Covid-19 : pas de licenciement dans les banques au Nigeria (officiel)

La Banque centrale du Nigeria (CBN) et le Comité des banquiers du pays ont décidé de ne pas supprimer des emplois dans leurs effectifs en dépit des répercussions du nouveau coronavirus, a appris APA lundiSelon le directeur de la Communication de la CBN, Isaac Okorafor, cette mesure va minimiser et atténuer l’impact négatif de la pandémie sur les familles et les moyens de subsistance des employés de banque.

 « Afin de contribuer à minimiser et à atténuer l’impact négatif de la pandémie de Covid-19 sur les familles et les moyens de subsistance, aucune banque au Nigeria ne devra réduire ou licencier le personnel d’un cadre quelconque (y compris à temps plein et à temps partiel) », a-t-il rapporté. 

 S’exprimant depuis Abuja, Isaac Okorafor a souligné que cette délibération du Comité faite lors d’une réunion tenue samedi 2 mai, tient compte malgré tout de la question des coûts d’exploitation des banques dont les perturbations sont inhérentes aux difficultés économiques mondiales.

 « Pour donner effet à la mesure ci-dessus, l’approbation express de la Banque centrale du Nigeria sera requise au cas où il deviendrait absolument nécessaire de licencier un tel personnel », précise la presse locale qui cite Okorafor, avant d’ajouter que la Banque centrale du Nigeria sollicite le soutien de tous dans « notre effort collectif » pour surmonter les défis économiques occasionnés par la pandémie.

l’Afrique du Sud teste les effets du BCG sur le coronavirus

L’Afrique du Sud a débuté ce lundi des essais cliniques dans la ville de Cap pour mesures les effets protecteurs du BCG contre le coranavirus.Créé en 1921, le vaccin BCG (bacille de Calmette et Guérin) protège officiellement contre la tuberculose. Mais, certains chercheurs ont montré que ce vaccin, qui est l’un des moins chers au monde, pourrait éventuellement lutter contre le nouveau coronavirus (Covid-19).

L’Afrique du Sud, touché par la pandémie a décidé d’effectuer des tests pour mesurer les impacts du BCG contre le Covid-19.

« L’essai clinique a commencé, nous avons vacciné les premiers participants ce matin » a déclaré à l’AFP Duncan McDonald, un des responsables de l’organisation de recherche médicale TASK qui mène l’expérience.

« Certaines observations suggèrent que le BCG a des effets sur le système immunitaire que nous ne comprenons pas encore totalement, notamment qu’il le renforce contre les infections respiratoires », a indiqué à l’AFP le Pr Diacon.

Des études ont ainsi prouvé que les enfants immunisés par le BCG souffraient moins de maladies respiratoires. D’autres travaux suggèrent qu’il pourrait protéger de l’asthme et des maladies auto-immunes comme le diabète de type 1.

Les scientifiques cherchent à démontrer qu’il pourrait avoir des effets bénéfiques similaires contre le coronavirus.

« S’il était possible de réduire juste un peu les symptômes de cette épidémie de Covid-19, cela permettrait d’augmenter les chances de survie, d‘éviter des hospitalisations voire de tomber malade » a espéré le Pr Andreas Diacon.

Si les résultats des essais en cours un peu partout dans le monde s’avèrent concluants, le vaccin BCG pourrait soulager la planète face à la pandémie de coronavirus. 

Poursuite du programme de l’électrification en Côte d’Ivoire malgré l’impact négatif du Covid-19

L’Etat de Côte d’Ivoire poursuit son programme d’électrification rurale, en dépit de l’impact négatif du Covid-19 sur le secteur de l’énergie, selon le ministre de tutelle Abdourahamane Cissé, qui a procédé lundi à la mise sous tension du village d’Ono 14, dans le Sud-Est du pays.Depuis plusieurs années le village  d’Ono 14 attendait l’électrification. Aujourd’hui, c’est chose faite, cette localité rurale de 2 100 habitants de la sous-préfecture de Bongo (département de Grand-Bassam), dans la Région du Sud-Comoé, est connectée au réseau électrique.

Les habitant de ce village qui changeront désormais de «vie et d’habitudes» ont célébré ce raccordement du réseau qui s’étend sur 10,5 km avec l’installation de 149 poteaux électriques et 102 lampadaires.

Cette électrification intervient cependant dans un contexte où « cette pandémie a clairement un impact négatif sur la mise en œuvre de l’ensemble du programme », a indiqué à la presse le ministre ivoirien du Pétrole, de l’énergie et des énergies renouvelables, Abdourahamane Cissé. 

« Les choses ne sont pas faciles », certes, mais  pour le gouvernement ivoirien, la crise sanitaire liée au Covid-19 « ne doit pas empêcher » de continuer son programme social. Et ce, « conformément aux instructions du président de la République », Alassane Ouattara qui tient à tenir ses promesses de campagne.   

« Nous nous sommes toujours engagés à faire en sorte de tenir les promesses qui avaient été faites », a dit M. Abdourahamane Cissé qui a annoncé un taux de couverture d’électricité de « 71% contre 69% à fin 2019 et 33% à fin 2011 ».

Entre janvier et mars 2020, 186 localités additionnelles ont été mises en service en Côte d’Ivoire dans le cadre du Programme national d’électrification rurale (PRONER). Un programme social du gouvernement dénommé « Ps Gouv », devrait permettre à fin 2020 d’électrifier l’ensemble des localités de 500 habitants dans le pays.

Cet effort du gouvernement ivoirien devrait, pendant cette période, permettre aux populations vulnérables de pouvoir disposer des éléments de base, entre autres l’eau et l’électricité, a fait savoir le ministre du Pétrole, de l’énergie et des énergies renouvelables.  

« Nous allons veiller à faire en sorte que l’objectif du Programme social du gouvernement, visant à améliorer les conditions de vie des populations, permette entre autres aux villageois de mener des activités génératrices de revenus ou aux élèves de mieux étudier », a-t-il renchéri. 

Malgré le fort impact du Covid-19 sur le budget ivoirien, l’État continue son développement. Selon le ministre du Pétrole, de l’énergie et des énergies renouvelables, le programme d’extension du réseau électrique devrait se poursuivre au profit des populations.  

A la faveur de cette cérémonie, le ministre Cissé qui a réaffirmé l’ambition du gouvernement d’électrifier tous les villages de Côte d’Ivoire, a remis, au nom du Président de la République, des lampes basses consommation à la chefferie du village, permettant ainsi aux ménages bénéficiaires d’économiser de l’énergie.

Dans le cadre du Programme électricité pour tous (PEPT), de janvier 2020 à fin février 2020, ce sont 11 782 branchements qui ont été réalisés sur toute l’étendue du territoire national.

Par ailleurs, le ministre Cissé a également, dans le même élan de solidarité, remis des kits sanitaires pour aider la population à mieux lutter contre la propagation du coronavirus dans cette localité. Au nom des habitants d’Ono 14, Bamba Zoumana, adjoint au chef du village, a remercié le gouvernement ivoirien car cela fait plus d’une dizaine d’année qu’ils attendent l’électricité.

Covid-19: Nestle débloque 3,4 millions de dollars dans la lutte en Afrique

Le géant mondial de l’alimentation et de la boisson, Nestlé, a débloqué une aide de 3,4 millions de dollars pour amortir les effets délétères du Covid-19 en Afrique.Cet appui touche 850 000 personnes vulnérables dans les pays d’Afrique de l’Ouest et du Centre, indique un communiqué publié lundi.

 En prévision de la famine post-Covid-19 dans ces deux régions, Nestlé déclare qu’elle allait fournir des aliments et des boissons nutritifs à 170.000 familles réparties en Angola, au Burkina Faso, au Cameroun, au Gabon, au Mali, au Niger et au Nigeria.

 A cela s’ajoutent des masques et d’autres équipements de protection individuelle (EPI) aux travailleurs de la santé de première ligne dans la région et d’autres matériels médicaux aux hôpitaux du Burkina Faso, de la Côte d’Ivoire, du Ghana et du Sénégal.

 Dans cet élan de solidarité, le Burkina Faso recevra également trois ventilateurs à utiliser dans ses unités de soins intensifs.

 « Nous offrons tout notre soutien aux familles d’Afrique centrale et occidentale en ces temps difficiles, ainsi qu’à ceux qui se battent pour leur sécurité », a déclaré Rémy Ejel, PDG de Nestlé Central and West Africa Ltd.

 La pandémie de coronavirus laissera des millions de personnes dans la famine en Afrique au cours des trois prochains mois, préviennent les autorités sanitaires mondiales.

Covid-19 : des vivres et non-vivres offerts aux forces de défense et de sécurité de Côte d’Ivoire

La ministre ivoirienne de la Solidarité, de la cohésion sociale et de la lutte contre la pauvreté, Pr Mariatou Koné a offert lundi à Abidjan des vivres et des non-vivres aux Forces armées de Côte d’Ivoire (FACI) et à la police nationale pour les aider dans la lutte contre la propagation du Covid-19 dans le pays.Elle a ainsi offert des kits alimentaires (Riz, tomates, huile, poulets…) et des produits hygiéniques en présence des ministres Hamed Bakayoko (Défense) et de Vagondo Diomandé (Sécurité et protection civile).

«Cette cérémonie est pour moi l’occasion de saluer la participation des Forces armées de Côte d’Ivoire (FACI) à l’effort national de gestion de cette pandémie. En effet, les FACI  sont en première ligne pour veiller à l’application de certaines  mesures notamment,  l’observation du couvre-feu et le confinement du Grand Abidjan, épicentre de la pandémie pour réduire les risques de propagation du virus», a estimé Mme Koné dans un discours à cette occasion.

Poursuivant, elle a ajouté que ce sont les forces de sécurité qui nous aident à faire respecter les mesures barrières contre le Covid-19.

« De nuit comme de jour, vous êtes à la tâche pour inciter les ivoiriens à adopter les comportements citoyens. Vous êtes également là pour apporter assistance aux populations dans les situations d’urgence médicale ou de sinistre. Je voudrais saluer votre détermination dans l’application de cette noble mission», a dit Mme Koné aux forces de défense et de sécurité.

En retour, le chef d’état-major général des FACI, le Général de corps d’armée Lassina Doumbia, a exprimé la gratitude de ses hommes à la ministre, réitérant l’engagement de l’armée « à faire mieux» dans la lutte contre le Covid-19. 

« Elle vient au secours des forces de sécurité. C’est pour dire à quel point elle est solidaire des efforts que nous faisons. Je voudrais lui dire merci», a indiqué pour sa part, Vagondo Diomandé, le ministre de la Sécurité et de la protection civile.

Depuis le début de la pandémie du Covid-19 en Côte d’Ivoire, en plus des mesures prises par les autorités ivoiriennes pour casser la chaîne de transmission de cette maladie, le ministère ivoirien de la Solidarité, de la cohésion sociale et de la lutte contre la pauvreté a lancé une « chaîne de solidarité» pour soutenir les différentes  couches de la société. La Côte d’Ivoire enregistre officiellement à ce jour 1398 cas confirmés de maladie à Covid-19 dont 653 guéris et 17 décès.

Covid-19: le Rwanda entame un déconfinement partiel

Les autorités rwandaises ont entamé, ce lundi 4 mai, un déconfinement partiel de la population dans le cadre de la riposte contre le Covid-19.Selon le bureau du Premier ministre, Edouard Ngirente, après six semaines de confinement, la population rwandaise est autorisée à sortir de 5 heures du matin du matin à 20 heures du soir.

Cependant, ce pays de l’Afrique de l’Est, qui a enregistré à ce jour 259 cas de Covid-19, rend obligatoire le port du masque dans les lieux publics, interdit les rassemblements de masse et maintient fermées ses frontières terrestres. Les marchés sont autorisés à rouvrir, mais seulement avec 50% des commerçants.

Guinée: L’Etat accusé d’être à la base de la propagation du coronavirus

Dans un communiqué publié samedi 02 mai 2020 , le Front National pour la Défense de la Constitution (FNDC) a pointé un doigt accusateur contre l’État par rapport à la progression vertigineuse de la chaîne de contamination de Coronavirus et, a par ailleurs déclaré que 287 de ses membres croupissent arbitrairement en prison aux risques imminents d’infections.
Dans un communiqué publié samedi, le FNDC politise les cas d’infection au coronavirus, en indiquant que l’organisation du referendum constitutionnel « un coup d’Etat constitutionnel qui a été la cause principale de l’explosion de la maladie en Guinée. C’est suite à cela que le nombre de malades a dépassé 1500 cas en moins de cinq semaines, faisant de la Guinée le principal foyer du COVID-19 en Afrique de l’ouest ».
« Les guinéens assistent à une descente aux enfers à cause de l’irresponsabilité de leurs dirigeants qui s’illustrent par des prises de décisions aussi hasardeuses que dangereuses pour leurs populations. » lit-on dans le communiqué qui rappelle que « La situation est en passe d’échapper à tout contrôle tant l’amateurisme et l’irresponsabilité des dirigeants guinéens sont de mise.
Cette situation est inadmissible dans un contexte de crise sanitaire sans précédent dans le monde. »
Dès le début de l’épidémie de Coronavirus, les Nations-Unies ont suggéré à tous les pays de libérer les prisonniers de droit commun et les détenus d’opinion pour réduire les risques de propagation de la maladie.
Nous demandons la libération sans délai de tous les leaders et membres du FNDC mais également de tous les prisonniers qui ne sont pas coupables de crimes, en attendant que les conditions soient réunies pour qu’ils bénéficient de procès équitables.

Covid-19 et sécurité alimentaire: un chercheur prône l’agriculture urbaine

Pour préserver la sécurité alimentaire et nutritionnelle des populations, il est nécessaire de promouvoir une agriculture urbaine qui transcende les crises comme celle née de la pandémie du Covid-19, selon le chercheur sénégalais, Sidy Tounkara.« En se fondant sur les multiples fonctionnalités de l’agriculture urbaine dont l’approvisionnement des villes, non pas spécifiquement en temps de crise mais aussi en temps normal, il est préférable de légitimer une agriculture urbaine dans le cadre d’une politique alimentaire territoriale au-delà des crises. Cette agriculture doit s’inscrire dans une logique d’agriculture de renfort et de complémentarité pour atteindre la sécurité alimentaire et nutritionnelle en ville au premier rang de laquelle se positionne évidemment l’agriculture rurale », explique M. Tounkara.

Dans un article scientifique intitulé « La pandémie du Covid-19 : une légitimation de la promotion de l’agriculture urbaine  », ce chercheur à l’Initiative prospective agricole et rurale (Ipar) note cependant une agriculture urbaine fortement menacée par le Covid-19.

A son avis, en dépit de son utilité cruciale, surtout en période de crise, la croissance démographique et urbaine et ses corollaires font planer des risques non négligeables sur le maintien de l’agriculture en ville.

« Cette croissance démographique des villes a nécessairement des impacts sur le foncier et l’eau dont les usages non agricoles (domestiques, industriels, infrastructures socio-économiques de base) concurrencent directement les usages agricoles (foncier agricole, eau d’irrigation) », souligne Sidy Tounkara.

Il ajoute que la croissance démographique des villes a aussi des impacts sur la disponibilité et l’accès à l’eau pour l’irrigation des cultures, surtout dans un contexte de changement climatique qui contribue à la perturbation du cycle pluviométrique, mais aussi à la baisse du niveau de la nappe phréatique qui est exploitée par les maraîchers urbains.

Covid-19 : l’état d’urgence prolongé au Sénégal

Le président de la République Macky Sall a prorogé, pour une durée de 30 jours, l’état d’urgence en vigueur depuis le 23 mars dernier afin d’affronter le nouveau coronavirus.Le décret, prorogeant l’état d’urgence sur toute l’étendue du territoire national, a été signé par le chef de l’Etat ce dimanche. S’adressant à ses concitoyens, dans un discours retransmis sur la Radiodiffusion Télévision Sénégalaise (RTS, publique), Macky Sall avait souligné que « la vitesse de progression de la maladie nous impose de relever le niveau de la riposte. A défaut, nous courons un sérieux risque de calamité publique ».

Cet état d’urgence est assorti d’un couvre-feu de 20 heures à 6 heures. Les pouvoirs publics, constatant la circulation rapide du virus, ont ensuite interdit le transport transrégional.

La loi sur l’état d’urgence confère aux autorités administratives compétentes un certain nombre de pouvoirs. Il s’agit entre autres de la réglementation ou de l’interdiction de la circulation des personnes, des véhicules ou des biens dans certains lieux et à certaines heures, de l’interdiction, à titre général ou particulier, de tous cortèges, défilés, rassemblements et manifestations sur la voie publique, de l’interdiction, à titre général ou particulier, des réunions publiques ou privées de quelque nature qu’elles soient, susceptibles de provoquer ou d’entretenir le désordre et de la fermeture provisoire des lieux publics et lieux de réunions.

Dans sa stratégie de lutte contre le Covid-19, le gouvernement a ordonné la fermeture de tous les lieux de culte et prohibé les rassemblements publics. A ce jour, 1182 cas de coronavirus ont été déclarés au Sénégal dont 372 guérisons et 9 décès. 

La suspension des vols internationaux a porté ses fruits puisqu’il n’y a plus de cas importés mais les cas contacts suivis et surtout ceux communautaires se multiplient à un rythme inquiétant.

 

Maroc/Covid-19 : Les techniques utilisées dans les tests sont « fiables » (ministère)

Le ministère marocain de la santé a affirmé les outils et techniques utilisés dans les tests du Covid-19 son « fiables » et se « basent sur des analyses de l’acide nucléique ».

 « C’est l’une des méthodes utilisées à l’échelle internationale », fait savoir un communiqué publié par le  ministère en réaction  à des publications sur les réseaux sociaux faisant état de supposées victimes de faux tests à Casablanca.

« Il est probable d’avoir des résultats différents sur des échantillons variés suite aux tests effectués sur un malade pendant des jours. Ceci est relié au volume du virus et son comportement dans le corps humain, ainsi que la manière de prélever les échantillons », rappelle la même source, soulignant que  pour ces raisons le Maroc ne se contente pas d’un test négatif pour déclarer une guérison, mais de deux analyses négatives à 24 heures d’intervalle.

Et de préciser que l’annonce de chaque nouveau cas du Covid-19 est de la responsabilité des médecins qui ont les moyens suffisants pour le faire, ajoutant que toute autre personne qui n’est pas habilité à le faire, ne peut intervenir dans ce processus ou mettre en doute le travail des professionnels de la santé. 

« Dans le cas de deux résultats différents, c’est le test positif qui est pris en compte », est-il précisé.

 Le ministère exhorte les citoyens de ne pas suivre les rumeurs qui visent à perturber le travail des parties responsables et à déstabiliser les Marocains par rapport à l’efficacité du travail du corps médical qui continuent à lutter, aux premiers rangs, contre ce virus, conclut le communiqué.

Côte d’Ivoire : un médecin de la gendarmerie nationale testé positif au Covid-19

Un médecin du Centre principal de santé de la gendarmerie nationale (CPS) d’Agban (le plus grand camp de gendarmerie du pays situé à Cocody) a été testé, dimanche, positif au Covid-19, rapporte un communiqué de la gendarmerie nationale transmis à APA.Selon le communiqué « l’ensemble du personnel du CPS et les patients du médecin pour la semaine du 27/04/2020 au 02/05/2020 seront testés et mis éventuellement en confinement ».

En outre, ajoute la même source,  le Commandant supérieur de la gendarmerie nationale a décidé de la fermeture du centre pour une durée de 48 heures afin de permettre aux services d’hygiène de procéder à une désinfection totale des lieux.

 Pendant cette période, la prise en charge des malades se fera à l’Hôpital militaire d’Abidjan (HMA) et dans tous les Centres de Santé des unités de la Gendarmerie de la place d’Abidjan.

« Le Commandant supérieur de la gendarmerie nationale exhorte l’ensemble des personnels de la Gendarmerie Nationale qui accomplissent un travail formidable au quotidien, dans le cadre de la lutte contre la pandémie de la maladie à Coronavirus, à persévérer dans l’exécution de leurs missions régaliennes tout en observant scrupuleusement les mesures barrières », conclut le texte.

La Côte d’Ivoire,  qui a pris plusieurs mesures pour lutter contre la propagation de cette pandémie, enregistre à ce jour, 1362 cas confirmés de maladie à Covid-19, 622 guéris et 15 décès.

Les journalistes ivoiriens célèbrent la 27è Journée de la liberté de la presse à travers un webinaire

Les journalistes ivoiriens ont célébré, dimanche, la 27ème Journée mondiale de la liberté de la presse à travers un webinaire (échanges interactifs via internet) organisé par l’Union nationale des journalistes de Côte d’Ivoire (UNJCI) en partenariat avec l’Organisation des Nations unies pour l’éducation, la science et la culture (UNESCO), le Fonds de soutien et de développement de la presse (FSDP) et des Organisations professionnelles des médias (OPM) autour du thème central, « Le journalisme sans crainte ni complaisance ».Organisée à la Maison de la presse d’Abidjan avec la participation d’une vingtaine de personnes pour tenir compte des mesures barrières pour la lutte contre la pandémie du Coronavirus (Covid-19), cette Journée retransmise en direct via internet, a été meublée par trois sous-thèmes.

Le premier sous-thème consacré à l’indépendance des médias et des journalistes, a été animé par Mme Sidonie Amoikon,  Secrétaire générale de l’Autorité nationale de la presse (ANP, organe de régulation), quand le deuxième sous-thème porté sur « la sécurité des journalistes et la question de l’impunité » a été présenté par Dr Alfred Dan Moussa, Directeur général de l’ISTC Polytechnique.

L’égalité des genres au sein des rédactions, a constitué le troisième sous-thème animé par Agnès Kraidy, journaliste-consultante, présidente du Réseau des femmes journalistes et des professionnelles de la Communication de Côte d’Ivoire (REFJPCI).

Le président de l’UNJCI Jean-Claude Coulibaly ainsi que la représentante et chef du Bureau de l’UNESCO à Abidjan, Anne Lemaistre se sont félicités que ce «coup soit marqué» en dépit de la crise sanitaire que traverse le monde.

A ce propos, le ministre ivoirien de la Communication et des médias, Sidi Touré, a souligné dans une déclaration qu’à l’instar des acteurs du monde médical, les journalistes ivoiriens mènent le « combat pour la vie» contre la maladie à Covid-19 en Côte d’Ivoire.

« Sur le front de la lutte contre le Covid-19, les acteurs des médias, tout autant que les acteurs du monde médical que les chercheurs, mènent le combat pour la vie. Pour les journalistes, il est crucial que les populations aient accès à des informations fiables», a indiqué M. Touré.

Parlant de  la responsabilité des médias dans la lutte contre cette maladie, il a soutenu que les journalistes doivent faire connaître les gestes barrières qui nous préservent, faire savoir les comportements à adopter, les démarches à entreprendre, les décisions à prendre, aider à éviter l’intoxication par les fausses nouvelles.

 « La liberté n’a de sens que par rapport à la responsabilité qu’elle impose. Et cette responsabilité, les journalistes l’incarnent dans la pleine conscience du poids de leur profession», a-t-il estimé.

Plus que jamais, nous avons besoin des médias engagés pour le « bien commun», a ajouté M. Touré qui est également le porte-parole du gouvernement ivoirien.

 « A tous les journalistes du monde entier, aux journalistes et aux professionnels de la communication de notre pays, je vous dis merci au nom du Gouvernement ivoirien pour votre engagement à célébrer l’information qui sauve », a poursuivi M. Touré se félicitant de l’amélioration du rang de la Côte d’Ivoire dans le classement mondial de la liberté de la presse de Reporters sans frontières.

En effet, la Côte d’Ivoire est passée de la 159è place de ce classement en 2011 à la 68è en 2020 figurant ainsi dans le top 10 des pays les mieux classés en Afrique.

Transport public : 90 véhicules mis en fourrière à Abidjan pour non-respect des mesures contre le Covid-19

Quelque 90 véhicules ont été mis en fourrière à Abidjan pour non-respect des mesures gouvernementales de lutte contre la propagation de la maladie à Coronavirus dans le secteur du transport public, a annoncé le ministère ivoirien des transports dans une note d’information transmise dimanche à APA.« (…) Une opération de contrôle et de répression conduite par la gendarmerie nationale et la police spéciale de la sécurité routière police nationale a démarré le samedi 02 mai dans plusieurs communes d’Abidjan. Cette opération a permis aux forces de l’ordre de procéder à la mise en fourrière de 90 véhicules sur 5954 véhicules contrôlés en cette première journée», indique la note. 

Cette opération de contrôle et de répression,  qui intervient,  après plus d’un mois de campagne d’information et de sensibilisation, a débuté simultanément dans plusieurs communes d’Abidjan dont Port-Boüet, Abobo, Yopougon, Treichville, Koumassi, Adjamé, Marcory. 

« Partout les conducteurs et usagers de la route ont été rappelés à l’ordre, soit pour non-respect des mesures de réduction du nombre de passagers ou pour non-port de masque », a expliqué le ministère des transports précisant que cette opération de contrôle durera 45 jours.

 La Côte d’Ivoire,  qui a pris plusieurs mesures pour lutter contre la propagation de cette pandémie, enregistre à ce jour, 1362 cas confirmés de maladie à Covid-19, 622 guéris et 15 décès.

Covid-19 : la livraison express a le vent en poupe au Sénégal

En ces temps troublés, le coronavirus ne laisse pas le choix au gouvernement du Sénégal qui déconseille les déplacements non essentiels. Une aubaine pour les professionnels de la livraison rapide.Du haut du balcon, Oumar Basse donne délicatement des directives à quelques livreurs qui sont dans une camionnette garée sur le parking. A seulement 28 ans, il est le co-fondateur de Yobanté express (envoyer un colis en wolof, langue dominante au Sénégal). Cette start-up, en quinze mois d’exploitation, a fait son trou dans ce secteur.

Au siège de la société à Dakar, à proximité du Centre international de commerce extérieur du Sénégal (Cices), le natif de l’Île à Morphil (près de 400 kilomètres au nord de la capitale), supervise avec entrain les opérations.

« On a beaucoup plus d’activités en cette période de crise sanitaire. Les gens préférent rester à la maison et faire des commandes. Yobanté express leur présente une offre répondant à leurs besoins », explique Oumar.

Le Sénégal, comme 52 autres nations africaines, fait face au Covid-19. Ce pays a franchi, depuis le 1er mai, la barre du millier de cas. Et plus le virus se répand, plus la population a la boule au ventre. Certains s’enferment à double tour et se ruent vers les services de livraison.

Yobanté express (Yes) s’est rapidement adaptée à la nouvelle donne. « En partenariat avec plusieurs boutiques et magasins de la place, (on) vous propose de faire vos courses quotidiennes », annonce l’entreprise sur sa page Facebook.

Pour être livré, le client dresse sa liste de produits puis effectue le règlement via une application de paiement électronique. Par mesure de précaution, « on a sensibilisé nos livreurs internes et indépendants sur les comportements à adopter comme la distanciation sociale, le port de gants ou de masque et l’utilisation du gel hydroalcoolique », insiste M. Basse.

Grâce à une tarification « très abordable », Yes se positionne aujourd’hui comme un acteur de taille de la livraison dont l’essor fulgurant s’associe à celui du commerce en ligne.

Par exemple dans la région de Dakar, divisée en six zones, les coûts varient en temps normal de 1200 à 4000 F CFA (entre 1,8 et 6 euros). Si le poids du colis dépasse 10 kilogrammes, l’excédent est facturé à 250 F CFA (38 centimes d’euros) le kilo.

« Les clients sont rassurés qu’on leur livre les produits de leurs supermarchés et boutiques préférés. On fait des achats pour des particuliers et des entreprises. Cela augmente considérablement nos opérations », se réjouit cet entrepreneur au physique imposant.

Yobanté express possède une flotte composée de quatre camions, d’une trentaine de scooters et de deux tricyles. En plus, elle s’appuie sur un « réseau résilient » de 250 points relais et 300 transporteurs indépendants déployés sur toute l’étendue du territoire national.

Pour barrer la route au nouveau coronavirus, le chef de l’Etat du Sénégal Macky Sall a décrété l’état d’urgence assorti d’un couvre-feu de 20 heures à 6 heures. A Yes où les livraisons pouvaient s’exécuter de 9 heures jusqu’à 20 heures, un réaménagement du travail s’imposait.

Désormais, « on ouvre de 8 heures à 17 heures pour permettre aux employés de rentrer tranquillement chez eux. On privilégie également le télétravail pour l’équipe commerciale et celle de la communication », explique Oumar, doctorant en Machine learning (technologie d’intelligence artificielle) à l’Université de Piacenza, en Italie.

Avec l’interdiction formelle du transport transrégional, le patron de la start-up concentre principalement ses forces à Dakar. Pour lui, la mesure prise par le gouvernement sénégalais est « pertinente » dans le cadre de l’offensive contre l’envahisseur : le Covid-19.

A l’instar de Yobanté Express, les livreurs informels de la capitale tirent aussi profit de l’auto-confinement de bon nombre de citadins. Sous le couvert de l’anonymat, l’un d’entre eux confirme cette tendance haussière : « Mon activité a bondi avec la livraison de nombreux produits vendus dans des commerces en ligne ».

Dans ce contexte, de grandes surfaces comme Auchan comptent booster leurs ventes en misant sur un service de livraison sur mesure. L’enseigne d’origine française permet aux consommateurs sénégalais de faire leurs courses sur son site internet puis d’aller les récupérer en magasin.

A travers ce nouveau service, la multinationale veut « offrir à chacun la possibilité de se nourrir » sans risque de contamination. Auchan peut ainsi décongestionner ses supermarchés surtout en cette période où les autorités étatiques incitent les citoyens à rester chez eux afin de limiter les infections.

Covid-19: le PM ivoirien annonce des mécanismes pour un minimum de revenu aux travailleurs mis en chômage

Le Premier ministre ivoirien Amadou Gon Coulibaly a indiqué vendredi que le gouvernement était activement au travail pour trouver des mécanismes afin que les travailleurs mis en chômage technique du fait du Covid-19, bénéficient d’un minimum de revenu, à l’occasion de la fête du travail.« Pour sa part, le gouvernement est activement au travail pour opérationnaliser les différents instruments de soutien économique et social, en liaison avec le secteur privé », a dit le Premier ministre ivoirien Gon Coulibaly, dans une déclaration face à des centrales syndicales à la Primature. 

Selon le chef du gouvernement ivoirien,  « il s’agira de trouver des mécanismes afin que les travailleurs mis en chômage technique bénéficient d’un minimum de revenu pour satisfaire à leurs besoins » en cette période.  

« Je me propose d’ouvrir des discussions avec le Patronat sur cet important sujet afin de parvenir à des points d’accord, dans l’intérêt des entreprises et des travailleurs », a assuré le Premier ministre ivoirien. 

Le point fait au gouvernement par le ministre de l’Emploi et de la protection sociale, à la date du 17 avril 2020, ressort « 706 entreprises qui ont pris des mesures de mise en chômage technique d’une partie de leurs employés », a fait savoir M. Gon Coulibaly. 

« Il s’agit de 18 755 travailleurs qui sont concernés; autant de familles qui risquent de se retrouver dans la précarité (et) j’appelle le Patronat à privilégier l’utilisation des mécanismes mis en place pour préserver les emplois », a ajouté M. Gon Coulibaly. 

Selon lui, « c’est seulement lorsque toutes les solutions auront été épuisées que le recours au chômage technique peut se comprendre, surtout dans une situation aussi inédite. (Mais), en tout état de cause, le licenciement ne devrait pas intervenir dans cette situation ». 

Le gouvernement, dans le cadre de la mise en œuvre de sa stratégie de riposte à la pandémie, a pris des mesures de soutien aux entreprises afin de maintenir l’activité économique et d’assurer sa relance, en préservant l’outil de production et les emplois. 

Ces mesures sont la suspension des contrôles fiscaux, le report du paiement des impôts et taxes dus à l’Etat sur une période de trois mois, l’annulation des pénalités de retard dans le cadre de l’exécution des marchés et commandes publics durant la période de crise et le paiement de la dette intérieure. 

En outre, les autorités ivoiriennes ont mis en place un Fonds de soutien aux grandes entreprises, doté d’une enveloppe de 100 milliards de FCFA, un Fonds de soutien aux PME de 150 milliards de FCFA puis un fonds spécial de solidarité et de soutien d’urgence humanitaire qui est doté de 170 milliards FCFA. 

Il a été également mis en place un Fonds spécial d’appui aux acteurs du secteur informel, destiné notamment à octroyer des soutiens à ceux d’entre eux qui sont impactés par la crise sanitaire et à refinancer les institutions de crédits, dans le cadre de la mise en œuvre des programmes de financement des acteurs du secteur informel.

Dans le cadre du volet social de ce plan de riposte lié à la pandémie du Covid-19, depuis le 23 avril 2020, 177 198 ménages impactés bénéficient d’une aide directe de l’Etat de Côte d’Ivoire, d’un montant de 13,3 milliards de FCFA. 

COVID-19: Aide américaine de 5,7 millions de dollars au Maroc

Le gouvernement américain a annoncé vendredi avoir octroyé une aide de 5,7 millions de dollars au Maroc, dans le cadre du soutien à la lutte contre la pandémie du Covid-19, a indiqué le Département d’Etat américain dans un communiqué.Cette aide comprend 4 millions de dollars du Fonds de soutien économique pour favoriser la reprise socio-économique des populations marginalisées et vulnérables dans les milieux urbain et rural grâce à un programme de transferts monétaires.

Il s’agit également de 1,7 million de dollars pour aider à préparer les systèmes de laboratoire, activer la détection des cas et la surveillance épidémiologique basée sur les événements, soutenir les experts techniques en matière de réponse et de préparation, renforcer la communication sur les risques, entre autres, précise le communiqué.

« Cette aide s’appuie sur des investissements américains à long terme au Maroc de plus de 2,6 milliards de dollars d’aide au cours des 20 dernières années, dont 64,5 millions de dollars pour le secteur de la santé », ajoute la même source.

Le département d’Etat a affirmé que depuis le déclenchement de cette crise sanitaire, le gouvernement américain a mobilisé plus de 775 millions de dollars en aide d’urgence sanitaire, humanitaire, économique et de développement visant à aider les gouvernements, les organisations internationales et les ONG.

Covid-19: Comores contaminés, Lesotho seul pays africain épargné

L’archipel des Comores est devenu le 53e pays africain frappé par le Covid-19 après la découverte d’un cas jeudi dernier.Jusque-là épargné par la pandémie, ce petit pays peuplé d’un peu moins d’un million d’habitants, a enregistré officiellement son premier cas jeudi dernier. Il s’agit d’un Comorien âgé d’une cinquante d’années, qui a été en contact avec un Français en séjour dans le pays depuis le 18 mars, a indiqué le président comorien, Azali Assoumani.

Le chef de l’Etat a rassuré sur l’état de santé du patient qui « s’améliore progressivement ».

Cette nation d’Afrique australe, est le 53e État africain touché par le Covid-19. Désormais, le Lesotho, petit royaume enclavé dans le territoire sud-africain, est le seul pays encore officiellement épargné par le coronavirus.

Covid-19: Le président Alpha Condé invite le corps médical à plus d’engagement dans la lutte contre la pandémie

Le Président de la République, le Pr. Alpha Condé, a rencontré ce mardi 28 avril 2020 au Palais Sékhoutouréya, le corps médical de riposte contre le Coronavirus.

Au cours des entretiens en viséo-conférence, l’accent a été mis sur le renforcement des dispositifs à prendre dans la lutte contre la pandémie.

Dans une séance questions-réponses, le Président de la République a évoqué plusieurs sujets liés à la riposte contre cette maladie. Il s’agit notamment du renforcement de la surveillance, l’application des mesures barrières. Le Chef de l’Etat a sollicité que le nombre de surveillants (260) à la riposte et des préleveurs qui sont de 65, soit revu à la hausse.

Pour la prise en charge des malades, les médecins épidémiologistes ont fait savoir au Chef de l’Etat que trois lieux sont déjà opérationnels. Il s’agit des centres de traitement et de prise en charge (CTPCM) de Donka avec 400 lits, du Camp Alpha Yaya Diallo (16) et de Nongo avec 152 places.

En même temps, le corps médical a annoncé que deux autres centres seront disponibles dans les jours à venir. Ce sont les centres de Matam avec 240 lits et de Gbéssia avec 164 places.

A en croire les professionnels de la santé, ces deux autres centres seront respectivement opérationnels les 2 et 6 mai à venir.

Pour le cas des suspects, le corps médical a sollicité 400 lits dans les réceptifs hôteliers pour mieux contrôler la propagation de la maladie.

Le Président Alpha Condé a longuement échangé avec ces médecins pour s’assurer de la situation de tous les centres de traitement et de prise en charge des malades.

Un protocole à suivre dans le traitement de la maladie et qui va être bientôt validé, a été évoqué pendant cette rencontre.

Concernantl’alimentation des malades, le Président de la République a été informé par le corps médical que le recrutement de nouveaux traiteurs est en cours selon les différentes catégories.

Au regard de toutes ces annonces, le Président Alpha Condé a demandé au corps médical de faire, par écrit, tous les besoins en médicaments et en équipements ainsi que le matériel disponible.

Le Chef de l’Etat a enfin souhaité que l’épidémie soit sous contrôle le plus vite possible, surtout avec l’arrivée des grandes pluies.

Le Gouvernement réagit aux commentaires de la Banque Mondiale sur le plan de riposte au Covid-19 en Guinée

Le Premier ministre confirme avoir reçu, en date du 21 avril 2020, des commentaires de la Banque mondiale sur le plan de riposte du Gouvernement. Ces commentaires suscitent de très nombreuses réactions dans la presse. Ainsi, pour éclairer l’opinion et garantir la transparence dans la gestion des affaires publiques économiques, la Primature tient à apporter des clarifications sur les points suivants :

  1. Sur la faiblesse de la projection anticipée de la croissance économique :

 

  1. L’hypothèse retenue dans le plan de riposte économique du Gouvernement est une contraction (ou baisse) de « seulement » 0,7% du PIB. Nos partenaires de la Banque mondiale estiment, sans donner d’estimation quelconque, que cette projection est timide et de ce fait la pandémie devrait affecter plus négativement la croissance économique.

La Primature assume, et a déjà eu l’occasion de le dire, que le plan de riposte du Gouvernement repose sur des hypothèses conservatrices. Dans son discours du 6 avril, le Premier ministre a indiqué que le Gouvernement ne souhaitait pas faire des annonces fantaisistes. Il fallait de ce fait reposer le plan de riposte sur des hypothèses macroéconomiques réalistes et crédibles.

Ainsi cette première phase du plan de riposte couvre la période d’avril à décembre 2020, avec une sortie de crise projetée pour juin 2020. Le Premier ministre a par ailleurs fait remarquer que le plan de riposte st conçu dans une perspective dynamique, donc sujet à ajustement au fur et à mesure de l’évolution de la crise. La plupart des pays procèdent ainsi. L’Allemagne, par exemple, dont le premier plan date d’il y a plus d’un mois, vient de le compléter par des mesures additionnelles cette semaine.

Aucun Gouvernement, aucune institution (y compris la Banque mondiale), ne peut aujourd’hui prédire avec une marge d’erreur tolérable ce que devrait être la dimension de l’impact négatif de la crise sanitaire sur l’activité économique. Des projections macroéconomiques plus robustes provenant d’institutions aussi crédibles que le Fonds monétaire international (FMI) et l’Organisation pour la coopération et le développement économique (OCDE) ont déjà été revues plusieurs fois en l’espace de quelques semaines, signe de la difficulté de l’exercice.

  1. C’est à dessein que le détail opérationnel du fonctionnement du fonds spécial COVID19 n’a pas été indiqué dans le plan, parce que le plan de riposte n’est pas le lieu d’un tel exercice, lequel les ministères compétents, en l’occurrence l’économie, le budget et la Banque centrale de la République de Guinée (BCRG), sont en train de travailler.

 

  1. Pour ce qui concerne le fonds destiné à appuyer les groupements d’intérêt économique (GIE), il reste clair qu’un travail d’évaluation est en cours. Une remontée d’informations est attendue des ministères et institutions en charge (finances, BCRG, APIP, notamment) pour arbitrage final du Premier ministre.

 

  1. Sur la protection sociale, en particulier sur le plan d’urgence de l’ANIES :

La composante sociale du plan d’urgence du Gouvernement est portée par l’Agence nationale d’inclusion économique et sociale (ANIES), qui est soutenue, et nous nous en réjouissons, par la Banque mondiale à hauteur de 70 millions de dollars américains.

  1. Les observateurs noteront que la Banque est ainsi le principal bailleur de fonds de la composante sociale du plan de riposte à travers l’ANIES. C’est à ce titre que les délais des procédures ont été raccourcis par la banque mondiale en vue du passage du dossier dès le mois prochain au conseil d’administration.

 

  1. Comme indiqué dans le plan de riposte, le plan d’urgence de l’ANIES est financé par les économies réalisées par l’Agence sur son budget 2019, la réaffectation de 70% de son budget 2020 ainsi que par une partie du financement de la Banque mondiale et un apport du Gouvernement des Émirats arabes unis. C’est donc à ressources constantes que l’ANIES assure le financement de la composante sociale du plan de riposte économique du Gouvernement.

 

  1. Pour ce qui concerne les transferts monétaires de l’ANIES, il est confirmé que lesdits transferts concernent les zones pilotes (une préfecture par région administrative et la zone spéciale de Conakry). Le détail concernant les mécanismes de réalisation des transferts est en cours de finalisation, à la lumière de la collecte de données économiques et sociales déjà réalisée par l’Institut national de la statistique (INS) et de la procédure de digitalisation en cours auprès de la multinationale française IDEMIA.

Il convient également de rappeler que sur le budget total de 439 milliards GNF, les transferts monétaires représentent à eux seuls 428 milliards GNF, soit 97% du budget total. Le Gouvernement confirme que, à compter de ce mois de juin 2020, 240 000 ménages (soit 1,6 million de Guinéens) toucheront 25 dollars par mois et par ménage sur les ménages pilotes identifiées. Si davantage de ressources venaient à être mobilisées, des zones autres que celles actuellement identifiées seraient ajoutées au nombre des bénéficiaires.

  1. Sur l’estimation du secteur de l’énergie :

Le plan de riposte accorde la gratuité de l’eau et de l’électricité aux abonnés au tarif social.

La Primature a constaté, avant même la réception des commentaires de la Banque mondiale, que les données fournies par le ministère chargé de l’énergie sont erronées. Dès la publication (nécessitée par l’urgence) du plan, le cabinet du Premier ministre a parallèlement demandé à EDG de revoir les données et de fournir des éléments précis sur le nombre d’abonnés au tarif social, les montants théoriques facturés et les montants effectivement recouvrés. Ce travail de reprofilage a permis, à la date du lundi 20 avril 2020, soit avant le courrier de la Banque mondiale, de situer le niveau de la prise en charge de la gratuité pour les abonnés au tarif social de l’électricité à 126 milliards GNF (et non 456 milliards GNF comme précédemment indiqué par le ministère de l’énergie) pour le trimestre couvert par le plan de riposte. Ce chiffre de 126 milliards GNF est maintenant confirmé dans le plan de riposte et met en cause l’estimation elle-même erronée contenue dans les commentaires de la Banque mondiale.

En conclusion, les insinuations suivant lesquelles la Banque mondiale aurait rejeté le plan de riposte économique du Gouvernement sont absolument fausses et infondées. Il y a lieu de rappeler que la composante sociale du plan de riposte est financée à hauteur de 30 millions de dollars (sur les 45 millions du plan d’urgence de l’ANIES) par la Banque mondiale.

Par ailleurs, en guise de soutien encore plus fort du plan, la Banque mondiale a demandé aux autres projets à capacité de décaissement faible d’orienter une partie de leurs ressources vers l’ANIES.

La Primature rappelle enfin qu’un plan de riposte économique a un caractère dynamique, et que ses hypothèses continueront d’être ajustées sur une base bimensuelle en fonction de l’évolution de la crise sanitaire et de la situation économique.

Source : le cabinet de la Primature

Covid-19: 761 cas confirmés du coronavirus pour 164 guéris

Dans une déclaration rendue publique mercredi, 22 avril 2020, l’Agence Nationale de la Sécurité Sanitaire (ANSS) a indiqué qu’à la date du 21 avril, 213 personnes ont été testées dont 73 se sont révélées positives. Ces 73 nouveaux cas positifs ont porté à 761, le nombre total de cas confirmés de coronavirus. Et l’ANSS d’ajouter que du 12 mars au 21 avril, la Guinée a enregistré un total de 761 cas de COVID-19 dont 164 guéris et 06 décès hospitaliers.

La lutte contre le coronavirus sera longue, prévient l’OMS

Le monde n’en a pas encore fini avec le coronavirus, selon l’OMS. L’organisation a en effet averti que la pandémie  « est là pour longtemps ».

«Ne vous y trompez pas : nous avons encore un long chemin à parcourir. Ce virus nous accompagnera pendant longtemps», a prévenu mercredi le directeur général de l’OMS, Tedros Adhanom Ghebreyesus.

L’AFP renseigne que dans les pays, notamment européens, où les mesures de confinement des populations mises en place le mois dernier commencent à être allégées, la crainte d’une seconde vague de contaminations est omniprésente et les appels à la prudence fréquents.

Tedros Adhanom Ghebreyesus a fait savoir qu’il redoute un relachement dans le combat mené contre le coronavirus. «L’un des plus grands dangers auxquels nous sommes confrontés aujourd’hui est la complaisance» a-t-il déclaré. Il a ajouté de plus que la majeure partie de la population mondiale reste susceptible d’être contaminée.

La pandémie qui a tué plus de 180 000 personnes à travers le globe, est en fait en hausse en Afrique, en Amérique centrale et du Sud, et en Europe de l’Est. Situation qui inquiète le DG de l’OMS.

La Grande-Bretagne a enregistré 759 décès en 24h, portant le bilan dans le pays à 18.000 morts. L’administration sanitaire a toutefois laissé entrevoir que Londres allait alléger les mesures de confinement dans les semaines à venir.

Aux États-Unis, pays officiellement le plus endeuillé au monde par le Covid-19 (46’583 décès), les règles de distanciation sociale ne sont pas respectées. Dans les Etats encore sous ordre de confinement, des manifestations pour appeler à relancer l’économie se multiplient.

Le président Donald Trump a en outre jugé la semaine dernière qu’il était temps de faire «redémarrer l’Amérique». Il a toutefois laissé chacun des gouverneurs prendre la décision selon la gravité de l’épidémie dans son État.

L’Allemagne, l’Autriche, la Norvège ou le Danemark ont en revanche opté pour l’assouplissement de leurs mesures de confinement, tout en conservant des mesures de « distanciation sociale ». L’Italie, la France, la Suisse, la Finlande et la Roumanie préparent également un déconfinement en prudence.

Quant à l’ONU, elle tire la sonnette d’alarme sur une imminente «catastrophe humanitaire mondiale». Le nombre de personnes souffrant de famine risque en effet de doubler pour atteindre «plus de 250 millions d’ici la fin de 2020», selon elle.

La crainte d’une deuxième vague reste également très forte Aux États-Unis, un haut responsable de la santé publique, Robert Redfield, a dit redouter pour l’hiver prochain un épisode «encore plus difficile que celui que nous venons de vivre», en raison d’une possible coïncidence avec la grippe saisonnière.

Berceau du coronavirus, parti de Wuhan fin 2019, la Chine craint aussi une deuxième vague épidémique. Dans le collimateur : les personnes venant de l’étranger. Face à cette menace, la métropole de Harbin, proche de la Russie, a renforcé mercredi ses mesures de restriction.

Le Premier ministre guinéen testé négatif au Covid-19

Dans le cadre des activités de riposte contre le COVID-19, l’ANSS a procédé à des tests de dépistage sur SEM le Premier ministre, Chef du Gouvernement ainsi que sur l’ensemble de son cabinet et du personnel civil et militaire de la Primature, les 6, 7 et 8 avril 2020.

Le test de son SEM le Premier ministre Dr Ibrahima Kassory Fofana et plusieurs de ses principaux collaborateurs se sont avérés négatifs.

Seuls deux parmi eux ont été testé positifs au COVID-19.

Ils ont été immédiatement pris en charge par les services de l’ANSS selon le protocole en vigueur.

La Primature rappelle à tous, l’importance des gestes barrières et invite la population à suivre les consignes édictées par l’Organisation Mondiale de la Santé, le Gouvernement et les autorités sanitaires à tous les niveaux.

La Primature souhaite prompt rétablissement à l’ensemble des malades du Covid 19.

Transmis par la Cellule de Communication du Gouvernement

Covid-19: La Guinée aurait enregistré son premier décès ce 14 avril

La Guinée qui a recensé 363 cas positifs au Covid-19 à ce jour, aurait enregistré son premier décès ce 14 avril 2020.

Le site d’information Guineenews a annoncé que le décès a eu lieu ce mardi 14 avril. Il s’agirait d’un ressortissant libanais selon le bureau de la communauté libanaise, qui l’a annoncé dans un communiqué rapporté par le média. La même source ajoute que le patient décédé avait des antécédents qui lui avaient valu une intervention chirurgicale au Liban, l’an dernier.

Guineenews renseigne en effet que dans ce document non daté « le bureau de la communauté libanaise » dit avoir « le regret de porter à la connaissance des ressortissants le décès… ».

Toujours selon ce communiqué, le bureau demanderait à la communauté libanaise de s’abstenir d’aller présenter les condoléances, par respect pour les mesures sanitaires. Le bureau aurait également assuré à travers cette note, d’être en rapport avec l’ANSS  «pour récupérer le corps» et avec un imam «pour les dispositions  religieuses en vue de l’enterrement».

La même source renseigne en outre que le bureau exige aux ressortissants libanais touchés par le COVID-19 de se rendre à l’hôpital Donka pour la prise en charge ; « pas ailleurs », insisterait-t-il.

Covid-19 en Guinée: Le port du masque obligatoire à partir du 18 avril

Le président de la République, Pr Alpha Condé s’est adressé de nouveau à la Nation pour annoncer des mesures supplémentaires en vue de lutter contre la propagation du coronavirus en Guinée.

Dans la foulée, le chef de l’Etat a annoncé que le port de masque est rendu obligatoire à compter de samedi, 18 avril 2020, pour tout citoyen désireux de se déplacer.

Pour ce faire, le président Alpha Condé a invité les sociétés et les entreprises à fournir de masques à leurs employés. Il a également exhorté les entreprises locales à fabriquer de masques suffisants pour la population dont le prix unitaire n’excède pas 2500 francs guinéens.

« Tout contrevenant sera empêché de circuler et une sanction disciplinaire d’un montant de trente mille (30.000) francs guinéens lui sera infligée», avertit Pr Alpha Condé.

L’AGP vous propose l’intégralité de l’adresse du Chef de l’Etat à la Nation

Guinéennes et Guinéens

Mesdames et Messieurs,

L’épidémie du COVID-19 qui a touché de nombreux pays du monde depuis décembre dernier a pris une allure inquiétante dans

notre pays. Mon gouvernement a déjà pris des mesures depuis la détection des premiers cas le 12 mars 2020. Il me revient de constater que certaines de ces mesures ne sont pas respectées. L’heure est au patriotisme national par tous. Chacun de nous est responsable de l’application de ces mesures.

Face à l’augmentation rapide du nombre de cas ces derniers jours à Conakry et la détection de nouveaux cas dans certaines préfectures de la Guinée (Boké, Labé, Faranah et Telimélé), la prise de mesures additionnelles de renforcement de l’État d’urgence me semble impérieuse pour freiner la propagation du COVID-19 avant que la situation ne soit débordante pour nous tous.

Mesdames et Messieurs,

Cette épidémie a envahi l’Afrique. L’OMS a prédit que pour les pays africains économiquement faibles, en l’absence de mesures rigoureuses de RIPOSTE contre cette pandémie, les conséquences seront désastreuses.

C’est pour cela, je vous annonce les mesures additionnelles suivantes de renforcement de l’Etat d’urgence sanitaire jusqu’au 15 mai, renouvelable :

Prolongation des dispositions antérieures, particulièrement : la fermeture des écoles, des frontières, des lieux de cultes et des bars ; la limite des rassemblements comme les cérémonies de mariage, les baptêmes et les funérailles à moins de 20 personnes; le couvre-feu de 21:00 à 5:00 pour ne citer que quelques-unes.

Le transfert des corps entre les préfectures demeure interdit. Pour les corps en provenance des pays étrangers, une présentation d’un certificat attestant un test NÉGATIF au COVID-19 est exigé. Dans le cas contraire, le transport du corps sera interdit. L’enterrement digne et sécurisé de tous les corps testés positifs au COVID-19 sera assuré par la Croix Rouge Guinéenne et le service de protection civile.

Les sorties de Conakry restent soumises à la vérification stricte du statut infectieux du demandeur par un test. La sortie de tout contact est interdite pendant les 21 jours de suivi. Tout contrevenant recevra une sanction disciplinaire.

Le port de masque communautaire ou bavette est maintenant OBLIGATOIRE pour tout citoyen à compter du samedi 18 avril 2020. Tout contrevenant sera empêché de circuler et une taxe de désobéissance civile de 30000 FG sera infligée.

J’invite toutes les entreprises du secteur privé et public, tous les départements ministériels, les ONG nationales et internationales, à prendre les dispositions pour fournir des masques à leurs travailleurs avant le samedi 18 avril 2020.

Je demande aux Forces de défense et de sécurité d’être les premiers à montrer l’exemple à la population lors des contrôles.

J’invite le Ministère des Affaires Sociales et de la Promotion Féminine, le Ministère de la Défense Nationale ainsi que tous les propriétaires de centres de couture, à se mobiliser dans la fabrication de masques locaux. La vente de ces masques est fixée à un prix n’excédant pas 2500 FG (deux mille cinq cent), afin que l’ensemble de la population guinéenne puisse en bénéficier.

Le gouvernement prendra toutes les dispositions pour inciter la production locale des masques communautaires et en obliger le port.

J’invite toutes les entreprises, les sociétés, les personnes ressources, les associations de développement, la société civile et la diaspora guinéenne à s’impliquer dans ce combat contre le COVID-19 en fournissant des masques et des kits de lavage des mains aux communautés ainsi que dans les marchés afin de faciliter le respect des gestes barrières.

Mesdames et Messieurs ;

Face à cette menace, je lance un appel à une « UNION SACRÉE » de toutes les composantes de notre société à savoir: les organisations de jeunesse, des femmes, de ressortissants, des leaders religieux, des partis politiques, de la société civile et de la diaspora. Le pays est en guerre contre le COVID-19. Il revient à chacun de nous d’apporter sa contribution pour obtenir une victoire rapide contre cette maladie avant qu’elle ne commence à endeuiller notre peuple. Levez-vous comme un seul homme contre ce virus, en enterrant les différences qui nous démobilisent et en évitant les déclarations et publications « d’intox » qui perturbent notre élan et nos choix stratégiques.

Guinéennes, Guinéens, mes chers compatriotes;

Ne prenez en considération que des sources d’information provenant du gouvernement, de l’OMS et de la presse officielle. Le gouvernement s’engage à vous donner toutes les informations disponibles sur cette maladie et clarifier vos questions ou vos interrogations.

Que Dieu exauce nos prières et nous guide sur le chemin de la victoire rapide contre le COVID-19. Amen.  Vive la Guinée.

319 cas positifs au Covid-19 enregistrés en Guinée le 13 avril

Les journées de samedi, 11 et dimanche 12 avril ont enregistré le plus grand nombre de contamination au COVID-19 en 48 heures, depuis l’apparition de la maladie en Guinée, le 12 mars dernier.

En 48 heures, le pays a enregistré 69 nouvelles contaminations au coronavirus, ce qui porte désormais à 319, le nombre total de cas positifs détectés dont 302 cas hospitalisés, 17 guéris et zéro décès. Comme pour dire que le danger est réel et que les mesures préventives doivent être vigoureusement appliquées par la population en vue d’éviter le chaos.

Covid-19 : Le président guinéen, descendu dans les rues pour sensibiliser

Pour renforcer les mesures barrière dans la lutte contre la pandémie à coronavirus, Alpha Condé s’est rendu dans les rues pour sensibiliser les citoyens.

Cette initiative du président Guinéen, s’est tenue ce vendredi 10 avril 2020 dans les rues de la Commune de Kaloum, le centre administratif.

Entouré de ses gardes, le président s’est enquérir des dispositions sanitaires mise en place pour éradiquer la pandémie à coronavirus.  Le constat ainsi terminé, Alpha Condé n’est pas parti aussitôt, le président s’est adressé à la population : « es ce qu’ils se lavent les mains, es ce qu’ils respect la distance d’au moins un mètre ? Je l’ai dit, ils ont vu ce qui se passe en France, en Espagne et en Italie, es ce qu’ils veulent cela en Guinée ? Non, ils devront donc se laver les mains régulièrement comme indiqué par les médecins, tout en veillant au respect des un mètre entre eux ». A-t-il-conseillé .

Guinée/Lélouma : Une pénurie de gaz domestique due à la fermeture des frontières

Depuis la fermeture des frontières par l’État dans le cadre de la lutte contre le coronavirus, Les usagers du gaz domestique font face à une pénurie à Petel, principal quartier du centre urbain de Lélouma.

Nombreuses sont les personnes, qui ont fait des va-et-vient chez leurs fournisseurs respectif et dans les points de relais du marché sans avoir de suite positive, alors que ce combustible devient de plus en plus indispensable pour les ménages.

Les raisons de la rupture dans l’approvisionnement de ce combustible ont été dévoilées par les distributeurs. A l’unanime, ces derniers ont évoqué le problème de la fermeture des frontières.

« C’est au Sénégal qu’on s’approvisionne. Suite à la fermeture de la frontière sénégalaise pour prévenir contre le coronavirus, nous ne partons plus vers ce pays depuis plus de deux semaines maintenant. Pour le moment, le stock que nous avions est épuisé et on ne peut pas en trouver ici ». Affirment-t-ils.

Dans l’espoir de trouver une solution à ce souci agaçant pour les ménages, les différents usagers devront se tourner vers le charbon de bois.

Notons qu’a l’instar de ce combustible, la Guinée s’approvisionne dans certains pays de la sous-région dans bon nombre de produits.

164 cas positifs au Covid-19 enregistrés en Guinée ce 8 avril

L’Agence Nationale de la Sécurité Sociale (ANSS) a annoncé qu’à la date du mercredi, 08 avril 2020 , la Guinée a enregistré 20 nouveaux cas confirmés de COVID-19 au laboratoire.

Les tests ont été effectués sur un groupe de 93 personnes. Les 20 nouveaux cas positifs de mercredi, portent le nombre de personnes atteintes à 164 cas sont confirmés de coronavirus, 159 hospitalisés, 05 guéris et 0 décès. Ces 20 nouveaux cas positifs au Covid-19 se sont ajoutés aux 144 cas confirmés du 7 avril pour donner 164 cas confirmés de coronavirus à la date du 8 avril 2020.

Un premier cas de Covid-19 enregistré dans la préfecture de Faranah

La préfecture de Faranah a enregistré lundi, 06 avril 2020 son premier cas confirmé de coronavirus. C’est un jeune guinéen vivant en Espagne qui a regagné le pays au courant du mois de mars dernier.

Selon les autorités préfectorales, ce jeune a présenté des signes qui l’ont fait envoyer à Conakry ou il a été testé positif.
Cette information a provoqué la panique dans la ville de Faranah ou les populations ont demandé aux autorités administratives et sanitaires de renforcer les dispositions déjà prises pour éviter la propagation rapide de COVID-19 dans la région.

Actuellement, la recherche des différents contacts se poursuit dans la ville de Faranah ou le jeune a séjourné. Les équipes de recherche sont déployées également dans le village de Sidakoro ou le jeune testé positif s’était fait soigner dans certaines cliniques de la place.