Les principes du « rationnement » de l’électricité en Côte d’Ivoire connus

Le directeur général adjoint de la Compagnie ivoirienne d’électricité (CIE), Mathias Kouassi, a dévoilé lundi les principes du « rationnement » et le début du programme des coupures d’électricité à travers le pays, confronté à un déficit d’énergie électrique.

M. Mathias Kouassi a rapporté que dans le but de minimiser les désagréments subis par les populations, il a été demandé à la compagnie d’organiser ce programme de rationnement à partir du lundi 10 mai 2021.

Pour la semaine du 10 au 15 mai, deux plages horaires ont été retenues dans le cadre du rationnement, allant de « 6 heures à 12 heures ou 12 heures à 18 heures », a souligné M. Kouassi.   

« Que vous soyez à l’intérieur ou Abidjan, si la fourniture d’électricité est interrompue dans votre quartier de 6 heures à 12h, alors de 12h à 18h vous aurez de l’électricité et c’est dans un autre quartier que la fourniture sera interrompue », a-t-il expliqué. 

Trois grands principes, dira-t-il, ont été établis pour ce programme de rationnement qui est en cours. Concernant « la plage de 18h à 06h, tout est mis en œuvre pour éviter une interruption de l’électricité ».

« Chaque semaine, les tranches horaires seront alternées par zone, ce qui veut dire que si dans la première semaine, votre quartier est rationné de 6h à 12h, la semaine qui suit, vous constaterez chez vous que le rationnement de l’électricité se produit de 12h à 18 heures », a-t-il ajouté. 

Selon M. Kouassi « les dimanches sont exclus de ce plan de rationnement » parce que le niveau de consommation global étant généralement faible le dimanche du fait que l’administration et les activités économiques sont majoritairement à l’arrêt.

De ce fait, « le déficit est amoindri et ne nécessite donc pas que la population soit privées d’électricité » le dimanche,  a-t-il poursuivi. Pour faciliter l’accès à l’information sur le programme de rationnement, un site web spécial a été conçu.

Lors du point de presse du ministre des Mines, du pétrole et de l’Energie, le 7 mai 2021, la décision a été prise de mettre en œuvre un programme de rationnement de la fourniture de l’électricité pour le grand public.

La Côte d’Ivoire fait actuellement face à un déficit d’électricité de plus de 200 Mgw dû à une insuffisance d’eau dans les barrages hydroélectriques du pays, en raison de la sécheresse et à des pannes sur des ouvrages. 

Mariatou Koné échange avec les éditeurs de Côte d’Ivoire sur la qualité des ouvrages

La ministre de l’Education nationale et de l’alphabétisation, Pr Mariatou Koné a échangé, lundi à Abidjan, avec les éditeurs de Côte d’Ivoire.

Outre la prise de contact, les échanges ont porté notamment sur l’amélioration de la collaboration pour la qualité de l’enseignement, l’amélioration de la qualité des ouvrages et manuels scolaires, l’assainissement du secteur des éditions.

 Saluant la démarche et l’initiative de la ministre, les éditeurs ont fait part des difficultés qu’ils rencontrent. Il s’agit entre autres de  la conception, la contrefaçon, les problèmes liés à la distribution et de la concurrence déloyale. 

En réaction aux préoccupations présentées par les éditeurs, la ministre s’est voulue rassurante.  « Je veux m’engager dans la transparence et dans l’équité. Ensemble nous essaierons de trouver des solutions », a dit Mariatou Koné.

Poursuivant, les éditeurs ont souhaité également la création d’une maison de formation des éditeurs à l’instar de plusieurs pays. 

FMI: Kristalina Georgieva loue les mérites d’Alassane Ouattara

La directrice générale du Fonds monétaire international (FMI) a affirmé lundi «qu’il n’y a personne d’autres qui ait autant fait pour le département Afrique ou pour le FMI ou pour son pays et le continent africain comme Alassane Ouattara ».

Mme Georgieva s’exprimait par visioconférence dans un échange avec le président ivoirien Alassane Ouattara à l’occasion des festivités commémoratives du 60è anniversaire du département Afrique du  FMI.

Le  chef de l’Etat ivoirien a été directeur général du département Afrique du FMI de 1984 à 1988 avant d’être le directeur général adjoint de cette institution de 1994 à 1999.

« En conclusion, je dois dire qu’il n’y a personne d’autre, qui ait fait autant pour le département Afrique ou pour le FMI ou pour son pays et pour le continent  comme Alassane Ouattara », a dit la directrice générale du FMI dans une allocution retransmise par visioconférence.

 «  Nous devons travailler en harmonie avec les dirigeants africains… L’Afrique est en  mouvement et doit rester en mouvement », a indiqué Mme  Georgieva, se réjouissant de « notre partenariat pour la prospérité ». 

A son tour, le président ivoirien qui était l’invité de ces festivités commémoratives, a estimé que beaucoup de chemin reste à faire  pour améliorer la représentativité du continent africain au FMI.

De son avis, il est fondamental que le FMI continue de rester à l’écoute des autorités des pays membres surtout lorsque ceux-ci font face à des chocs intérieurs et extérieurs.

Poursuivant, M. Ouattara a salué «l’excellent travail » accompli par le département Afrique du FMI pour aider les pays africains à contenir les effets de la pandémie à coronavirus. 

« Le FMI est devenu aujourd’hui comme un filet de sécurité pour l’Afrique », a soutenu le président ivoirien, se félicitant de «l’excellente collaboration » entre le FMI et la Côte d’Ivoire.

Les députés du Pdci demandent un débat parlementaire sur le déficit d’électricité

Le Groupe parlementaire du Parti démocratique de Côte d’Ivoire (Parti ) a indiqué lundi avoir demandé au président de l’Assemblée nationale une session « questions orales avec débat » sur le déficit d’énergie impliquant le ministre des Mines, du Pétrole et de l’Energie.

« Au nom du Groupe parlementaire Pdci, une question orale avec débat est proposée au gouvernement à l’occasion des travaux de la présente session ordinaire », a dit Yasmina Ouégnin, vice-présidente, lors d’un point de presse.  

Cette requête adressée au président de l’Assemblée nationale, Amadou Soumahoro, demande l’intervention du ministre ivoirien des Mines, du Pétrole et de l’énergie, Thomas Camara, afin d’apporter un « éclairage » sur la situation de déficit de l’électricité en Côte d’Ivoire.

Les députés du Pdci exigent notamment un éclairage « sur les causes réelles des perturbations actuelles que connaît le réseau électrique; quel est l’impact de ces perturbations sur l’économie nationale » et les « mesures prises pour atténuer les souffrances des usagers », a-t-il dit. 

Dans cette optique, le député de Bouaflé sous-préfecture, Richmond Abi Koffi, a au nom du Groupe parlementaire Pdci écrit au ministre des Mines, du Pétrole et de l’Énergie, lui demandant d’instruire le peuple sur les dispositions pour résoudre et prévenir des crises similaires.

La Côte d’Ivoire fait face à une grave crise énergétique depuis le début du mois d’avril 2021, caractérisées notamment par des coupures d’électricité de longue durée, affectant les ménages, les entreprises et le fonctionnement des administrations. 

Le ministre des Mines, du Pétrole et de l’Énergie, Thomas Camara a expliqué que ce déficit d’électricité a lieu à la suite d’une insuffisance d’eau dans les barrages hydroélectriques du pays due à la sécheresse et des pannes survenues dans une centrale thermique. 

Il a annoncé que l’électricité sera « rationnée » dans les ménages et dans les entreprises. Cependant, avec les investissements engagés d’urgence, la situation devrait se stabiliser dans deux mois, soit en juillet 2021. 

Côte d’Ivoire: entrée en vigueur de la vidéo-verbalisation fin 2021

Le directeur général de Quipux Afrique, Ibrahima Koné, a annoncé lundi l’entrée en vigueur de la vidéo-verbalisation sur les axes routiers en Côte d’Ivoire au plus tard fin 2021, lors d’une conférence de presse à Abidjan.

Pour l’entrée en vigueur du projet, « ce qui est prévu dans le chronogramme, c’est en fonction des avancées au niveau des textes (législatifs), mais d’ici à la fin de l’année (2021) au plus tard, nous aurons (le lancement) du dispositif », a dit M. Ibrahima Koné.

Dans la même veine, Quipux Afrique, l’opérateur technique, continuera à avancer sur les aspects opérationnels de déploiement et de mobilisation, a ajouté M. Ibrahima Koné, indiquant que l’investissement initial du projet est « autour de 10 milliards Fcfa/ prévu pour 2021 ».

« Sur l’investissement, il y a la partie des équipements à déployer, il y a la partie logiciel et la fourrière administrative du ministère des Transports qui sera l’une des plus grandes fourrières en Afrique Subsaharienne et va couvrir 5 ha et dont le terrain est déjà acquis », a-t-il fait savoir.

« A l’entrée en vigueur du projet, ce sont 74 sites accidentogènes qui seront couverts sur l’ensemble du Grand Abidjan, où nous aurons à déployer exactement 173 radars et une trentaine de radars pédagogiques », a-t-il précisé.

Ces radars pédagogiques « auront pour objectif d’informer les populations sans les verbaliser, de leur vitesse, de les amener à savoir que l’administration est capable aujourd’hui de savoir quel comportement ils ont sur la voie publique et leur adresser des mises en garde », a-t-il noté.

Les coûts des amendes sont liés au cadre institutionnel et « il y a des discussions » en cours de même que les encaissements, a-t-il dit, relevant que le Centre de gestion intégré (CGI), chargé des titres de transports, le trésor public, seront mobilisés.

Toutefois, insistera-t-il, qu’il sera prévu des « possibilités de recours pour des personnes qui ont des réclamations ou qui se retrouveraient dans des situations » particulière, par exemple quelqu’un qui transporte une femme enceinte.

Une phase pilote réalisée de juin 2018 à janvier 2019 a permis de poser les premiers jalons d’un Système de transport intelligent (STI) à travers le déploiement d’une infrastructure logicielle et physique installée sur la voie publique constituée de caméras radar de gestion.

Ces caméras radars sont équipées de système de lecture automatique des plaques, de panneaux d’affichage de vitesse, d’équipement de comptage, de classification de véhicules et de relevé de vitesse.

Évoquant les moyens de notification, M. Ibrahima Koné a fait savoir qu’ il y aura des SMS envoyés aux propriétaires des véhicules, une notification électronique principalement pour les entreprises et une notification physique où le contrevenant reçoit la contravention à domicile.

Le projet Système de transport intelligent vise à faire respecter le code de la route, à permettre la régularisation des pièces automobiles chez les propriétaires des engins, a expliqué M. Koné, soulignant qu’un centre a été mis en place pour faciliter la mutation pour les véhicules acquis.

« Le contrevenant est notifié dans la même journée. Depuis le 6 mai nous avons lancé cette phase (de sensibilisation) et sur 1,3 million de véhicules (enregistrés) nous sommes à peu près à 30% d’infractions dont 25% des véhicules appartenant à des entreprises et 75% des particuliers », a-t-il dit.

Le projet vise à éviter les accidents en forte croissance. Il est conclu sous forme de BOT (Built, operate and tranfer) et intègre la police spéciale en charge de la sécurité routière « au cœur du dispositif de vidéo-verbalisation ».

Des victimes de la crise post-électorale manifestent à Abidjan contre l’impunité

Des victimes des crises ivoiriennes ont manifesté lundi devant le Tribunal de première instance d’Abidjan pour dénoncer l’impunité dans le pays.

Ces victimes réunies au sein du collectif des victimes des crises en Côte d’Ivoire (CVCI) et des parents de victimes de la crise post-électorale ivoirienne de 2010-2011, voient en l’acquittement définitif de l’ex-président Laurent Gbagbo par le Cour pénale internationale (CPI) une impunité.

De l’avis d’Issiaka Diaby, le président du CVCI qui haranguait une foule de victimes surexcitées et brandissant des pancartes avec des messages hostiles à M. Gbagbo, l’ancien président ivoirien n’est pas une solution pour la réconciliation en Côte d’Ivoire.

Laurent Gbagbo  «n’est pas une solution pour la réconciliation nationale en Côte d’Ivoire, mais plutôt un problème», a-t-il soutenu.

 Après cette manifestation de colère des membres du CVCI, M. Diaby a été reçu en audience par le procureur de la République près le Tribunal de première instance d’Abidjan Plateau, Adou Richard Christophe. 

« Nous sommes allés dire au procureur notre ras-le-bol à cette politique d’impunité érigée en mode de gouvernance en Côte d’Ivoire depuis plusieurs décennies », a rapporté M. Diaby à la presse au sortir de cette rencontre. 

« On est allé demander au procureur de se soustraire du processus de réconciliation », a-t-il poursuivi,  estimant que le procureur ne doit pas agir pour la réconciliation au détriment des victimes.

 Par ailleurs, M. Diaby dit avoir traduit au procureur la détermination des victimes de la crise post-électorale ivoirienne à faire appliquer les condamnations de la justice ivoirienne à l’encontre de M. Gbagbo. Notamment, sa condamnation à 20 ans de prison pour l’affaire dite « casse de la BCEAO ». 

« Le procureur nous parle de la réconciliation nationale. Mais nous l’avons interpellé sur les agissements des personnes qui  viennent d’exil et qui mettent de l’huile sur le feu », a regretté  le président du CVCI, annonçant que son organisation va se  « radicaliser  »  dans les jours à venir et mener des actions citoyennes.   « Les lois et les ordonnances d’amnistie, on n’en veut plus en Côte d’Ivoire », a insisté M. Diaby.

Laurent Gbagbo, l’ancien président ivoirien et Charles Blé Goudé, son ex-ministre de la jeunesse, ont été acquittés le 31 mars dernier par la Cour pénale internationale des faits de crimes contre l’humanité commis pendant la crise post-électorale ivoirienne de 2010-2011.

Depuis lors, leur retour est imminent en Côte d’Ivoire où leurs partisans s’activent pour les accueillir.

CPI/Affaire Gbagbo: un réseau veut l’extension des investigations à toutes les parties

Les coalitions de l’Afrique Francophone pour la Cour pénale internationale (CPI) appellent à l’extension des « investigations à toutes les parties » impliquées dans l’affaire Laurent Gbagbo, à la suite de l’acquittement de l’ex-président ivoirien.

Ces coalitions, dans une déclaration signée par le coordonnateur,  Ali Ouattara, point focal Afrique de l’Ouest du Réseau Africain pour la Justice Pénale Internationale, estiment que  cela permettra de « situer les responsabilités des uns et des autres pour l’éclatement de la vérité ».  

A l’endroit du procureur de la juridiction pénale internationale, elles appellent à  l’extension des « investigations à toutes les parties impliquées dans le conflit ivoirien, ce qui permettra de situer les responsabilités des uns et des autres pour l’éclatement de la vérité ».

Pour l’organisation, « la confirmation par la CPI de l’acquittement de Laurent Gbagbo et Charles Blé Goudé (son co-accusé) met fin à tout espoir des victimes des violences postélectorales de connaître la vérité et d’obtenir justice ».

Réagissant à cette décision, les coalitions de l’Afrique Francophone pour la CPI déclarent que « ce verdict ne permet pas aux victimes de connaître la vérité, d’obtenir justice et réparations ».

« Cette décision victimise une deuxième fois les victimes qui se sentent totalement abandonnées et perdent ainsi tout espoir », clame l’organisation qui face à cette situation, demande un « fonds au profit des victimes ». 

Les coalitions se disent favorables à l’accélération de la mise en œuvre du programme d’assistance aux victimes en Côte d’Ivoire afin qu’elles puissent être rapidement soulagées, tout en révisant à la hausse le budget de ce programme et en élargissant le nombre de victimes bénéficiaires.

La crise post-électorale ivoirienne de 2010-2011 a engendré plus de 3000 morts et abouti à l’ouverture d’une enquête par la CPI en Côte d’Ivoire. Trois mandats d’arrêt émis visaient M. Gbagbo, Charles Blé Goudé et Simone Ehivet Gbagbo.

Remis à la CPI, MM. Gbagbo et Blé Goudé ont fait l’objet d’un procès. Jugés par la CPI pour crimes contre l’humanité commis lors des violences post-électorales de 2010-2011, ils ont été acquittés définitivement le 31 mars 2021 après l’appel du procureur.

Les coalitions pour la Cour pénale internationale (CPI) signataires de cette déclaration sont sept, notamment celles de Burundi, de Centrafrique,  de Guinée, de la Côte d’Ivoire, du Mali, du Maroc et du Tchad.

Boycott électoral: « 50 millions Fcfa en espèces et en nature » pour les « martyrs » du Pdci

Le Parti démocratique de Côte d’Ivoire (Pdci, opposition), a annoncé dimanche avoir collecté « 50 millions Fcfa à peu près en espèces et en nature » au profit de ses « martyrs » à la suite du boycott de la présidentielle du 31 octobre 2020.

Ce bilan qui selon Aby Raoul, vice-président du Pdci, qui a fait un point aux journalistes, est « partiel » et l’opération lancée officiellement le 5 mai 2021 par le chef du parti, Henri Konan Bédié, a permis de mobiliser « 50 millions Fcfa à peu près en espèces et en nature ».

M. Aby Raoul a indiqué que cet apport en numéraire et en nature vise à nous « occuper de nos prisonniers et tous ceux qui sont morts ou qui ont subi des dégâts » à l’issue de la « désobéissance civile » lancée par les partis de l’opposition lors de la présidentielle du 31 octobre 2021.

« La semaine prochaine, nous allons commencer à faire la répartition de ce que nous avons reçu, mais l’opération en elle-même va continuer encore pendant quelques semaines pour permettre à tous ceux qui n’ont pas encore réagi de réagir » au niveau du parti, a-t-il ajouté.

Le chef du Pdci a marqué de sa présence la cérémonie de lancement de la « campagne solidarité et recueillement » en hommage aux martyrs du parti, un moment au cours duquel il a exprimé sa libéralité et  offert la somme de 1 million de Fcfa pour soutenir les parents et les victimes.

Cette solidarité, avait-il déclaré, est adressée « à nos frères qui ont été violemment arrachés à notre affection, grièvement atteints dans leurs chairs ou qui ont perdu tous leurs biens à cause de leur combat pour la démocratie et pour la liberté d’expression ».

M. Bédié avait exhorté les militants à continuer à manifester leur « amour pour leur sacrifice pour la Nation », tout en se félicitant de « l’engagement pour le non à la violation de notre constitution par un 3e mandat présidentiel anticonstitutionnel en octobre dernier ».

Les violences liées à l’élection présidentielle précédente ont « couté la vie à plus d’une centaine de nos frères et sœurs ou les a privés de leurs capacités physiques », avait laissé entendre le président du Pdci, Henri Konan Bédié.

Média ivoirien: Emmanuel Koffi élu président de l’Amicale des anciens de la RTI

Emmanuel Koffi, ancien animateur des programmes, reporter et présentateur du journal parlé puis journaliste sportif à Radio Côte d’ivoire, a été élu samedi président de l’Amicale des anciens de la Radiodiffusion Télévision Ivoirienne (2ARTI ).

M. Emmanuel Koffi est le premier président de l’Amicale des anciens de la Radio télévision ivoirienne (2 ARTI). Il a été porté à la tête de cette organisation, à l’issue d’une Assemblée générale.  

Cette association qui réunit désormais tous les ex-agents de la « Maison bleue », la Radiodiffusion télévision ivoirienne, a été portée sur les fonds baptismaux au cours d’une Assemblée générale qui s’est tenue à l’Institut des sciences et Techniques de la Communication (ISTC Polytechnique). 

Avant de prendre sa retraite, Emmanuel Koffi a servi de 2000 à 2003 comme sous-directeur d’administration centrale en charge de la communication au ministère des Transports et des Infrastructures économiques.

Il a en outre officié au ministère du Tourisme de 2003 à 2011 en qualité de directeur de la communication et du marketing puis Conseiller du directeur général de la Sotra (Société des transports abidjanais) d’alors, Philippe Attey.

L’amicale qui se veut apolitique, se donne pour objet de répondre aux besoins et aux aspirations de ses membres en matière de solidarité et d’entraide. Les actions de l’organisation couvrent les événements heureux ou malheureux, les activités festives ou de retrouvailles.

Côte d’Ivoire: prière des musulmans pour la fin de la perturbation de l’électricité

La communauté musulmane ivoirienne a fait une « prière spéciale » dans la nuit de samedi à dimanche à Abidjan pour mettre fin à la perturbation de la fourniture de l’électricité en Côte d’Ivoire.

« (…) Ce sont les eaux qui manquent dans les barrages. Du moins, c’est ce que les techniciens nous ont dit. En cette nuit bénie, nous allons demander à l’imam Ali Ouattara de faire une prière spéciale afin que Dieu déverse sa miséricorde, une pluie bienfaisante sur la Côte d’Ivoire», a indiqué Cheick Aïma Ousmane Diakité, le président du Conseil supérieur des imams, des mosquées et des affaires islamiques de Côte d’Ivoire (COSIM).

L’Imam Diakité s’exprimait dans une cérémonie de célébration officielle de la nuit du Qadr (Nuit du destin) en présence du président ivoirien Alassane Ouattara et d’un parterre de personnalités.

La fourniture de l’électricité est perturbée depuis quelques semaines à Abidjan et à L’intérieur du pays. Une situation qui créé un gros préjudice pour les ménages et les entreprises.

Vendredi dernier, Amadou Bakayoko, le directeur général de la Compagnie ivoirienne d’électricité (CIE) a annoncé dans une conférence de presse que  la fourniture d’électricité sera « rationnée » dès lundi prochain dans les ménages et dans le secteur industriel.

 Dans un autre registre, le guide de la communauté musulmane ivoirienne a demandé à M. Ouattara de  persévérer dans la recherche de la paix et de la cohésion sociale dans le pays.

Réagissant auparavant au thème de cette nuit du destin qui était intitulé: « La rumeur et ses conséquences : la position de l’islam », Cheïck Ousmane Diakité  a souligné que  « le musulman ne doit pas être le point de départ d’une rumeur encore moins celui qui la propage ».

 Avant lui, dans une communication sur le même thème, le professeur Yahaya Karamoko, a soutenu dans la même veine que le musulman ne doit pas atteindre ses objectifs dans la calomnie et le mensonge. 

« Le musulmans ne doit pas utiliser le mensonge et la calomnie pour atteindre ses objectifs. Nous sommes invités à la pondération. Réfléchir avant d’agir vient d’Allah alors que la précipitation vient de Satan», a affirmé Pr Karamoko selon qui la rumeur a un lien important avec les crises et est souvent à la base des crises.

La nuit du Destin ou nuit du Qadr, est l’un des temps forts du mois de jeûne de Ramadan. C’est au cours de cette nuit que le Saint Coran a été révélé au prophète de l’Islam Muhammad (Paix et salut d’Allah sur lui).

Côte d’Ivoire: un député interpelle l’Etat sur les risques d’inondation

Kety Soumahoro (EDS, opposition), député de Cocody, une commune huppée dans l’Est d’Abidjan, a invité samedi l’Etat de Côte d’Ivoire à des actions de résilience pour éviter des inondations, à l’approche de la saison des pluies, lors d’un point de presse.

« J’interpelle le gouvernement ivoirien sur la situation qui prévaut dans nos villes et quartiers pendant la saison des pluies, et sur la quasi absence et l’inefficacité des interventions de l’Etat », a déclaré le député Kety Lansiné Soumahoro.

Le député de Ensemble pour la démocratie et la souveraineté (EDS), une organisation politique dont le référent est Laurent Gbagbo, a relevé l’obligation qui incombe au gouvernement d’expliquer aux populations sa politique en matière d’assainissement et de drainage. 

Il a en outre interpellé le gouvernement sur « la nécessité d’indemniser » les compatriotes impactés par les dégâts dus aux pluies torrentielles, faisant observer que de fortes pluies antérieures ont « dégradé » le cadre de vie partout dans le pays.

« A cela, s’ajoutent malheureusement, les pertes en vies humaines, surtout dans le District d’Abidjan avec plus de 18 personnes décédées en 2018, notamment dans les communes d’Abobo (nord) et de Cocody », a-t-il souligné.

« Comme l’ensemble des Ivoiriens, je constate lors des inondations à Abidjan que le manque criard de moyens déployés par l’Etat, oblige les populations en détresse à dormir à la belle étoile, les plus chanceux bénéficient de la générosité de mécènes », a-t-il mentionné.

Pour le député ivoirien, « il est de la responsabilité de l’Etat de prendre toutes les mesures pour protéger les Ivoiriens des dégâts causés par les catastrophes naturelles ». Cependant, il reste « sourd en permanence aux demandes d’indemnisation de certains syndics de copropriété, victimes des inondations ».

« Si ces informations se confirment, il s’agirait là d’un manque de résilience de la part des pouvoirs publics et ceci est contraire aux principes de bonne gouvernance », a poursuivi le député Kety Soumahoro.

Il s’est par la suite interrogé « où sont passés les fonds publics prévus pour la réalisation des infrastructures d’assainissement et de drainage, et quelle politique de protection civile le gouvernement met-il en oeuvre ? ».

En Côte d’Ivoire, l’organisme compétent pour prévenir, secourir et assister les populations avant, pendant et après les catastrophes naturelles est l’Office national de la protection civile (ONPC), mais celui-ci est selon M. Soumahoro « courcicuité par des multitudes d’autres services de l’Etat ».

Par ailleurs, dira-t-il, l’Office national de la protection civile (ONPC) est « souffrant d’une instabilité chronique de son cadre juridique et institutionnel; et ne peut jouer pleinement son rôle. Il n’est donc pas étonnant que le gouvernement soit si inefficace en matière de protection civile ».

A quelques semaines de la prochaine saison des pluies, « j’invite instamment les pouvoirs publics à informer les populations sur les mesures de prévention (…), renseigner les Ivoiriens sur le système indemnisation en cas de dégâts engendrés par les inondations en particulier », a-t-il lancé.

M. Kety Soumahoro appelle aussi le gouvernement à « expliquer aux populations la nature, les coûts et les objectifs des infrastructures d’assainissement et de drainage réalisées dans le District d’Abidjan et notamment à Cocody ». 

Les boulangers ivoiriens demandent l’interdiction de la vente du pain dans les boutiques

Les boulangers ivoiriens ont demandé samedi à Abidjan à l’Etat de Côte d’Ivoire de veiller à l’application des lois interdisant d’une part la vente du pain dans les boutiques de quartier et d’autre part, le transport du pain sur les charrettes et les motos.

Les boulangers ont en outre annoncé le maintien du prix de la baguette de pain «sorti boulangerie» à 150 FCFA, menaçant de sanctions les boulangers qui vendront la baguette de pain en deçà de ce prix à des grossistes.

 Ces décisions ont été annoncées à l’issue d’une réunion d’information du Haut patronat des boulangeries et pâtisseries de Côte d’Ivoire ( HBPCI), de la Fédération interprofessionnelle des patrons artisans boulangers et pâtissiers de Côte d’Ivoire ( FIPABPCI) et de la Fédération des coordinations des boulangers et pâtissiers de Côte d’Ivoire ( FCBPCI),  trois faîtières du secteur de la boulangerie présidées respectivement par Amadou Coulibaly, Abey Marius et Issouf Barry.

Cette réunion tenue dans la commune d’Abobo, au nord d’Abidjan, était destinée à faire des propositions au gouvernement en vue de résorber les difficultés qui jalonnent ce secteur.

«Nous vous demandons d’appliquer le prix sorti boulangerie de la baguette de pain à 150 FCFA sur toute l’étendue du territoire national à partir du 12 mai 2021. Les boulangeries qui ne respecteront pas ce prix seront fermées », a prévenu Abey Marius, le président de la FIPABPCI.

« Nous demandons à l’Etat de jouer son rôle en veillant au respect de l’interdiction de la vente du pain dans les boutiques de quartier et de veiller également à l’interdiction du transport du pain sur les charrettes et les motos », a-t-il ajouté.

De son côté, Amadou Coulibaly, le président du HBPCI a demandé aux boulangers de  demeurer mobilisés et de rester à l’écoute de l’issue des négociations en cours entre les faitières du secteur de la boulangerie et le gouvernement ivoirien relativement au prix de la baguette de pain.

 «  Un prix bas de la baguette de pain ne garantit pas forcément la qualité. Il faut un prix juste », a estimé M. Coulibaly soulignant « qu’il faut que le consommateur et le gouvernement soient solidaires de nous ».

 Abondant dans le même sens que ses pairs quant aux difficultés traversées par les boulangers, Issouf Barry, le président de la FCBPCI  a soutenu que la situation «  est intenable » pour les boulangers.

Poursuivant, il a dénoncé l’augmentation du prix des intrants dans la production du pain alors que le prix de la baguette de pain, lui  est resté inchangé depuis des années. C’est pourquoi, il a appelé lui-aussi les boulangers à rester à l’écoute des négociations en cours avec le gouvernement.

Côte d’Ivoire : l’Arabie Saoudite annonce une grande école islamique

L’Arabie Saoudite va construire en Côte d’Ivoire une grande école islamique de différentes spécialités avec toutes les commodités et un campus, a annoncé jeudi soir à Abidjan, son ambassadeur accrédité dans le pays, Abdullah Bin Hamad Alsobaiee.

Le diplomate saoudien s’exprimait à l’occasion d’une rupture collective de jeûne du ramadan qu’il avait organisé à sa résidence sise à Cocody, un quartier huppé dans l’Est d’Abidjan, avec des journalistes et communicateurs ivoiriens.

« (…) Il y a d’autres projets importants qui sont en phase de préparation dont la construction d’un lycée islamique pour les filles et les garçons. C’est une grande école avec un campus et différentes spécialités de sorte à ce que les ivoiriens puissent se former sur place », a révélé l’émissaire du roi Sa Majesté  Bin Abdel Aziz Al Saud.

Poursuivant, il a annoncé également plusieurs autres projets exécutés ou en cours d’exécution par son pays en Côte d’Ivoire. Notamment, la création d’un centre islamique en Côte d’Ivoire, un projet qui verra le jour bientôt, dira-t-il et  la réhabilitation et la construction de mosquées, etc.

Par ailleurs, Abdullah Bin Hamad a insisté sur l’engagement de son pays à aider dans l’exécution des projets que présentera la Côte d’Ivoire dans le cadre de la coopération bilatérale.

«Il y a des accords en préparation dont celui de la protection des investissements entre les deux pays. Il y a aussi la coopération culturelle et technique. Il y a en outre des projets qui ont été conclus à travers le fonds saoudien de développement », a énuméré le diplomate saoudien saluant l’excellence de la coopération entre son pays et la Côte d’Ivoire.

Hadj 2021: l’âge plafond des pèlerins passe de 60 à 50 ans

L’âge des candidats à l’édition 2021 du pèlerinage à la Mecque qui avait été fixé entre 18 et 60 ans a été ramené à la tranche de 18 à 50 ans en raison des normes sanitaires de la COVID-19 arrêtées par les autorités saoudiennes.

L’information a été donnée jeudi à Abidjan, par Abdullah Bin Hamad Alsobaiee, l’ambassadeur de l’Arabie Saoudite en Côte d’Ivoire qui s’exprimait en marge d’une cérémonie de rupture collective de jeûne à sa résidence à Cocody (Est d’Abidjan) avec des journalistes.

La tenue du Hadj 2021 n’a pas encore été confirmée ni infirmée par l’Arabie Saoudite qui continue «d’analyser » la situation par rapport à la Covid-19.

« Le retard dans la déclaration finale des autorités saoudiennes sur la tenue ou non du Hadj s’explique par le fait qu’ils sont toujours en train d’analyser la situation par rapport à la Covid-19 », a expliqué le diplomate saoudien.

« Dès que les choses seront claires, si le Hadj a lieu, le nombre de pèlerins sera très limité. Et l’âge des pèlerins variera entre 18 et 50 », a-t-il ajouté, assurant cependant qu’incessamment «  il y aura un éclaircissement sur la tenue ou non du Hadj 2021 ».

 Des millions de personnes en provenance des quatre coins du monde se rendent chaque année en Arabie Saoudite pour accomplir le Hadj, le cinquième pilier de l’Islam. En raison de la crise sanitaire de la Covid-19, l’édition 2020 n’a pu se tenir.

Côte d’Ivoire: l’électricité sera « rationnée » dans les ménages dès lundi

La fourniture d’électricité sera « rationnée » dès lundi dans les ménages et dans le secteur industriel, a annoncé vendredi le directeur général de la Compagnie ivoirienne d’électricité (CIE), Ahmadou Bakayoko, face à la presse.

Face à l’indisponibilité prolongée de certains ouvrages au niveau de la production d’énergie électrique, des mesures ont été prises et la fourniture de l’électricité sera rationnée dès la semaine prochaine dans les ménages pouvant aller à jusqu’à 06h de coupure. 

Concernant les industriels, la compagnie a tenu compte des rythmes de production, a fait savoir M. Ahmadou Bakayoko, soulignant qu’avec le secteur privé représenté au sein d’un Comité de veille, il a été convenu qu’il y ait « des blocs de jours de travail et des blocs où ils ne travailleront pas ».

Au niveau des ménages, « la priorité va être donnée à ce que les coupures se fassent essentiellement dans la journée, a-t-il relevé, annonçant le programme d’interruption d’électricité à partir de lundi. Les coupures pourraient se faire dans les plages horaires de 06h à 12h, de 12h à 18h ou de 18h à 24h.   

Présent à ce moment d’échange avec la presse, le ministre en charge des Mines, du pétrole et de l’énergie, Thomas Camara, a indiqué que cette situation de déficit d’électricité est due à une insuffisance d’eau dans les barrages hydroélectriques causée par la sécheresse. La Côte d’Ivoire accuse actuellement un déficit de près de 200 Mgw.

En outre, des incidents ont eu lieu, notamment le 12 avril 2021, le 20 avril et le 30 avril sur les outils de production et les lignes hautes tension, a fait remarquer M. Thomas Camara, évoquant une explosion de transformateur à deux reprise et des vibrations dans une turbine à gaz.

De ce fait, il y a eu une réduction considérable de la production d’électricité hydroélectrique, amenant les techniciens à faire fonctionner au maximum les centrales thermiques, a ajouté le ministre des Mines, du pétrole et de l’énergie, présentant les excuses aux populations pour les désagréments causés par ce problème «conjoncturel».

M. Camara a noté que la Côte d’Ivoire qui exporte de l’énergie électrique dans la sous-région à hauteur de 200 Mgw, a réduit sa fourniture à 60 Mgw, créant du coup un gap dans ces pays alimentés.

Le Premier ministre ivoirien a instruit le ministre des Mines, du pétrole et de l’énergie à l’effet d’accélérer la construction d’une nouvelle centrale thermique qui devrait rentrer en production rapidement, selon les projections.

Les prévisions ressortent que le pays aura un retour à la normal dans deux mois, au mois de juillet, une période qui coïncide avec la saison des pluies, a rassuré le ministre des Mines, du pétrole et de l’énergie.

« Nous sommes amenés à rationnaliser la disponibilité de l’électricité et nous mettrons tout en œuvre pour réduire le temps d’indisponibilité », a-t-il poursuivi, insinuant qu’il a été demandé aux sociétés minières de faire un effort interne pour utiliser d’autres sources d’énergie.

Attaque base militaire Abidjan: l’interpellation de Libériens n’est pas une « traque » (ministre)

L’interpellation de Liberiens lors de l’attaque de la base militaire de N’Dotré, dans le Nord d’Abidjan, en avril 2021, n’est pas une « traque », a dit vendredi le ministre ivoirien de la Défense, Téné Birahima Ouattara, face à la presse.

M. Téné Birahima s’exprimait à l’issue d’une rencontre, à son Cabinet à Abidjan, avec une délégation conduite par le ministre libérien des Affaires étrangères, Dee-Maxwell Saah Kemayah, venue s’enquérir de la situation concernant l’implication de Libériens dans cette affaire.

 « Nous avons pensé qu’il était bon de rassurer nos frères Libériens qu’il n’est pas question et il n’a jamais été dans nos intentions de faire la traque de Libériens en Côte d’Ivoire », a déclaré le ministre ivoirien de la Défense.

Téné Birahima Ouattara a rappelé que la Côte d’Ivoire et le Libéria sont deux pays frères qui ont une histoire et des cultures communes, et ces deux peuples ont le devoir défaire en sorte que leurs populations vivent dans la sérénité.  

Pour lui, « cette visite vient à point nommé », car elle permet de « définir ensemble les règles pour assurer une sécurité au niveau des frontières communes » pour éviter à l’avenir cette situation vécue à Abidjan.

Le chef de la diplomatie libérienne, Dee-Maxwell Saah, a fait savoir que le président de la République du Libéria, George Weah ayant eu écho de ce qui s’est passé concernant l’attaque du camp militaire de Ndotré, a dépêché cette délégation pour s’imprégner des faits.

M. Dee-Maxell a indiqué que pendant les échanges, le ministre ivoirien de la Défense les a rassuré qu’ « il ne s’agit pas de chasse aux sorcières, il ne s’agit pas de poursuivre les Libériens » qui peuvent vaquer à leurs occupations en Côte d’Ivoire.

« Ce qui s’est produit ne vas pas nous diviser, bien au contraire, cela va renforcer nos relations », a-t-il dit, rassurant les autorités ivoiriennes que le Libéria « ne va pas servir de base arrière pour les terroristes et les groupes armés aux fins de déstabiliser la Côte d’Ivoire ».

Le Libéria travaille en vue d’un raffermissement des relations entre les deux pays, a-t-il ajouté, invitant les Libériens vivant en Côte d’Ivoire à être tranquille car il ne s’agit pas de les poursuivre, toutefois  ils devront respecter les règles et lois du pays.

Le diplomate libérien a relevé que le président George Weah est « un symbole de la paix », parce qu’avant même qu’ il soit chef d’Etat, « il a toujours été pour la paix et pour lui, c’est une continuité ».

Le commissaire du gouvernement ivoirien, le contre-amiral Ange Kessy, avait démontré que l’attaque ayant visé le camp militaire de Ndotré, dans le Nord d’Abidjan, ne provenait « pas de djihadistes ».

« Nous avons les premiers éléments de l’enquête (…) », avait dit le magistrat, révélant l’identité des assaillants appréhendés, notamment « Bedel Rickens (Libéria), Kana Djimi (Libéria) et Gnepa Valentin (Ivoirien), le quatrième n’ayant pas de pièce.

Au regard de ces données et des appels persistants en provenance du Libéria sur le champ des opérations « nous sommes dits que ce sont des gens qui ont leur base au Libéria », a soutenu le procurer militaire, soulignant qu' »un seul portable crépitait 20 ou 30 fois ».

Certainement leurs complices « appelaient pour savoir la suite des opérations », a estimé le commissaire du gouvernement, ajoutant que des armes blanches comme des armes létales ont été saisies ainsi que des portables sur les corps des assaillants.

Ces portables qui appartenaient à ces assaillants « crépitaient et les numéros qui sortaient de ces portables étaient en provenance du Libéria », a poursuivi le commissaire du gouvernement ivoirien.

Sur le champ de bataille, trois personnes ont été tuées, un quatrième assaillants a été blessé, a dit M. Ange Kessy, mentionnant que les enquêteurs ont interrogé pendant 10 à 15 minutes le blessé avant qu’ il ne succombe de ses blessures » à l’hôpital militaire d’Abidjan.

L’attaque, survenue dans la nuit du 20 au 21 avril 2021, a visé un poste de police de l’entrée principale du camp militaire de Ndotré qui accueille le bataillon ayant pour objectif d’assurer la relève du contingent ivoirien à Tombouctou, au Mali.

La Côte d’Ivoire se dote d’un Plan national de gestion de crise

La Côte d’Ivoire a lancé vendredi un Plan national de gestion de crise et de communication en période de crise, qui devrait être mis en oeuvre par un « Groupe de référence résilience » constitué à cet effet.

Ce Plan national de gestion de crise,  présenté à la Primature, a été élaboré avec l’appui technique du Bureau du Programme des Nations Unies pour le développement (Pnud) à Abidjan, au terme d’un atelier. 

Le directeur de Cabinet du Premier ministre, Emmanuel Ahoutou Koffi, qui présidait la réunion, s’est félicité de cet outil qui vise à mieux préparer le pays à faire face aux crises, quelle que soit la nature. 

Pour lui, c’est la préparation aux crises qui permet de gérer les situations lorsqu’elles surviennent. Ce Plan vient donner des mécanismes et des réflexes pour permettre d’avoir juste des repères pour donner l’alerte et prévenir les événements.

Par ailleurs, dira-t-il, « nous devons avoir aussi des hommes et des femmes qui savent lire les situations, et cela est déterminant parce que des gens qui vivent au quotidien des réalités devraient être des sources de relais », ce qui justifie la mise en place du groupe de résilience.

Le bureau du directeur de Cabinet du Premier ministre assure le secrétariat du Groupe de référence de résilience, composé de membres du Pnud, de sachants, de retraités et des experts sur les questions de crises communautaires. 

La représentante résidente du Pnud en Côte d’Ivoire, Carol Flore-Smereczniak, s’est félicitée de cet instrument qui prend en compte les questions de crise de façon globale, incluant les catastrophes et l’ampleur de leurs impacts.

« C’est un outil clé dans la planification stratégique pour le renforcement de la résilience du pays, face aux crises diverses et multiformes », a fait observer Mme Carol Flore-Smereczniak, mentionnant que la question du renforcement de la résilience est au coeur des actions du Pnud. 

Elle a invité les experts du groupe de résilience à mieux tirer les enseignements de la crise sanitaire de Covid-19 pour mieux aborder les crises et catastrophes auxquels le pays devra faire face à l’avenir. 

Création à Abidjan d’un réseau des alumnis en ingénierie du Genre

Un réseau des alumnis en ingénierie du genre formés par la chaire UNESCO, Eau, femmes et pouvoir de décisions ( EFPOD) de Côte d’Ivoire a été créé vendredi à Abidjan au cours d’un atelier, a constaté APA sur place dans la capitale économique ivoirienne.

Cet atelier s’est déroulé sous le thème :  « Le réseautage des alumnis de la chaire UNESCO Eau femmes et pouvoir de décisions ».

Cette association qui se veut un accélérateur de carrière est composée d’experts en Genre (des femmes pour la plupart) des promotions 2018-2019-2020 et 2021 (en cours) de la chaire UNESCO Eau femmes et pouvoir de décisions. 

« Créons un réseau d’alumnis dynamique et impactons le monde par l’approche genre. Le réseautage est un autre nom de la solidarité. Le réseautage consiste à créer le nous qui aide», a affirmé la Conseillère du président de la République chargée du Genre, Euphrasie Kouassi Yao, également titulaire de la chaire UNESCO Eau femmes et pouvoir de décisions, dans une allocution d’ouverture de cette rencontre.

« La création de ce réseau facilitera les échanges d’expériences entre vous. Elle vous rendra visible », a-t-elle poursuivi.

 « Nous sommes une famille. Nous devons rester solidaires parce qu’une famille qui n’est pas solidaire ne peut pas prospérer. Nous devons fermer les murs de nos individualités», a exhorté Mme Yao.

 Dans la même veine Dr Emma Kouakou, une experte en genre formée par la chaire UNESCO Eau femmes et pouvoir de décisions, a appelé ses anciens condisciples à créer une interconnexion entre elles.

Selon elle, ce réseau est un réseau de lobbying et un accélérateur de carrière. Des témoignages et des partages d’expériences ont clôturé cette rencontre.

La Chaire UNESCO « Eau, femmes et pouvoir de décisions » (EFPOD), est un programme qui œuvre à créer un environnement favorable à la promotion du Genre et à l’autonomisation des femmes dans une perspective de développement équitable, inclusif et durable.

Aéroport d’Abidjan: le coût du test Covid-19 PCR passe de 50 000 à 25 000 Fcfa

L’Etat de Côte d’Ivoire a révisé à 25.000 Fcfa le coût du test Covid-19 réalisé par la technique PCR pour les voyageurs au départ et à l’arrivée de l’aéroport d’Abidjan, en application d’une décision de la Conférence des chefs d’Etat et de gouvernement de l’Uemoa.

Initialement fixé à 50 000 Fcfa, « le coût a été révisé et harmonisé par la Conférence des chefs d’Etat et de gouvernement de l’Union économique et monétaire ouest africaine (Uemoa), tenue le 25 mars 2021 », indique une note officielle. 

Dans cette note signée, le 5 mai 2021, par le ministre de la Santé, de l’hygiène publique et de la couverture maladie universelle (MSHPCMU) et le ministre des Transports, il est « fixé désormais à 25.000 Fcfa le coût du test PCR de la Covid-19 pour les voyageurs utilisant le transport aérien ». 

La nouvelle mesure, entrée en vigueur depuis le 5 mai 2021, réduit de moitié le prix du test Covid-19 négatif réalisé par la technique PCR. Il passe désormais de 50 000 Fcfa à 25 000 Fcfa au sein de l’espace Uemoa.  

Incursion d’une soixantaine de terroristes à Bolé, dans le nord ivoirien

Une soixantaine de terroristes a tenté, jeudi, une incursion dans le village de Bolé, à 12 km de Kafolo, dans l’extrême nord ivoirien sans faire aucune victime.

Selon des sources concordantes, les terroristes ont tenté d’intimider le chef du village de Bolé et le président des jeunes qu’ils accusent d’informer les autorités ivoiriennes de leurs mouvements dans la zone.

Le village ivoirien de Bolé qui abrite un pont, est un passage obligé pour arriver à Kafolo, explique-t-on. Suite à des actions de l’armée ivoirienne, ces terroristes ont replié sur le Burkina Faso, poursuivent  les mêmes sources interrogées par APA .

La localité de Kafolo a été ces derniers temps, la cible d’attaques perpétrées contre les soldats ivoiriens par des groupes armées. 

Le 29 mars dernier, deux attaques ont été perpétrées contre des positions de l’armée ivoirienne à Kafolo (Kong) et à Téhini (Bouna), près de la frontière avec le Burkina Faso, faisant six morts.

Une première attaque de la position de l’armée ivoirienne à Kafolo dans l’extrême nord du pays avait fait en juin 2020 une dizaine de morts chez les Forces armées de Côte d’Ivoire.

Hadj 2021: la 1ere dose du vaccin anti-Covid obligatoire avant le 12 mai en Côte d’Ivoire

Le Commissariat du Hadj en Côte d’Ivoire qui rassure que l’édition 2021 du pèlerinage à la Mecque « aura bel et bien lieu », indique que la première dose du vaccin anti Covid-19 est obligatoire avant le 12 mai 2021, dans une note.

« La première dose du vaccin anti Covid-19 est obligatoire avant le 12 mai 2021 », mentionne une note d’information du Commissariat du Hadj en Côte d’Ivoire, qui rapporte que « tous les pèlerins déjà inscrits sont concernés ».

Le Commissariat du Hadj souligne qu' »il faut attendre deux semaines après le vaccin avant d’aller renouveler son certificat d’aptitude du CMPP (Consultations médicales pré-pélerinage) bientôt ouvertes ». 

La Côte d’Ivoire comptait, mercredi, 46 231 cas confirmés dont 45 733 personnes guéries, 291 décès et 207 cas actifs. Le 4 mai, 14 191 personnes ont été vaccinées soit un total de 197 492 personnes vaccinées contre la Covid-19. 

Lancement à Abidjan de la 2e Foire Francophone sur le recyclage des déchets

La Fondation Magic System a lancé jeudi à Abidjan la 2e édition de la Foire Francophone des jeunes sur la gestion et le recyclage des déchets, prévue du 25 au 26 mai 2021.

La Fondation Magic System organise cette foire en partenariat avec l’Institut de la Francophonie pour le développement durable (IFDD). Elle s’inscrit dans le cadre de l’Initiative jeunesse de lutte contre les changements climatiques (IJLCC).

Cette deuxième édition « aura plusieurs innovations avec à la clé la participation de jeunes porteurs d’initiatives venant des pays francophones du monde », a indiqué face à la presse Jean Louis Boua, le directeur exécutif de la Fondation Magic System, au siège de l’organisation.

L’édition 2020 avait une envergure régionale, mais cette année l’événement a été redimensionné à une stature internationale pour « engager » et sensibiliser encore plus de jeunes sur les enjeux et les défis de la gestion et le recyclage des déchets, a-t-il ajouté.

« Aujourd’hui nos rues, malgré les efforts de nos gouvernants, sont jonchées de déchets et ces déchets, au lieu de représenter une menace, devraient pour nous représenter une mine d’or » grâce à la revalorisation, a dit M. Boua, qui a invité les jeunes à s’engager dans les métiers verts.

Par le biais des « métiers verts, de l’économie verte, circulaire et solidaire, les jeunes peuvent apporter leur modeste contribution dans la lutte contre les changements climatiques », a soutenu M. Jean Louis Boua.

Le directeur exécutif de la Fondation Magic System a fait savoir que les candidatures des jeunes porteurs de projets sont « encore ouvertes et seront clôturées le 10 mai 2021 ». Pour cette édition, une dizaine de projets seront récompensés contre deux l’année précédente.

Les projets attendus devaient être innovants et peuvent porter sur tout type de déchet. Les postulants devront toutefois renseigner un formulaire de candidature où ils indiqueront leurs initiatives, televerser deux photos et une vidéo de présentation de 60 secondes.

Les candidats seront notamment sélectionnés selon les critères de pertinence de l’initiative portée, le caractère innovant, l’âge du promoteur (être âgé de 18 à 35 ans), mentionné un document de la Fondation qui envisage de créer des emplois verts au profit des jeunes.

A l’issue de la sélection, 300 jeunes entrepreneurs, porteurs d’initiatives seront retenus pour présenter leurs projets dont 200 participeront en préférentiel (100 d’entre eux auront accès à l’exposition et pourront présenter leurs projets), tandis que les 100 autres participeront en ligne.

Des stands seront mis à la disposition de 100 jeunes porteurs d’initiatives sélectionnés pour une participation en préférentiel. Ce sera l’occasion pour ces jeunes de faire connaître leurs projets aux visiteurs et aux partenaires techniques et financiers. 

Les déchets constituent une menace pour le climat. Selon International Solid Waste Association, les déchets sont responsables des 5% des gaz à effet de serre de la planète. En Côte d’Ivoire, une étude menée par le GIZ, note que la production de déchets est estimée à 0,64 Kg par habitant et par jour contre 0,46 Kg par habitant/jour au niveau africain.

Le groupe Magic System a été fait ambassadeur de la lutte contre les changements climatiques par le ministère ivoirien en charge de l’Environnement et du développement durable, en reconnaissance de son engagement dans la lutte contre ce phénomène.

La foire Francophone offre aux participants des ateliers thématiques sur la gestion et le recyclage des déchets, des tables-rondes et des rencontres B2B. Des plateformes qui permettront aux jeunes de développer un business autour de leurs projets.

Côte d’Ivoire: «nous sommes venus dans l’esprit de paix» (Katinan)

Justin Katinan Koné, l’ancien ministre du budget de Laurent Gbagbo qui a regagné la Côte d’Ivoire la semaine dernière avec cinq autres cadres pro-Gbagbo après 10 ans d’exil.

Il a fait cette affirmation jeudi à Abidjan à l’issue d’une visite chez Kouadio Konan Bertin ( KKB), le ministre ivoirien de la réconciliation nationale que  « nous sommes venus dans l’esprit de paix et de réconciliation ». 

«  Il était de notre devoir de venir  d’abord nous présenter au gouvernement, au chef de l’Etat à travers le ministre de la réconciliation qui est notre ami,  notre frère pour dire que nous sommes venus… », a estimé M. Katinan se félicitant de la volonté du président Alassane Ouattara à faciliter le retour de son prédécesseur en Côte d’Ivoire.

« Nous sommes venus dans l’esprit de paix et de réconciliation pour participer à ce processus qui pour nous, avec l’arrivée du président Laurent Gbagbo va constituer un pas géant vers la réconciliation nationale», a ajouté Katinan Koné. 

Poursuivant, il  a exprimé  la reconnaissance des siens au gouvernement ivoirien, assurant que  «nous ferons en sorte que les cœurs se désarment  ».  

« Nous savons que les cœurs sont encore saignants de part et d’autre. C’est pourquoi, le président Laurent Gbagbo m’a instruit sur la question que nous devions célébrer sa libération avec modestie pour ne pas heurter les blessures encore profondes», a fait savoir M. Katinan qui était en compagnie d’ex-exilés avec qui il a regagné la Côte d’Ivoire dont Damana Pickass.

En outre, sa disponibilité et celle de ses camarades à se mettre à la disposition du ministère de la Réconciliation nationale.  « Nos cœurs doivent désarmer. Que nos ressentiments ne soient pas plus forts que ce qui nous unis, c’est la Côte d’Ivoire », a soutenu Katinan Koné. 

« Ils sont venus pour contribuer à rebâtir la paix. Ils disent eux-mêmes se mettre au service du ministère de la Réconciliation », s’est félicité en retour le ministre Kouadio Konan Bertin dit KKB.

Vendredi dernier, Justin Katinan Koné, Damanan Pickass, Jeannette Koudou et trois autres cadres du parti de Gbagbo, en exil au Ghana depuis 2011, ont regagné la Côte d’Ivoire. Ce retour a été organisé  dans le cadre de l’accord tripartite entre le gouvernement ivoirien, le gouvernement ghanéen et le HCR.

Côte d’Ivoire: les auto-écoles ne vendent pas le permis de conduire (Faîtière)

Les auto-écoles ne vendent pas le permis de conduire en Côte d’Ivoire, elles sont plutôt des institutions de formation, a soutenu jeudi à Abidjan, Guillaume Koko, le président de l’Union nationale des auto-écoles de Côte d’Ivoire (UNAECI).

Il s’exprimait à l’ouverture d’une assemblée générale extraordinaire de cette organisation autour du thème  «opérationnalisation de la réforme du secteur du permis de conduire ». 

«Tous les accidents qui sont survenus ces derniers jours ne sont pas le fait des auto-écoles. Nous, nous sommes des formateurs au permis de conduire. C’est le ministère qui évalue. Les auto-écoles ne vendent pas le permis de conduire. C’est le ministre des transports qui signe les permis. Comment les auto-écoles peuvent vendre le permis de conduire ? », s’est interrogé M. Koko.

Par ailleurs, il s’est offusqué de ce que les auto-écoles sont toujours désignées comme les seuls responsables des accidents de la circulation en Côte d’Ivoire. 

«Nous reconnaissons notre part de responsabilité. Mais on ne peut pas dire de facto que nous sommes responsables des accidents de la circulation», a-t-il soutenu.

Poursuivant M. Koko qui a affiché l’ambition de son organisation a assuré la formation continue des professionnels de la conduite, a dit aussi l’engagement des auto-écoles à aider la tutelle dans la réforme du permis de conduire.

Dans le même élan, Lamine Cissé, le vice-président de l’UNAECI a indiqué que  « ce ne sont pas les auto-écoles qui sont responsables des accidents de la circulation », appelant à  l’organisation des états généraux des transports.

Créée en 2014, l’UNAECI regroupe plus de 400 auto-écoles sur le territoire ivoirien.

Le ministère ivoirien des Transports a suspendu depuis le 26 avril dernier,  la fonction des inspecteurs chargés des examens théoriques et pratiques du permis de conduire afin d’assainir le secteur.

Cette décision est intervenue après la récurrence de graves accidents de la circulation dans le pays. Par ailleurs, cette mesure a été prise en vue  de « lutter efficacement contre la corruption et la fraude dans l’obtention du permis de conduire ».

Bédié engage le Pdci dans les préparatifs pour le retour de Gbagbo

Le président du Parti démocratique de Côte d’Ivoire (Pdci), Henri Konan Bédié, a « désigné les responsables » de son parti pour s’associer à l’organisation du retour de Laurent Gbagbo, selon Assa Adou, cadre du FPI, le parti de l’ex-président ivoirien. »Nous sommes venus rencontrer nos frères et sœurs du Pdci pour arrêter avec eux comment nous allons ensemble accueillir M. Gbagbo. A l’issue de l’information, il (M. Bédié) a désigné les responsables de son parti pour s’associer activement à cette organisation », a dit M. Assoa Adou. 

Pour que l’ex–président ivoirien Laurent Gbagbo ait « un accueil digne de son rang », le FPI, mentionnera-t-il, a « mis en place un Comité national d’accueil et un Comité opérationnel et il fallait donner cette information au président Bédié, ce que nous avons fait ». 

L’arrivée en Côte d’Ivoire de M. Gbagbo est « pour nous un élément fondamental pour le processus de réconciliation des Ivoiriens. (Car,) les Ivoiriens ont trop souffert, ils sont dans l’attente, ils sont apeurés, et ce jour là c’est la joie, c’est la fête », a-t-il poursuivi. 

Le Front populaire ivoirien, parti fondé par Laurent Gbagbo envisage de « former un bloc avec le Pdci pour mobiliser les Ivoiriens » autour du retour en Côte d’Ivoire de l’ex-président ivoirien dans son pays natal.    

Le secrétaire exécutif en chef du Pdci, Kakou Guikahué, a fait savoir que relativement à l’arrivée de M. Gbagbo, « le FPI a bien voulu demander au président Bédié de désigner des personnalités, ce qui a été fait ».

Des membres du Pdci ont été désignés dans les différentes structures du comité d’accueil, à la coordination, dans le Comité national et dans les commissions de travail, a indiqué M. Guikahué, soulignant que cette rencontre était une prise de contact. 

Le secrétaire général, Assoa Adou, a au cours de la séance informé le Comité Central de la mise en place, « en accord » avec M. Gbagbo, de deux structures chargées, sous l’autorité du Secrétaire Général, de l’organisation et de la gestion du retour, au pays, de l’ex-président.  

Il s’agit, d’une part, du « Comité national d’accueil » de M. Gbagbo, composé de personnalités issues de toutes les régions du pays, officiellement installé le 24 février 2021, et, d’autre part, du « Comité Opérationnel d’Organisation » du retour de l’ex-président ivoirien. 

Le Comité Central qui s’est félicité de l’avancement des préparatifs du retour, en Côte d’Ivoire, de M. Laurent Gbagbo, a salué « le triomphe du droit et de la vérité qui s’est manifestée aux yeux du monde entier par l’acquittement définitif » de MM. Gbagbo et de Charles Blé Goudé. 

La frange du FPI dirigée par Assoa Adou considère M. Gbagbo comme le « président » du parti. L’ancien Premier ministre, Pascal Affi Nguessan, président statutaire, lui, entretient d’autres militants. Et ce, après des dissensions soutenues depuis quelques années. 

M. Assoa Adou a eu des séances de travail avec l’ancien président les 03 et 04 avril 2021 à Bruxelles, relativement à la question de son retour en Côte d’Ivoire, après son acquittement définitif fin mars 2021.  

La rencontre regroupant une délégation du Front populaire ivoirien et du Pdci, s’-est tenue au siège du Parti démocratique de Côte d’Ivoire à Cocody, une commune huppée dans l’Est d’Abidjan.

La Banque mondiale soutiendra les états généraux de l’école ivoirienne

L’annonce a été faite par une délégation de la Banque mondiale conduite par Caroline Gevers Directrice des Opérations pour la Côte d’Ivoire, le Togo, le Bénin et la Guinée lors d’une rencontre avec le professeur Mariatou Koné, ministre ivoirienne de l’Education nationale et de l’alphabétisation.

Les deux personnalités ont abordé plusieurs sujets importants, rapporte une note d’information citant entre autres le passage en revue des projets financés par la Banque mondiale et les états généraux de l’école ivoirienne annoncés par la ministre lors de sa prise de fonction.

Saluant l’initiative de la ministre Mariatou Koné, « la directrice des opérations a réitéré la volonté de son institution à accompagner le gouvernement ivoirien et sa disponibilité à soutenir ces assises et à apporter un appui au ministère pour la mise en œuvre des recommandations de ces consultations nationales ».

Se félicitant de l’excellence des relations entre la Côte d’Ivoire et   la Banque mondiale, la ministre a souligné que cette rencontre augure de bonnes perspectives.

Poursuivant, elle a abordé plusieurs points notamment les réformes institutionnelles, l’alphabétisation, le projet d’amélioration de la gouvernance, l’accès aux infrastructures, la qualité de la formation des enseignants et des élèves, l’amélioration de la qualité des manuels scolaires, l’extension de certains programmes d’appui de la Banque à plusieurs localités et bien d’autres.

Côte d’Ivoire: Jean Bonin, un cadre du FPI, démissionne du camp Affi

Jean Bonin Kouadio, un cadre du Front populaire ivoirien (FPI, opposition), a rendu sa démission du camp Pascal Affi Nguessan, président statutaire du parti, qui dit prendre acte de son départ.

« M. Jean Bonin Kouadio, vice-président du FPI en charge de la Communication et du Marketing politique, a présenté sa démission du FPI au président du parti », indique une note signée du secrétaire général et porte-parole du parti, Issiaka Sangaré.

Dans cette note, très brève, le porte-parole du FPI rapporte que M. Jean Bonin Kouadio a quitté la tendance Affi « pour des raisons de convenances personnelles, par correspondance en date du mardi 4 mai 2021, réceptionnée ce mercredi 05 mai 2021 ».

« Le président du parti (Pascal Affi Nguessan) en a pris acte, tout en réitérant ses remerciements à M. Jean Bonin Kouadio pour les années de collaboration », conclut la note relative à sa démission qui intervient dans un contexte des préparatifs du retour de Laurent Gbagbo au pays.

Le Front populaire ivoirien connaît depuis quelques années des dissensions internes dues à un problème de leadership, qui a divisé la formation politique, avec un camp qui reconnaît Laurent Gbagbo comme président du parti et une autre frange restée fidèle à M. Affi. 

Le retour annoncé de M. Gbagbo en Côte d’Ivoire après son acquittement définitif par la Cour pénale internationale (CPI) dans l’affaire de crimes contre l’humanité perpétrés lors des violences postelectorales de 2010-2011, mettra certainement fin à ce bras de fer entre ces factions.  

Palmier à huile: l’interprofession pas « prête à accepter le blocage » des prix

L’Association interprofessionnelle de la filière palmier à huile (AIPH) en Côte d’Ivoire n’est « plus prête à accepter le blocage » des prix du régime de palme bord champ, a déclaré mercredi son président Constantin Kouassi, lors d’une conférence de presse.

Les producteurs « ne sont plus prêts à accepter le blocage » du prix du régime de palme bord champ, imposé par l’Etat de Côte d’Ivoire, qui plafonne à 61,14 Fcfa/Kg, soit 61 000 Fcfa la tonne depuis janvier 2021.

Selon M. Constantin Kouassi, les données depuis janvier 2021 indiquent une hausse continue des cours mondiaux de février à avril 2021 et même en mai 2021. Pour le mois de mai 2021, l’analyse ressort 648.292 Fcfa/T contre 80.410 Fcfa/tonne pour le régime de palme.

Les acteurs du premier niveau de transformation « nous ont écrit pour dire que les trois mois de blocage sont finis, nous ne sommes plus dans cette affaire de blocage, publiez le prix tel qu’il est », a-t-il souligné.

« C’est ce que nous allons faire, les producteurs auront 80.000 Fcfa la tonne du régime et les usiniers auront 648.000 Fcfa la tonne d’huile de palme brute. Maintenant, il appartient à la première et à la deuxième transformation de voir comment elle va manager avec le ministère », a-t-il ajouté.

Pour le président du Conseil d’administration de l’Association professionnelle des sociétés agricoles de palmier de Côte d’Ivoire (Aprosapci), Henri-César Sama Damalan, ce qui urge, c’est la réaction du gouvernement face à l’allègement de taxes souhaitées. 

Aujourd’hui, sur la tonne, le planteur perd 20.000 Fcfa « entre 61.000 et 80.000 Fcfa et c’est énorme pour lui » car c’est un manque à gagner très important, a fait observer le président de l’Aprosapci.

De ce fait, la première transformation a perdu environ 3 milliards Fcfa de janvier à  avril 2021, a-t-il poursuivi, mentionnant que « ce n’est pas un défi lancé au gouvernement mais c’est un véritable plaidoyer pour la survie de la filière palmier à huile ».

 

« Il faut qu’on revienne à la vérité des prix », a insisté M. Sama, expliquant que les prix locaux sont indexés sur les cours mondiaux. Mais, suite à une grogne des consommateurs relativement à la flambée des prix de l’huile de palme raffinée, le gouvernement a bloqué les prix depuis janvier pour trois mois.

Si le plaidoyer auprès du gouvernement n’a pas d’issue favorable « nous ne voulons pas arriver à cela, mais nous libérons le prix,  parce qu’à côté de cela la filière a demandé à l’Etat de faire réduire la TVA », a martelé M. Constantin Kouassi.

La Côte d’Ivoire produit plus de 500 000 tonnes d’huile de palme brute par an. Le pays qui occupe le rang de 9e producteur mondial et 2e africain, est le premier exportateur africain d’huile de palme.

Le pays compte 75 000 hectares de plantations industrielles de palmier à huile et environ 200 000 ha de plantations villageoises avec près de 50.000 planteurs, pour un chiffre d’affaires d’environ 500 milliards Fcfa.

Le secteur palmier à huile représente 220 000 emplois directs en Côte d’Ivoire, plus de 2 millions de personnes qui vivent de cette activité. Environ 70% de la production est consommée localement et 30% exportée vers la sous-région.

Football: Motsepe annonce 5 milliards FCFA pour le championnat interscolaire

Le président de la Confédération africaine de football (CAF), Patrice Motsepe a annoncé mardi à Abidjan que sa Fondation fait un don de 10 millions de dollars au profit du championnat panafricain interscolaire de football (CAF-FIFA).

Le président de la CAF qui a séjourné à Abidjan en  compagnie de Gianni Infantino, le président de la Fédération internationale de football association (FIFA) dans le cadre d’une visite de travail, a fait cette annonce au lycée moderne d’Abobo (Nord d’Abidjan) à l’occasion de la cérémonie de lancement de ce tournoi panafricain interscolaire en présence d’un parterre de personnalités.

Selon la CAF qui reprend cette annonce sur son site officiel, ce don  de 10 millions de dollars (plus de 5 milliards FCFA) de la fondation de M. Motsepe, servira à développer le football scolaire dans les six zones de la CAF à travers l’organisation de ce Championnat panafricain interscolaire de football CAF-FIFA. 

« Le meilleur investissement que nous pouvons faire afin que le football soit parmi les meilleurs au monde et qu’il soit autonome, est d’investir dans les infrastructures de développement du football des jeunes ainsi que dans les installations pour les garçons et les filles dans les écoles, les clubs et au niveau national», a estimé M. Motsepe.

Des garçons et filles âgés de 12 à 14 ans participeront à cette compétition qui va se dérouler en trois étapes. D’abord au niveau national (via les Associations nationales) et ensuite au niveau zonal avec l‘organisation de six tournois régionaux qui serviront de tours qualificatifs au tournoi final du championnat panafricain interscolaire de football CAF-FIFA.

Côte d’Ivoire: une banque ouvre son premier centre de relation client

Une banque marocaine a ouvert, dans le cadre du développement multicanal de son réseau en Côte d’Ivoire, son premier Centre de relation client, baptisé « Atlantique Call », dans un contexte marqué par la Covid-19.

Accessible gratuitement via divers canaux, ce nouveau centre de relation de Banque Atlantique Côte d’Ivoire, animé par des téléconseillers, est joignable par téléphone fixe ou mobile, 7 jours sur 7 de 8h à 22h pour répondre aux attentes et aux questions des clients.

Dans ce contexte pandémie de Covid-19, ce centre de relation client vient réduire les contacts entre le personnel et les clients, toute chose qui participe à réduire la transmission de la maladie.  

Il permettra de traiter les informations dans divers domaines : produits et services de financement, statut du dossier de crédit, disponibilité des Guichets Automatiques de Banque (GAB), la gestion de cartes bancaires et le suivi des réclamations.

Le service « Atlantique Call » sera bientôt enrichi par de nouvelles fonctionnalités en cours de développement, notamment l’intégration de la technologie IVR (serveur vocal interactif, ainsi que l’accès via la messagerie électronique, les réseaux sociaux et le site web institutionnel de la banque.

Cette initiative devrait être poursuivie dans d’autres pays de présence du Groupe. Elle vient conforter la banque dans sa vision pour apporter à sa clientèle une expérience de qualité, ainsi que des produits et services innovants et personnalisés.

Banque Atlantique est le 3ème plus grand groupe bancaire de la zone UEMOA en termes de parts de marché. Elle est présente dans les huit pays membres de l’Union  (Bénin, Burkina Faso, Côte d’Ivoire, Guinée-Bissau, Mali, Niger, Sénégal, Togo).