Guinée: Ibrahima Kassory désigné président du comité Exécutif  du RPG

Il a été choisi par l’ex président Alpha Condé lundi 07 mars 2022, pour diriger le parti provisoirement. Cette décision qui ne fait pas l’unanimité entre les membres.

Ibrahima Kassory va désormais diriger  provisoirement le conseil national exécutif, du parti RPG arc en ciel de l’ex président Alpha Condé.  Ancien premier ministre de la Guinée, il a été approuvé par le comité central,  et une bonne partie des secrétaires généraux de l’ancien parti présidentiel au cours d’une réunion.

Cependant, cette nomination ne fait pas l’unanimité chez tous les membres. Hier mercredi 9 mars 2022, une altercation a opposé des jeunes favorables à cette décision de la direction nationale du RPG Arc-en-ciel à d’autres qui la contestent, au siège national de la formation politique, à Conakry.

Ces jeunes ont rejeté le Conseil exécutif provisoire, dont la liste des membres n’est pas encore rendue officielle, condamnant « fermement la forme irrégulière qui a permis son élaboration ». Ils invitent « tous les cadres du RPG-Arc-en-ciel qui souscrivent aux idéaux de paix et de justice du Professeur Alpha CONDE à se désolidariser de cette liste et s’éloigner de cette manœuvre dilatoire dont seuls les auteurs détiennent le secret et la motivation réelle« .

En attendant la formalisation de cette décision, ce jeudi 10 mars 2022, il faut rappeler, Kassory Fofana dirigeait le parti « GPT » (Guinée pour tous), avant de le  dissoudre au sein du Rpg arc en ciel.

Le président de la CENI et les nouveaux commissaires reçus par le Premier ministre

Le Premier ministre, Chef du Gouvernement a reçu en audience ce mardi le Président de la Commission Électorale Nationale Indépendante accompagné des 16 nouveaux commissaires.

Il s’agissait pour Me Amadou Salif Kébé, de présenter la toute nouvelle équipe au Premier Ministre, Chef du Gouvernement. Inscrit dans le cadre de leur tournée de concertation auprès des formations politiques, des institutions républicaines et des membres de la société civile, cette rencontre était aussi l’occasion pour Me Amadou Salif Kébé d’exposer un certain nombre de plaidoyer au Premier Ministre Ibrahima Kassory Fofana. Au nombre des thématiques figuraient : la mise en exécution de l’audit du fichier électoral ; l’introduction des technologies dans le processus électoral ; le choix des représentants des partis dans le démembrement de la CENI au niveau préfectoral, sous-préfectoral et communal ; le financement des partis politiques.

Bien qu’elle n’ait pas été abordée par les principaux concernés, la question du financement de la CENI a été soulevée au cours des échanges par le Chef du Gouvernement. Conscient du rôle crucial que joue la CENI dans le maintien de la paix sociale, Dr Ibrahima Kassory Fofana a assuré le soutien et l’accompagnement du Gouvernement dans la mise en œuvre des missions de la CENI. « La paix n’a pas de prix. Tout ce qui peut concourir à cela est une priorité absolue pour le Gouvernement », a déclaré le Chef du Gouvernement.
Très satisfait d’avoir trouvé une écoute attentive auprès du Premier Ministre, le président de la CENI a annoncé une prochaine visite à la Primature d’ici quelques jours. Il s’agira cette fois-ci de faire un compte-rendu des avis recueillis auprès des différents acteurs rencontrés dans le cadre de la préparation du processus électoral.

Migration: les attentes du gouvernement guinéen vis-à-vis de Bruxelles

La 3èmesession du dialogue politique entre la Guinée et l’Union Européenne s’est tenue ce mercredi 30 janvier 2019 dans la capitale guinéenne.
Ce dialogue politique s’inscrit dans le cadre de l’application de l’article 8 de l’accord de Cotonou qui constitue le socle des relations entre l’Union Européenne, ses Etats membres, les pays d’Afrique, des Caraïbes et des Pacifiques. Elle traduit la vitalité de coopération et la force des liens qui unissent la Guinée et l’Union Européenne. Elle a été présidée par le Premier Ministre Ibrahima Kassory Fofana et le chef de la délégation de l’Union Européenne en Guinée. Cette 3èmesession fait suite à la première organisée le 31 Juillet 2014 et à la deuxième le 29 mars 2017 qui avaient permis toutes les deux d’avoir des échanges fructueux qui ont contribué à fortifier le partenariat entre l’Union Européenne et la République de Guinée.
Avant de se réjouir de la tenue de cette session à Conakry, Dr Ibrahima Kassory Fofana a fait le point sur les avantages obtenus dans cette coopération entre l’Union Européenne et la Guinée. « Au moment où nous nous retrouvons pour cette 3èmeédition du dialogue politique, force est de constater que les relations entre la Guinée et l’Union Européenne sont au beau fixe. En témoigne la consistance et la diversité du portefeuille de coopération qui s’est accru au fil des accords pluriannuels des partenariats de Lomé et de Cotonou. Aujourd’hui la Guinée est devenue éligible aux différents instruments de financement, notamment les programmes indicatifs nationaux du fonds européen de développement, le programme indicatif régional pour l’Afrique de l’Ouest et le fonds fiduciaire d’urgence dans le cadre de la migration. Les acquis à ce jour sont incontestablement nombreux, nous sommes en droit de nous réjouir », a témoigné le chef du Gouvernement guinéen.
Les débats menés au cours de cette session tournaient entre autres au tour de la coopération entre la Guinée et l’Union Européenne, la consolidation de la démocratie, la migration. L’Ambassadeur de l’Union Européenne en Guinée a quant à lui axé son intervention sur la migration irrégulière. Selon lui, pour mieux lutter contre ce fléau il faudrait s’attaquer aux causes profondes de l’immigration. « Une des préoccupations majeures des européens à part les questions du terrorisme, de l’emploi, des effets néfastes du changement climatique, c’est aussi la question de la migration irrégulière. Je peux vous dire que demain nous aurons une réunion au ministère des affaires étrangères dans un cadre légèrement différent parce que c’est centré sur l’évolution de la coopération entre la Guinée et l’Union Européenne. Objectif, c’est d’essayer de contrer les départs clandestins. En parallèle, nous allons essayer d’améliorer les départs légaux, les échanges universitaires, médicales, scientifiques, de business mais entretemps il faut quand même aussi s’attaquer aux causes profondes de la migration que ça soit en Afrique ou que soit en Europe », a expliqué Josep Coll.
Le ministre guinéen des affaires étrangères a à son tour expliqué que la seule mesure qui puisse contrôler la migration c’est de lever les restrictions sévères pour l’obtention des visas. « On a eu des échanges fructueux et très intéressants, ça été une opportunité pour nous en ce qui concerne la migration de faire valoir les acquis et aussi de montrer les défis qui sont là que nous devons essayer de surmonter ensemble. On a insisté en ce qui concerne les migrants qui sont retournés, on n’a toujours mas une politique solide pour leur réinsertion. L’autre défis ce que nous essayons de contrôler la migration irrégulière et je pense qu’une des mesures qui peut nous aider à contrôler cela c’est essayer de faciliter la migration régulière à travers la levée des restrictions de plus en plus sévères pour l’obtention des visa. Alors je pense que la partie européenne a bien noté cela et nous allons continuer nos efforts dans ce sens », a aussi conclu Mamady Touré.

Présidence- Primature: après la fausse information, la bonne nouvelle !

La cérémonie de présentation de vœux du nouvel an du gouvernement au chef de l’état a été l’occasion pour le professeur Alpha Condé et son premier ministre d’afficher leur parfaite complicité au sein de l’exécutif.

Dans son discours Dr Ibrahima Kassory Fofana a réitéré sa loyauté au chef de l’état et s’est engagé solennellement  à accomplir toutes les taches de la lettre de mission qui lui a été assignée dans ses fonctions de Premier Ministre. Il n’a pas manqué de souligner les qualités humaines et d’homme d’état du professeur Alpha CONDE qui constituent, à ses yeux, à la fois une source d’inspiration et des raisons de croire en lui. Visiblement satisfait de l’intervention du Premier Ministre qui montre sa détermination à mériter sa confiance placée en lui et le soutien renouvelé du chef de l’État, le professeur Alpha Condé à son tour a rassuré le premier ministre qu’il peut compter sur lui : « je crois en la capacité et la loyauté de mon pm et voudrais dire à ceux qui croient le contraire qu’ils ont tort, ils se trompent. Je ne suis pas influençable, j’agis en toute conscience, dans l’intérêt du pays », a révélé le professeur Alpha CONDE avant d’inviter tous ceux qui voudraient l’opposer à son premier ministre ou tenter de déstabiliser celui-ci à un sursaut avant qu’il ne soit trop tard. Cette mise au point intervient à un moment ou suite au dernier conseil des ministres, beaucoup dans la cité ont évoqué un conflit au sommet de l’Etat avec le chef de l’Etat et son premier ministre au point qu’il a été avancé une rupture imminente. Une information prise d’autant au sérieux qu’elle semblait émané de sources bien informées ou des prétendus confidents du président. Comme à son habitude, le professeur Alpha Condé qui ne se laisse pas ébranler par les clameurs publiques ou impressionner par son entourage hétéroclite miné par de fausses rivalités a déjoué tous les pronostics en montrant une nouvelle fois que lui seul connait son agenda et décide du sort de chacun. Aussi a-t-il  été rendre visite à Dr Ibrahima Kassory FOFANA à son domicile pour convaincre, ceux qui avaient commencé à en douter, qu’il n’a pas lâché son premier ministre ni ne l’a désavoué. Ensuite, dans son discours de nouvel an, en plus des félicitations adressées au gouvernement, le chef de l’Etat, a eu une pensée particulière pour Ibrahima KASSORY FOFANA qu’il a jugé engagé, dévoué et disponible dans la collaboration avec lui.

Et comme jamais deux sans trois, le 3 janvier 2019, le professeur Alpha CONDE a devant tous les membres du gouvernement, renouvelé sa confiance et son soutien indéfectible à Ibrahima Kassory FOFANA qui plutôt que la porte de sortie que beaucoup semblait lui indiquer revient en force dans ses fonctions de premier Ministre et surtout dans l’estime du président qui a profité  d’un » incident  annoncé » pour une mise au point à travers laquelle il apparaît clairement qu’ il n’a pas envie ou l’intention de changer son premier ministre , qui pour lui, est à la hauteur de sa confiance et de ses responsabilités : voilà un mal pour un bien !