Accusée de détournement , la ministre Zenab Nabaya décide de saisir la justice

Alors que le parquet de Kaloum a ouvert une enquête pour faire toute la lumière sur la prétendue affaire de détournement de plus de 200 milliards de francs guinéens, la ministre de l’Enseignement technique et de la formation professionnelle, mise en cause par Guineenews, a décidé de poursuite le site d’informations.

‘’Je ne peux accepter d’être accusée et condamnée dans une campagne publique de dénigrement délibérée et assumée, déclenchée par un article paru sur un site d’informations’’, a-t-elle annoncé lundi sur sa page Facebook.

Ajoutant que ‘’j’ai donc décidé, moi-même, de saisir la justice pour réparer certes l’énorme préjudice que j’ai subi avec les miens, mais aussi pour me rétablir dans mes droits, surtout pour préserver mon honneur, celui du gouvernement auquel j’appartiens ainsi que l’image de marque de notre pays.

Se disant ‘’convaincue de son innocence’’, elle précise que son avocat Me Dinah Sampil fera les diligences nécessaires, avant de souligner qu’il ‘’revient désormais à mes détracteurs d’apporter toutes les preuves des graves accusations portées contre moi, afin d’édifier la justice et l’opinion publique’’.

La semaine dernière, après la publication de l’article l’accusant de détournement de plus de 200 milliards, la ministre de l’Enseignement technique, de la Formation professionnelle et de l’Emploi a réagi aux accusations portés à son encontre . A ses « détracteurs »,  Zenab Nabaya Dramé leur a lancé : « Prenez mon poste, mais ne touchez pas à mon honneur ! » et a laissé entendre qu’elle ne se reproche de rien.

‘’Que Dieu aide le pays et le Président à se débarrasser enfin du mal du carriérisme et des intrigues qui minent l’administration et font depuis toujours le malheur de la Guinée’’, avait-elle réagi à chaud, tout en rassurant que ‘’le moment venu, la vérité sera connue de tous et Dieu rendra justice’’.

Notons que, dans  un communiqué publié jeudi dernier, le gouvernement a dénoncé des informations diffamatoires contre la ministre de l’Enseignement technique et de la formation professionnelle.