Lancement à Abidjan d’un concours d’éloquence au profit des étudiants en médecine

Dafra Pharma Côte d’Ivoire, filiale d’un laboratoire pharmaceutique belge, a lancé vendredi à Abidjan, la première édition du prix d’excellence Dafra, comprenant un Concours d’éloquence et une Communication scientifique, au profit des étudiants en sciences médicales. 

Selon M. Abdou Diaby, superviseur de cette filiale en Côte d’Ivoire, le Projet « Excellence Dafra » consiste à promouvoir la culture de l’excellence au sein des étudiants en médecine de la 2ème à la 7ème année. Il a pour objectif de contribuer à l’émergence d’une élite médicale. 

Les lauréats de ce concours auront des récompenses en nature et en numéraire aux fins de les soutenir dans la suite de leur formation, notamment les aider à payer les inscriptions pédagogiques, en leur offrant des ordinateurs, téléphones et plein d’autres outils de travail. 

Le projet se déroule en quatre phases à savoir : la phase préparatoire, de présélection, le concours et la cérémonie de remise des prix. Concernant les critères de sélection, les postulants devront être inscrits au titre de l’année scolaire 2020 – 2021 à l’UFR des sciences médicales d’Abidjan. 

Ils devront en outre produire un certificat de scolarité et être étudiant de la Licence 2 au Doctorat (de la 2ème à la 7ème année). Les étudiants présélectionnés compétitiront sur des sujets portant sur la connaissance médicale et sur la culture générale. 

Les thèmes médicaux sur les lesquels les lauréats devraient compétir ont été définis par les enseignants. Communication scientifique : « Santé maternelle : Enjeux et perspectives en 2021 ». Pour le Concours éloquence le thème retenu est : « Plaidoyer pour une prévention efficace contre le Cvid-19 ». 

 Lancé ce 23 avril 2021, les inscriptions du Projet « Excellence Dafra » s’achèvent le 23 mai 2021. Les étudiants intéressés devront s’inscrire auprès du secrétariat principal de l’UFR des sciences médicales et par la suite fournir un dossier de candidature qui comprendra le fait d’être un étudiant inscrit au titre de l’année 2020-2021. 

Pour la Communication scientifique, la présélection a lieu du 24 mai au 28 mai 2021, les éliminatoires du 01 août au 03 août 2021. La finale , quant à elle, aura lieu à la soirée de remise des récompenses prévue le 14 août 2021. 

Le calendrier du Concours d’éloquence indique les éliminatoires dans la période du 01 aout au 03 août 2021. La finale est également prévue à la soirée de remise des récompenses le 14 août 2021. Les étudiants sélectionnés seront départagés par un jury composé de cinq professeurs. 

Au sujet de la Catégorie 1  « communication scientifique », les étudiants vont devoir faire des recherches, notamment deux mois de recherche minimum sur le thème qu’ils présenteront en quinze minutes devant le jury. Le premier prix est un « ordinateur CORE I5 + Chèque de 100.000 +Stéthoscope Bivalent+Tensiomètre ». 

Le deuxième prix de la catégorie 1 est un ordinateur CORE I3 + Saturomètre. Tandis que pour la catégorie 2, le Concours d’éloquence, permettra de mesurer l’éloquence et la prestance des participants sur le thème : Plaidoyer pour une prévention efficace contre le Covid-19. 

 Les étudiants seront évalués  sur la tenue sur scène, l’éloquence (la forme plus que le fond), l’expression orale, la capacité d’émouvoir l’assistance. Pour les Prix des lauréats de la catégorie 2 – le Concours d’éloquence, le premier Prix est un « ordinateur CORE I5 + Saturomètre + Tensiomètre ». 

Le deuxième prix de la catégorie 2  est un « Téléphone Portable + Saturomètre » et le troisième prix un tensiomètre.  

Le laboratoire belge Dafra Pharma met à disposition des populations des produits de santé. Implantée en Côte d’Ivoire depuis bientôt 25 ans, il est aussi représenté dans 30 pays africains.

Impôts ivoiriens: 639,9 milliards de Fcfa collectés au 1er trimestre 2021

Les services des impôts ivoiriens ont collecté 639,9 milliards de Fcfa au premier trimestre 2021 pour un objectif de 634,8 milliards Fcfa, soit un écart positif de 5,1 milliards de Fcfa.

Les résultats des recettes fiscales du premier trimestre 2021 ont été dévoilés, vendredi, lors d’un séminaire bilan portant sur les performances enregistrées et les perspectives pour le deuxième trimestre 2021.   

« Au cours des trois premiers mois de l’année 2021, le montant total des recettes enregistré s’établit à 639,9 milliards Fcfa pour un objectif de 634,8 milliards Fcfa, dégageant un écart positif de 5,1 milliards Fcfa », a indiqué Mme Bamba Maférima, directrice générale adjoint.

Mme Bamba Maférima, qui représentait le directeur général des impôts, Abou Sié Ouattara, a relevé que ces recettes connaissent « une hausse de 74,8 milliards Fcfa, soit un taux de croissance de 13,2% par rapport au premier trimestre 2020 ».

Elle a fait observer que « ces résultats satisfaisants ont été obtenus entre autres, grâce à la bonne tenue de l’activité économique notamment dans le secteur minier et aux résultats probants du recouvrement des arriérés ».

La direction générale des impôts compte consolider tout au long de l’année fiscale en cours avec l’élargissement de l’assiette, l’amélioration du recouvrement des arriérés et le renforcement de la lutte contre la fraude fiscale.

« Les résultats du 2e trimestre 2020 ne reflètent pas réellement notre capacité de recouvrement sur la période en raison des effets néfastes de la pandémie de Covid-19 sur notre économie et singulièrement sur nos résultats », a-t-elle poursuivi.

Adama Sall, le directeur de cabinet adjoint, représentant le ministre ivoirien du Budget et du portefeuille de l’Etat, a adressé des encouragements aux services des impôts au regard des efforts accomplis pour la mobilisation des recettes de l’Etat.

Il est attendu de la direction générale des recettes à mobiliser d’un montant de 768,1 milliards Fcfa, soit une hausse de 128,2 milliards de Fcfa par rapport au trimestre précédent. L’un des défis est la capacité du pays à mobiliser plus de ressources intérieures.

Le directeur de Cabinet adjoint a mentionné que la dernière revue du FMI en septembre 2020 a relevé qu’un des points critiques à surveiller est le taux de pression fiscale, qui est de 12,6%, l’un des plus faibles de l’espace Uemoa et ne correspond pas aux indicateurs d’un pays pré-émergent.

Certes, nous enregistrons une progression régulière de nos recettes fiscales de l’ordre de 10 à 14% voire 16%. Et je veux vous encourager et non vous en féliciter », a dit M. Adama Sall, au nom du ministre du Budget et du portefeuille de l’Etat.

Concernant l’élargissement de la population fiscale, les statistiques font ressortir un ratio de un contribuable pour environ 125 personnes. Ce qui est encore faible comparé aux ratios de pays avancés du continent qui sont autour de 1 pour 8, voire 6.

« S’agissant de l’aménagement de l’assiette et des taux de certains impôts, je voudrais faire observer que le coût des exonérations est estimé à environ 400 milliards Fcfa par an. Il résulte une réduction manifeste de l’assiette fiscale», a-t-il souligné.   

Évaluation à Abidjan de l’accord de partenariat économique Côte d’Ivoire-UE

L’accord de partenariat économique intérimaire ( APEI) entre la Côte d’Ivoire et l’Union européenne ( UE), un accord réciproque de libre-échange, a été évalué vendredi à Abidjan au cours d’un atelier organisé par le Forum national sur la dette et la pauvreté ( FNDP) de concert avec la Convention de la société civile ivoirienne ( CSCI).Ces assises organisées autour du thème : « Évaluation de l’APEI dans un contexte d’endettement : cas de la Côte d’Ivoire  » permettront d’apprécier l’impact de ces accords commerciaux sur l’économie ivoirienne et de formuler des recommandations au gouvernement ivoirien. 

Selon Olivier Tanoh, le représentant du ministre ivoirien de l’économie et des finances qui a ouvert cet atelier, l’application de l’APEI pourrait entraîner une baisse progressive des recettes douanières de la Côte d’Ivoire.  

« Cette perte de recette douanières induirait au niveau des finances publiques une baisse des recettes fiscales », a-t-il fait remarquer. Dans la foulée, M. Tanoh a fait savoir également que l’analyse de la viabilité de la dette évaluée en novembre 2020 indique que la Côte d’Ivoire est dans le groupe des pays ayant un risque de surendettement modéré. 

 « La dette ivoirienne est maîtrisée et fait l’objet d’un suivi régulier  », a assuré le représentant du ministre Adama Coulibaly.  Dans la même veine, Alphonse Bobi, le président du Forum national sur la dette et la pauvreté ( FNDP) a estimé que l’APEI n’est pas sans conséquence sur l’économie locale ivoirienne. 

C’est pourquoi, de son avis, il urge pour la Côte d’Ivoire de mettre en place les mécanismes efficaces qui soient en mesure de prévenir, de détecter et de garantir aux populations leur survie et les activités qui sont les siennes sur un marché qui devient de plus en plus concurrentiel. 

Poursuivant, il a salué le suivi citoyen de l’APEI par les Organisations de la société civile ivoirienne. De son côté, Stephane Brossard, qui  s’est exprimé au nom de l’UE à ce conclave, a soutenu que l’APEI est un accord qui a une ambition de développement mutuel.  Selon lui, cet accord commercial peut être aussi une opportunité pour attirer les investisseurs en Côte d’Ivoire. 

L’accord de partenariat économique intérimaire ( APEI) entre la Côte d’Ivoire et l’Union européenne ( UE) a été signé en novembre 2008. Cet accord garantit un libre accès de certains produits ivoirien sur le marché européen et vice-versa.

Attaque dans le Nord d’Abidjan: « il ne s’agit pas de djihadistes » (enquêteur)

Le commissaire du gouvernement ivoirien, le contre-amiral Ange Kessy, a déclaré jeudi que l’attaque ayant visé le camp militaire de Ndotré, dans le Nord d’Abidjan, ne provenait « pas de djihadistes », au journal télévisé de 20h de la RTI 1, la télévision publique.

« Nous avons les premiers éléments de l’enquête qui a commencé hier (mercredi) », a dit le magistrat Ange Kessy qui a révélé l’identité des assaillants appréhendés, notamment « Bedel Rickens (Libéria), Kana Djimi (Libéria) et Gnepa Valentin (Ivoirien), le quatrième n’ayant pas de pièce. 

Au regard de ces données et des appels persistants en provenance du Libéria sur le champ des opérations « nous sommes dits que ce sont des gens qui ont leur base au Libéria », a soutenu le procurer militaire, soulignant qu' »un seul portable crépitait 20 ou 30 fois ». 

Certainement leurs complices « appelaient pour savoir la suite des opérations », a estimé le commissaire du gouvernement, ajoutant que des armes blanches comme des armes létales ont été saisies ainsi que des portables sur les corps des assaillants. 

Ces portables qui appartenaient à ces assaillants « crépitaient et les numéros qui sortaient de ces portables étaient en provenance du Libéria », a poursuivi le commissaire du gouvernement ivoirien.

« Nous avons eu sur le champ de bataille trois morts, le quatrième assaillants a été blessé et nous avons eu le temps même au niveau des enquêtes de l’interroger pendant 10 à 15 minutes avant qu’ il ne succombe de ses blessures » à l’hôpital militaire d’Abidjan, a-t-il laissé entendre. 

Le colonel Boubacar Sakho, porte-parole de l’armée ivoirienne, qui était à  ses côtés sur sur plateau télé, a rassuré « les populations que toutes les dispositions sécuritaires ont été prises pour qu’elle puissent vaquer de façon sereine à leurs occupations ».

Et ce, « face aux rumeurs suscitées par les opérations menées par les forces de défense et de sécurité en matière de ratissage, de contrôle et de bouclage ». C’est pourquoi l’Etat-major a tenu à venir rassurer les populations ivoiriennes.

Les populations « ne devraient en aucun cas céder à une psychose inopinément créée », car ces opérations sont consécutives à l’attaque qui a eu lieu dans la nuit du 20 au 21 avril 2021 et qui a ciblé la base militaire de Ndotré, dans la commune d’Abobo, a-t-il fait savoir.  

« Ces opérations ont pour but d’appréhender les auteurs de cette attaque et de tout individu qui aurait pu participer à ces attaques, au regard de l’objectif, on ne peut pas prévenir les populations au préalable », a-t-il expliqué.  

L’attaque a visé le poste de police de l’entrée principale du camp militaire de Ndotré qui accueille le bataillon ayant pour objectif d’assurer la relève du contingent ivoirien à Tombouctou, au Mali. 

La Côte d’Ivoire a été la cible de deux attaques terroristes dans la nuit du 28 au 29 mars 2021, ayant visé deux positions de l’armée à la frontière avec le Burkina Faso, notamment à Kafolo et Kolobougou. 

La Côte d’Ivoire réalise un inventaire forestier de 4,5 milliards Fcfa

La Côte d’Ivoire a réalisé un inventaire forestier et faunique national (IFFN) et une évaluation de la pression tropicale du pays, sur une période de deux ans, d’une valeur de 4,596 milliards Fcfa.

Le projet a été présenté, jeudi, par le directeur de Cabinet adjoint du ministère ivoirien des Eaux et forêts, le colonel-major Mé Kouamé Martial, qui avait à ses côtés M. Pascal Cuny, le représentant du maître d’œuvre, ONF International (ONFI), lors d’une conférence de presse.  

« Au total, on peut dire que l’inventaire aura coûté 4,596 milliards de Fcfa », a indiqué le colonel-major Mé Kouamé Martial, tout en insinuant que cet inventaire forestier et faunique se veut un outil statistique et de planification.

L’inventaire devrait permettre de connaître toutes les essences d’arbres, les occupations agricoles des forêts classées et les différentes espèces animales qui peuplent les forêts et l’écosystème faunique du pays. 

Selon M. Pascal Cuny, après un an et demi de travail sur le terrain, la phase de collecte des données est achevée et a permis de recueillir 1,2 million de données qui vont être analysées et dont les résultats seront officiellement présentés fin juin 2021.

Environ 120 personnes issues des différentes structures en charge du développement et de la protection des forêts ont été formées et mobilisées tout au long de cette phase, où 31 régions et 108 départements que compte le pays ont été visités.

Il a fait savoir que « 1 366 unités d’échantillonnage de 25 hectares  (forêt socio-économique) ont été inventoriées et 919 transects (faune) ont été observés ». En outre, ONF Côte d’Ivoire a diligenté 25 missions de contrôle dont 13 pour la faune et 12 pour la forêt et la socio-économie. 

Ce projet qui a commencé en 2019 a pour objectif de faire l’inventaire de la faune et de présenter le spectre de la disparition des forêts.  L’appel d’offre lancé en 2017, a été conclu en 2018 avec l’Office national de la forêt de France (ONF International, sa filiale était le maître d’oeuvre). 

Pour le colonel-major Mé Kouamé, « c’est un projet assez important, car depuis 1979, il y a eu un inventaire forestier en Côte d’Ivoire, qui a été d’ailleurs très partiel puisqu’il n’a pas concerné l’ensemble du territoire ivoirien ». 

De ce fait, il était important que ces données soient actualisées, a relevé l’officier ivoirien. L’inventaire qui devrait s’achever au 31 décembre 2020, a subi une prorogation de six mois suite à un retard dû à la crise sanitaire de Covid-19 et prendra fin le 4 juillet 2021. 

La Côte d’Ivoire a perdu plus de 80% de son couvert forestier entre 1960 à ce jour, entraînant la disparition des ressources forestières. Le pays, aujourd’hui, a moins de 1.000 éléphants sur son sol, alors qu’à l’indépendance, il en comptait 100.000.  

Le gouvernement ivoirien a adopté, en 2018, une politique de préservation, de réhabilitation et d’extension des forêts avec pour objectif de restaurer d’ici á 2030 un taux de 20% du couvert forestier national. 

Le bilan de l’accident d’Abobo N’dotré s’alourdit à 10 morts

Le bilan de l’accident de la circulation survenu jeudi au carrefour Bandji de N’Dotré, au nord d’Abidjan impliquant un camion remorque, un mini-car et un taxi, s’est alourdit en passant de sept à dix morts au terme des opérations de secours.

Ce nouveau bilan est dressé par le Groupement des sapeurs-pompiers militaires) GSPM) dans une note d’information. 

« Après les opérations de désincarcération, le bilan définitif est de 22 victimes dont 12 blessés graves de divers traumatismes et 10 décès certains mis à la disposition des pompes funèbres », ont souligné les pompiers. 

A en croire le gouvernement ivoirien, la surcharge, l’état des routes et l’imprudence des conducteurs sont généralement à l’origine de 94% des accidents de la route qui surviennent en Côte d’Ivoire.

Trente-six tracteurs électriques pour le port d’Abidjan

Les engins de manutention vont équiper le futur terminal à conteneurs du port d’Abidjan.C’est une commande de 9,9 millions d’euros (6,5 milliards Fcfa). Elle fait partie des engagements pris par les actionnaires de référence de Côte d’Ivoire Terminal, Bolloré Ports et APM Terminals, dans le cadre du partenariat public-privé signé avec les autorités ivoiriennes.

Elle s’inscrit notamment dans la volonté de faire de ce nouveau port, dont les travaux de construction ont été lancés en octobre 2020 par Côte d’Ivoire Terminal, un pionnier en matière d’éco-responsabilité, rapporte un communiqué de Bolloré reçu à APA ce jeudi.

Les 36 tracteurs qui seront livrés vers la fin de l’année 2021 sont 100 % électriques, sans émissions de CO2 ou de pollution sonore. Ils permettent de réduire de 70% le coût de l’énergie consommée sur les terminaux. Équipés des batteries LMP® de Blue Solutions, ces engins de manutention offrent des garanties de fiabilité, d’autonomie et de sécurité.

Fruit de la synergie entre Bolloré Ports, Blue Solutions, et le constructeur Gaussin, ces tracteurs électriques vont réduire l’empreinte environnementale du futur terminal à conteneurs. Côte d’Ivoire Terminal envisage ainsi de promouvoir des solutions logistiques éco-responsables sur la façade maritime ouest-africaine, plus respectueuses de l’homme et de son environnement et qui participent au programme de labélisation « Green Terminal ».

« Ces équipements électriques combinés aux efforts pour préserver la biodiversité vont réduire l’empreinte carbone de nos activités. C’est une priorité pour nous. Il s’agit pour Côte d’Ivoire Terminal d’innover et d’accélérer sa transition énergétique avec le concours du Port Autonome d’Abidjan. Les succès enregistrés par les premiers tracteurs électriques déployés par Gaussin sur d’autres terminaux portuaires en Afrique confortent la pertinence de notre choix », a déclaré Koen De Backker, Directeur général de Côte d’Ivoire Terminal.

Côte d’Ivoire: ouverture du colloque de l’académie contre le terrorisme

Le ministre d’Etat, chargé de la Défense de Côte d’Ivoire, Téné Birahima Ouattara, a procédé jeudi à Abidjan à l’ouverture du premier colloque international de l’Académie internationale de lutte contre le terrorisme (AILCT), un centre régional basé dans le pays.

Ce premier colloque de l’Institut de recherche stratégique (IRS) de l’Académie internationale de lutte contre le terrorisme (AILCT) se tient autour du thème : « Terrorisme au Sahel et en Côte d’Ivoire : entre convergence et spécificités ».

« Compte tenu de son caractère transfrontalier, la lutte contre le terrorisme ne peut être mené en vase clos », a fait observer M. Téné Birahima, pour qui cela requiert une bonne collaboration entre Etats et exige une synergie et complémentarité d’actions.

Pour le gouvernement ivoirien, la lutte contre le terrorisme est une « priorité », ainsi que « la sécurité des Ivoiriens et de l’ensemble des populations qui vivent ici est au cœur de la politique du chef de l’Etat Alassane Ouattara », a-t-il dit.

Le 30 avril 2017 à Abidjan, les présidents Macron et Alassane Ouattara ont officialisé leur volonté commune de créer une académie internationale dédiée à la lutte contre le terrorisme en réponse à la volonté de nombreux pays d’Afrique de développer des capacités de lutte antiterroriste.

Ce projet a pour objectif de disposer d’un instrument de formation et de réflexion afin d’outiller tous les acteurs impliqués dans la lutte contre ce fléau et à tous les niveaux d’intervention. L’AILCT se veut un instrument de stabilité politique et de développement économique durable.

De 2017 à ce jour, l’AILCT a accueilli plus de 300 stagiaires venus d’une douzaine de pays africains qui ont été formés à la lutte et à la gestion d’une crise terroriste. En outre, les premières infrastructures de l’académie seront inaugurées dans les prochains mois.

L’ambassadeur de France en Côte d’Ivoire, Jean-Christophe Belliard, a dans un discours, souligné que cette académie « a la vacation dès 2022 de mettre en place une gouvernance partagée entre tous les pays et les organisations internationales ».

Une conférence des donateurs sera organisée à Paris en juin 2021 dans le but de mobiliser des financements pour accroître les capacités de l’Académie internationale de lutte contre le terrorisme. Et dès 2022, l’Union européenne interviendra pour appuyer ce centre.

Cela devrait permettre de partager les stratégies de lutte contre le terrorisme, mais également de mettre en place un véritable réseau international dans l’optique de renforcer les capacités des Etats face au terrorisme.

La Côte d’Ivoire a été frappée pour la première fois par un acte terroriste, en mai 2016, à Grand-Bassam, à 40 Km au Sud-est d’Abidjan. La deuxième attaque est survenue en juin 2020 au poste frontière de Kafolo, dans l’extrême Nord ivoirien.

Le pays a connu en mars 2021 une deuxième attaque meurtrière au poste de Kafolo.

Près de 70 invités participent à ce premier colloque qui regroupe des acteurs institutionnels issus de tous les ministères impliqués dans la lutte  contre le terrorisme, ainsi que des ambassadeurs et représentants d’organisations internationales.

Sept personnes tuées dans un accident à Abidjan

Un accident de la circulation impliquant un camion benne, un mini car et un taxi a fait jeudi un bilan provisoire de 19 victimes dont 07 morts certains au carrefour Bandji de N’Dotré, au nord d’Abidjan.

L’information a été donnée par le Groupement des sapeurs-pompiers militaires (GSPM) dans une note d’information. Selon les pompiers qui ont mené les opérations de secours avec les forces de l’ordre, cet accident a fortement perturbé le trafic routier dans cette zone.

A en croire le gouvernement ivoirien, la surcharge, l’état des routes et l’imprudence des conducteurs sont généralement à l’origine de 94% des accidents de la route qui surviennent en Côte d’Ivoire.

Un comité de sélection des 100 nouveaux Young Leaders 2021 installé

Un comité indépendant composé de décideurs publics et de dirigeants du monde des Affaires, vient d’être mis en place pour sélectionner les 100 nouveaux Young Leaders 2021 de la French-African Foundation.

Ces personnalités de la relation franco-africaine ont jusqu’au 10 mai pour contribuer à l’identification des cent lauréats qui composeront la promotion 2021, indique une note transmise à APA.  

Le comité a pour rôle de déterminer la composition de la prochaine promotion de Young Leaders. Il rassemble des décideurs venus notamment de France et d’Afrique francophone et du monde anglophone.  

L’appel à candidatures étant achevé depuis le 5 avril, le processus de sélection des lauréats de l’édition 2021 du programme Young Leaders de la French-African Foundation est désormais engagé avec un comité ad hoc composé de ces personnalités.  

Les membres du comité occupent des fonctions ministérielles (Romuald Wadagni, ministre de l’Économie et des finances du Bénin ; Ursula Owuzu, ministre ghanéenne des Télécommunications).

D’autres évoluent dans des institutions de développement tels que Chinelo Anohu, directrice principale de l’Africa Investment Forum; Béatrice Lederlé, directrice adjointe du département Afrique de l’AFD) ou des organismes de recrutement et de formation (Didier Acouetey, CEO AfricSearch).  

L’on note également des personnalités à la tête de holding (Hassanein Hiridjee, PDG du groupe malgache Axian ; Mohammed Dewji, PDG de METL) et des acteurs majeurs de l’univers médiatique panafricain (Marwane Ben Yahmed, directeur de la publication du Groupe Jeune Afrique).  

Des lauréates des précédentes promotions du programme phare de la French-African Foundation sont également présentes (Aminata Kane, CEO d’Orange Sierra Leone ; Khady Koné-Dicoh, Partner chez Amethis) dans le comité de sélection.  

Alexandre Coster, co-fondateur et co-président de la French-African Foundation, lui, se félicite de ce que l’édition 2021 du programme soit marquée par « la montée en puissance du dispositif, la diversité et la qualité de la composition du comité de sélection, dont l’effectif a été triplé, consacrent la reconnaissance institutionnelle du programme Young Leaders ».  

« Cela marque également notre volonté de rapprocher les générations de décideurs d’aujourd’hui et de demain pour accompagner l’émergence de cette relève créative, ambitieuse et prête à s’engager pour co-construire le monde de demain  », a–t-il ajouté.  

Afin de sélectionner les candidats les plus prometteurs, les jurés procéderont à des entretiens à distance en association avec des membres de la French-African Foundation. Le 10 mai, ce comité élargi se rassemblera pour un dernier vote afin de constituer le groupe final.

Et ce, dans le strict respect de la parité, et avec une attention portée à la représentativité par secteur, région d’Afrique et pays, souligne la note qui mentionne que la composition de la promotion 2021 sera dévoilée courant mai.  

Ce processus ouvre la voie aux deux sessions du programme Young Leaders sur le thème de la résilience, en France et au Sénégal, qui permettront aux lauréats de bénéficier d’opportunités uniques de mentorat, de formation et de networking avec des dirigeants des secteurs public et privé.

Établie en février 2019, la French-African Foundation a pour mission d’identifier et de valoriser les talents les plus prometteurs sur la scène économique, politique, universitaire, sociale et culturelle franco-africaine, et de soutenir le potentiel de leadership et de management de cette nouvelle génération à travers son programme phare Young Leaders. 

La Fondation offre la possibilité à ses lauréats de participer à deux séminaires, en France et en Afrique, pour développer leur leadership, échanger avec des hauts dirigeants du secteur public et du secteur privé, et proposer, ensemble une réflexion sur des thématiques-clés. 

Ramadan: des vivres de la Fondation Chidren Of Africa aux musulmans ivoiriens

La première dame ivoirienne, par ailleurs présidente de la Fondation Chidren Of Africa, Dominique Ouattara, a offert mercredi des vivres et des non-vivres d’une valeur de 130 millions FCFA à la communauté musulmane ivoirienne dans le cadre du jeûne du mois du ramadan.

Ce don a été réceptionné par des guides religieux ainsi que des leaders d’ONG et d’organisations musulmanes en présence des ministres Vagondo Diomandé (Intérieur et sécurité) et Myss Belmonde Dogo (Solidarité et lutte contre la pauvreté).

Il est composé de 5 000 sachets de pâtes alimentaires, 3 500 sacs de riz de 25 kg, 2000 cartons d’huile, 1500 cartons de sucre de 25 kg, 800 cartons de boîtes de tomate, 500 cartons de boîte de lait et 350 tapis de prière. 

« Nous avons tous vécu des moments difficiles engendrés par la disparition de grands serviteurs de l’Etat et d’éminentes personnalités et par l’apparition du coronavirus, cette maladie grave qui nous a privé de l’affection de beaucoup d’êtres chers aussi bien célèbres qu’anonymes. (…) Au regard de ces épreuves, je voudrais vous demander, de prier intensément pour notre pays et sa population, afin que Dieu protège la Côte d’Ivoire », a demandé l’épouse du président ivoirien aux guides religieux.

 « Je vous invite à organiser des séances de prières spéciales à cet effet, car en tant que croyants, nous devons nous confier à Dieu en toute circonstance », a-t-elle ajouté.

En retour, l’imam Cissé Djiguiba, le porte-parole de la communauté musulmane a dit la gratitude de ses co-religionnaires à la donatrice. 

« Le COSIM (Conseil supérieur des imams, des mosquées et des affaires islamiques de Côte d’Ivoire) rend la louange à Allah d’avoir fait de vous la première dame de Côte d’Ivoire », a dit l’imam Cissé à la première dame Dominique Ouattara.

Dans la même veine, l’imam Haroun Koné, président de l’ONG  Al Mouwassat qui s’exprimait au nom des bénéficiaires de ce don à lui-aussi remercié l’épouse d’Alassane Ouattara pour ce geste de solidarité.

Le gouvernement ivoirien veut ramener le taux de pauvreté à «moins de 20% en 2030»

Le Premier ministre ivoirien, Patrick Achi, s’est engagé mercredi à impulser la croissance économique du pays afin de « de ramener le taux de pauvreté à moins de 20% de la population en 2030 contre 39% en 2018 », à l’ouverture d’un séminaire gouvernemental.

M. Patrick Achi, a, dans un discours, relevé que ce séminaire qui vise à finaliser le programme du gouvernement sur la période 2021-2023 avec un focus sur le Plan d’actions prioritaires 2021, a pour objectif de hisser la Côte d’Ivoire au rang des « pays à revenu intermédiaire de tranche supérieure ».  

Et ce, « afin de ramener le taux de pauvreté à moins de 20% de la population en 2030 contre 39% en 2018 ». Mais, pour y parvenir, il faudra « faire de l’emploi un combat politique quotidien ; en mettant tout particulièrement au cœur de nos actions l’emploi des jeunes et l’autonomisation de la femme ».

D’ici à 10 ans, le chef du gouvernement ivoirien, Patrick Achi, veut « doubler le PIB par tête d’habitant » et permettre à ce qu’une majorité d’Ivoiriens appartiennent à la classe moyenne avec un secteur privé fort et qui intègre d’ailleurs le digital dans sa production.

« Pour y parvenir, nous devons accorder un intérêt toujours plus crucial aux problématiques d’amélioration du capital humain », a dit M. Achi pour qui l’Etat devra atteindre l’accès universel aux biens publics essentiels : électricité, eau potable, santé, habitat, la mobilité et la connexion digitale.

Dans un élan participatif et pour la première fois, ce séminaire gouvernemental accueillera la participation du secteur privé. « Et ce, au regard du rôle stratégique que nous comptons lui faire jouer dans la réalisation des ambitions de développement de notre pays », a-t-il annoncé.

« Nous aurons donc une journée entière de travail consacrée aux échanges avec des acteurs clés du secteur privé pour initier la transformation dans la construction des mentalités que dans les pratiques de notre administration pour qu’elle puisse demain se mettre au service du secteur privé », a-t-il poursuivi.

« En faisant réussir ces entrepreneurs, l’Etat se fait réussir lui-même, fait grandir son pays et fait prospérer ses populations », a soutenu le Premier ministre ivoirien, faisant savoir que ce changement de paradigme est une vision que veut opérer le chef de l’Etat.

Il a réitéré que son Cabinet est un « gouvernement de mission et nous serons un gouvernement de résultats parce qu’il ne saurait être question de faillir dans la réalisation de la vision 2030 du président de la République et de son projet de société d’une Côte d’Ivoire solidaire ».       

Ce séminaire gouvernemental est le premier au titre de l’année 2021 et le premier du gouvernement Patrick Achi formé le 6 avril dernier. Le nouveau chef du gouvernement envisage de « propulser définitivement » le pays au rang des pays à revenu intermédiaire de tranche supérieure.

Les dossiers qui devront être discutés ont fait l’objet de travaux préparatoires au sein de chaque ministère et de synthèses budgétaires réalisées par le ministre en charge du Budget, du Plan et des Finances.

Le Groupe BOA affiche des résultats résilients en 2020 en dépit de la Covid-19

Les six banques du Groupe Bank Of Africa (BOA) cotées à la Bourse régionale des valeurs mobilières (Brvm) affichent des résultats résilients selon le bilan de l’exercice 2020, réalisés dans un contexte marqué par la crise sanitaire de la Covid-19.

Les résultats au 31 décembre 2020 de ces six banques du Groupe BOA cotées à la Brvm ont été présentés mardi lors d’un webinaire, auquel ont pris part les plusieurs hauts dirigeants et les directeurs pays des différentes filiales.  

Dans ce contexte incertain et inédit, les managers du groupe bancaire ont adopté une approche discrétionnaire et prudente dans l’octroi des crédits avec un accompagnement des clients existants (crédits de trésorerie).

Ils ont en outre accordé, selon des stratégies biens étudiées, des financements des secteurs non-affectés par la crise de Covid-19 et un investissement des excédents de liquidité en Bons du Trésor.

Cette approche a permis aux différentes banques de faire preuve de « résilience en 2020 ». L’ordre des priorités du Plan triennal « 2019-2021 » du groupe a été revu en conséquence au regard de l’environnement économique. Et ce, dans un élan prudentiel.

Aujourd’hui, l’on observe un niveau plus élevé de restructurations dues à la Covid-19 dans les banques implantées en zone anglophone, alors que dans l’espace Uemoa, « les crédits structurés Covid-19 oscillent entre 0,3% et 2,2% des encours ».

BOA Bénin, elle, a réalisé un Produit net bancaire (PNB) de 45,28 milliards Fcfa en croissance de 9,4% à fin 2020. Le résultat net ressort en retrait de 11,3% à 13,3 milliards de Fcfa contre 15 milliards Fcfa l’année précédente.

Malgré la hausse du cours, accentuée en 2021, BOA Bénin est sous-valorisée par rapport au marché. La banque maintient un fort niveau de dividende yield. Le dividende équivalent à celui de 2019 indique 459 Fcfa brut par action. La mise en paiement prévue à partir du 20 mai 2021.

La filiale de la banque au Burkina Faso a résisté dans un environnement marqué par des élections présidentielles, en novembre, et un contexte sécuritaire affecté par le terrorisme. Toutefois, le PNB ressort 47,36 milliards Fcfa en hausse de 10,9%.

Le indicateurs boursiers pour le Burkina Faso montrent qu’après deux années consécutives de fortes baisses, non corrélées avec les performances de la banque, le cours s’est stabilisé en 2020. Le dividende maintenu à 423 Fcfa par action, la mise en paiement prévue le 3 mai 2021. 

En Côte d’Ivoire, en dépit d’une dette publique de 45,7% du Produit intérieur brut en 2020 et des élections présidentielles, le Produit net bancaire s’est établi à 40,81 milliards Fcfa avec une croissance soutenue de +15,4%.

Avec un résultat net quasi-stable en période de crise et des niveaux de rentabilité élevés, le titre accuse à nouveau une baisse en 2020. En ce début 2021, le cours s’apprécie. L’on note en outre un maintien du dividende à 350 Fcfa brut par action dont la mise en paiement est fixée le 12 mai 2021.

Bank of Africa Mali, connaît cette année une bonne performance des dépôts  (11,4% de PDM), légèrement supérieure au marché, malgré la fermeture de 10 points de vente. Le PNB affiche 32,34 milliards Fcfa en hausse de 0,9%.

Les indicateurs boursiers, eux, montrent que malgré un net ralentissement de la baisse du cours, la filiale au Mali demeure sanctionnée par le marché. Mais, l’on note toutefois une amélioration du cours sur ce début d’année. 

Au Niger, le Produit net bancaire établi à 24,25 milliards Fcfa, ressort une légère croissance avec un taux de 3,4%. Le résultat net, lui, ressort en retrait de 12,7% à 7,4 milliards Fcfa contre 8,5 milliards Fcfa en 2019.

Au niveau de la bourse, BOA Niger observe une reprise de la croissance du cours, malgré un recul conjoncturel de la croissance du résultat net. Les indicateurs boursiers indiquent par ailleurs un maintien du dividende à 462 Fcfa malgré la baisse de résultat. La mise en paiement prévue le 6 mai 2021.

La filiale au Sénégal affiche une performance appréciable: 9e banque en termes de crédits et 3e en termes de dépôts sur un réseau bancaire de 59 agences. Le Produit net bancaire, lui, est par conséquent quasi-stable avec 29,99 milliards Fcfa (-0,3%).

Les indicateurs boursiers de la banque au Sénégal révèlent une baisse du cours contenue à -3,2% à fin 2020 avec une hausse de 3,7% à mi avril 2021. Paiement d’un dividende équivalent à celui de l’année dernière malgré un résultat en repli, à 179 Fcfa brut par action. La mise en paiement prévue le 1er juin 2021.

JO Tokyo: tirage corsé pour l’Afrique au tournoi de foot

Les trois représentants africains au tournoi masculin de football des Jeux olympiques connaissent désormais leurs adversaires.Reportés de 2020 en 2021 en raison de la Covid-19, les JO de Tokyo auront lieu du 22 juillet au 7 août. Le tirage au sort du tournoi de football a été effectué dans la nuit de mardi à mercredi à Tokyo.

L’Afrique du Sud, un des trois représentants de l’Afrique va évoluer dans le groupe A en compagnie du pays hôte le Japon, la France et le Mexique, champion olympique en 2012.

Dans le groupe C, l’Egypte, champion d’Afrique en 2019 des moins de 23 ans, va défier l’Espagne et l’Argentine, deux nations parées d’or par le passé dans cette compétition et l’Australie.

Dans le groupe D, la Côte d’Ivoire, vice-champion d’Afrique va se frotter au Brésil, tenant du titre, l’Allemagne et de l’Arabie Saoudite.

Le groupe B plus homogène, regroupe la Nouvelle Zélande, la Corée du Sud, le Honduras et la Roumanie.

Les deux premiers de chaque groupe se qualifieront pour les quarts de finale.

L’Afrique a déjà remporté à deux reprises la médaille d’or olympique. En 1996, le Nigerian de Nwanko Kanu avait remporté le titre olympique devant l’Argentine (3-2) à Atalanta (Etats Unis). Quatre plus tard à Sydney (Australie), le Cameroun conduit par le duo Eto’o – Mboma triomphait de l’Espagne en finale (2-2, 5tab3).

Tirage au sort du tournoi olympique de football

 Groupe A : Japon, Afrique du Sud, Mexique, France

Groupe B : Nouvelle-Zélande, République de Corée, Honduras, Roumanie

Groupe C : Egypte, Espagne, Argentine, Australie

Groupe D : Brésil, Allemagne, Côte-d’Ivoire, Arabie Saoudite

Une attaque dans le Nord d’Abidjan fait 3 morts et 2 blessés (armée)

Une attaque armée menée dans la nuit du 20 au 21 avril 2021, par des individus non identifiés, à N’Dotré, dans la commune d’Abobo (Nord Abidjan), a fait trois morts et deux blessés, selon l’Etat-major des armées ivoiriennes.

L’assaut a eu lieu « aux environs de 01h00 », précise l’Etat-major des armées, qui note que ces individus ont « ouvert le feu sur les postes de garde de la base militaire de N’dotré dans la commune d’Abobo, avec l’intention certaine d’y pénétrer de force ».  

« La réaction immédiate des sentinelles de faction a donné lieu à des échanges de tirs nourris, obligeant les assaillants à prendre la fuite », souligne le texte produit par le chef d’Etat-major général des armées de Côte d’Ivoire, Lassina Doumbia. 

Selon l’Etat-major des armées, « le bilan provisoire fait état d’un blessé léger côté ami ; trois tués et un blessé fait prisonnier côté ennemi ainsi que de nombreux matériels saisis ». 

Des opérations militaires de ratissage ont été engagées sur le terrain et se poursuivent, rassure l’Etat-Major général des armées,  qui mentionne que « la situation sécuritaire reste sous contrôle ».

L’Etat-Major général des armées invite les populations à garder toute leur sérénité et à vaquer tranquillement à leurs occupations, conclut la note.

La Côte d’Ivoire a été la cible de deux attaques terroristes dans la nuit du 28 au 29 mars 2021, ayant visé deux positions de l’armée à la frontière avec le Burkina Faso, notamment à Kafolo et Kolobougou. 

Côte d’Ivoire: un incident à la centrale d’Azito perturbe la fourniture de l’électricité

La Compagnie ivoirienne d’électricité (CIE) a annoncé mercredi dans un communiqué transmis à APA, la perturbation de la fourniture de l’électricité dans plusieurs communes d’Abidjan et à l’intérieur de la Côte d’Ivoire suite à un incident survenu dans la nuit de mardi à la centrale de production d’Azito.

« Nous vous assurons de la mobilisation de tous nos services ainsi ceux de notre partenaire ( Centrale d’Azito) pour un retour à la normale dans les meilleurs délais », a promis la compagnie dans ce communiqué s’excusant auprès de ses clients pour les désagréments. 

Concessionnaire d’un service public, la CIE est chargée de l’exploitation des ouvrages de production, de transport et de distribution, de commercialisation, d’importation et d’exportation d’énergie électrique.

Côte d’Ivoire: une attaque du camp militaire d’Anonkoua Kouté fait 3 morts

Une attaque armée perpétrée dans la nuit de mardi à mercredi contre le camp militaire du 2è bataillon projetable des Forces armées de Côte d’Ivoire (FACI) basé à Anonkoua Kouté (Anyama), dans la banlieue nord d’Abidjan, a fait trois morts et deux blessés, a appris APA de sources sécuritaires.

Selon ces sources, le bilan provisoire de cette attaque menée  aux environs de 1h30 (Gmt et heure locale) par  des individus venus à bord d’un véhicule de type 4×4 de couleur noire et de taxis compteurs, fait état de trois morts et un blessé du côté des assaillants, et un blessé du côté des forces loyalistes.

Un ratissage a débuté à 05h30 (Gmt et heure locale) dans la zone où règne un calme plat, ajoutent les mêmes sources. 

Depuis plusieurs jours, les forces armées ivoiriennes sont en état d’alerte sur l’ensemble du territoire national, suite à des informations du service de renseignement sur d’éventuelles attaques.

Décès de Déby: Ouattara salue la mémoire d’un «homme courageux»

Le président ivoirien Alassane Ouattara a salué la mémoire d’un «grand patriote et d’un homme courageux» après le décès tragique, mardi, du président tchadien, Idriss Déby Itno, à l’âge de 68 ans.

Le président tchadien a succombé à ses blessures après des affrontements le week-end dernier avec des rebelles. 

« C’est avec consternation que j’ai appris le décès tragique de mon ami et frère, le président Idriss Déby Itno. Je salue la mémoire d’un grand patriote, un homme courageux et engagé pour la paix au Sahel », a écrit Alassane Ouattara sur son compte officiel Facebook adressant ses condoléances  «au peuple frère» de la République du Tchad.

Idriss Déby Itno avait été réélu après la présidentielle du 12 avril dernier pour un sixième mandat à la tête du Tchad qu’il dirige depuis une trentaine d’années.

Une transition militaire a été mise en place et est présidée par le général Mahamat Idriss Déby, le fils du président Déby qui était le responsable de la garde présidentielle. Cette transition  devrait durer 18 mois avant d’organiser de nouvelles élections.

Ramadan: 75 tonnes de dattes de l’Arabie Saoudite à la Côte d’Ivoire

L’ambassadeur de l’Arabie Saoudite en Côte d’Ivoire, Abdullah Bin Hamad Alsobaiee a remis mardi à Abidjan au nom du roi Saoudien Sa Majesté Salman Bin Abdel Aziz Al Saud, 75 tonnes de dattes à la communauté musulmane ivoirienne, a constaté APA sur place dans la capitale économique ivoirienne.

Ce don réceptionné par Kandia Camara, la ministre d’Etat ivoirienne des Affaires étrangères, de l’intégration africaine et de la diaspora, intervient dans le cadre du jeûne du mois de ramadan qui est le quatrième pilier de l’islam.

 A cette occasion, la cheffe de la diplomatie ivoirienne a exprimé la gratitude des autorités ivoiriennes au donateur, saluant l’excellence de la coopération entre la Côte d’Ivoire et l’Arabie Saoudite.

«Cet important don en ce mois saint de ramadan témoigne de l’engagement des autorités saoudiennes avec à leur tête le serviteur des deux saintes mosquées Sa Majesté Salman Bin Abdel Aziz Al Saud à promouvoir les valeurs de paix, de partage, de solidarité, de pardon et de cohésion prônées par l’islam», a estimé Mme Camara.

Se félicitant de l’engagement de l’Arabie Saoudite aux côtés du peuple ivoirien, Mme Camara, a égrené des actes forts de coopération bilatérale posés par l’Arabie Saoudite en faveur de la Côte d’Ivoire.

A titre d’exemple, elle a cité l’augmentation significative du quota des ivoiriens candidats au pèlerinage à la Mecque dont le nombre est passé de 9000 en  2019 à 10 000 en 2020.

 « La Côte d’Ivoire et le royaume d’Arabie Saoudite sont résolument engagés sur la voie de la consolidation et de la diversification de leur coopération économique, commerciale et politique », a assuré la ministre, réitérant la volonté de l’exécutif ivoirien à œuvrer à la signature prochaine des accords en cours de finalisation entre les deux pays.

Pour sa part, l’ambassadeur de l’Arabie Saoudite en Côte d’Ivoire Abdullah Bin Hamad Alsobaiee a salué à son tour, l’excellence des relations entre son pays et la Côte d’Ivoire  « à tous les niveaux ». 

Poursuivant, il a expliqué que  ce don s’inscrit dans le cadre des contributions de l’Arabie Saoudite aux efforts d’aides humanitaires en faveur de nombreux pays dans le monde.

 Les dattes sont des fruits prisés par la communauté musulmane pendant le jeûne du mois du ramadan.  Le Royaume d’Arabie Saoudite est l’un des plus grands pays producteurs de dattes au monde. Il dispose d’une bourse de valeur pour la commercialisation de dattes.

Cedeao: des commerçants instruits sur les opportunités de la Zlecaf à Abidjan

Plus d’une vingtaine de commerçants et producteurs de l’espace de la Communauté économique des États de l’Afrique de l’Ouest (Cedeao), ont été instruits mardi, à Abidjan, sur les opportunités de la Zlecaf.

Cette formation sur les enjeux de la Zlecaf, marché africain de biens et services, est un programme de renforcement des capacités des professionnels du commerce et des producteurs en Afrique de l’Ouest, organisé par la Cedeao et le Pnud.

Elle s’est tenue sous forme d’une série d’ateliers et devrait se dérouler sur trois jours, du 20 au 22 avril 2021 à Abidjan, dans la capitale économique ivoirienne. A cette session, les femmes représentaient plus de 90% des participants. 

Depuis San-Pedro, dans le Sud-ouest ivoirien, la représentante du Pnud en Côte d’Ivoire, Carol Flore-Smereczniak, a via visioconférence montré l’importance pour de ce marché unique africain pour le commerce interrégional et le développement du continent. 

Mme Flore-Smereczniak a fait observer que « 70% des exportations de l’Afrique vers d’autres régions sont composés de produits de base à faible valeur ajoutée et sensibles aux fluctuations des prix sur le marché international ».

La Zlecaf, soutiendra-t-elle, vise à changer et à produire des biens à valeur ajoutée. Car, actuellement, les produits industriels représentent jusqu’à 50% des produits commercialisés en Afrique.

Cela signifie que le marché unique africain est extrêmement important pour réaliser les aspirations industrielles et la classification des économies, a-t-elle ajouté, relevant que le secteur des services est une composante essentiel du commerce qui devrait être boosté.

Selon des données de l’Union africaine, le secteur des services représente jusqu’à 49% du Produit intérieur brut des économies nationales en Afrique. La Zlecaf accorde la priorité aux services des entreprises, les TIC, les services financiers, de transport et le tourisme.

La représentante du Pnud a par ailleurs fait savoir que « les femmes sont par excellence les commerçantes de l’Afrique, du fait qu’ elles occupent la majorité de ce secteur dans toutes les composantes du marché et toutes les frontières de ce continent ».

Cependant, les « les femmes restent aux échelons inférieurs de cette chaîne de valeur » avec une forte présence dans le secteur agricole où elles vendent souvent des produits primaires périssables, a-t-elle poursuivi.

Le directeur du Commerce extérieur de la Côte d’Ivoire, Dr Kaladji Fadiga, représentant le ministre du Commerce et de l’industrie, Souleymane Diarrassouba, a ouvert les travaux, saluant ce marché unique africain qui offre un « potentiel considérable » aux États.

Toutefois, la mise en oeuvre de ce marché unique africain « se heurte à de nombreux obstacles », a-t-il souligné, faisant remarquer que les pays de la région devraient « se mettre très rapidement à niveau pour pouvoir représenter dignement la Cedeao en Afrique ». 

Depuis le 1er janvier 2021 cette zone est entrée dans sa phase active. La Zlecaf est un instrument juridique qui crée un marché africain de biens et services par l’élimination des droits de douane,la suppression des obstacles non tarifaires.

Blé Goudé témoigne sa « gratitude » à l’équipe de sa défense autour d’un déjeuner

L’Ivoirien Charles Blé Goudé, acquitté par la Cour pénale internationale (CPI) dans l’affaire de crimes contre l’humanité perpétrés lors des violences post-électorales de 2010-2011, a témoigné lundi sa « gratitude » à l’équipe de sa défense autour d’un déjeuner, à La Haye.

« Pendant sept ans, ils ont été ma deuxième famille ici où je ne connaissais personne. Ils ont travaillé jour et nuit jusqu’à mon acquittement définitif. J’ai tenu à leur témoigner ma gratitude au cours d’un déjeuner ce matin », a écrit Blé Goudé sur sa page Facebook. 

M. Charles Blé Goudé,  co-accusé de l’ancien président ivoirien Laurent Gbagbo, a dit « merci » à ses case-managers et particulièrement au « boss maître Knoops », l’un des avocats de son Conseil.  

La Chambre d’appel de la CPI a confirmé le 31 mars 2021 la décision d’acquittement de l’ex-président Laurent Gbagbo et son co-accusé Charles Blé Goudé, dans l’affaire de crimes contre l’humanité perpétrés lors de la crise post-électorale ivoirienne de 2010-2011. 

Les juges, à la majorité, qui n’avaient fait « aucune remarque qui aurait pu sérieusement entacher la décision » de leur acquittement, ont rejeté par conséquent l’appel du procureur tout en confirmant la décision de la Chambre de première instance.  

La Chambre d’appel a soumis à un réexamen des conditions de la mise en liberté de MM. Gbagbo et Blé Goudé, passant en revue et modifiant les conditions associées, tout en révoquant toutes les conditions restant à leur mise en liberté.

Le 15 janvier 2019, la Chambre de première instance I avait acquitté MM. Laurent Gbagbo, Mais, le 16 septembre 2019, le procureur a répliqué, déposant un appel contre leur acquittement. Aujourd’hui, ils sont libres de tout mouvement à travers le monde.

Côte d’Ivoire: le FDFP engage des réformes organisationnelles

Le Fonds de développement de la formation professionnelle (FDFP) de Côte d’Ivoire, engage des réformes organisationnelles en vue d’une meilleure performance à l’effet de réaliser efficacement ses missions.

La reconstruction du FDFP est un enjeu auquel le secrétariat général de la structure publique fait face à travers une stratégie progressive et inclusive associant l’ensemble des compétences de l’institution.

Dans ce contexte, l’organisation, les ressources humaines, les produits et services, le système d’information, et les infrastructures ont fait l’objet d’une batterie de réformes destinées à les hisser aux meilleurs niveaux de référence.

Au plan de l’organisation, les directions sectorielles sont passées de 8 à 4 afin de mieux apprécier les réalités et exigences des environnements interne et externe, indique une note interne.

Suite à cette réforme, le FDFP dispose aujourd’hui d’une direction des Ressources financières, du Développement interne et des Ressources humaines, de l’Informatique et des Systèmes d’Information et de la production.

L’outil de production du FDFP, lui, épouse la segmentation des clients (cotisants et non cotisants) grâce à quatre départements chargés des Grandes entreprises (GE), des PME et de la Population active, du Développement local et du Développement externe.

Avec cette organisation rafraîchie et un maillage territorial renforcé, le FDFP a atteint l’objectif majeur de recentrer l’institution sur l’ « ingénierie pédagogique », son cœur de métier.

Pour le FDFP, il s’agit de mobiliser les énergies autour de performances reconnues dans le cadre d’un transfert de compétences à une nouvelle génération. Ce qui requiert la création de départements, un palier intermédiaire de responsabilité.

Cela vise par ailleurs à renforcer la motivation et l’efficacité des équipes. Au sujet des Ressources humaines, le secrétariat général a hérité d’un effectif vieillissant avec une moyenne d’âge supérieure à 45 ans et le tiers des effectifs âgé de plus de 50 ans.

Mais, avec l’accord du Comité de gestion, le secrétariat général a procédé au recrutement d’une vingtaine de collaborateurs suivant une procédure rigoureuse confiée à un cabinet de la place.

Les 20 meilleurs profils identifiés ont été retenus et formés durant une année d’apprentissage (le métier du FDFP, spécifique, ne s’enseigne dans aucune école) avant d’être intégrées au personnel.

Un autre recrutement est en cours. Selon le FDFP, tout cela est associé à une politique sociale impliquant la prise en charge médicale, l’assurance, le système d’évaluation du personnel assorti de cycles de professionnalisation.

Concernant les produits et services, dès son arrivée à la tête du FDFP, le secrétaire général a engagé ses équipes à réduire les délais de traitement des dossiers et de remboursement de façon significative.

Sur ce point, les montants décaissés, les niveaux de satisfaction des opérateurs de formation en constituent d’éloquents témoignages. L’offre de services vise aujourd’hui un maillage plus étroit du territoire avec des produits toujours plus proches des attentes des bénéficiaires de formations.

En faveur du repositionnement des entreprises, plusieurs projets ont été agréés à travers une nouvelle modalité d’achat de la formation (AMI) initiée en 2020, dans le cadre d’un programme d’appui à la redynamisation des entreprises dans le contexte de la crise sanitaire (Covid-19).

Ces projets ont permis l’attribution de marchés à 60 cabinets de formation qui ont pu maintenir leurs activités malgré les restrictions dues à la crise sanitaire, ainsi que la redynamisation de 500 entreprises dont 350 PME et 150 GE.

Porté à la tête du FDFP en avril 2019, M. Ange Léonid Barry-Battesti a réalisé un diagnostic au terme duquel de grosses faiblesses et des menaces importantes ont été identifiées.

Pour y faire face, il fallait que l’institution fasse sa mue. Après plus de 28 ans d’existence, il convenait de se définir les meilleures conditions de performance à l’effet de réaliser efficacement ses missions.

Dans cette veine, le Fonds de développement de la formation professionnelle a pu se repositionner dans le dispositif national de l’Enseignement Technique et de la Formation Professionnelle.

Mariatou Koné annonce 30,9 milliards FCFA pour les fondateurs des écoles privées ivoiriennes

La nouvelle ministre de l’éducation nationale et de l’alphabétisation, Pr Mariatou Koné a annoncé, lundi soir, le déblocage de 30,9 milliards FCFA pour les fondateurs des écoles privées ivoiriennes qui menaçaient de débrayer en fermant les établissements scolaires privés laïcs et confessionnels. 

La ministre a fait cette annonce à l’issue d’une rencontre avec la Conférence des présidents des associations de fondateurs d’établissements scolaires privés laïcs et confessionnels de Côte d’Ivoire (CPAFESP). 

« Après plusieurs discussions, plusieurs séances de travail, aujourd’hui c’est la grande rencontre pour mettre à zéro le compteur », a expliqué Pr Mariatou Koné à la presse.

 L’Etat de Côte d’Ivoire, a-t-elle poursuivi, déjà le 08 avril 2021, a « payé une partie et aujourd’hui, nous avons pris l’engagement de payer les 30,9 milliards FCFA qui restaient ». 

« Nous avons donné les instructions à monsieur le directeur des affaires financières afin que cet argent soit intégralement payé dès aujourd’hui selon bien sûr les procédures des engagements et des mandats », a ajouté la ministre de l’éducation nationale et de l’alphabétisation.

« Je considère qu’à partir de ce soir les compteurs sont à zéro pour le ministère de l’éducation nationale et de l’alphabétisation. Nous avons travaillé dans la quiétude, main dans la main dans un cadre permanent de dialogue direct avec  nos partenaires pour sauver l’école ivoirienne » s’est-elle félicitée, exhortant que « nous devrons faire en sorte que la qualité soit de mise ».

Dans le même élan, le porte-parole de la Conférence des présidents des associations de fondateurs d’établissements scolaires privés laïcs et confessionnels de Côte d’Ivoire (CPAFESP), le Père Jean Luc N’drèman Assoi a salué cette «bonne nouvelle».

« A ce jour, selon notre comptabilité, l’Etat nous devait environ 31 milliards FCFA, mais on ne savait pas si cette somme allait être payée ou pas. La bonne nouvelle que nous saisissons ce soir au sortir de cette rencontre est que madame la ministre sur place a demandé au financier pour que cette somme soit payée à partir de ce soir », a-t-il rapporté.

Soulignant que « c’est une nouvelle que nous ne pouvons pas garder seul », le Père Jean Luc N’drèman Assoi a remercié « tous ceux qui ont travaillé pour qu’on aboutisse à ce résultat ».

Les fondateurs avaient annoncé fin mars dernier de débrayer à partir du 14 avril 2021 pour réclamer notamment le paiement intégral des restes à payer des sommes inscrites sur le budget 2020 et sur les décisions financières de l’année scolaire 2019-2020 pour un montant total de plus de 50 milliards FCFA. En attendant la réunion de ce lundi 19 avril 2021, ils ont suspendu le mardi dernier ce mot d’ordre qui vient d’être définitivement levé.  

A propos d’une décision du ministère de l’éducation nationale et de l’alphabétisation qui imposerait aux élèves-maîtres des  Centres d’animation et de formation pédagogiques (CAFOP) de payer des ordinateurs à coût très élevés, Pr Mariatou Koné a révélé qu’elle n’est nullement informée de cette décision.

« Je voudrais dire que je ne suis nullement informée. Je voudrais surtout rassurer tous les partenaires, les élèves qui sont dans les CAFOP pour dire que chaque élève peut acheter son ordinateur là où il veut », a ajouté Mme Koné.

« Ca veut dire que cette décision que j’ai lue comme vous (sur les réseaux sociaux), si elle existe est une décision qui est nulle et non avenue. Une enquête est en cours, s’il y a des responsabilités, les responsables seront sanctionnés », a conclu la ministre de l’éducation nationale et de l’alphabétisation.

L’Afrique s’arme pour lutter contre la pollution marine

Abidjan, la capitale économique de la Côte d’Ivoire, a récemment abrité un séminaire regroupant 25 auditeurs de 14 pays du continent.Le risque zéro n’existe pas. Surtout dans le secteur des hydrocarbures où la probabilité d’accidents est grande avec notamment l’exploitation offshore du gaz et du pétrole.

Dans un souci de prévention, l’Institut de sécurité maritime interrégional (Ismi) a organisé, du 13 au 15 avril 2021, une session de formation sur la « lutte contre les pollutions accidentelles par hydrocarbures en mer et sur le littoral ». Objectif : réfléchir à « une riposte efficace en cas de situation critique ».

Car, a affirmé Guillaume Turquet de Beauregard, Coordonnateur régional du projet Action de l’Etat en mer (Golfe de Guinée), « la question n’est plus de savoir si l’accident va arriver mais plutôt quand il va se produire ».

Or en Afrique de l’Ouest, selon M. Turquet de Beauregard, « environ un tiers des habitants vit sur le littoral et plus de la moitié du PIB de la région provient des zones côtières ». C’est à l’aune de cette constatation que l’on mesure, a-t-il déclaré, la nécessité pour les Etats de « prendre conscience de l’importance stratégique des réponses à apporter (puisque) l’impréparation les conduit à improviser dans l’urgence ».

La pollution marine a des effets néfastes sur l’environnement, la pêche, le tourisme etc. Partant, les pays du Golfe de Guinée, qui pèsent 5 % dans la production mondiale de pétrole, prennent la menace au sérieux.

En effet, a souligné le Commandant Abé Aké Lazare, Directeur de l’Ismi, cette zone « est fortement exposée aux risques de pollution marine » à cause de « l’existence de routes maritimes stratégiques pour le commerce mondial et de diverses activités d’exploitation de ressources dangereuses ».

La formation proposée par l’Institut de sécurité maritime interrégional est mixte avec « une partie théorique réalisée à distance le mois dernier et une partie pratique ayant eu lieu la semaine dernière ».

Les participants aux cours dispensés par des formateurs du Centre français de documentation, de recherche et d’expérimentation (CEDRE) étaient originaires du Ghana, du Togo, du Bénin, du Nigeria, du Cameroun, du Gabon, du Sénégal, de la Sierra Leone, du Liberia, du Congo, de la Guinée, de la République démocratique du Congo, de la Mauritanie, de la Côte d’Ivoire et de la France.

A en croire les organisateurs, l’enseignement est « certifié conforme aux standards de formation anti-pollution OMI de niveau 2 ». Le dernier chapitre du séminaire a été, d’après la source, un exercice pratique sur le plan d’eau du Port autonome d’Abidjan (PAA) avec mise en oeuvre d’un chantier de dépollution, de moyens de confinement et démonstration d’absorbants.

Média ivoirien: les agents du journal public Fraternité Matin menacent d’entrer en grève mercredi

Les employés de Fraternité Matin, le journal pro-gouvernemental ivoirien, qui dénoncent une « mauvaise gestion » du groupe, ont menacé lundi d’entrer en grève dans 48h, soit mercredi, si leurs revendications ne sont pas prises en compte.

Munis de banderoles rouges au front ou au poignet, les agents ont observé de façon spontanée un « mouvement d’humeur » dans la cour de l’entreprise pour protester contre une « mauvaise gestion » et exiger le « départ » du directeur général adjoint, Abdel Serge Nouho.

A la suite d’une rencontre de six agents avec le directeur général de Fraternité Matin, Vénance Konan, les employé ont posé toutes leurs revendications dont « le départ d’Abdel Nouho », le directeur général adjoint.

Ils ont également demandé le départ de certains proches collaborateurs du directeur général adjoint, notamment « Ndiaye Mamadou, Koné Cheikh et de M. Kouamé », le contrôleur de gestion de Fraternité Matin.

M. Séraphin Gnonplegou, chef du service infographie, faisant le point au personnel après les échanges avec le directeur général, a rassuré qu’ « il n’y aura pas représailles », citant le premier responsable de l’entreprise de presse, Venance Konan.

« On ne veut plus de DGA (directeur général adjoint) à FratMat », ont martelé les agents, qui estiment avoir l’impression qu’ ils viennent aider le groupe, or « ils viennent appauvrir les travailleurs ».

Le personnel a décidé, au terme des échanges avec le directeur général, de mettre en place un Comité de gestion de la crise, chargé de rédiger un préavis de grève; et si dans un délai de 48h il n’a pas eu gain de cause, il lancera une grève.  

« Cette fois-ci, c’est un non-retour », a déclaré M. Gnonplegou, avant d’ajouter « pour ne pas être contre la loi, on va suivre la réglementation en matière de grève ». Durant ces 48h, M. Venance Konan devrait voir le ministre de tutelle pour discuter de la situation.

Pour M. Gnonplegou, en tant que directeur général, certaines décisions sont de son ressort. Certes, le directeur général, la nomination est venue de la hiérarchie, mais les collaborateurs de M. Nouho, il peut prendre une décision.

Les agents ont annoncé la rédaction du préavis de grève, mardi, en attendant que le directeur général revienne avec les décisions qui auront été arrêtées avec le ministre de la Communication, des médias et de la Francophonie, Amadou Coulibaly.

Ils ont repris le service en début d’après-midi. Les employés craignent un licenciement massif des travailleurs pour raison de trésorerie. En décembre 2018, un plan de redressement a provoqué le départ de plusieurs dizaines d’agents.

M. Augustin Bani, employé au service montage, a fait remarquer que trois ans après le plan social l’on observe des embauches tous azimuts et certains « se partagent des millions pendant que le personnel souffre ».

« Avant le plan social, nous étions à 330 employés pour une masse salariale de 150 millions Fcfa, ils ont renvoyé quelque 200 personnes. Et, aujourd’hui, l’effectif du personnel est de 172 agents pour une masse salariale de 125 millions Fcfa », a-t-il souligné. 

Présent sur les lieux, Guillaume Gbato, secrétaire général du Syndicat national des professionnels de la presse de Côte d’Ivoire (Synappci), a apporté son soutien aux agents, les conseillant de structurer leur mouvement pour agir selon la loi. 

Afrique: Bolloré engagé dans la préservation des tortues marines

Bolloré Ports met en œuvre des programmes de préservation de la biodiversité en Afrique.Le travail vise à assurer la durabilité des espaces de ses 21 concessions portuaires dans le monde dont 16 sur le continent africain.

En partenariat avec l’ONG Ecocentre Renatura, Congo Terminal sensibilise des centaines de familles de Pointe Noire aux enjeux des tortues marines, aux méfaits du braconnage et aux implications de l’eau pour la planète, rapporte un communiqué reçu ce lundi à APA.

Le texte souligne qu’au Ghana, Meridian Port Services (MPS) met en œuvre depuis 2018, un programme pour la conservation des tortues marines.

Ce programme consiste à transférer en toute sécurité les œufs de tortue se trouvant menacés dans leur milieu naturel vers une écloserie fermée reproduisant leur environnement, dans une atmosphère propice à leur éclosion.

L’initiative est menée conformément à la norme de performance de la Société financière internationale (SFI) pour la conservation de la biodiversité et la gestion durable des ressources naturelles vivantes.

Au Timor-Leste où Bolloré Ports va démarrer dès 2022 les activités du port en eaux profondes de Tibar Bay, des études environnementales lancées avec le concours de la Banque Mondiale, ont permis de définir les mesures compensatoires à mettre en œuvre pour reconstituer une zone de mangrove tout en augmentant sa surface et préserver la faune marine par la mise en place d’un éclosoir pour protéger les tortues.

Moroni Terminal aux Comores va aussi s’engager cette année dans le programme gouvernemental de protections de tortues marines.

« Bolloré Ports attache de l’importance à la durabilité environnementale et sociale de ses activités. C’est à ce titre que l’ensemble de nos terminaux portuaires mettent en œuvre une politique environnementale qui vise à préserver les écosystèmes de nos installations. Avec le concours des ONG et experts environnementaux, nos équipes identifient et gèrent les risques environnementaux et sociaux associés à nos activités. Nous déployons à cet effet des méthodes innovantes afin d’assurer la préservation de la flore et de la faune », a précisé Olivier De Noray, Directeur général des concessions de Bolloré Ports.

Par ailleurs, les terminaux opérés par Bolloré Ports sont engagés dans les processus de certification environnementale ISO 14001/2015.

Ramadan: respect partiel des mesures contre la Covid-19 dans des mosquées à Abidjan

Les mesures barrières contre la Covid-19 telles la distanciation physique et le port du cache-nez sont partiellement respectées dans des mosquées à Abidjan, où les prières dans ces lieux de culte drainent beaucoup de fidèles musulmans ces derniers jours en raison du jeûne du mois de ramadan.

Dans des communes huppées comme le Plateau, le Centre des affaires d’Abidjan, où à Cocody à l’est de la capitale économique ivoirienne, les mesures barrières dont la distanciation physique et le port du cache-nez sont scrupuleusement respectées.

A la grande mosquée de la Riviera-Golf ou encore à la grande mosquée de la Riviera II et la grande mosquée du Plateau, les mesures barrières sont imposées. Dans ces mosquées, les autorités religieuses exigent aux fidèles le respect des mesures anti-Covid-19 pendant le culte.

Par contre, à Abobo, à Adjamé, dans le Nord d’Abidjan ou encore à Yopougon, dans l’Ouest, des communes dites populaires de la capitale économique ivoirienne, les mesures barrières contre la Covid-19 sont foulées aux pieds dans plusieurs mosquées.

Le non-respect de certaines mesures sanitaires a accru ces derniers mois les risques de propagation de cette maladie. Mais, des fidèles musulmans observent rarement les mesures contre la Covid-19 dans la plupart des mosquées des quartiers dits populaires.

Le jeûne du mois du ramadan qui est le quatrième pilier de l’islam, a démarré depuis mardi en Côte d’Ivoire. Il devrait durer 29 ou 30 jours pendant lesquels les musulmans restent à jeûn de l’aube jusqu’au coucher du soleil et s’abstiennent également d’avoir des rapports sexuels avec leur conjoint dans la journée.

Pendant cette période marquée par la générosité des fidèles à l’égard de leurs co-religionnaires, les mosquées drainent beaucoup plus de fidèles musulmans pendant les prières, d’où un risque réel de propagation de la maladie à Coronavirus dans les lieux de culte.

A la date du 15 avril 2021, la Côte d’Ivoire comptait 45.444 cas confirmés de Covid-19 dont 44 925 personnes guéries et 273 décès. Abidjan reste l’épicentre de la maladie avec plus de 90% des cas positifs.

Management de la qualité: le Trésor ivoirien maintient la norme ISO 9001 version 2015

AFNOR, une entité internationale de normalisation, a au terme d’un audit des performances du Système de Management de la Qualité (SMQ) du Trésor public ivoirien, maintenu son certificat ISO 9001 version 2015.

Démarré le mercredi 14 avril 2021, l' »Audit de suivi N°1″ du Trésor public ivoirien, organisé dans le cadre du maintien de son Certificat à la norme ISO 9001 version 2015,  a pris fin le vendredi 16 avril 2021, indique une note transmise à APA, samedi.   

Les résultats ont été livrés par Mme Amie Mar, auditeur international pour le compte de AFNOR et responsable de l’équipe des auditeurs, lors d’une de restitution tenue à Abidjan. 

Cette cérémonie, présidée par le directeur général du Trésor public ivoirien, M. Assahoré Konan Jacques, s’est déroulée à la salle de conférence de la Direction générale sise au 7ème étage de l’immeuble Sogefiha à Abidjan-Plateau.

Au terme de cet « Audit de Suivi 1 », les auditeurs ont recommandé le « maintien du certificat ». Il ressort de cette évaluation que le Trésor public de Côte d’Ivoire garde intacte ses performances.   

Aucune non-conformité enregistrée, selon les auditeurs qui relèvent également 18 points forts et 30 pistes de progrès. Les auditeurs ont aussi noté avec satisfaction l’implication active de tout le personnel dans la mise en œuvre du SMQ. 

Toutefois, l’équipe conduite par Mme Amie Mar, a encouragé le Trésor à poursuivre les efforts afin de franchir avec succès les étapes du processus de maintien du Certificat, surtout au niveau de l’évaluation et de l’efficacité des actions correctives.

M. Assahoré a traduit la reconnaissance du Trésor public ivoirien aux auditeurs pour l’accompagnement dont l’Institution bénéficie pour l’amélioration  de son SMQ et l’atteinte de ses objectifs de performance.  

Il a rassuré les auditeurs sur l’engagement du Trésor Public à mettre en œuvre toutes les recommandations formulées, avant de déclarer « le Trésor Public se veut une administration moderne et engagée dans une dynamique d’amélioration continue ».

Ce certificat est soumis à un renouvellement tous les trois ans. Pendant cette période de validité, un audit de suivi est réalisé chaque année par le certificateur pour s’assurer que le SMQ reste conforme aux exigences de la norme ISO 9001 version 2015.

La certification globale du Trésor ivoirien a été obtenue en novembre 2019 sur l’ensemble de ses processus et métiers, ce qui permet à cette administration d’assurer efficacement sa transformation structurelle.

Le SMQ favorise en outre l’amélioration de la qualité opérationnelle (Comptable, Bancaire, financière et administrative), la consolidation  de la qualité de la signature de l’État et une mobilisation des ressources nécessaires au financement du budget sur les marchés financiers et de capitaux.

Covid-19: 54,74 milliards Fcfa de la Banque mondiale à la Côte d’Ivoire

La Banque mondiale (BM) a approuvé vendredi un nouveau financement de 54,74 milliards Fcfa pour faciliter l’acquisition de nouveaux vaccins contre la Covid-19 et booster la campagne nationale de vaccination, selon une note.

D’un montant global de 100 millions de dollars (54,74 milliards Fcfa), ce financement additionnel intervient dans le cadre du Projet d’appui au Plan national de riposte à la Covid-19 et vise à limiter la propagation du coronavirus en Côte d’Ivoire.

Ce financement vise également à permettre au pays de diversifier ses sources d’approvisionnement en vaccins contre la Covid-19 et à assurer un déploiement efficace au niveau national et de soutenir les efforts de sensibilisation générale. 

« En partenariat avec l’initiative Covax, cet appui va permettre aux autorités sanitaires de vacciner plus de 10 millions de personnes, soit près de 40 % de la population ivoirienne », a dit Coralie Gevers, directrice des opérations de la Banque mondiale pour la Côte d’Ivoire, le Bénin, la Guinée et le Togo.

Elle a ajouté que cela «va aussi soutenir une approche de communication intégrée afin de fournir aux Ivoiriens une information basée sur des faits concrets et des explications claires et scientifiques sur le virus, les différents vaccins et leurs risques éventuels ».

« Il s’agit par ailleurs de renforcer l’ensemble du dispositif de vaccination national pour pouvoir soutenir de vastes campagnes de vaccination contre d’éventuelles futures épidémies», a-t-elle poursuivi. 

Selon une récente étude menée en février 2021, le degré de préparation de la Côte d’Ivoire à l’introduction du vaccin contre la Covid-19 est de l’ordre de 48 %. Cette opération entend combler les déficits relevés au niveau de la chaîne d’approvisionnement et de la logistique.

L’opération devrait permettre d’augmenter l’achat et le déploiement des vaccins ainsi que les capacités de stockage de 113 districts sanitaires et renforcer le système d’approvisionnement, y compris pour assurer le maintien d’une chaîne du froid.

Et ce, grâce à la réhabilitation des chambres froides régionales. Cet appui viendra par ailleurs renforcer la capacité vaccinale de tout le système de santé. De son côté, la Banque mondiale accompagnera l’élargissement de la campagne de vaccination contre la Covid-19 actuelle au-delà de la ville d’Abidjan.

La campagne vaccinale a permis jusqu’à présent à plus de 80 000 personnes de recevoir la première dose du vaccin. La Côte d’Ivoire compte vacciner plus de 57 % de sa population éligible d’ici fin décembre 2022.

Ce financement additionnel de 100 millions de dollars en faveur de la Côte d’Ivoire est le deuxième du genre en soutien à la campagne de vaccination contre la Covid-19 en Afrique de l’Ouest.

Perturbation de la desserte en eau potable dans plusieurs quartiers d’Abidjan

Des travaux réalisés par une entreprise de voirie ont causé un incident technique entraînant une perturbation de la desserte en eau potable dans plusieurs quartiers, a annoncé la Société de distribution d’eau de Côte d’Ivoire ( SODECI) dans un communiqué transmis vendredi à APA.

ll s’agit notamment des quartiers d’Abobo-Baoulé, Djibi, 8è tranche Angré, Abobo Dokui, Aboboté, Bessikoi, Djibi, Chu d’Angré et Djorogobité. 

Poursuivant, la société a assuré que «nos équipes sont mobilisées et à pieds d’œuvre pour un retour à la normale dans les meilleures délais ». Depuis quelques jours, en raison de cet incident, plusieurs foyers des quartiers sus-cités sont privés d’eau potable.