Violation des droits de l’homme : la Guinée épinglée, le FNDC exulte

Dans un rapport, la Commission africaine des droits de l’homme et des peuples (CADHP) dénonce les violations des droits de l’homme en Guinée. Le Front National pour la Défense de la Constitution (FNDC), dans une déclaration dit adhérer aux conclusions dudit rapport.

Lire ci-dessous la déclaration du FNDC :

« Le FNDC adhère aux conclusions du rapport de la Commission africaine des droits de l’homme et des peuples (CADHP) dénonçant la répression des manifestations, l’arrestation illégale des organisateurs, les coupures d’internet et la manipulation du pouvoir législatif dans le but de restreindre les libertés fondamentales.

Dans son rapport d’intersession présenté lors de la 68ème session ordinaire actuellement en cours, cet organe quasi-judiciaire de l’Union africaine a fait cas des violations des droits de l’homme en Guinée parmi les appels urgents de l’organisation au titre des activités de protection.

La Commission a fait mention d’un courrier adressé au régime de Conakry qui, dans son élan dictatorial, n’a pas réagi malgré les revendications panafricanistes du dictateur Alpha Condé.

Confirmant les déclarations antérieures du FNDC, le rapport a souligné que « toute initiative de manifestation publique (en Guinée) a été réprimée et les organisateurs arrêtés. Les législations restrictives des libertés fondamentales, telles que la loi de 2019 sur la prévention et la répression du terrorisme et le Code pénal révisé de 2016 sont utilisées contre les opposants politiques et les défenseurs des droits humains. »

Le rapport a spécifiquement dénoncé l’arrestation arbitraire d’Oumar Sylla dit Foniké Mengué, membre de la Coordination Nationale du FNDC, tout en dénonçant les restrictions de l’espace civique et les coupures d’Internet ordonnées aux entreprises de télécommunication afin de bloquer l’accès aux médias sociaux à l’approche des mascarades électorales en Guinée.

La Commission a aussi invité les régimes violeurs des droits de l’homme à s’abstenir d’adopter des lois liberticides tendant à restreindre l’espace civique et les activités légitimes de promotion et de défense des droits de l’homme ; ainsi que de la radiation des ONG/OSC qui défendent les droits de l’Homme.

Le FNDC salue ce rapport accablant pour le régime dictatorial de Conakry, qui vient encore une fois de prouver le mépris du tyran Alpha Condé et de son clan qui font preuve d’arrogance même devant les institutions de l’Union Africaine.

Le FNDC rappelle au peuple de Guinée que l’arrogance est un signe de faiblesse marquant les dernières heures des régimes aux abois, et invite tous les militants pro-démocratie à rester mobilisés jusqu’à la victoire finale contre ce clan mafieux.

Ensemble unis et solidaires, nous vaincrons !

Conakry, le 22 avril 2021. »

Manifestation à Kouroussa : deux morts par balle, le FNDC dénonce une « répression sauvage »

Des heurts ont éclaté, samedi 17 avril 2021 entre des orpailleurs et les forces de l’ordre à Kouroussa, au moins deux personnes, deux jeunes hommes de 20 et 23 ans, ont été tuées et des biens publics et privés détruits. Ces orpailleurs guinéens accusent les autorités guinéennes de les avoir dépossédés d’une mine artisanale au profit d’exploitants burkinabè.

A travers un communiqué, le Front National pour la Défense de la Constitution(FNDC) dénonce ses violences qu’il juge de « répression sauvage » et « exhorte la communauté internationale à œuvrer avec diligence auprès du peuple opprimé de Guinée ».

Lire ci-dessous l’intégralité du communiqué :

La Coordination Nationale du FNDC suit avec beaucoup d’attention les manifestations récurrentes des citoyens de la préfecture de Kouroussa.

Depuis plusieurs jours, les populations de Kouroussa expriment leur colère suite à l’interdiction par les autorités l’accès à des zones aurifères. Il faut rappeler que l’orpaillage est devenu, pour des jeunes abandonnés au chômage en Haute Guinée, la principale activité génératrice de revenu leur permettant de survivre à la grande pauvreté dans laquelle le pays est plongé.

La colère et l’extrême précarité des populations de Kouroussa sont aggravées notamment par l’explosion des prix des denrées de première nécessité, la corruption, l’arrogance des autorités à tous les niveaux, le manque d’électricité et d’eau dans la ville et ce, malgré les promesses les plus fallacieuses du dictateur Alpha Condé.

Au lieu de chercher à trouver une solution idoine aux revendications des populations désabusées, le régime du dictateur Alpha Condé opte encore une fois pour la répression. Les forces de défense et de sécurité intervenues pour maintenir l’ordre ont, comme d’habitude, fait usage des armes de guerre en tirant sur des manifestants.

Cette répression sauvage s’est soldée, ce samedi 17 avril, par un triste bilan provisoire d’au moins deux (2) morts par balles et d’une dizaine de blessés.

Le FNDC condamne toutes formes de violences, ces assassinats lâches et ce terrorisme d’État contre les populations de Kouroussa. Nous présentons nos condoléances aux familles des victimes et exigeons la justice pour les morts.

Le FNDC invite le peuple de Guinée à rester mobilisé contre ce régime criminel, corrompu et mafieux qui n’épargne aucun guinéen ni aucune région du pays.

Le FNDC exhorte la communauté internationale à œuvrer avec diligence auprès du peuple opprimé de Guinée pour sanctionner les auteurs et commanditaires de ces interminables violations des droits humains afin d’arrêter ces tueries lors des manifestations sociopolitiques.

Ensemble unis et solidaires, nous vaincrons !

Conakry, le 17 avril 2021

TPI de Dixinn : l’activiste Mamady Onivogui condamné à 1 an d’emprisonnement

Le verdict dans l’affaire Mamady Onivogui, Coordinateur du Mouvement Elazologa et allié du Front National pour la défense de la constitution (FNDC) vient de tomber.  

L’activiste de la société civile poursuivi pour des faits de « de participation à un mouvement insurrectionnel, d’association de malfaiteurs, menaces, violences par le biais d’un système informatique » a été  déclaré coupable des faits qui lui sont reprochés ce lundi 12 Avril 2021.

Mamady Onivogui a été condamné à une peine d’emprisonnement d’un an et au paiement de 30 millions de GNF au titre d’amende.

Après le prononcé du verdict, la défense a contesté le jugement rendu par le tribunal de première instance de Dixinn et promis d’interjeter appel auprès de la Cour d’appel de Conakry.

Notons que, le procureur Daouda Diomandé avait requis 10 ans et au paiement d’une amende de 100 millions de francs guinéens contre ce médecin-chirurgien de profession qui a été  arrêté depuis novembre 2020.

Hausse du prix du carburant : le FNDC fait des révélations

Le FNDC informe le peuple de Guinée que le dictateur Alpha Condé et son clan comptent utiliser la hausse du prix du carburant pour réparer les dégâts financiers causés par le coup d’État constitutionnel.
Sans aucune mesure d’accompagnement, le clan d’arrivistes qui nous opprime s’apprête à surtaxer le carburant de façon exponentielle et insupportable pour le peuple de Guinée. Pour rappel, dans les pays voisins, quand un gouvernement responsable utilise la surtaxe sur le
carburant, il met aussitôt en œuvre des mesures d’accompagnement idoines à travers, par exemple, des bus dans toutes les grandes villes, des primes de transport, des baisses des frais hospitaliers ou scolaires etc…
Les partenaires économiques et sociaux du FNDC ont examiné en profondeur la structure des prix de produits pétroliers à la date du 1er avril 2021.
L’analyse a montré que le prix de revient d’un litre d’essence au port de Conakry s’élève à seulement 5.365 GNF. A ce prix, l’on peut ajouter les frais d’entreposage, la taxe communautaire, les frais de transport et les marges de distribution ou l’ensemble des frais subsidiaires qui s’élèvent à 932 GNF. Ainsi, le prix de revient à la station (toutes charges inclues) d’un litre d’essence est de 6.297 GNF.
En vendant le litre au prix actuel de 9.000 GNF, le dictateur Alpha Condé et ses suppôts prélèvent déjà plus de 2.700 GNF comme taxe sur chaque litre d’essence. Cela équivaut à un taux de prélèvement de plus de 42%. Le document officiel et confidentiel du Ministère des hydrocarbures qui donne tous les détails est joint au présent communiqué du FNDC.
Si le gouvernement appliquait le taux normal de TVA sur le carburant, le prix total d’un litre d’essence (y compris tous les frais et taxes) devrait être de 7.431 GNF. Malheureusement pour le peuple de Guinée, après avoir vidé les caisses de l’état pour corrompre, financer des
campagnes et des simulacres d’élections, le dictateur Alpha Condé et son clan font désormais face aux conséquences de la saignée financière provoquée par leur forfaiture.
Comme si tout cela ne suffisait pas, pour maintenir leur train de vie, ils ont décidé d’imposer aux populations une surtaxation injustifiée sur le carburant qui est actuellement vendu au prix excessif de 9.000 GNF.
Pire, le dictateur Alpha Condé qui n’a aucune pitié pour les pauvres populations menace encore d’augmenter les taxes à tous les niveaux, y compris pour « des vendeurs de piments », soutient-il. Hors les prix actuels du litre de carburant et de toutes les denrées alimentaires de
première nécessité sont anormalement élevés par rapport au pouvoir d’achat des guinéens qui sont misérablement appauvris par des années de mauvaise gouvernance.
Pour faire avaler cette pilule amère aux pauvres populations, il cherche désespérément à préparer les esprits en annonçant dans un ton menaçant plein d’arrogance une hausse du prix du carburant dès la fin du mois de Ramadan.
 Aucune mesure d’accompagnement n’est annoncée pour les fonctionnaires, les étudiants, les élèves et le reste de la population.
Le FNDC dénonce cette mesure d’appauvrissement que le dictateur Alpha Condé veut imposer aux populations et invite le peuple de Guinée à refuser de payer la facture trop salée du troisième mandat.
Ensemble unis et solidaires, nous vaincrons!
Conakry, le 08 avril 2021.

2 ans du FNDC : les responsables dressent un bilan de 99 personnes tuées, dont 84 identifiées

Le Front National pour la Défense de la Constitution (FNDC) a célébré le samedi dernier l’an 2 de la création du mouvement. Dans un communiqué, les responsables du mouvement dressent un bilan de 99 personnes tuées, dont 84 identifiées.

Ci-dessous le communiqué :

Le Front National pour la Défense de la Constitution (FNDC) célèbre ce jour 3 avril 2021, l’an 2 de la création du mouvement qui a lutté par tous les moyens légaux contre le troisième mandat d’Alpha Condé.

A cette occasion, un des responsables a partagé une liste de personnes considérées comme les martyrs de la lutte contre le 3ème mandat “abattus par les FDS au service d’Alpha Condé et son régime”.

Parmi les 99 personnes tuées, le FNDC a pu identifier formellement, à ce jour, 84 victimes, dont les noms suivent :
1-Mouctar Condé
2-Mory Kourouma
3-Mamadou Karifa DIALLO
4-Thierno Sadou BAH
5-Mamadou Lamarana BAH
6-Mamadou Yéro BAH
7-Mamadou Aliou DIALLO
8-Thierno Amadou Oury DIALLO
9-Abdoulaye Timbo SOW
10-Thierno Mamadou Kalirou DIALLO
11-Abdoul Wahid DIALLO
12-Thierno Aliou BARRY
13-Boubacar DIALLO
14-Ousmane KEITA
15-Thierno Mamadou DIALLO
16-Mohamed SYLLA
17-Mamadou Cherif BAH
18-Abdoul Rahim DIALLO
19-Alimou BAH
20-Alpha Souleymane DIALLO
21-Abdourahamane DIALLO
22-Amadou Oury BARRY
23-Mamadou Mouctar DIALLO
24-Mamadou Saidou DIALLO
25-Amadou Sow
26-Abdoul Aziz Barry (dit Bayé)
27-Amadou Bella Bah
28-Mamadou Sow
29-Souleymane Diallo
30-Alhassane Diallo
31-Alpha Ousmane Barry
32-Elh Mamadou Kossa Diallo
33-Mamadou Diouma Diallo
34-Mamadou Moussa Barry
35-Mamadou Issa Bah
36-Mamadou Saidou Bah
37-Mamadou Cire Diallo
38-Idrissa Barry
39-Souleymane Barry
40-Kadiatou Bah
41-Elhadj Ibrahima Diallo
42-Moussa Keïta
43-Boubacar diallo
44-Diallo Nassouralaye
45-Thierno Oumar Diallo
46-Thierno Hamidou Barry
47-Mamadou Hafiziou Diallo
48-Mamadou Oury Diallo
49-Mamadou Bailo Diallo
50-Ousmane Barry
51-Issa Yero Diallo
52-Thierno Mamadou Barry
53-Mamadou Saliou Bah
54-Mamadou Aliou Sow dit Diaguissa
55-Ouo Ouo LOUA
56-Mamadi KOUROUMA
57-Blaise LOUA
58Abou SOUMAORO
59-Michel LOUA
60-Philippe LOUA
61-Patrice DUALAMOU
62-David SAGNO
63-Michel Kpazé THEA
64-Foromo KOLIE
65-Moussa KPOHLAMOU
66-Jean KOLIE
67-Michel LOUA
68-Moriba SOUMAORO
69-Papus THEA
70-Gamy KOLIE
71-Tidiane CONDE
72-Lancine CINDE
73-Akoi BEAVOGUI
74-Claude KOULEMOU
75-Maurice Mamy
77-Togba CHERIF
78Woudat KALOVOGUI
79-Yacouba Bérété
80-Laye Mamadi KOUROUMA
81-Lacine CONDE
82-Jean Paul Lamah
83-Alhassane Barry
84-Mamadou Saidou Diallo

Pour honorer leur mémoire, nous continuons la lutte démocratique jusqu’à la victoire finale.

Que leurs âmes reposent en paix, amine.

NB : le bilan est établi dans la période d’Avril 2019 à Octobre 2020.

Détenu en prison, Cellou Baldé de l’UFDG ne verra pas la dépouille de son père (Koundouno)

L’honorable Cellou Baldé, illégalement détenu à la Maison Centrale de Conakry n’aura finalement pas la chance de voir et de se recueillir sur la dépouille de son père.

Alpha Condé en a décidé ainsi. Le tristement célèbre Madifing Diané, ennemi juré de l’honorable Cellou Baldé pour son combat au sein du FNDC , aurait informé son patron que la présence de ce dernier à Labé pourrait être à l’origine de troubles à l’ordre public. Ainsi va la Guinée de Alpha Condé.

Le député poursuivi pour des faits imaginaires ressentira toute sa vie cette double peine, celle d’être illégalement privée de liberté et celle d’avoir perdu son père aux obsèques duquel il n’aura pas pu assister. En réalité, tout cela relève du cynisme de Alpha Condé et de sa volonté de briser moralement les détenus. Mais qu’il se mette à l’esprit qu’il rendra compte de tous ces actes.

SEKOU KOUNDOUNO responsable des stratégies et planification du FNDC

Membre Balai Citoyen

Membre AFRIKKI

Le FNDC invite les Etats-Unis à prendre « des sanctions ciblées contre le pouvoir d’Alpha Condé »

Dans un rapport publié le mercredi 30 mars 2021, le département d’Etat américain, à travers son Bureau de la démocratie, des droits de l’homme et du travail accable le pouvoir d’Alpha Condé. Les Etats-Unis dénoncent les arrestations et détentions arbitraires de citoyens et opposants au régime d’Alpha Condé.

Dans un communiqué, le FNDC dit adhérer aux conclusions du rapport du gouvernement américain et invite les Etats-Unis à prendre « des sanctions ciblées » contre les responsables « de la confiscation de la démocratie » en Guinée.

Ci-dessous l’ intégralité du  communiqué :

La Coordination nationale du FNDC adhère aux conclusions du rapport du gouvernement américain sur la situation des droits de l’Homme en Guinée, rendues publiques ce jeudi 1er avril 2021.

Le FNDC salue l’attachement des autorités américaines aux valeurs et principes universels de la démocratie et des droits de l’Homme dans ses relations avec la Guinée.

Le FNDC note que ce rapport très objectif établi par le gouvernement américain, confirme à nouveau la position défendue par notre mouvement depuis sa création : le dictateur Alpha Condé a changé la constitution guinéenne dans le seul but de s’octroyer un troisième mandat.

Au regard de la gravité des violations flagrantes des droits de l’homme pour imposer un troisième mandat illégitime et illégal, telle que décrite dans ce rapport ainsi que dans ceux des nombreuses organisations de défenses des droits humains, il est nécessaire de sévir contre les auteurs et commanditaires de ces crimes crapuleux qui bénéficient d’une impunité totale en Guinée.

La Coordination Nationale du FNDC recommande au gouvernement américain la prise de sanctions ciblées dont les interdictions de visas, les sanctions économiques et financières contre les responsables politiques, des membres des forces de défense et de sécurité, les auteurs, co-auteurs et complices de ces violations des droits de l’Homme en Guinée et de la confiscation de la démocratie.

Le FNDC appelle le peuple de Guinée à demeurer mobilisé pour la lutte démocratique en poursuivant le combat contre le troisième mandat et ses conséquences économiques affectant sérieusement les conditions de vie des citoyens.

Ensemble unis et solidaires, nous vaincrons !

Conakry, le 1er avril 2021

Déclaration de Michelle Bachelet : le FNDC salue la « prise de position » des Nations-Unies en faveur des « détenus politiques »

A travers une déclaration, le Front National pour la Défense de la Constitution (FNDC), salue la « prise de position » des Nations-Unies en faveur des « détenus politiques ». Le mouvement opposé au troisième mandat d’Alpha Condé est « convaincu que seules les initiatives de sanctions fortes et l’accélération des procédures déclenchées auprès des juridictions internationales contre ce régime pourrait arrêter la répression et la persécution en Guinée ».

Ci-dessous l’intégralité de la déclaration : 

Ce vendredi 26 février 2021, Michelle Bachelet, Haut-commissaire aux droits de l’homme aux Nations Unies, a déclaré que « l’arrestation et la détention de membres de l’opposition et d’activistes de la société civile sous de fausses accusations d’atteinte à la sécurité intérieure de l’État, dans le contexte des élections présidentielles de l’année dernière, sapent gravement les fondements de la gouvernance démocratique ».

Le FNDC salue la franchise de cette prise de position contre les graves violations des droits de l’homme en Guinée. Ceci confirme, à nouveau, les nombreux rapports accablants issus des enquêtes indépendantes menées par des organisations nationales et internationales de défense des droits de l’Homme, ainsi que les dénonciations faites par le FNDC sur l’utilisation de l’appareil judiciaire comme moyen de répression des citoyens opposés au troisième mandat du dictateur Alpha Condé.

Avec un bilan macabre de centaines de personnes tuées, blessées, torturées et emprisonnées par le régime du dictateur Alpha Condé, pour imposer un troisième mandat illégitime et illégal, le FNDC appelle les Nations Unies à joindre des actes forts aux déclarations de principes.

Au regard de la banalisation de la vie humaine et de l’impunité absolue qu’entretiennent les autorités guinéennes, si  aucune sanction vigoureuse n’est prise contre les responsables des graves violations des droits de l’homme commises pendant les manifestations sociopolitiques contre la violation de la Constitution guinéenne, la situation continuera d’empirer sous le régime imposé par un clan mafieux.

Le peuple opprimé de Guinée s’interroge sur la valeur et l’intérêt des conventions internationales ratifiées par notre pays en matière de respect des droits humains.

Le FNDC, fondé de cette réalité, est convaincu que seules les initiatives de sanctions fortes et l’accélération des procédures déclenchées auprès des juridictions internationales contre ce régime pourrait arrêter la répression et la persécution en Guinée.

La Coordination Nationale du FNDC continue à œuvrer pour que les crimes commis par le régime du dictateur Alpha Condé ne restent pas impunis.

Ensemble unis et solidaires, nous vaincrons!

Condamnation de Foniké Mengué : le FNDC dénonce la « caporalisation » de la justice par Alpha Condé

L’activiste Oumar Sylla alias Foniké Mengué a été condamné à 11 mois de prison ferme hier, jeudi 28 janvier 2021 par le tribunal de première instance de Mafanco. A travers un communiqué, le FNDC dénonce cette condamnation. Selon le front, « cette décision  politico-juridique fait suite à l’échec de plusieurs  émissaires envoyés par Alpha Condé auprès de son prisonnier politique Foniké Menguè dans le but de le convaincre à renoncer au combat du FNDC contre le coup d’Etat constitutionnel ».

Ci-dessous l’intégralité du communiqué :

Après avoir fait crouler toutes les institutions du pays, faire couler un flot de sang et emprisonné injustement des milliers de citoyens opposés à son pouvoir à vie, Alpha Condé vient d’ordonner à la juge du 3ème mandat, Djenabou Donghol Diallo, de condamner le démocrate et patriote OUMAR SYLLA alias Foniké Menguè à une peine de 11 mois de prison ferme.

Cette décision politico-juridique fait suite à l’échec de plusieurs émissaires envoyés par Alpha Condé auprès de son prisonnier politique Foniké Menguè  dans le but de le convaincre à renoncer au combat du FNDC contre le coup d’État constitutionnel.

Ce jeudi 28 janvier 2021, à la surprise générale du Collectif des avocats du FNDC, la juge a requalifié les faits pour lesquels Oumar Sylla est poursuivi et  illégalement détenu depuis septembre 2020 pour le condamner à la peine dictée par le dictateur Alpha Condé.

Cette condamnation injustifiée n’est rien d’autre qu’un chantage politique qui vise à utiliser la prison comme monnaie d’échange à la validation du 3ème mandat imposé au peuple de Guinée.

La coordination nationale du FNDC dénonce la caporalisation de la justice et de toutes les institutions de la République par Alpha Condé et son clan corrompu.

Cette sentence téléguidée contre le militant de l’alternance démocratique ne saurait réduire au silence les voix discordantes au régime de terreur instaurée par le despote Alpha Condé.

La FNDC apporte son soutien indéfectible à Foniké Menguè et continuera à accompagner le Collectif des avocats du FNDC dans la poursuite de toutes initiatives permettant de libérer tous les prisonniers politiques.

Le Peuple de Guinée honorera ses martyrs et ses héros à la libération du pays de la tyrannie.

Ensemble unis et solidaires, nous vaincrons! Conakry, le 28 janvier 2021

Foniké Mengué condamné à 11 mois de prison ferme

L’activiste Oumar Sylla alias Foniké Mengué vient d’être condamné à 11 mois de prison ferme ce jeudi  par le tribunal de première instance de Mafanco.

le verdict vient de tomber, Foniké Mengué, responsable des antennes et de la mobilisation du FNDC (Front national pour la défense de la Constitution) a été condamné à 11 mois de prison ferme par le tribunal de première instance de Mafanco.

Poursuivi pour participation délictueuse à un attroupement susceptible de troubler l’ordre public, il a été reconnu coupable des faits qui lui sont reprochés.

« Le tribunal déclare Oumar Sylla coupable de délit de provocation directe à un attroupement non armé. Constate que cette provocation directe à un attroupement non armé, condamne Oumar Sylla à 11 mois d’emprisonnement en application des articles 621, 628, 629, 632 du code pénal et 548 du code procédure pénale », a déclaré la juge en charge du dossier Djenab Doghol Diallo.

Arrêté le 29 septembre 2020 à Gbessia une banlieue de Conakry, Foniké Mengué retourne à la maison centrale de Conakry où il est détenu depuis près de 4 mois.

Violation des droits de l’Homme : Le FNDC invite le conseil de sécurité des Nations Unies à sanctionner le régime d’Alpha Condé

La Coordination Nationale du FNDC salue l’invitation du conseil de sécurité des Nations Unies adressée aux autorités guinéennes d’agir en toute urgence pour sanctionner les violations des droits de l’Homme commises par les forces de défense et de sécurité lors des manifestations.

Le FNDC partage les inquiétudes des Nations Unies sur les restrictions à la liberté d’expression et de réunion par le gouvernement en République de Guinée.

Cette invitation des Nations Unies vient confirmer toutes les allégations de violations des droits de l’Homme, commises par les forces de défense et de sécurité lors des manifestations contre le projet de troisième mandat de M. Alpha Condé, dénoncées par le FNDC et des organisations de défense des droits de l’Homme.

Avec des centaines de personnes tuées, blessées, torturées et emprisonnées pour imposer un troisième mandat illégitime et illégal, le FNDC invite le conseil de sécurité des Nations Unies à sanctionner éventuellement le refus, par le régime totalitaire instauré par Alpha Condé, de rendre justice à des nombreuses victimes des agissements des forces de défense et de sécurité aux ordres de M. Alpha Condé et ses complices.

La Coordination Nationale du FNDC continue à œuvrer pour que les crimes commis par le régime dictatorial de M. Alpha Condé ne restent pas impunis.

Ensemble unis et solidaires, nous vaincrons !

 Conakry, le 27 janvier 2021

Décès de l’opposant Mamadou Oury Barry en prison : le FNDC « condamne vigoureusement cet énième assassinat de prisonnier politique »

Le FNDC est endeuillé par la triste nouvelle de l’assassinat d’un autre détenu politique, Mamadou Oury Barry, ce samedi 16 Janvier 2021 à la Maison Centrale de Conakry qui est devenue une tombe pour les opposants au troisième mandat du clan Alpha Condé.

Le régime d’Alpha Condé poursuit l’exécution de son plan macabre visant l’élimination de ses opposants et des militants de la démocratie. Mamadou Oury Barry a été kidnappé depuis août 2020, illégalement détenu à la Maison centrale sans procès et dans des conditions insupportables ayant causé sa mort à l’âge de 21 ans.

Le FNDC condamne vigoureusement cet énième assassinat de prisonnier politique commandité par le régime d’Alpha Condé et exige qu’une enquête internationale soit diligentée sur la pratique de la torture et d’autres méthodes secrètes d’élimination dans les prisons en Guinée.

Cet assassinat ainsi que la mort subite de plusieurs prisonniers politiques, quelques jours après leur libération, s’inscrivent dans un plan d’instauration d’une dictature atroce en Guinée.

Le FNDC exprime sa vive préoccupation et alerte l’opinion nationale et internationale que les vies des centaines de leaders de la société civile et de partis politiques illégalement détenus en prison sont en danger. Ils sont tous exposés à la guillotine secrète mise en place par Alpha Condé et son clan.

Le FNDC adresse ses sincères condoléances à la famille de Mamadou Oury Barry ainsi qu’à celles des centaines de Guinéens tués par le régime d’Alpha Condé pour imposer un troisième mandat illégal au peuple de Guinée.

Nous exprimons tout notre soutien à toutes les personnes illégalement emprisonnées et exigeons leur libération immédiate.

Ensemble unis et solidaires, nous vaincrons!

Conakry, le 19 janvier 2021.

Report du délibéré de Foniké Mengué, Maître Salifou Béavogui inquiet

Initialement prévue jeudi 14 janvier, la décision du tribunal de Première Instance de Mafanco dans l’affaire Oumar Sylla alias Foniké Mengué, a été reportée au jeudi, 28 janvier. Ainsi en a décidé la présidente du tribunal, Dame Djenab Donghol Diallo Une décision qui inquiète Maître Salifou Béavogui, l’avocat du responsable de la mobilisation du FNDC.

« J’ai une réaction de déception et d’angoisse. Pour un dossier aussi simple, vide, banal et facile à traiter qui aurait dû être réglé par la citation directe, parce que notre client a été arrêté sur une moto alors qu’il était dans la circulation, on a voulu compliquer la situation pour continuer à le maintenir en prison », a-t-il dénoncé.

Ajoutant devant la presse que « le dossier a été orienté vers un jugement d’instruction qui a passé quatre mois banalement là-dessus. Difficile, un procès a pu avoir lieu. Il s’est avéré que c’est un dossier simple et vide. On pouvait s’attendre à tout sauf à un prolongé du délibéré. La décision devait être rendue aujourd’hui. Ça ne pouvait être que sa remise en liberté. Parce que les faits ne sont pas établis ».

Après le renvoi du dossier au 28 janvier, Maitre Béa se montre inquiet et assure que « le doute s’installe ». Il se demande si « le tribunal sera libre dans cette affaire. Qui faut-il attendre pour rendre son verdict  dans ce dossier aussi simple et banal ? ».

En attendant le verdict du tribunal, Foniké Mengué retourne en prison pour deux semaines. « C’est inquiétant pour nous. Notre client est victime d’injustice, il va prendre son mal en patience », a souligné l’avocat qui dit à qui veut l’entendre qu’il « n’y avait pas de raison que ce dossier soit renvoyé au 28 janvier. Notre souhait, c’est que la justice ait les mains libres dans cette affaire. Tout peut bien se passer, tant qu’il n’y a pas une certaine instrumentation ».

Le délibéré dans l’affaire Foniké Mengué reporté

Initialement prévue ce jeudi, 14 janvier, la décision du tribunal de Première Instance de Mafanco dans l’affaire Oumar Sylla alias Foniké Mengué, a été reportée au jeudi, 28 janvier.

Ainsi en a décidé ce matin la présidente du tribunal, Dame Djenab Donghol Diallo.

Arrêté en septembre dernier alors qu’il attendait son procès en appel pour « diffusion de fausses nouvelles », Oumar Sylla responsable de la mobilisation du FNDC (front national pour la défense de la Constitution), est poursuivi pour « participation délictueuse à un attroupement sur la voie publique ». Le procureur  demande sa condamnation à un an d’emprisonnement.

« Nous sommes très surpris par cette décision qui ne vise qu’à faire souffrir notre client », a déploré maître Salifou Béavogui, avocat de la défense.

Le collectif des avocats d’oumar Sylla dit Foniké Menguè  espère tout de même que le droit sera dit dans cette affaire.

Le procureur requiert un an d’emprisonnement ferme contre l’activiste Foniké Mengué

Le procureur a requis un an d’emprisonnement contre l’activiste  Foniké Menguè. Une réquisition que la défense n’a pas tardé à décrier. L’affaire a été mise en « délibéré ». La décision doit être rendue le 14 janvier prochain.

Le procès du responsable de la mobilisation du FNDC, Oumar Sylla alias Foniké Mengué, s’est ouvert ce lundi au tribunal de première instance de Matam. Cet opposant au troisième mandat est poursuivi pour  « participation délictueuse à un attroupement sur la voie publique ».

A l’ouverture des débats, le procureur de la République près du tribunal de première instance de Matam, Lansana Sangaré, a qualifié le prévenu de « récidiviste ».

« Dans un passé récent, il avait fait l’objet d’une poursuite. Malgré qu’il a été renvoyé des fins de la poursuite judiciaire, son dossier suit son petit bon homme de chemin au niveau de la Cour d’appel de Conakry », a-t-il indiqué.

C’est pourquoi, dit-il, « nous pouvons l’assimiler à un récidiviste », avant de rappeler que Foniké Mengué, à l’issue de son procès au tribunal de Dixinn a été « renvoyé des fins de la poursuite au niveau de la première instance. Au niveau de la Cour d’appel de Conakry dont nous attendons la décision, quel sera l’arrêt qui sera rendu ? »

Le ministère public requiert de retenir Foniké Mengué dans les liens de la culpabilité et le déclarer coupable de participation à un attroupement non autorisé.

Rappelons que Oumar Sylla a été interpellé le 29 septembre 2020 à Gbessia.

En visite à la maison centrale, l’épouse de l’activiste Foniké Mengué alerte sur l’état de santé de son mari

Détenu à la Maison centrale de Conakry , Oumar Sylla alias Foniké Mengué, responsable de la mobilisation du Front national pour la défense de la constitution (FNDC) est accusé d’attroupement illégal, de trouble à l’ordre public, d’atteinte à la sûreté de l’état et de destruction de biens publics. Il observe une grève de la faim depuis le 26 décembre dernier. Ainsi pour s’enquérir de son état de santé, sa femme, Hawa Doukoure était dans les locaux de la maison centrale mercredi 06 janvier 2021.

« Il n’est pas du tout en bonne santé. Il a de la vertige, les maux de tête, il a mal au ventre. Il a déjà été arrêté pour une première fois .Il a fait quatre mois et quelques. Il a été jugé, sans preuve le procureur l’a libéré .Parce qu’eux même savent qu’il n’a rient fait. Il est encore arrêté pour faire quatre mois aucun jugement en vue », a-t-elle martelé.

L’un des soucis majeur de cette dame est présentement l’évacuation de son mari dans une structure sanitaire, mais aussi l’ouverture très rapide de son procès tant attendu afin qu’il soit situé sur son sort:

« Tout ce que moi je demande actuellement c’est de l’évacuer dans une structure sanitaire vue son état. Ensuite faire son jugement afin qu’il soit libéré ,parce que moi je sais qu’on l’accuse à tort » dit-elle.

Elle dit compter sur les avocats du FNDC pour faire aboutir sa requête auprès des autorités.

Notons que Oumar Sylla alias Fonike Menguè a été arrêté le 29 septembre 2020 depuis l’activiste est toujours en détention sans procès.

L’activiste Foniké Mengué poursuit sa grève de la faim : son épouse lance un cri de cœur

Accusé d’attroupement illégal, de trouble à l’ordre public, d’atteinte à la sûreté de l’état et de destruction de biens publics, L’activiste guinéen, Oumar Sylla alias Foniké Mengué a entamé vendredi dernier une grève de la faim pour protester contre sa détention prolongée à la Maison centrale de Conakry et exiger un procès sans délai. Lundi 28 décembre, son épouse Hawa Doukouré lui a rendu visite en prison pour s’enquérir de son état de santé.

« Je sais que depuis vendredi il a entamé une grève de la faim, je suis venue aujourd’hui pour savoir comment il allait. Je l’ai vu, il m’a dit qu’il va bien. Mais la façon dont moi je l’ai vu, avec son état physique, la manière dont il me parlait, j’ai compris qu’il essaie d’être fort, mais au fond ça n’allait pas ». 

« Il continue sa grève de la faim. Il n’accepte pas de s’alimenter », a-t-elle précisé, sans donner plus de détails les conditions de détention de Foniké Mengué.

« Mon souhait, c’est de le voir jugé dans les plus brefs délais. C’est tout ce que je demande. Je ne pense pas qu’il a été arrêté pour un conflit avec les autorités. Si c’était ça, il aurait déjà été jugé », a-t-il conclu.

Foniké Mengué est un membre influent du Front national pour la défense de la constitution (FNDC), il séjourne en prison depuis septembre dernier.

Mort de Roger Bamba : le FNDC condamne le pouvoir d’Alpha Condé

Le FNDC est profondément meurtri par la triste nouvelle de l’assassinat du détenu politique Roger Bamba, le mercredi 16 décembre 2020 à Conakry.  

Le régime d’Alpha Condé poursuit l’exécution de son plan macabre visant à éliminer ses opposants. Roger Bamba, membre du Conseil national des jeunes de l’UFDG, kidnappé en septembre 2020 et illégalement détenu à la Maison centrale, est mort après son transfert tardif de la prison pour l’hôpital Ignace Deen de Conakry.

Le FNDC condamne vigoureusement cet énième assassinat de prisonnier politique commandité par le régime d’Alpha Condé et exige qu’une enquête internationale soit diligentée sur la pratique de la torture dans les prisons en Guinée.

Cet assassinat ainsi que la mort subite de plusieurs prisonniers politiques, quelques jours après leur libération, s’inscrivent dans un plan d’instauration d’une dictature atroce en Guinée.

Le FNDC exprime sa vive préoccupation et alerte l’opinion nationale et internationale que la vie des centaines de leaders de la société civile et de partis politiques illégalement détenus en prison est en danger. Ils sont tous exposés à la guillotine secrète mise en place par Alpha Condé et son clan.

Le FNDC adresse ses sincères condoléances à la famille de Roger Bamba ainsi qu’à celles des centaines de Guinéens tués par le régime d’Alpha Condé pour imposer un troisième mandat au peuple de Guinée.

Il exprime son soutien indéfectible à toutes les personnes illégalement emprisonnées et exige leur libération immédiate.

Ensemble unis et solidaires, nous vaincrons!

Conakry, le 17 décembre 2020.

Manifestation du 15 décembre : « le FNDC félicite les citoyens de Conakry de l’application stricte des différentes consignes données »

La commission d’organisation de la manifestation du 15 décembre se réjouit de la façon dont le peuple a pacifiquement défini, une fois de plus, son indifférence et son rejet du baptême du troisième mandat qui lui est imposé par le dictateur Alpha Condé.

Notre objectif de protestation et de boycott populaire de cette journée de deuil national pour la démocratie et les droits de l’homme en Guinée a été atteint.

L’appel du FNDC a également permis à l’opinion nationale et internationale ainsi que les invités du dictateur Alpha Condé de constater l’oppression qu’il exerce sur son peuple pour s’accrocher au pouvoir.

Le gouvernement guinéen étant conscient de l’impopularité du coup d’État constitutionnel s’est employé, durant plusieurs semaines, à arrêter, kidnapper, intimider et menacer des populations.

Comme si toutes ces exactions ne suffisaient plus, la journée fatidique du 15 décembre a été illégalement décrétée chômée payée sur toute l’étendue du territoire national.

En plus de la police et de la gendarmerie, depuis 72h, l’armée a été déployée dans la capitale pour empêcher toute protestation des populations martyrisées.

Tout cela prouve le contexte délétère et d’oppression dans lequel le dictateur Alpha Condé et son clan comptent imposer leur coup d’État constitutionnel au peuple.

La commission d’organisation félicite les citoyens de Conakry de l’application stricte des différentes consignes données et pour n’avoir pas cédé face aux multiples intimidations et achats de conscience par le régime.

Le FNDC réitère son engagement indéfectible à poursuivre son noble combat contre la dictature et travaille d’ores et déjà sur les nouvelles orientations de la lutte jusqu’au départ d’Alpha Condé.

Ensemble unis et solidaires, nous vaincrons!

Conakry, le 15 décembre 2020

Manifestation du 15 décembre : le FNDC donne des consignes

Le front national pour la défense de la constitution dans un communiqué publié le mercredi 9 Décembre, a donné des consignes à l’endroit des citoyens de Kaloum sur la manifestation annoncée pour le 15 décembre prochain.

La commission d’organisation de la manifestation du FNDC du mardi 15 décembre 2020, demande aux militants de la démocratie résidants dans les communes de Matam et de Dixinn de rejoindre la commune de Kaloum, par tous les moyens, à partir du 13 décembre pour appuyer la mobilisation au centre-ville dans la journée du Mardi 15 décembre. La commission d’organisation invite les habitants de Kaloum à réserver un accueil chaleureux et amical aux militants de la démocratie venus des communes citées » à écrit le FNDC

Par ailleurs, le FNDC a indiqué que le point de départ de la manifestation éclatée à Kaloum et le mode opératoire seront communiqués aux différentes têtes de groupe dans les prochains jours.

Lutte anti-troisième mandat : le FNDC appellent à une manifestation le 15 décembre, jour de l’investiture d’Alpha Condé

Dans un communiqué rendu public le jeudi 03 décembre 2020,  la Coordination Nationale du FNDC fidèle a son combat contre un troisième mandat d’Alpha Condé appelle à une manifestation dans tout le Grand Conakry le mardi 15 décembre 2020.

Ci-dessous le communiqué:

Alpha Condé a décidé d’organiser, le 15 décembre 2020, le baptême du coup d’État constitutionnel qu’il a perpétré successivement les 22 mars et 18 octobre  2020 en tuant des centaines de guinéens et faisant des milliers de blessés ainsi que des dégâts matériels importants à travers le pays.

La Coordination Nationale du FNDC, fidèle au combat contre le troisième mandat et l’autocratie, appelle à la mobilisation de tous les guinéens épris de justice pour prendre activement part à une manifestation éclatée dans tout le Grand Conakry le mardi 15 décembre 2020.

Cette journée de manifestation est une occasion de renouveler le rejet du troisième mandat par le peuple de Guinée et réaffirmer la détermination des démocrates du pays à poursuivre le combat démocratique jusqu’au départ du dictateur Alpha Condé afin de permettre une refondation totale de l’État guinéen en le débarrassant de ce système corrompu.

Le mode opératoire ainsi que certaines dispositions pratiques pour la réussite de cette journée de manifestation seront communiquées aux militants de la démocratie dans les prochains jours.

Le FNDC réaffirme son engagement à poursuivre cette noble lutte pour rendre justice aux victimes sauvagement assassinées par ce clan mafieux. Et aussi longtemps qu’Alpha Condé s’accrochera au pouvoir, notre combat se poursuivra sans répit.

Alpha Condé ne pourra plus jamais s’asseoir tranquillement dans un fauteuil souillé de sang pour prétendre diriger un peuple opprimé mais déterminé à se libérer.

Ensemble unis et solidaires, nous vaincrons !

Conakry, le 03 décembre 2020

Sékou Koundouno adresse un message aux journalistes: « Soyez des insoumis »

Face à l’agitation stérile, éhontée sous forme de menaces du gouvernement et du procureur de la République près le tribunal de première instance de Kaloum, chers Hommes de média vous devez tenir bon et restez insoumis devant l’arrogance, l’imposture et la forfaiture d’un système de gouvernance au crépuscule de sa fin de règne.

Vous ne devez céder face à aucune intimidation et harcèlement de quelque nature que ça soit. Vous devez rester une presse au service exclusif du souverain peuple et non aux ordres d’un groupe de Gang dirigé par les locataires illégaux des palais Sèkhoutoureyah et de la colombe qui sont eux-mêmes souillés par cette gangrène qui compromet l’avenir de toute une nation. L’enrichissement insolant et astronomique de ce système est sans commentaire et pas besoin de le démontrer connaissant les salaires et avantages des commis de l’État… En clair c’est du vol à ciel ouvert parrainé par le monarque de Conakry.

Unissez vos forces, adossez-vous à la loi et rebellez-vous contre ces cadres véreux et autres magistrats sans scrupule aux ordres de ce clan mafieux et dangereux qui remet en cause notre prospérité et décide de faire taire vaille que vaille toutes les voix dissonantes.

La presse guinéenne est à la croisée des chemins et la situation de notre pays l’interpelle.

Pour reprendre à l’esprit de la dernière plume du doyen Tierno Monènembo écrivain engagé, «Les dictatures, on ne les fuit pas, on les confronte, on leur crache dessus, on les abat». Cette magistrale leçon de l’histoire, vous devez parfaitement l’assimilée à présent. Ne reculez plus jamais devant un groupe de despote. La liberté à un prix et ce prix, soyez prêts à le payer comme déjà fait nombre de nos compatriotes.

Non, ne reculez pas. Non, ne vous méfiez pas. Non, n’adoucissez pas vos propositions et investigations. Continuez vaille que vaille à dire merde à ce régime de merde. Advienne que pourra!

Votre mission première est d’informer, de sensibiliser, de conscientiser et d’alerter les masses populaires sur la gestion de la cité et les lois de la République vous protègent suffisamment des représailles des adeptes de la dictature.

Chers Hommes de média restez fidèles à cette feuille de route… Pas de place à la diversion. Ne comptez pas sur la Haute Autorité de Communication, elle est infectée comme tant d’autres institutions / organes issues d’un coup d’État civil qui a vu des dizaines de nos compatriotes perdre la vie et des dégâts incommensurables pour notre société.

Soyez des insoumis car votre existence en dépend.

Sékou Koundouno

Responsable des stratégies et planification du front national pour la défense de la constitution FNDC

Appelle à manifester de l’UFDG : le FNDC n’entend pas s’associer à ce mouvement de protestation

L’Union des forces démocratiques de Guinée (UFDG) et l’Alliance nationale pour la démocratie et l’alternance (ANAD) ont appelé à une manifestation de rue ce mercredi 25 novembre. Le FNDC, entité regroupant des partis politiques d’opposition et organisations de la société civile, n’entend pas s’associer à ce mouvement de protestation.

Interpellé sur la position du mouvement anti 3e mandat que dirige Abdourahamane Sanoh, Cellou Dalein Diallo a laissé entendre que « le FNDC est libre. Nous manifestons contre la dictature, le 3e mandat et la confiscation de notre victoire. Si le FNDC souhaite faire cavalier seul, nous n’avons aucune objection. Chaque citoyen, chaque responsable d’association ou parti politique est libre de travailler avec qui il veut ».

A la question de savoir si cette situation ne risque pas de fragiliser les opposants au troisième mandat, l’ancien Premier ministre souligne que « l’unité de l’opposition reste toujours fragile. Dans le cadre de l’ANAD, je suis avec une quarantaine de partis politiques. Nous avons aussi le soutien de Me Abdoul Kabèlè Camara et d’Abé Sylla qui reconnaissent que nous avons gagné l’élection présidentielle du 18 octobre ».

« Nous ne nous sentons pas isolés surtout en raison de la confiance que les guinéens ont exprimée notamment lors de l’élection du 18 octobre. Nous sommes toujours prêts à coopérer avec les partis politiques qui se disent de l’opposition. Mais c’est à chacun de choisir ses partenaires », estime le président de l’UFDG.

Notons que, l’appel à manifester de l’UFDG et l’ANAD est très peu suivi sur l’axe Sonfonia-Cimenterie, les activités tournent quasiment à plein régime. Seulement quelques boutiques et magasins sont restés fermés. Les agents des forces de l’ordre, fortement mobilisées, sont postés sur tous les grands carrefours et entrées susceptibles de connaître des violences.

Interdiction des manifestations : le FNDC dénonce cette décision

Le dimanche 22 novembre, le Gouvernement Guinéen s’est fendu d’un communiqué anachronique et liberticide visant à formaliser l’interdiction des manifestations sociales et politiques dans tout le pays.

Le FNDC rappelle que depuis le mois de mars 2020, tous ses appels à manifester ont été systématiquement interdits par les autorités communales sur injonction du Ministère en charge de l’administration du territoire. Cette décision illégale du gouvernement Guinéen ne surprend guère le peuple de Guinée qui a le droit de désobéir à toutes les décisions de ce clan d’oppresseurs.

Le FNDC dénonce cette décision absurde et ridicule du gouvernement guinéen, quand on sait que la crise sanitaire que notre pays peine à endiguer a été provoquée et entretenue par ce clan qui s’est servi de la COVID-19 comme un instrument politique contre les opposants au projet de 3ème mandat.

Malgré les nombreuses dénonciations et interpellations de la communauté nationale et internationale, et des organisations de défense des droits de l’Homme, le Gouvernement continue de profiter de cette pandémie pour tuer, kidnapper et emprisonner des leaders et militants du FNDC. Aujourd’hui, plus de 400 militants et sympathisants du FNDC sont illégalement emprisonnés au mépris de toute procédure légale.

Le Gouvernement irresponsable et sanguinaire d’Alpha Condé a violé toutes les mesures d’urgence sanitaire et de distanciation sociale en drainant les masses humaines lors des meetings ou rassemblements politiques, tandis que les citoyens opposés au projet de troisième mandat étaient sauvagement tués et emprisonnés au nom de la COVID-19 lors des rassemblements pacifiques.

Le FNDC ne saurait obéir à cette interdiction illégale et travaille déjà sur un schéma adapté au contexte de répression, d’abus de pouvoir et de totalitarisme.

Le FNDC réaffirme son soutien à tous les prisonniers politiques et exige leur libération immédiate.

Ensemble unis et solidaires, nous vaincrons !

Conakry, le 23 novembre 2020

Depuis sa cachette : Sékou Koundouno « les responsables de la milice armée d’Alpha Condé doivent apprendre le cours intitulé « comment arrêter Koundouno »? »

Activement recherché par les forces de sécurité, le responsable des stratégies et planification du Front national pour la défense de la constitution (FNDC) n’entend pas se rendre à la Direction centrale de la police judicaire.

Après plusieurs jours de silence, Sékou Koundouno a donné signe de vie. il a tenu à remercier tous ceux qui sont préoccupés par sa situation.

« Merci à ceux qui s’inquiètent pour moi. Soyez rassurés que je vais bien et je continue la lutte démocratique du FNDC », rassure l’activiste de la société civile.

Droit dans ses bottes, il affirme que « les responsables de la milice armée d’Alpha Condé dont Aboubacar Fabou Camara, Ansoumane Camara, Albert Damantang Camara, des zélés sans scrupule ont besoin de se former et apprendre le cours intitulé « comment arrêter Koundouno ? »

Il poursuit en soulignant que dans un champ de bataille, « un général ne se livre jamais à l’ennemi. Il mène le combat pour réussir ou pour périr. Ne vous inquiétez pas pour moi. Les leaders du FNDC étaient déjà préparés à mener le combat démocratique dans la clandestinité.  Jusqu’au bout… ».

Notons que,  le FNDC a dans une déclaration, récemment réaffirmer son soutien à son responsable des stratégies. Pour cette coalition anti-troisième mandat, « il est hors de question que notre camarade Sékou Koundouno, visé par les mêmes décisions de harcèlement judiciaire, se rende à une justice qui a choisi de servir un homme qui s’appelle Alpha Condé au détriment du peuple de Guinée ».

Arrestation des opposants : le FNDC se prononce « il est hors de question que Sékou Koundouno se rende… »

Dans un communiqué qu’elle a diffusé ce matin, le FNDC a réaffirmé son soutien aux personnes incarcérées avant de laisser entendre qu’il est hors de question que Sékou Koundouno, visé par un mandat d’arrêt se rende.

Ci-dessous, l’intégralité du communiqué

Le FNDC est scandalisé par les décisions politiques du Tribunal de Première instance de Dixinn condamnant Saikou Yaya Diallo à un an de prison et ordonnant l’incarcération de plusieurs leaders politiques, ce lundi 16 novembre 2020.

Illégalement détenu depuis le 12 mai 2020, le régime dictatorial d’Alpha Condé s’est catégoriquement opposé à l’exécution de deux ordonnances de remise en liberté de Saikou Yaya dans le seul but de lui faire subir cette parodie de jugement qui n’est rien d’autre qu’une décision politique.

Pendant que des familles des centaines de Guinéens tués pour perpétrer un coup d’État constitutionnel la réclament désespérément, la justice renonce à sa véritable mission en devenant un instrument de consolidation d’un troisième mandat hypothétique et entaché de sang.

Le FNDC condamne énergiquement cette vague de règlement de compte et l’incarcération arbitraire de leaders politiques sur la base d’allégations mensongères et complotistes.

En raison de ces dérives totalitaires et du refus d’exécution des mandats d’arrêt décernés contre le Commissaire Fabou Camara et le Commandant Mohamed Lamine Simakan, il est hors de question que notre camarade Sékou Koundouno, visé par les mêmes décisions de harcèlement judiciaire, se rende à une justice qui a choisi de servir un homme qui s’appelle Alpha Condé au détriment du peuple de Guinée.

Le FNDC réaffirme son soutien indéfectible à toutes les personnes emprisonnées et exige leur libération immédiate ainsi que celle d’Oumar Sylla (Foniké Menguè), Saikou Yaya Diallo, Souleymane Condé, Ismaël Condé, Chérif Bah, Ousmane Gaoual, Cellou Baldé, Etienne Soropogui et Abdoulaye Bah.

La noble lutte du FNDC pour l’alternance et l’État de droit se poursuivra jusqu’au départ d’Alpha Condé et de son clan.

Ensemble unis et solidaires, nous vaincrons !

Conakry, le 17 novembre 2020.

Recherché par la justice : Sékou Koundouno répond au procureur de Dixinn

Face à la presse mardi, le procureur de la République près du Tribunal de première instance de Dixinn a annoncé que la justice recherche activement Ousmane Gaoual Diallo, Mamadou Cellou Baldé, Chérif Bah, Abdoulaye Bah, Etienne Soropogui et Sékou Koundouno.

Selon Sidy Souleymane Ndiaye, ils sont soupçonnées d’avoir proféré « des menaces de nature à troubler la sécurité et l’ordre publics ».

Cité par le chef du parquet de Dixinn, Sékou Koundouno, responsable des stratégies du FNDC réagit

« Ce n’est pas Sékou Koundouno qui est recherché par monsieur le procureur de la république Sidy Souleymane N’diaye, car, Sékou Koundouno, responsable des stratégies et planification du FNDC et administrateur Général du Balai Citoyen, a un domicile connu de tous, un lieu de service et jouit des droits civiques et sociaux », indique-t-il en guise de réponse au magistrat.

« Si on me reproche d’une quelconque infraction, qu’on me dépose une convocation en bonne et due forme aux lieux indiqués…Je ne suis ni un criminel, ni un délinquant », précise-t-il.

Il affirme « que le procureur devait s’atteler à trouver les assassins, commanditaires,  coauteurs, auteurs et complices des assassinats des militants et sympathisants du Front national pour la défense de la constitution (FNDC) et de l’opposition par les forces de l’ordre sous le commandement de la hiérarchie de la police,  gendarmerie et de l’armée ».

Au lieu de traquer les opposants au 3e mandat, Sékou Koundouno indique au procureur de la République de « rendre les différents résultats d’autopsie aux parents des militants de la démocratie lâchement assassinés pendant cette lutte anti troisième mandat de monsieur Alpha Condé ».

Il se dit déterminé une fois de plus à user de « tous les moyens légaux en la matière afin de faire respecter l’ordre constitutionnel bafoué par le régime de monsieur Alpha Condé ».

3e mandat d’Alpha Condé : le FNDC se dit déterminé à continuer le combat

La Cour constitutionnelle taillée sur mesure, à l’image de toutes les autres institutions du Pays, a rendu sans surprise, le samedi 07 novembre 2020, son arrêt concrétisant l’aboutissement du Coup d’État civil perpétré en Guinée à travers une formalité électorale sans enjeu.

Le peuple de Guinée s’est battu sous la houlette du FNDC durant 18 mois avec toutes les personnes soucieuses de l’ancrage de la démocratie et de l’État de droit en Guinée pour empêcher le tripatouillage de la constitution par Alpha Condé afin de garantir l’alternance.

Alpha, avec le soutien de son clan, a mené à terme son projet au prix de lourds sacrifices consentis par le peuple de Guinée avec une centaine de morts sous les balles des FDS, des arrestations, des enlèvements et des emprisonnements arbitraires.

Alpha CONDÉ s’octroie ainsi et sans honneur son 3ème mandat, un mandat de trop qui impose désormais l’autoritarisme et la dictature, comme régime politique en Guinée et ce, contre les aspirations de nos populations et à contre-courant de l’évolution du monde.

Ce nouveau contexte, rend plus actuel le combat du FNDC pour la Démocratie et l’État de droit en Guinée afin de mettre fin à la déliquescence des institutions, l’arbitraire, l’impunité et le pillage des richesses du pays.

Le FNDC est plus que jamais déterminé à poursuivre son combat contre la voyoucratie, le mandat illégal et illégitime d’Alpha Condé.

Le FNDC salue l’engagement du Peuple de Guinée, remercie les sociétés civiles d’Afrique et d’Europe qui se mobilisent massivement à nos côtés pour le respect de l’État de droit et la fin de la répression. Il remercie également les acteurs politiques d’Afrique, d’Europe et des États-Unis qui apportent leur soutien au combat des guinéens.

Fort du soutien du Peuple, le FNDC usera de tous moyens légaux pour mettre fin à ce Système despotique et appelle :

– Les guinéens de l’intérieur et de la diaspora à rester mobilisés pour maintenir plus haut encore le flambeau de l’espoir

– Les acteurs sociaux et politiques à un sursaut patriotique visant à transcender toute forme de clivage pour une union des forces vives en vue de faire face à la grave dérive totalitaire que connaît la Guinée

– Les mouvements citoyens de la sous-région à se donner la main contre la tendance de confiscation de la démocratie dans nos pays et pour susciter des réformes nécessaires renforçant l’État de droit dans l’espace de la CEDEAO

– La CEDEAO à tenir compte des aspirations des peuples à l’alternance et au renforcement de la démocratie souvent contrariées par les pouvoirs en place.

Le FNDC évalue avec sérénité le nouveau contexte pour la définition d’une nouvelle feuille de route pour l’alternance et l’ancrage de cette culture démocratique en Guinée.

Ensemble unis et solidaires, nous vaincrons !

Conakry, le 10 novembre 2020

Communiqué N° 147 : Le FNDC appelle à la désobéissance civile

Le FNDC opte pour la désobéissance civile et en appelle au peuple de Guinée, longtemps opprimé, à refuser de s’acquitter de son devoir vis-à-vis des structures politiques et économiques du régime illégitime et illégal, cela jusqu’au départ d’Alpha CONDE.

Communiqué de presse N°147 :

Journée de manifestation !

Le FNDC félicite et encourage la détermination du peuple de Guinée à poursuivre le combat citoyen pour exiger le départ de M. Alpha CONDE, dans un contexte de privation des libertés individuelles et collectives, notamment l’interdiction de l’exercice du droit de manifester par le dictateur et son clan en bande organisée.

En effet, le FNDC condamne vigoureusement l’utilisation des armes de guerre par une partie de l’armée guinéenne, inféodée au dictateur Alpha Condé, pour empêcher, entre autres, les manifestants de rallier les voies publiques.

Au demeurant, la décision du dictateur Alpha CONDE et son clan en bande organisée, d’utiliser l’armée pour assiéger les manifestants et semer la terreur au sein de la population civile en vue de se maintenir au pouvoir, exige du FNDC à reconsidérer sa stratégie pour faire face à cette situation d’une ampleur exceptionnelle.

Aux grands esprits, les grandes pensées. Saint Augustin disait sagement : « A UNE LOI INJUSTE NUL N’EST TENU D’OBEIR ».

C’est pourquoi, nous sommes convaincus que la conjoncture offre 2 possibilités au peuple de Guinée de résister face à la dérive et à l’oppression. La première est naturellement la violence et la seconde, la désobéissance civile. Le FNDC opte pour la désobéissance civile et en appelle au peuple de Guinée, longtemps opprimé, à refuser de s’acquitter de son devoir vis-à-vis des structures politiques et économiques du régime illégitime et illégal, cela jusqu’au départ d’Alpha CONDE.

La population est invitée à étouffer, sans délai, les sources de recettes du gouvernement qui ne servent qu’à entretenir l’armée d’Alpha Condé, dont l’aura et les valeurs républicaines s’étiolent. Pour faire observer le mot d’ordre, des précisions seront communiquées dans les prochains jours.

Le FNDC rassure encore que rien n’arrêtera ce noble combat engagé contre le clan de mafieux qui dirige notre pays et qui dilapide nos ressources, en maintenant les populations dans la misère, dont la finalité est de compromettre dangereusement l’espoir d’une alternance démocratique tant rêvée des Guinéens.Le FNDC invite le Peuple de Guinée à rester mobilisé pour la poursuite du combat jusqu’au départ du dictateur Alpha Condé.

Ensemble unis et solidaires, nous vaincrons !

Conakry, le 26 octobre 2020.

Violences post-électorales : les avocats du FNDC se disent étonnés du silence de la communauté internationale

Dans un communiqué daté du 22 octobre, l’association bourdon et associés, avocats du Front national pour la défense de la Constitution (FNDC), regrette le fait que ces violences ne sont que « le prolongement » d’autres violences qui viseraient à  « museler et à intimider l’opposition ». En effet, La Guinée, qui a connue une campagne électorale mouvementée, enregistre des violences depuis le lendemain du scrutin du 18 octobre avec de nombreux cas de morts et de destructions de biens privés.

Les avocats se disent également étonnés du  « silence coupable » de la communauté internationale, mais surtout de la France, face à ces événements.

COMMUNIQUE DES AVOCATS DU FNDC

Les soussignés dénoncent, au nom du FNDC, les violences post-électorales d’une extrême gravité qui sont survenues après l’élection présidentielle guinéenne le dimanche 18 octobre 2020. Ces violences ont entraîné la mort de plusieurs personnes membres de l’opposition, dans un climat de tension très lourd alimenté par le pouvoir en place.

Ce nouvel épisode sanglant s’inscrit malheureusement dans le prolongement de précédentes violences également commises dans un contexte électoral et qui n’ont eu pour autre but que de museler et d’intimider l’opposition.

Ce sont ces violences qui ont été dénoncées par les soussignés dans le cadre d’un signalement effectué auprès de la Procureure de la CPI puis dans le cadre d’informations complémentaires à la juridiction pénale internationale.

Les soussignés marquent leur étonnement et leur incompréhension face au silence coupable de la communauté internationale mais également de la France. Il est impératif qu’une réaction ait lieu à l’échelle internationale, Alpha Condé cherchant par tous les moyens à se maintenir au pouvoir y compris par la force. Tous les indicateurs montrent en effet que la situation pourrait basculer dans un gigantesque bain de sang.

Ils attirent également à nouveau l’attention de la CPI sur les exactions actuellement commises et que préfiguraient les déclarations d’Alpha Condé, notamment en ethnicisant le débat et en cherchant à créer de la division là où il devrait rassembler.

Les soussignés restent dans l’attente d’une ouverture d’enquête par la CPI qu’ils espèrent intervenir prochainement.

Les soussignés réitèrent qu’ils mobiliseront l’ensemble des voies juridiques afin que les responsables de ces nouvelles exactions soient traduits en justice.

Enfin, de sources concordantes, les soussignés ont appris qu’une grande vague de mobilisations devrait prochainement débuter. Ils maintiendront la plus grande vigilance quant au déroulement de ces événements.

Paris, le 22 octobre 2020

William Bourdon                                                                                          Vincent Brengarth