L’UNICEF lance un plan d’assistance de 119 000 000 fg dans la région de Kindia

L’UNICEF a lancé samedi, 06 juin 2020 à Kindia son plan d’assistance à la riposte contre le Coronavirus.

Au terme d’une réunion tenue au gouvernorat de Kindia, l’institution onusienne en charge de l’enfance a confirmé que 119.000.000 de fg ont été remis aux 05 préfectures de la région. Plus de 31 millions de fg ont été accordés à la préfecture de Kindia
Les autorités de Kindia ont lancé à travers ce financement, la confection de près de 30.000 masques de protection, pour freiner la propagation de la pandémie dans la région.

Deux associations de femmes ont bénéficié des contrats de fabrications des bavettes de la préfecture de Kindia.
Au total 10.500 bavettes seront confectionnées et distribuées aux citoyens de la ville des agrumes, localité la plus touchée, après Conakry la capitale.

A rappeler que Kindia dénombre plus de 80 cas de coronavirus hospitalisés au CREMS de pastoriat.

47 nouvelles contaminations à la Covid-19 enregistrées en Guinée

Plus de doute, la Guinée va franchir, dans les prochaines heures, la barre des 4.000 cas positifs au Covid-19. Sur la base des tests effectués mardi, 2 juin, et mis à jour mercredi, 3 juin 2020, il est établi que 47 nouveaux cas positifs ont été détectés par les services de l’Agence Nationale de la sécurité Sanitaire (ANSS).

Il suffit d’avoir 9 cas positifs sur des tests à effectuer, pour atteindre les 4.000 cas de Covid-19 en Guinée.
Les mêmes données de l’ANSS, mises à jour mercredi, 3 juin, font état de 65 nouveaux cas de guérisons, ce qui donne un cumul de 2.332 sortis guéris contre un total de 23 décès en Guinée.

Mais le pays est loin de s’affranchir des comportements indélicats, inciviques et volontairement nuisibles à la santé publique. L’Etat d’urgence sanitaire est toujours ignoré ou violé par des individus refusant le port des masques, le lavage des mains et le respect de la distanciation sociale. Les transports publics violent délibérément les gestes barrières à Conakry et dans les préfectures ou la barre des 4.000 à 5000 cas de covid-19 n’est pas loin.

215 employés de Getma-Guinée au chômage technique

Getma Guinée, une société spécialisée dans le transit, la manutention, la consignation et le transport, a mis cette semaine 215 travailleurs en chômage technique et pour trois mois. La société de Jean-Jacques Grenier explique sa décision par l’impact de la Covid-19 qui aurait causé une baisse des activités.

Pour rappel, le gouvernement guinéen a mis en place un plan de riposte contre le Coronavirus dans lequel un appui financier au secteur privé. Cet appui consiste notamment à alléger de manière significative les charges fiscales des entreprises et d’autres avantages. Le plan économique de riposte contre le Covid-19 d’un coût de plus de 3.000 milliards de FG, est susceptible d’aider le secteur privé à absorber les chocs induits par le ralentissement prévisible de l’activité économique. Il était question de reporter pour trois mois de l’ensemble des charges fiscales et sociales de certaines entreprises.

Beaucoup d’observateurs regrettent que ce geste du gouvernement ne soit assorti de contreparties de la part des entreprises : maintenir par exemple l’emploi pendant la période de la pandémie du Covid-19.

Covid-19 en Guinée: 42 nouveaux cas positifs enregistrés

Selon les résultats des tests effectués le 1er juin, mis à jour mardi, 2 juin 2020, 42 personnes ont été contrôlées positives au Covid-19.

Ces 42 nouveaux cas positifs portent le cumul de 3.886 cas confirmés de coronavirus. Les mêmes données de l’ANSS font état également de 132 nouveaux cas de guérisons ; ce qui donne un total de 2.267 sortis guéris depuis le 12 mars 2020.

Et si la létalité est estimée à 0.6%, les statistiques mises à jour le 2 juin, parlent de 1.596 actifs parmi les cas et d’un taux de rétablissement de 58.3% à la date du 2 juin 2020. Avec 0 décès/jour, il y a un cumul de 23 décès hospitaliers depuis le 12 mars en Guinée. Ces 42 nouvelles contaminations coïncident avec la découverte d’un 2e cas positif au Covid-19 à Labé.

Il s’agit d’une femme qui a voyagé à bord d’un taxi transportant plusieurs passagers sur l’axe Conakry-Labé. La femme testée positive, est sous traitement au centre de Kindia. Ses contacts sont dans la nature à Labé ou plus de 400 personnes, venant de Conakry, ont été accueillies dans la capitale de la Moyenne Guinée. Et personne ne connait le statut de ces voyageurs.

Par ailleurs, depuis la levée du couvre-feu dans les régions, les habitants des préfectures, ignorent les gestes barrières en refusant le port des masques de protection, le lavage des mains et surtout le respect de la distanciation sociale ou physique. Et en raison des comportements inciviques et cyniques, les cas positifs au Covid-19, augmentent chaque jour en Guinée ; un pays qui pourrait atteindre et dépasser même la barre des 4.000 cas d’infections dans les prochains jours.

Covid-19: La Guinée a enregistré 73 nouveaux cas positifs 23 guérisons le 1er juin

La Guinée a enregistré de nouveaux cas confirmés de coronavirus. Même si le nombre total de morts est limité à 23 décès hospitaliers le 1er juin 2020, les données du 31 mai de l’ANSS et mises à jour à la même date, font état de 73 nouveaux cas positifs au covid-19.

Et ces 73 nouveaux cas infectés portent le nombre total à 3.844 cas confirmés de coronavirus depuis le 12 mars 2020 en Guinée. Selon les mêmes statistiques du 31 mai, réactualisées le 1er juin, 23 nouveaux patients ont été guéris, ce qui donne un cumul de 2.135 sortis guéris depuis l’apparition du 1er cas de covid-19, le 12 mars en Guinée.
Outre le cas de 1.686 actifs, l’Agence Nationale de la Sécurité Sanitaire (ANSS) parle d’un taux de rétablissement de 55,5%. Avec les statistiques de l’ANSS du 31 mai, la Guinée occupe le 74e rang des pays touchés par le covid-19, derrière la Hongrie (3.892 cas) et devant le Sénégal (3.739 cas infectés).
La Guinée évolue vers les 4.000 cas de covid-19. Les habitants de plusieurs préfectures dont Fria, Dubreka, Kindia, Lola, Nzérékoré, Kankan et surtout Coyah, refusent de porter les masques de protection, de se laver les mains et de respecter la distanciation sociale et physique.
Mêmes le nombre de passagers exigé des véhicules et motos de transports publics, n’est pas respecté par les conducteurs. Bref l’Etat d’urgence sanitaire est ignoré ou violé par les guinéens.

Guinée: Des élections au gré de la pandémie Covid-19

La République de Guinée a été touchée par la pandémie du coronavirus en plein processus électoral notamment l’organisation le 22 mars 2020 des élections législatives et du référendum constitutionnel.
Et sur fonds d’une campagne à la fois terne et marquée par des violences et destructions du matériel électoral dans la banlieue de Conakry et dans plusieurs préfectures du pays profond, le premier cas positif du COVID-19 a été notifié le 12 mars 2020 ; et 10 jours plus tard, le 22 mars, les guinéens se sont rendus aux urnes pour un double scrutin destiné à élire les représentants du peuple à l’Assemblée Nationale dont la mandature sortante avait expiré de plus d’un an, et à se prononcer en faveur ou non d’une nouvelle constitution à travers un référendum.
Dans tous les bureaux de vote fonctionnels qui ont échappé aux actes de vandalisme, les gestes barrières ont été imposés, avec des kits sanitaires installés pour le lavage des mains et les masques portés.
Même la distanciation sociale a été respectée par les électeurs sensibilisés et les membres des bureaux de vote. Le chef de l’Etat qui a voté au collège de boulbinet à Kaloum, a porté son masque de protection et a marqué un espace bien délimité, pour s’adresser à la presse nationale et internationale. Le respect des barrières de sécurité sanitaire a coïncidé avec la détection de douze (12) agents contrôlés positifs au covid-19 au sein des services rattachées de la Présidence de la République.
Autant dire que les consultations électorales sont « sous couvert » ou « au gré » de la pandémie du coronavirus en Guinée. Même les 114 députés élus le 22 mars 2020 ont été soumis à un test obligatoire au Palais du Peuple à Conakry.
Malgré la menace que représentait le coronavirus, la Guinée avait un autre rendez- vous à ne pas manquer pour préserver la vie démocratique et le fonctionnement des institutions de la République. C’est ainsi que le pays a réussi à organiser ce double scrutin législatif et référendaire, à installer la Nouvelle Assemblée Nationale issue des urnes et à promulguer la nouvelle constitution.

A peine cette étape franchie, la République de Guinée s’apprête à vivre une autre étape importante du processus électoral pour cette année, celle de la présidentielle prévue pour le mois d’octobre 2020.
Quel impact le coronavirus pourrait-il avoir sur ce rendez-vous crucial ? La question intéresse les acteurs et les partenaires techniques de la Guinée.
Et compte tenu de la propagation de la maladie dans le pays (plus de 3.358 cas positifs en mai 2020 selon l’Agence Nationale de Sécurité Sanitaire ANSS), beaucoup d’observateurs politiques s’interrogent sur le respect du calendrier électoral 2020.
A cinq (5) mois de cette élection, la Guinée à l’instar des autres pays du monde, fait face à la lutte contre la pandémie. Et ces préoccupations sont partagées par le représentant spécial du secrétaire général des Nations Unies (ONU) en Afrique de l’Ouest Mohamed Ibn Chambas qui a déclaré récemment « La continuité des activités des gouvernements de l’Afrique de l’Ouest et du sahel est un domaine clé que nous devons soutenir, tout comme celui concernant la santé et les autres domaines qui aident à renforcer la paix et la stabilité ». Une manière d’encourager les Etats de la sous-région dont la Guinée, la Côte d’Ivoire et le Ghana à conjuguer les efforts pour non seulement lutter contre la maladie mais aussi assurer la continuité de la vie démocratique en vue de favoriser la paix et la stabilité politique dans ces pays.
Ce signal fort lancé par le représentant spécial du secrétaire général des Nations Unies pour l’Afrique de l’Ouest, témoigne des conséquences que pourraient avoir le coronavirus sur le processus électoral qui se pointe à l’horizon dans ces trois (3) Etats de la CEDEAO dont la courbe de contaminations ne fait que monter.
La République de Guinée sera-t-elle à ce rendez-vous ? Parviendra-t-elle à circonscrire la pandémie avant le mois d’octobre prochain, date prévue pour la présidentielle ?
Deux problématiques qui commencent déjà à animer les débats dans les médias.
Des voix s’élèvent dans les états-majors des partis politiques de l’opposition. Pour les formations politiques comme l’UFR de l’ancien premier ministre Sidya Touré et le PADES de Dr Ousmane Kaba, l’éventualité d’un report de l’élection présidentielle du mois d’octobre 2020 ne doit pas se poser, dans la mesure où le coronavirus n’a pas empêché l’organisation du double scrutin du 22 mars dernier.
Et du côté de la mouvance présidentielle, le débat sur un report ou non du scrutin présidentiel n’est pas d’actualité ; les fidèles du pouvoir préfèrent concentrer leurs énergies sur la lutte contre la propagation de la maladie, notamment à l’intérieur du pays ou les quatre (4) régions naturelles constituent le poumon de l’économie nationale très affectée par la propagation du coronavirus.

C’est une dépêche à l’initiative de Search For Common Ground en collaboration avec le National Democratic Institut (NDI) sur financement de l’USAID.

88 nouvelles contaminations portant à 3 446, le nombre de cas positifs à la Covid-19 en Guinée

Le nombre de cas positifs à la Covid-19 en Guinée connaît une ascension fulgurante. En effet, sur 385 personnes testées mardi 26 mai, 88 d’entre elles se sont révélées positives, rapporte AGP Guinée. 

Ces 88 nouveaux cas positifs portent à 3.446, le nombre total de cas confirmés de coronavirus depuis l’apparition du 1er, le 12 mars 2020 en Guinée. Mieux, les statistiques du 26 mai de l’ANSS, réactualisées et mises à jour le 27 mai, font état d’un décès/jour, ce donne un cumul de 21 décès hospitaliers dus au covid-19. Et avec les mêmes données de l’ANSS, il y a 122 nouveaux cas de guérison, ce qui fait un total de 1895 sortis guéris depuis le 12 mars.

En attendant, les résultats des tests effectués le 27 mai, la Guinée, avec le piétinement des gestes-barrières comme le refus de laver les mains et du port des masques, évoluent vers la barre des 4 à 5.000 cas positifs de coronavirus. Il n’y a malheureusement aucune prise de conscience chez les guinéens. La pandémie est politisée par les intellectuels et les analphabètes manipulés en guinée.

Covid-19: La Guinée a recensé 99 nouvelles contaminations pour un total de 3 275 cas positifs

Les infections au Covid-19 continuent de se répandre à Conakry et dans les régions de la Guinée profonde. Selon les statistiques de l’ANSS du 23 mai, mises à jour dimanche, 24 mai, 99 nouveaux cas positifs au Covid-19 ont été détectés sur un groupe de personnes testées au laboratoire.

Ces 99 nouveaux cas positifs portent à 3.275, le nombre total de cas confirmés de coronavirus depuis l’apparition du 1er cas, le 12 mars en Guinée. Les mêmes données issues des tests du 23 mai et réactualisées le 24 mai, font état de 42 nouveaux cas de guérison, ce qui donne un cumul de 1.673 sortis guéris contre un total de 20 décès depuis le 12 mars 2020.

Avec le laisser-aller et l’incivisme sur le terrain, le Covid-19 va continuer à se propager en guinée, tout en propulsant le pays vers les 4.000 cas de coronavirus dans les prochains jours.

Les gestes barrières ne sont plus respectés dans les régions, parce que le gouvernement a levé le couvre-feu et alléger les mesures de sécurité sanitaires.

Les habitants des villes de Mamou, Kankan, Nzérékoré, Coyah, Dubreka et autres, refusent de porter les masques et de se laver les mains.

Mieux, dans les préfectures comme Boké, Dubreka, Coyah et même dans la ville de Conakry, les conducteurs de Motos Taxis continuent de faire des surcharges avec 03, 04 ou 05 passagers sur leurs engins dans la circulation.

Parallèlement, le conseil scientifique de riposte au covid-19 a annoncé récemment que le gouvernement, à travers le ministère de l’enseignement supérieur et de la recherche scientifique, intensifiera la valorisation de notre pharmacopée et notre médecines traditionnelle.

Labé: Plus de 1000 personnes venant de Conakry sans document sur leur statut Covid

Malgré l’interdiction faite aux habitants de Conakry de se déplacer pour l’intérieur du pays, plusieurs préfectures sont touchées par un afflux de citoyens qui risquent d’importer le covid19 de la Capitale. Cet état de fait interpelle les activistes et les syndicats de transporteurs de Labé.
Illustration a été faite jeudi,21 mai par le mouvement citoyen « Osons Oser » très actif dans la lutte contre la pandémie du coronavirus et les syndicats des transports.
Malgré l’existence d’un cordon sanitaire installé dans la sous-préfecture de Garambé à 10km du chef-lieu de la préfecture, des citoyens venant de Conakry par centaine arrivent chaque jour à Labé sans aucune pièce sur leur état de santé. Tous bravent le cordon sanitaire pour se cacher dans la ville.
« Ces derniers temps, nous avons notifié une évolution excessive du nombre des personnes venant de Conakry dans la préfecture de Labé comme s’il n’y avait aucun cordon sanitaire. Il y’a une responsabilité administrative et citoyenne dans tout ça. Le poste de santé de Garambé a notifié qu’il y’a forcing au niveau du cordon par des chauffeurs venant de Conakry. Au total plus de 1000 personnes sont rentrées ces derniers temps à Labé sans aucune pièce sanitaire. Notre mouvement avait mis deux barricades sur la route mais aujourd’hui, une est démolie et il n’en reste qu’une. Les chauffeurs viennent dévier le cordon au niveau de la chaussée pour accélérer. Même s’ils prennent le numéro de leurs plaques, ils se cachent aussi dans les quartiers. Aujourd’hui seulement il y’a eu 3 forcing et même la cheffe du centre veut quitter les lieux, » a dénoncé docteur Mamadou Mouctar Diallo, secrétaire général du mouvement Osons Oser.
Les syndicalistes quant à eux, accusent leurs camarades de Conakry et les services de sécurité d’être très légers dans l’application du décret du chef de l’Etat.
«Nous, on a fermé nos guichets sur Conakry. Donc, ce sont ceux qui sont à Conakry qui doivent interdire les sorties. Donc, on doit arrêter de circuler. Il y’a des chauffeurs qui font tout pour violer les principes pour avoir de l’argent. Nous accusons avant tout les services de sécurité qui surveillent la route. Entre Conakry et Labé, on ne peut pas compter le nombre de barrages. Donc celui qui s’échappe à Coyah peut être rattrapé à Kindia ou Mamou ou Dalaba, » regrette El hadji Zawiya Diallo, secrétaire préfectoral du syndicat des transports et mécaniques général.
Aux dernières nouvelles, un militaire venu de Kindia (l’un des foyers du virus) est testé positif et est évacué d’urgence sur Conakry. Actuellement, les services sont à la recherche de ses contacts.

Covid-19: Pas de grande prière, mais un sermon prévu pour la fête de Ramadan

Les fidèles musulmans de Guinée n’auront pas droit cette année à la grande prière cette année en raison de la Covid-19. Les autorités religieuses l’ont indiqué vendredi, 22 mai 2020 à travers un communiqué.

Un sermon pré-enregistré sera diffusé à la radio et à la télévision nationales à cet effet.

Pour rappel, les autorités religieuses avaient décidé d’interdire les prières collectives dans les mosquées du pays en raison de la Covid-19.

«  Les prières collectives pendant le mois de ramadan à la mosquée sont interdites. Vue l’évolution la pandémie dans notre pays, les mosquées seront toujours fermées. C’est pour cela nous demandons à tous les fidèles d’effectuer leur prière dans leur concession familiale », avait alors annoncé le Secrétaire Général des Affaires Religieuses, Elhadj Aly Jamal Bangoura.

Mandiana: Des citoyens de la commune urbaine sensibilisés sur le coronavirus

Après le lancement de leur association dénommée ‘’Mouvement Général Toumany Sangaré (MGTS)’’, un groupe de jeunes sensibilisent les citoyens de la commune urbaine de Mandiana contre la propagation de la COVID-19, dans leur préfecture.

Les jeunes du MGTS sillonnent les quartiers pour amener la population à respecter les mesures barrières, le port de masques de protection. Ils donnent également des explications sur l’utilisation rationnelle du chlore et du savon pour le lavage régulier des mains.
Le président du mouvement MGTS, Amara Diallo a indiqué que cette activité vise à appuyer le gouvernement dans la lutte contre la propagation du coronavirus en Guinée.

« Le mouvement va se redéployer dans tous les quartiers pour une forte sensibilisation en vue d’amener les citoyens au respect strict des mesures barrières qui sont très importantes dans la lutte contre la pandémie.
Quant au secrétaire général des collectivités Sékou Kourouma, il a ,au nom du préfet, remercié ces jeunes qui vont mener des activités de sensibilisation au niveau des quartiers.

A rappeler que la cérémonie de lancement des activités du MGTS a regroupé le maire de la CU Ibrahima Sira Diakité, les chefs des quartiers et les responsables des sections RPG-Arc-en-ciel

La Guinée enregistre 62 nouvelles contaminations pour un total de 2 727 cas positifs

La Guinée évolue vers les 3.000 cas positifs au Covid-19. Les infections et contaminations grimpent en flèche même si le nombre de décès est pour le moment limité à 16 cas. Des tests effectués sur 355 personnes samedi, 16 mai, 69 cas sont déclarés positifs au Covid-19. Et ces 69 nouveaux cas positifs, portent à 2727, le nombre total de cas confirmés de coronavirus depuis le 12 mars. Les mêmes données du 16 mai de l’ANSS, réactualisées dimanche, 17 mai font état de 0 décès/jour et de 50 nouveaux cas de guérisons, ce qui donne un cumul de 1.183 sortis guéris depuis l’apparition du 1er cas de Covid-19, le 12 mars 2020.

Ce décompte des cas de Covid-19 coïncide avec l’identification de 32 contacts d’un cas positif à Mamou et 7 cas confirmés de coronavirus dont un décès à Kindia. Le cas des 6 malades du Covid-19 dont les imams déjà hospitalisés constitue une belle leçon pour ces manifestants soudoyés qui ont ouvert de force certaines mosquées à Dubreka, Coyah, Boffa et Kamsar.

Le coronavirus est une réalité et non un jeu politique. Avec la fréquence de contaminations en cours, la Guinée pourrait atteindre et dépasser les 3.000 cas de coronavirus. Il reste d’ailleurs 273 cas positifs pour le pays franchisse la barre des 3.000 cas de Covid-19

Covid-19: 7 cas positifs dont un décès enregistrés à Kindia

La préfecture de Kindia, située à 135 km de Conakry, a enregistré sept (7) cas positifs au COVID-19, dont six (6) cas hospitalisés et un (1) décès. L’annonce a été faite lundi 18 mai par le Directeur Préfectoral de la santé (DPS) de Kindia, Mory Togba.

« Kindia a enregistré son premier cas de coronavirus il y a quelques jours ; il s’agissait d’un religieux qui est décédé. Après un test sur sa dépouille, le résultat qui a été communiqué par le CREMS a révélé qu’il était positif au covid-19.

Ainsi, nous avons mené une opération d’identification des contacts. Et des tests ont été effectués sur les contacts et au niveau du personnel sanitaire, membre du CREMS. A la suite de ces tests, six personnes ont été déclarées positives au coronavirus dont un membre du CREMS. Ce qui porte à sept (7) le nombre total de cas confirmés de coronavirus dans la préfecture de Kindia dont six (6) cas hospitalisés et un (1) un décès », a indiqué le DPS de Kindia.

Il a ajouté que les investigations sont en cours dans les différentes familles des personnes déclarées positives afin d’identifier d’éventuels cas suspects. Il faut rappeler que parmi les cas positifs confirmés, il y a des religieux, membres des mosquées et un responsable de la ligue islamique préfectorale.

Le coronavirus pourrait ne jamais disparaître, selon l’OMS

La maladie à coronavirus pourrait «ne jamais disparaître» et devenir une maladie avec laquelle l’humanité devra apprendre à vivre, a averti mercredi 13 mai, l’Organisation mondiale de la santé (OMS), alors que le bilan mondial s’approchait jeudi 14 mai des 300 000 morts.

«Nous avons un nouveau virus qui pénètre la population humaine pour la première fois et il est en conséquence très difficile de dire quand nous pourrons le vaincre», a déclaré mercredi, Michael Ryan, directeur des questions d’urgence sanitaire à l’OMS, lors d’une conférence de presse virtuelle à Genève.

«Ce virus pourrait devenir endémique dans nos communautés, il pourrait ne jamais disparaître», a insisté M. Ryan.

Autre élément inquiétant, une étude montre que le coronavirus pourrait bien se transmettre non seulement par la toux ou l’éternuement mais même par la parole.

Les micro-gouttelettes de salive générées par la parole peuvent rester suspendues dans l’air d’un espace fermé pendant plus de dix minutes, selon une expérience publiée mercredi dans la revue PNAS et qui souligne le rôle probable des micro-gouttelettes dans la pandémie de Covid-19.

Selon un haut responsable sanitaire limogé récemment par le président américain, Rick Bright,  il y aura une «recrudescence des cas à l’automne» et «2020 sera l’hiver le plus sombre de l’histoire moderne», a estimé Bright.

Le patron de la Banque centrale américaine, Jérôme Powell a prévenu que les dommages de la pandémie sur la première économie mondiale pourraient être «durables» et qu’il faudrait peut-être de nouvelles aides, en plus des quelque 2 900 milliards de dollars de soutien déjà débloqués.

La Commission européenne a souhaité mercredi une réouverture «concertée» et «non discriminatoire» des frontières intérieures de l’Union européenne (UE) afin d’empêcher le naufrage du secteur du tourisme qui représente 10% du PIB et 12% des emplois dans l’Union

Bah Oury: « La Covid-19 met en lumière la mauvaise qualité de la gouvernance en Guinée »

Bah Oury a critiqué la gestion de la Covid-19 en Guinée. Il la juge « de mauvaise qualité et manquant de vision stratégique« .

Le fondateur de l’UFDG s’est une fois de plus, exprimé sur son compte Twitter, partageant ainsi avec ses 58 000 (cinquante-huit mille) abonnés, son analyse de la gestion de la crise sanitaire que traverse la Guinée.

COVID-19 en Guinée met en lumière la longue mauvaise qualité de la gouvernance du pays. L’érection des barrages pour isoler Cky (Ndlr: Conakry) de l’intérieur du pays sans prendre en compte les imbrications de Coyah et du Dubreka est une faute stratégique.

Nous sommes ainsi victimes de:

L’absence d’un Etat-stratège qui aurait dû relever la cartographie des risques naturels ou humains afin d’avoir de solides protocoles d’action pour la gestion des catastrophes par l’organisation des secours pour sauver le maximum de vies. D’où les faibles capacités de résilience. La gestion autoritaire, jupitérienne, sans une vision stratégique tournée sur la consolidation des fondations de l’Etat et de la société démocratique a montré ses limites en Guinée. Ceci amène à prendre conscience que le changement n’est plus seulement un choix mais une nécessité !

L’ancien ministre de la Réconciliation nationale a également déploré les conséquences économiques et sociales de la fermeture des frontières et l’isolement de la capitale, dans le cadre des mesures prises en vue de freiner la propagation de la Covid-19 en Guinée.

Des primes d’incitation pour les Directeurs des écoles publiques à Boké

Depuis le début des opérations de paie des primes d’incitation aux enseignants, le doute planait sur la régularisation des cas des directeurs d’écoles publiques qui avaient prêté mains fortes aux personnel enseignant pendant la grève du Slecg. Ces directeurs se sont servis des programmes pédagogiques pour dispenser des cours dans leurs établissements respectifs.

A Boké, la commission tripartite vient de régulariser de la situation de ces directeurs d’écoles engagés dans le processus de qualification du système éducatif guinéen.

Sous l’anonymat, certains directeurs ayant perçu leurs primes du mois d’avril ont indiqué : »Nous remercions l’Etat guinéen à travers le ministère de la Fonction publique qui œuvre pour améliorer les conditions de vie et de travail des enseignants en situation de classe. »
Pour d’autres, « Le fait de penser à nous en cette période de crise sanitaire due à la pandémie du coronavirus ou Covid-19, veut dire qu’au-delà des exigences administratives, les autorités centrales sont aussi sensibles à nos préoccupations, nos soucis et stress que nous vivons dans l’exercice de notre mission. »

« Ce qui nous réconforte davantage, c’est la moralité, la transparence, le dynamisme et la sincérité de cette jeune équipe chargée de superviser l’ensemble de la paie. Surtout, le Chef de mission, Mamadi Fatoumata Cissé qui agit méthodiquement et en toute modestie… »

A noter que la réhabilitation des directeurs d’écoles en situation de classe aura fortement contribué à aplanir les tensions sur le terrain.Les autorités devraient consentir d’autres sacrifices pour soulager ceux-là qui attendent leur tour avec beaucoup d’impatience.

Covid-19: La Guinée a enregistré 74 nouveaux cas positifs le 13 mai

Au total 237 personnes ont été soumises aux tests de laboratoire mardi, 12 mai 2020 et 74 parmi elles, se sont révélées positives au Covid-19. Et ces 74 nouveaux cas positifs portent à 2.372, le nombre total de cas confirmés de coronavirus depuis le 12 mars en Guinée.

Mieux les données de l’ANSS réactualisées à la date du 13 mai 2020 font état de 3 nouveaux décès mercredi, 13 mai, ce qui donne un cumul de 14 décès hospitaliers. Par ailleurs, l’Agence Nationale de la Sécurité Sanitaire (ANSS) fait état de 40 guéris du jour, ce qui donne un total de 856 sortis guéris depuis le 12 mars 2020.

Parallèlement au décompte des cas-Covid-19, l’expansion du coronavirus a été renforcée par un manque d’autorité de l’Etat, face au règne des anti-barrières sanitaires et opposants aux directives de l’Etat d’urgence sanitaire. Outre les violences contre le barrage de contrôle de Friguiadi qui ont fait 6 morts, des dizaines de blessés et des dégâts matériels à Coyah, des groupes de jeunes soudoyés ,ont cassé mercredi, 13 mai, les portes des Mosquées de Dubreka pour exiger la réouverture de toutes les Mosquées et les prières collectives pourtant interdites pour cause de Covid-19. Les mêmes jeunes manifestants, soutenus par des motards, ont érigé les barricades pour s’en prendre violemment aux porteurs de masques de protection et de bavettes sur la nationale no 3.

Il s’agit d’une violation flagrante de la loi, des mesures édictées dans l’Etat d’urgence sanitaire et de l’autorité de l’Etat. Même scenario à Kamsar ou des jeunes conditionnés et manipulés, ont ouvert de force les Mosquées, tout en déclarant qu’il n y a pas de coronavirus en Guinée. Et ces mauvais comportements ont été salués par les responsables de l’opposition. La Guinée, est le seul pays au monde ou le coronavirus a un camp et un Parti Politique.

Covid-19 en Guinée: Médecins Sans Frontières soutient la riposte de la pandémie

L’organisation médicale humanitaire internationale Médecins Sans Frontières (MSF) a démarré le 28 avril la prise en charge des patients atteints par la pandémie de COVID-19 au Centre de Traitement des Épidémies (CT-Epi) de Nongo, à Conakry avec une capacité maximale de 75 lits. Cette prise en charge est cruciale alors que le nombre de personnes infectées dans le pays ne cesse de s’accroître et que les capacités d’hospitalisation restent très limitées.
Le Centre de Traitement des Épidémies de Nongo (CTEpi Nongo) est une structure bien connue de MSF. L’organisation humanitaire avait en effet mis sur pied sur fonds propres ce centre en 2015 lors de l’épidémie d’Ebola qui avait durement affecté la Guinée. Plus de 10 milliards de francs guinéens (1 million d’euros) avaient été investis en 2015 par MSF pour bâtir ce centre, avant de remettre sa gestion aux autorités guinéennes.
« Aujourd’hui, face à la nouvelle pandémie de COVID-19 qui touche la Guinée, nous avons réhabilité une bonne partie de la structure pour la remettre aux normes et accueillir les premiers patients» explique KEÏTA Guéya Bonaventure, Coordinateur Technique et Logistique de MSF en Guinée. « La mise sur pied de cette unité de soins était urgente au vu de l’engorgement de l’hôpital de Donka. Dans un premier temps, nous pourrons assurer ici la prise en charge de patients présentant de symptômes légers de la maladie mais ayant besoin d’hospitalisation comme le prévoit la politique nationale de prise en charge »
Un soutien initial de trois mois est prévu par MSF pour le site de Nongo et une augmentation du nombre de lits est envisageable. L’organisation médicale essaie aussi de faire reconnaitre la prise en charge au centre des cas un peu plus sévères y compris ceux nécessitant un apport en oxygène.
L’organisation humanitaire assure également l’alimentation gratuite des personnes admises dans le centre.
« Outre cette réhabilitation et la prise en charge des patients, MSF a aussi mobilisé des promoteurs de santé pour soutenir les mesures de prévention, d’information et de promotion de la santé au centre de traitement de Nongo et des conseillers éducateurs pour l’accompagnement psychosocial des patients. Nous assurons aussi la recherche et le suivi des contacts et la désinfection des maisons des cas confirmés hospitalisés à Nongo. » Explique Dr Kassi NANAN-N’ZETH, Coordinateur Médical de MSF en Guinée.
En dépit de la situation, MSF maintient sa capacité de réponse aux autres épidémies. A Conakry, MSF assure ainsi la prise en charge gratuite des enfants atteints de la rougeole au Centre de santé de Saint Gabriel et la référence et l’appui à la prise en charge gratuite des cas compliqués vers les hôpitaux. En Haute Guinée, MSF appuie la prise en charge gratuite des cas de rougeole admis au service de Pédiatrie de l’Hôpital Régional de Kankan.
Présente depuis 1984 en Guinée, MSF mène depuis des années d’importants projets de lutte contre le paludisme et la malnutrition à Kouroussa ainsi qu’un vaste projet de prise en charge des patients vivant avec le VIH à Conakry. Ces projets se sont aussi impliqués dans la riposte contre le COVID-19 en renforçant les capacités des structures de santé et des communautés appuyées dans leurs zones d’intervention : mise en place de points de lavage, sensibilisation par des promoteurs de santé, etc.
« Outre notre appui au ministère de la santé dans la réponse au COVID-19, notre priorité reste d’assurer la continuité de ses services médicaux vitaux à Kouroussa et Conakry et la réponse aux autres épidémies », explique Arnaud Badinier, chef de mission de MSF en Guinée. « Rougeole, paludisme, VIH… les besoins sanitaires en Guinée restent immenses et le système sanitaire fragile. Avant la pandémie, l’accès aux soins était déjà un défi dans le pays, et il ne faut pas que la pandémie de COVID-19 aggrave la situation. A ce titre, renforcer l’approche communautaire dans la réponse au COVID-19 est nécessaire afin réduire la pression sur les structures sanitaires et garantir un accès équitable à la prise en charge des patients, qu’ils souffrent du COVID-19 ou de toute autre pathologie. »

La Guinée compte 2146 cas confirmés de coronavirus

Les infections au Covid-19 se propagent en Guinée. Sur 524 personnes testées au laboratoire samedi, 9 mai, 104 se sont révélées positives au coronavirus. Et ces 104 nouveaux cas positifs portent à 2.146, le nombre total de cas confirmés de coronavirus depuis le 12 mars 2020.

Les données de L’ANSS, réactualisées dimanche 10 mai, font état de 16 nouveaux guéris du jour, ce qui donne un cumul de 714 cas de guérison depuis le 12 mars en Guinée. Et puisqu’il y a eu zéro décès/jour, le nombre de décès est toujours 11 depuis le début de la crise. Le coronavirus se répand, en raison de l’errance de certains cas positifs et des contacts.

Samedi, un officier supérieur de la Marine Nationale parti se soigner clandestinement chez les tradi-thérapeutes de Lola, a été intercepté, et récupéré et d’urgence dans la préfecture de Lola, au sud de la Guinée. Souffrant des symptômes comme « la toux, le mal de gorge, la fatigue, le manque d’appétit et les difficultés respiratoires », l’officier de la marine a séjourné dans la localité de Pamporé, sous-préfecturede Koulé à Nzérékoré et dans la localité de fanghan, sous-préfecture de Gama Brema, chez un guérisseur à Lola. Le colonel a été pris en charge par une ambulance qui le conduit à Conakry.

Autres risques d’expansion du Covid-19, le non-respect par les habitants de Lélouma de l’Etat d’urgence sanitaire. Les citoyens de Lélouma ont participé au marché hebdomadaire ou vendeurs et acheteurs de produits se sont regroupés samedi, 9 mai, pour des affaires habituelles. Selon les sources, la pression et le mot d’ordre de violation des mesures sont partis des commerçants de Labé.

Le 2ème vice-président de l’Assemblée Nationale de Guinée est décédé le 3 mai

Le second vice-président de l’Assemblée Nationale est décédé ce dimanche 3 mai.

Louncény Fofana souffrait en effet d’un problème cardiaque à son domicile, avant d’être envoyé à l’hôpital sino-guinéen à Conakry.

Les proches du député du RPG ARC EN CIEL se plaindraient actuellement du fait que le défunt n’ait pas été correctement pris en charge par les services médicaux. Ces derniers auraient confié aux médias que Loucény Fofana, déjà souffrant, a dû être transporté dans des va-et-vient entre le Cte-pi de Donka et l’hôpital sino-guinéen, pour cause de suspicion d’un cas de Covid-19.

La lutte contre le coronavirus sera longue, prévient l’OMS

Le monde n’en a pas encore fini avec le coronavirus, selon l’OMS. L’organisation a en effet averti que la pandémie  « est là pour longtemps ».

«Ne vous y trompez pas : nous avons encore un long chemin à parcourir. Ce virus nous accompagnera pendant longtemps», a prévenu mercredi le directeur général de l’OMS, Tedros Adhanom Ghebreyesus.

L’AFP renseigne que dans les pays, notamment européens, où les mesures de confinement des populations mises en place le mois dernier commencent à être allégées, la crainte d’une seconde vague de contaminations est omniprésente et les appels à la prudence fréquents.

Tedros Adhanom Ghebreyesus a fait savoir qu’il redoute un relachement dans le combat mené contre le coronavirus. «L’un des plus grands dangers auxquels nous sommes confrontés aujourd’hui est la complaisance» a-t-il déclaré. Il a ajouté de plus que la majeure partie de la population mondiale reste susceptible d’être contaminée.

La pandémie qui a tué plus de 180 000 personnes à travers le globe, est en fait en hausse en Afrique, en Amérique centrale et du Sud, et en Europe de l’Est. Situation qui inquiète le DG de l’OMS.

La Grande-Bretagne a enregistré 759 décès en 24h, portant le bilan dans le pays à 18.000 morts. L’administration sanitaire a toutefois laissé entrevoir que Londres allait alléger les mesures de confinement dans les semaines à venir.

Aux États-Unis, pays officiellement le plus endeuillé au monde par le Covid-19 (46’583 décès), les règles de distanciation sociale ne sont pas respectées. Dans les Etats encore sous ordre de confinement, des manifestations pour appeler à relancer l’économie se multiplient.

Le président Donald Trump a en outre jugé la semaine dernière qu’il était temps de faire «redémarrer l’Amérique». Il a toutefois laissé chacun des gouverneurs prendre la décision selon la gravité de l’épidémie dans son État.

L’Allemagne, l’Autriche, la Norvège ou le Danemark ont en revanche opté pour l’assouplissement de leurs mesures de confinement, tout en conservant des mesures de « distanciation sociale ». L’Italie, la France, la Suisse, la Finlande et la Roumanie préparent également un déconfinement en prudence.

Quant à l’ONU, elle tire la sonnette d’alarme sur une imminente «catastrophe humanitaire mondiale». Le nombre de personnes souffrant de famine risque en effet de doubler pour atteindre «plus de 250 millions d’ici la fin de 2020», selon elle.

La crainte d’une deuxième vague reste également très forte Aux États-Unis, un haut responsable de la santé publique, Robert Redfield, a dit redouter pour l’hiver prochain un épisode «encore plus difficile que celui que nous venons de vivre», en raison d’une possible coïncidence avec la grippe saisonnière.

Berceau du coronavirus, parti de Wuhan fin 2019, la Chine craint aussi une deuxième vague épidémique. Dans le collimateur : les personnes venant de l’étranger. Face à cette menace, la métropole de Harbin, proche de la Russie, a renforcé mercredi ses mesures de restriction.

Le Premier ministre guinéen testé négatif au Covid-19

Dans le cadre des activités de riposte contre le COVID-19, l’ANSS a procédé à des tests de dépistage sur SEM le Premier ministre, Chef du Gouvernement ainsi que sur l’ensemble de son cabinet et du personnel civil et militaire de la Primature, les 6, 7 et 8 avril 2020.

Le test de son SEM le Premier ministre Dr Ibrahima Kassory Fofana et plusieurs de ses principaux collaborateurs se sont avérés négatifs.

Seuls deux parmi eux ont été testé positifs au COVID-19.

Ils ont été immédiatement pris en charge par les services de l’ANSS selon le protocole en vigueur.

La Primature rappelle à tous, l’importance des gestes barrières et invite la population à suivre les consignes édictées par l’Organisation Mondiale de la Santé, le Gouvernement et les autorités sanitaires à tous les niveaux.

La Primature souhaite prompt rétablissement à l’ensemble des malades du Covid 19.

Transmis par la Cellule de Communication du Gouvernement

Covid-19: La Guinée aurait enregistré son premier décès ce 14 avril

La Guinée qui a recensé 363 cas positifs au Covid-19 à ce jour, aurait enregistré son premier décès ce 14 avril 2020.

Le site d’information Guineenews a annoncé que le décès a eu lieu ce mardi 14 avril. Il s’agirait d’un ressortissant libanais selon le bureau de la communauté libanaise, qui l’a annoncé dans un communiqué rapporté par le média. La même source ajoute que le patient décédé avait des antécédents qui lui avaient valu une intervention chirurgicale au Liban, l’an dernier.

Guineenews renseigne en effet que dans ce document non daté « le bureau de la communauté libanaise » dit avoir « le regret de porter à la connaissance des ressortissants le décès… ».

Toujours selon ce communiqué, le bureau demanderait à la communauté libanaise de s’abstenir d’aller présenter les condoléances, par respect pour les mesures sanitaires. Le bureau aurait également assuré à travers cette note, d’être en rapport avec l’ANSS  «pour récupérer le corps» et avec un imam «pour les dispositions  religieuses en vue de l’enterrement».

La même source renseigne en outre que le bureau exige aux ressortissants libanais touchés par le COVID-19 de se rendre à l’hôpital Donka pour la prise en charge ; « pas ailleurs », insisterait-t-il.

COVID-19 : les conséquences sur l’économie guinéenne

C’est avec des chiffres à l’appui que le Premier ministre, Ibrahima Kassory Fofana a présenté les conséquences économiques liées au Covid-19.

Indiquant « la non assurance des perspectives économiques mondiales, précisément celle de l’économie guinéenne », Ibrahima Kassory a prévenu que la Guinée « sera tout aussi impactée par la crise sanitaire actuelle. »

Malgré le taux de croissance octroyé par la FMI à l’économie guinéenne, fixé à « environ 6% en 2020 » Kassory Fofana a souligné une probable baisse de « environ 1% de Produit intérieur brut (PIB) en 2020 ».

A cela s’ajoute la baisse du taux de croissance annuelle et  le niveau de l’inflation. « En plus du ralentissement général du système productif et la perte consécutive de recettes fiscales, induits par la situation économique mondiale, il convient de relever la position particulière de notre pays du fait de sa dépendance aux importations et vis-à-vis du secteur minier. » A révélé M. Fofana ajoutant que la crise sanitaire actuelle aura non seulement de « lourdes répercutions sur l’activité économique », mais également sur le « niveau de vie des populations ».

COVID-19 : Après son confinement à Kouroussa, le Ministre du budget testé négatif

Deux semaines après son auto-confinement dans son Kouroussa natal, Ismaël Dioubaté, Ministre du Budget est testé négatif au COVID-19.

À son retour sur Conakry ce week-end, le Ministre du budget, dans l’idée de connaitre son statut vis-à-vis d la pandémie à coronavirus malgré le fait qu’il ne présentait aucun signe Ismaël Dioubaté à décider de faire le test de dépistage pour plus d’assurance.

Le résultat du test présenté négatif Ismaël Dioubaté s’est ainsi assuré de son état de santé face à cette maladie qui occasionne des milliers de morts dans le monde.

A l’instar des pays africains touchés par le Coronavirus la Guinée a instauré des mesures en vue stopper la propagation de cette maladie. Pour ce prémunir du Covid-19 le ministre du Budget appelle tous les citoyens à se faire dépister mais aussi au respect des gestes barrières édictées par les autorités sanitaires du pays.

164 cas positifs au Covid-19 enregistrés en Guinée ce 8 avril

L’Agence Nationale de la Sécurité Sociale (ANSS) a annoncé qu’à la date du mercredi, 08 avril 2020 , la Guinée a enregistré 20 nouveaux cas confirmés de COVID-19 au laboratoire.

Les tests ont été effectués sur un groupe de 93 personnes. Les 20 nouveaux cas positifs de mercredi, portent le nombre de personnes atteintes à 164 cas sont confirmés de coronavirus, 159 hospitalisés, 05 guéris et 0 décès. Ces 20 nouveaux cas positifs au Covid-19 se sont ajoutés aux 144 cas confirmés du 7 avril pour donner 164 cas confirmés de coronavirus à la date du 8 avril 2020.

Covid-19 : la ministre Acacia Bandubola sauvée de l’épidémie

Le professeur Jean-Jacques Muyembe, coordonnateur du secrétariat technique du comité multisectoriel de la riposte contre le Covid-19 a annoncé la Guérison de la ministre de l’Economie, Acacia Bandubola de la maladie a Coronavirus.

L’information émane d’une attestation de guérison publiée ce mardi 7 avril 2020. Ladite note, le Secrétaire Technique du Comité Multisectoriel de la riposte contre COVID-19, a inscrit « Madame Bandubola Accacia est guérie de son affection au COVID-19 conformément aux résultats du laboratoire en annexe ».

Faisant partit des premières autorités congolaises officiellement atteintes du Coronavirus la ministre de l’Economie ainsi guéri, a appelé les uns et les autres à une prise de conscience. « Il faut que nous soyons conscients et que nous ne puissions pas prendre à la légère cette maladie » a-t-elle confié.

Notons que la RDC compte à ce jour 180 cas de contamination de la maladie à  du Coronavirus, dont 9 guérisons.

COVID-19/RDC : l’ARCA et les sociétés d’assurances font un investissement de 100.000 USD

100.000 USD, tels est la somme mise à disposition par l’Autorité de Régulation et de Contrôle des Assurances (ARCA) et les Sociétés d’Assurances en République Démocratique du Congo (RDC) dans le cadre de la Lutte contre la pandémie à Coronavirus.

La remise de don effectuée auprès de la coordination de l’équipe de riposte contre le COVID-19 en RDC, le Directeur général ad intérim de l’ARCA, et les sociétés d’assurances exerçant en RDC ont également fait parler leur cœur à travers des dons.

Plusieurs matériels ont été offerts, notons des masques de protection pour le corps médical, des gants stérilisés, des bouteilles de gel désinfectant ml et des cartons de savons.

Le DG ad intérim de l’ARCA s’est voulu rassurant quant à l’équipement sanitaire de riposte contre la pandémie à Coronavirus il a promis « des vêtements de protection et d’autres équipements dès que seront réglées certaines contraintes d’ordre logistique ».

Covid-19 en Guinée: 121 cas enregistrés dont 5 guérisons

Les chiffres sur l’évolution épidémiologique du Covid-19 continuent d’augmenter tous les jours en Guinée.

Au décompte du dimanche 5 avril 2020, 10 nouveaux cas se sont révélés positifs sur 154 personnes testées à la date du 4 avril. Ces 10 nouveaux cas confirmés de coronavirus se sont ajoutés aux 111 cas positifs pour donner un total de 121 cas de COVID-19 avec 5 cas de guérison et 0 décès depuis le 12 mars 2020. Dans la déclaration No 13 du 5 avril, le ministère de la santé invite la population à respecter les mesures de barrières sanitaires édictées. Il faut rappeler que la Guinée a franchi la barre de 100 cas positifs vendredi 3 avril avec les 38 cas détectés qui, ajoutés aux 73 cas confirmés de coronavirus, donnaient 111 cas de covid-19. Et 10 nouveaux cas testés positifs sur 154 personnes contrôlées samedi 4 avril, portent désormais le nombre de cas de coronavirus à 121 dont 5 sortis guéris et 0 décès depuis le 12 mars. En attendant, de nouvelles statistiques lundi, plus de 100 patients seraient en soins. Le tableau de l’ANSS du 4 avril fait état de 106 cas hospitalisés, de 5 guéris et de 112 cas suspects.

Coronavirus/ Israël: La crépitation du nombre de chômeur

La maladie a coronavirus considéré comme responsable de la mort de 39 personnes en Israël a occasionné un lourd bilan humain face à d’autres pays.

La main d’œuvre étant insuffisante du faite de cette pandémie le pays paie le prix fort sur le plan économique avec un surplus de 20 points en seulement un mois.

Avant la mise en place des mesures instaurées par cet Etat dans le cadre de la lutte contre la propagation du Covid-19. Le pays portait un faible taux de  chômage : 4% soit un point de moins que la moyenne des pays de l’Organisation de coopération et de développement économiques (OCDE).

Depuis l’apparition de cette pandémie mondiale ce taux a nettement grimpé, il est désormais de plus de 24% de la population active, chiffre qui représente une augmentation de 550%. Pour la première fois de son histoire, le pays a vu le nombre de demandeurs d’emplois dépasser la barre du million.

Que ce soit les commerces de proximité, les professions libérales tous sont durement touchés. Et même les ministères se sentent dans l’obligation de placer une partie de leurs fonctionnaires au chômage technique.