle se dresse sur le chemin de Karim Wade. En effet, Vox Populi signale qu’il est « face à l’équation (du paiement) de l’amende de 138 milliards F CFA et de la contrainte par corps ».

Sur un tout autre sujet, Le Soleil indique qu’ « à la date d’hier, mardi 22 septembre, le gouvernement a distribué, dans le cadre de l’opération Cash transfer, 241,4 millions F CFA aux victimes des inondations dans les régions de Dakar (ouest) et Saint-Louis (nord) ».

Enfin, Libération rapporte que « 36 % des chefs de famille ont perdu leur emploi, dont 30 % à cause de la Covid-19, entre le 3 juin et le 19 juillet 2020 (selon) une étude de l’Agence Nationale de la Statistique et de la Démographie (ANSD) ».  

L’affaire Lamine Diack, sujet dominant dans la presse sénégalaise

Les journaux sénégalais, parvenus mardi à APA, traitent principalement de la réaction de Papa Massata, le fils de Lamine Diack, l’ancien patron de l’athlétisme mondial suite aux condamnations prononcées par la justice française.« (Papa) Massata Diack sort les armes », indique Le Quotidien.  Au cours d’une conférence de presse tenue lundi 21 septembre à Dakar, il a déclaré : « C’est fini, on ne va plus laisser passer. On en sait beaucoup sur eux. Si Lamine Diack parlait, l’IAAF (Association Internationale des Fédérations d’Athlétisme) et le CIO (Comité International Olympique) éclateraient. On ne va plus se taire ».

Dans EnQuête, « (Papa) Massata Diack met en garde la France ». Pour l’ex-conseiller marketing de l’IAAF, « la justice française a menti dans cette affaire. Les Français n’ont aucune leçon de morale à nous donner. Nous n’allons jamais accepter des accusations fallacieuses ». Poursuivant dans ce journal, il a promis que « désormais, toute divulgation par voie de presse venant de la France fera l’objet d’une réplique ».

Selon la justice française, Lamine Diack, qui a écopé d’une peine de 4 ans dont 2 avec sursis, aurait utilisé de l’argent mal acquis à l’IAAF pour financer la campagne de l’opposition sénégalaise lors de la présidentielle de 2012. A en croire PapaMassata, cité par Vox Populi, « c’est une atteinte à l’honneur de l’Etat du Sénégal. (Ce dernier) doit d’ailleurs engager des poursuites contre la justice française qui a de quoi s’occuper avec l’une des classes politiques les plus corrompues au monde ».

Et justement, Sud Quotidien signale que « l’opposition sort de sa torpeur » avec notamment « la reprise de l’initiative et l’occupation du terrain ». S’intéressant au Parti Démocratique Sénégalais (PDS, opposition), EnQuête fait la « radioscopie d’un retour boiteux ».

D’après ce journal, « avec les multiples défections enregistrées dans ses rangs, la rude concurrence au sein même de l’opposition, le PDS aura besoin de plusieurs cordes à son arc pour espérer reprendre sa place dans la jungle politique ». Malgré une machine encore redoutable, note EnQuête, l’ancien parti au pouvoir souffre terriblement de leaders pouvant vendre (son) nouveau projet de société aux Sénégalais. Elles sont rares les nouvelles têtes à émerger.

Sur un tout autre sujet, Le Soleil renseigne que, pour le financement de la deuxième phase du Programme d’Urgence de Développement Communautaire (PUDC), « 150 milliards F CFA sur 300 (sont) déjà disponibles ». Le quotidien national précise qu’ « un financement (est) assuré par la Bad (Banque africaine de développement), la Bid (Banque islamique de développement) et le Fonds saoudien de développement ».

Le président Macky Sall, dont les propos sont rapportés par L’AS, compte davantage mettre l’accent sur « l’électrification et l’accès à l’eau en milieu rural, la construction de pistes de désenclavement et de postes de santé ».

Dans les colonnes de L’Observateur, le chef de l’Etat est persuadé que ce programme phare va permettre de régler « le problème de l’équité sociale et de soutenir les femmes en milieu rural ».

Enfin, Libération annonce que « l’exécution du budget (de l’Etat du Sénégal) jusqu’à fin août 2020 a été globalement satisfaisante (selon) une mission virtuelle du Fonds Monétaire International (FMI) ».

Macky Sall en vedette dans la presse sénégalaise

Les journaux sénégalais, reçus lundi à APA, traitent essentiellement de la tournée économique du président de la République à l’intérieur du pays.Le Quotidien informe que « Macky Sall a visité plusieurs exploitations agricoles dans le département de Kaolack (centre) après l’étape de Niakhar dans la région de Fatick (centre) ».

L’Observateur indique que le chef de l’Etat « compte équiper davantage le monde rural pour booster la production agricole et augmenter les emblavures ». Dans les colonnes de ce journal, Macky Sall encourage « le secteur privé à investir dans les fermes laitières, l’agriculture, l’élevage intensif et l’agrobusiness ».

Le président a renseigné que le Sénégal importe chaque année des produits laitiers pour un montant de 60 milliards F CFA. C’est pourquoi, dans Vox Populi, il soutient que « pour être autosuffisant en lait et viande, il faut une nouvelle méthode de travail ».

Poursuivant dans Libération, le président a affirmé qu’ « avec le riz de plateau, nous allons atteindre plus rapidement nos objectifs d’autosuffisance en riz ». Cette variété est cultivée, selon ce quotidien, sur les terres non inondables et sans repiquage.

De son côté, L’AS fait savoir que lors de cette tournée économique, « Macky Sall a eu droit à un bain de foule partout où son cortège est passé. Et en cette période de pandémie de Covid-19, ce sont tout simplement les mesures barrières qui sont foulées au pied ».

Tribune explique les accueils populaires du président de la République par le fait que chaque responsable politique de l’Alliance Pour la République (APR, parti au pouvoir), établi dans les localités visitées, « cherche à mobiliser ses troupes » pour montrer sa popularité.

Sur un tout autre sujet, Aymérou Gningue, le président du groupe parlementaire Benno Bokk Yakaar (BBY, mouvance présidentielle), déclare dans Vox Populi : « Juridiquement, Macky Sall peut briguer un troisième mandat en 2024 ». Sud Quotidien en conclut que « le spectre (du troisième mandat) prend forme ». A en croire ce journal, « les signes avant-coureurs se précisent de plus en plus ».

En Sports, Stades rapporte que « (Sadio) Mané crucifie Chelsea et ouvre la voie à (Edouard) Mendy ». Le quotidien sportif signale que « l’attaquant sénégalais, auteur d’un doublé, a permis à Liverpool d’obtenir un succès mérité à Stamford Bridge (0-2) ». 

Selon Cesc Fabregas, le milieu de terrain de l’AS Monaco (Ligue 1 française) cité par Les Echos,  « Sadio Mané est (actuellement) le meilleur joueur de la Premier League ». Sur l’un de ses deux buts, le maître à jouer des Lions du Sénégal a su profiter d’une bévue du portier des Blues, l’Espagnol Kepa Arrizabalaga. Ce dernier pourrait perdre sa place de titulaire en cas de signature du gardien sénégalais Edouard Mendy en provenance de Rennes (Ligue 1 française).

Des journalistes ivoiriens instruits sur les fondements de l’agence de presse et du journal en ligne

Plusieurs journalistes ivoiriens ont été instruits dimanche sur les similitudes et les différences entre l’agence de presse et le journal en ligne via le Forum What’App du Réseau des professionnels la presse en ligne en Côte d’Ivoire (Repprelci).La présentation de ces deux types de médias numériques a été faite le dimanche 13 septembre dernier par Dr David Youant, journaliste ivoirien, enseignant-chercheur et fondateur de l’agence de presse Alerte Info, à l’occasion de la deuxième session de la « Quinzaine du numérique », une tribune d’échanges du Repprelci.

Au travers du thème « Agence de presse et journal en ligne : différences et similitudes » soumis à sa sagacité, Dr David Youant a fait la typologie des médias numériques en Côte d’Ivoire, où aujourd’hui la presse numérique est sous le contrôle de l’Autorité nationale de la presse (ANP).

Dans un exposé, cet ancien journaliste de l’Agence France Presse (AFP), a rappelé qu’en 2012, à la faveur des états généraux de la presse en Côte d’Ivoire, le Repprelci a proposé une classification des médias numériques en 5 catégories, en tenant compte de leurs spécificités.

Il s’agit, dira-t-il, des agrégateurs de contenus ou portails web, des journaux en ligne, des agences de presse, des web radios et des web TV.

« Dans la catégorie des agrégateurs ou portails web, on retrouve les médias qui ne fournissent pas que l’actualité et dont une partie du contenu provient d’autres sources d’information », a-t-il relevé, expliquant que l’agrégateur, par définition, agrège du contenu, rassemble, regroupe, aspire tout ce qui pourrait intéresser sa cible en terme d’information, qu’elle soit liée ou non à l’actualité.

Ce contenu, ajoutera-t-il, est accessible gratuitement sur un site internet ou une application mobile pour smartphone. Toutefois, le modèle économique des agrégateurs de contenus reste dominée par la publicité (annonces, contenus sponsorisés).

Concernant les journaux en ligne, qu’ils émanent d’une rédaction papier (comme fratmat.info) ou qu’ils soient des pure players (lebanco.net), produisent du contenu d’actualité (générale ou thématique), en différents genres journalistiques (édito, billet, reportage, compte rendu, enquête, dessin de presse, commentaire…), et sont accessibles gratuitement ou par abonnement.

Les agences de presse, elles, mentionnera  l’invité-expert, sont caractérisées par deux aspects principalement : le contenu d’information et le modèle économique. Le premier est qu’une agence de presse n’a pas de ligne éditoriale idéologique et le second, est que selon les normes, notamment françaises, au moins 50% de ses revenus doivent provenir des abonnements à son service d’actualité.

Sur les similitudes entre l’agence de presse et le journal en ligne, il a souligné qu’ils ont en commun le fait d’être des médias, portés par une entreprise de presse, différente d’une agence de communication, d’une régie publicitaire ou d’une société spécialisée dans les relations presse.

Leur premier point commun est la base juridique, à savoir que les conditions de création d’une agence de presse sont les mêmes que celles d’un journal en ligne. La deuxième similitude entre ces deux médias, selon M. Youant, est leur modèle économique.

L’agence de presse fournit du contenu à des personnes morales ou individuelles moyennant une contrepartie financière, de même certains journaux en ligne, notamment les pure players, fonctionnent aussi par abonnement.   

Le troisième point de similitude est qu’ils peuvent avoir en commun la composition de leurs rédactions : l’une, comme l’autre, est animée par des journalistes, issus d’écoles de journalisme, ou ayant suivi des formations qualifiantes pour exercer ce métier.

Toutefois, le journaliste qui exerce dans une agence de presse est appelé agencier, généralement inconnu du grand public, contrairement à son confrère de la presse imprimée ou en ligne, dont la signature peut être retenue par des fidèles lecteurs.

Au niveau des différences, il a fait remarquer qu’une agence de presse est un grossiste de l’information, une usine de production de nouvelles. Et, dans la chaîne de fabrication de l’information, ce média atypique se trouve tout au-dessus de la pyramide, car c’est elle qui fournit, en continu et sous divers formats (texte, audio, vidéo, infographie), la quasi-totalité des informations aux autres médias.

« Contrairement au journal en ligne, l’agence de presse n’a pas en son sein un directeur de la publication. Il y a, généralement, un directeur général, un rédacteur en chef central, des chefs de desks… », a-t-il nuancé.

L’agence de presse, elle, assure-t-il, n’a pas de ligne éditoriale idéologique à l’instar du journal en ligne. Une agence ne signe pas d’éditorial ou de billets par exemple, ses productions étant destinées à la vente, elle se focalise plus sur les genres journalistiques les plus usités.

Intervenant,  M. Samba Koné, président de l’Autorité Nationale de Presse (ANP), organe de régulation de la presse écrite et numérique en Côte d’Ivoire, a salué la communauté de cet univers numérique composée de journalistes ivoiriens.

M. Samba Koné a noté que l’univers de l’agence de presse a bien changé grâce aux TIC, et tout en permettant la diversification de la clientèle des agences de presse, les TIC ont ôté à celles-ci la spécificité d’être le journal des journaux comme on le disait à une époque. 

Une agence de presse peut dans son portefeuille produits, développer le segment « Features », voire en faire une particularité ou une spécialité, à l’instar d’une agence de presse photographique, a-t-il conseillé. 

« Je pense par ailleurs que l’idée d’agences de presse spécialisées dans des thématiques autres que l’actualité peut être approfondie. Autant pour la presse imprimée, il faut aborder le virage numérique avec de la valeur ajoutée (…) qui donne de la profondeur aux factuels », a -t -il poursuivi.

Le président du REPPRELCI, Sermé Lassina, a exprimé toute sa satisfaction au regard des questions suscitées par ce thème, ce qui dénote de l’intérêt que les uns et les autres accordent à cette tribune de la Quinzaine du Numérique.

Il a annoncé le prochain rendez-vous pour le 27 septembre 2020. Cette troisième session se tiendra autour du thème de partage d’expériences : « Web entrepreneuriat : les 5 signes d’un projet viable » avec pour intervenant Barthélemy Kouamé, directeur général de Reel com, entreprise éditrice de Acturoutes.

La première session de  La Quinzaine du Numérique  a été animée par Dr Karim Wally, journaliste et enseignant-chercheur à l’UFR de Communication de l’Université Félix Houphouët-Boigny d’Abidjan, le dimanche 30 août 2020 sous le thème « Journalistes télé, radio et presse imprimée : comment adapter son profil à l’ère du numérique ».

La presse en ligne en Côte d’Ivoire s’auto-régule pour plus de crédibilité

La presse en ligne de Côte d’Ivoire, à travers l’Observatoire des médias numériques de Côte d’Ivoire (OMENCI), créé par le Réseau des professionnels de la presse en ligne (Repprelci), s’auto-régule pour plus de crédibilité des productions en ligne.Au cours d’un atelier sur la place des femmes et des discours religieux dans les médias, vendredi à l’ISCT Polytechnique de Codcody, dans l’Est d’Abidjan, le président du Repprelci, Lassina Sermé, a présenté l’OMENCI, un instrument qui permet de casser les codes négatifs sur ces deux facteurs.

Cet observatoire a pour mission de veiller au respect de l’éthique et la déontologie du secteur, de promouvoir à la liberté de la presse et assurer la médiation. Il fait des monitorings sur la base d’une grille de lecture qui permet d’indexer les articles contraires à la déontologie.

En cas de manquements, l’OMENCI procède à des interpellations de l’organe de presse, qui peuvent être suivies de sanctions. L’observatoire associe, entre autre, un représentant des journaux en ligne, des agrégateurs, des consommateurs des productions des médias numériques, des web Tv et des web radios.

Il peut être saisi à tout moment par tout intéressé, mais par écrit. Si l’élément incriminé est avéré,  l’Observatoire peut prononcer des sanctions disciplinaires : l’avertissement, le blâme, l’amende, proposer le retrait de la carte de journaliste professionnel.

Quant à la place des femmes dans les médias, sujet dominant des échanges, M. Sermé a fait savoir que les femmes ont beaucoup de potentialités,  toutefois elles devraient oser et avoir beaucoup de courage pour s’engager dans des débats et des organismes afin d’avoir droit aux chapitres de discussions.

M. Lucien Houedanou, journaliste consultant, a pour sa part, appelé les femmes à occuper les espaces existant pour parler des questions de femmes. A l’endroit des médias, il a invité ses confrères à « multiplier et assurer  les articles qui valorisent le droit des femmes ».

« On peut proposer que les religieux mettent en lumière à la lecture des livres saints la promotion de la femme parce qu’elles existent et il faut faire attention à les mettre en évidence », a -t -il poursuivi, soutenant qu’il faut mettre dans les contextes ce que les saintes écritures disent sur la femme.

Le président du Repprelci a rappelé que, selon des données de janvier 2020, la Côte d’Ivoire compte plus de 12 millions de personnes utilisateurs de l’Internet et 4,9 millions sur les réseaux sociaux. Et, plusieurs femmes sont connectées à Internet.

La Côte d’Ivoire qui enregistre quelque 25 millions d’habitants compte un nombre de « plus de 31 millions de personnes ayant des mobiles connectés à Internet ». Ce qui dénote de l’importance de l’espace numérique dans le pays.

Justice, diaspora, politique et sport alimentent la presse sénégalaise

Les quotidiens sénégalais parvenus samedi à APA traitent d’une diversité de sujets dont les plus en vue sont la réaction du magistrat Souleymane Téliko après sa convocation par la tutelle et l’aide apportée aux expatriés sénégalais impactés par la Covid-19.Suite à sa convocation hier à l’Inspection générale de l’administration judiciaire (IGAJ), « le juge Téliko assume ses propos » dans Libération. Ils portaient selon le journal sur la violation des droits de l’ancien maire de Dakar, Khalifa Sall, lors de son procès.

A sa sortie d’audition, le président de l’Union des magistrats du Sénégal (UMS) a fait savoir à L’AS qu’il a « été convoqué pour des broutilles », avant de préciser dans L’Observateur qu’il est « insensible à l’intimidation ».

Pour Souleymane Téliko, « le ministre (de la Justice) veut juste me chercher la petite bête ».

Ce dernier, Me Malick Sall, note en revanche que « tous les magistrats qui feront des fautes disciplinaires seront traduits devant le CSM (Conseil supérieur de la magistrature) sans discrimination ». Comme Libération, L’AS précise également que Téliko a été entendu pour ses propos sur le dossier Khalifa Sall.

Le quotidien national Le Soleil affiche en manchette la photo du ministre de la Justice et note que « tous les rapports de l’IGAJ (sont) transmis aux autorités judiciaires » à propos des « manquements de magistrats ».

Vox Populi titre sur l’enquête de l’Agence nationale de la statistique et de la démographie (ANSD) sur les entreprises. Elle montre « l’étendue des dégâts du corona en chiffres ». En effet, 84,6% des entreprises ont connu « un fléchissement de leur chiffre d’affaires ». 64,6% des petites entreprises sont « affectées par le manque de liquidités » là où 31,2% de ces types d’entreprises « ont réduit leur personnel ».

Sur un autre sujet, Le Soleil souligne que « plus de 11 milliards de FCFA (sont) distribués » à la diaspora sénégalaise dans le cadre du Force-Covid-19. Selon le journal, 125.056 compatriotes sont déjà bénéficiaires sur 135.571 prévus, soit une distribution de 91%.

Par ailleurs, affirme le ministre des Affaires étrangères, 12.584 Sénégalais ont été rapatriés dont 36 dépouilles depuis le déclenchement de la pandémie. L’autorité annonce également la prochaine « mise en circulation de passeports biométriques ».

A l’opposé du Soleil, EnQuête dépeint une autre face d’une « diaspora en galère », notant que l’impact de la Covid-19 est sans conteste sur les Sénégalais de l’extérieur. Le journal renseigne que 149 décès, 95 malades de Covid assistés, 218.000 demandeurs d’aide, sont recensés depuis six mois.

En politique, EnQuête souligne que l’ex-président « Me Abdoulaye Wade déconfine le PDS », le parti démocratique sénégalais, avec la reprise des activités prévues le 21 septembre.

Pendant ce temps, note L’Observateur, Macky Sall est « dans la bataille des pôles » avec sa déclaration sur le cumul chef de parti-chef d’Etat. Mais pour Benoit Sambou du pôle de la majorité, « il faut éviter de créer des crises institutionnelles inutiles ».

Le Quotidien titre sur la vente clandestine de carburant et note que « la zone des Niayes (se trouve) sur une poudrière » à cause d’une installation anarchique d’une centaine de dépôts d’hydrocarbures ».

En football, Record espère « un but de Sadio (Mané) à Stamford Bridge » lors du déplacement de son club Liverpool à Chelsea, dimanche, pour la deuxième journée de la Premier League anglaise.

« Mané pour crucifier les Blues », titre également Stades qui note que le Sénégalais a été cinq fois bourreau de Chelsea, « un des grands favoris au titre ».

Le journal note par ailleurs que son compatriote Ismaila Sarr est la « star de la dernière ligne droite du mercato » vu qu’il est sollicité par plusieurs clubs en Angleterre. EnQuête ne conteste pas et souligne que « Ismaila Sarr a la cote en Angleterre ».

Sur un dernier sujet, Record note que le ministre des Sports « Matar Bâ lève les restrictions » qui pesaient sur les activités sportives à cause de la pandémie.

Ainsi le président de la fédération nationale du basketball, Me Babacar Ndiaye, veut « essayer de démarrer la saison en décembre ». Pour son homologue du football, Me Augustin Senghor, il est « prématuré de parler d’un démarrage en janvier ».

Côte d’Ivoire/Covid-19 : des journalistes formés sur la couverture médiatique de la crise sanitaire

A l’initiative de l’Association des journalistes scientifiques et de développement de Côte d’Ivoire avec l’appui de ses partenaires dont Breakthrough Action, des journalistes ivoiriens ont été formés vendredi à Abidjan sur la couverture médiatique de la crise sanitaire de la Covid-19, a constaté APA sur place.Deux communications ont meublé cet atelier de renforcement des capacités. La première prononcée par Dr Agbé Narcisse, un épidémiologiste et consultant à l’Organisation mondiale de la santé ( OMS),  a porté sur la situation épidémiologique de la pandémie de la Covid-19.

A cette occasion, Dr Agbé a instruit les journalistes sur les origines de la Covid-19 et la situation de cette maladie dans le monde et particulièrement en Côte d’Ivoire.

« Le Coronavirus a fait son apparition le 17 novembre 2019  dans la province de Hubei, plus précisément dans la ville de Wuhan en Chine. Le 30 janvier 2020, l’OMS a déclaré cette maladie comme urgence de santé publique de portée internationale. A la date du 14 septembre 2020, les cinq pays les plus contaminés sont les États-Unis, l’Inde, le Brésil, le Brésil et le Pérou », a indiqué l’épidémiologiste à l’entame de son exposé.

Poursuivant, il a souligné qu’à ce jour, il n’y a pas de traitement spécifique curatif soulignant cependant que des recherches sont en cours pour trouver un vaccin. En ce qui concerne, la situation de la maladie dans le monde, il a noté de façon générale une relative maîtrise de la pandémie.

En Afrique, Dr Agbé s’est félicité de ce que le nombre total de cas et la mortalité continuent de décroître. En Côte d’Ivoire, il s’est satisfait également de la décroissance des cas de contamination et du taux de létalité qui demeure faible (0,6%).

 Toutefois, il s’est inquiété des cas de contamination qui se multiplient dans plusieurs villes de l’intérieur de la Côte d’Ivoire, notamment Bouaké, San-Pédro et Grand-Bassam. Quant à Mamadou Traoré, le président de l’Association  des journalistes scientifiques et de développement de Côte d’Ivoire, il a rappelé,  dans une présentation, à ses confrères les règles professionnelles à respecter pour une meilleure couverture médiatique de la crise de la Covid-19.

Il a,  par ailleurs, appelé les journalistes à se rapprocher de la communauté scientifique pour produire des articles crédibles dans le domaine de la science. Pour lutter contre la propagation de la maladie à Covid-19, la Côte d’Ivoire a élaboré un plan national de riposte d’un montant de 95 milliards FCFA.

Les autorités sanitaires ivoiriennes ont mis  également un point d’honneur à la sensibilisation pour le respect des mesures barrières contre cette maladie. Notamment, la distanciation physique de un mètre, le port du cache-nez, le lavage des mains avec de l’eau et du savon et l’usage du gel hydroalcoolique. A ce jour, la Côte d’Ivoire compte 19 200 cas confirmés de maladie à Covid-19 dont 18 392 personnes guéries et  120 décès.

Société et justice au menu de la presse sénégalaise

Les quotidiens sénégalais parvenus vendredi à APA titrent principalement sur le bilan de la visite de Macky Sall en banlieue dakaroise et la convocation du magistrat Souleymane Téliko par la tutelle.Le quotidien national Le Soleil titre sur « les mesures fortes de Macky Sall pour Keur Massar », en marge de sa visite hier dans des zones inondées de la banlieue dakaroise.

« Macky est venu, a promis et est parti », souligne L’AS, reprenant l’annonce de « l’enveloppe de 30 milliards déjà disponible » pour la commune de Keur Massar qui « sera érigé en département ».

Cependant, « le président ne peut pas arrêter le ciel », a prévenu le chef de l’Etat dans Vox Populi. Il a appelé en outre pour que « nous cessions de donner des lotissements dans des zones de cuvette ».

« Nous avons beaucoup fait, mais ce n’est pas suffisant », a-t-il poursuivi, ajoutant que « l’urgence (est de) sortir les eaux des maisons et des quartiers ».

Le Quotidien voit, dans les annonces fortes contre les inondations, un « plan de pompage de Macky » qui prévoit 30 milliards pour sortir les populations des eaux. Le journal explique également « les enjeux politiques » de la décision d’ériger la commune de Keur Massar en département.

EnQuête titre sur la convocation de Souleymane Téliko, président de l’Union des magistrats du Sénégal (UMS), par l’Inspection générale de l’administration judiciaire (IGAJ). Cette situation met « les magistrats en ordre de bataille », avec les comités de ressort de Dakar, Thiès et Saint Louis qui « sont entrés dans la danse ». Ils dénoncent une « tentative de musellement de l’UMS et de son président ».

Le ministre de la Justice, Me Malick Sall, précise toutefois que « c’est une affaire des juges et le garde des Sceaux (qu’il est) n’a rien à voir là-dessus ».

Cependant, L’Observateur note que « Khalifa Sall fait convoquer le magistrat Souleymane Téliko à l’IGAJ ». Des commentaires faits sur le procès de l’ancien maire de Dakar « sont les réelles raisons de cette convocations », souligne le journal, qui livre par ailleurs son « enquête sur François Collin, le fantôme du Palais ».

Ancien vérificateur général de l’Inspection général d’Etat et nouveau secrétaire général adjoint de la présidence, le fils de Jean Collin était « honni par Wade », mais « réhabilité par Macky ».

Libération titre sur « le scandale (que constitue la société) AGS » faisant que le Port autonome de Dakar (PAD) est « presque à l’arrêt ».

Sur la condamnation de l’ancien président de l’athlétisme mondial, le Sénégalais Lamine Diack, son fils Massata Diack souligne dans Stades que « nous sommes déterminés à laver son honneur ».

Le journal s’interroge par ailleurs sur les transferts bloqués des internationaux sénégalais, à l’image de Kalidou Koulibaly, Ismaila Sarr, Sadio Mané, Mbaye Niang ou Keita Baldé, se demandant si « les Lions sont trop chers ».

Mais selon Record, le Paris Saint Germain a « fait une offre pour Koulibaly », soit une proposition de plus de 38 milliards FCFA. Mais son club Naples « réclame toujours 52 milliards ». Ce qui a fait que Manchester City s’est « agacé » avant de « s’éloigner ».

Sur le classement FIFA du mois de septembre, le journal note que les Lions sont « indéboulonnables en Afrique ». Stades fait remarquer pour sa part que le Sénégal a passé « 22 mois au sommet de l’Afrique », se lançant désormais « à l’assaut du record de la Côte d’Ivoire ».

Une femme après 30 ans « est à risque» au cancer du sein ( Cancérologue)

Une femme âgée de plus de 30 ans est une femme à risque au cancer du sein, a prévenu jeudi à Abidjan, Pr Innocent Adoubi , cancerologue et directeur-coordonnateur du Programme national de lutte contre le cancer ( PNLCa).« Le facteur de risque que nous pouvons retenir c’est l’âge. Une femme après 30 ans est une femme à risque de cancer du sein. Lorsqu’on parle de risque, il faut différencier le risque de la cause. Il faut que toutes les femmes après 30 ans puissent consulter des spécialistes une fois par an », a conseillé Pr Adoubi. 

Il s’exprimait  dans une cérémonie  de lancement de la 4è édition des Journées de mobilisation des médias contre le cancer (JMMC) organisée par l’ONG Écho Médias et  prévue les 08 et 09 octobre prochains à Abidjan. 

Poursuivant, le cancérologue a souligné qu’en  Côte d’Ivoire,  au niveau du registre du cancer d’Abidjan  qui recense tous les nouveaux cas de cancer chaque jour à Abidjan et dans les périphéries, environ 2669 cas sont enregistrés. 

«  Et sur les 2669 cas, 50% des patients meurent dans la première année. C’est-à-dire autour de 1200 à 1300 femmes qui meurent du cancer du sein chaque année», a-t-il ajouté. Au-delà de l’âge, Pr Adoubi a énuméré également plusieurs autres facteurs à risque du cancer du sein chez la femme dont le stress et le fait ne pas enfanter. 

« La dimension psychologique du cancer du sein est une chose importante à prendre en compte. Il faut dédramatiser le cancer du sein», a invité Pr Adoubi. 

« Nous pensons que  la communication peut changer les comportements. Les objectifs des JMMC, c’est de mobiliser les médias sur les effets et les causes du cancer du sein. C’est également d’informer les populations, dépister les femmes et obtenir des donations en vue de soutenir les victimes du cancer du sein», a expliqué de son côté, Léah Muriel Guigui, la présidente de l’ONG Échos Médias. 

Dévoilant le contenu des JMMC 2020, Mme Guigui a annoncé qu’elles seront meublées de conférences, de dépistages gratuit d’une centaine de femmes et un concert pour lever des fonds. 

Quant à Samba Koné, le président de l’Autorité nationale de la presse ( ANP, régulateur), il s’est félicité de l’initiative de l’ONG Écho Médias, exhortant les journalistes à accompagner cette action pour lutter contre le cancer du sein. 

Créée en 2017, l’ONG Écho Médias, regroupe des acteurs des médias pour lutter contre les différents types de cancer, notamment le cancer du sein et celui du col de l’utérus.  

Côte d’Ivoire: le régulateur invite la presse à « ne pas être le levain » d’une crise électorale

Le président de l’Autorité nationale de la presse (ANP), l’organe de régulation des médias dans le pays, Samba Koné, a invité jeudi à Abidjan, la presse ivoirienne à « ne pas être le levain » d’une crise électorale dans le pays où la tension est de plus en plus perceptible à l’approche du 31 octobre, la date constitutionnelle de l’élection présidentielle.« Nous allons appliquer la loi. Les journalistes qui se mettront au travers de la loi  seront sanctionnés. Nous souhaitons que la presse ne soit pas le levain de ce qui pourrait arriver et que nous ne souhaitons pas», a dit M. Koné parlant de la couverture du processus électoral par les médias.

 Il s’exprimait à la seizième édition de la tribune de l’Agence ivoirienne de presse ( AIP, service public), un forum d’échanges dont il était l’invité.

« Nous ne pouvons pas faire ce métier en incitant les gens à la haine et à la révolte. Je souhaite que les journalistes demeurent professionnels et restent dignes. », a poursuivi le président de l’ANP, estimant « qu’il n’y a pas de société démocratique sans médias ».

 Parlant auparavant du rapport de la presse avec les réseaux sociaux, M. Koné a soutenu que ces nouveaux médias sont aujourd’hui « une opportunité » pour les journalistes. Cependant, il a invité  les journalistes à avoir un recul nécessaire vis-à-vis des informations diffusées sur les réseaux sociaux en les vérifiant.

Dans la foulée, le président de l’ANP a fait savoir que  sur 147 sites d’informations sont  répertoriés dans le pays dont seulement 44 sont légalement constitués. La tribune de l’AIP est une plateforme qui permet d’échanger avec une personnalité sur des questions de l’actualité nationale et internationale.

Société, justice, politique et sport au menu de la presse sénégalaise

Les quotidiens sénégalais parvenus mercredi à APA traitent d’une diversité de sujets allant de faits de société à l’actualité de la famille judicaire, en passant par la politique et le sport.L’Observateur titre sur la résurgence des maladies respiratoires et prévient « la bombe des déchets Covid » à Guédiawaye, en banlieue dakaroise. Le journal porte ses inquiétudes sur les « tonnes de restes biomédicaux ».

EnQuête note une « eau trouble » sur l’opa de Veolia sur Suez. L’une veut « prendre le contrôle » de l’autre au moment où les travailleurs organisent la résistance en France. En outre, l’avenir s’annonce « en pointillé » pour la filiale sénégalaise de Suez, Sen’Eau, qui attend de voir l’issue du combat.

Libération met la lumière sur une « rocambolesque affaire de fraude douanière », avec quatre milliards de FCFA en cause. La Douane a cerné en effet l’entreprise Sitma et son directeur général est « obligé de transiger pour éviter la prison ».

Vox Populi titre sur le casse-tête des usagers du transport en commun suite aux restrictions de l’autorité pour éviter la propagation de la Covid-19 dans les véhicules. Le contournement des itinéraires et la limitation des places, entre autres, font partie du calvaire qu’ils vivent au quotidien, selon le journal.

Par ailleurs, il précise que les mesures restrictives dans les transports en commun sont levées, « à l’exception du port du masque ».

L’AS rapporte « les faits reprochés au juge (Souleymane) Teliko », président de l’Union des magistrats du Sénégal (UMS), convoqué ce mercredi par l’Inspection générale de l’administration de la Justice (IGAJ). Si l’UMS dénonce une tentative de musellement, le journal souligne que le procès Khalifa Sall est « une des raisons du courroux de la chancellerie ».

Le Quotidien traite aussi de cette affaire et note que « l’UMS s’indigne et dénonce » la convocation de son président.

En politique, ce journal note que l’opposant Ousmane Sonko est « dans le viseur du +système+ » après ses critiques.

L’Observateur voit pour sa part une « bataille de positionnement » dans l’opposition illustrée par « la guerre des couteaux ». Ce sont des « coups et petits meurtres politiques qui profitent à Macky » Sall, analyse le journal.

EnQuête souligne de son côté que ces divergences au sein de l’opposition sénégalaise placent cette dernière « en terrain miné ».

Pendant ce temps, fait remarquer L’AS, le ministre Mansour Faye entame la distribution des deux milliards FCFA alloués aux victimes des inondations, dans le cadre du Plan Orsec déclenché par le chef de l’Etat. Vox Populi précise que le lancement se fera à Keur Massar, dans la banlieue dakaroise où beaucoup de populations sont encore dans les eaux.

L’ambassadeur du Japon au Sénégal présente ses « lettres de créance » à Le Quotidien dans un entretien où Tatsuo Arai revisite les 60 ans de coopération entre Dakar et Tokyo.

En Sport, le quotidien national Le Soleil passe un coup de loupe sur le surf au Sénégal. Et le constat est que c’est « un sport à part qui se féminise ». Championne du Sénégal en 2016, Imane Signalé appelle à « faire du surf féminin quelque chose de complètement ordinaire ».

Les soutiens de Lamine Diack, ancien président de l’IAAF jugé en France dans une affaire de corruption présumée, marquent dans Stades leur optimisme « quant au verdict qui sera prononcé » aujourd’hui.

Son fils Massata Diack, resté au Sénégal mais sous le coup d’un mandat d’arrêt international émis par la justice française, répète dans Record qu’ils sont « innocents ».

En football, Stades note que l’équipe nationale du Sénégal a un « vivier » de binationaux sur qui compter pour les éliminatoires de la CAN 2022. De Boulaye Dia de Reims à Malang Sarr de Chelsea, en passant par Abdou Diallo du PSG et Pape Guèye de Marseille entre autres, le sélectionneur national n’aura qu’à les convaincre à rejoindre les Lions.

Pendant ce temps, Stades se demande si le champ ne serait pas libre pour Kalidou Koulibaly pour rejoindre le PSG après que Manchester City a jeté son dévolu sur un autre défenseur et Manchester United s’est retiré.

Présentation à Abidjan de l’ouvrage «Journalistes et élections en Côte d’Ivoire » pour une élection apaisée

« Journalistes et élections en Côte d’Ivoire », un ouvrage qui promeut des échéances électorales apaisées en Côte d’Ivoire et écrit par le journaliste-écrivain Raymond Dibi, a été présenté lundi à Abidjan lors d’une cérémonie de dédicace, a constaté APA sur place.« Ce livre prend sa source sans la crise post-électorale ivoirienne de 2010-2011. Cette oeuvre se veut un rappel de cette crise dramatique vécue par les acteurs politiques, les journalistes et les populations. C’est un rappel qui vise à attirer l’attention de tous,  notamment les journalistes sur les agissements qui ont conduit à cette crise de 2010», a expliqué, Raymond Dibi, l’auteur de cet ouvrage regrettant que « les mêmes ingrédients qui ont conduit à la crise de 2010 sont en train de se mettre en place».

Selon lui, cet ouvrage entend contribuer à une presse plus responsable et professionnelle pendant cette période électorale. « Ce livre n’entend pas faire le procès ou donner des leçons aux journalistes. L’ouvrage voudrait attirer l’attention de tous les acteurs de la vie sociopolitique pour un environnement électoral apaisé. Il veut surtout amener les journalistes à jouer pleinement leur partition», a également fait savoir M. Dibi.

 « L’information est désormais une ressource très stratégique. Et les journalistes détiennent entre leurs mains un grand pouvoir », a soutenu Anoh Kacou Rosine, la représentante Sidi Tiémoko Touré, le ministre ivoirien de la Communication et des médias. 

« Il est important de sortir de nos rédactions pour montrer que nous sommes des intellectuels accomplis», a affirmé pour sa part, Jean-Claude Coulibaly, le président de l’Union nationale des journalistes de Côte d’Ivoire (UNJCI) exhortant ses confrères à se lancer dans l’écriture d’ouvrage.

« Journalistes et élections en Côte d’Ivoire» est un ouvrage de 94 pages édité par « Lebel Édition» qui prend sa source dans la crise post-électorale de 2010-2011 avec des témoignages de plusieurs acteurs des médias.

La liste des candidats retenus et recalés à la présidentielle au menu des journaux ivoiriens

La publication de la liste des candidats retenus et recalés à l’élection présidentielle ivoirienne du 31 octobre 2020, par le Conseil constitutionnel, alimente les Unes et co-unes des journaux ivoiriens parus ce mardi 15 septembre 2020.Fraternité Matin, le journal pro-gouvernemental, barre à sa Une : Alassane Ouattara, Henri Konan Bédié, Affi Nguessan et Kouadio Konan Bertin dit KKB, retenus pour l’élection présidentielle du 31 octobre 2020, quand Générations nouvelles, un journal proche de Guillaume Soro, affiche à sa Une qu’ « Un nouveau combat commence ». 

L’ex-chef de l’Assemblée nationale dont le dossier de candidature a été rejeté, « contexte vigoureusement » une décision « injuste et infondée » prise par le Conseil constitutionnel », rapporte le confrère. 

Lundi soir, le Conseil constitutionnel ivoirien a rendu publique la liste des candidats retenus à l’élection présidentielle du 31 octobre 2020, déclarant éligibles quatre candidats sur 44, notamment Alassane Ouattara, Affi N’Guessan, Kouadio Konan Bertin « KKB » et Henri Konan Bédié.  

Le journal Générations nouvelles qui rapporte avoir obtenu une interview auprès de M. Guillaume Soro cite l’ancien Premier ministre : « J’aurai à mener campagne » ; « M. Ouattara pour qui nous avons mené combat se révèle être un problème ».

Quant à Notre Voie, un journal proche de l’ex-président Laurent Gbagbo et de son parti le Front populaire ivoirien  (FPI, opposition), affiche à sa Une « Koné Mamadou valide la candidature illégale de Ouattara ».

Le journal ajoute en co-Une : Laurent Gbagbo, Guillaume Soro, Marcel Amon-Tanoh et Mamadou Koulibaly éliminés. Ces figures de l’échiquier politique ivoirien ont été recalés pour n’avoir pas,  selon le Conseil constitutionnel, satisfait aux exigences du Code électoral.

Le quotidien indépendant Soir Info,  lui écrit à sa Une que « les forces de l’ordre bouclent le village de Simone Gbagbo », l’épouse de Laurent Gbagbo. Il note que des jeunes ont manifesté à Yopougon, dans l’Ouest d’Abidjan, une commune populaire favorable à M. Gbagbo.

Le journal L’Expression, proche du pouvoir, affiche à sa Une qu’ après la décision du Conseil constitutionnel « Ouattara vers le 1 coup K.O » à l’élection présidentielle ivoirienne du 31 octobre 2020.

Le Quotidien d’Abidjan, un journal proche du FPI, mentionne à sa Une  que Koné Mamadou, président du Conseil constitutionnel « rejette la candidature de l’opposition, accepte Ouattara pour un 3e mandat ». 

L’Éléphant déchaîné, un hebdomadaire satirique, commente à sa Une que « Le duel Bédié et Ouattara aura lieu ».

 

Politique et football, parmi les sujets à la Une au Sénégal

Les quotidiens sénégalais parvenus lundi à APA traitent d’une diversité de sujets portant entre autres sur les réactions de politiques sur les inondations, l’actualité internationale et le mercato des footballeurs sénégalais.Le Soleil informe de la reprise des tournées économiques du président Macky Sall qui se rend dans le Sine-Saloum (centre), du 19 au 20 septembre. Il sera respectivement dans les régions de Fatick, Kaffrine et Kaolack, selon le quotidien national.

Dans EnQuête, l’économiste Ndongo Samba Sylla dit ses « vérités » sur la monnaie Eco, la souveraineté, la crise de la Covid-19, entre autres sujets.

L’AS titre sur le « clash entre opposants », faisant remarquer que « les inondations font chavirer l’opposition ». Le journal rapporte en même temps des propos de Ousmane Sonko, en visite à Ziguinchor (sud). « Sur les montants de 21 milliards alloués à Ziguinchor, seul un projet de 5 milliards non livré a été réalisé », dénonce l’opposant.

Dans Vox Populi, l’opposant Babacar Diop fait savoir que « la banlieue est devenue un espace de souffrances et de larmes ».

Sur la présidentielle ivoirienne d’octobre prochain, Le Quotidien titre sur « le filtre du parrainage ». Le mécanisme, qui a été expérimenté en 2019 au Sénégal, a retenu 4 candidatures contre 41 recalées en Côte d’Ivoire. Ainsi, le sortant Ouattara et son opposant Bédié « passent » là où Gbagbo et Soro sont « bloqués ».

A propos de l’élection à la direction de l’Asecna, le journal note que le Nigérien Mohamed Moussa « rempile ».

L’Observateur livre son enquête sur le quotidien du pape du Sopi, sous le titre : « Me Wade, un président à l’isolement ». Le journal renseigne que l’ancien chef d’Etat se trouve dans sa maison sur la corniche pendant que son personnel est confiné à Fann Résidence.

Le quotidien lance par ailleurs une « alerte sur la consommation du lait caillé ». Ce produit a une « forte teneur en aflatoxine M1 », pouvant causer alors un « risque d’hépatite, de cancer ».

Vox Populi s’introduit dans « l’intimité des mariées non initiées au +Ndut+ (nid) », qui se trouve être un rituel « pour devenir une vraie femme ».

En fait divers, Libération se met « sur les traces d’un prédateur » sexuel. Il s’agit d’un professeur d’EPS à Mbour qui « couchait avec des mineurs ».

En football, Stades note que les Lions Kalidou Koulibaly, Ismaila Sarr, Mbaye Niang et Keita Baldé sont « dans l’expectative » à cause de leurs transferts longtemps annoncés mais qui ne sont toujours pas concrétisés.

Pendant ce temps, le portier Abdoulaye Diallo signe à Nottingham Forest, en Angleterre, et Stades se demande s’il pourra redevenir le numéro un des Lions au détriment d’Edouard Mendy, dont la signature à Chelsea serait imminente.

Le quotidien sportif est convaincu que le gardien de Rennes « est meilleur que Kepa sur toute la ligne », en comparant leurs statistiques portant sur les clean-sheets, les arrêts et le jeu de pieds.

Au plan local, Record informe que Teungueth FC « attend son protocole sanitaire » pour la préparation de la Ligue des champions africaine. Engagé pour sa part en Coupe CAF, le Jaraaf de Dakar lance sa préparation le 21 septembre, selon Stades.

Inondations, économie et faits divers à la Une de la presse sénégalaise

Les quotidiens sénégalais, parvenus ce samedi à APA, traitement essentiellement de sujets en lien avec les inondations, l’économie et les faits divers.« 24 heures en enfer », barre à sa Une le journal EnQuête qui consacre tout un dossier au quotidien des sinistrés des inondations. « Aux quartiers Sotrac, Ousmane Mbengue et Ndoumbélane, dans la commune de Guinaw Rail Sud, Ainoumady à Keur Massar, l’Etat est encore le grand absent. Les populations, sous les eaux, se battent comme des grenouilles pour leur survie. Ici, même les besoins primaires comme manger, dormir, allers aux toilettes deviennent des luxes pour certaines familles », constatent nos confrères.

L’AS quotidien effectue également une « incursion dans le calvaire des sinistrés » et soutient que « Les conséquences des fortes pluies tombées le week-end dernier resteront sans doute bdans les mémoires de certains Sénégalais, plus particulièrement chez les habitants des Parcelles Assainies Unité 3, Unité 2 et ceux de Camille Basse » de Keur Massar (Dakar).

En effet, souligne le journal, « En dépit du déclenchement du Plan Orsec, les populations sinistrés soutiennent que leur situation n’a connu aucune amélioration. Excédées, elles somment le gouvernement de renforcer les moyens pour mettre fin au calvaire qu’elles vivent depuis une semaine ».

Rassurant, le quotidien national Le Soleil in forme qu’« Un site de recasement (a été) aménagé à Keur Massar » en soutien aux sinistrés des inondations.

Sous le titre « La croissance chope le virus », Le Quotidien  s’intéresse à l’impact de la Covid-19 sur le Produit intérieur brut (Pib) et écrit : « Projeté initialement à 1,1%, le taux pourrait chuter à -0,7% ». Walf quotidien se passe du conditionnel utilisé par Le Quotidien et affirme que « Le Sénégal plonge dans la récession ».

L’Observateur consacre sa parution du jour à ce qu’il qualifie de « Sale temps pour le CFA » et raconte « Comment la pandémie du coronavirus a fait dévaluer la monnaie sur le marché du change ».

Le quotidien national Le Soleil fait l’éloge de la coopération Sénégal-Turquie et informe que « Deux accords de coopération (viennent d’être) signés » et que la 5ème Commission mixte se tiendra « bientôt ». La Turquie s’engage également pour la phase 2 du Plan Sénégal émergent (Pse), se réjouit Le Soleil.

En fait divers, Vox Populi relate le « récit posthume d’une victime d’inceste » et raconte que « ce jour où la vie de Yacine bascula, dans sa 17ème année du fait de son père qui lui a fait un enfant ». « Et l’acte interdit entraina la mort de la victime après 40 ans de souffrance », écrivent nos confrères.

Santé, justice, politique et inondations se partagent la Une des quotidiens sénégalais

Les quotidiens sénégalais, parvenus ce vendredi à APA, traitent d’une diversité de sujets allant de la santé aux inondations, sans oublier l’actualité judiciaire et politique.« L’Etat va mobiliser 500 milliards de FCfa » pour le Plan d’investissement 200 – 2024 pour un système sanitaire résilient et pérenne, annonce à sa Une le quotidien national Le Soleil, précisant que les investissements vont surtout concerner les hôpitaux, centres de santé et postes de santé. « Les hôpitaux Principal et Dalal Jamm seront de niveau 4 » grâce à ce plan, poursuit le journal.

Sous le titre « Le Sénégal entre deux feu », Tribune revient sur la gestion du coronavirus et des inondations et arbore ces sous-titres : « Les cas de Covid baissent mais la pandémie persiste ; Diouf Sarr et ses mousquetaires mènent la guerre ; [Gestion Covid] : le Sénégal 1er en Afrique et 2ème dans le monde ; des milliers de familles toujours dans les eaux ; crainte d’une extension des inondations ».

Evoquant le sujet des inondations, EnQuête consacre tout un dossier au « casse-tête (du) drainage (des) eaux de Keur Massar et environs » et informe que la localité voisine de « Mbao dit non ! »

« Les populations de Mbao, durement éprouvées, ne veulent pas des eaux de Keur Massar dans leur marigot. Elles réclament son dragage et clouent au pilori le ministre Serigne Mbaye Thiam », relatent nos confrères.

En politique, Walf Quotidien s’intéresse aux élections locales et titre : « L’inévitable report ». Dans ses colonnes, le journal soutient qu’« On s’achemine vers un second report des élections locales. L’assurance est du responsable de l’Alliance pour la République (parti au pouvoir) et un des plénipotentiaires du pouvoir au dialogue national qui confirme le maire de Mermoz Sacré-Cœur ».

L’Observateur s’intéresse, quant à lui, à la stratégie politique du leader du Parti Pastef-les patriotes, Ousmane Sonko, dissèque les « avantages, contrecoups et limites d’une opposition à Macky Sall » pour constater que Sonko a choisi « l’échappée solitaire » au détriment des alliances avec les autres partis de l’opposition.

Le même journal revient par ailleurs sur la guéguerre entre magistrats à la Cour d’appel de Kaolack (centre) et informe que « L’Inspection générale de l’Administration de la Justice (Igaj) a remis son rapport au ministre de la Justice. Amadou Yaya Dia (un des juges mis en cause) est annoncé devant le conseil de discipline. Il risquerait même la radiation ».

« A la Crei (Cour de répression de l’enrichissement illicite), on se tourne les pouces faute de… dossiers », signale Libération, ajoutant que « La Commission d’instruction est en +pause+ depuis 2018 ; La Cour s’est réunie, pour la dernière fois, en 2015 ; Le parquet spécial +garde+ son réquisitoire concernant le dossier d’Abdoulaye Baldé depuis… 2 ans ; et la réforme annoncée en août 2018 (est) aux oubliettes ».

En solitaire, Le Quotidien donne la parole au Recteur de l’Université Gaston Berger de Saint-Louis (nord), Pr Ousmane Thiaré, qui se prononce sur la reprise ratée. A ce propos, le journal note que ce dernier est « déterminé à faire appliquer le plan de reprise graduelle des cours retenu par l’Assemblée de l’Université, car pour lui, il ne saurait être autrement sous peine de transgresser les règles de fonctionnement de l’université ».

En s2port, le quotidien spécialisé Stades dit « pourquoi Mané reste à Liverpool ». Et selon le quotidien sportif, « Sadio (n’est) pas en tête de la liste des potentiels achats (du Barça) ; (que) le prix de l’attaquant sénégalais (est) jugé trop élevé (et que) l’entraineur Jürgen Klopp ne veut pas le lâcher ».

Côte d’Ivoire : Nestlé offre des équipements d’hygiène à des journalistes pour lutter contre la Covid-19

Le groupe agroalimentaire Nestlé Côte d’Ivoire de concert avec l’ONG La Porte de la Nouvelle Espérance ( PNE) a offert jeudi à Abidjan, des équipements d’hygiène à des journalistes ivoiriens pour lutter contre la Covid-19, a constaté APA sur place dans la capitale économique ivoirienne. Au Nom de ce Groupe agroalimentaire, Nadine Mensah a dit sa gratitude aux journalistes qui sont un relai important des activités de son entreprise. « Continuez sur cette voie parce que nous avons besoin de vous», a-t-elle dit à la presse soulignant que ce don est composé de cache-nez, du savon liquide  et du gel hydroalcoolique. 

Avant elle, Sophie Pépé, la présidente de l’ONG PNE a expliqué les missions de son organisation. «Nous réhabilitons les personnes ayant perdu leur dignité et nous faisons de l’accompagnement psychologique. Nous faisons également le dépistage et la prise en charge médicale du cancer chez la femme», a entre autres fait savoir Mme Pépé estimant « qu’aucune femme ne doit mourir du cancer du col de l’utérus ».

 Souhaitant, un partenariat avec la presse, la présidente de l’ONG PNE a soutenu que « le cancer n’est plus mortel aujourd’hui quand il est vite découvert ».

 « Cette remise de don témoigne de la confiance entre les médias et vous», a indiqué en retour le  journaliste Léon Saki au nom de ses confrères réaffirmant la gratitude des siens au donateur.

A la date du 09 septembre 2020, la Côte d’Ivoire a enregistré 18 815 cas confirmés de Covid-19 dont 17 770 personnes guéries et 119 décès.

Ousmane Sonko se paie la Une des quotidiens sénégalais

Les quotidiens sénégalais, parvenus ce jeudi à APA, traitent essentiellement de la sortie du leader du parti Pastef, Ousmane Sonko, sur les inondations.« Sonko accuse Macky de détournement », titre Walf quotidien avant de reprendre en sous-titre cette déclaration du leader de Pastef : « Seuls 48 des 765 milliards ont été mobilisés et exécutés » pour financer le Plan décennal de lutte contre les inondations.

Le même journal informe par ailleurs que le Pardi démocratique sénégalais (PDS) de l’ex-président Abdoulaye Wade « exige une +fouille+ des différents projets et programmes » initiés depuis 2012 pour lutter contre les inondations.

Cela pousse Le Quotidien à arborer cette Une : « Les exigences de Sonko et du PDS ». Dans ses colonnes, le journal informe que les opposants au président Macky Sall exigent un audit des programmes de lutte contre les inondations notamment le Plan décennal mis en place depuis 2012.

L’Observateur met en exergue cette autre déclaration du leader des Patriotes affirmant que « Les inondations traduisent la faillite de l’Etat ». Cela fait dire à EnQuête que Ousmane Sonko « tient le gouvernement pour responsable des inondations notées dans la banlieue dakaroise et certaines localités du pays ».

« Ousmane Sonko s’est insurgé, hier, contre la politique d’urbanisation du régime et la récente sortie du chef de l’Etat qu’il qualifie de show présidentiel », ajoute le journal. A travers ces sorties de Sonko et du PDS, L’AS estime que « L’opposition noie le pouvoir ». Tribune y voit quant à elle un réchauffement du climat politique longtemps inhibé par l’actualité de la pandémie du coronavirus.

Le quotidien national Le Soleil consacre sa parution du jour aux mesures prises pour lutter contre les inondations et informe que « Macky Sall (a demandé) la réhabilitation du Collecteur de Hann-Fann » endommagé par les pluies diluviennes du week-end dernier.

Sur un tout autre sujet, L’AS quotidien fait un focus sur l’organisation du Magal 2020 dans ce contexte de pandémie de Covid-19 et signale que « 500 personnes (ont été mobilisées) pour faire respecter les gestes barrières ».

Sous le titre « Quand l’Etat se saborde », le journal EnQuête se fait l’écho de la politisation de l’administration et écrit : « De plus en plus, pour percer dans l’Administration, il faut être membre du parti au pouvoir. Des directeurs généraux (sont) plus puissants que des ministres, à cause de leur poids politique ».

Le journal alerte en outre sur « La galère des fonctionnaires de l’opposition » et donne la parole à un inspecteur des Impôts qui déclare : « Quand on en arrive à ne plus récompenser le mérite, plus personne ne cherche à être méritant ».

La presse sénégalaise à fond sur les 10 milliards f cfa d’appui aux sinistrés des inondations

Les quotidiens sénégalais, parvenus ce mercredi à APA, accordent la part belle aux 10 milliards de FCFA d’appui aux victimes des inondations du week-end dernier, aux sapeurs-pompiers et à l’Office national de l’assainissement du Sénégal (Onas).« Macky fait pleuvoir 10 milliards sur les inondés », barre à sa Une Vox Populi avant d’écrire ceci : « Son Plan décennal de lutte contre les inondations de 750 milliards englouti dans les flots, le chef de l’Etat fait face à l’urgence des pluies du week-end » en débloquant ces 10 milliards pour répondre « à la détresse de nos compatriotes ».

Sous le titre « Macky se jette à l’eau », Le Quotidien revient sur cette même actualité et informe que « La mise en place d’un budget d’urgence de 10 milliards FCFA, la présentation d’un prochainement de la situation du Plan décennal de lutte contre les inondations qui a démarré en 2012 (…) sont les deux principales annonces faites par le président de la République hier » lors de la réunion d’urgence sur les inondations.

Le même journal ajoute que « Macky Sall, qui a salué l’efficacité des ouvrages réalisés grâce à ce programme, a soutenu que les inondations sont les conséquences des changements climatiques ».

Sur les 10 milliards annoncés par le chef de l’Etat, détaille L’AS quotidien, « (…) les trois milliards serviront d’appuis directs aux populations sinistrées sur la base des rapports des gouverneurs, des préfets et sous-préfets en relation avec les maires ».

« Ces trois milliards serviront des cash transferts, des appuis financiers directs aux familles, mais aussi d’achats de produits phytosanitaires, de matelas et d’appuis divers », poursuit Macky dans les colonnes de L’AS.

Ce dernier ajoute que « (…) les 7 milliards FCFA qui restent vont servir à accompagner les services des sapeurs-pompiers et de l’Office national d’assainissement du Sénégal (Onas) pour l’achat de matériels supplémentaires pour l’évacuation des eaux de pluies ».

Sud quotidien va au-delà de l’annonce faite par le chef de l’Etat et signale que Macky Sall a profité de la réunion d’urgence sur les inondations pour inviter ses compatriotes « au changement de comportement (…) qui doit commencer par l’arrêt d’installations de constructions sur les voies d’eau ».

L’Observateur qui croit savoir davantage que ses pairs sur le plan de riposte de l’Etat donne « Les détails de la réunion au Plais sur les inondations ; la vérité sur les 10 milliards de FCFA annoncés par Macky Sall et les 1 500 tonnes de riz du Japon ».

Plus émotif, le quotidien national Le Soleil estime que cette annonce du président Macky Sall constitue « Du baume au cœur de ceux qui souffrent ». Et en plus de l’effort gouvernemental pour soulager les familles sinistrées, « Marième Faye Sall (la première dame du Sénégal) est allée offrir aux 16 communes de Pikine (Dakar) 24 motopompes, 16 000 l de carburant, 50 t de riz, 5 000 l d’huile, 25 t de sucre », informe Le Soleil.

L’AS quotidien fait remarquer, cependant, que la visite de la première dame en banlieue dakaroise a été « mouvementée » et que le maire de Pikine, Abdoulaye Thimbo, a été « humilié ».

Sous le titre « La colère gronde des points bas », Walf quotidien établit un lien entre ces inondations et l’avenir politique du président Macky Sall.

A ce propos, le journal fait remarquer que « Les coupures intempestives d’électricité avaient précipité, en 2012, la chute du président Abdoulaye Wade. Demain, dans 4 ans, s’il brigue un troisième mandat, Macky Sall risque d’être emporté par les inondations qu’il n’arrive pas à régler ».

Présidentielle: les médias numériques ivoiriens invités à ne pas se faire manipuler par les politiques

Le président du Réseau des professionnels de la presse en ligne de Côte d’Ivoire (REPPRELCI), Lassina Sermé a invité mardi à Abidjan, les médias numériques ivoiriens à « ne pas se faire manipuler par les politiques» et à «ne pas relayer les discours incendiaires» liés au processus électoral dans le pays dont le point culminant est l’élection présidentielle du 31 octobre prochain.« La presse numérique ne doit pas relayer les discours incendiaires. Les médias numériques doivent éviter de se faire manipuler par les partis politiques qui ont souvent des laboratoires de fake news (fausses information)», a exhorté M. Sermé.

Il s’exprimait dans une  communication sur la contribution des médias numériques pour des élections apaisées prononcée lors d’un atelier de formation de partis politiques ivoiriens organisé par le Conseil national des droits de l’homme (CNDH).

 «Les partis politiques doivent mettre les bonnes informations à la disposition des médias numériques… Il y a des expressions inappropriées que la presse numérique ne doit pas relayer », a poursuivi M. Sermé.

Au nombre de celles-ci, il a cité entre autres, les injures, les insultes, les discours de la haine, les préjugés et les allégations non fondées.

Abordant, par ailleurs, les rapports de la population avec les réseaux sociaux où pullulent les fake news, le président du REPPRELCI a estimé que ces nouveaux médias doivent éviter de contribuer aux violences dans le pays. Dans la foulée, il a dénoncé parfois le manque de professionnalisme des «journalistes citoyens» sur les réseaux sociaux.

Selon lui, la Côte d’Ivoire comptait en janvier 2020, plus de 12 millions d’internautes avec un taux  pénétration de l »internet dans le pays estimé à 47% sur la même période. En Côte d’Ivoire, on dénombrait 4,90 millions d’utilisateurs de médias sociaux en janvier 2020.

 « Notre rôle (le presse numérique) est prépondérant dans cette période électorale. Les populations ont droit à une information vraie. Elles n’ont pas droit à celles qui déclenchent des vagues de violences», a conclu M. Sermé.

Le dernier recensement du REPPRELCI fait ressortir que la Côte d’Ivoire compte à ce jour, plus de cent médias numériques dont une trentaine légalement constitués.

Inondations, foncier et faits divers se partagent la Une des quotidiens sénégalais

Les quotidiens sénégalais, parvenus ce mardi à APA, traitent d’une diversité de sujets allant des inondations aux faits divers en passant par le foncier.« Récit poignant d’une vie d’immergé » à Tivaouane-Diacksao, barre à sa Une Vox Populi avant de mentionner ces témoignages en sous-titres : « Pour manger, on est obligé de poser une table sur un lit et de se tenir debout dans l’eau. Pour dormir, on superpose deux lits et on se couche à tour de rôle pour tout au plus une heure de sommeil depuis maintenant deux jours. Le plus difficile, c’est lorsqu’on veut se soulager. Les toilettes sont inondées. (…) Ici, il y a longtemps que plus personne ne compte sur le gouvernement. »

Le même journal effectue une « Immersion à Guinaw-Rail Sud » et décrit une vie « Entre écopage pour sortir l’eau des chambres et nuit à la belle étoile ».

L’AS quotidien examine le rapport du ministère de l’Urbanisme sur les inondations et note que « Le document minimise les dégâts, comparés à ceux des années précédentes ».

« Le spectre des inondations est un phénomène mondial qui s’explique en partie par les changements climatiques. D’après le ministère de l’Urbanisme (…), près de la moitié de la planète a connu des inondations en quelques mois, des pays les plus développés aux plus pauvres. Et le Sénégal n’est pas épargné », soulignent nos confrères, citant le rapport.

L’Observateur réfute cette thèse du ministère de l’Urbanisme et pointe du doigt « L’arrêt du projet qui a remis une partie de Dakar sous les eaux » et informe que « Plus de 144 milliards FCfa du plan décennal (de lutte contre les inondations) n’ont pas encore été décaissés », d’où ce titre qui barre la Une du journal : « L’Etat des négligences ».

En défenseurs des efforts du gouvernement consentis pour lutter contre les inondations, le ministre d’Etat, Secrétaire général de la présidence de la République, Mohammed Boun Abdallah Dione, balaie d’un revers de main les accusations de L’Observateur et déclare, dans les colonnes du quotidien national Le Soleil que « Les résultats des réalisations du Président (dans ce domaine) sont notoires ».

Sous le titre « Macky marche sur des eaux », Walf quotidien s’intéresse aux conséquences politiques des inondations et écrit : « (…) La politique, entendue au sens politicien, connaitra des éclaboussures. D’ores et déjà, un doigt est pointé sur certaines institutions comme le Cese et le Hcct, régulièrement accusées de siphonner le budget sans impact réel sur le vécu des populations ».

Sur un tout autre sujet, Le Quotidien alerte sur les drames sociaux sur fond d’exploitation industrielle à Thiès (Ouest) et titre : « Une région minée ». « La région de Thiès est une mine d’entreprise… minée par une série de conflits sociaux. Ces derniers mois, ses différents départements ont connu des tensions nées des différends avec les sociétés minières et et exploitent son riche sous-sol », signalent le journal estimant que « Thiès (est) une région à déminer ».

En faits divers, le quotidien EnQuête revient sur ce qu’il appelle « La chute d’un prédateur » et précise que la traque du dangereux prédateur sexuel par la Section de recherches a duré 13 mois.

Le journal explique par ailleurs « Comment S. Niass transformait ses victimes en esclaves sexuels et alimentait seneporno ». Selon EnQuête, le sieur Niass aurait abusé de « Plus d’une centaine de victimes sénégalaises, guinéennes, maliennes et ivoiriennes ».