Présidentielle 2020: L’USSEL a lancé ses activités le 11 septembre

L’USSEL (Unité Spéciale de Sécurisation des Elections) a lancé ses activités vendredi 11 septembre. Le lancement a au lieu à son siège situé non loin du Haut Commandement de la Gendarmerie Nationale à Kaloum.

Une unité mixte comprenant l’ensemble des agents de la police, de la protection civile et de la gendarmerie composent l’USSEL. Elle se charge d’assurer la sécurité avant, pendant et après les élections. Ainsi que les matériels électoraux, les bureaux de vote, les observateurs et les résultats du vote.

Au lancement des activités, le DG Général Ibrahima Baldé, haut commandant de la gendarmerie, a précisé le rôle de l’USSEL. Elle peut en effet conseiller, et ne prendra toutefois aucune initiative qui ne vienne pas de la CENI.

Le Général Baldé a réitéré l’engagement de l’USSEL au Président de la CENI pour un bon déroulement du processus électoral. «  Toutes vos injonctions, vos instructions liées à nos attributions vont être soutenues, supportées et exécutées à la lettre et à la seconde » a t-il assuré.

Le Président de la CENI, Kabinet Cissé, a quant à lui, affirmé que la sécurisation est indispensable dans le processus électoral pour son bon déroulement. Notamment la remontée des résultats au niveau des points de centralisation.

Source: Agence Guinée Presse

Présidentielle 2020/Guinée: Le MPDG de Siaka Barry tourne le dos à l’élection

Siaka Barry, président du MDPG (Mouvement Populaire Démocratique de Guinée), a annoncé le 08 septembre, sa non-participation à l’élection présidentielle du 18 octobre.

En effet selon Siaka Barry, ce choix courageux et audacieux fut une décision difficile à prendre pour son parti le MDPG, tiraillé entre ses intérêts propres du moment et l’intérêt supérieur de la nation.

« Nous au MPDG, avons résolument fait le choix de notre dignité, de notre honneur et de notre probité morale en gardant une foi inébranlable en l’avenir et en notre patrie, la Guinée. Et comme pour paraphraser le grand Syli, le camarade Ahmed Sékou Touré, père de l’indépendance et premier Président de la Guinée, nous disons que : « nous préférons la défense de la démocratie dans un combat patriotique difficile, à la défense de nos intérêts individuels, égoïstes et carriéristes, dans le reniement de la vérité et de nos valeurs », a alors expliqué l’ex-ministre des sports.

Le président du MPG a indiqué de plus que « tant que le parti au pouvoir, par ses faits et méfaits, s’inscrira dans le sens contraire de l’histoire, et érigera des entraves sur le noble chemin de l’alternance démocratique en Guinée, nous ne serons pas avec lui. ».

Pour rappel le président sortant Alpha Condé, candidat à sa succession, a reçu Siaka Barry en audience, il y’a quelques jours.

Source: Agence Guinée Presse

Présidentielle en Guinée: Cellou Dalein Diallo candidat en octobre 2020

Cellou Dalein Diallo, a mis fin au suspense en officialisant sa candidature pour les prochains suffrages présidentiels en Guinée.

Cellou Dalein Diallo, président de l’UFDG (Union des forces démocratiques de Guinée) a en effet annoncé officiellement sa candidature le dimanche 06 septembre à Conakry, lors d’une assemblée extraordinaire du parti.

« Le parti a décidé de participer à cette élection et m’a désigné pour le représenter. Le parti a estimé qu’il était bon, en plus des manifestations pacifiques contre le troisième mandat d’Alpha Condé, de se battre aussi dans les urnes. […] Je suis candidat à l’élection présidentielle pour faire perdre Alpha Condé dans les urnes. Il a déjà perdu la confiance du peuple. Le peuple veut le sanctionner aux urnes. Je veux être là pour être le porteur de l’espoir, de l’espérance du peuple de Guinée », a t-il déclaré sur les antennes de RFI.

Cellou Dalein Diallo sera donc face à Alpha Condé une fois de plus (la 3ème), dans cette course à la présidentielle 2020.

Présidence 2020: Lancement du mouvement Alpha Big-up pour la continuité

Le ministre d’État, ministre des Sports, de la Culture et du Patrimoine Historique, Sanoussy Gbantama Sow, a présidé dimanche, 30 août 2020, à Conakry, le lancement officiel du mouvement Alpha Big-up pour la continuité.

Selon l’initiateur du mouvement, Aboubacar Barry, ministre du commerce, le mouvement Alpha Big-up pour la continuité signifie un grand départ de soulèvement de la jeunesse pour la continuité du professeur Alpha Condé. C’est un outil mis à la disposition du RPG arc-en-ciel, pour véhiculer les messages de paix et d’unité nationale. Mais aussi, réveiller la conscience collective pour continuer à soutenir les œuvres du président Alpha Condé.

Mohamed Kadiatou Sylla, membre, a ajouté que Alpha Big-up est un mouvement qui regroupe les jeunes et les femmes des cinq communes de Conakry pour soutenir les idéaux du Pr Alpha Condé. Ses antennes sont en cours d’installation dans les préfectures.

Il a fait savoir qu’après une réflexion mûrie, les membres du mouvement ont choisi le professeur Alpha Condé comme l’homme qu’il faut pour la continuité en Guinée. Car dit-il ses chantiers de 2010 à nos jours sont élogieux.

Guinée: Alpha Condé invité à briguer un 3e mandat

Les délégués du parti pouvoir en Guinée, réunis en Congrès depuis hier, ont invité, jeudi, le président sortant, Alpha Condé, à accepter d’être leur candidat à l’élection présidentielle d’octobre prochain et donc de briguer un troisième mandat à la tête du pays.La vague de contestation menée depuis des mois par le Front national pour la défense de la Constitution (FNDC) n’aura pas suffi pour dissuader les partisans du régime actuel à plébisciter Alpha Condé, 82 ans, pour l’élection présidentielle dont le premier tour est prévu le 18 octobre prochain.

A l’issue de leur congrès, tenu les 05 et 06 août, les quelque 350 délégués du parti réunis au Palais du Peuple, siège de l’Assemblée nationale, ont invité leur mentor à se porter candidat à sa propre succession.

« Il ressort des interventions un plaidoyer en direction du président Alpha Condé, pour qu’il veuille bien accepter la volonté du peuple d’être le candidat unique du RPG à l’élection présidentielle », a déclaré devant les délégués du Rassemblement du peuple de Guinée (RPG) la députée chargée de la synthèse des travaux de la convention, Diakagbé Kaba.

Premier président démocratiquement élu de la Guinée, Alpha Condé a été réélu en 2015 pour un second et dernier mandat, selon l’ancienne loi fondamentale du pays, modifiée en mars dernier lors d’un référendum controversé.

C’est cette modification qui permet à Alpha Condé de remettre les compteurs à zéro si l’on en croit à ses partisans. L’intéressé a quant à lui toujours exprimé son opposition au principe de la limitation des mandats, le qualifiant d’injuste.

Il a par ailleurs laissé planer le doute, à maintes reprises, sur sa probable candidature à la présidentielle d’octobre prochain. « C’est mon parti qui décidera », rétorque-t-il à chaque fois que la question lui est posée.

Fin des opérations de revision des listes électorales en Guinée

Les opérations de révision exceptionnelle des listes électorales ont pris fin lundi 03 août 2020, sur l’ensemble du territoire de Guinée.

Au dernier jour de cette activité du processus électoral, le président de la Commission Electorale Nationale Indépendante (CENI), M. Kabinet Cissé accompagné de ses vice-présidents, Bakary Mansaré et Dr Mamadou Bano Sow, a visité quelques CAERLE dans les communes de Kakoum et de Dixinn, en vue de remercier les membres de l’ensemble des CAERLE et les opérateurs de saisie qui, de par leur courage et détermination, ont pu mener à bon port cette opération sur le terrain.

Selon le Président de la CENI, durant les 15 jours écoulés, l’occasion a été offerte non seulement aux électeurs omis lors du double scrutin du 22 mars mais aussi ceux qui ont atteint 18 ans révolus pour faire partie du fichier électoral avant le rendez-vous du 18 octobre 2020.

Pour Mr Cissé « après cette phase d’enrôlement des électeurs, l’accent sera mis sur le traitement des données au niveau du site central de la CENI où, au-delà des expertises locales, des missions de l’Union Africaine (UA) et de la Communauté Economique des Etats de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO) sont attendues pour apporter leurs appuis à la qualification des données du fichier électoral guinéen ».

Le Dr Ousmane Kaba investi candidat du PADES pour la Présidentielle 2020

A la faveur d’une convention nationale, tenue à Conakry, samedi, 1er Août, Dr Ousmane Kaba, membre du FNDC, a été investi candidat du Parti des Démocrates pour l’Espoir (PADES), à l’élection présidentielle de 2020. La date du 18 octobre est proposée par la CENI ; elle devrait être confirmée ou infirmée par le Chef de l’Exécutif, Pr Alpha Condé.

La coordinatrice chargée des questions politiques du PADES, a indiqué qu’il s’agit d’une désignation obtenue suite aux différentes résolutions des fédérations du parti.

« Nous sommes convaincus que la pauvreté, la souffrance et l’injustice prendront fin en Guinée avec notre cher président, Dr Ousmane Kaba. Par conséquent, vu les différentes résolutions préfectorales, communales, régionales et à l’étranger, nous déclarons solennellement, Dr Ousmane Kaba, président du PADES, candidat pour la présidentielle de 2020 », a-t-elle dit.

En réponse, Dr Ousmane Kaba, s’est dit heureux et honoré de défendre les couleurs du PADES à l’élection présidentielle. « J’accepte d’être candidat de notre parti pour la présidentielle d’octobre prochain. Nous allons à cette élection pour battre le président Alpha Condé », a affirmé le candidat du PADES.

Salmana Diallo (CNOSC-DDG) demande aux partis politiques de ne pas saboter l’enrôlement des électeurs

Le président du Conseil National des Organisations de la Société Civile pour la Démocratie et le Développement de la Guinée (CNOSC-DDG), Salmana Diallo a demandé ce samedi, 1er août aux partis politiques de ne pas saboter l’enrôlement des électeurs, mais qu’ils peuvent s’occuper à régler les problèmes de la date de l’élection présidentielle de 2020 et de leurs candidatures.

Pour Salmana Diallo, cette rencontré est axée essentiellement sur la révision exceptionnelle de la liste électorale qui est en cours dans le pays. Pour ce faire, le CNOSC-DDG demandé à l’ensemble des citoyens à se faire recenser et aux autorités locales de faciliter l’enrôlement à tous les niveaux.
Le président du CNOSC-DDG dit constaté avec regret qu’il y a un manque d’engouement chez les citoyens à se présenter devant les Commissions Administratives d’Etablissement et de Révision des Listes Électorales (CAERLE).

« Notre problème est de régler les questions d’anomalies liées à l’élection, puisque si nous constatons la réussite d’une élection, c’est le fichier électoral. Pour résoudre ce problèmes, tous acteurs concernés doivent contribuer en invitant les citoyens à se présenter devant les CAERLE’’, a souhaité le président du CNOSC-DDG.
Pour finir son intervention, M. Diallo a fait savoir que sa structure à imposer l’éducation électorale des citoyens et leur sensibilisation pour une élection apaisée.

Elections en Guinée: La CEDEAO prend acte du double scrutin et condamne les violences et les dégâts matériels

Dans un communiqué publié mercredi 25 mars à Abuja, la Commission de la Communauté Economique des Etats de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO) dit avoir pris acte du double scrutin des élections législatives et du referendum constitutionnel du 22 mars 2020 en République de Guinée.

La Commission de la CEDEAO condamne fermement les violences marquées par un coût humain et des dégâts matériels et demande à tous les acteurs politiques et de la société civile à s’abstenir de tout recours à la violence. Voici le Communiqué de la CEDEAO.

Elections en Guinée: La CEDEAO rejette la suspension proposée du processus électoral

Le processus électoral engagé avec le double scrutin législatif et référendaire ne sera pas suspendu ni rejeté par la CEDEAO. La cour de justice de la CEDEAO qui a rendu son verdict jeudi 19 mars sur la requête du FNDC et de l’opposition, a rejeté la requête de Cellou Dalein relative à la suspension du processus électoral en cours en Guinée.
Pour la cour de justice, la requete de Cellou Dalein est désormais sans objet en raison du report du scrutin du 1er mars au 22 mars à la demande de la CEDEAO. La demande de suspension formulée par cellou dalein est infondée.
A ce niveau, le FNDC et ses alliés politiques dont l’UFDG et l’UFR sont déboutés. Et à propos du couplage des scrutins législatif et référendaire, la cour de justice a suivi les directives et l’avis du conseil de la commission de la CEDEAO qui a soutenu qu’il s’agit de questions de gouvernance interne des Etats membres.

Sur la responsabilité des 14 Etats membres de la CEDEAO dans ce que les requérants de Conakry appellent « violations par la CEDEAO des règles communautaires spécialement instituées pour garantir le respect des droits de l’homme, l’Etat de droit et la préservation de l’ordre constitutionnel », la cour a rejeté la requête sans fondement de l’opposition, rappelant que la commission de la CEDEAO a envoyé une mission d’experts en Guinée ; une mission dont les recommandations ont été intégralement prises en compte par le gouvernement guinéen. La CEDEAO assume ses responsabilités envers ses Etats membres.
A propos de l’obligation des 14 Etats membres, la cour a rejeté la requête pour défaut de qualité. En attendant l’audience de la cour sur les violations des droits fondamentaux, le 30 avril prochain, la CEDEAO vient d’administrer une leçon de neutralité politique et de morale aux acteurs de l’opposition en guinée.
Ce qui oblige les autorités guinéennes à opter pour la garantie de la liberté de voter et pour la sécurisation des opérations électorales du 22 mars 2020. Une mission régalienne qui coïncide avec la démission en cascade des démembrements de la CENI dans les sous-préfectures de Labé ou ils étaient menacés de mort.

Elections en Guinée: Des partis engagés pour le respect de la date du 22 mars

Le collectif des Partis politiques engagés ( une vingtaine de formations politiques) dans le processus électoral-2020 demande au Président Alpha Condé de maintenir et de respecter la date du 22 mars, annoncée comme « date ultime » pour le double scrutin législatif et référendaire.

Et dans la foulée, la vingtaine de Partis Politiques engagés dans le processus et leur porte-parole ont tenu à exposer leur priorité non sans partager le contenu du décret du 13 mars fixant la date des élections au dimanche 22 mars 2020 « Nous, les vingt partis politiques engagés aux élections législative et référendaire, prenons acte du décret du chef de l’Etat fixant la date du 22 mars 2020 comme date ultime pour la tenue effective des deux scrutins en République de Guinée. Nous invitons humblement le président de la République, chef de I ‘État à maintenir la date du 22 Mars 2020, conformément aux dispositions de l’article 124 et suivants du code électoral révisé, adopté, promulgué et publié au journal officiel de la République ».

Opposé à un autre report de la date du double scrutin législatif et référendaire, le porte-parole du collectif des partis politiques engagés dans le processus électoral, Ibrahima Sory Condé a même lancé lundi, 16 mars, un avertissement aux pays frères et à la communauté internationale afin qu’ils optent pour le respect du droit et de la souveraineté du peuple de Guinée « les pays amis et frères, la communauté internationale sont invités à respecter le droit et la souveraineté du peuple de Guinée, en s’abstenant de s’immiscer dans la gestion des affaires électorales dont la résolution des contentieux relève du domaine de la loi électorale et non du politique »a indiqué Ibrahima Sory Condé qui a également invité les autorités guinéennes à assurer la sécurité du processus électoral, des candidats aux législatives, des citoyens et de leurs biens.

Et à propos du coronavirus, le leader du Parti- GDE, Aboubacar Soumah a souligné que « la France qui totalise près de 200 morts sur plus de 5.500 cas, a organisé dimanche les élections municipales ; nous en Guinée, on a un seul cas de COVID 19 ; pas de mort. On tiendra ces élections vaille que vaille » a-t-il soutenu.

Il faut dire qu’un report de la date du 22 mars ressemblerait un avis de décès pour le Parti au pouvoir et une implosion des structures du RPG, avant même la fin du mandat du président. Loin de l’extrémisme politique, le changement de la date du 22 mars pourrait sonner le glas de l’autorité de l’Etat, malmenée ces derniers temps par les décisions et contre-décisions au sein du gouvernement.

Elections en Guinée: Les experts de la CEDEAO demandent le retrait de 2.438 992 électeurs du fichier électoral

Les trois experts de la Communauté Economique des Etats de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO) ont rendu public leur rapport d’audit du fichier électoral guinéen ce mercredi, 11 mars 2020.

Dans ce rapport de trois (3) pages, la mission demande vivement le retrait de 2.438 992 électeurs du fichier électoral car, indique ledit rapport, ces électeurs n’ont aucune pièce justificative.

Selon ces experts, l’audit a permis également de relever quelques anomalies notamment les dates de naissance, les enregistrements multiples, l’existence des pièces d’identité non complètes, et l’absence de pièces justificatives exigées à l’inscription sur la liste électorale conformément aux articles 12, 13 et 19 du code électoral.

C’est pourquoi, sur les éventuels cas de cartes multiples, la mission a recommandé la mise en œuvre de contrôle de traçabilité de production de cartes pour les prochaines opérations d’établissement des listes électorales.
Avec le retrait programmé des 2. 43. 992 électeurs, le potentiel électoral guinéen va se chiffrer désormais à 5.325.138 électeurs qui pourraient participer au double scrutin législatif et référendaire dans les semaines à venir.

Elections en Guinée : Distribution des cartes d’électeurs à Forécariah

La préfecture de Forécariah dans la région administrative de Kindia connait une opération sereine de distribution des cartes d’électeurs notamment dans la commune urbaine et dans les 9 communes rurales.

C’est du moins ce qu’a déclaré mercredi, 12 février 2020, le président de la CEPI de Forécariah, Ibrahima Kalil Soumah. Selon lui, la CEPI et la CENI de Forécariah ont mis en place un plan de distribution ordonnée qui passe par la formation des membres et la constitution des commissions conformément aux nombres des CAELRE de la préfecture.

« Ainsi, de la réception des cartes à la répartition des stocks par localités sans oublier le retrait de ces cartes par les électeurs eux-mêmes, tout se passe comme prévu et aucun dérapage n’est signalé », a-souligné M. Soumah.

Dans la commission de distribution du quartier Fatako II de la commune urbaine, le principe de retrait des cartes par électeur est respecté.

Selon le président de cette commission, Moussa Diallo « quand un électeur se présente devant sa commission, il présente son récépissé ou une pièce d’identité qui atteste qu’il est un élément du quartier. Ensuite on procède à la recherche de sa carte dans le lot de la lettre par laquelle son nom de famille commence. Et dès qu’on retrouve sa carte on la lui remet et il signe dans le registre pour prouver que tel citoyen a effectivement retiré sa carte d’électeur. ».
M. Diallo a rassuré que le taux de distribution est évolutif et encourageant dans sa commission et la sensibilisation aidant, tous les citoyens qui se sont faits enrôler viennent au fur et à mesure retirer leurs cartes.

Les coordonnateurs et Présidents des CAERLE, présumés magouilleurs

C’est à partir du siège du RPG, parti majoritaire que des révélations ont été faites sur des malversations et combines à l’origine de l’arrêt ou de la perturbation des activités des commissions administratives d’établissement et de révision des listes électorales (CAERLE).
Selon les sources « les premières primes ont été payées par les coordinateurs aux personnes qu’ils ont illégalement choisies avec la complicité de certains présidents de CAERLE. Ce qui crée un découragement des membres des CAERLE qui n’ont pas perçu la totalité de leurs primes. Nous avons constaté que les membres des CAERLE dument désignés sont remplacés par certains coordinateurs désignés par la CENI ».
Ces coordinateurs impliqués dans les magouilles ou opérations de remplacement unilatéral des membres dument désignés, manœuvrent en complicité avec certains présidents des CAERLE.
Pour les responsables du RPG « Le remplacement clandestin des membres des CAERLE désignés a pour objectif de détourner les fonds destinés à payer les membres officiellement désignés. Les coordinateurs incriminés s’érigent en maîtres absolus et remplacent les membres dûment choisis au profit des personnes ne répondant pas aux critères de choix. Les coordinateurs assurent à la fois les fonctions de commissaires et de présidents de certaines CAERLE pendant qu’ils sont absents sur les lieux. »
Plus grave, ajoute notre interlocuteur, c’est que « les membres dûment choisis ignorent tout du montant exact de leur prime et les coordinateurs proches de l’opposition refusent de déposer les matériels à temps. Outre les récépissés, les enquêteurs ont noté un manque criard ou provoqué des agrafeuses, de Bic, de fiches d’inscription, de certificats de résidence et des fiches de tableau de statistiques ».
Au regard de la situation, les observateurs ont conclu par un « sabotage organisé du processus électoral ».Ils exigent que les membres des CAERLE illégalement remplacés par les coordinateurs corrompus soient rétablis dans leurs fonctions et que le payement de leurs primes soit assuré par transfert, afin d’éviter le détournement des fonds par les coordinateurs et présidents des CAERLE.Les observateurs tiennent à ce que la CENI et les autorités interdisent les « doubles fonctions exercées à cause de l’argent au niveau des CAERLE »
Déjà, malgré les dysfonctionnements et autres perturbations relevés au niveau des CAERLE, l’enrôlement attire désormais tous les acteurs politiques qui étaient sceptiques.
La jeunesse de l’UFDG fait actuellement du « porte à porte » pour inviter les populations et surtout les militants-Ufdg à se faire recenser pour les prochaines consultations électorales en Guinée.