Côte d’Ivoire: le mot d’ordre de grève des gérants de stations-service suspendu

L’Organisation des gérants de stations-service de Côte d’Ivoire (OGSCI) a annoncé dimanche la suspension de son mot d’ordre de grève prévu du 14 au 16 juin 2020, à la suite d’un échange avec le ministre de tutelle.

« Suite au mot d’ordre de grève lancé par l’OGSCI le 31 mai 2021, le ministre des Mines, du pétrole et de l’énergie, Thomas Camara, a reçu en audience le bureau pour une séance de travail, le vendredi 11 juin 2021 », indique l’organisation dans un communiqué. 

Selon le communiqué signé par M. Fofana Kolodjo, président de l’organisation syndicale, « à la suite des échanges, l’OGSCI a décidé de la suspension de son mot d’ordre de grève  initialement prévu du lundi 14 au mercredi 16 juin 2021 ». 

« L’OGSCI invite par conséquent tous les gérants de station-service de Côte d’Ivoire à lever le mot d’ordre de grève et à maintenir les points de vente ouverts jusqu’à nouvel ordre », poursuit le communiqué. 

L’organisation qui « tient déjà à remercier » le ministre de tutelle qui a « décidé de prêter une oreille attentive à leur situation », note que « les discussions sont toujours en cours avec la tutelle en vue de trouver une issue favorable et définitive à leurs préoccupations ».         

Le mécontentement des gérants de stations-service de Côte d’Ivoire intervient dans un contexte où le pays fait face à un déficit énergétique qui a entraîné un rationnement de l’électricité sur tout le territoire national. 

Côte d’Ivoire: le moral armé, Prisca Trey, percluse des jambes, dépasse son handicap

L’Ivoirienne Prisca Marie-Costance Trey, percluse des jambes, un handicap qui la contraint à se déplacer en fauteuil roulant, estime qu' »être handicapé ne doit pas être un frein à la vie de chacun ».

En dépit de sa mobilité réduite, Prisca Trey, ne s’apitoie pas sur son sort. Pour elle, « l’handicap, ça se passe dans la tête » et ce « n’est pas normal », un état d’esprit qui l’amène à se surpasser face à ses défis.  

Présente à la 5e édition de la « Journée Handi Emploi », un salon pour l’emploi des personnes en situation d’handicap, tenue à Abidjan le 10 juin 2021 autour de la problématique des « handicaps invisibles », elle est venue scruter les opportunités.  

A Dabou, une ville à l’Ouest d’Abidjan, Prisca Trey est présidente des femmes handicapées de cette agglomération, où entre 200 et 300 personnes sont en situation d’handicap. 

Pour cette édition, Handi Emploi, a ouvert son champ aux handicaps invisibles, qui sont des handicaps non apparent chez des individu tels les drépanocytaires ou les personnes souffrant d’arthrose ou d’endométriose.

Les opportunités de ce salon, elle veut les partager avec ses confrères aux fins de décrocher un emploi. Grâce au recrutement dérogatoire des personnes en situation d’handicap, Prisca jouit d’un emploi, aujourd’hui.  

Après deux échecs au test d’entrée à la fonction publique ivoirienne, Prisca Trey réussit la troisième année, en 2019, au concours dérogatoire en faveur des personnes en situation handicap.

Adjointe administrative au tribunal de Dabou, Prisca Marie-Constance Trey (38 ans), titulaire d’un BEPC (Brevet d’étude du premier cycle), ambitionne de passer le BAC dans les années à venir afin d’évoluer dans le service judiciaire.

Son sport, c’est le badminton. Engagée dans cette discipline, elle fait partie aujourd’hui de l’équipe para-badminton de la Côte d’Ivoire. Athlète dans l’âme, Prisca Trey a remporté plusieurs courses organisées par cette organisation.

Promoteur de Handi Emploi, Mme Danièle Adahi, commissaire générale de la Journée Handi Emploi, s’est réjouie de ce que cette plateforme offre des voies aux personnes en situation d’handicap pour une insertion socio-professionnelle.   

Durant plusieurs heures, les entreprises ayant dressé des stands, ont échangé avec des personnes en situation de handicap dans l’optique d’une éventuelle insertion selon leurs compétences et savoir-faire.

Plus de 700 personnes ont visité le salon Handi Emploi qui a pour objectif principal de « sensibiliser et d’informer les entreprises ainsi que la population sur les procédures, l’utilité et l’enjeu même de l’insertion de ces personnes vulnérables dans les entreprises ». 

Le thème de campagne pour l’édition 2021 de la Journée Handi Emploi est « Les handicaps invisibles ».  Comme innovation, Libellule, le Cabinet de recrutement & Conseil en ressources humaines, promoteur de ce salon, a lancé une campagne digitale sur cette thématique.  

La réconciliation, « seul gage » pour relever la Côte d’Ivoire (Simone Gbagbo)

L’ex-Première dame de Côte d’Ivoire, Simone Ehivet Gbagbo, soutient dans son livre intitulé « Ma sortie de prison, prémices d’une Côte d’Ivoire », que « la réconciliation reste le seul gage pour la relève » du pays.

Devant un parterre de personnalités, à Abidjan, Mme Simone Gbagbo a déclaré: « mon souhait le plus ardent, c’est que nous allions tous, résolument à cette nécessaire réconciliation, qui reste le seul gage de la relève de notre nation ».  

Sa « prière », dira-t-elle, « c’est que Dieu donne à chacun de nous la force de vaincre tous les obstacles, afin que nous puissions nous remettre véritablement ensemble, dans une Côte d’Ivoire de fraternité et de prospérité ».  

Avant la dédicace de cet ouvrage témoignage, elle a fait observer que lorsqu’on vit ensemble, il est aussi bienséant de « partager ce que nous avons, puisque nous partageons ce qui nous arrive, de bien ou de mal, parfois sans le vouloir ».  

« Ce livre se présente comme la fixation des moments de partage que j’ai eus avec de nombreuses personnes de notre vie ensemble, les tout premiers jours de ma sortie de prison. Des moments exaltants ! Si exaltants qu’il fallait en donner témoignage ! », rapporte-elle. 

L’ex-Première dame a dit « penser qu’un livre serait le meilleur support pour porter ce témoignage », car « en même temps qu’il fixe ces moments exaltants, exprime et pérennise ma reconnaissance, envers toutes ces personnes, toutes ces populations qui ont déferlé vers moi, avec de nombreux cadeaux, et surtout avec leurs bénédictions ». 

Dans l’avant-propos du livre, elle a insinué qu’ elle sentait que cette ferveur populaire, à sa sortie de prison, « n’était que le frémissement d’une joie encore plus intense, espérée par les populations, qui voyaient dans ma libération le déclic d’une libération que nous attendions tous : la libération de Gbagbo Laurent ! ».  

 « Aujourd’hui où cette libération est obtenue, il faut saluer l’attachement et la fidélité de ce peuple à son élu et lui dire, toujours et toujours, merci ! », a-t-elle lancé, exhortant les Ivoiriens à continuer de prier pour « le retour chez lui de M. Gbagbo ».

« Ce livre, au-delà de tout, est d’abord un témoignage de ma reconnaissance à Dieu ! Ce Dieu qui n’a cessé de nous manifester sa fidélité à tous les moments de notre vie », a-t-elle lancé.  

« Lorsque je dis nous, je veux certes parler de moi et des miens, nous qui nous sommes trouvés dans l’œil du cyclone, mais je parle également de nous tous, qui avons bénéficié de l’amour sans limite et de la fidélité inébranlable de Dieu », a-t-elle poursuivi. 

Dans ce livre, elle a exprimé dans les lignes la gloire au Tout-Puissant, tout en invitant les siens à penser à ceux qui ne sont plus parmi le peuple, mais également à ceux qui ont tout perdu.

Au terme de la crise postelectorale ivoirienne de 2010-2011, Mme Simone Gbagbo et son époux ont été arrêtés avec des membres de leur famille. Elle a été ensuite mise en détention avant d’être libérée à la suite d’une amnistie.

Terrorisme: un engin explosif fait 3 morts dans le nord ivoirien

Un engin explosif improvisé (EEI) a explosé, samedi soir, dans l’extrême nord de la Côte d’Ivoire faisant trois morts et trois blessés dans les rangs de l’armée ivoirienne.

Selon des sources sécuritaires, l’engin a explosé sur l’axe Téhini-Zépo-Togolokaye après le passage d’un véhicule militaire transportant des militaires et gendarmes de retour d’une patrouilles aux environs de 19h30 Gmt et heure locale.

Parmi les trois morts se trouvent deux militaires et un gendarme, quand les trois blessés sont constitués d’un militaire et de deux gendarmes, précisent les mêmes sources, dressant le bilan provisoire de cette explosion.

Les positions des forces armées ivoiriennes font l’objet ces dernières années d’attaques attribuées à de présumés terroristes.

Un soldat ivoirien a été tué, le lundi 07 juin 2021 dans la nuit, dans une attaque menée par des individus armés dans la localité de Tougbo, située dans le département de Téhini et frontalière du Burkina Faso, selon le chef d’état-major général des armées, Lassina Doumbia.

Deux postes douaniers situés dans le village Kamonokaha, à environ 10 km de Sikolo sur l’axe Nassian-Ferkéssédougou et dans le village Korowita, situé à 25 km de Kong sur l’axe Dabakala ont été l’objet d’attaques le mercredi 19 mai 2021.

Deux attaques ont été perpétrées fin mars 2021 contre des positions de l’armée ivoirienne à Kafolo (Kong) et à Téhini (Bouna), près de la frontière avec le Burkina Faso, faisant au moins quatre morts.

Une première attaque de la position de l’armée ivoirienne à Kafolo dans l’extrême nord du pays avait fait en juin 2020 une dizaine de morts chez les Forces armées de Côte d’Ivoire.

Football : les Eléphants et les Blaks Stars se neutralisent en match amical

Les Eléphants de Côte d’Ivoire et leurs homologues des Blaks Stars du Ghana se sont neutralisés (0-0), samedi soir, en match amical international disputé à Cape Coast.

Victorieux des Etalons du Burkina Faso (2-1) le samedi 05 juin dernier au stade olympique Alassane Ouattara d’Ebimpé dans un match amical international similaire, les poulains du coach Patrice Beaumelle n’ont pu réussir l’exploit ce soir au Ghana.

Ces matchs amicaux s’inscrivent dans le cadre des préparatifs des éliminatoires de la Coupe d’Afrique des Nations (CAN 2022) au Cameroun et de la Coupe du monde de 2022 prévue au Qatar.

Ousmane Diakité investi guide de la communauté musulmane ivoirienne

L’Imam Ousmane Diakité a été investi officiellement samedi, à Abidjan, en qualité de président du Conseil supérieur des Imams, des mosquées et des affaires islamiques de Côte d’Ivoire (Cosim).

« Je jure devant Allah et la 2e Conférence extraordinaire du Cosim tenue ce jour d’exécuter ma mission avec dévotion, abnégation, courage et responsabilité », a déclaré l’Imam Ousmane Diakité. 

Le Cheick Aïma Ousmane Diakité qui succède à Mamadou Traoré, décédé le 13 avril 2021, s’est engagé à « agir en toute circonstance » en se « conformant aux prescriptions du coran et de la Sunna du Prophète Mouhamad (Paix et Salut sur Lui ».  

« J’exécuterais fidèlement et consciencieusement les décisions prises par le Cosim », a-t-il ajouté, invitant ses collaborateurs à l’aider à accomplir avec déférence sa mission. 

Le ministre ivoirien de l’Intérieur et de la sécurité, Vagondo Diomandé, a au nom du chef de l’Etat, représenté par le ministre d’Etat, ministre de la Défense, Tené Birahima Ouattara, félicité le Cheick Aïma Ousmane Diakité.

Il a ensuite traduit les vœux de succès du chef de l’Etat à sa mission, tout en insinuant que son investiture intervient dans un contexte marqué par des attaques répétées de groupes terroristes contre les forces armées ivoiriennes.

« Ces terroristes disent agir pour une certaine idéologie soit disant islamique, mais nous savons tous qu’il n’existe aucun fondement coranique d’idéologie de haine et de mort », a-t-il soutenu.  

L’ignorance de certains jeunes donne un terreau fertile aux actes terroristes, et « le chef de l’Etat veut compter sur vous pour que tous les imams et les prédicateurs participent activement à l’éducation et à la sensibilisation pour un islam de paix en Côte d’Ivoire », a-t-il poursuivi. 

L’Imam Ousmane Diakité, précédemment secrétaire exécutif du Cosim, a été désigné en avril président de l’organisation et guide de la communauté musulmane nationale, à l’issue d’une réunion du Collège de transition, composé de sept éminentes personnalités du Cosim.

Né le 1er janvier 1956, l’Imam Ousmane Diakité est diplômé d’une maîtrise en droit public option administration intérieure obtenue de 1979 à 1983 à l’Université Mohamed V de Rabat au Maroc, à la faculté de droit et sciences politiques.

L’Imam Ousmane Diakité a été désigné en 2007 Secrétaire exécutif du Bureau National du Conseil Supérieur des Imams, des mosquées et des affaires islamiques en Côte d’Ivoire (COSIM), avant d’être porté à la tète de l’organisation. 

Le hadj 2021 réservé strictement aux saoudiens et aux résidents du Royaume

Le pèlerinage à la Mecque (hadj) 2021 correspondant à l’an 1442 de l’hégire) est réservé strictement aux citoyens saoudiens et aux résidents à l’intérieur du Royaume de l’Arabie Saoudite avec un total de 60 000 pèlerins.

Selon une décision du ministère saoudien du hadj et de la oumra rapportée samedi par l’ambassade du Royaume de l’Arabie Saoudite près de la République de Côte d’Ivoire, « cette restriction est due à l’évolution continue de la pandémie à Coronavirus (…) ».

Côte d’Ivoire: démarrage de l’implémentation de la vision stratégique 2030

Le Premier ministre ivoirien, Patrick Achi, a lancé vendredi le processus d’implémentation de la Stratégie Côte d’Ivoire 2030 et du Programme Côte d’Ivoire Solidaire 2021-2025.

Dans le cadre de la mise en oeuvre de cette vision stratégique, l’Etat de Côte d’Ivoire a fait appel à des experts en matière de développement de la Malaisie et de la Thaïlande, qui avaient engagé les réflexions avec le gouvernement ivoirien. 

Le gouvernement de Côte d’Ivoire a mandaté le Cabinet d’Experts Afriq Nexus pour mener des études approfondies de certains secteurs stratégiques clés qui sont notamment l’aquaculture, le palmier à huile, l’hévéa, l’horticulture.

« Il m’a semblé opportun que l’équipe qui avait travaillé dans cette réflexion au niveau de la Malaisie et de la Thaïlande viennent sur place en contact du terrain en Côte d’Ivoire ». Ces deux pays qui étaient derrière la Côte d’Ivoire dans les années 70 connaissent aujourd’hui un développement fulgurant. 

Les ressources concernées comprennent également les filières mangue, ananas et légumes, l’économie numérique et les « Delivery Units ». Pour ce faire, plusieurs départements ministériels ont pris part aux travaux de lancement du Projet. 

Ces travaux ont débuté le 31 mai et prendront fin le 30 juin 2021, avec une première phase de deux semaines sur le terrain en Côte d’Ivoire. Ils ont permis d’élaborer les plans de transformation opérationnelle en vue d’aboutir à des résultats tangibles et significatifs.

Après cette première restitution, la mission se poursuivra de façon virtuelle avec des échanges continus entre les deux parties. Et ce, jusqu’à la finalisation du rapport de mission comprenant notamment les principaux plans de transformations sectoriels opérationnalisables immédiatement, avec l’indication des premiers résultats tangibles.

Education numérique: une salle multimédia inaugurée au Lycée classique d’Abidjan

Le ministre ivoirien de l’Éducation nationale et de l’alphabétisation, Mariatou Koné, a inauguré vendredi une salle multimédia au Lycée classique d’Abidjan, un établissement secondaire d’excellence, dans le cadre du Projet d’éducation numérique.

« Le président de la République, Alassane Ouattara, tient à ce que chaque enfant Ivoirien bénéficie d’une éducation numérique quel que soit le lieu du territoire où il se trouve, de façon inclusive et de façon équitable », a déclaré Mme Mariatou Koné.

Elle a fait observer que le « grand saut dans le numérique » au niveau de l’école ivoirienne a été provoqué par la pandémie de Covid-19 qui exige le respect des mesures barrières. Le projet éducation numérique devrait permettre de connecter les établissements secondaires du pays.  

Dans cette dynamique de numérisation de l’école ivoirienne, dira-t-elle, le ministère a fait un partenariat avec Huawei, le géant chinois des télécommunications, sous l’appui technique du Bureau national d’études techniques et de développement (Bnetd).

« Le numérique est aujourd’hui inscrit au coeur des priorités de notre ministère. Il permet de dispenser des cours qui peuvent être suivis à distance sur l’ensemble du territoire de façon équitable et de façon inclusive », a-t-elle souligné.

De ce fait, via la vidéoconférence, les établissements pourront partager des expériences scientifiques avec certains acteurs qui ne possèdent pas de laboratoire, a-t-elle fait remarquer, dans un discours.

Le président de Huawei Afrique de l’Ouest, Étienne Liu, a traduit la volonté de son groupe à « accompagner le peuple ivoirien, en particulier sa jeunesse,  terreau des futurs leaders de ce pays » avec pour motivation de doter la Côte d’Ivoire d’un Intranet éducatif.

Ce projet vise en outre à booster la transformation digitale par l’apprentissage et la gestion par le numérique. La phase 1 a déjà couvert 10 villes du pays: Abidjan,  Dabou, Grand-Bassam, Yamoussoukro, Bouaké, Korhogo, San-Pedro, Odienné, Daloa et Boundiali. 

Selon M. Étienne Liu, il a été déployé à travers le pays, notamment dans plus de 74 établissements, des systèmes vidéo protection, de Wifi, de salle multimédia, de plateformes e-learning et de « VDI (écran permettant de partager des ressources du data center) ».  

« Les plateformes de communication unifiée sont déployées dans 133 directions, écoles et des institutions administratives « , a-t-il poursuivi, se félicitant de ce que la « Côte d’Ivoire a une jeunesse qui a beaucoup d’idées » et d’énormes potentialités dans le domaine de la technologie.

M. Koné Zié, représentant du directeur général du Bnetd, a noté que ce projet d’éducation numérique consiste à mettre en place un système d’enseignement à distance via des salles multimédia dans différents établissements pour que les cours soient dispensés et suivis dans d’autres localités.

La phase 1 concerne 133 sites dont 64 établissements secondaires, 22 directions rattachées au ministère de l’Éducation nationale et de l’alphabétisation,  21 IPE (Inspections pédagogiques d’enseignement) et 10 CAFOP, le Cabinet ministériel et un data center, a précisé M. Zié. 

Lancement à Abidjan du mouvement numérique « Jeunesse africaine au pouvoir »

La Jeunesse africaine au pouvoir (JAP), un mouvement citoyen et numérique, a lancé vendredi officiellement ses activités à Abidjan, en vue de repositionner les jeunes du continent au coeur du processus décisionnel.

Selon son président, M’Bahia N’Guessan, « La Jeunesse africaine au pouvoir a pour objectif de repositionner les jeunes africains au coeur du processus décisionnel » afin que les jeunes soient pris en compte dans les choix stratégiques des chefs d’Etat et des gouvernements.

La JAP  est « un mouvement citoyen et numérique qui se veut une plateforme d’expression pour fédérer les jeunes en vue d’éveiller les consciences et faire la promotion de entrepreneuriat, de l’excellence et ramener la jeunesse africaine aux valeurs traditionnelles africaines », a-t-il dit.  

Cette « plateforme numérique » est un espace stratégique dans le sens où, à la base il va permettre la « collecte de données » relatives aux besoins des jeunes, entre autres, la question du chômage, de l’emploi et des situations d’injustice auxquelles ils sont confrontés, a précisé M. M’Bahia.  

« Nous voyons très grand pour la jeunesse africaine et c’est malheureusement à tort que beaucoup de nos politiques prennent le fâcheux parti de toujours décider à la place de cette jeunesse », a-t-il déclaré devant plusieurs jeunes, dans un hôtel de la place. 

« Imaginons ensemble une jeunesse africaine suffisamment formée et responsabilisée, qui arrive à contribuer effectivement et efficacement au renouveau de notre chère Afrique, une jeunesse capable de créer de la richesse et vivre pleinement le rêve de prospérité », a-t-il lancé. 

 Il prône notamment « une jeunesse capable de prendre en main son propre destin et de définir par elle-même ce dont doit être l’Afrique de demain et non être confinée dans un rôle de simple auditeur ou spectateur de politiques purement intuitives et subjectives ».

Pour lui, les jeunes qui comprennent et vivent les réalités qui sont les siennes, doivent être associés à toute la chaîne du processus décisionnel de leurs dirigeants afin de prendre en compte leurs profondes aspirations. 

« Une Afrique nouvelle, émergente et totalement intégrée est possible, mais celle-ci ne peut se réaliser pleinement que si sa population majoritairement jeune qui constitue un réel avantage démographique est formée », a-t-il soutenu. 

M. M’Bahia a fait observer qu' »un leadership fort et responsable, et une intégration africaine réussie doit être fondée sur la participation, l’investissement et la prise en compte des énormes potentiels qu’ est la population africaine dont les jeunes sont un pilier essentiel ».

Le potentiel de la jeunesse africaine, estimera-t-il, reste « inexploitée ». Le mouvement JAP vient pour développer le génie des jeunes et porter leurs besoins au firmament des décisions des dirigeants politiques sur le continent. 

Afrique de l’Ouest : la BM soutient l’accès à l’énergie

La Banque mondiale vient d’octroyer un financement de 465 millions de dollars pour accroître l’accès à l’énergie et intégrer les énergies renouvelables en Afrique de l’Ouest.Les pays de la Communauté économique des États de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO) vont étendre l’accès au réseau électrique à plus d’un million de personnes, en améliorer la stabilité pour 3,5 autres millions d’habitants et accroître l’intégration des énergies renouvelables dans le système d’échanges d’énergie électrique ouest-africain (EEEOA).

Le nouveau projet régional d’accès à l’électricité et de stockage de l’énergie par batteries, approuvé ce vendredi 21 juin 2021 par le Groupe de la Banque mondiale, permettra d’augmenter les raccordements au réseau dans les zones fragiles du Sahel, renforcer les capacités de l’Autorité de régulation régionale du secteur de l’électricité de la CEDEAO (ARREC) et améliorer l’exploitation du réseau de l’EEEOA grâce à une infrastructure de stockage de l’énergie par batteries.

Cette initiative novatrice ouvre la voie à l’échelle de la région, à l’augmentation des capacités de production et de transport des énergies renouvelables, ainsi qu’à une hausse des investissements dans ce domaine, informe le communiqué de la BM parvenu vendredi à APA.

« Le raccordement au réseau d’un nombre accru de ménages et d’entreprises, l’amélioration de sa fiabilité et la mise en valeur des importantes ressources en énergie renouvelable de la région — de jour comme de nuit — contribueront à accélérer la transformation économique et sociale de l’Afrique de l’Ouest », a indiqué le chef de service au pôle mondial d’expertise en énergie de la Banque mondiale, Charles Cormier, cité par la note.

Ce nouveau projet s’appuie sur les progrès déjà réalisés et financera des travaux de génie civil pour accélérer l’accès en Mauritanie, au Niger et au Sénégal, informe le document.

En Mauritanie, l’électrification rurale sera étendue grâce à la densification du réseau des sous-stations existantes, ce qui permettra d’électrifier les villes de Boghé, Kaédi et Selibaby, ainsi que les villages voisins le long de la frontière sud avec le Sénégal.

Les populations situées le long du fleuve Niger et dans les régions du centre-est du pays, vivant non loin de l’interconnexion entre le Niger et le Nigéria bénéficieront également d’un accès au réseau, tout comme celles à proximité des sous-stations en Casamance (Sénégal). Les tarifs de raccordement au réseau seront partiellement subventionnés, limitant ainsi les coûts pour le million de personnes qui devraient en bénéficier.

En Côte d’Ivoire, au Niger et, à terme au Mali, le projet financera des équipements de stockage de l’énergie par batteries pour améliorer la stabilité du réseau électrique régional en augmentant la réserve d’énergie dans ces pays et en facilitant l’intégration de sources d’énergies renouvelables intermittentes.

Les technologies de stockage de l’énergie par batteries permettront aux opérateurs de l’EEEOA de stocker l’énergie renouvelable produite en dehors des heures de pointe. Ils pourront la distribuer pendant les périodes de forte demande, au lieu de recourir à des systèmes de production électrique à forte intensité de carbone lorsque la demande est élevée en l’absence de soleil ou de vent. L’adoption de ces technologies devrait stimuler la participation du secteur privé dans la région en soutenant le marché des énergies renouvelables.

La capacité de stockage de l’énergie par batteries installée dans le cadre du projet sera en mesure d’emmagasiner les 793 mégawatts d’énergie solaire supplémentaires que l’EEEOA prévoit de mettre en place dans les trois pays.

« Ces ambitieux résultats seront atteints grâce à une approche régionale. En collaborant, ces pays peuvent optimiser les investissements et les économies d’échelle ainsi qu’harmoniser les équipements et les normes. Ils peuvent aussi synchroniser les réseaux pour partager plus largement le pouvoir transformateur de l’électricité et accéder à une nouvelle ère d’échanges d’énergie décarbonée », explique la directrice de l’intégration régionale pour l’Afrique subsaharienne, le Moyen-Orient et l’Afrique du Nord à la Banque mondiale, Deborah Wetzel.

Au Salon Shield Africa, à Abidjan, Huawei dévoile des technologies pour une smart city

Présent au Salon international de la sécurité et de la défense « ShieldAfrica » 2021 à Abidjan, Huawei expose des technologies innovantes pour une smart city.

Le cyber espace s’impose aujourd’hui comme un pilier stratégique pour la sécurité de tout Etat.

Suite à une visite du stand de ce géant chinois des télécoms et des TIC, mardi au premier jour du salon, Soumaila Yaya, directeur général de la police béninoise, se dit fasciné des technologies innovantes du groupe qui permettent via une agglomération intelligente, d’interagir et d’anticiper sur des situations.

Au Bénin, la police utilise des applications (e-hôtel ; e-166 ; e-résidence ; e-Sygestas +Système de gestion statistiques+) du groupe pour contrôler le pays et des points clés en vue de maximiser la sécurité des personnes et leurs biens.

En compagnie de M. Yaya, le directeur général de l’Agence nationale de la sécurité des systèmes (ANSSI), Jérôme Ouanilo Medegan Fagla, a salué les dispositifs technologiques, laissant entrevoir que son pays envisage d’adapter ces solutions à ses réalités.

Devant une haie de visiteurs, Armand Pierre Noudegbessi, directeur de la Business Unit Channel de Huawei Côte d’Ivoire, ne cesse d’expliquer l’Intelligent traffic management system (ITMS), une solution permettant via un data center de contrôler les flux des véhicules de jour comme de nuit.

Cet outil technologique permet d’enregistrer en temps réel les infractions des véhicules à des sens interdits, les mauvaises sélections de voie, les violations de feu tricolores, de la limitation des vitesses aux fins d’appréhender les auteurs.      

Réseau gouvernemental

Aujourd’hui, plusieurs projets sectoriels, tels le  e-défense,  e-sécurité, e-santé et e-éducation ont des data center isolés. Ce qui rend l’interaction difficile. Pour M. Noudegbessi, il faut fusionner ces services pour un service cloud dans lequel le gouvernement pourra interagir pour rechercher l’information.

A terme, dira-t-il, on parlera de cloud gouvernemental, des data center qui sont interconnectés pour avoir un service cloud. Car, fédérer tous les Intranets en un seul réseau pour en faire un réseau gouvernemental (government network) rend les décisions plus efficientes.  

  

Pour profiler les perspectives de l’Etat ivoirien en matière de e-sécurité, Benjamin Effoli, directeur de Cabinet du ministre ivoirien de l’Intérieur et de la Sécurité, échange avec des responsables du groupe. Huawei pour lui est « un partenaire privilégié du ministère de la Sécurité ».

« Ca vaut deux ans que nous collaborons ensemble. J’ai revu des technologies que je connaissais déjà, mais j’ai été épaté quand même par de nouvelles versions de technologies », avoue-t-il, avant d’ajouter « avec ce groupe, c’est vraiment l’assurance qu’on a le meilleur produit ».  

La Côte d’Ivoire qui est actuellement dans la phase deux du programme d’un partenariat avec Huawei, prépare une phase trois. Le prochain programme devrait permettre au pays de renforcer la sécurité, la surveillance du territoire et les traces technologiques.

 Écosystèmes numériques 

Le monde, aujourd’hui, évolue dans un écosystème numérique qui a besoin d’être sécurisé. Yacouba Cissé, directeur général de l’Autorité de régulation des postes et des télécommunications de la Guinée, a confié être en discussion avec l’entreprise, pour créer des plateformes numériques dans son pays.

Approuvant, les services développés, M. Yacouba Cissé a salué « le niveau élevé » des équipements du groupe chinois, qui selon lui, sont parmi les meilleurs au monde. Cette visite à ce salon vient renforcer ses ambitions pour propulser son pays dans un cyberespace de sûreté. 

Yannick Dossou, ingénieur en Télécoms, d’un autre côté du stand, accroche des visiteurs. Ici, il leur présente des systèmes pour un quartier général sécurisé avec des applications permettant de contrôler un ensemble de bureaux, de commencer les entrées y compris par reconnaissance faciale.

Outre cela, le groupe chinois a développé des applications permettant de gérer des incidents sécuritaires survenant sur un espaces géographiques. Et ce, grâce à des équipements de transmission en temps réel à partir d’un centre de commandement. 

Procès pro-Soro: Alain Lobognon clame avoir été « arrêté de façon arbitraire »

Le procès visant Guillaume Soro et ses proches, accusés d’atteinte contre la sûreté de l’Etat ivoirien, se poursuivaient jeudi au tribunal criminel d’Abidjan, où l’ex-député Alain Lobognon a estimé avoir « été arrêté de façon arbitraire ».

« J’ai été arrêté de façon arbitraire le 23 décembre 2019 », a déclaré à la barre l’ancien député Alain Lobognon.

Il a soutenu que la conférence de presse tenue le 23 décembre 2019 était « une initiative personnelle et unilatérale », jugeant que son interpellation est un « traquenard », car « il n’y  a pas de complot (contre l’autorité de l’Etat) ni hier, ni aujourd’hui ».

Pour lui, « c’est une erreur de communication et de positionnement des proches » du chef de l’Etat Alassane Ouattara. Ensuite, « en quittant Paris, l’intention de Soro était d’atterrir à Abidjan par tous les moyens ».

« Mes relations avec les autorités actuelles sont énormes. Attenter à leur intégrité physique, c’est attenter à ma vie », a-t-il lâché. La défense a par ailleurs demandé la comparution de Méïté Sindou, un ex-collaborateur de Soro, qui a démissionné de GPS (mouvement citoyen créé par Soro).

Trois avocats de la défense dont Me Diallo, se sont retirés du prétoire, soutenant avoir été empêchés de poser assez de questions. Le président du tribunal criminel a suspendu l’audience qui devrait reprendre mercredi prochain. 

Candidat à la députation de la circonscription de Fresco (sud-Ouest ivoirien), depuis son lieu de détention, Alain Lobognon a été battu. L’ancien ministre ivoirien des Sports, ne jouit plus de l’immunité parlementaire. 

Le secteur privé ivoirien présente un recueil RSE au gouvernement

Le secteur privé ivoirien a présenté jeudi à des représentants du gouvernement un recueil de bonnes pratiques de la Responsabilité sociétale des entreprises (RSE) en Côte d’Ivoire, lors d’une cérémonie à Abidjan.Ce projet porté par la Chambre de commerce européenne de Côte d’Ivoire (Eurocham), associe plusieurs entreprises locales qui se sont engagées à travers ce recueil intitulé « Cap sur la RSE », qui invite toutes les personnes morales pour « une économie plus responsable ».

M. Marc Alberola, président de Eurocham, a exhorté l’Etat ivoirien à accompagner les entreprises dans cet élan. Trois membres du gouvernement étaient présents: le ministre du Commerce et de l’industrie, Souleymane Diarrassouba, le ministre de l’Environnement et du développement durable, Jean-Luc Assi.

Le ministre délégué auprès du ministre d’Etat, ministre des Affaires étrangères, chargé de l’Intégration africaine, Alcide Djédjé, a également pris part au lancement du recueil RSE, qui prend progressivement place dans la stratégie des entreprises. 

L’ambassadeur de l’Union européenne (UE) en Côte d’Ivoire, Jobst Von Kirchmann, a dit être convaincu que la RSE « va devenir la norme dans l’avenir »; et la Côte d’Ivoire qui exporte 40% de ses produits vers l’UE, doit motiver les entreprises vers la RSE.

M. Alcide Djédjé a fait observer qu’en réalité cela est une déclinaison des ODD (Objectifs de développement durable), révélant que cette norme à l’avenir sera exigée pour opérer sur le marché européen, c’est pourquoi les entreprises devraient s’en « approprier ».

Le ministre ivoirien du Commerce et de l’industrie,  Souleymane Diarrassouba, a rappelé que cette conception n’est pas nouvelle, toutefois elle ouvre la voie de la compétitivité à travers la traçabilité et « les entreprises n’ont d’autres choix que de s’engager dans cela ».

« Ca devient une obligation », a-t-il lancé, avant d’ajouter que « ce sont des sujets importants que nous avons intégré dans la Conception de la stratégie de développement industriel durable et inclusive ». 

La RSE peut à première vue sembler générer un coût, mais cela est « un facteur de création de valeurs et le gouvernement va accompagner cela », a rassuré le ministre du Commerce et de l’industrie devant les dirigeants d’entreprises.

Outre les questions d’environnement et de durabilité, les enjeux liés à la santé et au bien-être sont pris en compte par la RSE. Cependant, elle résulte d’une prise de conscience du secteur privé: plus de 55 entreprises et associations ont pris part à ce recueil. 

A travers ce recueil de près de 160 pages, Eurocham veut mettre en valeur les actions RSE en entreprise en Côte d’Ivoire et inciter celles qui n’ont pas encore adopté cette démarche à s’engager.  

Une académie internationale de lutte contre le terrorisme inaugurée en Côte d’Ivoire

Le Premier ministre ivoirien Patrick Achi et le ministre de l’Europe et des Affaires étrangères de la République française, Jean-Yves Le Drian, ont inauguré officiellement jeudi à Jacqueville, dans le Sud ivoirien, l’Académie internationale de lutte contre le terrorisme.

Le ministre d’Etat, ministre ivoirien de la Défense, Téné Birahima Ouattara, qui a ouvert les discours, a rendu un vibrant hommage à feu Hamed Bakayoko, ex-Premier ministre, qui a porté à bras le corps ce projet, dont la première tranche des travaux d’infrastructures a été inaugurée.

Cet ouvrage permettra le démarrage des activités d’entraînement, de formation des cadres et de réflexion stratégique sur un site adapté, a indiqué M. Téné Birahima Ouattara, précisant que ce site a une superficie de 1.100 hectares avec des réalisations d’environ 15 milliards de Fcfa.

Il permettra notamment d’accueillir une structure de direction, d’assurer simultanément trois stages de formation de 25 stagiaires, d’héberger 25 stagiaires et d’entraîner des unités de contre-terrorisme en milieu urbain et rural, de tirs et de la protection rapprochée, a-t-il souligné.

L’académie se veut un pôle d’expertise et d’entrainement des unités spécialisées et de formation des cadres acteurs de la lutte anti-terroriste issus des ministères de la Justice, de la Défense et de l’Intérieur et d’autres ministères ainsi que le creuset de la recherche stratégique sur la menace terroriste.    

Près de 500 acteurs de la lutte anti-terroriste provenant d’une quinzaine de pays africains ont déjà été formés dans cette académie. Selon M. Ouattara, les travaux restant à réaliser sont estimés à 25 milliards Fcfa et des recherches de ressources devraient être lancées bientôt.  

« Nous protégeons nos peuples et leur avenir » dans un environnement de paix et de sécurité auquel ils aspirent tant, a déclaré le Premier ministre ivoirien, Patrick Achi. Pour lui, « il se dessine là le futur de la paix sur le continent » africain.

Ce camp d’entraînement est certifié par les unités de corps d’élite françaises et son institut de recherche. « Veillez en permanence à son organisation avec les Etats frères et tous les partenaires de la Côte d’Ivoire », a-t-il lancé.

M. Patrick Achi a présidé à Abidjan, peu avant l’inauguration de cette académie, une signature de convention entre l’Etat de Côte d’Ivoire et la République française portant sur la gestion de l’Académie internationale de lutte contre le terrorisme de Jacqueville.

Le protocole a été paraphé par le ministre d’État, ministre de la Défense, Téné Birahima Ouattara représentant la partie ivoirienne et le ministre français de l’Europe et des Affaires étrangères, Jean-Yves Le Drian.  

M. Jean-Yves Le Drian, dans un discours, à l’inauguration, a déclaré que «le fléau du terrorisme n’est pas une fatalité ni en Afrique ni ailleurs, c’est une menace qu’il nous faut combattre, comme nous continuerons à le faire au Sahel et comme nous le ferons ici ensemble».

«Nous savons que notre responsabilité, c’est de combattre ensemble cet ennemi commun dont les exactions au Sahel nous concernent directement, car sur la carte des menaces, le Sahel est la frontière Sud de l’Europe et la frontière Nord des Etats du Golfe de Guinée», a-t-il ajouté. Le chef de la diplomatie française a été reçu par le président ivoirien Alassane Ouattara.

La Côte d’Ivoire est la cible des terroristes depuis quelques années. Le pays a été plusieurs fois attaqué par des terroristes qui ont aussitôt été repoussés notamment dans l’extrême nord, où il fait frontière avec le Mali et le Burkina Faso.

Logements « abordables »: 40.000 unités bientôt construites à Abidjan

Quelque 40.000 logements sociaux devraient être construits à Songon-Kassemblé, à l’Ouest d’Abidjan, au terme du Projet d’Assistance technique du don IDA sur le financement du logement abordable, porté par l’Uemoa et financé par la Banque mondiale.

Le Projet d’Assistance technique du don IDA sur le financement du logement abordable (PFLA-Uemoa) a pour objectif d’appuyer les politiques de l’habitat et les politiques foncières entreprises par les États membres de l’Uemoa, a dit M. Papa Madiaw Seck, coordonnateur du PFLA-Uemoa.

Il intervient dans un contexte où la Commission de l’Uemoa a décidé d’apporter un appui consistant à améliorer les instruments de politique foncière et de logement notamment institutionnels, financiers et réglementaires afin de promouvoir un marché du logement efficace.

L’objectif étant de permettre « l’accès à toutes les catégories de population » à un toit, a fait savoir M. Papa Seck. Ce projet, dans la commune de Songon-Kassemblé, devrait s’étendre sur près de 500 hectares et accueillera d’ici quelques années 40.000 ménages. 

M. Clément Fourchy, directeur adjoint du Cabinet Espelia, a présenté les résultats d’une Mission d’appui-conseil aux programmes de logements sociaux Songon-Kassemblé, lors d’une cérémonie jeudi à Abidjan.

Cette mission d’appui-conseil qui a duré 18 mois a permis de travailler sur l’opération de Songon-Kassemblé afin d’identifier des pistes d’accélération de la poursuite du projet en vue de permettre la « mise à disposition plus rapide de logements pour les populations », a-t-il souligné.

Pour M. Fourchy, outre ces habitations, il faut aménager d’autres espaces pour créer une ville avec des zones industrielles, des infrastructures sociaux-économiques et éducatives, afin que les populations aient tous les services et commodités d’une cité moderne.

Il a conseillé la création d’une société d’aménagement, la valorisation de la fonction d’aménageur, mettre les promoteurs immobiliers en compétition, la mis en place de véritables équipes de projets au niveau des maîtrises d’ouvrage.

Le ministère de la Construction devra disposer d’une meilleure vision de l’équilibre économique des opérations du point de vue des aménageurs que des promoteurs pour identifier les leviers d’optimisation potentiels des prix de sortie et les modalités de financement de l’aménagement,  a-t-il poursuivi.

Le directeur de Cabinet adjoint, Jean Michel Gba Tean, représentant du ministre de la Construction, du logement et de l’urbanisme, a assuré qu’ au moment où cet appui prend fin, le ministère et les partenaires se sentent outillés pour « booster le programme ».

M. Gba Tean a fait savoir d’ailleurs qu’ « une équipe projet dédiée au pilotage de l’opération de Songon-Kassemblé est en cours de recrutement », avant d’ajouter que les consultations devraient être achevés d’ici à mi-juillet 2021.

Le représentant de la Banque mondiale, Adama Touré, a indiqué que l’appui proposé vise à renforcer les capacités des acteurs immobiliers en vue d’un foncier sécurisé et aménagé, dans la commune de Songon. 

En Côte d’Ivoire, l’accès au logement est fortement contraint. Dans la capitale économique, Abidjan, l’on estime que plus de la moitié des ménages vie dans des conditions de surpeuplement et où 15% des habitants se trouve dans des quartiers précaires. 

Le déficit de logements en Côte d’Ivoire est estimé entre 400 et 600.000 unités. Dans ce contexte, l’Etat s’est engagé dans un programme ambitieux en faveur de logements décents, sûrs et abordables. 

Covid-19 : les profils les plus demandés au 1er trimestre 2021 pour la relance économique

Les effets de la crise de la Covid-19 s’estompant au fil du temps, plusieurs entreprises de tous secteurs d’activités confondus cherchent de plus en plus à relancer leurs ventes, et à offrir un nouveau souffle à leur développement commercial au travers du recrutement d’une force de vente « agressive ».

Selon le cabinet Jely Group qui a enregistré près de 50% de demandes de profils commerciaux de la part de ses clients (responsables commerciaux, chargés/conseillers clientèle, attachés commerciaux, etc.), ces profils ont été parmi les plus recherchés au premier trimestre 2021, notamment en Côte d’Ivoire.

Ils sont suivis par les profils en gestion financière (responsables administratifs et financiers, chefs comptables, etc.), et dans le domaine des technologies de l’information (développeurs, responsable informatiques, etc.).

Jely Group qui présente dans une note transmise à APA, quelques conseils aux candidats à ces postes et fournit quelques pistes aux entreprises, en vue de les aider à attirer et à conserver les meilleurs du marché, souligne que « le marché devenant de plus en plus exigeant, seuls les commerciaux sérieux, capables de délivrer, et surtout dotés de qualités humaines et relationnelles tireront leur épingle du jeu ».

« Il s’avère donc important pour ces offreurs de compétences commerciales, de procéder à une remise en question de leurs candidatures au plus vite, afin de s’aligner sur les standards de ce marché », estime le cabinet.

Enfin, conclut Jely Group, les entreprises de leur côté devront, grâce à des packages compétitifs et des conditions de travail optimales faire leur maximum en vue d’attirer et de fidéliser cette main d’œuvre indispensable au développement de leur chiffre d’affaires.

Jely Group est un cabinet dédié au financement et à la restructuration des PME. Depuis sa création, il a accompagné des PME dans les secteurs industriel, médical (pharmacies, cliniques), immobilier et des services en général. 

Il dispose également d’une branche dédiée aux ressources humaines qui offre des prestations de recrutement, en matière de renforcement de la gouvernance et de formation.

La géolocalisation des téléphones mobiles, réponse aux enjeux de sécurité en Côte d’Ivoire

La géolocalisation des téléphones mobiles intervient aujourd’hui de plus en plus dans les enquêtes judiciaires. 

Deveryware, entreprise française experte de cette technologie, la présente au Salon ShieldAfrica ouvert, mardi, à Abidjan, la capitale économique ivoirienne.

Selon M. David Boisseau, Directeur export de cette entreprise, présent à Abidjan pour le salon international de la sécurité et de la défense dénommé ShieldAfrica, cette structure coopère notamment avec la DITT (Direction de l’Informatique et des Traces Technologiques) de Côte d’Ivoire autour de l’investigation numérique pour les enquêtes.  

« Notre principale action est la géolocalisation des téléphones mobiles à des fins judiciaires. En cas d’interpellation, cet outil permet de chercher des preuves permettant de mettre en évidence qu’une personne était bien là sur le lieu de l’infraction en ce moment-là », a-t-il dit.

« Nous sommes un spécialiste historique de la géolocalisation temps réel en France et nous répondons aux besoins de la police, gendarmerie et de la douane pour géolocaliser en temps réel, piloter en mobilité des dispositifs de filature et d’intervention et accéder aux localisations passées », a-t-il relevé.

Cela, mentionne-t-il, est possible à travers une analyse des données téléphoniques, mais aussi à travers un laboratoire d’analyse ADN proposé par Tracip, filiale de Deveryware, où sur les scènes de crimes les traces de sang recueillies peuvent servir à apporter des preuves irréfutables de la présence d’un individu sur un lieu.

Le ministre ivoirien de l’Intérieur et de la sécurité, Vagondo Diomandé, qui a sillonné les stands d’expositions sur la cyber sécurité, s’est félicité de ce que ce salon contribue à trouver et à développer une « solution africaine aux problèmes liés à la paix et à la sécurité ».

Shield Africa se veut un salon résolument engagé vers l’innovation technologique avec des solutions efficientes et adaptées aux pays africains. Le général Vagondo a salué ce carrefour des technologies de sécurité crée à Abidjan en 2013.

Élection Mugefci: Théodore Gnagna Zadi déclaré candidat de la liste « MUR »

Le président de la Plateforme nationale des organisations professionnelles des secteurs public et privé de Côte d’Ivoire, Théodore Gnagna Zadi, a été désigné mercredi tête de liste du groupe « MUR (Maturité-Unité-Renaissance) » en vue des élections pour la présidence de la Mutuelle générale des fonctionnaires et agents de l’Etat de Côte d’Ivoire (Mugefci).

Devant des centaines de membres de la Mugefci, à la Maison de l’entreprise, au Plateau, le centre des Affaires d’Abidjan, M. Zadi, désigné tête de liste de MUR, a « décidé de nommer le camarade Benjamin N’Dri comme directeur national de campagne ». 

« Chers camarades, organisez-vous pour arracher la mutuelle des mains (de l’équipe actuelle) qui depuis huit ans se sont organisées pour nous tomber à nouveau », a lancé Théodore Gnagna Zadi qui promet de mieux gérer cette mutuelle.

M. Zadi qui veut combattre les techniques pour un enrichissement personnel des administrateurs, envisage de promouvoir l’option de l’humanisme et du service, tout en promettant renforcer le régime de base.

« Le groupe MUR va renforcer ce régime de base de la mutuelle, le booster et le rendre fort », a -t-il affirmé, avant d’ajouter « il faut qu’ on passe de 70% qu’ on a gardé depuis 47 ans à 80% d’augmentation de cotisation, c’est possible ».

Dès que l’équipe MUR prendra les rênes de la mutuelle, « nous allons réduire le train de vie des organes dirigeants, et le premier acte que nous allons poser, c’est de faire un audit profond de la gestion et un audit informatique » qui sera rendu public, a-t-il souligné.

En outre, dira-t-il, tous les responsables élus doivent déclarer leurs biens au début et à la fin de leur mandat, afin que la transparence soit de mise. Dans ce contexte, la Mugefci sera placée sous l’autorité de la bonne gouvernance.

Il veut aussi mettre en place un système d’évaluation et de gouvernance et instituer une carte unique de prestation gratuite. Un autre pan de son programme étant de faire passer le régime complémentaire obligatoire à 4.000 médicaments remboursables sans augmentation de cotisation. 

Le groupe MUR va promouvoir une dématérialisation accrue et organiser un service minimum les week-ends pour assister davantage les mutualistes avec, un véhicule médicalisé qui ira dans les hameaux les plus reculés du pays.

Benjamin Ndri, le directeur national de campagne, promet la victoire. Il envisage également de mettre en place une structure nationale et régionale. 

Rigobert Soro se dit en procès pour son « lien de sang » avec Guillaume Soro

Rigobert Soro, frère cadet de Guillaume Soro, a déclaré mercredi être devant la justice pour répondre des faits d’atteinte contre la sûreté de l’Etat ivoirien pour son « lien de sang » avec Guillaume Soro, ancien président de l’Assemblée nationale. »Je suis ici pour le lien de sang avec mon aîné Guillaume Soro », a affirmé Rigobert Soro à la barre, rapportant avoir passé 12 jours « sous pression à la DST (Direction de la surveillance du territoire) » après son arrestation.

Là, ajoutera-t-il, « les tortures et la pression » l' »obligent à signer un procès verbal qui (selon lui) n’est pas total ».

Quant à Souleymane Kamaraté dit Soul To Soul, le chef du protocole de Guillaume Soro, il affiché son soutien éternel à Guillaume Soro, avec qui il a participé à la rébellion déclenchée en Côte d’Ivoire en 2002.

« J’ai des liens sacrés avec Soro, jamais je vais trahir notre amitié et fraternité qui sont à vie », a-t-il lâché à la barre, avant d’avouer avoir des « liens de fraternité avec les 8400 » (ndlr  soldats de l’ex-rébellion) parce qu’il a participé à la rébellion des ex-Forces nouvelles. 

M. Soro et 19 de ses proches dont deux de ses frères cadets sont visés par des poursuites d’atteintes contre la sûreté de l’Etat. L’ancien président de l’Assemblée nationale dont l’arrivée à Abidjan en décembre 2019, n’avait pu avoir lieu, est jugé par contumace. 

Retour Gbagbo: « aucune restriction soulevée », selon Katinan

Koné Katinan, porte-parole de Laurent Gbagbo et chargé de la communication du Comité opérationnel pour le retour de l’ex-président ivoirien au pays, a assuré mercredi qu’il n’y a « aucune restriction soulevée » quant à son retour, souhaitant « un accueil visible ».

« Aucune restriction n’a été soulevée par rapport à l’accueil de Laurent Gbagbo », notamment par l’Etat « notre partenaire », a déclaré M. Koné Katinan, ajoutant « on souhaite que ce soit un accueil visible », lors d’une rencontre avec la presse étrangère à Abidjan.

M. Katinan a précisé que l’ex-président ivoirien, acquitté le 31 mars 2021 par la Cour pénale internationale (CPI), dans l’affaire de crimes contre l’humanité perpétrée lors de la crise postélectorale ivoirienne de 2010-2011, arrive à l’aéroport d’Abidjan le 17 juin 2021 à 14h30 GMT (heure locale).

« On souhaite que quelqu’un au sommet de l’Etat soit là » à l’arrivée de M. Gbagbo, a lancé M. Katinan Koné, ancien ministre du Budget de l’ex-président ivoirien, qui veut également que son mentor prenne la parole à l’aéroport.

« Qu’on le veuille ou non, la politique en Côte d’Ivoire est cristallisée autour de trois personnalités, M. Gbagbo, M. Alassane Ouattara et M. Henri Konan Bédié », a soutenu M. Koné Katinan, rassurant que son mentor arrive dans un « esprit de paix et de réconciliation ».

Concernant l’affaire de la « casse de la Bceao, j’ai été amnistié », a dit M. Katinan Koné, qui est rentré en Côte d’Ivoire après dix ans d’exil au Ghana. Il a laissé entendre que tous les faits sont amnistiés sauf pour des personnes selon leur statut et « ceux qui font face à la justice internationale ».

M. Gbagbo étant acquitté par la CPI on peut « conclure que lorsque cette circonstance n’existe plus » de facto aucune charge ne pèse contre lui, a-t-il poursuivi, estimant que la condamnation à 20 ans de prison visant l’ex-président au sujet de la casse de la Bceao est « politique ».

Répondant à une question sur le retour de Charles Blé Goudé, co-accusé de M. Gbagbo, M. Katinan Koné a fait savoir qu’il fait la procédure de ses papiers pour rentrer en Côte d’Ivoire. D’ailleurs, si M. Gbagbo arrive, la voie lui est largement ouverte.

S’adressant à ceux qui s’opposent au retour de M. Gbagbo, il a martelé que « personne n’a le droit de condamnation sur Laurent Gbagbo et un ivoirien », les invitant au respect de la décision de la juridiction légale.   

Côte d’Ivoire: 12 nouveaux ministres-gouverneurs nommés d’ici à fin juin

Le chef de l’Etat ivoirien, Alassane Ouattara, a annoncé mercredi la nomination de 12 nouveaux ministres-gouverneurs d’ici à fin juin 2021, à l’entame d’un Conseil des ministres.

Avec la nomination de ces 12 ministres-gouverneurs, les Districts autonomes à travers le pays, actuellement au nombre de deux, devraient être portés à 14. Selon M. Ouattara, cela intervient dans le cadre de la mise en œuvre de la politique de décentralisation et du développement local.

Le chef de l’Etat a rappelé que le « District autonome vise à renforcer l’efficacité de l’action du gouvernement en ce qui concerne la coordination ainsi que le suivi pour la bonne exécution des programmes et des projets de gouvernement ».   

Le District autonome est aussi chargé de susciter et d’examiner avec les services techniques des ministères et des institutions les études qui permettront l’établissement d’un schéma directeur et d’un livre blanc qui devraient être approuvés par le gouvernement, a-t-il ajouté.

« A ce jour, seuls les Districts autonomes d’Abidjan et de Yamoussoukro existent, toutefois pour relever les défis d’un développement diversifié et équilibré sur l’ensemble du territoire national, il apparaît nécessaire de poursuivre le maillage territorial par la création de 12 nouveaux Districts », a-t-il soutenu.

Cette décision devrait par ailleurs permettre la mise en œuvre des projets de l’Etat dans toutes les localités du pays à travers « une surveillance et une supervision plus accrue », a-t-il relevé, précisant que ces Districts autonomes seront dirigés par des ministres-gouverneurs.

« Je voudrais préciser que dans le cadre de l’optimisation des dépenses de l’Etat, j‘ai instruit le Premier ministre à l’effet de prendre toutes les dispositions pour que la création des nouveaux Districts n’ait pas d’impacts budgétaires importants cette année », a-t-il souligné.

« Dans ce cadre, la répartition des impôts initialement rétrocédé aux districts autonomes d’Abidjan et de Yamoussoukro sera étendue aux 12 nouveaux districts. (Ensuite), ces efforts de rationalisation viendront en complément des marges déjà réalisées avec la réduction de la taille du gouvernement », a-t-il poursuivi.  

Dans cette perspective, le chef de l’Etat a indiqué « que le personnel du District autonome sera au deux tiers composé de fonctionnaires mis à sa disposition et un cadre organique des emplois sera fixé par décret pris en Conseil des ministres ».

« En plus du suivi régulier des actions du ministre-gouverneur par le Premier ministre, je présiderai chaque année et autant que besoin une réunion d’évaluation et d’échanges avec les ministres-gouverneurs de Districts », a-t-il fait savoir.

Le choix du gouvernement se portera sur de « hautes personnalités et des cadres expérimentés de notre pays ayant une proximité avec les populations et provenant chacun des Districts qu’ils dirigeront suite à leur nomination en qualité de ministre-gouverneur », a-t-il mentionné.  

Le président de la République de Côte d’Ivoire a dit qu’il procédera dans les jours à venir avec son Premier ministre aux consultations pour nommer les ministres-gouverneurs d’ici à la fin de ce mois de juin.  

Nestlé Côte d’Ivoire réalise un bénéfice net de plus de 20 milliards FCFA

Nestlé Côte d’Ivoire, une filiale du groupe agroalimentaire suisse Nestlé a réalisé un bénéfice net de plus 20 milliards FCFA, a appris APA, mercredi, auprès de cette entreprise.

Nestlé Côte d’Ivoire a réalisé un bénéfice net de 20 899 537 493 FCFA correspondant à l’exercice clos le 31 décembre 2020.

 « Pour la première fois depuis une décennie, le bénéfice réalisé, permettra de distribuer des dividendes aux actionnaires à raison de 363 665 FCFA net par action» souligne un communiqué transmis à APA et rendant compte de l’assemblée générale ordinaire de Nestlé Côte d’Ivoire en présence du Conseil d’administration et des actionnaires le 04 juin dernier.

En raison de la pandémie de la Covid-19, cette assemblée générale ordinaire s’est tenue de façon virtuelle. « Conformément aux procédures légales, les actionnaires ont pu exercer leur droit de vote à travers une plateforme sur les textes de résolutions proposées par le Conseil d’administration », rapporte le texte.

Les activités en 2020 se sont déroulées dans un environnement social et économique relativement difficile, marqué par une crise sanitaire sans précèdent liée à la pandémie de la Covid-19.

« Grâce à la pertinence et à l’efficacité des mesures de redressement initiées par la direction pour juguler les effets de la crise sanitaire, les résultats commerciaux et financiers confirment une très bonne performance, montrant ainsi la capacité de résilience de Nestlé Côte d’Ivoire », poursuit le texte.

« Les différentes catégories de produits de l’entreprise ont connu une très bonne croissance grâce à une stratégie centrée sur le consommateur et l’innovation », se félicite Nestlé Côte d’Ivoire qui note par ailleurs que l’année 2020 a été résolument une année « verte » axée sur le développement durable.

Technologies: le 1er smartphone et ordinateur made in Côte d’Ivoire dévoilé

Le premier smartphone et ordinateur desktop made in Côte d’Ivoire, assemblés au Vitib, zone franche de la biotechnologie, ont été remis mardi au ministre ivoirien de l’Économie numérique, des télécommunications et de l’innovation, Roger Adom.

Ces deux appareils ont été fabriqués dans une chaîne d’assemblage gérée par l’entreprise CERCO Côte d’Ivoire. L’unité de production, conçue en partenariat avec le Vitib, a une capacité de 4.000 unités par jour.

L’usine peut assembler tous types de matériels électroniques et informatiques, entre autres, les lampes LED, des ordinateurs portables, des smartphones, des caméras, des robots ou encore  des écrans.

« On l’a rêvé, ils l’ont réalisé », a déclaré le ministre ivoirien de l’Économie numérique, des télécommunications et de l’innovation, qui s’est dit « heureux et fier de cette belle innovation », avant d’ajouter qu’il les offrirait au chef de l’Etat.

Ce pas est un élan de la Côte d’Ivoire qui veut « être une vitrine de l’innovation technologique » et il montre que le sol ivoirien est un « vrai pays du digital », s’est félicité M. Roger Adom, se disant « persuadé » que le groupe va faire de belles choses.

Le directeur général du Vitib, Philippe Pango, a relevé que l’entreprise a certifié ses processus de fabrication auprès de Intel et Microsoft, ce qui augure la qualité des matériels produits; l’objectif étant de réaliser la vision du gouvernement: « un citoyen un ordinateur ».

Dr. Alain Capo Chichi, PDG du groupe, a indiqué que la première différence avec les autres smartphones est en termes de coût et accessibilité du fait que le citoyen peut demander des services en Baoulé ou en Malinké (Dioula), deux langues locales, et intégrer des applications.

Les gens peuvent avec des fonctionnalités « commander le téléphone à travers un système de reconnaissance vocal, de synthèse vocal (…) l’idée est que je commande mon téléphone et dans une super application,  je peux acheter un produit », a-t-il expliqué.

« On a créé ce qu’ on appelle un agent intelligent, et c’est l’une des premières fois que ça se fait dans le monde », a-t-il poursuivi, assurant ne pas avoir de doute que le groupe va « impacter positivement la sous-région et l’Afrique ».

Dans le cadre d’un accord de prêt avec Exim Bank de l’Inde, d’un montant de 20 millions de dollars USD, l’Etat de Côte d’Ivoire a financé et réalisé six projets technologiques, au nombre desquels figure une usine d’assemblage et de montage d’ordinateurs.

La mise en oeuvre de ce projet a été piloté par le Comité de pilotage de la Zone franche de la biotechnologie, des technologies de l’information et de la communication  (Zbtic), organe mis en place par arrêté conjoint des tutelles techniques et financières de Vitib.

L’inauguration de cette chaîne d’assemblage des matériels informatiques est prévue fin juillet 2021.

La géolocalisation des téléphones mobiles intégrée aux enquêtes judiciaires en Côte d’Ivoire

La géolocalisation des téléphones mobiles est intégrée aujourd’hui dans les enquêtes judiciaires en Côte d’Ivoire, où la police scientifique fait usage d’application pour détecter des traces technologiques.

La Côte d’Ivoire, en partenariat avec Deveryware, une structure franvais0 qui travaille principalement pour le service d’État de la République de France, dans le domaine de la sécurité publique.

Selon M. David Boisseau, présent à Abidjan pour le salon international de la sécurité et de la défense dénommé Shield Africa, cette structure coopère avec le ministère ivoirien de l’Intérieur au niveau de la police et de la gendarmerie.

« Notre principale action est la géolocalisation des téléphones mobiles à des fins judiciaires. En cas d’interpellation, cet outil permet de chercher des preuves permettant de mettre en évidence que la personne était bien là sur le lieu de l’infraction en ce moment-là », a-t-il dit. 

L’application permet en outre de montrer que « la personne était là à partir des photos qu’ elle a pu bien faire et une fois que le document est judiciairisé, ces données permettent aux autorités judiciaires, à travers des juges d’instruction d’aider à la résolution des enquêtes », a-t-il relevé. 

Cela, mentionnera-t-il, est possible à travers une analyse des données téléphoniques, mais aussi à travers un laboratoire ADN, où sur les scènes de crimes les traces de sang recueillies peuvent servir à apporter des preuves irréfutables d’un individu sur un lieu.

Le ministre ivoirien de l’Intérieur et de la sécurité, Vagondo Diomandé, qui a sillonné les stands d’expositions sur la cyber sécurité, s’est félicité de ce que ce salon contribue à trouver et à développer une « solution africaine aux problèmes liés à la paix et à la sécurité ».

Shield Africa se veut un salon résolument engagé vers l’innovation technologique avec des solutions efficientes et adaptées aux pays africains. Le général Vagondo a salué ce carrefour des technologies de sécurité crée à Abidjan en 2013.

Covid-19: sit-in d’agents de la santé à Abidjan pour réclamer 14 mois de primes impayées

Plus de 100 agents de santé en Côte d’Ivoire ont observé mardi un sit-in au Cabinet du ministère de la Santé, de l’hygiène publique et de la couverture maladie universelle, à Abidjan, pour réclamer 14 mois de primes Covid-19 impayées.

Avec des banderoles rouges sur le front, pour signaler leur mécontentement, ces agents de santé de diverses catégories, ont pris d’assaut le Cabinet du ministère pour revendiquer « 14 mois de primes Covid-19 impayées ».

Sur des pancartes tenues par des agents, l’on pouvait lire « Où est notre prime Covid-19 ? Qui a pris les primes affectées depuis avril 2020 aux médecins, pharmaciens, dentistes, infirmiers, sages-femmes et TSS (technicien supérieur de la santé) ? ». 

Dr Ziao Karna, porte-parole du mouvement, a indiqué à la presse que ce sit-in vise à protester contre le non-paiement des primes Covid-19 « depuis le 3 avril 2020, jusqu’aujourd’hui, et cela fait 14 mois que nous n’avons reçu aucune prime de la part du ministère ».

Le 31 juillet 2020, des démarches ont été menées auprès du Cabinet de M. Aka Aouélé, le ministre précédent qui « avait donné accord pour que ceux qui ont pris service depuis le 3 avril 2020 perçoivent leurs primes », a fait savoir Dr Ziao Karna.

Selon Dr Ziao Karna, ces négociations dirigées par son directeur de Cabinet ont abouti à « un prolongement budgétaire d’environ 4 milliards Fcfa qui a été fait par l’Etat de Côte d’Ivoire ». Ensuite, 3,5 milliards Fcfa ont été décaissés sur les 4 milliards.

Depuis février jusqu’aujourd’hui, « nous sommes dans la souffrance », pas de promesse tenue et « nous travaillons comme les autres agents de santé sur le terrain », a-t-il ajouté, précisant que 4.166 ayant-droits sont concernés (médecins, pharmaciens, dentistes, infirmiers…).

« Notre appel au nouveau ministre, Pierre Dimba, c’est de tout mettre en œuvre pour qu’ on puisse être payé les jours à venir pour résoudre notre problème, et qu’ il,puisse nous donner une date », a-t-il poursuivi, soutenant que c’est un « problème administratif ». 

Après la nomination du nouveau ministre de la Santé, toutes les démarches également entreprises ont été « vaines », a-t-il relevé. La pandémie de Covid-19 en Côte d’Ivoire aujourd’hui semble être maîtrisée

Le nombre de cas confirmés de Covid-19 en Côte d’Ivoire a atteint plus de 47.490 cas depuis l’apparition du premier cas le 11 mars 2020. A ce jour, le pays compte près de 200 cas actifs. 

Caoutchouc: la Côte d’Ivoire vise 100% de sa transformation primaire en 2025

La Côte d’Ivoire, premier producteur africain de caoutchouc, qui capte 0,5% des 350 milliards de dollars de chiffres d’Affaires au niveau mondial dans la filière, vise 100% de sa transformation primaire en 2025.

« La Côte d’Ivoire veut doubler sa production de caoutchouc d’ici à 2025 et porter son taux de transformation primaire à 100%, tout en amplifiant radicalement celui de la transformation secondaire », a déclaré son Premier ministre, Patrick Achi, lors du 1er Sommet mondial virtuel sur le caoutchouc, abrité par Abidjan.

Le pays, dira-t-il, ne veut pas « rester dans cet éternel statut de producteur de base », qui comprend la plus grande part de pénibilité, mais voudrait accélérer la transformation pour créer davantage de valeurs ajoutées.

« Il nous faut agir sur deux fronts, d’une part, transformer la production locale pour conserver la valeur ajoutée, et d’autre part, améliorer l’intégration des produits dans les circuits internationaux » de façon durable, a-t-t-il ajouté. 

Il a relevé que la Côte d’Ivoire, premier producteur d’Afrique avec 950.000 tonnes en 2020, soit 80% de la production du continent, et quatrième mondial, affiche « une progression de trois places en trois ans, mais aussi de la force de son ambition nationale ».

Le Premier ministre ivoirien a fait observer que sur « un chiffre d’Affaires annuel de 350 milliards de dollars au niveau mondial dont la Côte d’Ivoire ne capte que 0,5%, alors qu’elle assure 7,5% de la production mondiale, c’est-à-dire un ratio de 1 à 15 ».

Au regard de l’économie du caoutchouc, il a soutenu que plus de 80% des flux financiers de la filière ne se trouvent pas dans la production, mais dans la transformation, c’est pourquoi la Côte d’Ivoire veut s’affirmer sur ce segment.

« Après des difficultés rencontrées ces trois dernières années, la filière hévéa doit rapidement retrouver son équilibre », a dit le ministre d’Etat, en charge de l’Agriculture et du développement rural, Adjoumani Kouassi.

« L’Etat vise la transformation de toute la production nationale grâce aux mesures d’accompagnement et la forte implication des acteurs de la première transformation locale », a-t-il souligné.

De ce fait, le gouvernement ivoirien s’est donné pour objectif de « soutenir l’usinage du caoutchouc naturel de 400.000 tonnes supplémentaires et d’améliorer d’ici à 2025 le revenu des producteurs », a-t-il poursuivi.

La filière hévéa en Côte d’Ivoire compte 150.000 producteurs, 40.000 saigneures et fait vivre 1,2 million de personnes.

Covid-19 : la Fondation MasterCard promet 1,3 milliard de dollars à l’Afrique

L’institution canadienne, en partenariat avec l’agence de santé publique de l’Union africaine (Africa CDC), entend se déployer sur le continent noir afin de donner corps à son initiative : « Sauver des vies et les communautés ».Aux grands maux, les grands remèdes. Face au péril du nouveau coronavirus, la Fondation MasterCard s’engage à dégager, au cours des trois prochaines années, les fonds nécessaires à l’acquisition de vaccins « pour au moins 50 millions de personnes » en Afrique. L’annonce a été faite, ce mardi 8 juin, lors d’une réunion virtuelle.

Dans la course au vaccin, le continent noir est largué car « moins de 2 % des Africains » ont reçu au moins une dose de l’un des vaccins mis sur le marché. L’Union africaine (UA), dans sa stratégie lancée le 20 août 2020, a pour ambition déclarée d’immuniser 60 % de sa population d’ici la fin 2022. Soit environ 750 millions de personnes ou la totalité de la population adulte de l’Afrique. À ce jour, elle est proche de la barre des cinq millions d’infections pour plus de 130.000 décès.

Pour la réussite de son entreprise colossale, l’UA peut dorénavant compter sur une structure qui pèse plus de 39 milliards de dollars d’actifs. Intervenant lors du webinaire, Reeta Roy, la Présidente et Directrice Générale de la Fondation MasterCard, a insisté sur la nécessité de s’acquitter d’« un impératif moral » en corrigeant « les inégalités liées à l’accès au vaccin », avant d’ajouter que « cette initiative vise à considérer toutes les vies et à accélérer la reprise économique du continent ».

La pandémie a plongé l’Afrique dans une récession économique qu’elle n’avait plus connue depuis 25 ans. Selon les prévisions de la Banque africaine de développement (Bad), la Covid-19 pourrait réduire à néant « les gains durement acquis en matière de réduction de la pauvreté au cours des deux dernières décennies et faire basculer 39 millions d’individus dans l’extrême pauvreté en 2021 ».

Dans l’accord conclu entre la Fondation MasterCard et Africa CDC, quatre objectifs majeurs sont poursuivis. Il s’agit de l’achat de vaccins « sûrs et efficaces », de (leur) déploiement, du développement du capital humain pour construire un écosystème favorable à la fabrication du précieux liquide en Afrique et du renforcement des capacités de l’Africa CDC.

En outre, les deux parties ont souligné l’ancrage de l’initiative dans plusieurs principes et valeurs clés, à savoir l’inclusion de tous les pays et communautés d’Afrique, l’équité pour refléter la situation et les besoins des pays, la responsabilité en utilisant les ressources de manière appropriée, efficace et transparente, l’autonomisation de l’Afrique à travers la capacitation des gouvernements, des institutions de santé publique et des organisations de mise en œuvre, la collaboration entre les États membres et les partenaires concernés sur le terrain, et l’amélioration des systèmes de santé nationaux grâce à des investissements intelligents.

La nouvelle entente s’appuiera notamment sur les efforts du programme d’accès mondial aux vaccins anti-Covid (Covax), de l’équipe spéciale d’acquisition de vaccins en Afrique (Avatt) et de la communauté internationale. Combinés, les deux mécanismes devraient fournir à la population africaine entre 45 et 50 % des vaccins dont elle a besoin. C’est donc un gap de 10 à 15 % à combler pour l’Union africaine.

Tout compte fait, Dr John Nkengasong, Directeur d’Africa CDC, a soutenu que le partenariat noué avec la Fondation Mastercard constitue « une étape audacieuse vers l’établissement d’un nouvel ordre de santé publique pour l’Afrique ». Dès lors, le virologue camerounais a invité les gouvernements, les bailleurs de fonds internationaux, le secteur privé et d’autres acteurs « à rejoindre ce mouvement historique ».

Ce n’est pas un coup d’essai pour la Fondation MasterCard. En effet, elle a déjà apporté son soutien à l’Africa CDC dans le but d’« élargir l’accès aux kits de dépistage et de renforcer la capacité de surveillance en Afrique ». Avec son concours, l’agence spécialisée de l’UA a pu effectuer plus de 47 millions de tests Covid sur le continent et former plus de 12.000 travailleurs de la santé.

Moussa Faki Mahamat, le président de la Commission de l’Union africaine, participant lui aussi à la rencontre virtuelle, a fait part de son optimisme parce que, avec « ce partenariat sans précédent » dans l’histoire de l’UA, « une nouvelle page de la lutte contre la pandémie s’ouvre » sur le continent.

Plus de 560 000 candidats à l’assaut du CEPE en Côte d’Ivoire

Les examens scolaires à grand tirage ont démarré, mardi, en Côte d’Ivoire avec le Certificat d’étude primaire élémentaire (CEPE) qui mobilise pour cette session 2021 plus de 560 000 candidats sur l’ensemble du territoire national.

La ministre de l’Education nationale et de l’alphabétisation, Mariatou Koné a lancé dans la matinée les épreuves écrites du CEPE à l’école primaire publique (EPP) de la Reviera Golf 1 dans la commune de Cocody, dans l’Est d’Abidjan avant de se rendre dans le Sud de la  capitale économique ivoirienne où elle a visité des centres de composition au Groupe scolaire Méa Kouadio de Marcory.

Cette année, c’est un total de 1 384 899 candidats qui  se soumettent à ces examens scolaires de grand tirage, notamment dans le primaire et le secondaire. Il s’agit pour le CEPE de 562 519 candidats, 509 609 candidats pour le BEPC et 312 771 pour le BAC. 

Au lancement officiel de ces examens le vendredi dernier, la ministre Mariatou Koné a indiqué que ces examens à grand tirage sont une bonne occasion pour jauger, au-delà des apprenants, l’ensemble des mécanismes de formation et d’évaluation. Et ce, à l’effet d’engager les réformes adéquates.

Côte d’Ivoire: célébration de la Journée africaine des frontières à Doropo

La Côte d’Ivoire commémore pour la deuxième fois la Journée africaine des frontières, mercredi et jeudi, dans la Sous-préfecture de Kalamon, située à 22 km de la ville de Doropo (Nord-Est).

Cette célébration officielle pilotée par la Commission nationale des frontières de la Côte d’Ivoire (CNFCI), se déroulera autour du sous thème, «les villages frontaliers ivoiriens face aux défis sanitaires, éducatifs et sécuritaires ». La Côte d’Ivoire partage sa frontière nord avec le Burkina Faso et le Mali.

« Le choix de ce sous thème et de ce lieu traduit la ferme volonté du gouvernement d’inscrire la problématique de la gestion des frontières au cœur des axes essentiels du programme de développement socio-économique de la Côte d’Ivoire » a déclaré à cette occasion dans un message du gouvernement, le ministre de l’Intérieur et de la sécurité, Vagondo Diomandé, également premier vice-président de la CNFCI.

L’édition 2021 de cette Journée africaine des frontières intervient dans un contexte marqué par la pandémie à Covid-19 et l’apparition aux frontières ivoiriennes de groupes violents pouvant mettre à mal la situation sécuritaire aux plans local et national.

Il s’agira au cours de cette commémoration d’informer et de sensibiliser les acteurs frontaliers, les responsables de l’administration et le grand public sur plusieurs thématiques en lien avec la gestion des frontières.

Cette célébration vise également à réaffirmer la présence de l’État auprès des populations frontalières et de faire la promotion de la coopération transfrontalière dans les espaces transfrontaliers afin d’y préserver et renforcer la coexistence pacifique entre les populations.

Les ministres africains en charge des questions de frontières ont adopté au cours de leur première conférence tenue le 7 juin 2007 à Addis-Abeba en Ethiopie, le « Programme-Frontières » de l’Union africaine (PFUA).

Dans le cadre de la mise en œuvre dudit programme, l’Union africaine a institué depuis  mars 2010 la Journée africaine des frontières, commémorée le 7 juin de chaque année.