Le Maroc et la Norvège conviennent d’élaborer une feuille de route pour aboutir à des initiatives conjointes concrètes

Le ministre marocain des Affaires étrangères, Nasser Bourita, s’est entretenu, jeudi par visioconférence, avec son homologue du Norvège, Mme Ine Marie Eriksen Soreide.Soulignant l’excellence des relations entre le Maroc et la Norvège, les deux ministres ont réitéré leur volonté commune de les renforcer davantage, notamment en intensifiant les consultations politiques ainsi qu’en élaborant une feuille de route commune pour aboutir à des initiatives conjointes concrètes, indique un communiqué du ministère marocain des Affaires étrangères.

Après s’être félicités de la gestion exemplaire des deux pays de la lutte contre la Covid-19, M. Bourita et Mme Eriksen Soreide ont insisté sur l’importance de capitaliser sur la période post-pandémie pour mettre en place un agenda de coopération et de visites sectorielles, en élargissant aux domaines de la jeunesse de la culture, du tourisme et du climat.

Par ailleurs, lors de l’échange sur des questions régionales et internationales d’intérêt commun, Mme Eriksen Soreide a tenu à saluer le rôle stabilisateur joué par le Maroc dans la région, souligne-t-on.

Les deux ministres ont également mis en avant l’importance de la concertation entre le Maroc et la Norvège au sein des instances internationales sur des questions d’intérêt commun.

Ils ont également convenu de l’organisation d’une visite de travail de Mme Eriksen Soreide au Maroc au courant de cette année, conclut le communiqué.

Le Maroc déplore l’attitude de l’Espagne d’accueillir le chef du polisario Brahim Ghali sur son territoire

Le Maroc déplore l’attitude de l’Espagne, qui accueille sur son territoire le chef du front polisario, Brahim Ghali « poursuivi pour des crimes guerre sérieux et des atteintes graves aux droits de l’Homme », indique dimanche un communiqué du ministère marocain des Affaires étrangères.« Le Royaume exprime sa déception à l’égard de cet acte contraire à l’esprit de partenariat et de bon voisinage, et qui concerne une question fondamentale pour le peuple marocain et ses forces vives », souligne la même source

Selon le ministère, « l’attitude de l’Espagne suscite une grande incompréhension et des interrogations légitimes ».

« Pourquoi le dénommé Brahim Ghali a été admis en Espagne en catimini et avec un faux passeport ? Pourquoi l’Espagne a jugé utile de ne pas en aviser le Maroc ? Pourquoi a-t-elle a opté pour son admission sous une fausse identité ?  Pourquoi la justice espagnole n’a pas encore réagi aux nombreuses plaintes déposées par les victimes ? s’interroge le ministère des AE.

Et de rappeler que l’Ambassadeur d’Espagne à Rabat a été convoqué au siège du ministère des Affaires étrangères « afin que lui soit communiquée cette position et pour exiger de lui les explications nécessaires sur l’attitude de son gouvernement ».

Il est à signaler que le chef du Polisario, Brahim Ghali, a été hospitalisé en Espagne après avoir été contaminé par le coronavirus. Il a été admis dans un hôpital en Espagne, très exactement à Logroño, près de Saragosse.

Ghali fait l’objet de plusieurs plaintes déposée en Espagne par l’Association sahraouie pour la défense des droits de l’homme (Asadedh). Cette dernière a déposé un mémoire auprès de la Haute Cour pour demander à ce que le chef du Polisario soit auditionné et qu’il ne puisse pas se soustraire à la justice espagnole.

Asadedh l’accuse de génocide, de terrorisme, de disparitions forcées, d’assassinats et de viols.

Vendredi, la cheffe de la diplomatie espagnole Arancha González Laya a affirmé que l’hospitalisation à Logroño du patron du Polisario, Brahim Ghali, n’aura pas d’impact sur « les excellentes relations » entre l’Espagne et le Maroc. La ministre espagnole des Affaires étrangères, de l’Union européenne et de la Coopération, a fait cette déclaration à la presse, à l’issue d’une réunion à Madrid avec son homologue palestinien Riad Al Maliki.

Après avoir confirmé la présence de Brahim Ghali sur le sol espagnol « pour des raisons strictement humanitaires », Arancha González Laya a déclaré: « bien sûr que cette question n’entrave, ni ne perturbe les excellentes relations que l’Espagne entretient avec le Maroc », ajoutant que le Maroc est « un voisin, un ami et un partenaire privilégié » dans tous les domaines et « cela ne change pas ».

Onu: un Sénégalais réélu rapporteur du Centre de l’e-business

Mor Talla Diop a rempilé au poste de Rapporteur du Centre des Nations unies pour l’e-business (CEFACT, sigle anglais) pour l’Afrique subsaharienne.Directeur exécutif sénior de Gaïndé 2000 chargé du Business Développement et des Affaires internationales, M. Diop occupait ce poste depuis avril 2019. Il a été réélu pour deux ans (2021-2023) lors de la 27ème Session du CEFACT tenu le 19 Avril 2021 à Genève (Suisse).

En tant que Rapporteur, Mor Talla Diop est chargé du suivi de la mise en œuvre des recommandations du CEFACT au niveau de la région, explique un communiqué de Gaïndé 2000, un entreprise sénégalaise spécialisée dans la facilitation du commerce.

Le Centre des Nations unies pour l’e-business définit les normes et standards sur les échanges électroniques, mais il produit également des recommandations dans le cadre de la facilitation du commerce.

Le Maroc et l’Indonésie soulignent la nécessité d’identifier de futurs projets d’accords

Le ministre marocain des Affaires étrangères, Nasser Bourita, a eu une visioconférence, mercredi, avec son homologue indonésienn, Mme Retno Marsudi.Lors de cet entretien, les deux ministres ont salué l’excellence des relations entre les deux pays dont le 60ème anniversaire a été célébré le 19 avril de cette année. Ces relations bilatérales ont été marquées, selon les deux ministres, par un dialogue régulier et amical qu’ils ont convenu de renforcer davantage, particulièrement dans le contexte de la pandémie du Coronavirus.

Ils se sont entendus sur l’ambition d’intensifier les consultations politiques et développer la coopération économique entre le Maroc et l’Indonésie à travers la mise en œuvre des accords signés lors de la 2ème session de la commission mixte tenue à Jakarta en octobre 2019.

Ils ont soulevé l’intérêt de promouvoir la coopération triangulaire et d’encourager l’interaction entre les communautés d’affaires des deux pays, notamment dans les domaines de l’agriculture, des mines et du tourisme.

Dans la perspective de la tenue la 3ème session de la commission mixte, prévue avant la fin de 2021, M. Bourita et Mme Marsudi ont également souligné la nécessité d’identifier de futurs projets d’accords en capitalisant sur les potentialités et complémentarités des deux pays.

Les deux ministres ont également mis en avant l’importance de la concertation entre le Maroc et l’Indonésie au sein des instances internationales sur des questions d’intérêt commun.

A cet égard, Mme Marsudi s’est réjouie du soutien du Maroc aux efforts de l’ASEAN et de l’Indonésie pour une sortie de crise au Myanmar, notamment ceux consentis pour la tenue d’un Sommet Spécial de l’ASEAN sur la question, à Jakarta.

Mort de Deby : le Mali décrète trois jours de deuil national

Le président de la transition au Mali, le chef de l’Etat Bah N’Daw a décrété trois jours de deuil national sur toute l’étendue du territoire malien à compter de ce mercredi à zéro heure en hommage au président Tchadien Idriss Déby Itno décédé mardi des suites de ses blessures après des combats avec des rebelles.

Les drapeaux seront mis en berne sur tous les bâtiments et édifices publics du Mali pendant toute la durée du deuil, précise le décret de déclaration de deuil parvenu à APA.

Le président Tchadien Idriss Déby qui était le président de la coalition G5 Sahel, était également considéré comme l’un des piliers de la lutte antiterroriste au Sahel.

Ainsi des soldats Tchadiens sont engagés dans la Mission des Nations-Unies au Mali ( MINUSMA) pour lutter contre les terroristes.

Idriss Déby Itno avait été réélu après la présidentielle du 12 avril dernier pour un sixième mandat à la tête du Tchad qu’il dirige depuis 30 ans. Après l’annonce de sa mort, une transition militaire a été mise en place et est présidée par le général Mahamat Idriss Déby, le fils du président Déby qui était le responsable de la garde présidentielle.

Cette transition devrait durer 18 mois avant d’organiser de nouvelles élections.

Décès de Déby: Ouattara salue la mémoire d’un «homme courageux»

Le président ivoirien Alassane Ouattara a salué la mémoire d’un «grand patriote et d’un homme courageux» après le décès tragique, mardi, du président tchadien, Idriss Déby Itno, à l’âge de 68 ans.

Le président tchadien a succombé à ses blessures après des affrontements le week-end dernier avec des rebelles. 

« C’est avec consternation que j’ai appris le décès tragique de mon ami et frère, le président Idriss Déby Itno. Je salue la mémoire d’un grand patriote, un homme courageux et engagé pour la paix au Sahel », a écrit Alassane Ouattara sur son compte officiel Facebook adressant ses condoléances  «au peuple frère» de la République du Tchad.

Idriss Déby Itno avait été réélu après la présidentielle du 12 avril dernier pour un sixième mandat à la tête du Tchad qu’il dirige depuis une trentaine d’années.

Une transition militaire a été mise en place et est présidée par le général Mahamat Idriss Déby, le fils du président Déby qui était le responsable de la garde présidentielle. Cette transition  devrait durer 18 mois avant d’organiser de nouvelles élections.

Ramadan: 75 tonnes de dattes de l’Arabie Saoudite à la Côte d’Ivoire

L’ambassadeur de l’Arabie Saoudite en Côte d’Ivoire, Abdullah Bin Hamad Alsobaiee a remis mardi à Abidjan au nom du roi Saoudien Sa Majesté Salman Bin Abdel Aziz Al Saud, 75 tonnes de dattes à la communauté musulmane ivoirienne, a constaté APA sur place dans la capitale économique ivoirienne.

Ce don réceptionné par Kandia Camara, la ministre d’Etat ivoirienne des Affaires étrangères, de l’intégration africaine et de la diaspora, intervient dans le cadre du jeûne du mois de ramadan qui est le quatrième pilier de l’islam.

 A cette occasion, la cheffe de la diplomatie ivoirienne a exprimé la gratitude des autorités ivoiriennes au donateur, saluant l’excellence de la coopération entre la Côte d’Ivoire et l’Arabie Saoudite.

«Cet important don en ce mois saint de ramadan témoigne de l’engagement des autorités saoudiennes avec à leur tête le serviteur des deux saintes mosquées Sa Majesté Salman Bin Abdel Aziz Al Saud à promouvoir les valeurs de paix, de partage, de solidarité, de pardon et de cohésion prônées par l’islam», a estimé Mme Camara.

Se félicitant de l’engagement de l’Arabie Saoudite aux côtés du peuple ivoirien, Mme Camara, a égrené des actes forts de coopération bilatérale posés par l’Arabie Saoudite en faveur de la Côte d’Ivoire.

A titre d’exemple, elle a cité l’augmentation significative du quota des ivoiriens candidats au pèlerinage à la Mecque dont le nombre est passé de 9000 en  2019 à 10 000 en 2020.

 « La Côte d’Ivoire et le royaume d’Arabie Saoudite sont résolument engagés sur la voie de la consolidation et de la diversification de leur coopération économique, commerciale et politique », a assuré la ministre, réitérant la volonté de l’exécutif ivoirien à œuvrer à la signature prochaine des accords en cours de finalisation entre les deux pays.

Pour sa part, l’ambassadeur de l’Arabie Saoudite en Côte d’Ivoire Abdullah Bin Hamad Alsobaiee a salué à son tour, l’excellence des relations entre son pays et la Côte d’Ivoire  « à tous les niveaux ». 

Poursuivant, il a expliqué que  ce don s’inscrit dans le cadre des contributions de l’Arabie Saoudite aux efforts d’aides humanitaires en faveur de nombreux pays dans le monde.

 Les dattes sont des fruits prisés par la communauté musulmane pendant le jeûne du mois du ramadan.  Le Royaume d’Arabie Saoudite est l’un des plus grands pays producteurs de dattes au monde. Il dispose d’une bourse de valeur pour la commercialisation de dattes.

Paul Kagamé à Luanda pour le Sommet sur la RCA

Le président rwandais participe au sommet sur la République centrafricaine à Luanda (Angola).Paul Kagamé est arrivé, ce mardi dans la capitale angolaise, pour prendre part avec ses homologues de l’Afrique de l’est à une rencontre visant à trouver une solution pacifique à la crise centrafricaine.

Le président angolais João Lourenço et le président congolais Denis Sassou Nguesso, ainsi que le président de la RDC Félix Tshisekedi doivent également prendre part au sommet.

Actuellement, des groupes armés s’affrontent avec celles du président réélu Faustin-Archange Touadéra, alors que l’Angola tente de jouer un rôle de médiateur en vue de mettre fin au conflit.

Le sommet de Luanda, organisé sous le thème « Promouvons la paix, la sécurité, la stabilité et le développement dans la région des Grands Lacs », a été précédé d’une série de sessions préparatoires depuis le 10 janvier.

Les sessions précédentes comprenaient des réunions des chefs des services de renseignement et des chefs d’état-major de la défense, ainsi que des ministres de la Défense et des Affaires étrangères des 12 pays composant de la CIRGL.

Des combats ont éclaté en RCA avant les élections de décembre, des groupes rebelles tentant de s’emparer de la capitale Bangui.

La crise en RCA a commencé en 2013 lorsque le président de l’époque, François Bozizé, a été renversé par le mouvement musulman dénommé Seleka.

Ce coup d’Etat avait déclenché un bain de sang entre la Seleka et des forces d’autodéfense connues sous le nom d’anti-Balaka, entraînant l’intervention des soldats de la paix de l’Onu (Minusca).

Nil : l’Ethiopie accuse Khartoum de servir les intérêts d’un tiers

L’Ethiopie a de nouveau accusé le Soudan de servir les intérêts d’une tierce partie dans le cadre de la négociation du Grand barrage de la Renaissance éthiopienne (GERD).Selon le porte-parole du ministère des Affaires étrangères Dina Mufti, l’Éthiopie avait répondu à toutes les préoccupations du Soudan concernant le remplissage et la sécurité du barrage. « L’Ethiopie a assuré au Soudan d’assumer la responsabilité du problème qui pourrait survenir en raison de la sécurité et de l’exploitation du barrage », a-t-il ajouté.

La position du gouvernement soudanais sur les négociations sur le barrage de la Renaissance avant et après le différend frontalier est différente. L’opposition soudanaise au barrage est survenue après le différend frontalier avec l’Ethiopie et depuis lors, elle a activement exprimé des vues contradictoires sur le GERD.

En novembre 2020, des affrontements avaient éclaté entre les forces soudanaises et celles éthiopiennes au sujet d’Al-Fashqa, une bande de terres fertiles colonisées par des agriculteurs éthiopiens qui, selon le Soudan, se trouve de son côté d’une frontière délimitée au début du XXe siècle.

L’Ethiopie rejette cette version de l’histoire. Dans un communiqué publié en février dernier, le ministère éthiopien des Affaires étrangères a déclaré qu’il pensait que « le conflit que l’armée soudanaise dénonce sur tous les toits ne pouvait servir les intérêts d’une tierce partie qu’aux dépens du peuple soudanais ».

Le ministère soudanais des Affaires étrangères a répondu le même jour en déclarant que « la calomnie envers le Soudan et l’accusation d’être un agent d’autres parties est une insulte grave et impardonnable ».

Différent frontalier: l’Ethiopie pour une pression internationale sur le Soudan

L’Ethiopie a appelé la communauté internationale à faire pression sur le Soudan pour qu’il évacue ses troupes de ses territoires.Dans un communiqué publié mercredi, le ministère éthiopien des Affaires étrangères a déclaré que le Soudan avait occupé de force des territoires éthiopiens depuis le 6 novembre 2020, à un moment où son armée était préoccupée par l’opération de maintien de l’ordre dans la province du Tigré.

Bien que le Soudan soit l’actuel président de l’IGAD (bloc sous-régional), il est regrettable de constater qu’il est le principal acteur dans la mise en péril de la paix et de la sécurité dans la Corne de l’Afrique en envahissant des territoires éthiopiens, en pillant et en déplaçant des civils et en mobilisant des troupes pour occuper encore plus de terres, a ajouté le ministère.

L’Ethiopie est prête à résoudre son différend frontalier avec le Soudan en utilisant les mécanismes existants de résolution des conflits, une fois que le statu quo est maintenu, conformément à l’échange de notes de 1972 entre les deux pays, et qui interdit le déplacement et la force pour résoudre les problèmes frontaliers, jusqu’à ce qu’une solution à l’amiable soit trouvée, conclut le communiqué.

Covid-19 : les États-Unis appuient la vaccination au Sénégal

Le Sénégal reçoit un appui des Etats Unis dans le cadre de la campagne de vaccination contre la Covid-19.L’Agence des États-Unis pour le développement international (USAID), a accordé au Sénégal un financement supplémentaire d’environ 1,1 milliard de F CFA pour appuyer sa campagne de vaccination.

Cette nouvelle subvention, à titre d’assistance technique, s’inscrit dans le prolongement des efforts déjà accomplis et vise à faciliter l’accès du public à des vaccins essentiels contre la pandémie de Covid-19, informe un communiqué de l’Ambassade américaine parvenu ce mercredi à APA.

Depuis le début de l’épidémie de Covid-19, l’USAID a accordé au Sénégal une aide de plus de 5 milliards de F CFA pour ralentir la propagation du virus, renforcer les efforts de surveillance, améliorer la prise en charge des personnes affectées et atténuer l’impact de la maladie, indique le document.

Avec l’augmentation du nombre de vaccins attendus au Sénégal dans les semaines à venir, le soutien de l’USAID « sera primordial pour s’assurer de la sécurité, de l’organisation et de l’efficacité des vaccinations en vue d’atteindre le plus grand nombre de personnes possible ».

Par ailleurs, il servira notamment à renforcer les campagnes de communication sur le vaccin anti-Covid-19, à offrir une formation ciblée aux professionnels de la santé et à appuyer les systèmes de coordination de la distribution, du suivi et du contrôle des vaccins.

En outre, souligne la note, cette assistance fournie dans le cadre de la campagne de lutte contre la Covid-19 témoigne de l’engagement continu de l’USAID aux côtés du Sénégal pour améliorer la sécurité sanitaire à travers le pays. Elle s’inscrit dans un programme global de soutien de l’USAID, premier pourvoyeur de ressources au secteur de la santé au Sénégal, avec plus de 60 millions de dollars US par an, poursuit la note.

Depuis son adhésion à l’initiative mondiale pour l’accès aux vaccins contre la COVID-19 (COVAX) en janvier 2021, le Gouvernement des États-Unis s’est engagé à mobiliser 4 milliards de dollars US pour faciliter l’accès équitable aux vaccins anti-COVID-19 à travers le monde. Le Sénégal figure parmi les bénéficiaires de ce programme. La campagne de vaccination y a commencé depuis le 18 février dernier.

Alassane Ouattara a quitté Abidjan pour la France et le Congo

Le Président ivoirien Alassane Ouattara a quitté́ Abidjan, vendredi, pour un séjour en France, a appris APA de source officielle dans la capitale économique ivoirienne.

Selon un communiqué de la présidence ivoirienne, le chef de l’Etat Alassane Ouattara se rendra ensuite à Brazzaville où il prendra part à l’investiture du président élu de la République du Congo, Denis Sassou N’guesso.

La Cour constitutionnelle du Congo a validé le mardi 6 avril dernier l’élection de Denis Sassou-Nguesso au scrutin du 21 mars 2021. Il a recueilli 88,40% de suffrages au lieu de 88,57% de voix, selon les résultats provisoires que la Cour a légèrement modifiés après avoir rejeté les recours en annulation de trois opposants.

Kandia Camara, 1ère femme cheffe de la diplomatie ivoirienne, « sereine et confiante »

La ministre d’Etat, ministre des Affaires étrangères, de l’Intégration Africaine et de la diaspora, Kandia Camara, première femme cheffe de la diplomatie ivoirienne, a déclaré jeudi être « sereine et confiante », lors d’une passation de charges.

« J’arrive sereine et confiante dans cet important ministère régalien », a déclaré Mme Kandia Camara, car « assurée d’avance » de pouvoir compter sur les précieux conseils de son prédécesseur, Ally Coulibaly, et de profiter de son expérience. 

Elle a exprimé sa très sincère gratitude à Alassane Ouattara, qui a bien voulu pour la première fois dans l’histoire du pays nommer à travers sa modeste personne, une femme, à la fois ministre d’Etat et ministre des Affaires étrangères, de l’intégration africaine et de la diaspora.  

« Ce sera un travail d’équipe qui sera jugé à l’aune des résultats », a-t-elle lancé à l’endroit du personnel du ministère,  promettant mener « une diplomatie de veille stratégique, de promotion économique mais aussi de promotion des ressources humaines au plan international ».

 La nouvelle cheffe de la diplomatie ivoirienne qui veut faire de la Côte d’Ivoire un havre de paix, ambitionne également de tenir en acte la vision du pays, être « l’Ami de tous et l’ennemi de personne » comme le disait feu Félix Houphouët-Boigny, le premier président ivoirien.  

Mme Kandia Camara a ensuite salué son « aîné » et « frère d’arme », Ally Coulibaly avec qui elle a clamé partager « les stigmates de plus de 30 années d’années difficiles, mais aussi les délices d’une passion, celle de lutter aux côtés d’un homme d’exception, M. Alassane Ouattara ». 

« Il s’agit là d’un immense honneur que j’accueille cependant avec un double défi, d’abord celui de maintenir haut la barre de l’excellence à laquelle vous avez hissé la diplomatie et ensuite de veiller à la bonification de nos relations avec nos partenaires bilatéraux et multilatéraux dans le contexte sécuritaire et sanitaire actuel », a-t-elle poursuivi. 

M. Ally Coulibaly a pour sa part exprimé sa disponibilité à accompagner la ministre d’Etat, ministre des Affaires étrangères, de l’Intégration Africaine et de la diaspora, Kandia Camara, qui occupait précédemment le portefeuille de l’Éducation nationale, de la formation technique et professionnelle. 

La France réitéré son appui aux efforts sérieux et crédibles du Maroc en tant que pourvoyeur de paix

Le ministre marocain des Affaires étrangères, Nasser Bourita, a eu, jeudi, une réunion en visioconférence avec le ministre français de l’Europe et des Affaires étrangères, Jean Yves Le Drian sur nombre de questions bilatérales et d’intérêt commun.Lors de cette réunion, les deux responsables se sont félicités de l’excellence des relations entre Rabat et Paris, soulignant la volonté du Roi Mohammed VI et du président français Emmanuel Macron de consolider le partenariat d’exception entre les deux pays, à travers le dialogue permanent entre les deux dirigeants, indique un communiqué du ministère marocain des Affaires étrangères.

Le chef de la diplomatie française a salué la gestion exemplaire du Maroc de la pandémie de la Covid-19 et a renouvelé le soutien de la France au partenariat stratégique entre le Maroc et l’Union européenne (UE), ajoute la même source.

La France a également réitéré son appui aux efforts sérieux et crédibles du Maroc en tant que pourvoyeur de paix et de stabilité et en tant que pôle de développement et de croissance.

Les deux parties ont réaffirmé leur volonté à poursuivre la concertation et la coordination de leurs actions au sein des instances multilatérales et internationales sur les questions régionales et internationales d’intérêt commun.

La France réitéré son appui aux efforts sérieux et crédibles du Maroc en tant que pourvoyeur de paix

Le ministre marocain des Affaires étrangères, Nasser Bourita, a eu, jeudi, une réunion en visioconférence avec le ministre français de l’Europe et des Affaires étrangères, Jean Yves Le Drian sur nombre de questions bilatérales et d’intérêt commun.Lors de cette réunion, les deux responsables se sont félicités de l’excellence des relations entre Rabat et Paris, soulignant la volonté du Roi Mohammed VI et du président français Emmanuel Macron de consolider le partenariat d’exception entre les deux pays, à travers le dialogue permanent entre les deux dirigeants, indique un communiqué du ministère marocain des Affaires étrangères.

Le chef de la diplomatie française a salué la gestion exemplaire du Maroc de la pandémie de la Covid-19 et a renouvelé le soutien de la France au partenariat stratégique entre le Maroc et l’Union européenne (UE), ajoute la même source.

La France a également réitéré son appui aux efforts sérieux et crédibles du Maroc en tant que pourvoyeur de paix et de stabilité et en tant que pôle de développement et de croissance.

Les deux parties ont réaffirmé leur volonté à poursuivre la concertation et la coordination de leurs actions au sein des instances multilatérales et internationales sur les questions régionales et internationales d’intérêt commun.

Barrage sur le Nil : l’Ethiopie accuse ses voisins de saper la médiation de l’UA

L’Ethiopie a accusé l’Egypte et le Soudan de saper la médiation de l’Union africaine (UA) sur le Grand barrage de la renaissance éthiopienne (GERD) dans l’intention de faire traîner les négociations indéfiniment.Lors d’une rencontre avec la presse, hier mercredi, le ministre de l’Eau, l’ingénieur en irrigation Seleshi Bekele a déclaré que la tentative de l’Egypte et du Soudan de saper la négociation menée par l’UA sur le GERD est inacceptable.

Sa remarque est intervenue après que les réunions entre l’Éthiopie, l’Égypte et le Soudan dans la capitale congolaise, Kinshasa, qui visaient à relancer les négociations dans l’impasse sur ce barrage contesté, se sont conclues sans progrès en raison de divergences persistantes.

L’Éthiopie a refusé d’accepter une récente proposition soudanaise d’inviter des médiateurs internationaux pour résoudre ce différend vieux de dix ans.

Barrage sur le Nil : l’Ethiopie accuse ses voisins de saper la médiation de l’UA

L’Ethiopie a accusé l’Egypte et le Soudan de saper la médiation de l’Union africaine (UA) sur le Grand barrage de la renaissance éthiopienne (GERD) dans l’intention de faire traîner les négociations indéfiniment.Lors d’une rencontre avec la presse, hier mercredi, le ministre de l’Eau, l’ingénieur en irrigation Seleshi Bekele a déclaré que la tentative de l’Egypte et du Soudan de saper la négociation menée par l’UA sur le GERD est inacceptable.

Sa remarque est intervenue après que les réunions entre l’Éthiopie, l’Égypte et le Soudan dans la capitale congolaise, Kinshasa, qui visaient à relancer les négociations dans l’impasse sur ce barrage contesté, se sont conclues sans progrès en raison de divergences persistantes.

L’Éthiopie a refusé d’accepter une récente proposition soudanaise d’inviter des médiateurs internationaux pour résoudre ce différend vieux de dix ans.

Le Soudan veut mettre fin au boycott d’Israël

Un projet de loi visant à abroger le boycottage d’Israël a été approuvé le 6 avril 2021 par le conseil des ministres soudanais.Un premier pas avait été franchi en 2020 avec la normalisation des relations diplomatiques entre Khartoum et Tel Aviv. Aujourd’hui, un projet de loi soudanais vise à abroger la loi de boycottage d’Israël adopté en 1958. Le nouveau texte qui a été approuvé par le conseil des ministres mardi 6 avril doit encore obtenir l’aval du conseil de souveraineté, la plus haute autorité du pays.

Considéré comme un pilier du front anti-Israël dans le monde arabe en Afrique, le Soudan avait voté une loi en 1958 qui interdit les échanges commerciaux avec Israël, avec des personnes de nationalité israélienne ou encore avec des entreprises appartenant à des Israéliens. De même, elle interdit l’importation de produits fabriqués, même partiellement en Israël.

Les personnes qui violaient ce boycottage encouraient jusqu’à dix ans de prison ainsi qu’une lourde amende.

Adepte d’une ligne très dure envers Israël, surtout durant les trente ans de règne d’Omar Hassan el-Béchir renversé en avril 2019, le Soudan a rejoint l’année dernière la liste des rares pays arabes ayant normalisé leur relation avec Israël.

Jusqu’en 2020 seuls deux pays arabes entretenaient des relations diplomatiques avec Israël: l’Egypte et la Jordanie, depuis 1979 et 1994 respectivement

Mais depuis l’an dernier, cette liste s’est allongée de plusieurs pays arabes dont le Maroc, les Emirats arabes unis ou encore Bahreïn qui ont normalisé avec Israël sous l’égide de Washington.

Pressé d’intégrer le Soudan sur la scène internationale, le gouvernement de transition installé après la chute d’el-Béchir, a lui aussi opté pour la normalisation avec l’Etat hébreu en contrepartie d’une levée des sanctions américaines qui frappaient jusqu’alors le pays.

Quelques semaines après le retrait de Khartoum de la « liste noire » américaine des Etats accusés de financer le terrorisme, ce qui empêchait les investissements internationaux pendant des décennies, le Soudan et Israël ont signé les « Accords d’Abraham » ouvrant la voie à la normalisation de leur relation.

En voulant mettre un terme au boycott d’Israël, les autorités de transition soudanaises affirment cependant qu’elles tiennent fermement à un règlement du conflit israélo-palestinien, fondé sur la solution à deux Etats, avec la création d’un Etat palestinien aux côtés de celui d’Israël.

Le Soudan veut mettre fin au boycott d’Israël

Un projet de loi visant à abroger le boycottage d’Israël a été approuvé le 6 avril 2021 par le conseil des ministres soudanais.Un premier pas avait été franchi en 2020 avec la normalisation des relations diplomatiques entre Khartoum et Tel Aviv. Aujourd’hui, un projet de loi soudanais vise à abroger la loi de boycottage d’Israël adopté en 1958. Le nouveau texte qui a été approuvé par le conseil des ministres mardi 6 avril doit encore obtenir l’aval du conseil de souveraineté, la plus haute autorité du pays.

Considéré comme un pilier du front anti-Israël dans le monde arabe en Afrique, le Soudan avait voté une loi en 1958 qui interdit les échanges commerciaux avec Israël, avec des personnes de nationalité israélienne ou encore avec des entreprises appartenant à des Israéliens. De même, elle interdit l’importation de produits fabriqués, même partiellement en Israël.

Les personnes qui violaient ce boycottage encouraient jusqu’à dix ans de prison ainsi qu’une lourde amende.

Adepte d’une ligne très dure envers Israël, surtout durant les trente ans de règne d’Omar Hassan el-Béchir renversé en avril 2019, le Soudan a rejoint l’année dernière la liste des rares pays arabes ayant normalisé leur relation avec Israël.

Jusqu’en 2020 seuls deux pays arabes entretenaient des relations diplomatiques avec Israël: l’Egypte et la Jordanie, depuis 1979 et 1994 respectivement

Mais depuis l’an dernier, cette liste s’est allongée de plusieurs pays arabes dont le Maroc, les Emirats arabes unis ou encore Bahreïn qui ont normalisé avec Israël sous l’égide de Washington.

Pressé d’intégrer le Soudan sur la scène internationale, le gouvernement de transition installé après la chute d’el-Béchir, a lui aussi opté pour la normalisation avec l’Etat hébreu en contrepartie d’une levée des sanctions américaines qui frappaient jusqu’alors le pays.

Quelques semaines après le retrait de Khartoum de la « liste noire » américaine des Etats accusés de financer le terrorisme, ce qui empêchait les investissements internationaux pendant des décennies, le Soudan et Israël ont signé les « Accords d’Abraham » ouvrant la voie à la normalisation de leur relation.

En voulant mettre un terme au boycott d’Israël, les autorités de transition soudanaises affirment cependant qu’elles tiennent fermement à un règlement du conflit israélo-palestinien, fondé sur la solution à deux Etats, avec la création d’un Etat palestinien aux côtés de celui d’Israël.

Maroc : Le Sénégal ouvre un consulat général à Dakhla

Par Hicham Alaoui — C’était attendu. Le Sénégal avec lequel le Maroc entretient des relations séculaires bien ancrées dans l’histoire, a inauguré, lundi, son consulat général à Dakhla, la perle des provinces du sud marocain.La cérémonie d’inauguration de cette représentation diplomatique a été présidée par le ministre marocain des Affaires étrangères, Nasser Bourita et son homologue sénégalaise, Mme Aissata Sall Tall en présence du corps diplomatique sénégalais accrédités dans le Royaume et des membres de la communauté sénégalaise établie dans la ville.

Il s’agit de la 10ème représentation diplomatique inaugurée à Dakhla après celles de Djibouti, de la Gambie, la Guinée, le Liberia, la Guinée Equatoriale, le Burkina Faso, la Guinée Bissau, Haïti et la République Démocratique du Congo.

A cela s’ajoutent onze consulats généraux ouverts à Laayoune, chef-lieu des provinces du sud marocain : L’Union des Comores, le Gabon, la République centrafricaine, le Burundi, la Zambie, Sao Tomé et Principe, la Côté d’Ivoire, Eswatini, la Jordanie, Bahreïn et les Emirats Arabes Unis.

Selon le représentant du Consul général du Sénégal à Laayoune et président des Immigrants des provinces du Sud du Maroc, Cheikhou Sidy Lamine Diakhaté, le Sénégal « confirme la marocanité du Sahara », ajoutant que le consulat du Sénégal à Dakhla « est tout proche des frontières et il va faciliter l’octroi des documents administratifs ».

« Cette structure diplomatique réconforte les relations séculaires entre les deux pays. On est très fier que le Sénégal confirme la marocanité du Sahara », a-t-il affirmé dans une déclaration à APA.

Pour Mamgour, un ressortissant sénégalais basé à Dakhla, « ce consulat représente beaucoup de choses pour nous dans la mesure où elle va faciliter la régularisation des documents administratifs ».

Se disant très « content » pour l’inauguration de cette représentation diplomatique, il a souligné que les membres de la communauté sénégalaise vivent dans un climat de convivialité avec les Marocains qui sont très « accueillants ».

Même son de cloche chez Adama Diack, présidente des femmes sénégalaises installées à Dakhla, qui a remercié le Roi Mohammed VI et le président sénégalais Macky Sall pour l’ouverture de ce consulat général qui va fluidifier les procédures administratives.

« Dakhla est la porte vers l’Afrique et pour les Sénégalais devant se rendre au Maroc par voie terrestre, c’est une ville marocaine qui va leur permettre de régler leurs affaires administratives et faciliter les conditions de leur séjour ».

Barrage sur le Nil : une réunion tripartite en RDC

Les ministres des Affaires étrangères de l’Egypte, de l’Ethiopie et du Soudan se réuniront à Kinshasa à partir de samedi pour des discussions sur le controversé Grande barrage de la renaissance éthiopienne (GERD) sur le Nil Bleu.La réunion de trois jours sera accueillie par le président Felix Tshisekedi, qui a pris la présidence de l’Union africaine le mois dernier, selon le ministère des Affaires étrangères et de la présidence de la République.

Début mars, l’Égypte et le Soudan avaient exhorté la RDC à diriger les efforts visant à relancer les négociations sur le projet contesté du GERD, construit pour un coût de 4,6 milliards de dollars.

Le Nil, le plus long fleuve du monde, est une ligne de vie qui fournit de l’eau et de l’électricité aux dix pays qu’il traverse.

L’Ethiopie maintient la date de remplissage du grand barrage

L’Ethiopie respectera la date du remplissage de son immense barrage fixée en juillet prochain et n’a aucune intention de changer ses plans, a déclaré le ministre de l’Eau, de l’Irrigation et de l’Energie, Sileshi Bekele.Sileshi s’exprimait hier mercredi lors d’un forum de consultation sur l’avancement du projet de Grand barrage de la renaissance éthiopienne (GERD) et sur les négociations concernant le remplissage et l’exploitation de l’infrastructure.

L’Ethiopie procédera à une deuxième phase de remplissage du barrage à la prochaine saison des pluies et il n’y a aucune raison de reporter ce remplissage, a ajouté Sileshi.

Selon le ministre, la construction du barrage est achevée à 79%.

Il y a une semaine, le président égyptien Abdel Fattah al-Sissi a mis en garde l’Ethiopie qui continue de remplir son barrage sur le Nil, lors de sa première visite au Soudan voisin, depuis l’éviction d’Omar el-Béchir il y a près de deux ans.

Le Soudan a officiellement demandé une médiation à quatre sur le bras de fer avec l’Ethiopie sur le Grand barrage de la renaissance éthiopienne, le plus grand ouvrage hydroélectrique, érigé sur le Nil bleu.

Le Premier ministre éthiopien, Abdalla Hamdok, a demandé lundi à l’Union africaine (Ua), aux Nations unies, à l’Union européenne et aux Etats-Unis, dans des lettres officielles, d’aider le Soudan et l’Egypte voisins à conclure un accord juridique avec l’Ethiopie sur le moment et la manière dont le pays devra remplir le barrage.

Barrage Nil : L’Ethiopie rejette la médiation de l’Occident et de l’ONU

L’Ethiopie a rejeté l’appel du Soudan et de l’Egypte à impliquer quatre autres parties dans les pourparlers sur le Grand barrage de la renaissance éthiopienne (GERD).La position de l’Éthiopie a été annoncée après des informations selon lesquelles l’Union européenne, les Nations Unies et les États-Unis envisageaient de se joindre à la médiation sur la négociation du barrage.

Lors d’un point de presse mercredi, le porte-parole du ministère des Affaires étrangères, l’ambassadeur Dina Mufti, a déclaré que l’Éthiopie n’avait pas reçu de proposition officielle concernant les nouveaux médiateurs.

Il a cependant déclaré que l’Éthiopie n’acceptera pas une telle proposition et que l’Union africaine se chargera de la médiation, a-t-il ajouté. « Aucun médiateur ne peut déterminer l’issue des pourparlers, à l’exception de l’Éthiopie, du Soudan et de l’Égypte », a-t-il déclaré.

Le Soudan et l’Égypte ont fait pression pour que d’autres parties participent aux pourparlers sur le GERD, après que leurs dirigeants ont été impliqués dans des négociations récemment.

« C’est un honneur d’avoir l’Union africaine. L’Éthiopie estime que les problèmes africains doivent être résolus par les Africains », a déclaré M. Dina, décrivant l’organisation continentale comme le bon médiateur. « Le remplissage du réservoir du GERD va se poursuivre mais la négociation peut avoir lieu avant ou après le remplissage », a-t-il ajouté.

Le Malawi soutient le candidat botswanais pour diriger la SADC

Le Malawi s’est engagé à soutenir la candidature d’Elias Magosi du Botswana au poste de chef du Secrétariat de la Communauté de développement de l’Afrique australe (SADC).Cette annonce fait suite à la visite de travail d’une journée effectuée hier lundi au Malawi par le président du Botswana, Mokgweetsi Masisi, au cours de laquelle visite, il a sollicité le soutien de Lilongwe pour Magosi, qui est en lice pour le poste de Secrétaire exécutif de la SADC.

« Permettez-moi de demander officiellement au peuple du Malawi, par l’intermédiaire de Votre Excellence, de soutenir votre frère Elias Magosi, un jeune homme dévoué et bien qualifié, qui est maintenant en lice pour le poste de Secrétaire exécutif de la SADC », a déclaré Masisi à la fin de sa rencontre tenue dans la soirée avec le président du Malawi, Lazarus Chakwera à Lilongwe.

Le mandat de l’actuel Secrétaire exécutif de la SADC, Stergomena Lawrence Tax, doit prendre fin cette année, son successeur devant être nommé lors du sommet annuel de l’organe régional prévu au Malawi en août prochain.

Le dirigeant du Malawi s’est engagé à soutenir la candidature de Magosi et a annoncé que les deux dirigeants avaient également convenu de renforcer les liens économiques et politiques, notamment en créant des missions diplomatiques.

Chakwera succède en août au président du Mozambique Filipe Nyusi comme président de la SADC, qui compte 16 membres, pour un mandat d’un an.

Juba : le président érythréen et le PM éthiopien en visite de travail

Le président Salva Kiir a accueilli lundi son homologue érythréen et le Premier ministre éthiopien qui sont à Juba pour une visite de travail d’une journée.Une source fiable au bureau du président à Juba a déclaré que le président Isias Afwerki et son nouvel allié éthiopien, le Premier ministre Abiy Ahmed, étaient en pourparlers avec le président Kirr sur des questions d’importance régionale, la paix et la sécurité étant au centre de la réunion.

Le conflit en cours dans la région éthiopienne du Tigré, où des soldats érythréens seraient actifs aux côtés des troupes éthiopiennes, sera également à l’ordre du jour de la rencontre des trois dirigeants.

Le trio, qui s’était également rencontré en 2019, s’est également inquiété de la détérioration des relations entre l’Ethiopie et le Soudan en raison d’un conflit frontalier prolongé.

Alors que les trois dirigeants se rencontrent à Juba, le président Abdel Fattah al-Sissi est à Khartoum pour s’entretenir avec son homologue soudanais Abdel Fattah al-Burhan sur la question épineuse du barrage controversé que l’Ethiopie construit sur le Nil depuis 2012.

L’Egypte et dans une moindre mesure le Soudan se sont opposés au Grand barrage de la Renaissance éthiopienne, craignant que le projet ne compromette leur part de l’eau du Nil.

L’Ethiopie a qualifié ces craintes exprimées par ces derniers de non fondées.

Différend avec le Kenya : une équipe somalienne à la Haye

Une délégation gouvernementale somalienne de haut niveau a quitté, lundi Mogadiscio, pour La Haye, à la veille de l’audience cruciale à la Cour internationale de justice du 15 mars sur le différend avec le Kenya voisin.La délégation à la CIJ est dirigée par le Premier ministre somalien, Mahdi Guled, accompagné du Procureur général, Suleiman Mohamud. L’équipe comprend également le prédécesseur de Mohamud, Ahmed Dahir.

La Somalie a traîné le Kenya devant la CIJ en raison de revendications rivales sur une partie riche en pétrole sur leur côte commune de l’océan Indien, suite à l’échec de Mogadiscio en 2014 de trouver une solution à ses disputes avec Nairobi sur la question.

En février dernier, le gouvernement kenyan a fait appel au tribunal de La Haye pour avoir plus de temps pour préparer sa défense dans le différend maritime.

Cette demande de Nairobi à la CIJ pour le report de la prochaine audience était le troisième appel du genre par le pays, à cause de certains défis pouvant saper ses préparatifs pour le dossier en question.

Il s’agit notamment de la pandémie actuelle de coronavirus et de la prétendue disparition mystérieuse d’une carte considérée comme essentielle pour déterminer la crédibilité de sa défense.

Entre septembre 2019 et juin 2020, le Kenya avait fait appel à deux reprises pour obtenir plus de temps pour constituer correctement son équipe de défense avant l’audience.

Après que ces demandes ont été favorablement acceptées par la CIJ, au grand dam des responsables de Mogadiscio, il a été annoncé que les prochaines audiences auraient lieu le 15 mars 2021.

La CIJ a clairement indiqué qu’elle n’accepterait pas de nouvelles demandes de report de ce dossier.

Les relations entre la Somalie et le Kenya ont été tendues ces dernières années, aboutissant à la décision de Mogadiscio de rappeler ses diplomates de Nairobi, invoquant une ingérence dans ses affaires intérieures.

Mogadiscio a accusé Nairobi d’ingérence dans sa région de Gedo, une allégation démentie par le Kenya.

Un rapport publié récemment par l’Autorité intergouvernementale régionale pour le développement (IGAD) semble absoudre Nairobi de tout acte répréhensible.

L’inauguration d’une ambassade à Rabat et d’un consulat à Laâyoune témoigne du « grand intérêt » de la Zambie pour la coopération avec le Maroc

L’inauguration d’une ambassade à Rabat et d’un consulat à Laâyoune témoigne du « grand intérêt » de la République de Zambie pour la coopération avec le Maroc, a affirmé, vendredi à Rabat, le ministre zambien des Affaires étrangères, M. Joseph Malanji, se félicitant de la « solidité » des relations bilatérales qui ne cessent de se raffermir.La Zambie a désigné ses « meilleurs diplomates » pour travailler dans ces deux représentations diplomatiques, a tenu à préciser le chef de la diplomatie zambienne lors d’un point de presse tenu à l’issue de ses entretiens avec le ministre marocain des Affaires étrangères, Nasser Bourita.

Le chef de la diplomatie zambienne a rejeté les allégations relayées par des médias algériens faisant état d’un retrait du consulat zambien de Laâyoune, soulignant que la Zambie est un « Etat souverain » qui communique à travers les canaux officiels et gouvernementaux et ne réagit pas à des allégations relayées via les réseaux sociaux.

« L’inauguration de l’ambassade de Zambie, le 24 octobre 2020, jour de notre indépendance, est une indication claire sur la trajectoire de nos relations », a relevé le diplomate zambien, qui effectue une visite de travail au Maroc, ajoutant que cette représentation se penchera notamment sur le développement de la coopération économique entre les deux pays.

M. Malanji a, par la même, fait savoir que cette coopération gagne en intensité aussi bien sur le plan bilatéral qu’au niveau des fora multilatéraux « où nous avons coopéré mutuellement, sur les principes qui sont chers à nos deux pays et aussi en ce qui concerne le dépôt des candidatures dans des organisations internationales ».

Par ailleurs, le ministre a tenu à saluer l’initiative du Maroc, qui a accueilli « gracieusement » plus de 300 étudiants zambiens, bénéficiaires de bourses d’études dans divers établissements d’enseignement supérieur.

Il a également remercié le gouvernement du Maroc pour son rôle dans le soutien à « notre ambition » de disposer d’une représentation au Royaume, se disant convaincu qu’avec l’ambassade du Maroc à Lusaka, « nous disposons désormais d’un mécanisme solide pour faire avancer notre coopération bilatérale ».

L’ouverture d’un Consulat de la Jordanie à Laayoune, une consécration des liens ancestraux entre Rabat et Amman (ministre jordanien AE)

L’ouverture d’un Consulat de la Jordanie à la ville de Laâyoune, chef-lieu des provinces du sud du Maroc reflète la continuité et la consécration des liens ancestraux entre le Maroc et la Jordanie, a affirmé, jeudi, le vice-Premier ministre, ministre jordanien des Affaires étrangères et des Expatriés, Ayman Al-Safadi.Le ministre jordanien, qui s’exprimait lors d’un point de presse conjoint avec le son homologue marocain, Nasser Bourita, à l’issue de l’inauguration du consulat de Jordanie à Laâyoune, a souligné que son pays adopte une position ferme vis-à-vis de l’unité et de l’intégrité territoriale du Maroc et soutient une solution du conflit du Sahara marocain conformément à la légalité internationale et sur la base de la proposition marocaine d’autonomie lancée par le Maroc, qui constitue la seule solution pratique et opérationnelle de ce différend.

Revenant sur les relations bilatérales, le chef de la diplomatie jordanienne a mis l’accent sur les liens de fraternité sincère qui unissent les Souverains des deux pays ainsi que sur la concrétisation de la politique de concertation continue et de la coordination permanente entre les deux dirigeants et la consécration des valeurs de solidarité agissante entre les deux Royaumes.

Pour lui, les défis actuels exigent davantage d’action conjointe, de coopération et de coordination entre les deux royaumes à la hauteur des « défis auxquels nous sommes confrontés tels que la sécurité, la stabilité et le développement dans tous les domaines ».

Le sommet jordano-marocain qui s’est tenu à Rabat l’année dernière a constitué une feuille de route pour la coopération bilatérale dans nombre de domaines culturels, économiques et touristiques.

Et d’ajouter que les deux royaumes ont une vision des problèmes régionaux, et « nous affirmons que notre question fondamentale est la question palestinienne, et nous travaillons avec le Maroc pour parvenir à une paix juste et durable dans la région ».

« Nous cherchons, avec le Royaume du Maroc, à soutenir le droit du peuple palestinien à la liberté et à un État indépendant et souverain aux frontières du 4 juin 1967, avec pour capitale Al Qods Acharif. Il s’agit, selon lui, d’une solution à deux États conforme avec une légalité internationale et à l’initiative arabe de paix.

Le Maroc et la Jordanie conviennent de la nécessité d’une coopération pour débarrasser la région arabe des crises qui secouent leurs pays et leurs peuples, a-t-il encore insisté.

De son côté, le ministre marocain des Affaires étrangères a rappelé que l’ouverture d’un Consulat de Jordanie à Laayoune coïncide avec la commémoration par la Jordanie du centenaire de la création de son Etat.

La décision de SM le Roi Abdallah II d’ouvrir un consulat à Laâyoune et son soutien à la restauration de la libre circulation civile et commerciale à El Guerguarat constituent la manifestation du soutien constant que ne cesse d’exprimer le Royaume hachémite de Jordanie aux actions entreprises par le Maroc pour la défense de ses intérêts nationaux et sa souveraineté sur l’ensemble de son territoire, a-t-il déclaré.

Il a fait savoir que l’ouverture de ce consulat est un évènement de « grande importance » qui restera « gravé à jamais dans la mémoire du peuple marocain », à l’image de toutes les marques de soutien et de solidarité exprimées par la Jordanie avec le Maroc pour le triomphe de ses causes sacrées.

Le Maroc et la Jordanie, a-t-il dit, ont réussi à préserver et maintenir des relations étroites en dépit d’un contexte arabe et régional « très sensible », saluant la coordination et la concertation continues qui existent entre les deux pays sur les différentes questions qui préoccupent le monde arabe.

Le ministre des Affaires étrangères a mis l’accent sur la concertation politique entre les deux pays pour le développement de l’action arabe commune et la défense des causes arabes, en particulier la cause palestinienne que le Roi Mohammed VI place au même rang que la question du Sahara, soulignant le rôle important joué par le Comité Al Qods, présidé par SM le Roi, et la tutelle hachémite historique sur les lieux saints chrétiens et musulmans à Al Qods Acharif.

M. Bourita a rappelé dans ce cadre les nombreux projets sociaux, médicaux et d’éducation financés par l’Agence Bayt Mal Qods dans la ville sainte ainsi que son soutien financier récent aux Maqdessis durant la crise sanitaire liée à la pandémie de la Covid-19.

La Jordanie ouvre son Consulat général à Laâyoune

La Jordanie a ouvert jeudi son consulat général à Laâyoune, chef-lieu du Sahara marocain.La cérémonie d’ouverture de ce consulat a été présidée par le ministre des Affaires étrangères, de la Coopération africaine et des Marocains résidant à l’étranger, Nasser Bourita, et le vice-Premier ministre, ministre jordanien des Affaires étrangères et des Expatriés, Ayman Al-Safadi.

La Jordanie devient ainsi le 11ème pays à avoir inauguré un consulat à Laâyoune, après les Émirats arabes unis, le Bahreïn, la Côte d’Ivoire, les Iles Comores, le Gabon, Sao-Tomé-Et principe, la République centrafricaine, le Burundi, Eswatini et la Zambie.

Pour rappel, Amman avait déjà annoncé le 19 novembre dernier l’ouverture d’une représentation diplomatique au Sahara marocain. Il s’agit du 4ème pays arabe à ouvrir une représentation diplomatique dans les provinces du Sud après les Emirats Arabes Unis, Djibouti et Bahrein.

Le Maroc suspend tout contact avec l’ambassade d’Allemagne à Rabat

Le ministère marocain des Affaires étrangères a adressé, lundi, une lettre au Chef de gouvernement et à l’ensemble des membres du gouvernement marocain dans laquelle, il annonce la suspension de tout contact avec l’ambassade d’Allemagne à Rabat.« En raison des malentendus profonds avec la république fédérale d’Allemagne au sujet des questions fondamentales du Royaume du Maroc, les départements ministériels de l’ensemble des organismes qui relèvent de leurs tutelles sont priés de bien vouloir suspendre tout contact, interaction, ou action de coopération, en aucun cas ou sous aucune forme aussi bien avec l’Ambassade d’Allemagne au Maroc qu’avec les organismes de coopération et les fondations politiques allemandes qui lui sont liés », lit-on dans cette correspondance, dont APA détient une copie.

Et d’ajouter que « toute dérogation à cette suspension ne pourra se faire que sur la base d’un accord préalable explicite du ministère des affaires étrangères, de la Coopération africaine et des Marocains résidant à l’étranger ».

« Dans ce cadre, il y a eu lieu de noter que le ministère des affaires étrangères, de la Coopération africaine et des Marocains résidant à l’étranger a, également pris la décision de suspendre tout contact ou démarche avec l’ambassade d’Allemagne au Maroc », souligne la même source.