Côte d’Ivoire/ Attaque de Kafolo: plusieurs terroristes dont le chef du commando arrêtés (Officiel)

Plusieurs personnes dont le chef du commando, impliquées dans l’attaque terroriste perpétrée il y a eu une dizaine de jours contre une position de l’armée ivoirienne à Kafolo dans l’extrême-nord du pays, ont été arrêtées, a appris lundi APA de source officielle.« (…) beaucoup de ces personnes qui ont commis cet acte terroriste sont sous les verrous. Hier encore, on me rendait compte  des arrestations très importantes des personnes qui étaient directement en action et qu’on a retrouvé certaines photos dans leurs portables qui montrent qu’ils ont filmé. 

Le chef du commandos qui a mené l’action a été pris hier», a annoncé Hamed Bakayoko, le ministre d’État ivoirien chargé de la défense, par ailleurs, premier ministre par intérim. 

Il s’exprimait lors une cérémonie dite de recueillement au camp militaire d’Akouedo  (Est d’Abidjan) en mémoire des soldats ivoiriens tués dans l’attaque de Kafolo. « Quand quelqu’un touche à  la Côte d’Ivoire, quand quelqu’un tue un Ivoirien, on réagit. Tous ceux qui ont fait cela sont en voie d’arrestation. l’État mettra tout en oeuvre pour que tous ceux qui ont commis cet acte ignoble et tout leurs complices tapis dans l’ombre soient arrêtés», a promis M. Bakayoko dénonçant des complicités nationales et internationales. 

« Il y a des gens qui se sont permis et qui se permettent de donner des informations à des terroristes  sur les positions et les mouvements de nos forces. Il faut que toutes les complicités nationales comme internationales soient établies», a souhaité le Premier ministre par intérim annonçant une cérémonie d’hommage pour les soldats tués en présence du président Alassane Ouattara. 

M. Bakayoko a conclu son adresse en appelant à la solidarité des Ivoiriens devant les actes terroristes. Une position de l’armée ivoirienne a été attaquée, tôt le 11 juin dernier à Kafolo dans l’extrême nord-est de la Côte d’Ivoire faisant une dizaine de mort du côté des Forces armées de Côte d’Ivoire.

S&P Global Ratings confirme la notation triple A de la BAD

L’agence de notation financière S&P Global Ratings a confirmé vendredi la notation de crédit « AAA/A-1+ » à court et long terme attribuée à la Banque africaine de développement (BAD), assortie d’une perspective stable, indique une note de la Banque publiée lundi.S&P Global Ratings a évalué de manière « positive le profil de risque » de la BAD, ainsi que l’adéquation de ses fonds propres, la solidité de sa stratégie de financement et de son niveau de liquidité. Et ce, grâce au soutien fort de ses actionnaires et l’adéquation de son système de gouvernance et de gestion.

Fort de ces données, l’agence de notation financière a maintenu la note « AAA » de la dette à long terme de la BAD. Cette performance reste également soutenue suite à l’augmentation historique du capital de la Banque à hauteur de 67 233 milliards Fcfa, en octobre 2019.

Cette perspective stable est aussi due à la reconstitution du Fonds africain de développement et le guichet de prêt à taux concessionnel du Groupe de la Banque africaine de développement (BAD), en décembre 2019.

Selon S&P Global cette notation reflète les prévisions de la banque qui indiquent qu’ « au cours des deux prochaines années, la BAD gérera avec prudence son capital, tout en maintenant un niveau de liquidité élevé assorti à un portefeuille de placement de qualité, et en poursuivant une stratégie de financement solide ».

L’agence assure que « les actionnaires continueront à apporter leur soutien en réglant leurs contributions au capital de la Banque selon le calendrier établi ». Ce qui devrait permettre à l’institution de bénéficier du traitement accordé aux créanciers privilégiés, et de gérer avec prudence la croissance des prêts accordés au secteur privé au regard de son mandat.

Avec cette solidité financière, l’agence de notation financière estime que la banque jouera un rôle clé de soutien à la région, en particulier dans le contexte de la pandémie de Covid-19 qui a affecté les économies des Etats et le portefeuille des entreprises.

Pour atténuer l’impact de la crise liée à la pandémie de Covid-19, l’institution a approuvé une aide d’urgence d’un montant maximum de 10 milliards de dollars en 2020, dont 6,9 milliards seront financés directement par la Banque et le reste par son guichet concessionnel.

« Nous nous félicitons de la décision prise par l’agence S&P Global Ratings de réaffirmer la notation AAA/A-1+ de la banque. Cette décision reflète la grande solidité financière de l’institution, sa gestion prudentielle du risque et la qualité de sa gouvernance », a réagi le président de la BAD, Akinwumi Adesina.

M. Adesina s’est engagé à « maintenir la banque à ce niveau d’excellence », avec le plein soutien de tous les actionnaires, afin d’apporter aux pays membres régionaux un appui essentiel en termes de financement, de connaissance et de soutien aux politiques, durant cette période de pandémie de Covid-19. 

Présidentielle ivoirienne : « La candidature de Bédié est un non-événement » selon Siandou Fofana

La Candidature annoncée du président du Parti démocratique de Côte d’Ivoire ( PDCI) Henri Konan Bédié à l’élection présidentielle du 31 octobre prochain est un «non-événement parce que cette décision est un secret de polichinelle depuis plus d’une année», a estimé Siandou Fofana, le ministre ivoirien du Tourisme et des loisirs. Selon une note d’information transmise lundi à APA, M. Fofana s’exprimait dans la région de l’Indénié-Djuablin ( st Ivoirien) lors d’une mission de mobilisation du Rassemblement des Houphouëtistes pour la démocratie et la paix (RHDP, parti au pouvoir) dont il est le directeur exécutif adjoint chargé des relations avec les partis politiques. 

Pour lui, la candidature de M. Bédié à la présidentielle est un «non-événement» parce que cette décision qui est un «secret de polichinelle» depuis plus d’une année, est l’une des raisons pour lesquelles plusieurs cadres du PDCI dont lui-même ont viré au RHDP. 

«Ce Pdci-Rda actuel n’est pas celui d’Houphouët-Boigny, son bâtisseur, dans l’esprit et les actes posés», a martelé M. Fofana. Poursuivant, le directeur exécutif adjoint du RHDP, se fondant sur les réalisations à l’actif du président ivoirien Alassane Ouattara, a estimé que le candidat du RHDP à la prochaine présidentielle, le premier ministre Amadou Gon Coulibaly « est un gagneur et a déjà gagné les élections ». 

C’est pourquoi M. Fofana a appelé les nouveaux majeurs estimés  à 5000 personnes dans la localité d’Agnibilékro (Est ivoirien), à s’inscrire massivement sur la liste électorale pour la victoire du candidat de son parti. Il a conclu en  annonçant que «bientôt, certains de nos frères rejoindront le Navire RHDP et nous les accueillerons les bras ouverts, pour la paix, le développement de notre région et du pays ». 

Le président du PDCI (ex-allié au pouvoir), Henri Konan Bédié, âgé de 86 ans, a accepté samedi dernier d’être candidat à l’investiture de sa formation politique en vue de l’élection présidentielle du 31 octobre 2020, à la suite d’un appel des organes et mouvements de soutien du parti.

La Côte d’Ivoire a atteint une couverture d’électricité de 73% en mai et vise 80% à fin 2020

La Côte d’Ivoire a atteint un taux de couverture d’électricité de 73% en mai et vise un pourcentage de 80% à fin 2020, a indiqué dimanche le ministre du Pétrole, de l’énergie et des énergies renouvelables, Abdourahmane Cissé.M. Cissé a donné cet indicateur du niveau d’électrification du pays, à l’occasion du lancement des travaux d’extension du réseau électrique au profit de 5 000 habitants d’un secteur de la ville d’Adzopé (Sud-Est ivoirien), soit environ 10% de la population de cette cité. 

« A fin 2020, nous avons un taux de couverture, en Côte d’Ivoire, qui est de 73% contre 33% en 2011 et l’objectif est d’arriver à la fin de l’année 2020 à un taux de 80% », a dit M. Abdourahmane Cissé à la presse, en marge de l’événement.

Ces travaux d’extension électriques devraient permettre de fournir du courant à quatre principaux quartiers d’Adzopé et de créer une ligne haute tension qui acheminera de l’énergie à la zone industrielle de cette ville. 

Le ministre du Pétrole, de l’énergie et des énergies renouvelables, a fait savoir qu’à fin 2020, toutes les localités d’Adzopé seront électrifiées, conformément à l’ambition du gouvernement d’électrifier toutes les localités de plus de 500 habitants.

Pour permettre aux différentes couches sociales d’accéder à l’électricité, l’Etat de Côte d’Ivoire a développé le Programme électricité pour tous (PEPT), visant sur la période 2019-2020 quelque 400 000 branchements au réseau électrique.

Ce programme permet aux populations de payer 1000 Fcfa en vue de leur branchement au réseau électrique et le reliquat des 150 000 Fcfa,  nécessaires pour acquérir le compteur, est échelonné sur dix ans.  

De janvier 2019 à mai 2020, ce sont plus de 290 000 ménages qui ont bénéficié du PEPT, un chiffre auquel s’ajoutent 565 000 bénéficiaires de 2014 à 2018. Selon M. Cissé, aujourd’hui, l’on compte plus de 5 millions de ménages qui ont bénéficié du PEPT. 

En outre, de janvier 2019 à ce jour, ce sont 1,150 million de ménages en Côte d’Ivoire qui ont bénéficié de la baisse de 20% du tarif du prix d’électricité notamment pour les ménages les plus défavorisés, a-t-il fait remarquer.

Le secrétaire général de la présidence de la République, Patrick Achi, fils de la région et président du Conseil régional, s’est félicité du lancement de ces travaux d’extension du réseau électrique et des projets de l’Etat qui devraient permettre une couverture totale de la région d’ici à fin 2020.

 Dans le même élan, le ministre de l’Environnement et du développement durable, Joseph Séka Séka, lui aussi fils de la région, a salué ces projets d’électrification qui apportent le développement et la sécurité à travers le pays. 

La Côte d’Ivoire ambitionne de devenir un hub en matière de fourniture d’électricité dans la sous-région ouest-africaine. Le pays fournit déjà de l’énergie électrique à plusieurs États dont le Burkina Faso et le Bénin.   

Listing électoral ivoirien: l’aile dure du FPI dénonce des enrôlements « frauduleux »

Le Front populaire ivoirien (FPI, opposition), le parti de Laurent Gbagbo, dénonce des enrôlements « frauduleux » et de «graves défaillances» sur le listing électoral, devant servir pour l’élection présidentielle du 31 octobre 2020, dans un communiqué publié dimanche.Selon le communiqué, signé par Assoa Adou, un cadre de l’aile dure du FPI, la formation politique affirme « l’érection de certains domiciles de cadres RHDP (parti au pouvoir) en lieux d’enrôlement pour une catégorie de citoyens ». 

M. Assoa Adou clame « le refus des agents de certaines mairies tenues par le RHDP d’indiquer les bureaux d’enrôlement aux populations ». En outre, il est procédé à « l’enrôlement frauduleux de ressortissants de la CEDEAO (Bamo à Yamoussoukro, Wassolonka à Divo, etc.) ». 

Il décrie « l’impossibilité pour les magistrats de valider les requêtes (des requérants et de) les signer pour délivrer, dans le délai de trois jours prévu par l’arrêté interministériel n°486 du 29 avril 2020 » pour les milliers de certificats de nationalité qui leur parviennent des différentes sous-préfectures. 

En outre, le FPI note « la surévaluation du coût du timbre fiscal dans certaines localités du pays (3000 Fcfa au lieu de 500 FCFA) dans de nombreux Départements (Kouibly, Bloléquin, Divo, Vavoua, Saioua, etc,) », notamment dans l’Ouest ivoirien. 

Un autre facteur bloquant de l’opération d’enrôlement sur la liste électorale, selon le parti de Gbagbo, est « la défaillance des appareils d’enregistrement qui tombent constamment en panne » et « la lenteur des opérateurs dans les lieux d’enrôlement (15 minutes au moins pour un requérant, soit 4 par heure et 32 par jour ».  

En conséquence, le FPI demande au gouvernement de « prolonger les délais d’enrôlement pour les pièces administratives nécessaires à l’obtention du certificat de nationalité spéciale, et de repousser les délais d’inscription sur la liste électorale dont les opérations sont engorgées, ralenties ou bloquées dans plusieurs localités du pays et à l’étranger ». 

Le parti invite également l’Etat ivoirien à tout mettre en œuvre pour lever ou corriger toutes ces anomalies et entraves afin de délivrer le certificat de nationalité nécessaire à l’obtention de la Carte nationale d’identité (CNI) pour l’inscription sur la liste électorale.

Le parti de Gbagbo a par ailleurs lancé « un appel pressant aux non nationaux de s’abstenir de se rendre complices d’une fraude électorale à laquelle le RHDP tente de les mêler ». Il soupçonne le parti au pouvoir d’enrôler des étrangers.  

Engagé dans le processus électoral, le FPI a mis en mission plus de 200 délégations sur tout le territoire national et dans les représentations FPI à travers le monde pour une « Opération Inondation Electorale ».

Le 26 mai 2020, lors de son point de presse, le FPI a réaffirmé sa ferme décision de participer aux prochaines joutes électorales ivoiriennes dont la présidentielle du 31 octobre 2020, dans un contexte où son mentor reste encore à l’extérieur du pays pour des raisons judiciaires.  

Côte d’Ivoire : 16 morts et 05 personnes disparues après un glissement de terrain à Anyama (nouveau bilan)

Quatre jours après l’effondrement de plusieurs habitations à Anyama au Nord d’Abidjan, le bilan s’est alourdi faisant état de 16 morts, 5 personnes disparues, 733 personnes sinistrées issues de 52 familles.L’information a été donnée dimanche par Mariatou Koné, la ministre ivoirienne de la Solidarité, de la cohésion sociale et de la lutte contre pauvreté au terme d’une visite aux familles sinistrées relogées temporairement à l’église catholique et à la grande mosquée d’Anyama. 

« Il y a 16 personnes qui ont perdu la vie dans ce drame, 05 personnes qui sont portées disparues, 52 familles qui sont la désolation et représentent près de 733 personnes», a souligné Mme Koné dont la visite s’est achevée sur le lieu de ce drame. 

« La Côte d’Ivoire est sous les eaux. Il faut que les populations quittent les flancs de colline. Il faut qu’elles quittent les zones à risque pour elles-mêmes et pour leurs familles. Il faut que chacun se mette à l’abri pour éviter ce genre de sinistre », a exhorté la ministre, appelant avec insistance à la vigilance et à la prudence des uns et des autres. 

Auparavant, Mme Koné qui était en compagnie des autorités politiques et administratives d’Anyama,  a rencontré les familles sinistrées relogées pour certaines à l’église catholique et pour d’autres à la grande mosquée de la ville. Au nom du gouvernement, elle leur a offert des vivres et des non-vivres en attendant d’autres mesures qui seront prises par l’exécutif ivoirien.  

Regards hagards, visages crispés par la douleur, assis sous des tentes, les sinistrés de ce glissement de terrain, sont pris en charge depuis ce drame par les autorités locales avec le concours du ministère de la solidarité. Dans la cour de cet édifice religieux ( Église), qui leur a ouvert ses portes, les enfants des sinistrés, dans l’insouciance de l’âge, s’adonnent à divers jeux. 

 « Nous sommes logés à la mosquée et à l’église depuis jeudi soir (Jour du drame). Nous dormons bien et nous mangeons bien avec nos enfants. Nous ne payons rien», a dit à APA, Bakary Coulibaly, l’un des porte-parole des sinistrés,  visiblement réconforté par la visite de la ministre venue leur témoigner la compassion du gouvernement ivoirien. 

Plusieurs habitations se sont effondrées avec leurs occupants jeudi dernier à Anyama, une commune située dans la banlieue Nord d’Abidjan suite à une forte pluie faisant au moins 13 morts et plusieurs personnes disparues le même jour. La météo annonce de fortes précipitations dans les jours à venir dans le district d’Abidjan.

Le Maroc offre des équipements médicaux à la Côte d’Ivoire contre la Covid-19

Des équipements contre la Covid-19 offerts par le Roi du Maroc, Mohamed VI à la Côte d’Ivoire, sont arrivés samedi à l’aéroport international Félix Houphouët-Boigny d’Abidjan où ils ont été réceptionnés par les autorités ivoiriennes, a appris APA sur place dans la capitale économique ivoirienne.Cette assistance médicale s’inscrit dans le cadre d’un ensemble d’aides accordées par le souverain chérifien à plusieurs pays africains pour les aider à lutter contre la Covid-19. L’aide médicale marocaine  composée de près de 8 millions de masques, 900.000 visières, 600.000 charlottes, 60.000 blouses, 30.000 litres de gel hydroalcoolique, ainsi que 75.000 boîtes de chloroquine et 15.000 boites d’Azithromycine a été réceptionnée par Ally Coulibaly, le ministre ivoirien des Affaires étrangères et son collègue de la santé et de l’hygiène publique, Aka Aouélé Eugène. 

A cette occasion,  Ally Coulibaly, le ministre des Affaires étrangères a dit la gratitude de la Côte d’Ivoire au Maroc pour ce geste de solidarité. 

Pour sa part, l’Ambassadeur du Maroc en Côte d’Ivoire, Abdelmalek Kettani a indiqué  que cette aide médicale à la Côte d’Ivoire illustre une fois de plus les actes “forts et tangibles” du Roi Mohammed VI envers l’Afrique et la « vision clairvoyante du Souverain chérifien pour une Afrique solidaire».  

Cette action de solidarité s’inscrit dans le cadre de la mise en œuvre de l’Initiative lancée par le Roi Mohamed VI le 13 avril 2020. Elle est destinée aux pays africains et permet un partage d’expériences et de bonnes pratiques visant à établir un cadre opérationnel afin d’accompagner leurs efforts dans les différentes phases de gestion de la pandémie. 

A la date du samedi 20 juin 2020,  la Côte d’Ivoire  enregistre 7276 cas confirmés de la Covid-19 avec 2992 guéris et 52 décès.

Covid-19: des vivres et non-vivres offerts à des enfants orphelins à Abidjan

Des employés de la compagnie de téléphonie mobile MTN Côte d’Ivoire ont offert des vivres et des non-vivres au village d’enfants SOS d’Abobo, un centre social qui accueille des enfants orphelins et vulnérables au Nord d’Abidjan, rapporte un communiqué transmis samedi à APA.Ce don s’inscrit dans le cadre de l’opération de solidarité lancée par les employés de cette compagnie de téléphonie mobile pour soutenir les couches sociales rendues vulnérables du fait de la pandémie de la Covid-19. Il est composé essentiellement du riz, de l’huile, de pâtes alimentaires, de savon, de l’eau de javel, de couches de bébé, des thermomètres infrarouge et des cache-nez.

 Lors de la remise de ce don, indique le communiqué,  Natenin Coulibaly,  la secrétaire générale de MTN Côte d’Ivoire a soutenu que c’est avec joie et fierté que les employés de cette compagnie apportent leur soutien à SOS Village d’Enfants d’Abobo afin de le soutenir dans la prise en charge des enfants pensionnaires en cette période de crise sanitaire.  

En retour, Koala Oumarou, le directeur national de SOS Villages d’Enfants Côte d’Ivoire, a dit la gratitude de son institution au donateur.

Présidentielle ivoirienne d’octobre 2020: Bédié annonce sa candidature à l’investiture du Pdci

Le président du Parti démocratique de Côte d’Ivoire (Pdci, ex-allié au pouvoir), Henri Konan Bédié, a accepté samedi d’être candidat à l’investiture de sa formation en vue de l’élection présidentielle du 31 octobre 2020, à la suite d’un appel des organes et mouvements de soutien du parti.« Je reçois cette demande de candidature comme une mission de salut public découlant d’une attente forte de la base; m’imposant ainsi l’obligation de compétir lors de cette convention », a déclaré M. Bédié, a après un appel des instances du parti à briguer la magistrature suprême. 

Les organes et les mouvements de soutien du Pdci ont appelé samedi « avec insistance » le chef de la formation politique, Henri Konan Bédié, à être candidat pour l’élection présidentielle du 31 octobre 2020.

Cet appel, a été lancé notamment par une délégation des secrétaires exécutifs, élargie aux représentants des vice-présidents, des sages, des délégués départementaux et communaux, des mouvements de soutien et structures spécialisées, lors d’une cérémonie à la résidence de M. Bédié.  

Le leader du Pdci, Henri Konan Bédié, après avoir  écouté avec « intérêt », les représentants de la délégation, s’est dit « à la fois surpris et heureux » du contenu de leurs messages lui demandant d’être candidat à l’élection du candidat du Pdci à la présidentielle d’octobre 2020.

Il a affirmé être « heureux et fier d’une telle démarche », et les a remercié pour cette marque de confiance, avant d’ajouter « je ferai don de ma personne en mémoire de tous les sacrifices consentis par nos vaillants et braves militants et l’ensemble de notre personnel politique du sommet à la base ». 

La dernière  participation du Pdci à une présidentielle date d’octobre 2010, où au second tour le Sphinx de Daoukro (surnom de M.  Bédié) s’est rallié à Alassane Ouattara,  actuel chef d’État, qui au terme de son second mandat, a décidé de passer le flambeau à une autre génération.  

« Je réponds à votre attente tout en espérant que vous mobiliserez sur le terrain pour amener les membres statutaires de la convention à m’assurer une victoire éclatante, au soir du 26 juillet prochain », a poursuivi M. Bédié.

Jean Louis Billon, secrétaire exécutif en charge de la Communication et de la propagande du Pdci, qui avait exprimé vouloir se présenter à la convention du Pdci, lors de la session du dernier bureau politique, si Bédié désistait, a dit qu’il cherchait à être éclairé sur sa position.  

Devant l’assistance, a-t-il lâché « moi-même ayant des ambitions, aujourd’hui, devant la demande qui vous est faite, sachant que vous allez répondre de manière positive, je retire ma candidature et je demande à tous les jeunes de s’aligner derrière vous pour mener le combat et vous apporter la victoire ». 

« Nous sommes des militants unis, loyaux et nous allons jouer avec la force et la discipline du parti. Soyez rassuré de mon indéfectible attachement à votre victoire. Je mettrai tout en œuvre pour vous apporter cette victoire », a déclaré Jean-Louis Billon.

Poursuivant, il a laissé entendre « nous allons traverser le fleuve avec vous, nous allons vous suivre, protégez-nous et comme vous l’avez si bien dit lors d’une rencontre avec vous, de l’autre côté du fleuve, vous allez nous passer la main ». 

Le Rassemblement des Houphouetistes pour la démocratie et la paix (Rhdp), le parti au pouvoir, lui, a déjà son candidat, Amadou Gon Coulibaly, Premier ministre, actuellement en convalescence en France suite à des interventions médicales.  

Présidentielle ivoirienne 2020: les organes du Pdci appellent Bédié à être candidat

Les organes et les mouvements de soutien du Parti démocratique de Côte d’Ivoire (Pdci, ex-allié au pouvoir), ont appelé samedi « avec insistance » le chef de la formation politique, Henri Konan Bédié, à être candidat pour l’élection présidentielle du 31 octobre 2020.Cet appel, a été lancé samedi par une délégation des secrétaires exécutifs, élargie aux représentants des vice-présidents, des sages, des délégués départementaux et communaux, des mouvements de soutien et structures spécialisées, lors d’une cérémonie à la résidence de M. Bédié.  

« M. le président, les membres du secrétariat exécutif, les vice-présidents, les délégués départementaux et communaux, les responsables des structures spécialisées (UFPDCI, JPDCI) vous demandent avec insistance de faire acte de candidature à la convention de désignation du candidat du Pdci à l’élection présidentielle du 31 octobre 2020 », a dit Ghislain Tchel Bi Lahoré, porte-parole de la délégation. 

M. Lahoré, le plus jeune délégué, a souligné que dans le contexte actuel où la Côte d’Ivoire a besoin d’un rassembleur, capable de réconcilier ses compatriotes, il faut une personnalité de la trempe de l’ex-président Henri Konan Bédié, qui a déjà une expérience de la gestion de l’Etat. 

La Côte d’Ivoire, soutient-il, a besoin d’un leader attaché aux valeurs de dialogue, d’unité et de paix, un garant de la démocratie et de l’état de droit, et qui va contribuer à la réduction des inégalités sociales, seuls gages d’un développement durable et inclusif.

Il a en outre, appelé M. Bédié à mettre son expérience et sa sagesse au service de la nation qui a plus que besoin, aujourd’hui, de réconciliation nationale, de cohésion sociale, d’équité, de solidarité, d’unité, de paix, de stabilité, de prospérité pour un développement durable.

Selon le porte-parole de la délégation du Pdci, l’on enregistre au plan social des « inégalités sociales et régionales qui se sont accrues ». En outre, force est de constater que « le nombre de pauvres a augmenté en Côte d’Ivoire, parce que la politique de développement du secteur social ne répond pas aux besoins des Ivoiriens ».

« Au plan sécuritaire nous enregistrons une augmentation de la petite délinquance, du grand banditisme, du trafic de drogues et de stupéfiants. De plus, nous constatons l’apparition d’une nouvelle délinquance, celle d’une jeunesse dite « en conflit avec la loi. », a-t-il poursuivi.  

Il a par ailleurs fait observer qu’au plan de la démocratie le pays connaît « une régression des acquis qui se caractérise par la répression des opposants, la politisation des nominations aux postes de responsabilités dans l’administration au détriment de la compétence, la mauvaise gouvernance dans la gestion des deniers publics ».   

Le Pdci, qui a récemment tenu un bureau politique extraordinaire, a défini les critères pour se présenter comme candidat du parti à la convention de l’ex-parti unique visant à désigner le  représentant du parti pour la course à la présidentielle d’octobre 2020. 

Les  candidatures sont attendues du 10 au 24 juin 2020.  Le 25 juin 2020, est prévue la transmission des dossiers de candidature au Comité des candidatures. Du 26 juin au 02 juillet 2020, se déroulera l’analyse des dossiers et la validation des candidatures par le Comité des candidatures. 

La publication de la liste provisoire des candidats retenus est prévue le 3 juillet, suivie le lendemain de la réception des dossiers de contentieux éventuels par le Comité des Candidatures. Quant au traitement des contentieux, il aura lieu du 06 juillet au 07 juillet 2020. 

La publication de la liste définitive des candidats retenus est fixée au 08 juillet 2020 et la convocation du Collège électoral, le 09 juillet 2020, avant la campagne électorale prévue du samedi 10 au vendredi 24 juillet 2020. 

Les Conventions locales arrêtées par le bureau politique en sa session extraordinaire, sont prévues du 25 au 26 juillet 2020. La proclamation des résultats provisoires a lieu le 27 juillet 2020, tandis que la proclamation des résultats définitifs est fixée au 29 juillet 2020, à trois mois de la présidentielle.  

G5 Sahel: un bilan militaire prometteur quelques mois après Pau

Les forces du G5 Sahel affichent un bilan militaire prometteur, six mois après le Sommet de Pau, qui s’est tenu dans une ambiance de doute et un moral au plus bas, à la suite d’attaques terroristes très meurtrières et la mort de 13 soldats français.Cette série d’attaques avait remis en cause la légitimité de l’opération Barkhane, destinée à confirmer l’action de la France tout en réformant les objectifs : le Sommet de Pau qui n’a pas modifié les objectifs de Barkhane, sembla avoir tenu ses promesses.

L’opération Barkhane devait permettre de tenir le terrain face aux katibas djihadistes et accompagner les armées et Etats Sahéliens vers l’autonomie afin de tenir en échec la stratégie subversive des terroristes représentés par l’Etat Islamique (EIGS) et Al Qaida (RVIM). 

Toutefois, face à la fébrilité manifeste des armées sahéliennes, et aux djihadistes montant en puissance tant en qualité qu’en quantité, le Sommet de Pau déboucha sur une clarification de ses objectifs tant civils que militaires. 

Pour ces derniers, ils comprenaient la concentration géographique des opérations, la montée en force des armée sahélienne et l’accroissement de l’investissement international (Task Force Takouba, la « Coalition pour le Sahel », etc.). 

La mise en place du recentrage stratégique compris, dans les mois qui suivirent, a permis des modes opératoires divers mais tournés vers le même but : reprendre l’avantage.

Forces françaises et sahéliennes côtes à côtes vers la victoire…

Le trait le plus marquant de cette « réforme » permise par Pau est la consolidation du Partenariat militaire opérationnel (PMO). Ce dernier comporte trois volets. Le premier concernant l’amélioration des capacités d’Etat-major de la Force conjointe du G5 Sahel (FC-G5S).  

La mise en place de cet Etat-Major ces derniers mois à notablement fait progresser les capacités de fusion et de partage du renseignement au sein de la FC-G5S et surtout la coordination de cette dernière avec l’armée Française.  

Le second volet porte sur le combat et vise à accélérer via la FC-G5S ou des unités nationales, le raccordement de troupes sahéliennes au sein des Sous-Groupements Tactiques Désert (SGTD) de Barkhane ou bien en autonomie (accompagnés éventuellement d’officiers de liaison). 

C’est ainsi qu’on a vu des unités maliennes ou nigérianes participer avec succès à des opérations majeurs (Monclar, Sama…). Le dernier volet concerne l’entrainement et l’amélioration des capacités de « Maintien en Condition Opérationnelle » (MCO – tout ce qui concerne l’entretien et la réparation du matériel et des véhicules ou des blindés).  

Ici, les progrès sont le plus visibles car l’armée française, et la mission EUTM (Union Européenne) ont inculqué aux forces locales des techniques de combat dignes d’armées modernes, même si le chemin est probablement encore long ! 

C’est ainsi qu’on a pu voir des troupes nigériennes demander, et coordonner, un appui aérien pour repousser avec succès (et avec les Mirages 2000) une attaque djihadiste ; ou bien observer les Guetteurs Aériens Tactiques Avancés (GATA) maliens conduire des frappes aériennes aux côtés des troupes françaises.   

Ces capacités opérationnelles rentrent dans le domaine de l’« aéro-combat » , selon le jargon militaire. C’est un marqueur réel d’efficacité pour une armée ! Enfin, on peut citer pêle-mêle des entraînements au sauvetage au combat ou bien la constitution de troupes versés spécifiquement dans le combat anti-terroriste (Unités Spéciales Antiterroristes-USAT). 

De son côté la France a augmenté son effectif de 600 hommes pour lui faire avoisiner un total de 5000 combattants.

… et la victoire est au rendez-vous

Aujourd’hui, six mois après Pau, on peut noter des résultats positifs, voire encourageants. La France a su assurer une meilleure coordination avec ses partenaires sahéliens et européens (Anglais, Danois, Estoniens…). 

La coalition pour le Sahel semble devenir une réalité. Toutefois, c’est dans la rationalisation de sa stratégie que la France semble avoir opéré une conversion importante tout en y intégrant les armées sahéliennes, renforçant dès lors leur autonomie et leur expérience. 

A présent, le dispositif Barkhane, la FC-G5 Sahel et la Minusma imposent une pression très importante sur les Groupes Armés Terroristes (GAT). Ces derniers, biens qu’insaisissables, cachés ou fondus dans la population (via l’instrumentalisation de certaines ethnies), ont été soumis à un rythme effréné d’opérations et constamment surveillés (et neutralisé) par le vol des drones français (MQ9-Reaper).

Désorganisés dans leurs trafics (source importante de revenus), leurs réseaux logistiques et voyant leurs dépôts être saisis ou détruits, et en perte de terrain, les terroristes semblent être affaiblis. Ne disposant pas de capacité de renseignements d’un Etat, ils ciblent leurs objectifs en fonction des opportunités. 

En leur imposant leur rythme et en concentrant leurs forces, les armées combinées de la France et du Sahel ont su leur dénier leur ancien avantage de surprise et d’initiative. Les Etats Sahéliens veulent reprendre en main toute l’administration et le contrôle de leurs territoires assaillis. 

Cependant, l’autonomisation effective des forces du G5 reste encore lointaine. Car, la guerre n’est pas gagnée, loin s’en faut, mais les succès engrangés, le moral renouvelé et l’inversion du rapport de force en faveur des coalisés laissent penser que la direction prise est la bonne, au regard des dispositions prises en janvier 2020 à Pau. 

L’Allemagne apporte 328 millions FCFA au basket fund du PNUD pour des élections crédibles en Côte d’Ivoire

La République fédérale d’Allemagne a annoncé vendredi à Abidjan une contribution de 328 millions FCFA au basket fund (panier de fonds) du Programme des Nations-Unies pour le développement PNUD) pour soutenir l’organisation d’élections transparentes, inclusives et apaisées en Côte d’Ivoire.Cette contribution a fait l’objet d’un accord signé par l’ambassadeur d’Allemagne en Côte d’Ivoire Michael Grau et Carol Flore-Smereczniak, la représentante résidente du PNUD en Côte d’Ivoire en présence de Coulibaly-Kuibiert Ibrahime, le président de la Commission électorale indépendante (CEI, organe électoral).

Ce don de la République fédérale d’Allemagne intervient après l’appel lancé par les autorités ivoiriennes à ses partenaires internationaux pour l’organisation des prochaines élections dans le pays. Ce fonds sera donc géré par le PNUD au bénéfice de la CEI.

« Ce fonds va permettre à la CEI, en plus de ce que l’État donne,  de réaliser une élection transparente », a promis Coulibaly-Kuibiert Ibrahime, le président de la CEI appelant les ivoiriens à s’enrôler massivement sur la liste électorale.

« Nous avons des partenaires qui ont décidé d’accompagner la Côte d’Ivoire dans l’organisation d’élections crédibles, apaisées et transparentes. L »Allemagne est l’un de ces partenaires. Nous sommes extrêmement reconnaissants de cette contribution», a indiqué pour sa part, Carol Flore-Smereczniak, la représentante résidente du PNUD en Côte d’Ivoire.

Auparavant, elle a expliqué que le projet d’appui de son institution aux élections à venir en Côte d’Ivoire a trois axes que sont la prévention des conflits, la sensibilisation et le renforcement des capacités des entités impliquées dans le processus électoral.

Avant elle, l’ambassadeur de la République fédérale en Côte d’Ivoire, Michael Grau a souhaité que les élections prochaines soient apaisées et crédibles en Côte d’Ivoire.

 « On a pu contribuer à cet effort conjoint de la communauté internationale pour un processus des élections réussies en Côte d’Ivoire », a indiqué M. Grau. En début de cette année, rappelle-t-on, la Côte d’Ivoire a sollicité ses partenaires internationaux pour une assistance électorale.

Air Côte d’Ivoire annonce la reprise de ses vols domestiques le 26 juin 2020

Air Côte d’Ivoire, qui a suspendu ses dessertes en raison des restrictions sanitaires de la Covid-19 imposant la fermeture des aéroports, annonce la reprises de ses vols domestiques à partir du 26 juin 2020, selon une note de la compagnie aérienne.La compagnie aérienne nationale annonce notamment la reprise de ses vols intérieurs « d’Abidjan vers Korhogo, San Pedro, Man, Bouaké et Odienné à compter de ce vendredi 26 juin 2020 ». Et ce, « dans le strict respect des mesures sanitaires recommandées par les autorités ».  

Pour freiner la chaîne de contamination, Air Côte d’Ivoire a pris des mesures selon le protocole édicté par l’Etat ivoirien et mis en place un dispositif sanitaire. Il s’agit du contrôle de la température corporelle et le lavage ou la désinfection des mains.

Les passagers seront également soumis au port du masque (rendu obligatoire à Abidjan,  épicentre de la maladie) durant tout le voyage, avec une distanciation dans l’aérodrome mais non-requis à bord des avions, qui seront systématiquement désinfectés après chaque vol.    

En outre, la compagnie aérienne nationale requiert que les passagers renseignement une fiche de déclaration santé, disponible sur son site internet. Ce qui devrait permettre de prendre toutes les dispositions utiles pour protéger les clients face à la pandémie de Covid-19. 

A l’occasion de cette reprise, Air Côte d’Ivoire a réaménagé ses horaires de dessertes. Les fréquences hebdomadaires des dessertes en juin seront de trois vols pour Korhogo et San-Pedro puis quatre vols en juillet. Par contre, celles de toutes les autres destinations seront de deux vols. 

Toutefois, une autorisation de déplacement entre Abidjan et les villes de l’intérieur du pays est requise, souligne le texte. Le gouvernement ivoirien, qui a isolé le Grand Abidjan, a ordonné que tout citoyen qui désire aller à l’intérieur, obtienne un laissez-passer.     

La Côte d’Ivoire qui a enregistré son premier cas de contamination à la Covid-19, le 11 mars 2020, a fermé dès le 16 mars sa frontière aérienne. La réouverture des frontières aériennes du réseau des pays desservis, n’étant pas encore effective, ses vols régionaux restent suspendus jusqu’à nouvel ordre.   

« Pendant ces mois d’interruption, nous avons mis le personnel en congés et pris des actions pour réduire nos charges », a indiqué à APA le chef du Département marketing de la compagnie, Yacouba Fofana.  

Une démarche, dira-t-il, a ensuite été menée par la direction générale de la compagnie aérienne de Air Côte d’Ivoire auprès de l’Etat pour « solliciter une aide au même titre que les autres entreprises en difficulté ».   

Plaidoyer pour la construction d’un centre de prise en charge de la drépanocytose en Côte d’Ivoire

L’Association des drépanocytaires et des thalassémiques de Côte d’Ivoire (ADTCI), souhaite la construction d’un centre spécialisé de prise en charge des malades de la drépanocytose, dont la prévalence varie entre 12 et 14%, a dit vendredi sa présidente Mme Patricia Amand, à l’occasion de la 4è Journée mondiale de lutte contre la drépanocytose.Pour l’édition 2020, la thématique développée a porté sur le dépistage. Selon les spécialistes, la Côte d’Ivoire compte 4 millions de drépanocytaires. Dans une adresse, Mme Patricia Amand a partagé une note d’espoir, croyant que dans cinq ans, le pays sera doté d’un centre spécialisé de drépanocytose.

La drépanocytose, maladie génétique, se manifeste par des douleurs (crises vaso-occlusives), l’anémie et l’ischémie, une diminution de l’apport sanguin artériel à un organe, qui se traduit par la nécrose des organes.

Cette pandémie, peut malheureusement avoir des conséquences sur la progéniture des couples,  qui courent le risque de mettre au monde des enfants dont la santé est fragile. Selon le professeur Ibrahima Sanogo, deux conjoints de type AS, auront des enfants drépanocytaires.

La présidente de l’ADTCI, veut que pour une prise en charge rapide des populations, il soit institué un bilan prénuptial, qui devra être obligatoire, pour permettre aux candidats au mariage de savoir leur statut, ainsi qu’un test neo-natal pour corriger les anomalies chez les enfants.

Le professeur Ibrahima Sanogo appelle à une politique nationale de dépistage et surtout la mise en place d’un centre de prise en charge et de recherche contre la drépanocytose. Ce qui permettra de faire un dépistage large au plan national.

Cette maladie se manifeste avec beaucoup de complications évolutives, alors que la prise en charge est lourde. Au plan économique, le coût de la prise en charge des patients est largement supérieur à 500 000 Fcfa par an, sans compter les éventuelles interventions chirurgicales.

Les différents services d’hématologie des trois centres hospitaliers universitaires de Côte d’Ivoire ont enregistré en 2014, 11 972 patients souffrants de drépanocytose dont 8572 à Yopougon, 3000 à Cocody et 400 à Treichville, avec une moyenne de 600 nouveaux cas chaque année.

Patrice Sékongo, directeur pays de l’Institut européen de coopération et de développement, a plaidé pour un dépistage en masse et une amélioration de la prise en charge des malades grâce à un dispositif de prévention qui soit opérationnel.

Dans un exposé sur l’évolution des outils de dépistage, Dr Yao Atimeré, un hématologue, a présenté le test HemoTypeSC, permettant de dépister la drépanocytose en dix minutes. Une solution qui vient pour sauver des vies.

La drépanocytose est la maladie génétique la plus répandue au monde avec plus de 153 millions de personnes qui en sont atteints. L’OMS qui a institué la journée internationale de lutte contre la drépanocytose, le 19 juin de chaque année, a classé cette pandémie parmi ses priorités en Afrique.

Accords entre deux ministères ivoiriens pour accélérer l’emploi des jeunes

Le ministère ivoirien de la Promotion de la Jeunesse et de l’emploi des jeunes et le secrétariat d’État chargé de l’Enseignement technique et de la formation professionnelle, ont signé mardi un protocole d’accord et une convention-cadre en vue d’un appui à l’insertion professionnelle par la mise en stage, la mise en emploi direct et l’entrepreneuriat, selon une note d’information transmise à APA, vendredi.Pour le paraphe des documents, le secrétaire d’État en charge de l’Enseignement technique et de la formation professionnelle, Brice Kouassi était l’hôte du ministre Mamadou Touré, en charge de la Promotion de la jeunesse et de l’emploi des Jeunes à son Cabinet sis au Plateau. 

Le protocole d’accord a été notamment signé entre le ministre de la Promotion de la Jeunesse et de l’emploi des Jeunes (MPJEJ), et le secrétaire d’État chargé de l’Enseignement technique et de la formation professionnelle (SE-MENETFP), d’une part, et la signature d’une convention-cadre entre l’Agence emploi jeune (AEJ) et la direction des apprentissages et de l’insertion professionnelle (DAIP), d’autre part. 

Cet acte entre les deux membres du gouvernement ivoirien vise à donner un coup d’accélérateur à l’insertion professionnelle des jeunes. 

M. Mamadou Touré s’est félicité de cette double signature, devant permettre d’ « exécuter le Programme social du gouvernement 2019-2020 dont l’objectif est d’approfondir les effets sociaux de la croissance économique en direction des couches vulnérables, notamment les jeunes et les femmes ». 

Pour sa part, M. Brice Kouassi a relevé la complémentarité des actions des deux institutions. Il a fait savoir que ses missions sont en amont de celui de la Promotion de l’emploi jeunes car il s’agit de développer les compétences des jeunes, de leur apprendre un métier à travers la formation.

La conjugaison des missions de ces deux entités devrait en outre permettre de donner aux jeunes des qualifications, tout en les accompagnant vers l’emploi. Pour optimiser leurs initiatives en faveur des jeunes, les deux ministres ont annoncé que les formés par apprentissage, en plus de l’apprentissage, des opportunités d’insertion dans les entreprises sont offertes aux jeunes qui devraient bénéficier désormais de kits d’installation. 

Le protocole d’accord entre ces ministères étant signé, son opérationnalisation sera la tâche conjointe de l’Agence emploi jeune (AEJ) du MPJEJ et de la Direction des apprentissages et de l’insertion professionnelle (DAIP) du Secrétariat d’Etat. 

De ce fait, le responsables respectifs du ministre de la Promotion de la jeunesse et de l’emploi des jeunes (MPJEJ), et le secrétaire d’État chargé de l’Enseignement technique et de la formation professionnelle (SE-MENETFP), MM. Jean-Louis Kouadio et Tuo Nangalourou, ont signé, à leur tour, la convention-cadre entre leurs deux structures.

Sur le terrain, le premier volet de ces signatures devrait se traduire par un appui à l’insertion professionnelle par la mise en stage, la mise en emploi direct et l’entrepreneuriat. Quant au second volet, il devrait porter sur l’amélioration de l’employabilité des jeunes à travers des formations.

L’Etat de Côte d’Ivoire,  à travers ces protocoles, offre des opportunités aux jeunes de s’insérer dans le tissu social et économique via des apprentissages, des formations qualifiantes et des formations de reconversion professionnelle. Plus de 10 000 jeunes devraient être touchés par ce projet.  

Covid-19: l’UA ouvre une pharmacie en ligne pour des fournitures médicales

L’Union africaine (UA) a mis en place une pharmacie en ligne pour permettre à ses Etats membres d’accéder à des fournitures médicales essentielles pour lutter contre la pandémie de coronavirus, a déclaré vendredi le président de l’Union, Cyril Ramaphosa.Le président sud-africain s’exprimait à l’occasion du lancement de la Plateforme africaine des fournitures médicales lors d’une conférence de presse virtuelle à Pretoria.

Cette pharmacie unique de l’UA est une initiative à but non lucratif conçue pour servir de réponse immédiate, intégrée et pratique à la pandémie de Covid-19, a déclaré Ramaphosa.

Il a ajouté que les Etats membres de l’UA pourraient s’approvisionner en fournitures médicales directement auprès des fabricants pour les quantités nécessaires et à des prix compétitifs.

« Une fois qu’un vaccin sera disponible, il sera également ajouté à ce portail conformément à notre engagement déclaré de garantir un accès équitable à toute forme de médicament salvateur », a-t-il déclaré.

Il a révélé que les ressources « seront garanties par les gouvernements sur la base d’un quota déterminé, entre autres, par le niveau de vulnérabilité. Les avantages d’une telle mise en commun des ressources sont innombrables. »

Ramaphosa a déclaré que les pays auraient facilement accès à un marché en ligne en un clic, par opposition au «processus onéreux et long de parcourir le monde pour se procurer ces fournitures médicales».

« Considérez-le comme l’Amazonie, l’Alibaba ou même l’eBay des ressources de coronavirus sur le continent africain – fabriquées en Afrique par des Africains – la différence fondamentale étant que sur cette plateforme, l’acheteur n’est pas un groupe d’individus mais des gouvernements », a-t-il ajouté.

La plateforme africaine des fournitures médicales a été développée en partenariat avec la Banque africaine d’import-export (Afreximbank), au nom des Centres africains de contrôle et de prévention des maladies, a poursuivi le président de l’UA.

Afreximbank facilitera les paiements, tandis que les partenaires logistiques, y compris les transporteurs nationaux africains et les transitaires mondiaux, vont accélérer la livraison, a-t-il conclu.

Côte d’Ivoire : Installation d’un call centre pour lutter contre les violences basées sur le Genre

Le ministère ivoirien de la Femme, de la famille et de l’enfant de concert avec le Fonds des Nations-Unies pour la population ( UNFPA) a annoncé jeudi à Abidjan l’installation d’un call center ( Centre d’appel) en vue de lutter contre les violences basées sur le Genre ( VBG) en Côte d’Ivoire.L’annonce a été faite par Mariam Assamoi, chef de cabinet de la ministre ivoirienne de la Femme, de la famille et de l’enfant lors d’une cérémonie de remise de don de l’UNFPA  au Comité national de lutte contre les violences faites aux femmes et enfants (CNLVFE). 

Ce don  de matériels d’équipements d’une valeur d’environ 43 millions FCFA est composé entre autres, d’onduleurs, des ordinateurs portables, des matelas, d’un groupe électrogène, des mégaphones, des kits de lavage des mains, des bottes, des cache-nez et des dispositifs de lavage des mains. Ces équipements permettront notamment de lutter contre les VBG dans le contexte de la COVID-19 et d’équiper le centre d’appel.

« A travers ce don, vous nous permettez de combler un grand vide dans notre réponse en permettant l’installation d’une ligne verte. Elle permettra aux victimes et témoins d’appeler pour dénoncer les cas de VBG et pour avoir les bonnes informations », a dit Mme Assamoi dans un discours au cours de cette cérémonie. 

« Le COVID-19 est toujours présent. Observons les mesures sanitaires, mais restons vigilants par rapport aux cas de VBG dans notre entourage. Nous ne devons pas accepter que cette situation ( de la COVID-19 et de confinement) donne l’occasion à certaines personnes de maltraiter les plus faibles dans les ménages », a exhorté Mme Assamoi qui s’exprimait au nom de la ministre Ramata Ly-Bakayoko.

 Pour part, Dr Almouner Talibo qui représentait l’UNFPA a salué les efforts du gouvernement ivoirien dans la lutte contre les VBG. Poursuivant, il a réaffirmé l’engagement de son institution à accompagner la Côte d’Ivoire dans cette lutte. 

« L’UNFPA s’engage dans la promotion des droits des femmes en Côte d’Ivoire. Nous serons à vos côtés tout au long de cette crise même au-delà », a promis Dr Talibo.

 Chaque année, au moins un cas de viol sur un enfant est signalé dans toutes les régions de la Côte d’Ivoire. Au cours de l’année 2019, de nombreux cas de viols sur mineurs ont été enregistrés dans différentes localités du pays.

Le PDCI demande la prorogation de la date de clôture de l’opération de révision de la liste électorale ivoirienne

Le secrétaire exécutif en chef du Parti démocratique de Côte d’Ivoire ( PDCI, opposition) Maurice Kakou Guikahué a plaidé vendredi à Abidjan pour une prorogation d’au moins deux semaines de la date de clôture de l’opération de révision de la liste électorale prévue le 24 juin prochain.« Le PDCI demande la prorogation de la date de clôture de l’opération de révision de la liste électorale d’au moins deux semaines», a plaidé M. Guikahué dans une conférence de presse, estimant que cela permettra l’enrôlement de plus de personnes sur la liste électorale. 

Auparavant, il a dénoncé des lourdeurs dans l’établissement des pièces administratives requises pour cette opération d’enrôlement et le « dysfonctionnement » de la Commission électorale indépendante (CEI) dans la conduite du processus électoral. 

« Des gens qui ont voté en 2010 ne figurent plus sur la liste électorale. La CEI serait-elle en train de porter le manteau de l’arbitre et du joueur?», s’est interrogé M. Guikahué.

 De son avis, « cette attitude de la CEI est suspecte ». Dans la foulée, le chef du secrétariat exécutif du PDCI a indiqué que son parti est attente du verdict de la Cour africaine des droits de l’homme et des peuples avant son entrée ou non dans cette institution électorale. 

Le PDCI qui dit ne pas  reconnaître la CEI, soutient que cette institution est « déséquilibrée » en faveur du pouvoir et « ne répond pas aux standards internationaux ». 

L’opération de révision de la liste électorale ivoirienne pour laquelle sont attendus environ 5 millions de nouveaux électeurs,  a débuté le 10 juin dernier et devrait s’achever le 24 juin prochain. La prochaine élection présidentielle ivoirienne est prévue le 31 octobre prochain.

Côte d’Ivoire: 27 décès survenus sous des lignes à haute tension de 2016 à mi-2020

Vingt-sept personnes se trouvant dans des champs des lignes à haute tension en Côte d’Ivoire, sont mortes électrocutées à la suite d’accidents survenus sur le réseau électrique de 2016 à mi-2020, selon des statistiques de la Compagnie ivoirienne d’électricité (CIE).Ces accidents mortels enregistrés sont essentiellement issus des contacts d’individus avec les lignes à haute tension, a rapporté Amara Soumahoro, directeur en charge de la sécurité au travail à la CIE, lors d’une visite de terrain d’agents de la compagnie avec des journalistes, jeudi à Abidjan.

En vêtement de protection électrique, M. Soumahoro, a, à partir de données projetées sur un écran, fait un état de ces drames. Il a relevé que ces différents accidents d’origine électrique, ont été provoqués par des contacts avec les lignes à haute tension ou une explosion de transformateur.     

Etayant ses propos, il a mentionné que lors de travaux de bâtiments, un maçon qui déployait un fer ayant touché une ligne à haute tension, a été mortellement électrocuté. Un accident similaire a eu lieu, quand un enfant, voulant récupérer son ballon sur un toit, a heurté la ligne électrique avec un bois sec.  

En 2020, dira-t-il, on a déjà à mi-parcours dix décès dont trois individus qui étaient en train de planter des mâts et qui sont entrés en contact avec une ligne à haute tension, après que le mât a basculé sur un transformateur électrique qui a explosé.     

Au cours de cette visite opérée dans des quartiers populaires à Abobo (nord) et Yopougon (Ouest), l’on pouvait voir des commerces, des habitations, des marchés, des garages automobiles et parfois des activités culinaires dans l’emprise des lignes à haute tension.

La plupart des occupants des couloirs des lignes à haute tension ignorent les risques électriques et les accidents pouvant survenir sur les ouvrages électriques. Arouna Ziguimé, un ferrailleur, lui, a dressé un hangar au pied d’un pilonne électrique de 90 000 volts, à Yopougno Port-Bouet II.

Installé en 2006, Arouna dit se débrouiller pour gagner son pain, malheureusement, en mettant hautement en péril sa vie, sous une ligne transportant des fortes tensions électriques. Se tentant interpellé, il déclare vouloir chercher un ailleurs, mais est jusque-là planté sur ce lieu.

Quant à Sali Traoré, une ménagère, dont l’habitation se trouve à proximité de cette ligne haute tension, raconte qu’après le décès de son géniteur, elle y vit avec les siens, et même plusieurs ont eu des enfants. Avec sa situation sociale fragile, elle n’entrevoit pas un départ.   

Selon les normes de distanciation physique, pour une ligne de 15 Kv ou 33 Kv, moyenne tension, on doit avoir sept mètres de part et d’autre de la ligne, contre 15 m pour une ligne de 90 000 volts, et pour la ligne 225 000 volts, observer une distance de 19 m, a souligné M. Soumahoro.

L’entreprise conseille par ailleurs le respect d’une distance minimum de 3 mètres pour les travaux dans l’environnement électrique, ainsi que la libération des couloirs électriques surtout en saison pluvieuse où la foudre peut entraîner des décharges électriques inattendues.      

Aujourd’hui, la plupart des emprises des lignes à haute tension sont colonisées par des occupants. Et ce, à travers plusieurs quartiers du District d’Abidjan. Souvent, ce sont les poteaux électriques qui se retrouvent dans des habitations, tel qu’à Dokui Djomi.

La compagnie, dans sa politique, accorde une importance capitale pour la vie humaine, c’est pourquoi dans sa stratégie sécurité, elle réaffirme par cette veille son engagement de « zéro accident d’origine électrique » pour ses employés, pour les sous-traitants et surtout pour la population.

Pour réaliser son ambition de « zéro accident d’origine électrique », l’entreprise qui exploite le réseau électrique ivoirien, implique les leaders d’opinion, les communautés et les autorités afin que les occupants des emprises à haute tension quittent ces espaces dangereux.   

Côte d’Ivoire : Ouattara nomme trois nouveaux conseillers au conseil constitutionnel

Le président ivoirien Alassane Ouattara a procédé jeudi à la nomination de trois nouveaux conseillers au Conseil constitutionnel pour une durée de six ans, indique un communiqué de la présidence ivoirienne parvenu à APA.Il s’agit de l’enseignant-chercheur Assata Koné épouse Silué, la magistrate hors hiérarchie Rosalie Kouamé Kindoh épouse Zalo  et l’avocat Mamadou Samassi. Ces trois personnalités, précise le communiqué, sont nommées conseillers au Conseil constitutionnel à compter du 1er septembre 2020 pour une durée de six ans. 

Selon l’article 128 de la Constitution ivoirienne, le Conseil constitutionnel se compose d’un président, des anciens Présidents de la République, sauf renonciation expresse de leur part et de six conseillers dont trois désignés par le Président de la République, deux par le président de l’Assemblée Nationale et un par le Président du Sénat.

Au moins 13 morts enregistrés après l’éboulement de plusieurs maisons au Nord d’Abidjan

Plusieurs habitations se sont effondrées avec leurs occupants jeudi à Anyama dans le Nord d’Abidjan suite à une forte pluie faisant au moins 13 morts, a appris APA de sources sécuritaires.« Suite aux fortes pluies de ce jeudi 18 juin 2020, un éboulement de terre s’est produit au quartier RAN d’Anyama sur des habitations. Les sapeurs pompiers, la police et la gendarmerie sont sur les lieux. 

On dénombre pour l’heure 13 cas de décès »,  annoncent ces sources. Selon la Direction générale de la police nationale ivoirienne (DGPN) « les recherches se poursuivent difficilement à cause des intempéries. 

Depuis quelques jours, le district d’Abidjan est arrosé par de fortes précipitations. Mardi, des pompiers civils ont repêché dans une fosse septique le corps de deux enfants après des pluies diluviennes à Divo dans le sud-ouest ivoirien. 

A Abidjan, ces fortes précipitations ont fait 1 mort la semaine dernière, plusieurs blessés et de nombreux dégâts matériels. En 2018, de fortes pluies ont causé la mort de 20 personnes en Côte d’Ivoire dont 18 à Abidjan.

Réflexions pour une meilleure gestion des résidus de pesticides dans la filière palmier à huile en Côte d’Ivoire

L’ONG Solidaridad West Africa, une organisation de la société civile et ses partenaires, ont ouvert mercredi à Abidjan, un dialogue multipartite pour une meilleure gestion des emballages et résidus de pesticides dans le secteur du palmier à huile en Côte d’Ivoire, a constaté APA sur place dans la capitale économique ivoirienne.Cette rencontre qui s’inscrit dans le cadre de la phase 2 du programme de production durable d’huile de palme en Afrique de l’ouest ( SWAPP), a pour objectif  d’identifier et de promouvoir des approches pratiques de gestion des emballages et résidus de pesticides auprès des petits producteurs de palmier à huile en Côte d’Ivoire.

 Selon  Amadou Cissé, le représentant-pays de Solidaridad West Africa Côte d’Ivoire, ce dialogue est une rencontre d’échanges multipartite pour aboutir à des propositions qui pourront influencer, soit les lois, soit les politiques réglementaires pour une gestion adéquate des emballages de pesticides.

« Pour sa seconde phase, ce programme SWAPP a pour objectif d’intensifier la culture de l’huile de palme dans différents pays dont la Côte d’Ivoire, le Ghana, le Libéria et la Sierra-Leone Léone», a indiqué M. Cissé dans un discours.

Poursuivant, il a expliqué que ce dialogue a ciblé les petits producteurs de palmiers à huile pour promouvoir auprès d’eux une gestion efficiente des emballages de pesticides, parce que son organisation entend soutenir « les plus faibles des chaînes de valeur».

«Les emballages vides de produits chimiques sont dangereux à la réutilisation s’ils n’ont pas été recyclés », a fait remarquer de son côté, Pr Georges Kouadio, le coordonnateur du Projet de gestion des pesticides obsolètes en Côte d’Ivoire (PROGEP-CI) plaidant pour leur gestion écologique et rationnelle.

Auparavant dans une communication, Pr Kouadio a passé en revue le cadre réglementaire et institutionnel sur les déchets dangereux en Côte d’Ivoire. « Nous luttons pour que la loi sur les pesticides soit adoptée. Cette loi est basée sur le principe du pollueur-payeur», a dit le coordonnateur du PROGEP-CI, regrettant encore «beaucoup de lacunes» dans le cadre réglementaire des pesticides obsolètes en Côte d’Ivoire.

Ce dialogue multipartite qui a été initié dans le cadre du programme SWAPP 2, vise entre autres à présenter les lois en vigueur en matière de gestion des emballages de pesticides en Côte d’Ivoire et faire des recommandations pratiques sur les décisions à retenir et les pratiques à vulgariser auprès des petits producteurs de palmier à huile.

 Organisation à but non lucratif, Solidaridad West Africa a été fondée en 2005 et est installée en Côte d’Ivoire depuis 2009. Cette ONG revendique une solide expérience dans le développement de chaînes d’approvisionnement rentables, la création d’entreprises et de moyens de subsistance durables.

L’insertion professionnelle et entrepreneuriale de la diaspora en Afrique au menu d’une formation

L’insertion professionnelle et entrepreneuriale de la diaspora en Afrique a été au menu d’une séance de formation offerte par Jely Group et la Fondation Expérience Pour Tous (EPT) en partenariat avec la Fondation Sephis.Cette session de formation, animée par Mamadou Kouyaté, Managing Partner de Jely Group s’est tenue lundi à Abidjan par visioconférence avec pour principal objectif de fournir aux participants des outils pratiques pour leur insertion professionnelle et pour la création de leurs entreprises en Afrique, après plusieurs années passées à l’étranger, rapporte une note d’information transmise à APA, jeudi.

L’auditoire principalement composé d’étudiants et de promoteurs d’entreprise originaires de plusieurs pays africains (Bénin, Côte d’Ivoire, République Démocratique du Congo, Cameroun, Sénégal, Niger, etc.) et basés en Europe et en Amérique du Nord, a été édifié  sur le thème de «l’insertion professionnelle et entrepreneuriale de la diaspora en Afrique ».

Pour Mamadou Kouyaté « les jeunes africains envisagent de plus en plus un retour en terre natale mais se retrouvent souvent désarmés, face aux réalités d’un continent dont ils n’ont plus la maîtrise. Il y’a donc un indispensable travail de préparation à effectuer afin de réussir son retour en Afrique pour une insertion professionnelle, ou dans le cadre de la création d’une entreprise ».

« Il est donc tout à fait naturel que Jely Group, en tant que spécialiste du recrutement et de l’accompagnement des PME contribue au travers de cette formation à faciliter le retour des membres de la diaspora afin de favoriser le développement socio-économique du continent africain.», a conclu M. Kouyaté.

Côte d’Ivoire: la célébration de la Journée de l’enfant africain adaptée à la lutte contre la Covid-19

Le gouvernement ivoirien a décidé d’adapter la célébration de la 30è Journée de l’enfant africain (JEA) à la lutte contre la pandémie à Coronavirus (Covid-19) autour du thème, « Respectons les droits des enfants afin de mieux les protéger en cette période de Covid-19 ».Dans un message du gouvernement transmis à APA à l’occasion de cette célébration, la ministre de la Femme, de la famille et de l’enfant, Ramata Ly-Bakayoko explique que « la Côte d’Ivoire a décidé de célébrer, cette année, la Journée de l’enfant africain en mettant un accent particulier sur la situation sanitaire actuelle ».

Dès les premières heures de cette crise sanitaire sans précédent, le Conseil national de sécurité, présidé par le Président Alassane Ouattara, a pris d’importantes mesures aux plans sanitaire et sécuritaire pour contenir la propagation du virus.

En vue d’appliquer ces mesures, le gouvernement ivoirien a élaboré deux plans d’actions dont l’un est consacré à la riposte sanitaire en vue de rompre la chaîne de transmission de la maladie à Coronavirus, et l’autre dédié au social, à l’économie et l’humanitaire avec quatre fonds.

Au nombre de ces fonds, figure le « fonds spécial de Solidarité Covid-19, pour soutenir les familles démunies, notamment les femmes chefs de familles et les enfants vulnérables », a dit la ministre Ly-Bakayoko, appelant « à la vigilance et à l’engagement de tous afin que les droits des enfants soient davantage respectés».

Poursuivant, elle a rappelé que les efforts déployés par son département ministériel  « visent à construire un environnement sain et propice au bien-être de nos enfants, à la prévention des violences domestiques à l’endroit des femmes et des enfants ».

A cet égard, a-t-elle expliqué, « les enfants en situation de rue, qui sont les plus exposés au risque de contamination, ont été accueillis dans des centres d’accueil et d’hébergement ».

 « Cette commémoration constitue une opportunité pour saluer tous ceux qui concourent à la mise en œuvre de la Politique nationale de protection de l’enfant », a ajouté  la ministre de la Femme, de la famille et de l’enfant, rendant un « vibrant hommage » à la Première dame, Dominique Ouattara, car, « sous son impulsion, un important travail est fait pour la sauvegarde des droits des enfants de Côte d’Ivoire et d’ailleurs ».

 A ce propos, Ramata Ly-Bakayoko a cité la construction de centres d’accueil et de réinsertion des enfants, des hôpitaux et centres de santé, des bibliothèques.

La Journée de l’enfant africain a été instituée depuis 1990 par l’Union africaine en mémoire des enfants noirs massacrés le 16 juin 1976 à Soweto en Afrique du sud alors qu’ils organisaient une marche pacifique pour revendiquer leurs droits.

Cette édition 2020 de la JEA, coïncide avec le 30ème anniversaire de l’adoption de la Charte africaine des droits et du bien-être de l’enfant par l’Union Africaine.

Une campagne de vaccination de 1,2 million de bovins lancée en Côte d’Ivoire

Une campagne nationale de vaccination visant 1,2 million de bovins contre la pasteurellose, le charbon symptomatique et la péripneumonie contagieuse bovine ainsi que 795 000 petits ruminants contre la peste des petits ruminants (PPR) et 18 millions de volailles contre la maladie de Newscastle a été lancée, mercredi à Abidjan, par le ministre ivoirien des ressources animales et halieutiques, Moussa Dosso.Cette campagne de vaccination obligatoire contre les maladies animales pour l’année 2020, placée sous le slogan « je participe au développement de mon pays en vaccinant mes animaux» a été lancée en présence de Samy Gaiji, Représentant de l’Organisation des Nations unies pour l’alimentation et l’agriculture (FAO) en Côte d’Ivoire.

« Cette campagne vise la vaccination de 1 200 000 bovins contre la pasteurellose, le charbon symptomatique et la péripneumonie contagieuse bovine (PPCB) », a déclaré le ministre Moussa Dosso, ajoutant qu’elle concerne également «795 000 petits ruminants contre la Peste des petits ruminants (PPR), 18 millions de volailles contre la maladie de Newscastle».  

Selon M. Dosso, son ministère a « acquis et met à la disposition des directions régionales et des vétérinaires privés 500 000 doses de vaccin contre la peste des petits ruminants (PPR), 61 seringues automatiques, 91 glacières de 8 litres, 36 boîtes d’aiguille 30/15, 36 paquets de seringues de traitement et 36 paquets de gants ». 

« Je lance un appel solennel aux éleveurs et propriétaires d’animaux, aux vétérinaires privés et à chaque acteur de notre secteur d’activité pour votre implication totale et effective dans cette campagne », a-t-il exhorté.

Auparavant, Samy Gaiji, Représentant de la FAO en Côte d’Ivoire a souligné l’importance de la vaccination qui, a-t-il dit «constitue un outil essentiel » dans la lutte contre les maladies animales.

Dans le cadre du soutien à la stratégie mondiale pour le contrôle progressif et l’éradication de la peste des petits ruminants (PPR) d’ici 2030 lancée à Abidjan le 2 avril 2015, 500 000 doses de vaccin contre la PPR ainsi que des kits Elisa pour tester 2000 échantillons ont été offerts par la FAO pour renforcer l’engagement de la Côte d’Ivoire en faveur de la mise en œuvre de cette stratégie nationale.

 « La PPR, c’est entre 1,45 à 2,1 milliards de dollars US de perte chaque année », a rappelé M. Gaiji qui a remis à la direction des services vétérinaires du matériel et des équipements acquis dans le cadre de la lutte contre  la peste porcine africaine (PPA).

Il s’agit de 7 motos de terrain, 200 accumulateurs de froid et 60 glacières pour la conservation des vaccins, du matériel informatique, des appareils photo, des  GPS, des torches et 1000 tee-shirts de campagne de sensibilisation.

« Pour la PPA, ce sont plus de 350 millions de FCFA qui ont été alloués à l’indemnisation dans le cadre de la gestion du récent foyer au nord du pays, d’où l’importance des mesures de biosécurité et de la surveillance épidémiologique, vu que nous n’avons pas encore de vaccins disponible contre la PPA », a expliqué le patron de la FAO en Côte d’Ivoire.

« Toutes ces actions traduisent s’il en est besoin, l’engagement de la FAO aux côtés du gouvernement ivoirien pour le contrôle et l’éradication des maladies animales pour l’amélioration de la productivité, de la durabilité et de la résilience des exploitations agro-sylvo-pastorales et halieutiques », a conclu le haut fonctionnaire onusien.  

Selon l’Organisation mondiale de la santé animale, l’élevage en Afrique Subsaharienne constitue un secteur grand pourvoyeur d’emplois pratiqué par plus de 200 millions d’individus.

En Côte d’Ivoire, l’élevage  est pratiqué dans des centaines de milliers d’exploitations, avec de fortes concentrations dans les régions du nord du pays qui abritent 75% des bovins et 50% des petits ruminants. Il contribue fortement à la couverture des besoins des populations  en viande.

Le développement de l’élevage en Côte d’Ivoire a été freiné du fait des effets conjugués de la dissolution de la Société de développement des productions animales (SODEPRA) en 1993, des nombreuses crises socio-politiques qui se sont succédées entre 1999 et 2011 et de l’interruption des programmes de développement soutenus par  les partenaires techniques et financiers.

Les maladies animales dont la prévalence s’est accrue au cours de ces dernières années, sont responsables de plus de 20% des pertes de la production nationale.

Listing électoral ivoirien: le Rhdp revendique 48% des nouveaux électeurs à Dabou

Le Rassemblement des Houphouëtistes pour la démocratie et la paix (Rhdp), le parti au pouvoir en Côte d’Ivoire, revendique 48% des nouveaux électeurs dans le Département de Dabou, localité située à l’Ouest d’Abidjan où plus de 4 100 militants sont déjà inscrits sur le listing électoral ivoirien et plus de 500 dossiers en instance sur 11 585 nouveaux votants attendus.« Les nouveaux électeurs à inscrire sont estimés à 11 585 et nous avons aujourd’hui  4103 électeurs que nous avons déjà inscrits au Rhdp », a dit Emmanuel Esmel Essis, coordinateur régional du Rhdp, en marge d’une rencontre avec des chefs coutumiers du Département et des guides religieux. 

Au niveau du parti, « on s’est donné un objectif de 3 000 personnes à enrôler » pour la révision de la liste électorale qui devrait s’achever le 24 juin 2020, a indiqué M. Essis, soulignant que le Rhdp qui enregistre 4 103 militants inscrits et 500 à 600 dossiers dans le pipe, affiche 48% d’inscrits.  

Le département de Dabou compte une population électorale de 67 425 inscrits, selon le listing des dernières  joutes électorales. Pour accroître la marge du Rhdp, le coordonnateur régional du parti a sollicité l’appui des chefs coutumiers et des guides religieux.

Le coordonnateur du Rhdp envisage après cette entrevue de rencontrer les jeunes et les femmes.  Son agenda établit également un échange avec des couches socio-professionnelles. Déjà, vendredi, M. Essis entame une tournée qui l’enverra dans cinq villages du Département de Dabou. 

Il s’agit de sensibiliser les communautés à l’effet d’aller massivement s’inscrire sur la liste électorale, parce que voter, c’est un devoir citoyen et civique et il est du rôle de chaque Ivoirien d’aller s’inscrire pour exprimer son choix lors de l’élection présidentielle du 31 octobre 2020.   

Le Rhdp travaille actuellement sur la population électorale. Pour les partisans qui ont les CNI (Carte nationale d’identité), ils sont allés s’inscrire, note-t-il, mentionnant qu’il reste encore un lot pour lequel le parti s’attèle à sortir les papiers requis et à les faire inscrire sur la liste électorale.

Fils de la région des Grands ponts, Emmanuel Esmel Essis, ministre de la Promotion de l’investissement privé, peut compter sur les siens pour atteindre ses objectifs. Il s’est pour ce faire engagé à accompagner de potentiels électeurs à s’enrôler sur le listing électoral.

« Nous allons vous accompagner M. le ministre (Emmanuel Essis Esmel), nous sommes avec vous », a déclaré René Diby, ex-ministre des Sports (vainqueur de la CAN 92 de football), et actuel chef du village de Lopou, dans la sous-préfecture de Dabou.

Selon M. Essis, il ressort à mi-parcours de l’inscription sur le listing électoral, un taux relativement faible. De ce fait, a-t-il invité les têtes couronnées et les guides religieux à mener la sensibilisation aux fins de l’enrôlement d’un plus grand nombre de personnes.

Au cours d’un échange avec ceux-ci, le coordonnateur du Rhdp de la région, a fait savoir que l’inscription sur la liste électorale qui a débuté le 10 juin 2020 pour s’achever le 24 juin prochain, est un acte citoyen permettant à tout individu de participer au choix du président.  

Des chefs de village et de communauté ont exprimé des difficultés pour acquérir les différents documents en vue de l’enrôlement de certaines personnes sur le listing électoral. Présent, le préfet du Département, Rémi Kanga N’Zi, a expliqué les démarches administratives à observer.

Le préfet a fait savoir que le certificat de résidence en vue de l’inscription sur le listing électoral est «gratuit ».  En outre, les éléments requis ne sont pas cumulatifs pour les nouveaux électeurs (18 ans et plus).

Pour ceux déjà inscrits sur la liste électorale,  le préfet conseille aux électeurs  de vérifier leur existence sur le fichier, consultable en ligne, avec la possibilité de faire intégrer des données sur leur statut et demander un nouveau lieu de vote.

« Le 31 octobre 2020, si vous n’allez pas voter, ceux qui iront voter, vont s’imposer à vous », a ironisé le ministre de la Promotion de l’investissement privé Emmanuel Esmel Essis, ajoutant « nous voulons une démocratie apaisée » en vue d’un pays stable et prospère.

Blé Goudé «en attente» de la décision de Ouattara pour son retour en Côte d’Ivoire

L’ancien ministre de la jeunesse de Laurent Gbagbo, Charles Blé Goudé dont les conditions de mise en liberté ont été assouplies par la Cour pénale internationale ( CPI), a dit mercredi être « en attente » de la décision des autorités ivoiriennes pour son retour en Côte d’Ivoire. Depuis fin mai dernier où ses conditions de mise en liberté ont été allégées par la CPI, M. Blé a exprimé son désir de regagner la Côte d’Ivoire avec l’accord des autorités ivoiriennes. 

« J’ai exprimé ouvertement et publiquement mon intention, ma volonté de rentrer chez moi en Côte d’Ivoire. J’ai formulé cette demande auprès des autorités de mon pays. J’attends une suite. Je ne quémande pas de rentrer chez moi. Je veux rentrer chez moi. J’attends que les autorités de mon pays me le permette. Et je leur dis que je m’en remets à leur décision», a indiqué M. Blé qui est également le président du Congrès panafricain pour la justice et l’égalité des peuples (COJEP, Opposition).

 L’ancien co-détenu de Laurent Gbagbo s’exprimait dans une conférence de presse en ligne organisée par la l’Association de la presse étrangère en Côte d’Ivoire ( APE-CI) sur sa plateforme Whatsapp. 

« Ce que je demande aux autorités, ce n’est pas une première en Côte d’Ivoire. La Côte d’Ivoire a une longue tradition d’aller chercher ses fils et filles qui se trouvent à l’extérieur du fait d’une crise ou d’une opposition des idées », a-t-il estimé.  

Selon , lui, il appartient aux autorités de prendre la décision qu’elle pense bonne pour la Côte d’Ivoire suite à sa requête. « Je viens et mon leitmotiv, ce sera  le dialogue, pas pour une soumission parce je reste avant tout un opposant au régime», a précisé M. Blé soulignant cependant « que je ne peux pas narguer les autorités de mon pays ». 

Dans la foulée, il s’est inquiété de la résurgence de la violence verbale dans le débat politique sur les réseaux affirmant que « 10 ans après, nous n’avons pas tiré les leçons de ce qui est arrivé à notre pays ». 

Depuis le 28 mai dernier, la CPI a assoupli les conditions de mise en liberté de Laurent Gbagbo, l’ex-président ivoirien et de Charles Blé Goudé, son ex-ministre de la jeunesse. Depuis lors, leur retour éventuel en Côte d’Ivoire est de plus en plus évoqué à quatre mois de la présidentielle d’octobre prochain.

Côte d’Ivoire: deux corps d’enfants repêchés dans une fosse septique à Divo après des pluies

Deux corps sans vie d’enfants âgés de 09 ans ont été repêchés dans une fosse septique par des pompiers civils dans la commune de Divo dans le Sud-ouest de la Côte d’Ivoire après des pluies diluviennes, a appris APA mercredi auprès de l’Office national de la protection civile (ONPC).«Les pompiers civils de Divo ont repêché le mardi 16 juin 2020 deux corps d’enfants dans une fosse septique derrière l’hôtel Vatican de la commune de Divo. Les victimes sont des enfants de 09 ans qui auraient disparus après les intempéries du dimanche 14 juin 2020», a annoncé l’ONPC dans une note d’information. 

Les pluies diluviennes qui s’abattent depuis quelques jours sur la capitale économique ivoirienne ont fait au moins un mort et plusieurs blessés. Des cas d’inondation ont été également signalés dans plusieurs communes d’Abidjan avec l’effondrement d’un immeuble à Abatta dans l’Est d’Abidjan.

 En 2018, de fortes pluies survenues dans la nuit du 18 au 19 juin, ont fait 20 morts en Côte d’Ivoire dont 18 décès à Abidjan, la capitale économique ivoirienne, 1 mort à Tiassalé (au Nord d’Abidjan) et un autre à Guibéroua dans le Centre-ouest ivoirien.

Côte d’Ivoire: le FSDP fait l’état des lieux de la presse numérique avec le REPPRELCI

Le Fonds de soutien et de développement de la presse (FSDP) a fait mardi à Abidjan, l’état des lieux de la presse numérique en Côte d’Ivoire avec le Réseau des professionnels de la presse en ligne en Côte d’Ivoire (REPPRELCI), la faîtière des médias numériques du pays, a constaté APA sur place.«L’objectif de notre visite, c’est de faire l’état des lieux du secteur de la presse numérique pour apporter des solutions adéquates», a dit Abdou Abdou, le nouveau président du FSDP lors d’une visite au siège du REPPRELCI.

M. Abdou a assuré à cette occasion du soutien de son institution aux acteurs de la presse numérique ivoirienne, soulignant la détermination du ministère ivoirien de la Communication et des médias à accompagner le secteur de la presse en Côte d’Ivoire.

En retour, le Président du REPPRELCI, Lassina Sermé a présenté son organisation avant de faire un point général des activités entreprises par le Réseau, particulièrement celles réalisées en cette période de lutte contre la Covid-19.

A ce propos, M. Sermé a cité la campagne de sensibilisation contre le Coronavirus (Covid-19) lancée depuis le 16 mars 2020 et marquée par des distributions de kits hygiéniques et des affiches véhiculant des messages de lutte contre les fake news (fausses nouvelles).

Dans la foulée, il a dressé un bilan partiel du projet de site web de fact-checking dénommé ivoirecovid19check.com lancé début mai 2020 avec l’appui institutionnel et financier de l’UNESCO.

Enfin, le président du REPPRELCI a exprimé sa volonté de voir tous les acteurs du secteur des médias numériques travailler main dans la main, assurant la délégation du FSDP de l’engagement et la disponibilité de son bureau et des membres de son organisation à travailler avec ce Fonds pour un secteur de la presse en ligne viable et professionnel en Côte d’Ivoire.

Le FSDP est un établissement public administratif doté de la personnalité morale et de l’autonomie financière. Il a pour objet de faciliter, par ses concours, la mise en œuvre des interventions structurelles de développement du secteur de la presse et de l’audiovisuel afin d’assurer aux entreprises des secteurs concernés, l’égalité et la libre concurrence, dans le cadre de la mission d’intérêt général de la presse.

Créé en 2006, le REPPRELCI  regroupe les acteurs de la presse numérique en Côte d’Ivoire. Cette faîtière des médias numériques ivoiriens s’est donnée pour mission d’organiser, structurer et promouvoir la presse numérique en Côte d’Ivoire.

Nord-ivoirien: l’incident de Gbéya, dû à des représailles de civils contre des soldats (député)

L’incident survenu à Gbeya (nord ivoirien), ayant notamment fait deux soldats blessés, n’est pas une attaque d’un poste avancé de l’armée, mais un acte de représailles d’autochtones, explique à APA le député de Minignan-Kaniasso, Karim Kouyaté, rendant « hommage aux guides religieux sur place qui ont œuvré avec leur sens de sagesse pour faire baisser la tension ».Selon M. Karim Kouyaté, l’incident à Gbéya, à la frontière de la Côte d’Ivoire avec le Mali, est en «réalité, un événement qui est très isolé ». Des relais ont notamment fait penser à un nouvel assaut sur un poste de l’armée, à la suite de l’attaque terroriste à Kafolo.

« Il s’agit en réalité de deux agents de contrôle, un militaire et un gendarme qui avaient l’habitude de faire des contrôles de routine à un poste qui leur était dédié », mais, malheureusement, ces derniers ont fait un contrôle en dehors de leur aire de prédilection, ce qui a dégénéré. 

Alors qu’ils empruntaient une piste villageoise, les deux soldats, auraient au cours de leur contrôle, «arrêté un jeune qui serait le fils du chef du village sur lequel ils auraient retrouvé quelques objets prohibés ».

Et, pour l’intimider, pendant l’interpellation,  ils auraient tiré en l’air pour l’immobiliser. Suite à cela, dans la panique,  ce dernier leur aurait donné tout ce qu’il avait sur lui, rapporte le député ivoirien Karim Kouyaté.

A son retour au village, ce jeune aurait raconté aux siens comme quoi il aurait été arrêté et dépouillé de tout ce qu’il avait comme bien, accusant le gendarme et le militaire. Ensuite, « les jeunes, en riposte, sont venus au vrai poste de contrôle et auraient tiré sur les agents avec des fusils de chasse ». 

« C’est à la riposte de ces jeunes face à ces deux agents » qu’est survenu l’incident, insiste le député ivoirien, qui soutient qu’ « il ne s’agit pas de djihadiste, ni d’une attaque terroriste, ni d’un braquage, mais en réalité c’est une riposte des jeunes face à ces deux agents ».

Deux soldats ivoiriens ont été blessés dans une embuscade  dans le nord du pays, notamment à Gbéya (sous-préfecture de Maradiana-Sokourani), où des individus non identifiés ont ouvert le feu sur des forces de défense.  

L’incident est survenu le « jeudi 11 juin 2020 à 20h45 mn, (où ) des individus non identifiés ont ouvert le feu à l’aide d’armes calibre 12 depuis les broussailles, sur les forces de défense et de sécurité au poste avancé de Gbéya (S/P  Maradiana-Sokourani) », dans le département de Kaniasso.

Le bilan faisait état de  deux blessés. L’un des soldats, notamment le militaire, a été blessé au dos et à la tête, tandis que le second, a reçu des impacts au dos, à l’épaule droite, au bas-ventre et au front. Cependant, leur pronostic vital n’était pas engagé. 

Les autorités militaires ont réagi, prenant des mesures urgentes, pour sauver la vie des blessés, qui ont été pris en charge au centre de santé de Gbéya pour les premiers soins, avant leur évacuation à Odienné. 

Cet incident est survenu au lendemain d’une attaque terroriste à Kafolo (Nord-Est ivoirien), aux environs de 3h, ayant visé le poste mixte armée-gendarmerie de Kofolo (sous-préfecture de Sikolo), et fait une dizaine de morts, six blessés et un assaillant tué.