Coronavirus/Soudan du Sud : le pays annonce son premier cas

Rendu public ce dimanche 6 mars 2020 par les autorités de ce pays, le Soudan du Sud est l’un des derniers en Afrique à indiquer que l‘épidémie à Coronavirus a atteint son territoire.

“Le Soudan du Sud confirme l’existence d’un cas de coronavirus”, a révélé le premier vice-président Riek Machar, lors d’une conférence de presse à Juba.

Il s’agit d’un sujet de sexe féminin âgé de 29 ans. En provenance des Pays-Bas, via l’Ethiopie, la dame (dont la nationalité n’a été révélée) est arrivée au Soudan du Sud le 28 février, a-t-il précisé.

Selon le communiqué établit par la Mission des Nations unies au Soudan du Sud la femme contaminée est un membre de son personnel. La note atteste qu’elle a été testée positive samedi après s‘être rendue dans une clinique des Nations unies jeudi.

Machar s’est voulu rassurant sur ce premier cas de contamination au Soudan du sud « Le ministère de la Santé mène une enquête complète avec l’Organisation mondiale de la santé et le Centre de contrôle et de prévention des maladies, comprenant l’identification et le suivi de tous les contacts possibles et les mesures ultérieures », a-t-il déclaré.

Conscient des ravages occasionné par cette pandémie, le Soudan du Sud a aussitôt dressé les mesures barrières.  Il s’agit de la fermeture des bars, night clubs et magasins autres que ceux vendant de la nourriture.  Il est recommandé à la population de respecter les règles de distanciation sociale.

Les frontières sont fermées ainsi que l’aéroport international. Un couvre-feu est en vigueur de 20H00 à 06H00.

Covid-19 en Guinée: 121 cas enregistrés dont 5 guérisons

Les chiffres sur l’évolution épidémiologique du Covid-19 continuent d’augmenter tous les jours en Guinée.

Au décompte du dimanche 5 avril 2020, 10 nouveaux cas se sont révélés positifs sur 154 personnes testées à la date du 4 avril. Ces 10 nouveaux cas confirmés de coronavirus se sont ajoutés aux 111 cas positifs pour donner un total de 121 cas de COVID-19 avec 5 cas de guérison et 0 décès depuis le 12 mars 2020. Dans la déclaration No 13 du 5 avril, le ministère de la santé invite la population à respecter les mesures de barrières sanitaires édictées. Il faut rappeler que la Guinée a franchi la barre de 100 cas positifs vendredi 3 avril avec les 38 cas détectés qui, ajoutés aux 73 cas confirmés de coronavirus, donnaient 111 cas de covid-19. Et 10 nouveaux cas testés positifs sur 154 personnes contrôlées samedi 4 avril, portent désormais le nombre de cas de coronavirus à 121 dont 5 sortis guéris et 0 décès depuis le 12 mars. En attendant, de nouvelles statistiques lundi, plus de 100 patients seraient en soins. Le tableau de l’ANSS du 4 avril fait état de 106 cas hospitalisés, de 5 guéris et de 112 cas suspects.

Coronavirus/ Israël: La crépitation du nombre de chômeur

La maladie a coronavirus considéré comme responsable de la mort de 39 personnes en Israël a occasionné un lourd bilan humain face à d’autres pays.

La main d’œuvre étant insuffisante du faite de cette pandémie le pays paie le prix fort sur le plan économique avec un surplus de 20 points en seulement un mois.

Avant la mise en place des mesures instaurées par cet Etat dans le cadre de la lutte contre la propagation du Covid-19. Le pays portait un faible taux de  chômage : 4% soit un point de moins que la moyenne des pays de l’Organisation de coopération et de développement économiques (OCDE).

Depuis l’apparition de cette pandémie mondiale ce taux a nettement grimpé, il est désormais de plus de 24% de la population active, chiffre qui représente une augmentation de 550%. Pour la première fois de son histoire, le pays a vu le nombre de demandeurs d’emplois dépasser la barre du million.

Que ce soit les commerces de proximité, les professions libérales tous sont durement touchés. Et même les ministères se sentent dans l’obligation de placer une partie de leurs fonctionnaires au chômage technique.

Covid-19 en Guinée: 2 préfectures touchées, la maladie se propage (Dr Sakoba Keita)

Le directeur général de l’Agence Nationale de Sécurité Sanitaire (ANSS), Dr. Sakoba Kéita a déclaré mercredi 1er avril que la maladie est en train de se propager en Guinée. Il a fait cette déclaration lors d’un point de presse, a suivi l’AGP.

A part la capitale Conakry où la majorité des cas ont été détectés, deux autres préfectures viennent d’enregistrer des cas, notamment Boké et Labé ; Labé où un cas positif au Covid-19 vient d’être enregistré.
« C’est pourquoi nous sollicitons une décision de la part de Monsieur le président de la République afin de limiter au maximum les déplacements » a proposé Dr. Kéita.

Il faut rappeler que le cas d’un guinéen rentré de Barcelone et testé positif, porte le nombre de cas confirmés de coronavirus à 31 depuis le 12 mars dont un cas de guérison. Plus d’une dizaine de contacts de l’homme de Sérima sont toujours recherchés dans la Région de Labé, apprend-on de sources sanitaires.

Alpha Condé testé négatif au Covid-19

Dans le cadre des activités de riposte contre le COVID-19, l’ANSS a procédé à des tests de dépistage sur SEM le Président de la République ainsi que sur une partie du personnel civil et militaire de la Présidence de la République, les 30 et 31 mars 2020.

Le test de son SEM le Président de la République ainsi que ceux de ses principaux collaborateurs se sont avérés négatifs.
Les membres du personnel d’appui sont également en train d’être tous testés et à la lecture des premiers résultats, 12 d’entre eux se sont révélés être positifs au Covid 19.

Les services de la Présidence de la République travaillent avec l’ANSS pour la prise en charge des cas positifs et pour la mise en œuvre de toutes les mesures de sécurité sanitaire appropriées.

La Présidence de la République rappelle à tous l’importance des gestes barrières et invite la population à suivre les consignes édictées par l’Organisation Mondiale de la Santé, le Gouvernement et les autorités sanitaires à tous les niveaux.

La Présidence de la République souhaite prompt rétablissement à l’ensemble des malades du Covid 19.

Covid-19 en Guinée: Un troisième cas suspecté à Conakry

Un troisième cas suspect de coronavirus serait à l’étude depuis mercredi, 18 mars au centre de traitement épidémiologique de Nongo, dans la banlieue nord de Conakry.
Il s’agit d’un jeune guinéen de 42 ans, chef d’Entreprise qui est rentré à Conakry par un vol régulier de la compagnie « Air France » du mercredi, 18 mars après un long séjour qui l’a mené du 28 février au 18 mars à Paris en France et à Milan en Italie ; deux pays européens fortement touchés par le coronavirus.
L’Agence Nationale de Sécurité Sanitaire se garde de toute déclaration, même si les sources parlent d’un document médical qui a indiqué jeudi matin que « l’intéressé ayant affiché des signes suspects de covid19, a présenté un état stable et le suivi continue.
Les résultats des examens sont attendus par l’ANSS ». En attendant les résultats des examens et la déclaration de l’ANSS, les sources indiquent que le jeune guinéen suspecté de 42 ans, connaissait son état clinique à sa descente d’avion.
Il s’est lui-même confié à un agent du service de contrôle sanitaire de l’Aéroport Gbessia-Conakry, qui a saisi à son tour le centre d’opération d’urgence pour le transfert et la prise en charge depuis mercredi du jeune entrepreneur guinéen au centre de traitement épidémiologique de Nongo ou son cas devrait être confirmé ou infirmé par les spécialistes.
Il faut rappeler que le centre d’isolement de Nongo gère ainsi le 3e cas suspect de coronavirus après celui de la fonctionnaire belge de l’UE toujours en observation à Nongo et le cas spécifique d’une guinéenne rentrée d’Italie. Leurs contacts directs font l’objet d’investigation. Le 1er cas de covid 19 a été guéri selon les sources proches de l’ANSS.

La mission de la CEDEAO en Guinée reportée sine die à cause du coronavirus

La mission de haut niveau de la Communauté des États d’Afrique de l’ouest qui devait se rendre à Conakry ce mardi 17 mars pour une médiation avec le président Alpha Condé a été reportée sine die en raison de l’épidémie. Il n’y a pourtant qu’un seul cas déclaré, remarquent certains.

Quatre chefs d’États devaient faire le déplacement : le Nigérian Muhammadu Buhari, l’Ivoirien Alassane Ouattara, le Nigérien Mahamadou Issoufou et Nana Akufo Addo, le président du Ghana.

Leur but : évoquer les conditions des élections de dimanche, deux scrutins contestés par l’opposition et la société civile. À travers cette mission, la CEDEAO voulait une nouvelle fois insister sur deux points : assainir le fichier électoral et inclure l’opposition politique au double scrutin de dimanche. Avec en arrière-pensée, une ligne rouge à ne pas franchir : briguer un éventuel troisième mandat.

Tout était prêt : les autorisations de survol et d’atterrissage sur la capitale guinéenne.

Mais l’expansion de l’épidémie du coronavirus a refroidi les ardeurs des présidents ghanéens et ivoiriens, qui ont tous deux décidé de renoncer, à la dernière minute, à ce projet. « C’est une question de cohérence avec les mesures strictes annoncées en interne pour fermer nos frontières et nos écoles », indique un officiel à Abidjan.

À ce stade, un seul cas a été déclaré en Guinée. « C’est un problème mineur », s’étonne un responsable du gouvernement guinéen, pris de court par cette décision.

Le dialogue devrait tout de même se poursuivre, à travers la voix du président de la Commission, Jean-Claude Kassi Brou, présent à Conakry depuis hier. « Mais le message n’aura pas la même résonance qu’avec des chefs d’État », se désole un diplomate, qui craint de voir la Cédéao intervenir en urgence pour gérer une éventuelle crise politique, si les élections tournent mal.

Il y a quelques semaines, le retrait des observateurs de la CEDEAO avait poussé le président Alpha Condé à reporter les élections.

Un premier cas de coronavirus confirmé en Guinée

La Guinée vient de s’ajouter à la longue liste de pays touchés par le coronavirus. En effet, un premier cas de Covid-19 a été confirmé ce vendredi à Conakry par les autorités sanitaires du pays.

Selon le colonel Remy Lamah, Ministre guinéen de la Santé, la patiente est une belge de 49 ans arrivée à Conakry, il y a une semaine. « Elle a été conduite et isolée au Centre de traitement de Nongo », a-t-il indiqué.

 

Cameroun: un premier cas de coronavirus confirmé

Un premier cas du nouveau coronavirus a été confirmé au Cameroun, a annoncé vendredi le ministre camerounais de la Santé, précisant que le malade est un Français arrivé le 24 février à Yaoundé.

Le Cameroun est donc le premier pays d’Afrique centrale et le huitième pays du continent à annoncer un cas du nouveau coronavirus.

« Le ministre de la Santé publique annonce la confirmation d’un cas de Covid-19 (coronavirus) sur le territoire camerounais », écrit Manaouda Malachie dans un communiqué de presse.

Le porteur du virus est « un citoyen français, âgé de 58 ans, arrivé à Yaoundé le 24 février », précise-t-il.

Le patient a été placé « en isolement dans un centre de prise en charge » de l’hôpital central de Yaoundé, l’un des principaux hôpitaux publics, selon M. Malachie qui assure que c’est « la surveillance active » mise en place par le Cameroun qui « a permis de détecter ce cas ».

« Au Cameroun, le laboratoire du Centre pasteur dispose d’outils et de capacités pour un diagnostic rapide des cas », avait affirmé fin février à l’AFP Clavère Nken, responsable de la communication au ministère de la Santé.

Par ailleurs, des contrôles ont été établis aux points d’entrée aériens et maritimes dans le pays, avait-il précisé.

A l’échelle mondiale, près de 100.000 cas connus ou avérés de nouveau coronavirus ont été enregistrés depuis le début de l’épidémie, dont 3.300 décès, dans plus de 80 pays et territoires, selon un décompte de l’AFP.

Sénégal: premier cas confirmé de nouveau coronavirus

Le Sénégal a annoncé lundi son premier cas de nouveau coronavirus, sur un Français qui a séjourné en France en février avant de revenir au Sénégal et qui a été mis en quarantaine à Dakar.

Il s’agit du deuxième cas confirmé en Afrique subsaharienne après le Nigeria, qui concernait un Italien lui aussi de retour de son pays.

« Les résultats des tests effectués par l’Institut Pasteur de Dakar se sont avérés positifs », a dit devant la presse le ministre de la Santé, Abdoulaye Diouf Sarr.

« A ce jour l’état du patient ne suscite aucune inquiétude majeure », a-t-il ajouté.

Le patient, un homme marié et père de deux enfants qui vit au Sénégal depuis plus de deux ans avec sa famille, a séjourné en France la deuxième quinzaine de février à Nîmes (sud) et dans une station de ski non-précisée de la région Auvergne-Rhône-Alpes (sud-est), a dit le ministre.

Rentré le 26 février au Sénégal, il a consulté, avec une fièvre de 39 degrés, un mal de gorge et des maux de tête. La structure médicale qui l’a reçu a contacté la cellule d’alerte sénégalaise mise en place contre le coronavirus, a dit le ministre.

Le patient a été mis en quarantaine dans le centre de traitement du service des maladies infectieuses et tropicales d’un hôpital de Dakar.

« Le dispositif de surveillance et de riposte au Covid-19 est renforcé et tous les moyens sont mis en oeuvre pour circonscrire la maladie », a ajouté le ministre. Il a appelé la population à la « sérénité » et a dit avoir « parfaitement confiance » dans le système de santé national.

En dehors du Sénégal et du Nigeria, les seuls concernés à ce jour en Afrique subsaharienne, quelques cas ont été enregistrés dans le nord du continent, en Algérie et en Egypte.

La possibilité d’une propagation du virus en Afrique et la faculté à faire face de pays aux systèmes de santé précaires sont un sujet de préoccupation pour l’Organisation mondiale de la Santé.

Questions autour de l’apparente immunité de l’Afrique face au coronavirus

Détection défaillante, facteur climatique ou simple coup de chance ? Le très faible nombre de cas de coronavirus détectés dans les pays d’Afrique, aux systèmes de santé les plus fragiles, n’en finit pas d’interroger voire d’inquiéter les experts.

A ce jour, seules deux personnes ont été officiellement contaminées par le virus Covid-19 sur le continent, une en Egypte, l’autre en Algérie, pour aucun décès.

Une goutte d’eau dans l’océan des 80.000 cas et 2.800 morts recensés dans une cinquantaine de pays, pour l’essentiel en Chine, où le premier foyer de l’épidémie est apparu dans la ville de Wuhan, selon l’Organisation mondiale de la Santé (OMS).

Peu de temps après l’apparition du virus, les spécialistes ont pourtant pointé du doigt les risques de propagation de la maladie en Afrique. A cause de ses liens commerciaux étroits avec Pékin et des faiblesses de son réseau médical.

La semaine dernière, l’OMS a même averti que le continent était mal préparé pour faire face à l’épidémie.

« Notre principale préoccupation continue d’être le potentiel de dissémination du Covid-19 dans les pays dont les systèmes de santé sont plus précaires », a déclaré son patron, Tedros Adhanom Ghebreyesus.

Une modélisation publiée dans la revue médicale The Lancet a fait de l’Egypte, de l’Algérie et de l’Afrique du Sud, qui a annoncé jeudi le rapatriement de 132 de ses ressortissants de Wuhan, les trois pays du continent les plus menacés.

Ils sont aussi, selon l’étude, les moins vulnérables car les mieux préparés à repérer l’infection.

Mais malgré de nombreuses alertes, l’épidémie ne semble pas jusque-là se développer significativement sur le continent.

– Vulnérabilité –

Pourquoi ? Les épidémiologistes se perdent en conjectures.

« Personne ne sait », avoue le Pr Thumbi Ndung’u, de l’Institut africain de recherche sur la santé à Durban (Afrique du Sud). « Peut-être n’y a-t-il simplement pas tant de déplacements entre l’Afrique et la Chine », avance-t-il.

Ethiopian Airlines, la plus importante compagnie aérienne africaine, n’a toutefois jamais suspendu ses liaisons avec la Chine depuis le début de l’épidémie. Et China Southern vient de reprendre ses vols avec le Kenya.

Alors certains avancent la piste d’une possible protection climatique. « Peut-être que le virus ne pousse pas dans l’écosystème africain, on ne sait pas », esquisse le Pr Yazdan Yazdanpanah, chef du service des maladies infectieuses de l’hôpital Bichat à Paris.

Une hypothèse rejetée par Pr Rodney Adam, de l’hôpital universitaire Aga Khan de Nairobi (Kenya).

« Nous n’avons aucune preuve d’une quelconque influence du climat sur la transmission (du virus) », assure-t-il, « à l’heure actuelle, il semble que la vulnérabilité des Africains soit la même que celle des autres ailleurs ».

D’autres sont tentés d’attribuer le faible nombre de cas confirmés de coronavirus à de possibles ratés des systèmes de détection déployés dans les pays du continent.

« C’est vrai qu’il y a certains pays, certaines régions dont on n’est pas certain de la capacité, ne serait-ce que par faute de ressources, à mettre en oeuvre les modalités de diagnostic », dit le Dr Daniel Lévy-Bruhl, de l’agence sanitaire française Santé publique France.

– Systèmes en place –

« Il y a un risque que des chaînes de transmission méconnues existent aujourd’hui dans certains pays du monde », ajoute-t-il.

Les spécialistes écartent toutefois le risque d’erreurs de détection massives. « Mais s’il y avait des cas massifs en Afrique, je pense qu’on le saurait car l’OMS est en alerte et beaucoup de gens sont très attentifs », juge le Dr Amadou Alpha Sall, patron de l’Institut Pasteur de Dakar (Sénégal).

« Tous les systèmes sont en place », confirme le Dr Michel Yao, en charge des plans d’urgence pour l’OMS à Brazzaville (Congo).

Le nombre de pays africains disposant de laboratoires capables d’identifier le Covid-19 est passé en quelques semaines de deux (Afrique du Sud et Sénégal) à 29, se félicite le Dr Yao.

Le principe de précaution s’est en outre imposé. Jeudi, Madagascar a interdit son territoire, prisé des touristes, à tous les voyageurs ayant récemment séjourné en Iran, en Italie ou en Corée du Sud, foyers importants de l’épidémie. De son côté le gouvernement de l’archipel touristique du Cap-Vert a décidé jeudi d’interdire pendant trois semaines tous les vols en provenance d’Italie.

Un point faible persiste, souligne toutefois le Dr Yao, la capacité à contenir l’épidémie et à traiter ses victimes.

« La plupart des pays africains ne seraient pas capables de traiter des cas sévères nécessitant des soins intensifs », estime-t-il, « les capacités sont limitées dans les capitales (…) et en dehors, elles sont encore plus faibles… »

Mais plutôt que d’envisager un scénario catastrophe, les spécialistes préfèrent se satisfaire de leur bonne fortune actuelle.

« Il est difficile de dire pourquoi » si peu de cas ont été recensés jusque-là en Afrique, souligne le Pr Thumbi Ndung’u, « peut-être nous avons simplement de la chance ».

Guinée : Des mesures préventives contre d’éventuels cas de coronavirus

Le Directeur Général de l’Agence Nationale de Sécurité Sanitaire (ANSS) Dr. Sakoba Keita a animé une conférence de presse mardi, 04 février 2020 sur les mesures préventives contre d’éventuels cas de coronavirus, a suivi l’AGP.

Dr. Sakoba Kéita a abordé le cas du mécanicien d’origine bangladaise dont les résultats des examens en laboratoire, se sont révélés négatifs.

Le Directeur Général de l’ANSS a fait état des mesures prises dont :
Le renforcement des points d’entrée en Guinée, l’identification de tous les points d’entrée susceptibles d’être renforcés par rapport à cette maladie (l’Aéroport et le Port). Et les cinq catégories de personnes ciblées notamment les étudiants, les opérateurs économiques, les touristes, les experts et missionnaires qui passent régulièrement par les Ports et Aéroports.

« On n’a mis du personnel et de l’équipement notamment les caméras thermiques, les Thermo flashes pour pouvoir contrôler la température des gens. Parce que dans 98% des cas de ce coronavirus, il est ressorti les signes de fièvre. Donc ça commence par les fièvres pour pouvoir prendre la température des sujets qui rentrent dans le pays en vue de faire une détection rapide. » a-t-il précisé.

Et selon Dr. Kéita « la Guinée a dans sa vision de disposer de trois laboratoires et des centres épidémiologiques avec du personnel et tous les intrants nécessaires comme à Nongo, à Boké et à Kindia. L’INSP et l’Institut Pasteur de Guinée vont aussi recevoir les mêmes intrants d’ici la fin de la semaine en vue d’augmenter les capacités de diagnostics ».

Guinée-Coronavirus : Aucun cas positif déclaré à Conakry

Le cas suspect de coronavirus signalé lundi 3 février sur un mécanicien du Bangladesh, revenant d’un séjour au Sénégal, s’est révélé négatif.

Selon une source proche de l’Agence Nationale de la Sécurité Sanitaire (ANSS), les examens effectués à l’Institut National de Santé Publique et au Centre de recherche de Pastoria à Kindia, n’ont montrés aucune trace de coronavirus sur suspect.

Lundi, le Directeur National de l’Agence Nationale de la Sécurité Sanitaire avait indiqué qu’un citoyen d’origine bangladaise, revenant du Sénégal « a commencé à faire de la fièvre et de la toux. Et grâce à nos dispositifs mis à l’aéroport, la caméra thermique senti qu’il faisait de la fièvre et a donc alerté nos agents qui sont à l’aéroport ».

Et après l’isolement et le transfert du mécanicien bangladais au centre de traitement des maladies épidémiologiques de Nongo, le Directeur Général de l’ANSS Docteur Sakoba Keita a confirmé que « les résultats du suspect du coronavirus s’avèrent négatifs. Le patient suspecté souffrait de maladies pulmonaires chroniques et ne porte donc pas le coronavirus » a indiqué docteur Keita.

Guinée: «Le risque de propagation du Coronavirus est très faible» (expert)

Le Directeur général de l’Agence nationale de sécurité sanitaire (ANSS), Dr Sakoba Keita affirme que le risque de propagation du Coronavirus est « très faible ».« La maladie s’est déclarée dans la zone centrale à la Chine qui n’a pas de communication directe avec la Guinée. Et les voyageurs commerçants guinéens, pour la plupart, n’arrivent pas dans cette ville. C’est sur la base de ces critères que nous avons estimé que le risque de propagation était très faible en Guinée», a affirmé Dr Keita, appelant tout de même ses compatriotes à « rester vigilants ».

S’exprimant au terme d’une réunion d’urgence avec des acteurs du ministère de la Santé et des partenaires, Dr Keita qui avait coordonné la lutte contre Ebola dans son pays, a souligné qu’une équipe de prévention sera opérationnelle au niveau de l’aéroport de Conakry, où tous les passagers entrants seront flashés avec la caméra thermique.

« Une fiche sera élaborée pour savoir les pays de provenance des passagers. S’il y a des suspects, nous allons les isoler. Dans les heures qui suivent, on va préparer le Centre d’hospitalisation des fièvres hémorragiques à Nongo. Actuellement, il y a une équipe là-bas pour prendre toutes les mesures », a-t-il confié.

La Guinée prend des mesures préventives contre le coronavirus

Le Ministre de la Santé et de l’hygiène publique Médecin colonel Remy Lamah a annoncé, l’installation des équipements de contrôle sanitaire au port et à l’aéroport de Conakry afin de limiter les risques de contamination et de propagation du Coronavirus récemment découvert en Chine, a suivi l’AGP.

Le Médecin colonel Remy Lamah a rassuré qu’aucun cas suspect n’a été encore signalé en guinée ; mais il est important de palier à certain manquement dont le pays a connu pendant l’épidémie de fièvre hémorragique à virus Ebola.

« Nous comptons appliquer les mêmes règles d’hygiène strictes mais aussi, nous allons commencer les campagnes de sensibilisation car il est important de connaître la maladie, ses symptômes, son mode de transmission et se préparer à la prise en charge d’éventuels cas suspects », a indiqué le ministre de la santé.

Depuis la déclaration de la maladie par les autorités chinoises et connaissant le flux des passagers et activités commerciales entre la chine et la Guinée, aucun cas de coronavirus n’a encore été suspecté en Guinée.
« Ce qu’il faut d’abord savoir c’est qu’il n’y a pas de vol direct entre la ville de Wuhan et notre pays. Mais étant donné que le risque zéro n’existe pas, nous avons pris une série de mesures, notamment l’installation des équipements de prise de température à l’aéroport et au port », a souligné Colonel Remy Lamah.