Malade, Foniké Mengué à nouveau évacué d’urgence à l’hôpital Ignace Deen (FNDC)

Le FNDC informe le peuple et les amis de la République de Guinée que son responsable de la mobilisation Oumar Sylla alias Foniké Mengué est, à nouveau, évacué d’urgence au service de la cardiologie de l’hôpital Ignace Deen, ce matin, 27 juillet 2021.

La coordination nationale du FNDC attire l’attention de l’opinion nationale et internationale sur ses inquiétudes liées à la détérioration de la santé de Foniké Mengué et les risques auxquelles le dictateur Alpha Condé expose la vie de notre Camarade en prison.

Le peuple de Guinée a encore en mémoire la mort de Roger Bamba en détention dans les conditions inhumaines qui n’ont fait l’objet d’aucune enquête sérieuse. Après le refus par Foniké Mengué de plier l’échine face au dictateur Alpha Condé depuis la prison, ce dernier a décidé de le garder illégalement et injustement avec la complicité de son ministre à ses ordres injustes.

La Coordination nationale du FNDC prend à témoin l’opinion nationale et internationale que le dictateur Alpha Condé et son Ministre en charge de la justice en seraient les seuls responsables de toute chose qui arriverait au camarade Foniké Mengué dont l’état de santé se dégrade tous les jours.

La Coordination Nationale

Amnesty International exige la libération immédiate et sans conditions de Foniké Mengué

La récente libération de prisonniers ne doit pas faire oublier le maintien en détention de près de 60 autres depuis la période électorale.

La décision de non-lieu ou de renvoi en procès concernant 97 personnes en détention provisoire depuis leur arrestation dans le contexte de la contestation de l’élection présidentielle d’octobre dernier est un pas positif vers le respect des libertés et des principes de procès équitable en Guinée, a déclaré Amnesty International jeudi 8 juillet 2021.

« Nous saluons l’avancée des procédures concernant les personnes arrêtées pendant la période électorale. C’est un pas positif pouvant contribuer à la décrispation de l’espace civique, caractérisé depuis le début de la période électorale par des arrestations arbitraires d’opposants et d’activistes, et une répression de presque toutes leurs manifestations », a déclaré Samira Daoud, directrice régionale d’Amnesty International pour l’Afrique de l’Ouest et l’Afrique centrale.

Une ordonnance de renvoi datée du 29 avril 2021, consultée par Amnesty International, a acté la libération de 40 personnes à la suite d’un non-lieu, sur un total de 97 en détention provisoire depuis octobre dernier pour différents chefs d’inculpation en lien avec des discours ou des actions prises durant la période électorale. Les 57 autres détenus ont été renvoyés devant le tribunal de Dixinn dans la capitale Conakry pour être jugés.

Par ailleurs, une grâce présidentielle a été accordée les 18 et 22 juin, à quatre personnes, dont trois s’opposaient au troisième mandat du président Alpha Condé. Il s’agit de Mamadi Condé, Souleymane Condé et Youssouf Diabaté. Leur libération intervient à la suite de demandes de pardon qu’elles ont exprimées après plusieurs mois de détention.

« Ces libérations ne doivent néanmoins pas faire oublier que des dizaines d’autres personnes sont en détention provisoire depuis plus de sept mois, dont des opposants politiques, et qu’un activiste pro-démocratie, Oumar Sylla, est détenu arbitrairement, simplement pour s’être exprimé. Ce dernier doit être libéré immédiatement et sans conditions, tandis que les autres personnes doivent être jugées sans délai selon des procédures justes et équitables, ou libérées », a déclaré Samira Daoud.

Parmi les personnes renvoyées devant le tribunal de Dixinn pour être jugées, se trouvent quatre responsables de l’Union des forces démocratiques de Guinée (UFDG, opposition), Ibrahima Chérif Bah, Ousmane « Gaoual » Diallo, Mamadou Cellou Balde et Abdoulaye Bah, ainsi qu’Etienne Soropogui, président du mouvement politique allié Nos valeurs communes. Amadou Djouldé Diallo, membre de la cellule de communication de l’UFDG, a lui aussi été renvoyé devant le tribunal.

Selon l’ordonnance de renvoi, les charges pour « meurtre et complicité de meurtre » ont été abandonnées contre eux mais ils sont inculpés chacun pour tout ou partie des charges suivantes : « atteinte aux institutions de la république », « trouble à l’État par la dévastation et le pillage », « participation à un mouvement insurrectionnel », « menace de violence ou de mort par le biais d’un système d’information », et « production, diffusion et mise à disposition d’autres de données de nature à troubler l’ordre public ou la sécurité publique. »

« Aucune date d’audience n’a encore été fixée, des visites leur ont été refusées, leur mandat de dépôt, arrivé à expiration, n’a pas été renouvelé, en violation du Code de procédure pénal », a déclaré à Amnesty International l’un des avocats du collectif de la défense.

Ce collectif avait annoncé en février 2021 la suspension de sa participation à la procédure, au motif du « caractère fallacieux des chefs d’inculpation, des détentions arbitraires prolongées, et de la violation répétée et intolérable des droits de la défense. »

Également parmi les 57 personnes renvoyées devant le tribunal, huit le sont pour l’attaque d’un train de la compagnie minière russe Rusal, le 23 octobre 2020 à Sonfonia (Conakry), au cours de laquelle quatre agents des services de défense et de sécurité ont trouvé la mort.

Le militant pro-démocratie du Front national pour la défense de la constitution (FNDC) Oumar Sylla, demeure en détention arbitraire depuis bientôt 10 mois. Arrêté le 29 septembre 2020 à Conakry alors qu’il s’apprêtait à participer à une manifestation organisée par le FNDC pour protester contre la candidature du président Alpha Condé à un troisième mandat, il a été condamné lors de son procès en appel le 10 juin 2021 à trois ans de prison ferme pour « communication et divulgation de fausses informations, menaces notamment de violences ou de mort ».

Après trois mois de détention provisoire, Oumar Sylla avait entamé une grève de la faim le 25 décembre 2020 pour exiger la tenue de son procès. « Les autorités doivent immédiatement et sans conditions libérer Oumar Sylla, ainsi que toutes les personnes arbitrairement détenues pour avoir voulu exercer leur droit à la liberté d’expression », a déclaré Samira Daoud.

La santé d’au moins quatre détenus menacée

Parmi les cinq responsables de l’UFDG et de Nos valeurs communes détenus, Ibrahima Chérif Bah, 73 ans, Abdoulaye Bah, et Ousmane « Gaoual Diallo », ont été hospitalisés ces derniers mois pour des problèmes de santé, tandis que Ismaël Condé, autre opposant en détention, a été admis à l’hôpital après s’être « volontairement ébouillanté le visage et le torse avec de l’eau chaude, » selon le ministère de la Justice.

Selon des membres de la famille de Ibrahima Chérif Bah – détenu depuis le 30 novembre 2020 – contactés par Amnesty International, une évacuation d’urgence à l’étranger lui a été refusée, bien qu’il ait « des difficultés à suivre son traitement car il est compliqué de lui faire parvenir ses médicaments en raison des restrictions de voyages. »

Le ministère de la Justice avait annoncé le 20 avril 2021 son admission à l’hôpital, en rapportant que son état avait été jugé « médicalement stable » par « une équipe médicale composée d’éminents cardiologues. »

Amnesty International s’associe à l’appel formulé le 25 mars 2021 par la Haut-Commissaire des Nations Unies aux droits de l’homme, demandant aux autorités d’examiner les moyens de libérer les personnes particulièrement vulnérables à la COVID-19, notamment les détenus les plus âgés et ceux malades.

Entre décembre 2020 et janvier 2021, Amnesty International avait documenté et communiqué sur la mort de quatre personnes, dont trois militants ou sympathisants de l’UFDG, pendant leur détention provisoire à la prison centrale de Conakry.

Des pressions et menaces continuent par ailleurs d’être exercées contre des opposants politiques.

Le président et l’un des vice-présidents de l’UFDG ont ainsi été interdits de sortie du territoire à plusieurs reprises, et le passeport du président du parti a été confisqué par les autorités sans base légale, en violation de leur droit à la liberté de mouvement.

Morlaye Sylla, militant de l’UFDG en Guinée-Bissau, a reçu en 2019, 2020 et 2021 des menaces de mort de la part d’un responsable de l’ambassade de Guinée et d’un proche du consul dans ce pays, en raison de ses activités politiques et de ses publications critiques envers le pouvoir.

En dépit d’une plainte déposée en 2020 à la police judiciaire de Bissau suite à une agression, le militant a déclaré à Amnesty International qu’aucune suite n’a été donnée à ses alertes jusqu’à présent. Amnesty International appelle les autorités bissau-guinéennes à prendre les mesures nécessaires pour garantir le droit à la liberté d’expression, et faire cesser ces menaces.

Condamnation de Foniké Menguè : le FNDC dénonce une « journée de honte nationale pour la justice guinéenne… »

Lire ci dessous le communiqué du FNDC suite à la condamnation de Foniké Mengué :

Ce jeudi 10 juin 2021 marque une journée de honte nationale pour la justice guinéenne soumise aux ordres d’une dictature féroce.  Oumar Sylla dit Foniké Manguè, Responsable de la mobilisation et des antennes du FNDC vient d’être injustement condamné par la cour d’appel de Conakry, présidée par Seydou Keita, à trois (3) ans de prison ferme pour s’être opposé au 3ème mandat illégal et illégitime du dictateur Alpha Condé.

Cette condamnation politico-judiciaire ordonnée par le dictateur Alpha Condé fait suite à l’appel relevé par le Procureur du 3ème mandat Sidy Souleymane NDiaye contre le jugement du Tribunal de Dixinn qui avait relaxé Oumar Sylla dit Foniké pour délit non constitué, le 28 août 2020.

Le FNDC condamne énergiquement cette décision d’allégeance et cette soumission totale de certains magistrats au pouvoir autoritaire du dictateur Alpha Condé au détriment de la loi et de la justice. Cette surenchère politique à travers des peines fantaisistes sorties du chapeau des juges aux ordres de la dictature fait voler en éclat le peu d’espoir de ceux qui doutaient encore de la détermination du dictateur Alpha Condé à faire crouler toutes les institutions du pays.

Le FNDC salue la constance, le courage indéfectible, l’attachement inconditionnel aux valeurs démocratiques et le sens élevé de dignité dont fait montre Oumar Sylla dit Foniké Menguè dans ces douloureuses épreuves que lui impose sans relâche le dictateur Alpha Condé.

Le FNDC demeure engagé avec le peuple opprimé de Guinée à poursuivre le combat contre le 3ème mandat illégal et illégitime imposé dans le sang et par toutes les formes de répression féroce des militants de la démocratie.

Ensemble unis et solidaires, nous vaincrons !

Conakry, le 10 juin 2021

Des ONG demandent la libération de l’opposant Foniké Mengué

L’activiste guinéen est détenu depuis maintenant sept mois à la prison centrale de Conakry à cause de son opposition au troisième mandat du président Alpha Condé.« Que le militant Oumar Sylla, comme de nombreux autres détenus arbitrairement, soit toujours en prison simplement pour avoir exercé ses droits à la liberté d’expression et de réunion pacifique, prouve la volonté manifeste du pouvoir guinéen de continuer à museler toute voix dissidente même après l’élection présidentielle », dénoncent plusieurs  organisations non gouvernementaux à travers une déclaration.

Lire ci-dessous l’intégralité de la déclaration : 

Le 29 avril 2021 marquera les sept mois de détention arbitraire d’Oumar Sylla, coordinateur national adjoint de Tournons La Page Guinée et responsable de la mobilisation et des antennes du Front national pour la défense de la Constitution (FNDC), arrêté en pleine rue à Conakry alors qu’il se rendait à une manifestation contre le projet de troisième mandat du président sortant Alpha Condé.

Tournons La Page, ACAT-France, Amnesty International, l’Observatoire pour la protection des défenseurs des droits de l’Homme (FIDH-OMCT), et Agir ensemble pour les droits humains demandent la libération immédiate et inconditionnelle d’Oumar Sylla, de tous les défenseurs des droits humains et autres personnes détenues arbitrairement en Guinée.

« Que le militant Oumar Sylla, comme de nombreux autres détenus arbitrairement, soit toujours en prison simplement pour avoir exercé ses droits à la liberté d’expression et de réunion pacifique, prouve la volonté manifeste du pouvoir guinéen de continuer à museler toute voix dissidente même après l’élection présidentielle. Ils devraient tous être libérés immédiatement et sans condition », ont déclaré les signataires.

Le 29 septembre 2020, Oumar Sylla a été arrêté avec violence par des hommes en civil en pleine rue dans la commune de Matoto à Conakry alors qu’il s’apprêtait à participer à une manifestation organisée par le FNDC pour protester contre la candidature du Président Alpha Condé à un troisième mandat. Emmené à la Direction de la Police Judiciaire (DPJ), il a été interrogé sans que ses avocats n’aient pu l’assister, ce qui est une atteinte aux droits de la défense. Quelques heures plus tard, le procureur du tribunal de Mafanco a décidé de poursuivre Oumar Sylla pour « attroupement illégal, trouble à l’ordre public, destruction de biens publics et atteinte à la sûreté de l’État », de le placer en détention provisoire et de le faire incarcérer à la prison centrale de Conakry. Une prison qu’il connaît hélas bien pour y avoir déjà fait quatre mois de détention arbitraire entre le 17 avril et le 27 août 2020, accusé de « communication et diffusion de fausses informations » après avoir participé à l’émission de grande écoute « Les Grandes Gueules » sur Radio Espace FM, au cours de laquelle il a dénoncé les arrestations arbitraires et les exactions survenues dans la ville de N’Zérékoré le 22 mars 2020. Les charges retenues contre lui ont été abandonnées en août 2020.

Une grève de la faim pour être jugé

Après près de trois mois de détention provisoire, Oumar Sylla a entamé une grève de la faim le 25 décembre 2020 pour exiger la tenue de son procès. Il a mis fin à sa grève le 8 janvier 2021, après que la date de son audience a été programmée. Très affaibli, il a dû être hospitalisé le jour même.

Le 28 janvier 2021, Oumar Sylla a été condamné à 11 mois de prison ferme par le tribunal de Mafanco à Conakry pour « participation délictueuse à un attroupement susceptible de troubler l’ordre public ». Ses avocats ont immédiatement fait appel de la décision et la date de son appel est fixée au 20 mai 2021.

Oumar Sylla a également contracté le Covid-19 en mars 2021 et n’a pu bénéficier d’assistance médicale que sous la pression de l’opinion publique et de ses avocats.

Organisations signataires

ACAT-France

Agir ensemble pour les droits humains

Amnesty International

Fédération internationale pour les droits humains (FIDH), dans le cadre de l’Observatoire pour la protection des défenseurs de droits de l’Homme

Mêmes Droits pour Tous (MDT)

Organisation guinéenne de défense des droits de l’Homme et du Citoyen (OGDH)

Organisation Mondiale Contre la Torture (OMCT), dans le cadre de l’Observatoire pour la protection des défenseurs de droits de l’Homme

Condamnation de Foniké Mengué : le FNDC dénonce la « caporalisation » de la justice par Alpha Condé

L’activiste Oumar Sylla alias Foniké Mengué a été condamné à 11 mois de prison ferme hier, jeudi 28 janvier 2021 par le tribunal de première instance de Mafanco. A travers un communiqué, le FNDC dénonce cette condamnation. Selon le front, « cette décision  politico-juridique fait suite à l’échec de plusieurs  émissaires envoyés par Alpha Condé auprès de son prisonnier politique Foniké Menguè dans le but de le convaincre à renoncer au combat du FNDC contre le coup d’Etat constitutionnel ».

Ci-dessous l’intégralité du communiqué :

Après avoir fait crouler toutes les institutions du pays, faire couler un flot de sang et emprisonné injustement des milliers de citoyens opposés à son pouvoir à vie, Alpha Condé vient d’ordonner à la juge du 3ème mandat, Djenabou Donghol Diallo, de condamner le démocrate et patriote OUMAR SYLLA alias Foniké Menguè à une peine de 11 mois de prison ferme.

Cette décision politico-juridique fait suite à l’échec de plusieurs émissaires envoyés par Alpha Condé auprès de son prisonnier politique Foniké Menguè  dans le but de le convaincre à renoncer au combat du FNDC contre le coup d’État constitutionnel.

Ce jeudi 28 janvier 2021, à la surprise générale du Collectif des avocats du FNDC, la juge a requalifié les faits pour lesquels Oumar Sylla est poursuivi et  illégalement détenu depuis septembre 2020 pour le condamner à la peine dictée par le dictateur Alpha Condé.

Cette condamnation injustifiée n’est rien d’autre qu’un chantage politique qui vise à utiliser la prison comme monnaie d’échange à la validation du 3ème mandat imposé au peuple de Guinée.

La coordination nationale du FNDC dénonce la caporalisation de la justice et de toutes les institutions de la République par Alpha Condé et son clan corrompu.

Cette sentence téléguidée contre le militant de l’alternance démocratique ne saurait réduire au silence les voix discordantes au régime de terreur instaurée par le despote Alpha Condé.

La FNDC apporte son soutien indéfectible à Foniké Menguè et continuera à accompagner le Collectif des avocats du FNDC dans la poursuite de toutes initiatives permettant de libérer tous les prisonniers politiques.

Le Peuple de Guinée honorera ses martyrs et ses héros à la libération du pays de la tyrannie.

Ensemble unis et solidaires, nous vaincrons! Conakry, le 28 janvier 2021

Foniké Mengué condamné à 11 mois de prison ferme

L’activiste Oumar Sylla alias Foniké Mengué vient d’être condamné à 11 mois de prison ferme ce jeudi  par le tribunal de première instance de Mafanco.

le verdict vient de tomber, Foniké Mengué, responsable des antennes et de la mobilisation du FNDC (Front national pour la défense de la Constitution) a été condamné à 11 mois de prison ferme par le tribunal de première instance de Mafanco.

Poursuivi pour participation délictueuse à un attroupement susceptible de troubler l’ordre public, il a été reconnu coupable des faits qui lui sont reprochés.

« Le tribunal déclare Oumar Sylla coupable de délit de provocation directe à un attroupement non armé. Constate que cette provocation directe à un attroupement non armé, condamne Oumar Sylla à 11 mois d’emprisonnement en application des articles 621, 628, 629, 632 du code pénal et 548 du code procédure pénale », a déclaré la juge en charge du dossier Djenab Doghol Diallo.

Arrêté le 29 septembre 2020 à Gbessia une banlieue de Conakry, Foniké Mengué retourne à la maison centrale de Conakry où il est détenu depuis près de 4 mois.

Report du délibéré de Foniké Mengué, Maître Salifou Béavogui inquiet

Initialement prévue jeudi 14 janvier, la décision du tribunal de Première Instance de Mafanco dans l’affaire Oumar Sylla alias Foniké Mengué, a été reportée au jeudi, 28 janvier. Ainsi en a décidé la présidente du tribunal, Dame Djenab Donghol Diallo Une décision qui inquiète Maître Salifou Béavogui, l’avocat du responsable de la mobilisation du FNDC.

« J’ai une réaction de déception et d’angoisse. Pour un dossier aussi simple, vide, banal et facile à traiter qui aurait dû être réglé par la citation directe, parce que notre client a été arrêté sur une moto alors qu’il était dans la circulation, on a voulu compliquer la situation pour continuer à le maintenir en prison », a-t-il dénoncé.

Ajoutant devant la presse que « le dossier a été orienté vers un jugement d’instruction qui a passé quatre mois banalement là-dessus. Difficile, un procès a pu avoir lieu. Il s’est avéré que c’est un dossier simple et vide. On pouvait s’attendre à tout sauf à un prolongé du délibéré. La décision devait être rendue aujourd’hui. Ça ne pouvait être que sa remise en liberté. Parce que les faits ne sont pas établis ».

Après le renvoi du dossier au 28 janvier, Maitre Béa se montre inquiet et assure que « le doute s’installe ». Il se demande si « le tribunal sera libre dans cette affaire. Qui faut-il attendre pour rendre son verdict  dans ce dossier aussi simple et banal ? ».

En attendant le verdict du tribunal, Foniké Mengué retourne en prison pour deux semaines. « C’est inquiétant pour nous. Notre client est victime d’injustice, il va prendre son mal en patience », a souligné l’avocat qui dit à qui veut l’entendre qu’il « n’y avait pas de raison que ce dossier soit renvoyé au 28 janvier. Notre souhait, c’est que la justice ait les mains libres dans cette affaire. Tout peut bien se passer, tant qu’il n’y a pas une certaine instrumentation ».

Le délibéré dans l’affaire Foniké Mengué reporté

Initialement prévue ce jeudi, 14 janvier, la décision du tribunal de Première Instance de Mafanco dans l’affaire Oumar Sylla alias Foniké Mengué, a été reportée au jeudi, 28 janvier.

Ainsi en a décidé ce matin la présidente du tribunal, Dame Djenab Donghol Diallo.

Arrêté en septembre dernier alors qu’il attendait son procès en appel pour « diffusion de fausses nouvelles », Oumar Sylla responsable de la mobilisation du FNDC (front national pour la défense de la Constitution), est poursuivi pour « participation délictueuse à un attroupement sur la voie publique ». Le procureur  demande sa condamnation à un an d’emprisonnement.

« Nous sommes très surpris par cette décision qui ne vise qu’à faire souffrir notre client », a déploré maître Salifou Béavogui, avocat de la défense.

Le collectif des avocats d’oumar Sylla dit Foniké Menguè  espère tout de même que le droit sera dit dans cette affaire.

Le procureur requiert un an d’emprisonnement ferme contre l’activiste Foniké Mengué

Le procureur a requis un an d’emprisonnement contre l’activiste  Foniké Menguè. Une réquisition que la défense n’a pas tardé à décrier. L’affaire a été mise en « délibéré ». La décision doit être rendue le 14 janvier prochain.

Le procès du responsable de la mobilisation du FNDC, Oumar Sylla alias Foniké Mengué, s’est ouvert ce lundi au tribunal de première instance de Matam. Cet opposant au troisième mandat est poursuivi pour  « participation délictueuse à un attroupement sur la voie publique ».

A l’ouverture des débats, le procureur de la République près du tribunal de première instance de Matam, Lansana Sangaré, a qualifié le prévenu de « récidiviste ».

« Dans un passé récent, il avait fait l’objet d’une poursuite. Malgré qu’il a été renvoyé des fins de la poursuite judiciaire, son dossier suit son petit bon homme de chemin au niveau de la Cour d’appel de Conakry », a-t-il indiqué.

C’est pourquoi, dit-il, « nous pouvons l’assimiler à un récidiviste », avant de rappeler que Foniké Mengué, à l’issue de son procès au tribunal de Dixinn a été « renvoyé des fins de la poursuite au niveau de la première instance. Au niveau de la Cour d’appel de Conakry dont nous attendons la décision, quel sera l’arrêt qui sera rendu ? »

Le ministère public requiert de retenir Foniké Mengué dans les liens de la culpabilité et le déclarer coupable de participation à un attroupement non autorisé.

Rappelons que Oumar Sylla a été interpellé le 29 septembre 2020 à Gbessia.

En visite à la maison centrale, l’épouse de l’activiste Foniké Mengué alerte sur l’état de santé de son mari

Détenu à la Maison centrale de Conakry , Oumar Sylla alias Foniké Mengué, responsable de la mobilisation du Front national pour la défense de la constitution (FNDC) est accusé d’attroupement illégal, de trouble à l’ordre public, d’atteinte à la sûreté de l’état et de destruction de biens publics. Il observe une grève de la faim depuis le 26 décembre dernier. Ainsi pour s’enquérir de son état de santé, sa femme, Hawa Doukoure était dans les locaux de la maison centrale mercredi 06 janvier 2021.

« Il n’est pas du tout en bonne santé. Il a de la vertige, les maux de tête, il a mal au ventre. Il a déjà été arrêté pour une première fois .Il a fait quatre mois et quelques. Il a été jugé, sans preuve le procureur l’a libéré .Parce qu’eux même savent qu’il n’a rient fait. Il est encore arrêté pour faire quatre mois aucun jugement en vue », a-t-elle martelé.

L’un des soucis majeur de cette dame est présentement l’évacuation de son mari dans une structure sanitaire, mais aussi l’ouverture très rapide de son procès tant attendu afin qu’il soit situé sur son sort:

« Tout ce que moi je demande actuellement c’est de l’évacuer dans une structure sanitaire vue son état. Ensuite faire son jugement afin qu’il soit libéré ,parce que moi je sais qu’on l’accuse à tort » dit-elle.

Elle dit compter sur les avocats du FNDC pour faire aboutir sa requête auprès des autorités.

Notons que Oumar Sylla alias Fonike Menguè a été arrêté le 29 septembre 2020 depuis l’activiste est toujours en détention sans procès.

La coalition tournons la page exige la libération de l’activiste Foniké Mengué

Depuis le 19 septembre 2020, Oumar Sylla, alias Foniké Menguė, vice-coordinateur de Tournons la Page Guinée (TLP-Guinée) et responsable à la mobilisation du Front National pour la Défense de la Constitution (FNDC) est incarcéré sans aucun forme de jugement.

Oumar Sylla, qui a été présenté à un juge d’instruction début octobre, était d’abord poursuivi pour «participation délictueuse à un attroupement sur la voie publique, dégradation et destruction de biens publics, manœuvres et actes tendant à compromettre la sécurité publique ou à occasionner des troubles graves à l’ordre public ». Mais après plusieurs interrogations en instruction, le juge n’a retenu qu’une seule infraction contre lui, celle « d’attroupement illégal sur la voie publique».

Depuis le vendredi 25 décembre 2020, Oumar Sylla a entamé une grève de la faim pour protester contre sa détention prolongée à la Maison Centrale de Conakry et afin d’exiger la tenue d’un procès sans délai.

En ce douzième jour de cette épreuve éprouvante qu’est la grève de la faim, TLP-Guinée s’inquiète de l’état de santé physique et mentale de M. Oumar Sylla. TLP-Guinée exige sa libération sans condition et considère cette détention prolongée de notre coordinateur adjoint comme une punition pour son opposition au troisième mandat de M. Alpha Condé.

Aujourd’hui, Foniké Menguè ne demande que le respect d’un droit aussi élémentaire, celui d’être juste jugé. TLP-Guinée regrette cette obstination du pouvoir de M. Alpha Condé a retenir son coordinateur adjoint simplement pour des raisons inavouées.

La coalition Tournons La Page Guinée.

L’activiste Foniké Mengué poursuit sa grève de la faim : son épouse lance un cri de cœur

Accusé d’attroupement illégal, de trouble à l’ordre public, d’atteinte à la sûreté de l’état et de destruction de biens publics, L’activiste guinéen, Oumar Sylla alias Foniké Mengué a entamé vendredi dernier une grève de la faim pour protester contre sa détention prolongée à la Maison centrale de Conakry et exiger un procès sans délai. Lundi 28 décembre, son épouse Hawa Doukouré lui a rendu visite en prison pour s’enquérir de son état de santé.

« Je sais que depuis vendredi il a entamé une grève de la faim, je suis venue aujourd’hui pour savoir comment il allait. Je l’ai vu, il m’a dit qu’il va bien. Mais la façon dont moi je l’ai vu, avec son état physique, la manière dont il me parlait, j’ai compris qu’il essaie d’être fort, mais au fond ça n’allait pas ». 

« Il continue sa grève de la faim. Il n’accepte pas de s’alimenter », a-t-elle précisé, sans donner plus de détails les conditions de détention de Foniké Mengué.

« Mon souhait, c’est de le voir jugé dans les plus brefs délais. C’est tout ce que je demande. Je ne pense pas qu’il a été arrêté pour un conflit avec les autorités. Si c’était ça, il aurait déjà été jugé », a-t-il conclu.

Foniké Mengué est un membre influent du Front national pour la défense de la constitution (FNDC), il séjourne en prison depuis septembre dernier.

Des organisations de la société civile demandent la libération de l’activiste Foniké Mengué

A travers un communiqué, des organisations de la société civile appellent les autorités guinéennes à remettre en liberté Oumar Sylla, alias Foniké Menguè – membre du Front National pour la Défense de la Constitution (FNDC) et coordinateur adjoint de Tournons La Page, détenu depuis deux mois à la prison centrale de Conakry.

Ci-dessous le communiqué:

 

 

 

Manifestation du FNDC: à peine libéré, Foniké Menguè arrêté ce mardi

Le FNDC vient d’annoncer via sa page Facebook, l’arrestation de Oumar Sylla, alias Foniké Menguè. Cette arrestation intervient à l’occasion de la manifestation du FNDC, interdite par les autorités guinéennes.

Le FNDC indique que son responsable chargé de la mobilisation, Oumar Sylla alias Foniké Menguè a été « kidnappée à nouveau par la police« .

En effet, l’activiste de la société civile a été mis aux arrêts alors qu’il était en tournée dans la capitale guinéenne pour mobiliser les citoyens à sortir manifester contre la candidature du président Alpha Condé à un troisième mandat.

Selon un responsable de la coordination nationale du Front National pour la Défense de la Constitution  Foniké Menguè a été conduit à la Direction centrale de la Police Judiciaire, (DPJ).

Cependant, soulignons que,  cette arrestation intervient à la veille de l’ouverture du procès en appel de l’opposant à un troisième mandat du président Alpha Condé. À la demande du parquet de Dixinn, qui n’est pas d’accord avec la libération de ce responsable du FNDC, ce procès doit s’ouvrir demain, mercredi, à la Cour d’Appel de Conakry

Notons que, l’opposant au troisième mandat avait tout récemment bénéficié d’une remise en liberté, lors de son procès, à la suite de quatre mois de détention à la maison centrale de Conakry.

 

Foniké Mengué du FNDC libéré après 4 mois de détention

Oumar Sylla, militant du Front national pour la défense de la Constitution (FNDC) a été relaxé hier -jeudi 27 août- par le Tribunal de première instance de Dixinn, une commune de Conakry.

Surnommé « Foniké Mengué », Oumar Sylla avait été interpellé à son domicile le 24 avril dernier. A l’issue de son procès, ce militant du FNDC a été reconnu non coupable des faits relevant de « communication et divulgation de fausses informations », « menaces et violences tendant à la mort ».

Pour ses avocats, ce verdict reflète la victoire du droit.

Pour Maître Salifou Beavogui, un des avocats de Foniké Mengué, joint au téléphone par Bineta Diagne du service Afrique de RFI, cette libération est « la victoire du droit sur l’injustice ». C’est une décision « sage et conforme à la loi » pour leur client, libre après « quatre longs mois de détention arbitraire ».