Covid-19 : l’OMS reprend ses essais cliniques sur l’hydroxychloroquine

L’Organisation mondiale de la santé (OMS) a annoncé la reprise des essais cliniques sur l’hydroxychloroquine après les avoir suspendus le 25 mai dernier suite à la publication d’une étude dans la revue scientifique « The Lancet ».

L’OMS a changé d’avis sur l’utilisation de l’hydroxychloroquine après analyse des « données disponibles sur la mortalité » selon le directeur général Tedros Adhanom Ghebreyesus. Selon le directeur général de l’organisation qui s’est exprimé au cours d’une conférence de presse virtuelle, les membres du Comité de sécurité et de suivi ont estimé « qu’il n’y a aucune raison de modifier le protocole » des essais cliniques.

 Ce nouveau revirement de l’organisation s’explique par le fait que de nombreuses incohérences ont été pointées au sujet des données fournies par The Lancet. Une situation qui avait même poussé le Professeur Didier Raoult à dénonçer une étude « foireuse » basée sur les « big data ». De nombreux observateurs avaient même évoqué une « fabrication » voire un « bidonnage » des données. 

En Afrique, des pays comme le Sénégal avait maintenu le protocole en traitant les malades du Covid-19 à base de chloroquine. Le Pr Moussa Seydi, chef du service des maladies infectieuses de l’hôpital de Fann, avait pris le contrepied de l’OMS en soutenant même qu’aucun décès n’était lié à l’hydroxychloroquine au Sénégal, malgré l’étude publiée par « The Lancet », la revue britannique, sur la dangerosité du traitement.

Un constat désormais partagé par l’OMS qui se dit « assez confiants quant au fait de ne pas avoir constaté de différences dans la mortalité » selon Soumya Swaminathan, scientifique en chef de l’OMS, au cours d’une conférence de presse virtuelle depuis le siège de l’organisation à Genève. 

Égypte: 21 terroristes présumés tués par les forces de sécurité

Par Mohamed Fayed – Vingt-et-un terroristes présumés ont été tués lors d’affrontements avec les forces de sécurité dans le Sinaï, péninsule du nord-est de l’Égypte, a annoncé samedi le ministère de l’Intérieur.La police a mené des raids contre deux endroits où se cachaient des « éléments terroristes » dans la province du Nord-Sinaï, ce qui a entraîné des échanges de tirs lors desquels deux officiers de police ont également été blessés, a indiqué un communiqué du, ajoutant que des armes automatiques et des ceintures d’explosifs ont été saisies.

D’après le ministère, ces éléments planifiaient des attaques lors de l’Aïd al-Fitr, qui débute dimanche en Égypte.

Les forces de sécurité égyptiennes s’efforcent depuis des années de contenir l’insurrection dans le nord du Sinaï, à laquelle prend part un groupe local affilié au groupe terroriste autoproclamé « État Islamique ».

L’Egypte veut reprendre les négociations sur le grand barrage éthiopien

L’Egypte a exprimé son intérêt à reprendre les négociations avec l’Ethiopie et le Soudan sur le remplissage du Grand barrage de la Renaissance éthiopienne (GERD).Le changement de position de l’Egypte est intervenu à la suite de discussions à distance tenues jeudi entre le Premier ministre éthiopien, le Dr Abiy Ahmed, et le Premier ministre soudanais Abdala Hamdok.

L’Ethiopie a déclaré qu’elle lancerait le remplissage du réservoir du GERD en juillet, malgré l’insistance de l’Egypte et des Etats-Unis pour que le remplissage de ce barrage controversé se fasse après la conclusion d’un accord entre les trois pays.

Le Service d’information national, citant jeudi le ministère égyptien des Affaires étrangères a indiqué que « l’Egypte est toujours prête à entamer des négociations et à participer aux prochaines réunions pour parvenir à un accord juste, équilibré et global ».

Les PM éthiopien et soudanais, dans leurs discussions, ont convenu de solutions amiables concernant le GERD, pour résoudre les problèmes en suspens et les incompréhensions entre les deux parties.

En réponse à la récente proposition de l’Ethiopie sur le remplissage du barrage, le Soudan s’est rangé du côté de l’Egypte et a demandé un accord entre les trois pays avant tout remplissage.

L’Egypte a récemment adressé une lettre au Conseil de sécurité des Nations Unies pour protester contre le projet de l’Ethiopie de commencer à remplir le barrage.

Selon le bureau du Premier ministre éthiopien, l’inquiétude du Soudan porte sur l’environnement, la sécurité du barrage et les problèmes d’échange de données.

Le bureau a estimé que le Soudan et l’Ethiopie avaient convenu de poursuivre les discussions sur les niveaux techniques, des échanges qui devraient être dirigés par les ministres de l’Eau des deux pays.

Covid-19: l’Egypte prolonge son interdiction des vols internationaux

L’Egypte a annoncé une prolongation de son interdiction de tous les vols internationaux vers le pays, dans le but de renforcer les mesures déjà en place pour contrer la poursuite de la propagation du coronavirus.Mardi, l’Egypte comptait 12.764 cas enregistrés de Covid-19, dont 3.440 cas de guérison et 645 décès.

Le Premier ministre Mostafa Madbouly a déclaré dans un communiqué que tous les passagers internationaux se voyaient interdire de se rendre en Egypte à un moment important de sa lutte avec la maladie, dont le nombre de cas ne cesse d’augmenter.

L’interdiction prolongée des vols se poursuivra indéfiniment, selon le communiqué du PM.

Le 19 mars, l’Egypte a fermé ses aéroports à tous les vols en réponse à cette grande épidémie  de Covid-19 qui a envahi le pays des Pharaons.

Egypte : 18 terroristes tués dans le Nord-Sinai

Par Mohamed Fayed – Les forces de police égyptiennes ont tué 18 terroristes lors d’une fusillade survenue dans la ville de Bir El-Abd située dans le Nord-Sinaï, une région en proie à l’instabilité sécuritaire, a déclaré dimanche le ministère égyptien de l’Intérieur.Dans un communiqué, le ministère a déclaré que le secteur de la sécurité nationale avait obtenu des informations sur une cachette d’éléments terroristes dans la ville de Bir El-Abd.

Une fusillade opposant les forces de police aux terroristes a entraîné la mort de 18 terroristes, a affirmé le ministère, ajoutant que 13 fusils automatiques, trois bombes et deux ceintures d’explosifs avaient été retrouvés dans le repaire des terroristes.

Cette opération intervient deux jours après une attaque revendiquée par l’Etat Islamique contre un véhicule de l’armée égyptienne à Bir el-Abd, dans laquelle 10 militaires avaient été « tués ou blessés », selon les autorités militaires qui n’ont pas donné plus de précisions sur le bilan.

Le lendemain de l’attaque, l’armée avait déjà annoncé avoir tué deux djihadistes présumés «très dangereux» dans le Sinaï, péninsule en proie à une insurrection.

Dimanche, l’armée égyptienne a également publié un communiqué sous la forme d’une vidéo affirmant qu’un total de 126 suspects avaient été tués lors de 22 opérations, sans préciser sur quelle période. 

L’armée annonce aussi que, dans le même temps, 15 militaires ont été «tués ou blessés».

En outre, 228 «caches utilisées par les terroristes» ont été détruites et 266 «éléments criminels» ont été arrêtés, selon la même source.

Une jeune guinéenne en Égypte s’est fait arnaquer par un homme se faisant passer pour Eto’o.

Cette jeune femme vivant en Egypte, s’est fait arnaquer sur les réseaux sociaux par un homme se faisant passer pour le célèbre ex-Lion indomptable, Samuel Eto’o.

Les faits ont débuté le 19 juillet, a confié Nancy Camara à LEBLEDPARLE. Tout a commencé par un commentaire que la jeune guinéenne de 24 ans, a posté suite à une publication d’un supposé Eto’o sur un compte Facebook, avec les photos du footballeur.

« Du coup, il a répondu en commentaire, me demandant où je suis. Je lui ai donc répondu que je suis en Égypte. Il me dit, envoie-moi ton numéro WhatsApp, je t’enverrai les photos que j’ai prises aujourd’hui. Je lui ai passé mon numéro et il m’a envoyé plein de photos. Il m’a par la suite appelé sur WhatsApp, un appel vidéo, quand j’ai décroché, j’ai vu Samuel Eto’o. Mais je ne peux pas dire que c’était lui, mais il ressemblait étrangement à Samuel Eto’o. Il m’a demandé ma situation ici en Égypte, je lui ai expliqué les situations que traversent les jeunes filles ici « .

Elle rapporte que c’est ainsi que débute une succseeion de promesses d’emploi et de vie meilleure. Appel sur appel il a fini par lui demander un jour d’intégrer la fondation Samuel Eto’o. « Samuel » lui a dit qu’il la mettrait en contact avec son gestionnaire financier afin qu’il lui envoie les documents nécessaires à l’intégration de la fondation.

Elle poursuit son récit en expliquant que : « Son gestionnaire financier m’appelle et me dit, nous sommes là pour les Africains, ont fait des dons, nous sommes là pour le bien-être des Africains. Nous sommes bien conscients de ce que vous traversez là-bas dans les pays arabes. Je veux faire un projet de transport entre toi et moi. Je vais t’offrir 5000 dollars. Je vais à la banque formaliser les choses. Quelques jours plus tard, c’est-à-dire le 03 Août, il m’appelle et me dit qu’il faut 220 dollars, pour l’intégration. J’ai dit, okay, il n’y a pas de problème. »

Quand j’ai raccroché, j’ai appelé le soi-disant Samuel pour lui dire : « Tu connais la situation que je traverse et ton gestionnaire financier me demande encore de dépenser une telle somme ? Comment vais-je faire pour avoir cet argent ? »  Il me dit, non, je vais te faire un don, alors fait tout pour avoir cet argent. Fais tout pour avoir cet argent parce que moi je te donnerai 5000 dollars.

« J’ai dû emprunter les 220 dollars, et compléter à 250 dollars, parce que je devais d’abord envoyer l’argent en Guinée et ensuite acheminer au Cameroun. Quand il a reçu l’argent, il m’a transféré un papier et me demande de lire attentivement. Le papier avait plein d’erreurs. Je lui ai indiqué lesdites erreurs. Dans le document, le numéro du passeport qui y figurait n’était pas le mien, et pleins d’autres erreurs. Il me dit je vais rectifier, scanne juste tu signes et tu renvoies. »

« J’ai scanné et renvoyé. Il me dit, ici à la banque, on me demande deux timbres et les deux coûtent 540 dollars. J’ai dit monsieur je n’ai pas d’argent. Ramenez-moi l’argent que je vous ai envoyé. J’ai appelé son ami Samuel, pour lui faire part de cette situation. Il me dit non, ce n’est pas un problème. »

Apres mainte insistance et questions sur la véritable identité de ce dernier il continue en la rassurant. « Il m’a dit, je t’ai appelé combien de fois sur Messenger combien de fois ? Qui est-ce que tu as vu ? Il me dit que je suis bien Samuel Eto’o ».

Ayant constaté qu’elle a été dupée, la jeune guinéenne mène ses recherches. C’est alors qu’elle trouve sur Facebook, un certain David Eto’o, le petit frère du véritable Eto’o. Elle lui envoie les documents (photocopie de passeport et de carte nationale d’identité au nom de Samuel Eto’o, que l’arnaqueur lui avait envoyées pour prouver son identité). Après vérification, il lui explique qu’il s’agit de documents falsifiés.