La grève du SLECG peu suivie à Boké

La grève déclenchée ce jeudi, 09 janvier 2020 sur toute l’étendue du territoire par le syndicat Libre des Enseignats et Chercheurs de Guinée (SLECG) semble être peu suivie dans la préfecture de Boké où les élèves ont massivement rejoint leurs établissements respectifs.

Interrogé sur la situation, l’inspecteur régional de l’Education (IRE) à Boké, Moriba Sidibé s’est exprimé au micro de notre correspondant basé sur place: « Avant le 9 janvier 2020, nous avons tenu des réunions pour aller vers les élèves, enseignants, les parents d’élèves bref, vers tous les partenaires.

Par ce qu’à cause de la grève de l’année dernière, les résultats ont été ce qu’ils ont été. Et cette année encore, le moment est très mal indiqué pour aller en grève. Nous ne devons pas accompagner une telle grève. Les syndicalistes devraient attendre les promesses tenues par le président de la République, père de la Nation guinéenne.»

Très tôt le matin, l’IRE (inspection régionale de l’Education) et la DPE (direction préfectorale de l’éducation) de Boké, a rassuré notre interlocuteur, «Ont déployés des cadres au niveau de toutes les écoles pour aider l’encadrement à résoudre les petits problèmes et prendre la liste des enseignants absents.» Selon lui, «Seuls les élèves de Kolaboui et Koréra n’ont pas étudié. Sinon, beaucoup d’écoles ont étudié sans aucun problème.»

Guinée: une grève des enseignants annoncée

La décision a été prise après la tenue de l’assemblée générale hebdomadaire du Syndicat libre des enseignants et chercheurs de Guinée (Slecg), le samedi 23 novembre 2019.

La date du début de la grève illimitée n’a ps encore été donnée. Toutefois, le Syndicat libre des enseignants et chercheurs de Guinée (Slecg) entend déposer un mémo sur la table du Premier ministre. Mémo où les enseignants exigent le paiement du salaire fixé à huit millions de nos francs.

Si la requête n’est pas prise en compte dans les plus brefs délais, le syndicat entend descendre dans la rue. A rappeler que, le principal motif de ce mot de grève est lié à la cacophonie qui règne autour du recensement des enseignants sur toute l’étendue du territoire national.

Conakry Express : les travailleurs suspendent leur grève

Les travailleurs du train Conakry Express ont suspendu leur grève lancée ce lundi, 13 août 2018 pour réclamer des meilleures conditions de vie et de travail.

Cette décision est tombée à l’issue d’une rencontre entre les grévistes et un haut responsable du ministère des Transport. Le département a promis de satisfaire toutes les revendications des travailleurs, a constaté un reporter de Guineematin.com qui était sur place.

L’arrêt du train Conakry Express ne devrait durer qu’un seul jour (Ce lundi, 13 août 2018). Il va, si tout va bien, reprendre le service demain mardi. En effet, les travailleurs du train ont suspendu la grève qu’ils ont déclenchée aujourd’hui pour réclamer l’amélioration de leurs conditions de vie et de travail. Une suspension qui fait suite à des promesses tenues par le secrétaire général du ministère des Transports qui a rencontré les grévistes. Mohamed Cheick Touré a promis aux travailleurs que l’ensemble de leurs revendications seront satisfaites.

« Aujourd’hui je suis heureux de négocier avec eux et dès demain on va commencer à signer les contrats de travail à durée indéterminée. Une commission tripartite a été mise en place pour s’occuper de l’immatriculation de l’ensemble des travailleurs à la caisse nationale de sécurité sociale. Donc tout ce qu’ils ont demandé, ils l’ont obtenu, ça veut dire qu’il n’y a plus de raison de ne pas recommencer le travail. C’est pourquoi Ils se sont engagés à reprendre le travail demain pour transporter les citoyens de Conakry », a déclaré Mohamed Cheick Touré au sortir de la rencontre.

Des déclarations confirmées par Ibrahima Camara, porte-parole des travailleurs de Conakry Express. Il indique que suite à ces promesses de leur ministère de tutelle, ils vont reprendre le travail demain mardi : « Ce qu’on a demandé, ils nous l’ont promis. Donc, demain le train Conakry Express va recommencer à circuler comme d’habitude », a-t-il dit.

 

Pas de grève à l’aéroport international de Conakry Gbessia ce 02 août

La délégation syndicale de l’agence de navigation aéroportuaire a décidé de suspendre le mot d’ordre de grève annoncé en début de semaine.

L’annonce a été faite ce mercredi 1er août 2018. Madame Kaba Hadja Aïssatou Sidibe secrétaire général de l’agence a justifié la décision de son agence par le pèlerinage et le hadj 2018. « La délégation aérienne et section syndicale sensibles à la préoccupation de tout le peuple guinéen qui est le Hadj 2018, décident de suspendre le mot d’ordre de grève générale et illimitée sur toute la plateforme aéroportuaire de Conakry.  Ainsi le mot d’ordre de grève dans le secteur aéroportuaire est suspendu jusqu’au retour du dernier convoi des pèlerins au Hadj 2018. Cette décision est aussi valable pour les pèlerins chrétiens. «  Nous l’avons suspendu à cause du hadj et du pèlerinage chrétiens. » a affirmé Madame Kaba Hadja Aïssatou Sidibe qui a précisé que cette suspension n’est pas synonyme de trahison, avant d’affirmer que c’est par solidarité que sa structure a accompagné les centrales syndicales CNTG USTG. Toutefois, l’agence de navigation aéroportuaire n’exclut pas de relancer le mot d’ordre de grève si d’ici là des solutions idoines ne sont pas trouvées aux revendications des centrales syndicales CNTG-USTG.

Crise sociale: Le port et l’aéroport annoncent une grève dès jeudi

Depuis le 4 juillet dernier la Guinée traverse une crise sociale suite à l’augmentation du prix du carburant à la pompe.
La crise sociale qui sévit en Guinée depuis le 4 juillet n’a toujours pas trouvé de solution. Les travailleurs du port et de l’aéroport pourraient participer à la grève générale déclenchée par l’Inter centrale syndicale CNTG-USTG.
Lors de la réunion des syndicalistes à la Bourse du travail le samedi 28 juillet, Mamadou Mansaré, Secrétaire général adjoint de la CNTG, a annoncé que le port et l’aéroport vont fermer à partir du 2 août : « La grève générale illimitée, sans service minimum, est maintenue sur toute l’étendue du territoire. A partir du 2 août, l’espace aérien va être fermé si le gouvernement ne revient pas sur le prix du carburant à 8000 GNF. Chaque entité va s’engager. Déjà, les services aéroportuaires notamment la Société générale d’exploitation de l’aéroport de Conakry (SOGEAC), l’Agence de la navigation aérienne (ANA) et autres ont fait l’avis de grève qu’ils ont déposé au niveau de toutes les compagnies et chancelleries pour dire qu’à partir du 2 août, il n’y aura pas de travail. Tout sera bloqué à l’aéroport. Ce sera le même avis qui va être fait au niveau des services portuaires »,

 

Grève syndicale : Zakaria Koulibaly exige la reprise du travail

Le ministre des Hydrocarbures a fait cette exigence le 25 Juillet dernier lors de sa visite au siège de la société guinéenne des pétroles
Le ministre des Hydrocarbures s’est rendu ce mercredi 25 juillet au siège de la Société guinéenne des pétroles (SGP) pour obliger les travailleurs en grève à reprendre service.
Accompagné des cadres de son département, le ministre des Hydrocarbures, Zakaria Koulibaly, s’est rendu, ce matin, au siège de la Société guinéenne des pétroles (SGP).

Selon des témoins, le ministre a intimé les patrons des sociétés des hydrocarbures à appeler leurs chauffeurs pour les obliger à venir charger le carburant.

Certains syndicalistes de la SGP, rencontrés sur les lieux, se plaignent des intimidations devenues de plus en plus récurrentes de la part du ministre des Hydrocarbures.

Le Médiateur de la République a été saisi de l’affaire par l’inter-centrale Cntg-Ustg en grève générale illimitée depuis lundi 23 juillet pour exiger la diminution du prix du carburant à 8 000 Gnf.

2ème journée de grève : les activités paralysées par endroit

En ce mardi 24 juillet 2018, deuxième journée de grève lancée par les centrales syndicales CNTG USTG,  la capitale guinéenne présente deux visages différents. 

En effet,  le mot d’ordre est pacifiquement  suivi sur l’autoroute le prince. Là,  boutiques et magasins restent fermés. Même les stations d’essence sont restées fermées ce matin. Le commerce est totalement inexistant même les ambulants sont invisibles au rond-point de Cosa.

Les taxis sont aussi absents. Seuls quelques véhicules personnels se sacrifient pour y passer. On constate un dispositif sécuritaire au niveau des carrefours et rond-point stratégiques.

Contrairement à Cosa, le marché Enco5 connaît son ambiance habituelle. Vendeurs de friperies et femmes vendeuses de condiments se bousculent sur le lieu. Les magasins et boutiques sont tous ouverts. La circulation est fluide sur les transversales Enco50- lambandji et Enco5 -Sangoyah.

Sur l’autoroute Fidel Castro, les activités marchent comme d’habitude. Le transport en commun circule comme un mardi normal. Le commerce est resté ouvert. Du rond-point de Matoto jusqu’au km36 en passant sangoyah et le marché d’Entag les activités marchent normalement. Sur la corniche de lambandji, l’ambiance est de même.

À l’heure où vont les choses, l’on se pose des questions sur l’éventuelle réussite de ce mouvement syndical, car des travailleurs nous ont confié hors micro que « ce n’est pas un refus mais c’est la cherté de la vie qui pousse les gens à sortir. Le guinéen vit du jour au jour. Il n’y a pas d’économie. Le gouvernement le sait et il en profite.  Les Guinéens sont misérables. »  se confient-ils.

 

 

Guinée: l’inter central syndical appelle à l’arrêt immédiat du service minimum

Réunie ce lundi soir avec les représentants à la base, l’inter central syndical CNTG USTG a décidé l’arrêt des services minimums dans tous les services du pays. 

Dans son intervention, le camarade Louis M’Bemba Soumah, secrétaire général de l’Union Syndicale des Travailleurs de Guinee (USTG) a demandé à ses camarades syndicalistes de resserrer les rangs en consolidant l’unité et la  solidarité au sein de l’inter centrale.

« Soyons comme des frères et sœurs. Nous sommes d’une même famille, nous sommes tous couchés au même moment dans des endroits différents. Donc soyons tous unis contre notre ennemi. Vraiment je les appelle notre ennemi parce qu’ils ne veulent pas notre bien. Ils ne veulent pas le bien du peuple. Et nous, nous sommes là pour les travailleurs et le peuple. Et nous défendrons le peuple jusqu’au bout », a-t-il affirmé.  Poursuivant, il invite ses camarades à poursuivre le combat en vue d’atteindre  leur  objectif.

« Je le dis et je le redis on ne reculera pas d’un yota. On ne reculera pas tant qu’on n’aura pas ce qu’on veut. Faisons en sorte que toutes les entreprises, que tout soit fermé et qu’on ne voie dans les rues que les chiens et les chats. Comme ça ils verront que nous sommes tous unis, derrière notre objectif de la défense des intérêts non seulement des travailleurs mais de tout le peuple de Guinée. Cette grève-là  n’est pas seulement une grève des travailleurs, c’est la grève de tout le peuple de Guinée qui souffre. Nous le savons, nous sommes dans les quartiers, allez voir comment les gens souffrent dans les quartiers… » S’est indigné  le secrétaire général de l’USTG.

Pour sa part, Amadou Diallo, secrétaire général de la Confédération Nationale des  Travailleurs de Guinée a estimé qu’une administration ne peut en être une sans les travailleurs. À ce propos, il appelle les travailleurs à rester chez eux et ne pas les décevoir.

« Nous demandons à l’administration générale, tous les travailleurs, tous les confrères restez à  la maison. Si tu entends une administration, c’est parce que les travailleurs viennent. Restez à la maison. Ne nous décevez pas. Le combat que nous avons projeté est un combat noble qui appartient à tout le peuple de Guinée… Sortez de vos bureaux, allez-y à  la maison pour que notre combat puisse aboutir. Je vous prie pour l’amour de Dieu, sinon ce gouvernement ne veut pas du tout sentir le mouvement syndical guinéen, plus précisément l’inter central. Si nous nous taisons, il va nous marcher dessus. Comme l’a dit le secrétaire adjoint, le pharaon va nous marcher dessus .ne nous taisons plus.  Dites à nos travailleurs et travailleuses du secteur de l’administration publique de rester à la maison », lance-t-il.

Pour conclure, Amadou Diallo estime  que si l’administration est paralysée, le gouvernement n’aura d’autre choix que de les écouter et de revenir à la raison.

Crise sociale : le dialogue entre syndicalistes et gouvernement rompu !

Cette décision intervient à la suite de l’interdiction par le gouvernement de la marche pacifique organisée par l’inter centrale CNTG-USTG

Le Dialogue entre le Gouvernement et les syndicalistes est rompu. Cette décision vient des syndicalistes qui dénoncent les actes de violence dont ils ont été victimes le 23 Juillet juste parce qu’ils essayaient d’organiser une marche en direction du Palais du Peuple de Conakry, pour demander le retour à la normale du prix du carburant à la pompe. Les syndicalistes lancent à cet effet une grève illimitée sur toute l’étendue du territoire guinéen pour se faire entendre par le gouvernement.

Le porte-parole de l’inter centrale CNTG-USTG, Mamadou Mansaré, dénonce avec la dernière énergie les actes de répression dont ils ont été victimes.

Pour que justice soit faite, les syndicalistes promettent de porter plainte contre le Contrôleur de police Ansoumane Camara qu’ils accusent d’exactions devant la justice guinéenne et internationale. Mamadou Mansaré, le porte-parole des syndicalistes a également annoncé la saisie des instances internationales comme l’Organisation Internationale du Travail.

Amadou Diallo et ses camarades annoncent également l’arrêt du service minimum à l’aéroport, au port et dans les structures sanitaires. Toutes ces mesures visent à amener le Gouvernement à fléchir sur sa position à propos du prix du carburant à la pompe.

« On ne négociera avec le Gouvernement que lorsque le prix du carburant va baisser », a souligné à son tour, Louis Mbemba Soumah, qui s’est confié à une journaliste de notre rédaction.

 

Grève syndicale: l’inter-centrale menace de fermer tous les départements ministériels

Dans le but de manifester contre la hausse du litre de carburant, l’inter-centrale a menacé de fermer tous les départements ministériels dès lundi.

Les syndicalistes ont annoncé au sortir d’une rencontre le 17 juillet à la Bourse du travail la fermeture des départements ministériels la semaine prochaine.. «La décision de fermer tous les départements ministériels a été prise à partir du lundi. Nous avons demandé à nos représentants dans les différents départements ministériels et dans les différentes sociétés de venir pour que nous puissions mettre une stratégie en place pour déclencher une grève générale illimitée sur toute l’étendue du territoire national. Ils ont adhéré à cette proposition et eux-mêmes vont prendre des dispositions pour durcir la grève à partir du lundi», indiqué Abdoulaye Camara de la commission de négociation.

L’inter-centrale projette d’organiser une marche verte mardi 24 juillet prochain.

Face au refus du gouvernement de diminuer le prix du carburant à 8 000 Gnf, l’inter-centrale syndicale a décidé de déclencher, à partir du lundi prochain, une grève générale illimitée dans tout le pays.

L’inter-centrale Cntg-Ustg est en grève depuis 2 semaine contre l’augmentation du prix du carburant à 10 000 Gnf. Elle exige la diminution à 8 000 Gnf avant l’entame de toute négociation avec le gouvernement.

Grève des étudiants au Maroc : l’ambassade donne son avis

Depuis lundi 16 juillet, des étudiants guinéens au Maroc manifestent devant l’ambassade de la Guinée.

Les étudiants guinéens au Maroc ont pris d’assaut l’ambassade de la Guinée au Maroc pour dénoncer la précarité de leurs conditions de vie et réclament l’augmentation de leur bourse d’entretien à 300%.

Ces étudiants disent qu’ils ne céderont pas tant qu’on ne leurs revendications ne sont pas satisfaites. Et des accrochages avec la police marocaine, qui a été appelée par l’ambassadeur, ont été enregistrés. Il y a eu des blessés du côté des manifestants.

Joint au téléphone, Son Excellence Aboubacar Dione, l’Ambassadeur de la Guinée au Maroc, revient sur les circonstances de ces heurts: «Ils revendiquent 300% d’augmentation de bourse. La bourse du 2ème trimestre est venue. Il y en a qui sont venus prendre. Les autres disent qu’ils ne prennent pas sans la prime. La prime est arrivée vendredi. On a appelé les meneurs pour leur dire que l’argent est là et de venir chercher mardi ou mercredi. Ils disent qu’il faut qu’ils envahissent l’ambassade parce qu’ils ne veulent pas que les autres prennent leur argent. »

Sur l’intervention de la police marocaine, M. Dione évoque la Convention de Viennes pour justifier cette décision: «Leur stratégie, c’est d’occuper l’ambassade. Selon la Convention de Viennes, il faut défendre l’ambassade. La police leur a demandé de sortir afin de sécuriser les lieux ainsi que le personnel de l’ambassade. Ils disent qu’ils  vont occuper les lieux pour empêcher que les autres viennent prendre l’argent.  Ces étudiants frondeurs disent que personne n’entre et personne ne sort. Je ne comprends pas ce qu’ils veulent.»

Pour le diplomate, il n’y a que quatorze sur sept cents boursiers qui manifestent. «La majorité [des boursiers] vont commencer à percevoir. Sur mille et quelques étudiants dont sept cents boursiers, il n’y a que quatorze qui sont en train manifester. On a l’impression que ce n’est pas une affaire de bourse», estime l’Ambassadeur Dione qui précise que la solution définitive aux revendications des étudiants ne relève des compétences de l’ambassade, mais à Conakry.

«Les étudiants demandent quelque chose que nous ne pouvons pas décider. 300% d’augmentation ? Ce n’est pas l’ambassade qui décide», a martelé l’Ambassadeur Aboubacar Dione qui soutient que les étudiants guinéens au Maroc  ne paient rien à l’ambassade, du plus petit papier à la carte consulaire. « Tout leur est donné gratuitement», a-t-il fait remarquer.

Hausse du prix du carburant : Les syndicalistes appellent à une grève lundi prochain

La crise sociale née de l’augmentation du prix du carburant à la pompe est loin de connaître son épilogue.

En effet, après leur rencontre avec le médiateur de la République lundi dernier, les centrales syndicales USTG-CNTG se sont réunies à leur quartier général à la bourse du travail ce mardi.

Après avoir fait le compte rendu de la rencontre avec le médiateur de la République,  le mouvement social dit constater que les trois semaines de grève perlée n’ont pas pu fléchir le gouvernement. Conséquences, le mouvement a décidé de déclencher une grève générale et illimitée sur toute l’étendue du territoire national à partir du lundi prochain.

« Ça fait trois semaines nous faisons la grève perlée, c’était pour permettre au gouvernement de revenir sur sa décision, pour que nous soyons autour de la table de négociation, mais aussi pour permettre à la population de souffler un peu.  Mais on a constaté que le  gouvernement n’est jamais revenu sur sa décision. À partir du lundi, la base a décidé de déclencher une grève générale et illimitée sur toute l’étendue du territoire. » A annoncé Abdoulaye Camara, secrétaire général adjoint de l’USTG.

S’exprimant sur la marche initialement prévue hier mardi,  le syndicaliste précise qu’une marche est projetée pour le mardi prochain.

Louis Bemba Soumah a mis en garde ses camarades syndicalistes. « Ce gouvernement est en train de nous tester.  Si jamais nous lâchons, nous sommes tous foutus. Ce pays-là nous appartient tous. Ce syndicaliste estime que le gouvernement veut faire plier le syndicat mais c’est au syndicat de faire plier le gouvernement ».

Guinée: le syndicat des transporteurs menace d’aller en grève lundi

La fédération syndicale  professionnelle nationale des transports et des mécaniques générales menace d’entrer en grève à partir du lundi 30 avril .

Dans une déclaration rendue publique, elle dénonce  le non respect des engagements pris par le gouvernement, tous contenus dans un protocole d’accord signé depuis 2014.

Des engagements qui sont liés entre autres,  à la suppression par l’Etat des barrages non conventionnelles, la tracasserie routière.

 

Grève des enseignants: Les élèves de Tougue dans la rue

À Tougue, préfecture située à 521 km de la capitale Conakry, la grève des enseignants à été suivie à la lettre.
Tôt ce matin, des élèves mécontents de l’absence de leurs professeurs dans les salles de classe ont érigé des barricades sur les routes.

Joint au téléphone par la rédaction du journaldeconakry.com, le proviseur du lycée de Tougue centre, Oury koivogui tente d’expliquer la situation . «...bon, 14 enseignants sur 15 étaient présents. C’est une seule classe qui n’avait pas de professeur qui est sortie jetter des cailloux sur les élèves qui étudiaient dans les autres salles, ce qui les a obligé de sortir aussi. Et finalement tous les élèves se sont retrouvés dans la rue….» a t-il dit.

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Plus loin, M. Koivogui lance un appel aux  parents d’élèves de Tougue.

« Je lance un appel à tous les parents d’élèves de Tougue de sensibiliser leurs enfants. Qu’ils sachent que c’est leur avenir qui est en jeu. Il ne faut pas qu’ils (les élèves) se mettent à la place des professeurs.»

Pour des raisons de sécurité, le lycée Tougue reste fermé.

À noter que la grève des enseignants a été bien suivie à Labé , Boké, Faranah, Mamou et peu suivie à kankan.

Grève des enseignants: la société civile demande au gouvernement de dialoguer avec le syndicat des enseignants

Le forum national des jeunes de la société civile guinéenne était en conférence de presse ce lundi avec le conseil national des organisations de la société civile guinéenne.

La rencontre avait pour thème: 11 ans après le massacre du 22 janvier 2007: quelle réponse de la société civile?.

Pour rappel, c’est à l’appel du mouvement syndical guinéen de l’époque avec à sa tête, Hadja Rabiatou Serah Diallo et Dr Ibrahima Fofana qu’une grève générale et illimitée a été déclenchée. La manifestation populaire qui s’en est suivie a été réprimée dans le sang par l’armée. Officiellement, 181 personnes ont perdu la vie, des centaines de blessés et des dégâts matériels importants enregistrés.

Face à la situation ni paix, ni guerre qui prévaut dans le pays, le forum national des jeunes de la société civile guinéenne a profité de l’occasion pour attirer l’attention des autorités sur la persistance de certaines pratiques ayant conduit au mouvement du 22 janvier 2007.

Pour inverser cette tendance, le forum national des jeunes de la société civile guinéenne dans une déclaration lue par son président Dr Dansa Kourouma recommande au gouvernement: la finalisation de la mise en place de la plate-forme nationale, indépendante de la jeunesse guinéenne, la mise en place d’une commission d’enquête indépendante sur les tristes événements du 22 janvier 2007 et de rétablir les victimes dans leurs droits et dignité, l’ouverture d’un dialogue inclusif impliquant toutes les branches du syndicat des enseignants pour éviter toute grève dans le secteur, surtout à l’approche des examens nationaux, la prise en compte des préoccupations des jeunes dans les projets miniers et agricoles, l’implication des jeunes des zones minières dans la gestion des projets miniers de leurs différentes localités.

Aux partis politiques, l’implication effective des jeunes des zones minières dans les instances de prise de décision des partis politiques et à tous les niveaux, faire le lobbying auprès des institutions nationales et internationales pour obtenir la justice en faveur des victimes du 22 janvier 2007.

Au mouvement social guinéen, de renforcer l’unité d’action des différentes composantes en vue de remobiliser le forum des forces vives de la nation, adopter une position commune autour des grands enjeux politiques, sociaux et économiques.