Covid-19: La Guinée a enregistré 74 nouveaux cas positifs le 13 mai

Au total 237 personnes ont été soumises aux tests de laboratoire mardi, 12 mai 2020 et 74 parmi elles, se sont révélées positives au Covid-19. Et ces 74 nouveaux cas positifs portent à 2.372, le nombre total de cas confirmés de coronavirus depuis le 12 mars en Guinée.

Mieux les données de l’ANSS réactualisées à la date du 13 mai 2020 font état de 3 nouveaux décès mercredi, 13 mai, ce qui donne un cumul de 14 décès hospitaliers. Par ailleurs, l’Agence Nationale de la Sécurité Sanitaire (ANSS) fait état de 40 guéris du jour, ce qui donne un total de 856 sortis guéris depuis le 12 mars 2020.

Parallèlement au décompte des cas-Covid-19, l’expansion du coronavirus a été renforcée par un manque d’autorité de l’Etat, face au règne des anti-barrières sanitaires et opposants aux directives de l’Etat d’urgence sanitaire. Outre les violences contre le barrage de contrôle de Friguiadi qui ont fait 6 morts, des dizaines de blessés et des dégâts matériels à Coyah, des groupes de jeunes soudoyés ,ont cassé mercredi, 13 mai, les portes des Mosquées de Dubreka pour exiger la réouverture de toutes les Mosquées et les prières collectives pourtant interdites pour cause de Covid-19. Les mêmes jeunes manifestants, soutenus par des motards, ont érigé les barricades pour s’en prendre violemment aux porteurs de masques de protection et de bavettes sur la nationale no 3.

Il s’agit d’une violation flagrante de la loi, des mesures édictées dans l’Etat d’urgence sanitaire et de l’autorité de l’Etat. Même scenario à Kamsar ou des jeunes conditionnés et manipulés, ont ouvert de force les Mosquées, tout en déclarant qu’il n y a pas de coronavirus en Guinée. Et ces mauvais comportements ont été salués par les responsables de l’opposition. La Guinée, est le seul pays au monde ou le coronavirus a un camp et un Parti Politique.

Covid-19 : au Sénégal, le football reprendra ses droits en fin d’année

La Fédération Sénégalaise de Football (FSF), dont le Comité d’urgence s’est réuni mercredi soir, a prévu de reprendre ses compétitions domestiques en novembre 2020.L’instance faîtière du foot sénégalais, dans un communiqué parvenu à APA, « après l’examen du contexte de la pandémie (Covid-19) qui devient de plus en plus inquiétante et la décision des autorités de prolonger l’état d’urgence, n’a pas jugé opportun de (poursuivre) dans l’immédiat les différents championnats ».

Selon la nouvelle programmation de la FSF, les championnats de Ligue 1, Ligue 2, Nationale 1, Nationale 2 et du football féminin (Divisions 1 et 2) devraient être bouclés au mois de novembre 2020.

La poursuite du championnat d’élite permettra entre autres de désigner les deux représentants du Sénégal dans les compétitions interclubs du continent à savoir la Ligue africaine des Champions et la Coupe de la Caf. Le championnat de Ligue 1 a été arrêté début mars à l’issue de la 13e journée. A ce moment-là,  Teungueth Football Club en était le leader incontesté avec 33 points au compteur.

Par ailleurs, la structure dirigée par Me Augustin Senghor a opté pour « la formule de Play off et Play down » afin que ces joutes se disputent dans les meilleurs délais. Dans le même ordre d’idées, elle prévoit de « terminer les championnats régionaux entre le 1er novembre et le 31 décembre 2020 sous forme de Play off ou de match à éliminatoire direct pour désigner les équipes qualifiées au tournoi de montée en Nationale 2 ».

Dans sa délibération, la Fédération Sénégalaise de Football a acté le report, jusqu’à la saison 2020/2021, de « toutes les compétitions des petites catégories et de beach soccer ». En outre, les fédéraux ont prorogé « les contrats entre clubs, joueurs et encadreurs jusqu’à la fin de la deuxième partie de la saison 2019/2020 ».

La FSF a également approuvé « la mise en place d’un plan de relance post Covid-19 du football sénégalais et du budget prévisionnel destiné à alimenter le fonds spécial créé à cet effet ».

Dans le but de soulager la souffrance des clubs professionnels, amateurs et certains groupements associés impactés par la crise sanitaire, l’instance faîtière du foot sénégalais leur a alloué « une subvention sur fonds propres en attendant la mobilisation des appuis de l’Etat, de la Fifa (Fédération internationale de football association) et de la Caf (Confédération africaine de football) ».

Covid-19: l’Eglise du Sénégal maintient la suspension des messes publiques

La Province ecclésiastique de Dakar a décidé, dans un communiqué reçu mercredi soir à APA, de ne pas mettre fin aux dispositions en vigueur dans le cadre de la lutte contre le coronavirus, notamment la suspension des messes à caractère public.

« Nous avons encore aujourd’hui la lourde responsabilité de nous adresser à vous, dans l’urgence du moment, au sujet de la position de l’Eglise du Sénégal dans la gestion de cette maladie du coronavirus », ont solennellement déclaré les Evêques du Sénégal.

Ces derniers, voulant « rester fidèles à (leur) devoir de protéger partout et en toutes circonstances la santé et la vie des populations », ont convenu de maintenir « toutes les dispositions (de prévention) déjà prises » compte tenu de l’évolution de la Covid-19 au Sénégal.

Pourtant, le président de la République Macky Sall a annoncé la réouverture des lieux de culte, non sans poser certaines conditions. Mais le chef de l’Etat, dans son message à la nation du 11 mai dernier, a soutenu ceci : « plus que jamais, la responsabilité de chacune et de chacun de nous est engagée ».

Ainsi, les Evêques de la Province ecclésiastique de Dakar demandent « à tous de vivre en conséquence ». De ce fait, les religieux invitent les fidèles « à entretenir (leur) vie de foi, à travers les moments de prière en famille, dans un esprit de communion spirituelle avec l’Eglise Universelle ».

Poursuivant, Monseigneur Benjamin Ndiaye, l’Archevêque de Dakar, qui s’exprime au nom des Evêques de la capitale, a réconforté les chrétiens : « Avec vous, nous, vos Pasteurs, Evêques et Prêtres, restons en communion intime de cœur et d’esprit, spécialement quand nous disons la Sainte Messe en privé à vos intentions et à travers nos différentes célébrations qui vous sont accessibles par les médias ».

Enfin, les Evêques encouragent les fidèles « à tenir ferme dans les efforts déjà consentis » afin de « venir à bout de la Covid-19 », tout en les exhortant à éviter « les déplacements non nécessaires et (à respecter) les gestes barrières ».

Bolloré s’engage dans la riposte contre le covid-19 en Côte d’Ivoire

Dans le cadre de la lutte contre le Covid-19, les filiales de Bolloré Transport & Logistics en Côte d’Ivoire ont apporté leur contribution au plan de riposte initié par le gouvernement ivoirien.Bolloré Transport & Logistics Côte d’Ivoire, Abidjan Terminal, Sitarail et Carena ont manifesté leur élan de solidarité à travers la communauté portuaire, indique un communiqué transmis à APA.

Elles ont aussi procédé à la remise de dons de plusieurs conteneurs aménagés et frigorifiques à l’Institut Pasteur de Côte d’Ivoire et à la ville de San Pedro pour les accompagner dans leurs missions de recherche et de lutte contre la pandémie du Covid-19.

Les filiales de Bolloré Transport & Logistics ont, dans le même temps, offert au Centre des opérations d’urgence de Côte d’Ivoire, 1.000 combinaisons d’intervention et près d’un millier de paires de gants pour renforcer la sécurité et les conditions d’intervention des équipes.

Bien plus, les communes abritant les installations des entreprises de Bolloré Transport & Logistics à Abidjan ont reçu des produits d’hygiène, des consommables sanitaires et des vivres destinés aux populations. Elles ont enfin remis, à la Radiotélévision ivoirienne (RTI), des kits de lavage de mains pour renforcer le dispositif de prévention de cette institution qui assure la sensibilisation aux gestes barrières.

Bolloré Transport & Logistics a par ailleurs mis en œuvre d’importantes mesures pour assurer la protection de son personnel, des clients tout en garantissant la continuité de la chaine d’approvisionnement de la Côte d’Ivoire et des pays de la sous-région. Une priorité est accordée à la logistique des produits médicaux et de première nécessité, indispensables au bien-être des populations face à cette crise sanitaire.

« Bolloré Transport & Logistics est engagée dans le plan de riposte contre le Covid-19 pour limiter le risque de contagion au sein des communautés »,a déclaré Martine Coffi-Studer, Présidente du Conseil d’Administration de Bolloré Transport & Logistics Côte d’Ivoire.

Selon elle, cette contribution vient renforcer les dispositifs de prévention de la pandémie, améliorer les capacités des structures sanitaires et soutenir les actions sociales, pour limiter les effets de la pandémie. Notre démarche multi-cibles, permet également via nos différentes filiales, d’accompagner le gouvernement et de matérialiser notre soutien aux populations.

Covid-19: la Guinée enregistre le taux de mortalité le plus bas de la MRU

La Guinée a le taux de mortalité dû au coronavirus le plus faible de l’Union du fleuve Mano (MRU), selon des chiffres officiels rendus publics mercredi.Selon le bilan des décès de Sanusi Research & Consulting de l’Union, qui regroupe la Côte d’Ivoire, la Guinée, le Libéria et la Sierra Leone, 73 personnes ont succombé au Covid-19.

Ces décès ont été enregistrés en Côte d’Ivoire (21), en Guinée (11), au Libéria (20) et en Sierra Leone (21).

Cependant, avec 4.754 cas enregistrés dans la MRU, la Guinée compte le plus grand nombre de cas (2.298), suivie de la Côte d’Ivoire (1.857), de la Sierra Leone (387) et du Libéria (212).

Sur les 1.819 cas de guérisons enregistrés dans la MRU, 45% se trouvent en Côte d’Ivoire, 45% en Guinée, 5% au Libéria et 5% en Sierra Leone.

Malgré la menace du Covid-19 et le boycott de l’opposition, la Guinée a organisé en mars dernier, un référendum constitutionnel qui selon ces opposants devrait permettre au président Alpha Condé de continuer à diriger la Guinée pendant 12 ans encore.

Covid-19: des parlementaires pour l’annulation de la dette des pays pauvres

Plus de 300 parlementaires d’une vingtaine de pays ont demandé mercredi au Fonds monétaire international (FMI) et à la Banque mondiale d’annuler la dette des pays pauvres face au contexte de la pandémie de Covid-19.L’annulation de la dette des pays pauvres est « la moindre des choses que la Banque mondiale, le FMI et d’autres institutions financières internationales devraient faire pour empêcher un accroissement inimaginable de la pauvreté, de la faim et des maladies qui menace des centaines de millions de personnes », selon le sénateur américain Bernie Sanders, cité par l’agence Reuters.

L’ancien candidat aux Primaires démocrates pour l’élection américaine de 2020 est à l’origine de cette initiative avec sa camarade Ilhan Omar, représentante démocrate de l’Etat de Minnesota au Congrès des États-Unis. Parmi les signataires, originaires de tous les continents, figurent aussi l’ancien leader travailliste, Jeremy Corbyn, ou encore l’ancien président de l’Argentine, Carlos Menem.

Ainsi pour Sanders, les pays pauvres doivent pouvoir mobiliser l’ensemble de leurs faibles ressources pour protéger leur population plutôt que de rembourser des « dettes insoutenables » dues aux grandes institutions financières internationales.

Les signataires jugent par ailleurs que le remboursement de la dette des pays les plus pauvres devrait être complètement annulé plutôt que simplement suspendu, comme l’a décidé le G20 en avril.

La Banque mondiale a déclaré qu’elle allait réfléchir aux moyens de renforcer son soutien aux pays les plus pauvres mais que l’annulation des dettes pourrait nuire à sa note de crédit et limiter sa capacité à fournir des financements à moindre coût à ses membres.

Au plan africain, plusieurs leaders d’opinion comme le président sénégalais Macky Sall ont plaidé pour l’annulation de la dette des pays du continent, qui sont parmi les plus pauvres du monde.

Il est soutenu dans cette initiative par son homologue français, Emmanuel Macron.

La Banque Mondiale a indiqué dans un rapport, en avril, que l’Afrique allait vivre cette année sa première récession depuis un quart de siècle, redoutant même une crise alimentaire dans certains pays.

Toutefois, la « coopération » entre les pays pourrait atténuer les « pertes » en bien-être social dues à la pandémie, a souligné Albert Zeufack, économiste en chef de la Banque Mondiale pour l’Afrique.

Sur plus de quatre millions de cas confirmés de Covid-19 dans le monde et près de 300.000 décès, selon un décompte fait mercredi après-midi depuis le début de la pandémie, le continent dénombre quelque 69.000 malades et plus de 2400 morts.

Afrique du Sud : Timide reprise des ventes de véhicules

L’Afrique du Sud a entamé mercredi des ventes de véhicules automobiles à une échelle réduite, le plein fonctionnement des secteurs devant commencer en juin, a annoncé le ministère du Commerce et de l’Industrie.Il a ajouté que dans le cadre de cette phase de la réouverture de l’industrie automobile, les points de vente de voitures ne pourraient avoir que 30% de leur personnel travaillant sur place.

En vertu des règles actuelles de confinement du coronavirus de niveau 4 du pays, toutes les voitures qui ont été vendues « doivent être livrées au domicile des acheteurs après avoir été soigneusement désinfectées ».

« Les règles permettent également toutes les réparations nécessaires pour la sécurité ou le contrôle technique et l’entretien courant pour tout le monde – pas seulement les travailleurs des services essentiels comme cela a été le cas jusqu’à présent », a informé le ministère.

L’Afrique du Sud est confinée depuis le 27 mars et devrait assouplir les règles strictes sur une base hebdomadaire, jusqu’à ce que le pays atteigne le niveau 1 de déréglementation.

Covid-19: la Zambie rouvre le site touristique de Victoria Falls

Le président zambien Edgar Lungu a ordonné la réouverture pour les touristes, des chutes Victoria et des hôtels locaux, dans le but de redonner vie à un secteur touristique paralysé par l’impact de la pandémie de coronavirus.L’annonce à faite mardi à la suite d’une visite du site de Victoria Falls à la frontière avec le Zimbabwe, au cours de laquelle il a été noté que le niveau d’eau dans la station touristique avait considérablement augmenté au cours des derniers mois et que l’économie de la ville frontalière de Livingstone s’était presque effondrée en raison de la fermeture du site au public.

« Les chutes sont à leur apogée cette année après plusieurs années de faibles niveaux d’eau, mais il n’y a pas de touristes ici », a déclaré Lungu.

Il a ajouté que les chutes, l’une des sept merveilles naturelles du monde, devraient être ouvertes aux touristes afin de « sauver des emplois » et relancer l’économie comateuse de la ville de Livingstone qui dépend des revenus touristiques du site.

Il a cependant ordonné aux opérateurs touristiques et à leurs clients de respecter une stricte distanciation sociale et d’autres protocoles de santé nécessaires pour réduire la propagation du coronavirus.

Le dirigeant zambien a noté que la fermeture des chutes Victoria étouffait le secteur du tourisme, qui représentait 1,8 milliard de dollars américains pour l’économie, soit 6% du produit intérieur brut du pays.

Plus de 300.000 personnes dépendent du secteur du tourisme en Zambie.

M. Lungu a autorisé ces dernières semaines la réouverture progressive des secteurs économiques, plus d’un mois après avoir ordonné la fermeture de toutes les entreprises le 25 mars, dans le cadre de mesures visant à contenir la propagation du coronavirus.

La pandémie a infecté mardi 441 personnes en Zambie, un pays qui compte à ce jour sept décès.

Sénégal: le Cadre de concertation des ruraux s’inquiète des effets de la Covid-19

Le Cadre National de Concertation et de Coopération des Ruraux (CNCR) du Sénégal a exprimé, ce mercredi, ses inquiétudes par rapport aux effets négatifs de la pandémie de la Covid-19 sur les activités agro-sylvo-pastorales. » (…) nous notons que la crise de la Covid-19 est venue ajouter aux effets d’une campagne agricole 2019-2020 dont les résultats ont été mitigés, en dépit de l’engagement de nos membres et des efforts du gouvernement. Aujourd’hui, l’essentiel de nos membres déclarent l’épuisement du stock vivrier familial et ont recours aux marchés pour acheter leur nourriture jusqu’aux prochaines récoltes. Or, la fermeture des loumas hebdomadaires où nous écoulions nos poules, moutons, chèvres, fruits, légumes, céréales, etc., pour maintenir une trésorerie familiale durant la saison sèche, a aggravé la situation alimentaire des familles », a affirmé Nadjirou Sall, président du CNCR, au cours d’un point de presse tenu à Podor (nord).

Dans son discours dont APA a obtenu copie, M. Sall ajoute que « nos exploitations horticoles dont la vente de leurs productions a coïncidé avec l’arrivée de la Covid-19,  traversent une situation très difficile avec la restriction du transport interurbain qui entrave l’écoulement de la forte production de légumes et de fruits vers les grandes villes ».

Selon lui, en zones irriguées, la campagne de contre-saison est préoccupante, la commercialisation et le remboursement des crédits aux banques dans ces conditions de quasi-confinement et de stricte limitation des contacts et des échanges, sont compromises. « En ce qui concerne l’élevage, poursuit-il, les transhumants sont encore présents dans les zones de repli du bétail au Sénégal oriental et au sud du pays. Avec les restrictions dans les déplacements, la mobilité des communautés pastorales et agropastorales est très difficile voire impossible, ce qui complique l’accès du bétail aux pâturages et aux points d’eau. Concernant l’aviculture, l’annulation de grands événements religieux, les restrictions sur la mobilité, la fermeture d’hôtels, de restaurants et de certains marchés ou de consommation de masse ont causé de réelles difficultés dans l’écoulement des produits avicoles. Le secteur de la pêche est aussi fortement impacté par la fermeture ou la réduction du temps d’ouverture des quais de pêche. Nos membres constatent une baisse des débarquements entrainant une réduction significative des revenus des pêcheurs. Avec la fermeture des aéroports, les usines d’exportation qui prenaient 80% des captures ne s’approvisionnent plus auprès de nous ».

Partant de ces constats, le Cadre National de Concertation et de Coopération des Ruraux (CNCR) invite l’Etat à procéder dans les meilleurs délais à la distribution des vivres pour soulager les exploitations familiales affectées par la mauvaise campagne agricole de l’année dernière et atténuer les conséquences de la période de soudure dans le monde rural. 

Il lui demande également d’acheter ou de faciliter la commercialisation de la production maraîchère et avicole et l’ajouter dans les kits à distribuer aux ménages vulnérables, de sécuriser la production de riz de la contre-saison dans la vallée du fleuve Sénégal et dans le bassin de l’Anambé. Pour éviter une perte d’une partie de la production de riz avec l’arrivée des pluies, la récolte et le stockage devront se faire très rapidement. Le CNCR veut aussi que l’on éponge tout ou une partie des dettes dues par les paysans aux industriels et à la Banque agricole (LBA) afin de préserver le système de contractualisation prometteuse et sécuriser la prochaine campagne agricole. Enfin, le Cadre National de Concertation et de Coopération des Ruraux plaide pour la relance de la pêche artisanale à travers la mise en place d’un fonds qui permettra aux pêcheurs et aux femmes transformatrices de redémarrer leurs activités.

Presse numérique ivoirienne: le REPPRELCI lance un site de Fact-cheking dédié à la Covid-19

Le Réseau des professionnels de la presse en ligne de Côte d’Ivoire (REPPRELCI) a lancé mardi un site de Fact-checking dénommé ivoirecovid19check.com, avec le soutien institutionnel et financier de l’Organisation des Nations unies pour l’éducation, la science et la culture (UNESCO). Le contrat de financement de ce projet a été signé entre les deux parties le 15 avril 2020 au siège pays de l’agence onusienne à Abidjan, indique une note du Réseau des professionnels de la presse en ligne de Côte d’Ivoire (REPPRELCI).   

Il s’agira pour le REPPRELCI, faîtière des acteurs et médias numériques de Côte d’Ivoire, de « vérifier les informations qui circulent à longueur de journée (notamment sur les réseaux sociaux)  et de diffuser les bonnes informations, à décrypter et mettre à jour les informations, mais également à mener des campagnes de sensibilisation sur la Covid-19 ». 

Ce site devrait également permettre au REPPRELCI, à travers son organe d’autorégulation, l’Observatoire des médias numériques de Côte d’Ivoire (OMENCI), de faire régulièrement le monitoring des médias numériques et de publier des rapports sur des manquements constatés.   

« Nous exprimons notre gratitude à l’UNESCO pour cet appui important, qui vient apporter une plus-value au combat contre les fake news sur le Coronavirus, que nous avons lancé en Côte d’Ivoire depuis le 16 mars 2020. déclaré le président du REEPPRELCI, Lassina Sermé. 

Selon le président du REPPRELCI, Lassina Sermé, signataire de ce contrat de financement pour le compte de son organisation « les fake news qui pullulent de partout tuent plus que la maladie, et ce site est un moyen idéal pour contrer ce mal ». 

M. Lassina Sermé a par ailleurs promis que son organisation intensifiera la sensibilisation contre les fausses informations sur la Covid-19 auprès des acteurs des médias numériques ivoiriens et des consommateurs des productions numériques. 

Pour l’UNESCO, l’«autre virus contre lequel il convient de lutter convenablement, c’est les fake news. Il est important d’appuyer les professionnels de l’information pour lutter efficacement contre les fake news».  

L’institution entend ainsi « apporter une solution à cette situation qui crée la confusion et qui rajoute à la détresse des populations ». Et ce, pour permettre aux populations d’avoir des vraies informations sur la pandémie et adopter les réflexes pour casser la chaîne de propagation du Covid-19.  

Le REPPRELCI est une organisation créée en 2006, regroupant les acteurs de la presse numérique en Côte d’Ivoire. Cette faîtière des médias numériques ivoiriens s’est donnée pour mission d’organiser, structurer et promouvoir la presse numérique en Côte d’Ivoire. 

Covid-19: la « ruse » du virus insaisissable (rescapé)

Un jeune dakarois, faisant partie des 782 patients qui ont échappé à la Covid-19 au Sénégal, raconte son histoire avec le virus.A l’échelle de la planète, les répliques du séisme causé par le nouveau coronavirus sont de plus en plus intenses. Au Sénégal, les cas positifs s’égrènent et vingt-et-un malades ont déjà succombé au virus dans des hôpitaux qui redoutent la saturation.

Matar (prénom d’emprunt) a eu plus de chance : « J’ai passé une semaine à l’hôpital Dalal Jamm de Guédiawaye, dans la banlieue dakaroise ». Ce jeune homme dégourdi est certain d’avoir contracté le virus dans son lieu de travail.

« Un de mes collègues a été testé positif. On ne savait pas s’il était le patient zéro de l’entreprise. J’ai alors décidé de ne plus aller au boulot. J’ai préféré rester chez moi jusqu’à ce que les employeurs déclinent son identité. Ce n’était plus sûr parce que les employés interagissent », explique-t-il.

Quelques jours plus tard, Matar perçoit une première alerte : « Je me suis senti subitement mal à l’aise au point de m’en ouvrir à une personne qui était à côté de moi ». Les craintes étaient fondées puisque le virus circulait dans son organisme.

« J’avais des frissons, perdu le goût et je ressentais une fatigue générale. Je pensais que c’était le paludisme. J’ai ainsi acheté un antipaludéen. Après avoir pris ce médicament, je me suis senti mieux. Mais 48 heures après, j’ai perdu l’odorat », relate Matar.

A l’évidence, quelque chose ne tournait pas rond. Pour en avoir le cœur net, il a contacté les services du ministère de la Santé et de l’Action sociale, mais ils croyaient qu’il avait simplement les symptômes de la « psychose ».

Grâce à l’entremise de sa mère, des agents d’une structure sanitaire de la capitale sont finalement venus chez lui pour procéder au test. « C’était le 22 avril. Je suis resté zen quand on m’a dit le lendemain que j’étais positif. Le plus important pour moi, c’était de ne pas avoir contaminé les membres de ma famille. J’ai été évacué le 24 avril à l’hôpital Dalal Jamm », narre Matar.

Ce jour-là, le Service d’assistance médicale d’urgence (Samu), chargé du transport des cas confirmés, l’a appelé durant le couvre-feu en lui demandant « de préparer (ses) affaires et de porter un masque ».

Poursuivant, il met la contagiosité de la Covid-19 sur le compte de la « ruse » d’un virus insaisissable. « Notre société a pris des mesures afin de protéger ses employés. Il y avait des thermoflash et du gel hydroalcoolique. La distanciation sociale était respectée avec plusieurs postes de travail mis hors service. Mais dans tout système, il peut y avoir une faille », admet-il.

Pour protéger à tout prix les siens avant son évacuation à l’hôpital, il a dû adopter une méthode radicale. « Je me suis automatiquement isolé. J’étais enfermé dans ma chambre et je portais un masque. J’éternuais rarement et quand cela m’arrivait, je le faisais sur le creux du coude. Avec moi, il y avait peu de risque que le virus se propage », assure-t-il.

Contrairement aux premiers enseignements de la pandémie, la Covid-19 ne se manifeste pas toujours de la même façon. « Je n’ai jamais eu de fièvre. Ma toux n’était pas persistante. Je pouvais continuer de travailler sans que personne ne le sache. Dans ce pays, plusieurs personnes marchent avec le virus sans le savoir. C’est pourquoi, il faut toujours respecter les gestes barrières », conseille ce rescapé.

Pendant les six jours d’hospitalisation, Matar prenait « trois fois quotidiennement l’hydroxychloroquine et l’azithromycine tous les trois jours ». Etant donné que « le traitement devait durer dix jours, à ma sortie de l’hôpital, on m’a donné le restant des médicaments que je devais prendre à la maison », précise-t-il.

Ce protocole de traitement a été mis au point par le Professeur Didier Raoult de l’Institut Hospitalo-Universitaire de Marseille (France). Son homologue sénégalais, Moussa Seydi du service des maladies infectieuses de l’hôpital Fann de Dakar, l’a reproduit avec des « résultats encourageants ».

Débarrassé rapidement du virus, Matar qui ne souffre d’aucune pathologie chronique à risque, attribue une palme au personnel soignant de l’hôpital Dalal Jamm. « Ils ont bien fait leur travail. L’assistante sociale, les médecins et les infirmiers prenaient soin de nous. On nous demandait si on avait mal, si on voulait manger quelque chose. Un traiteur livrait les repas et on pouvait commander les plats de nos choix. Nous étions vraiment des privilégiés », apprécie-t-il.

Alité dans « une chambre pour deux malades », Matar trouve normal que « les gens aient peur » du nouveau coronavirus. Pour autant, ce n’est pas « une maladie de la honte » car, selon lui, tout le monde peut en souffrir.

Covid-19: la BM alloue 90 milliards f cfa à l’agriculture sénégalaise

Le Conseil des administrateurs de la Banque mondiale a approuvé, hier mardi, un crédit de 150 millions de dollars (90 milliards fcfa) de l’Association internationale de développement (IDA) pour améliorer la compétitivité de l’agriculture et de l’élevage sénégalais, rapporte un communiqué reçu mercredi à APA.Le Programme de compétitivité de l’agriculture et de l’élevage du Sénégal axé sur les résultats contribuera à accroître les exportations de cultures à haute valeur ajoutée telles que l’arachide décortiquée et les produits horticoles, ainsi que la productivité de l’élevage laitier. Il permettra également de réduire le taux de mortalité des petits ruminants.

« Aligné sur le Plan Sénégal émergent, ce programme contribuera à atténuer les effets négatifs de la pandémie de Covid-19 en stimulant la productivité de l’agriculture et de l’élevage tout en garantissant des pratiques de production résilientes et en améliorant les revenus des agriculteurs et des éleveurs », a indiqué Nathan Belete, directeur des opérations de la Banque au Sénégal.

Le programme va aider les petits producteurs et les éleveurs à investir dans des cultures et des chaînes de valeur de l’élevage plus productives et plus résistantes. Il fournira aussi aux producteurs du Bassin arachidier étendu et des zones agro-pastorales un accès à des financements et assurances. Enfin, il devrait permettre au gouvernement de mettre en place des politiques plus efficientes de prix, de quotas et de subventions.

Il contribuera à stimuler la compétitivité et la création d’emplois grâce à une croissance tirée par le secteur privé dans le Cadre du partenariat entre le Sénégal et le Banque mondiale. Il soutiendra également les activités et les réformes inscrites dans Programme d’accélération de la cadence de l’Agriculture (PRACAS II) et le Plan national de développement de l’élevage (PNDE).

Covid-19 :Bolloré lance une solution multimodale rail-route internationale

Dans le cadre de la lutte contre la pandémie de Covid-19, Bolloré Transport & Logistics a lancé une solution de transport rail-route pour l’exportation de marchandises de Mombasa au Kenya vers l’Ouganda, via le port sec de Naivasha.Selon un communiqué transmis à APA, le premier train, chargé de 64 conteneurs équivalents vingt pieds (EVP) de marchandises en transit est arrivé au port sec de Naivasha. 

En utilisant le rail pour transporter des marchandises jusqu’à Naivasha, l’entreprise veille à la sécurité sanitaire des chauffeurs qui assurent le transport des marchandises. Elle apporte une solution supplémentaire de protection contre la pandémie à Covid-19, pour les habitants des nombreuses villes implantées le long de l’autoroute A104 reliant Mombasa à Naivasha. 

Une flotte de camions de Bolloré Transport & Logistics partie d’Ouganda pour le port sec de Navaisha, attendait le convoi pour transférer les conteneurs chargés en Ouganda, destinés à l’export, et recharger les conteneurs import vers Kampala. 

Lancée le 7 mai 2020 à Nairobi, cette solution de transfert rail-route, qui sera mise en œuvre tous les deux jours, permet d’optimiser les coûts et de développer le trafic régional. 

Le Président-directeur général de Bolloré Transport & Logistics en Afrique de l’Est, M. Jason Reynard a pris part à cette opération aux côtés de M. James Macharia, ministre kenyan des Transports, des Infrastructures, du Logement et du Développement urbain, M. Rashid Abdi Aman, Chef de cabinet du ministre de la Santé, M. Githii Mburu Commissaire général de l’Administration fiscale du Kenya, M. Rashid Salim, Directeur général de l’Autorité portuaire du Kenya et  M. Philip Mainga, Directeur général des Chemins de fer kenyans. 

« L’épidémie de Covid-19 soumet la chaîne logistique à une pression considérable. Les entreprises du secteur mettent tout en œuvre pour assurer la sécurité sanitaire des équipes sans interrompre la circulation des marchandises »,a précisé Jason Reynard, Président-directeur général de Bolloré Logistics en Afrique de l’Est.

Remerciant tous ceux qui les ont soutenus dans le lancement de ce nouveau service, M. Reynard souligne que son entreprise a choisi d’explorer la solution ferroviaire.

« Sans compromis sur les fondamentaux de sécurité, de solidarité et de continuité du service, Bolloré Transport & Logistics poursuit ses opérations avec la plus grande rigueur, et maintient le développement de solutions innovantes pour assurer la circulation des marchandises en toute sécurité et dans le respect des délais », a-t-il ajouté.

COVID-19 Maroc : Le taux de létalité se situe à 2,9%

Le taux de létalité du Covid-19 au Maroc accusé une baisse durant ces derniers jours pour se situer à 2,9%, soit 188 décès sur un total de 6418 cas de contamination, a indiqué mardi le ministère de la santé.

 Selon le ministère, ce taux de 2,9%, place le Maroc dans une moyenne mondiale relativement basse, sachant que le taux de létalité du virus au niveau mondial s’établit à 7%.

En deux jours, le Maroc n’a pas enregistré de décès, alors que le nombre de contamination ne cesse d’augmenter notamment lundi où 218 cas confirmés au coronavirus ont été signalés.

Pour ce qui est de l’âge moyen des personnes contaminées, il se situé autour de 34,5 ans, contre 54,8 ans au début de l’épidémie. Cela prouve, selon le ministère, que les personnes nouvellement contaminées sont plus jeunes, respectant faiblement les mesures du confinement et de précaution sanitaire.

Au 12 mai, le Maroc enregistre 6418 cas positifs, dont 188 décès et 2811 guérisons. Le Royaume est le troisième pays le plus touché d’Afrique après l’Afrique du Sud et l’Égypte.

Covid-19: la Cour de la CEDEAO reprend ses activités

La Cour de justice de la Communauté de la CEDEAO reprendra ses activités le mercredi 13 mai 2020 après une longue interruption due à la pandémie de coronavirus.La Cour avait interrompu ses activités le 23 mars 2020, suite à l’apparition du Covid-19 et conformément au confinement ordonné par le gouvernement fédéral du Nigeria dans les États de Lagos et d’Ogun ainsi que dans le territoire de la capitale fédérale d’Abuja.

 Selon un communiqué publié mardi à Abuja, le président de la Cour, le juge Edward Amoako Asante, a déclaré que la reprise imminente faisait suite à l’assouplissement du confinement par l’État membre hôte depuis le 4 mai 2020.

 Il a déclaré que la Cour avait pris les mesures appropriées conformément aux directives du gouvernement hôte pour fumiger et désinfecter ses bureaux avant la reprise.

 Selon lui, d’autres mesures ont été introduites pour la sécurité du personnel, notamment le port obligatoire de masques, la distanciation sociale, le lavage constant des mains et l’utilisation de désinfectants pour les mains, entre autres.

 Le Président de la Cour a également déclaré que les visiteurs ne seraient pas autorisés à entrer dans le tribunal, tandis que les visites professionnelles ne peuvent être effectuées qu’avec l’approbation de la direction de la Cour.

 Il a ajouté que les réunions ne peuvent être menées qu’à l’aide d’outils de collaboration électronique, tandis que le public, en particulier les avocats, serait informé de la date de reprise du dépôt physique des requêtes.

Côte d’Ivoire: le gouvernement offre 25 000 masques de protection aux journalistes contre la Covid-19

Le ministère ivoirien de la Communication et des médias a fait mardi à Abidjan, un don de masques de protection à la presse nationale et internationale exerçant en Côte d’Ivoire pour aider cette corporation à lutter contre la maladie à Covid-19.Ce don d’une valeur de 6 344 000 FCFA est composé de 25 000 masques de protection contre la Covid-19. Pour les journalistes nationaux, ce sont les détenteurs de la Carte de journaliste professionnel (CIJP) délivrée par la Commission paritaire qui en sont bénéficiaires. Ils sont invités à se rendre dans les locaux de la Commission paritaire à la Tour C au Plateau où se fait la distribution grandeur nature.

 «Le gouvernement a pensé au monde de la presse parce que c’est elle qui est chargée de relayer la parole du gouvernement et de toutes les autorités dans cette crise sanitaire», a indiqué M. Adou Jean-Martial,  le directeur de cabinet du ministre de la communication et des médias.

Le représentant du ministre Sidi Touré qui a promis que d’autres dons seront fait aux médias, a salué le « travail formidable » de la presse dans cette crise sanitaire.

En retour, les journalistes Lassina Sermé et Pierre-Ephèse ont exprimé la gratitude des bénéficiaires au gouvernement ivoirien « pour avoir pensé aux journalistes qui sont en première ligne dans la lutte contre la maladie à Covid-19 à l’instar du corps médical et des forces de l’ordre».  

La Côte d’Ivoire qui compte plus de 800 journalistes professionnels enregistre à ce jour 1730 cas confirmés de maladie à Covid-19 dont 818 guéris et 21 décès.

Togo: la Covid-19 provoque une mutinerie à la prison de Lomé

Le calme est revenu à la prison civile de Lomé, plus grand centre pénitentiaire du Togo, après l’éclatement mardi matin d’une mutinerie par des détenus, en raison de la pandémie de la Covid-19.Le mouvement d’humeur a causé des dégâts matériels importants, obligeant les gardes pénitentiaires à faire usage de gaz lacrymogènes pour le maîtriser, selon le site Republicoftogo.

Les prisonniers se disent inquiets de la propagation du virus et demandent leur libération ou leur placement dans une autre prison.

Mais d’après RFI, tout a commencé lundi quand des détenus de la maison d’arrêt ont refusé d’accueillir de nouvelles personnes déférées. Elles ont dû être ramenées dans les brigades. Pour cause : 19 cas positifs de la maladie au coronavirus ont été détectés dimanche sur 283 détenus testés. C’est ainsi, pris de peur, qu’ils ont posé ces conditions pour se mettre à l’abri de la contamination.

Toutefois, souligne le directeur de l’Administration pénitentiaire, Akibou Idrissou, il est hors de question de parler de libération. Il a assuré que des dispositions sanitaires très rigoureuses sont mises en place depuis l’apparition de la pandémie, tout nouvel arrivant étant placé en quarantaine.

Par ailleurs, 1000 détenus en fin de peine ont recouvré la liberté il y a quelques semaines pour désengorger les établissements.

Selon RFI, les conditions d’incarcération au sein de la prison de Lomé, « un vieux bâtiment colonial », sont régulièrement dénoncées. Censée n’accueillir que 600 détenus, elle compte aujourd’hui plus de 1500 détenus.

En outre, c’est dans cette maison d’arrêt que se trouve Kpatcha Gnassingbé, le demi-frère du président Faure Gnassingbé, qui y purge ses 20 ans de réclusion pour atteintes à la sureté de l’État depuis plus de 10 ans. Selon le média français, Kpatcha Gnassingbé aurait été exfiltré ce matin pour une destination inconnue.

Covid-19 : le président Ramaphosa rend hommage aux infirmiers Sud-africains

Le président sud-africain Cyril Ramaphosa a félicité mardi les infirmiers du pays pour leur immense dévouement à leur mission de sauvetage face à la pandémie de coronavirus et à d’autres défis sanitaires à l’échelle nationale

 

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 Le monde célèbre la Journée internationale des infirmiers tous les 12 mai pour rendre hommage au travail de pionnier de l’infirmière Florence Nightingale, qui a fait œuvre de pionnière dans ce domaine il y a 200 ans.

 « En tant que nation, nous devons notre bien-être à l’engagement infatigable des infirmiers dont l’impact positif sur nos vies va au-delà de notre santé physique », a déclaré M. Ramaphosa. 

Appelant toutes les communautés à accorder aux infirmiers la gratitude et le soutien nécessaires pour leur travail inlassable, le dirigeant sud-africain a déclaré que la contribution très appréciée des aides-soignants à la société a pris une importance exponentielle dans la lutte contre la pandémie de coronavirus depuis qu’elle a éclaté dans le pays au cours de la première semaine de mars.

  « Les infirmiers sont en première ligne de notre système de santé. Nous apprécions le dévouement avec lequel ils accomplissent leurs tâches dans les hôpitaux et cliniques publics et privés, et en tant que voisins qui ne craignent pas d’être réveillées au milieu de la nuit lorsque nous avons besoin d’aide », a-t-il déclaré.

 Outre les tâches médicales, M. Ramaphosa a déclaré que les infirmiers apportaient du réconfort et des conseils à tous.

 « Plus largement, les infirmiers sont des bâtisseurs de communauté, des mentors, des conseillers et des éducateurs qui apportent un soutien psychosocial, au-delà du domaine médical, aux communautés dans lesquelles ils sont basés et sont à la pointe de notre lutte contre de nombreux maux sociaux », a-t-il déclaré.

Covid-19 en Guinée: Médecins Sans Frontières soutient la riposte de la pandémie

L’organisation médicale humanitaire internationale Médecins Sans Frontières (MSF) a démarré le 28 avril la prise en charge des patients atteints par la pandémie de COVID-19 au Centre de Traitement des Épidémies (CT-Epi) de Nongo, à Conakry avec une capacité maximale de 75 lits. Cette prise en charge est cruciale alors que le nombre de personnes infectées dans le pays ne cesse de s’accroître et que les capacités d’hospitalisation restent très limitées.
Le Centre de Traitement des Épidémies de Nongo (CTEpi Nongo) est une structure bien connue de MSF. L’organisation humanitaire avait en effet mis sur pied sur fonds propres ce centre en 2015 lors de l’épidémie d’Ebola qui avait durement affecté la Guinée. Plus de 10 milliards de francs guinéens (1 million d’euros) avaient été investis en 2015 par MSF pour bâtir ce centre, avant de remettre sa gestion aux autorités guinéennes.
« Aujourd’hui, face à la nouvelle pandémie de COVID-19 qui touche la Guinée, nous avons réhabilité une bonne partie de la structure pour la remettre aux normes et accueillir les premiers patients» explique KEÏTA Guéya Bonaventure, Coordinateur Technique et Logistique de MSF en Guinée. « La mise sur pied de cette unité de soins était urgente au vu de l’engorgement de l’hôpital de Donka. Dans un premier temps, nous pourrons assurer ici la prise en charge de patients présentant de symptômes légers de la maladie mais ayant besoin d’hospitalisation comme le prévoit la politique nationale de prise en charge »
Un soutien initial de trois mois est prévu par MSF pour le site de Nongo et une augmentation du nombre de lits est envisageable. L’organisation médicale essaie aussi de faire reconnaitre la prise en charge au centre des cas un peu plus sévères y compris ceux nécessitant un apport en oxygène.
L’organisation humanitaire assure également l’alimentation gratuite des personnes admises dans le centre.
« Outre cette réhabilitation et la prise en charge des patients, MSF a aussi mobilisé des promoteurs de santé pour soutenir les mesures de prévention, d’information et de promotion de la santé au centre de traitement de Nongo et des conseillers éducateurs pour l’accompagnement psychosocial des patients. Nous assurons aussi la recherche et le suivi des contacts et la désinfection des maisons des cas confirmés hospitalisés à Nongo. » Explique Dr Kassi NANAN-N’ZETH, Coordinateur Médical de MSF en Guinée.
En dépit de la situation, MSF maintient sa capacité de réponse aux autres épidémies. A Conakry, MSF assure ainsi la prise en charge gratuite des enfants atteints de la rougeole au Centre de santé de Saint Gabriel et la référence et l’appui à la prise en charge gratuite des cas compliqués vers les hôpitaux. En Haute Guinée, MSF appuie la prise en charge gratuite des cas de rougeole admis au service de Pédiatrie de l’Hôpital Régional de Kankan.
Présente depuis 1984 en Guinée, MSF mène depuis des années d’importants projets de lutte contre le paludisme et la malnutrition à Kouroussa ainsi qu’un vaste projet de prise en charge des patients vivant avec le VIH à Conakry. Ces projets se sont aussi impliqués dans la riposte contre le COVID-19 en renforçant les capacités des structures de santé et des communautés appuyées dans leurs zones d’intervention : mise en place de points de lavage, sensibilisation par des promoteurs de santé, etc.
« Outre notre appui au ministère de la santé dans la réponse au COVID-19, notre priorité reste d’assurer la continuité de ses services médicaux vitaux à Kouroussa et Conakry et la réponse aux autres épidémies », explique Arnaud Badinier, chef de mission de MSF en Guinée. « Rougeole, paludisme, VIH… les besoins sanitaires en Guinée restent immenses et le système sanitaire fragile. Avant la pandémie, l’accès aux soins était déjà un défi dans le pays, et il ne faut pas que la pandémie de COVID-19 aggrave la situation. A ce titre, renforcer l’approche communautaire dans la réponse au COVID-19 est nécessaire afin réduire la pression sur les structures sanitaires et garantir un accès équitable à la prise en charge des patients, qu’ils souffrent du COVID-19 ou de toute autre pathologie. »

Covid-19: Le Maroc se lance dans l’exportation des masques de protection

Le ministre du commerce et de l’industrie, Moulay Hafid Elalamy a annoncé que le Maroc a décidé d’ouvrir l’exportation des masques de protection sanitaires à l’étranger.Intervenant au parlement, le ministre a fait savoir que le Royaume pourrait arrêter l’exportation des masques de protection au cas où le pays aura besoin pressant de ce produit après la levée du confinement.

Il a indiqué que le marché connait une abondance de masques de protection, rappelant que son département a préparé un stock post-confinement composé de 50 millions de bavettes sanitaires.

Concernant les masques en tissu lavables et réutilisables, le ministre a informé que le Maroc produit 2 millions/par jour de ce type de masque, qui n’est pas destiné à l’export mais aux besoins internes.

Après avoir affiché un palier de 3 millions de masques par jour, puis 5 millions, le Maroc, qui produisait à peine 1 million de masques avant le 7 avril, est désormais à 6,8 millions d’unités par jour. L’objectif est de passer désormais à 8 millions de masques par jour.

Le port de masque dans l’espace public est rendu obligatoire au Maroc depuis le 7 avril dernier, tout contrevenant s’exposant à une amende entre 300 et 1.300 dirhams (1 euro = 10,7 DH).

Au 12 mai, le Royaume a réalisé 64.299 tests Covid-19 pour 6380 cas positifs, 188 décès et 2930 guérisons. Le taux de létalité du Covid-19 au Maroc, troisième pays le plus touché d’Afrique après l’Afrique du Sud et l’Égypte, se situe aujourd’hui à 3 %. Fin

Sénégal: les mesures anti Covid-19 haussent les prix à la consommation

L’impact des mesures de lutte contre la propagation du Covid-19 a fait remonter les prix à la consommation à 1,1% au mois d’avril 2020 contre 0,1% au mois de mars 2020, a appris APA mardi auprès de l’Agence nationale de la statistique et de la démographie (ANSD).« Cette évolution résulte principalement d’un accroissement des prix des services de  transports  (+2,3%) et des  produits alimentaires et boissons non alcoolisées  (+1,8%), dû à l’impact des mesures de lutte contre la propagation du COVID-19 », a notamment expliqué l’ ANSD. 

Pour lutter contre la propagation du coronavirus, les autorités gouvernementale ont dû interdire le transport inter-urbain, réduire le nombre de passagers transportés dans les transports publics. Pour s’en sortir, certains chauffeurs véreux ont, soit sectionner le trajet, soit augmenter illégalement les tarifs. Ce qui a renchéri les coûts du transport. Dans le domaine des produits alimentaire également, l’interdiction des transports inter-urbains a entrainé, la hausse des prix.

En variation annuelle, l’ ANSD signale que les prix à la consommation ont progressé de 3,3%.

Quant à l’inflation sous-jacente, elle a progressé de 0,4% en rythme mensuel et 1,9% en variation annuelle.

Les prix des produits locaux ont augmenté de 1,7% tandis que ceux des produits importés ont reculé de 0,3% au mois d’avril 2020 comparativement au mois précédent. En variation annuelle, ils se sont accrus respectivement de 3,5% et 2,3%. 

Maroc: Lancement bientôt d’une application de suivi des cas éventuels d’exposition au Covid-19

Une application de notification d’exposition au coronavirus sera bientôt lancé au Maroc pour permettre de diagnostiquer les contacts et de les prendre en charge plus rapidement.Ainsi, lors d’une conférence de presse conjointe à distance, lundi à Rabat, avec le ministère de l’Intérieur consacrée à la présentation de cette application, que cette solution informatique, qui portera le nom de « Wiqaytna » (notre prévention),  le directeur de l’épidémiologie et de la lutte contre les maladies au ministère de la Santé, Mohamed El Youbi, a affirmé que cette application permettra de diagnostiquer les contacts des personnes confirmées positives au Covid-19 et de les prendre en charge plus rapidement.

Le responsable sanitaire souligne que cette solution s’inscrit dans le cadre du renforcement du système de notification des contacts des cas confirmés positifs au Covid-19, puisqu’il permettra de prendre en charge les contacts avant l’apparition des symptômes, d’éviter les complications et les décès et de limiter la transmission du virus à d’autres personnes et sa propagation dans la société.

Cette application, a-t-il poursuivi, se basera sur l’échange de l’identité de l’utilisateur via Bluetooth entre deux smartphones, dont l’un appartient à une personne qui sera identifiée plus tard comme un cas confirmé d’infection au coronavirus, tandis que le deuxième téléphone appartient au contact qui recevra une notification comprenant un ensemble de recommandations en lien avec la prise en charge de son cas.

Il a en outre relevé que cette solution informatique permettra au système de santé national d’avoir un canal supplémentaire pour identifier et suivre les contacts, et aidera également le pays à ne pas passer à la troisième phase de l’épidémie, et à prendre les bonnes décisions et mesures pour contenir la propagation de cette pandémie et de la surmonter.

De son côté, le gouverneur-directeur des systèmes informatiques et de la communication au ministère de l’Intérieur, Abdelhak El Harrak, a expliqué que cette application, un pur produit marocain, a été développée par une équipe de 40 personnes de différents secteurs publics et privés, sur la base des principes d’intelligence collective, d’innovation et de flexibilité, notant que ce projet citoyen par excellence a connu une participation volontaire d’un groupe d’entreprises nationales émergentes.

Il a également souligné que le souci de protéger la vie personnelle et les données privées des citoyens a toujours été au cœur du projet, affirmant que cette application, qui sera téléchargée de façon volontaire par les citoyens, ne sera utilisée que pendant la période de la pandémie.

L’application sera disponible sur « Play Store », « iOS » et « Huawei », a-t-il indiqué, relevant que toutes les données qui seront stockées par l’application seront supprimées après la fin de la pandémie.

Le responsable a aussi révélé qu’un essai à grande échelle de l’application sera lancé, à partir de la semaine prochaine, dans certains centres du groupe Office chérifien des phosphates (OCP), en attendant le lancement de la première version de l’application plus tard.

Au 11 mai, le Maroc enregistre 6281 cas positifs, dont 188 décès et 2811 guérisons. Le taux de létalité du Covid-19 dans le Royaume, troisième pays le plus touché d’Afrique après l’Afrique du Sud et l’Égypte, se situe aujourd’hui à 3 %.

Covid-19 : Macky Sall assouplit l’état d’urgence au Sénégal

Le président de la République Macky Sall a décidé, lundi soir, de réajuster des mesures prises dans le cadre de l’état d’urgence décrété depuis deux mois pour lutter contre le coronavirus.Ayant « consulté à cet effet une équipe pluridisciplinaire d’éminents experts nationaux », le chef de l’Etat a fait savoir que cette nouvelle phase qui va commencer demain mardi, va durer « non pas quelques semaines, mais au moins trois à quatre mois ».

« Nous devons désormais apprendre à vivre en présence du virus, en adaptant nos comportements individuels et collectifs à l’évolution de la pandémie », a-t-il soutenu.

Ainsi, le premier allègement porte sur les horaires du couvre-feu. Maintenant, il est en vigueur de 21h à 5h, au lieu de 20h à 6h auparavant. Le Sénégal avait préféré cette mesure plus souple au confinement total ou partiel choisi par certains pays africains.

Désormais, il sera également possible de rapatrier les Sénégalais décédés du coronavirus à l’étranger « dans le respect des conditions sanitaires requises ». Pourtant, un collectif d’avocats des émigrés vent debout contre le refus catégorique du gouvernement, a récemment été débouté par la Cour Suprême.

Sur la Radio Futurs Médias (RFM, privée), Me Abbdoulaye Tine a salué cette marche arrière de l’Etat, tout en émettant l’idée de l’exhumation des corps pour leur rapatriement.

Par ailleurs, le président Sall n’a pas fait mention d’une réouverture des frontières terrestres et aériennes.

Cependant, les marchés et autres commerces, dont les jours d’ouverture étaient réduits, seront ouverts six jours et resteront fermés un jour dédié au nettoiement. Il « sera déterminé par l’autorité compétente en fonction des contingences locales », précise le chef de l’Etat.

Les marchés hebdomadaires, communément appelés « loumas », seront aussi rouverts, « mais dans les limites de chaque département ». Sur les 45 départements du pays, 22 ne comptent pas de malade du Covid-19, s’est-il réjoui.

Il sera aussi procédé à la réouverture des lieux de culte, sous réserve de « consultations nécessaires » des ministres de l’Intérieur et de la Santé d’une part, les guides spirituels et les associations religieuses d’autre part, « pour convenir des conditions et modalités ».

Dans ce contexte du Ramadan, des fidèles musulmans fustigeaient la fermeture des mosquées. Dans certaines localités, des leaders religieux ont été convoqués par la police après avoir bravé cette mesure.

L’indispensable masque

Comme annoncé depuis quelques semaines, les cours reprendront le 2 juin pour les classes d’examen, c’est-à-dire pour le CM2, la troisième et la terminale. Ils seront « 551.000 élèves, du public et du privé réunis, sur les 3.500.000 » à retourner dans les écoles.

Toutefois, l’année scolaire et le calendrier des examens seront adaptés en conséquence. Les élèves des autres classes continueront de suivre les cours sur les plateformes télévisuelle, radiophonique et numérique, a-t-il poursuivi.

En ce qui concerne l’Université, le ministre de l’Enseignement supérieur poursuivra les concertations avec les différentes académies « pour aménager les enseignements à distance ».

En outre, le gouvernement « veillera particulièrement » à ce que la fréquentation des lieux de culte, des établissements scolaires et autres espaces publics « obéisse strictement aux mesures de distanciation sociale et aux gestes barrière, notamment le port obligatoire du masque et le lavage des mains ».

A cet effet, Macky Sall annonce que 10 millions de masques sont produits localement et seront distribués dans les écoles, les lieux de culte, les marchés et les transports publics.

Tout en saluant la « compétence et le courage remarquables » du personnel de santé, le président Sall s’est dit « heureux » des initiatives locales qui fleurissent. Il s’agit entre autres des tailleurs qui confectionnent des masques alternatifs, des étudiants, enseignants et chercheurs qui fabriquent du gel hydroalcoolique et créent des robots, des respirateurs artificiels et des machines pour se laver les mains.

« Toutes ces compétences et ces savoir-faire locaux nous parlent, pour nous dire que du pire, nous pouvons tirer le meilleur, qu’il n’y a pas de défi au-dessus de nos moyens et que rien ne peut épuiser la force mentale d’un peuple résolu à affronter les épreuves et maîtriser son destin », a déclaré le chef d’Etat.

Dans le plan de relance de l’économie nationale post Covid-19, il dit avoir « la ferme intention » de soutenir toutes ces énergies positives et intelligences créatives « parce qu’elles portent les promesses généreuses d’un futur plus moderne et plus prospère ».

A ce jour, le Sénégal compte 1886 cas positifs de coronavirus dont 715 guéris et 19 décédés. 1151 malades sont sous traitement et 7182 cas contacts suivis par les services de santé.

Covid-19: les Sud-africains invités à vivre avec le virus (Ramaphosa)

Le président Cyril Ramaphosa a averti lundi les Sud-Africains d’être prêts à vivre avec la pandémie de coronavirus pendant au moins un an ou deux si aucun vaccin n’est trouvé d’ici là contre la maladie.Avec le confinement actuel qui en est à sa septième semaine, la maladie, qui a éclaté au cours de la première semaine de mars dans le pays, a fait 194 morts sur 10.000 cas confirmés lundi – et il n’y aura pas de fin à cela sans un vaccin, ont déclaré des experts de la santé.

Selon le président, bien que beaucoup de choses restent inconnues sur la pandémie, les experts ont désormais convenu que le virus resterait une menace pour la santé publique mondiale pendant un certain temps encore.

« Nous devons donc être prêts à continuer de vivre avec le coronavirus parmi nous pendant un an, voire plus. Nous devons être préparés à une nouvelle réalité dans laquelle la lutte contre le Covid-19 fait partie de notre existence quotidienne », a déclaré Ramaphosa.

Il a ajouté : « Notre succès à vaincre le coronavirus sera finalement déterminé par les changements que nous apporterons à notre comportement ». 

Même après le confinement, a déclaré le président, le pays devrait encore observer une distanciation sociale, porter des masques, se laver les mains régulièrement et éviter les contacts avec d’autres personnes.

« Nous devrons réorganiser les lieux de travail, les écoles, les universités, les collèges et autres lieux publics pour limiter la transmission.

« Nous devrons nous adapter à de nouvelles façons d’adorer, de socialiser, de faire de l’exercice et de se réunir qui minimisent les possibilités de propagation du virus », a déclaré le président.

 Il a noté que ce serait la réalité à laquelle les pays devraient faire face dans un avenir prévisible.

Covid-19: le gouvernement ivoirien procède au suivi des transferts monétaires au profit des ménages vulnérables

La ministre ivoirienne de la Solidarité, de la cohésion sociale et de la lutte contre la pauvreté, Mariatou Koné, s’est assurée lundi de l’effectivité des transferts monétaires au profit des ménages vulnérables à Koumassi (Sud d’Abidjan), dans le cadre de la lutte contre le Covid-19.Au quartier Koumassi campement Félix Houphouët-Boigny, Mme Mariatou Koné, a expliqué que l’opération du transfert monétaire aux populations impactées par les mesures sanitaires imposées dans le cadre de la lutte contre le Covid-19, obéit à un « ciblage communautaire ». 

Ce ciblage communautaire, dira-t-elle, montre ceux qui peuvent bénéficier de cette aide financière, fixée à 25 000 Fcfa  par mois et sur une période de trois mois. Un soutien qui vise à travers le pays 177 198 ménages identifiés pour un fonds global de 13,3 milliards de F CFA. 

Dogbo Boni, qui vit à Koumassi campement, un quartier précaire, avec ses cinq enfants et sa femme, témoigne avoir effectivement reçu via son téléphone un transfert de 25 000 Fcfa. Ce dernier qui prenait cela pour une « arnaque » au départ, a reçu un message attestant d’une aide de l’Etat.  

Cette somme de 25 000 Fcfa « m’a vraiment soulagé », lance-t-il, rapportant avoir acheté un petit sac de riz et rechargé sa bouteille de gaz, puis le reste de l’argent, injecté cela dans l’achat d’un crédit d’énergie.   

« Ca nous a fait du bien moi et ma petite famille, et je remercie l’Etat de Côte d’Ivoire », a affirmé M. Dogbo, un ex-agent d’une entreprise industrielle en Zone 4, dans le Sud d’Abidjan, qui a été licencié en 2015 et jusqu’à ce jour ne travaille pas.  

Pour apporter de la clarté à cette opération, la ministre de la Solidarité, de la cohésion sociale et de la lutte contre la pauvreté a fait savoir que selon les critères de vulnérabilité, M. Dogbo Boni, avant 2015, n’était pas considéré comme vulnérable mais aujourd’hui, en 2020, il fait partie des vulnérables au regard de sa situation sociale. 

Le suivi des transferts monétaires a conduit Mme Mariatou Koné à « vérifier » que les bénéficiaires de la commune de Koumassi ont bien reçu pour ce mois cet appui de l’Etat. Avant cette étape, elle s’était rendue à Abobo (nord) et à Yopougon (ouest). 

« Partout, nous avons constaté que les transferts sont effectifs et les bénéficiaires sont des personnes qui sont heureuses d’avoir reçu ces transferts monétaires », a poursuivi la ministre de la Solidarité, de la cohésion sociale et de la lutte contre la pauvreté.

Un Fonds national de solidarité et de soutien humanitaire Covid-19 dédié aux personnes vulnérables est opérationnel, depuis fin avril 2020, dans le Grand Abidjan pour s’étendre à l’intérieur du pays à partir de ce mois de mai.

Covid-19: le Rwanda va rapatrier ses ressortissants bloqués aux Émirats arabes unis

Des centaines de ressortissants rwandais bloqués aux Emirats Arabes Unis (EAU) en raison de l’interdiction des voyages internationaux pour cause de pandémie de coronavirus seront rapatriés cette semaine, a révélé lundi une source diplomatique à Kigali.Les médias locaux ont indiqué que des membres de la diaspora rwandaise dans les différents émirats arabes, notamment Dubaï, Abou Dabi, Sharjah, Ajman, Umm Al Quwain, Ras Al Khaimah et Fujairah, et qui étaient bloqués après la fermeture de toutes les activités économiques, font partie du groupe devant être rapatrié cette semaine.

En raison de la situation aux EAU, les Rwandais qui travaillent et vivent à Dubaï ont souhaité rentrer chez eux et attendre que la situation se stabilise, a déclaré l’ambassadeur du Rwanda aux EAU, Emmanuel Hategeka.

Il est prévu que tous les passagers seront soumis à des tests médicaux et que les symptômes du Covid-19 ne seront pas autorisés à embarquer.

Les passagers seront également contrôlés à leur arrivée au Rwanda et mis en quarantaine pendant 14 jours dans les structures gérées par le gouvernement, y compris dans les hôtels.

Le gouvernement rwandais avait précédemment annoncé son intention de commencer un rapatriement progressif de ses citoyens bloqués à l’étranger depuis l’épidémie de Covid-19, qui a été suivie de mesures de confinement en mars dernier.

Dans le cadre de ces mesures, la compagnie aérienne nationale du Rwanda, RwandAir, a opéré deux vols au départ d’Amsterdam (Pays-Bas), de Londres (Royaume-Uni) et de Bruxelles (Belgique) pour ramener des centaines de ressortissants rwandais bloqués dans ces pays européens.

Entre-temps, les autorités sanitaires du Rwanda ont signalé dimanche quatre nouveaux cas confirmés de Covid-19, portant le nombre total à 284.

Des informations officielles indiquent que 140 personnes sont sorties des hôpitaux depuis la détection du premier cas le 21 mars.

Covid-19 : don de masques du Compendium à Attinguié, au Nord-Ouest d’Abidjan

La BASE, une initiative du Compendium des compétences féminines de Côte d’Ivoire, visant à soutenir les populations vulnérables face à la pandémie du Covid-19, a été lancée samedi à Attinguié, village situé au PK30 sur l’Autoroute du Nord, au Nord-ouest d’Abidjan.Le lancement de cette initiative de solidarité a été fait par la conseillère spéciale du président de la République, chargée du Genre, Euphrasie Kouassi Yao, qui conduisait une forte délégation, à l’occasion d’une journée de don de masques. 

Cette première action de la BASE (Banque d’Amour et de Solidarité Efficace) a visé les femmes et les hommes du marché d’Attinguié. Elle intervient deux semaines après la présentation du projet dans les locaux de la Chaire UNESCO « Eau, Femmes et Pouvoir de Décisions » à Abidjan. 

Au cours de cette journée de don de masques, précédée par une cérémonie traditionnelle d’ouverture des portes par les autorités coutumières, la BASE a été présentée aux femmes et hommes du marché, frange de la population souvent guidée par la recherche du mieux-être de leur modeste famille. 

La BASE est un mouvement citoyen, un investissement dans le capital humain fondé sur le leadership des femmes, des hommes et des jeunes en vue d’apporter une contribution à l’effort national afin de faire face à la vulnérabilité des populations exacerbées par la pandémie du coronavirus.  

Dans un langage en français facile, traduit en Attié (langue locale) et en Malinké, les messages de sensibilisation pour l’adhésion à la BASE ont tourné autour du triple rôle de la femme dans la société (Reproductif, Productif et Communautaire), et de son pouvoir en tant qu’actrice et non victime dans la lutte contre la propagation du Covid-19. 

Mme Euphrasie Yao a insisté sur la nécessité de se protéger, de protéger sa famille et par ricochet sa communauté, et mis un point d’honneur sur la dynamique d’une solidarité efficace  pour subvenir aux besoins vitaux des populations vulnérables impactées par les restrictions imposées dans le cadre de la lutte contre la maladie.  

L’adhésion à l’initiative de la BASE, ouverte à tout citoyen, est soumis au paiement d’un droit d’au moins 1000 F CFA via l’un des trois opérateurs mobiles en Côte d’Ivoire, et selon la position sociale  du contributeur.

Le port du masque étant désormais obligatoire dans le Grand Abidjan, encore isolé de l’intérieur du pays parce que représentant l’épicentre de la pandémie dans le pays, la délégation a sensibilisé les populations aux respects des mesures barrières.  

Des masques de protection offerts par une adhérente vivant aux Etats-Unis, répondant aux standards internationaux, ont été en outre distribués aux commerçants du marché, à la chefferie, aux guides religieux, à l’organisation de la jeunesse et à celle des femmes. 

Les populations, très enthousiastes, ont par la voix du député de la circonscription remercié Mme Euphrasie Yao pour l’initiative ingénieuse de la BASE qui constitue un instrument d’espérance et de développement pour ces populations.

Ces populations,  dira-t-il, veulent au travers de cette action se mobiliser autour de nouveaux modèles de développement durable et équitable basé sur l’investissement dans le capital humain, encadrés par les valeurs d’excellence, d’amour, de solidarité et d’audace.

La mission a été confiée à la présidente des femmes aux fins de veiller à ce que le message porté par la délégation de la BASE ne reste pas sous le boisseau mais atteigne toute la population d’Attinguié et produise le résultat escompté qui est celui de l’adhésion à l’initiative de solidarité.  

A la suite de Mme Euphrasie Yao, sont intervenues mesdames Attia Kassi Eugénie, responsable chargée de la confection et production des masques,  Guéi-Ecaré Pascale, responsable de la composante « Levée de fonds et transferts monétaires » Alice Loba, présidente de l’ONG Impact’Ell d’Attinguié.   

Covid-19 au Sénégal: une officielle alerte sur la diffusion d’un faux médicament

La directrice générale de la Santé publique du Sénégal, Dr Marie Khémesse Ngom Ndiaye, a mis en garde lundi les autorités contre la diffusion frauduleuse par certains individus d’un médicament dénommé Uni-gold Tm Hiv, censé traiter le Sida, dans le contexte de la pandémie à coronavirus.Selon la numéro trois du ministère sénégalais de la Santé, c’est l’Organisation internationale de police criminelle (Interpol) qui leur a mis la puce à l’oreille, sans préciser quand.

« Interpol a alerté qu’il y a un produit que certains veulent tester. Ils ont envoyé un message à la police sénégalaise. Celle-ci nous a transmis le message. Nous le disséminerons aux directeurs, aux médecins chefs de régions », a souligné Dr Ngom, faisant le point sur l’évolution de la Covid-19 dont les malades ne décroissent pas dans le pays.

Par ailleurs, la responsable a noté que ces personnes « veulent passer par le Sida pour tromper les gens ». Mais « nous ne les laisserons pas faire », a-t-elle dit ferme.

« Interpol a même donné le nom de l’entreprise qui veut diffuser le produit, à savoir Trinity Biotec. Le Sénégal a un comité qui combat les faux médicaments. Il sera renforcé par les forces de défense et de sécurité les gouverneurs, le secrétariat général du gouvernement les gouverneurs etc. », a indiqué la directrice générale de la Santé, qui s’est aussi prononcée sur le traitement du coronavirus à base de l’Artemisia comme le fait Madagascar avec son Covid-Organics.

Si le Comité scientifique local dirigé par le professeur Daouda Ndiaye a donné son feu vert pour son utilisation dans le traitement des malades, la décision tarde à être entérinée par le ministère de la Santé. Toutefois, Marie Khémesse Ngom Ndiaye souligne que l’étude sur cette plante suit son cours normal après que les techniciens ont reçu des échantillons du produit malgache.

« Au Sénégal, la médecine est gérée par des professionnels de santé. S’il doit y avoir un médicament à prescrire aux populations, ce sont eux qui vont le diagnostiquer. Toute personne qui a une proposition allant dans ce sens, nos portes lui sont grandement ouvertes », a-t-elle précisé.

Avec 177 nouveaux cas de Covid-19 ce lundi, un record depuis l’apparition de la maladie le 2 mars, le Sénégal en est désormais à 1886 cas recensés dont 715 guéris, 19 décès et 1151 sous traitement. 

Le président de la République va s’adresser à la Nation, ce lundi à 20h, bien que le mardi fût initialement retenu. Macky Sall doit évoquer la situation et la gestion de la pandémie au Sénégal, selon l’APS (publique).

Zimbabwe: le Covid-19 entraîne le retour des évadés de prison

La pandémie du Covid-19 a entraîné un retour massif au Zimbabwe de prisonniers qui s’étaient évadés pour aller vivre dans les pays voisins.Des dizaines de criminels qui avaient traversé les frontières pour se rendre au Botswana ou en Afrique du Sud sont revenues au bercail en grand nombre, facilitant leur arrestation par les agents des forces de l’ordre.

Le porte-parole de la police, Paul Nyathi, a déclaré que les agents des forces de l’ordre ont établi une liste de criminels qui s’étaient enfuis vers d’autres pays, après avoir commis leurs forfaits au Zimbabwe.

A ce jour, le pays a accueilli des centaines parmi eux revenus des pays voisins, d’Asie, d’Europe et des Etats-Unis.

Il a déclaré que la police a identifié un certain nombre de criminels recherchés parmi ceux rapatriés chez eux par d’autres pays, ajoutant que ces fugitifs seraient arrêtés dès leur sortie des différents centres où ils sont mis en quarantaine obligatoire de 21 jours.

Un chauffeur de taxi de la station balnéaire de Victoria Falls a été arrêté la semaine dernière, peu après sa libération du centre de quarantaine après son retour du Botswana. Prosper Dziwanyika s’était enfui au Botswana en février avant même d’avoir terminé ses travaux d’intérêt général à la suite de sa condamnation pour vol et dégâts matériel.

Il a depuis comparu devant un magistrat de Victoria Falls qui a annulé une décision antérieure de commuer une peine de 12 mois en service communautaire et restitution des biens volés. Le fugitif a été condamné à purger la totalité des 12 mois de prison après sa fuite en février.

Selon la police, le Zimbabwe compte plus de 4500 évadés de prison, dont la plupart se cachent dans les pays voisins.

La Guinée compte 2146 cas confirmés de coronavirus

Les infections au Covid-19 se propagent en Guinée. Sur 524 personnes testées au laboratoire samedi, 9 mai, 104 se sont révélées positives au coronavirus. Et ces 104 nouveaux cas positifs portent à 2.146, le nombre total de cas confirmés de coronavirus depuis le 12 mars 2020.

Les données de L’ANSS, réactualisées dimanche 10 mai, font état de 16 nouveaux guéris du jour, ce qui donne un cumul de 714 cas de guérison depuis le 12 mars en Guinée. Et puisqu’il y a eu zéro décès/jour, le nombre de décès est toujours 11 depuis le début de la crise. Le coronavirus se répand, en raison de l’errance de certains cas positifs et des contacts.

Samedi, un officier supérieur de la Marine Nationale parti se soigner clandestinement chez les tradi-thérapeutes de Lola, a été intercepté, et récupéré et d’urgence dans la préfecture de Lola, au sud de la Guinée. Souffrant des symptômes comme « la toux, le mal de gorge, la fatigue, le manque d’appétit et les difficultés respiratoires », l’officier de la marine a séjourné dans la localité de Pamporé, sous-préfecturede Koulé à Nzérékoré et dans la localité de fanghan, sous-préfecture de Gama Brema, chez un guérisseur à Lola. Le colonel a été pris en charge par une ambulance qui le conduit à Conakry.

Autres risques d’expansion du Covid-19, le non-respect par les habitants de Lélouma de l’Etat d’urgence sanitaire. Les citoyens de Lélouma ont participé au marché hebdomadaire ou vendeurs et acheteurs de produits se sont regroupés samedi, 9 mai, pour des affaires habituelles. Selon les sources, la pression et le mot d’ordre de violation des mesures sont partis des commerçants de Labé.