Guinée: Falcon Communication organise un concert pour l’unité nationale

Un concert géant dédié à la paix et l’unité nationale  sera organisé le 28 et 29 janvier prochain à l’esplanade du Palais du peuple.  Plusieurs artistes  nationaux et panafricains, prendront part à ce grand concert.

Selon l’article publié sur Guinéenews.Com, l’initiative est de la structure de Falcon Communication qui justifie le bien-fondé de l’événement par une manière de réunir le peuple autour d’un spectacle après plusieurs années de violences, notamment politiques.

Invité sur le projet, Moussa Doumbia, alias Tiken Jah Fakoli a tout d’abord exprimé la fierté qui l’anime de se retrouver en Guinée après son spectacle de 2009. Ensuite, le reggaeman panafricain a promis un concert époustouflant pour le plaisir du public mélomane de Conakry.

Même son de cloche pour l’artiste malien Sidiki Diabaté qui ne compte pas lésiner sur son énergie pour la cause de la paix et de l’unité nationale en République de Guinée.

Source: Guinéenews.Com

Le groupe Bolloré renforce son implication dans l’éducation

Depuis plusieurs décennies l’éducation est au cœur de l’engagement solidaire du groupe Bolloré.À travers son programme de solidarité « Earthtalent », Bolloré s’appuie sur son ancrage territorial pour soutenir des projets d’associations de proximité principalement dans les domaines de l’éducation, la formation professionnelle et l’entrepreneuriat.

Ainsi, en collaboration étroite avec ses équipes locales, le Groupe a ainsi apporté une aide financière à près de 70 projets éducatifs dans 18 pays.

Parmi ces pays, il y a l’Inde avec le projet Anandan qui permet chaque année à 500 enfants en situation de grande précarité de bénéficier d’un accès à un programme éducatif de qualité.

En Guinée Conakry, dix étudiants ont reçu une bourse académique leur permettant d’étudier à l’École Nationale des Arts et Métiers (ENAM).

S’agissant de la France, en partenariat avec la Cité Internationale Universitaire de Paris, plusieurs étudiants se sont vu attribuer une bourse et bénéficient également d’un accompagnement de la part des collaborateurs du Groupe Bolloré pour leur assurer un soutien moral, financier et professionnel.

« Earthtalent by Bolloré a été créé en 2010 avec l’objectif d’apporter une aide concrète aux populations locales dans divers domaines en particulier l’éducation, axe fort de notre programme. En coordonnant nos efforts avec les équipes locales, nous continuerons à remplir notre mission pour accompagner les jeunes dans la durée et leur donner les moyens de réussir par eux-mêmes », a déclaré Dorothée Van der Cruyssen, Directrice de l’Engagement Solidaire International et Mécénat du Groupe Bolloré citée par un communiqué de presse.

En 2021, la création du programme de bourses B’Excellence a permis de consolider les actions déjà initiées et de donner la possibilité aux étudiants ayant un parcours académique d’excellence de poursuivre leurs études.

Siguiri : les forces de défenses saisissent plus de mille kilogramme de chanvre indien

C’est lors d’une patrouille inopinée qu’ont effectué les hommes armés dans cette ville qu’une grande quantité de chanvre a été découvert à Tabakoro.

 

 

Selon l’article publié sur le  site d’information Guinéenews.Com, une patrouille mixte des forces de défense et de sécurité de Siguiri a effectué une saisie de plus de mille kilogrammes de chanvre indien dans la commune urbaine de la ville, a appris Guineenews, ce jeudi 27 janvier 2022.

C’est au camp d’infanterie de Siguiri que la présentation de la quantité saisie a été faite à la presse en présence de l’ensemble des autorités locales. En donnant les détails, le chef d’escadron, Ibrahima Sory Sidibé, commandant de compagnie de la gendarmerie territoriale de Siguiri, a demandé aux citoyens de les aider en les fournissant des informations.

« Il y a la saisie de 25 sacs contenant plus de mille kilogrammes de chanvre indien. Donc, cette autre saisie est le fruit de l’effort des forces de défense et de sécurité. Nous demandons aux citoyens de nous aider, pour que nous puissions mettre hors d’état de nuire les malfrats », sollicite-t-il.

Pour plus de précisions, le Colonel Abdoulaye Touré,  le commandant du camp d’infanterie de Siguiri a indiqué que la saisie s’est déroulée non loin du camp et ne compte pas reculer dans la lutte contre le grand banditisme. « L’opération s’est déroulée dans la nuit du dimanche 23 janvier dans le secteur de Tabakoro dans la commune urbaine de Siguiri sur la route de Kouremalé. Mais ce qui reste clair nous n’allons pas reculer dans ce combat noble de la lutte contre l’insécurité, le grand banditisme à Siguiri. »

Il faut rappeler que les propriétaires de cette quantité de chanvre indien sont introuvables pour le moment car ayant pris la poudre d’escampette avant la présence des forces de défense et de sécurité sur les lieux.

Source: Guinéenews.Com

Guinée : Laye Terna Samoura nommé directeur national au ministère de l’agriculture

L’annonce a été faite mercredi 26 janvier 2022 à la télévision nationale. Il a été nommé par décret présidentiel.

 

Depuis quelques semaines, le président de la transition réorganise son gouvernement, par des nouvelles nominations, la restructuration des ministères et biens d’autres.

Le ministère de l’agriculture et de l’enlevage a un nouveau directeur national du foncier rural et du patrimoine du ministère de l’Agriculture. Il a été nommé mercredi par le président Mamadi Doumbouya.

Laye Terna Samoura, occupait le poste d’huissier de justice, titulaire de charge. Il remplace  a ce poste Sâ Pascal Tenguiano.

Guinée: Mamadi Doumbouya réorganise le ministère de la Santé

Le Président de la Transition, Colonel Mamadi Doumbouya, a fixé la mission, mercredi 26 janvier 2022 les attributions et l’organisation du ministère de la Santé et de l’Hygiène publique.

 

 

 

 

 

Source: Guinéenews.Com

 

Chapitre I : Mission et attributions

Article 1 : Le ministère de la Santé et de l’Hygiène publique a pour mission, la conception, l’élaboration et la mise en œuvre de la politique du Gouvernement dans les domaines de la santé et de l’hygiène publique et d’en assurer le suivi. A ce titre, il est particulièrement chargé :

-d’élaborer les textes législatifs et règlementaires en matière de santé et d’hygiène publique, et de veiller à leur  application ;

-d’élaborer et de mettre en œuvre les stratégies, plan, programmes et projets en matière de santé et de l’hygiène publique ;

-d’élaborer et de mettre en œuvre les stratégies de transfert des compétences aux collectivités locales dans les domaines de la santé et de l’hygiène publique ;

-d’apporter aux collectivités locales les appuis-conseils nécessaires à l’élaboration et à la mise en œuvre des programmes et projets de santé et d’hygiène publique ;

-de promouvoir la santé des populations ;

-d’élaborer les schémas d’organisation des soins ;

-de délivrer exclusivement les autorisations et agréments aux établissements d’avenants dans les domaines de la santé sur l’ensemble du territoire national ;

-de coordonner et d’assurer le contrôle technique des soins de santé primaire de la médecine traditionnelle et hospitalière, des laboratoires, des pharmacies et des centres alimentaires dans les structures de soins publics, privés et mixtes ;

-de faire le plaidoyer auprès des acteurs de la santé et de l’hygiène publique pour la mobilisation des ressources en faveur de la résolution des problèmes de santé et d’hygiène publique ;

-de veiller l’approvisionnement des services de santé en médicaments, autres produits de santé et en matériels spécialisés ;

-de veiller à la formation continue des personnels de santé ;

-de promouvoir le partenariat public-privé dans les domaines de la santé et de l’hygiène publique ;

-de promouvoir et de coordonner la recherche opérationnelle en santé ;

-de veiller à l’application des conventions, traités, accords sous-régionaux, régionaux et internationaux en matière de santé et d’hygiène publique auxquels la Guinée a souscrit ;

-de promouvoir le genre et l’équité dans les activités du secteur de la santé et de l’hygiène publique ;

-de prendre en compte la dimension environnementale dans les programmes et projets de santé et de l’hygiène publique ;

-de participer aux rencontres, colloques, conférences, séminaires et négociations sous-régionaux, régionaux et internationaux traitant les questions relatives au domaine de compétence du ministère.

Chapitre II : Organisation

Article 2 : Pour accomplir sa mission, le ministère de la Santé et de l’Hygiène publique comprend : un Secrétaire général, un cabinet, des Directions nationales, des services rattachés, des organismes publics autonomes, des programmes et projets publics, des services déconcentrés, des organes consultatifs.

Article 3 : Le cabinet du ministre comprend : un chef de cabinet, un conseiller principal, un conseiller juridique, un conseiller chargé des questions de politique sanitaire et d’hygiène publique, les hôpitaux et centres médicaux de premier recours, l’Observatoire national de la santé, le Secrétariat exécutif du Comité national de  lutte contre le VIH/SIDA.

Article 7 : Les Organismes publics autonomes sont : la Pharmacie centrale de Guinée, l’Institut national de santé publique, l’Agence nationale de sécurité sanitaire, les centres hospitaliers et universitaires, les centres hospitaliers régionaux, l’Institut national de la santé mentale et des maladies additives, l’Institut de médecine légale.

Article 8 : Les  programmes et projets publics sont […] dans les domaines d’intervention spécifiques du ministère de la Santé et de l’Hygiène publique.

Article 9 : Les services déconcentrés sont : la Direction de la Santé et de l’Hygiène publique de la ville de Conakry, les Inspections régionales de la santé et de l’hygiène publique, les directions préfectorales de la santé et de l’hygiène publique, les directions communales de la santé et de l’hygiène publique de la ville de Conakry.

Article 10 : Les organes consultatifs sont : le Conseil national de la santé et de l’hygiène publique, le Comité national d’ethnique pour […] en santé et d’hygiène publique, les commissions et comités consultatifs de santé et d’hygiène publique, les Ordres professionnels de la santé, le conseil de discipline.

Chapitre III : Dispositions finales

Article 11 : Des décrets du Président de la Transition fixent séparément les statuts des organismes publics autonomes, le mode d’organisation et de fonctionnement de l’Inspection générale, du Bureau de stratégie et de développement, des programmes et projets publics, des services déconcentrés ainsi que des services rattachés de niveau hiérarchique  équivalant à celui d’une direction de l’administration centrale.

Article 12 : des Arrêtés du ministre de la Santé et de l’Hygiène publique fixent les attributions et l’organisation des directions nationales et équivalant ainsi que des services rattachés et des services d’appui de niveau hiérarchique équivalant à celui d’une division ou d’une section de l’administration centrale.

« Roch Kaboré a démissionné sous la menace des militaires » (Cedeao)

La Communauté économique des Etats de l’Afrique de l’Ouest (Cedeao) « condamne fermement le coup d’Etat militaire au Burkina Faso » et annonce « un sommet extraordinaire dans les prochains jours pour examiner la situation ».L’organisation régionale dans un communiqué publié ce mercredi 26 janvier 2022, note que « malgré les appels de la communauté régionale et internationale au calme et au respect de la légalité constitutionnelle, la situation au Burkina Faso est caractérisée par un coup d’Etat militaire ce lundi 24 janvier 2022 ». La Cedeao de dénoncer que « la démission du président Roch Marc Christian Kaboré » a été obtenue « sous la menace, l’intimidation et la pression des militaires après deux jours de mutinerie ».

La Cedeao estime que ce coup d’État marque ainsi « un recul démocratique majeur pour le Burkina Faso ». En conséquence, l’organisation intergouvernementale annonce « un sommet extraordinaire de la Cedeao dans les prochains jours pour examiner la situation » dans cet Etat d’Afrique de l’Ouest secoué depuis quelques années par une crise sécuritaire en lien avec la menace jihadiste qui se répand au Sahel.

Dans la journée du lundi  24 janvier, le président de la Commission de la Cedeao, Jean Claude Kassi Brou, avait appelé au calme avant de prévenir les militaires qu’ils seraient responsables de ce qui arrivera de l’intégrité physique du président Roch Marc Christian Kaboré.

Depuis lundi, le Burkina Faso est présidé par une junte militaire dirigée par Paul-Henri Sandaogo Damiba, au nom du Mouvement patriotique pour la sauvegarde et la restauration (MPSR). Le nouveau régime a annoncé dans un discours à la télévision publique, la dissolution du gouvernement et de l’Assemblée nationale, ainsi que la suspension de la Constitution. Les militaires ont aussi annoncé la fermeture des frontières terrestres et aériennes à compter du même jour à minuit jusqu’à nouvel ordre. Le MPSR, s’est ensuite engagé au « retour à un ordre constitutionnel » dans « un délai raisonnable ».

Ce coup d’Etat des militaires est le troisième putsch en huit mois en Afrique de l’Ouest. Au Mali, le colonel Assimi Goïta qui avait destitué en août 2020, le président élu Ibrahim Boubacar Keïta (IBK) a écarté en mai 2021 le président et le Premier ministre de transition qu’il avait cooptés quelques mois auparavant. En Guinée, le colonel Mamadi Doumbouya, chef des forces spéciales de l’armée, a lui aussi renversé le président Alpha Condé le 6 septembre dernier. Les juntes au pouvoir dans ces deux pays sont depuis soumises à de fortes pressions internationales pour l’organisation d’un retour rapide à l’ordre constitutionnel, ce qu’elles ne semblent pas pour l’instant pressées de concrétiser.

Guinée: tensions entre les chauffeurs et mécaniciens à Mamou

Ils existe depuis quelques temps des vives tensions,  entre les chauffeurs et les mécaniciens qui se disputent la place de président du bureau du syndicat dont le congrès est prévu pour ce mercredi 26 janvier 2022. 

 

 

Selon l’article publié sur le site d’information Guinéenews.Com, rien ne va entre les chauffeurs et les mécaniciens à Mamou. En prélude à l’organisation du congrès électif du bureau de la section préfectorale du syndicat des transports et mécanique générale de la CNTG de Mamou, les mécaniciens observent depuis ce mardi 25 janvier un mouvement de débrayage dans les différents garages de dépannages auto.

Cette cessation d’activités fait suite au désaccord constaté avec les chauffeurs sur la gestion de la gare routière de la CNTG actuellement dirigée par un mécanicien.

Selon des informations, les chauffeurs, à l’image de l’USTG, ont décidé qu’un mécanicien ne va plus être à leur tête. A plusieurs reprises, les chauffeurs de la gare routière pour Conakry, gérée par la CNTG, ont tenté d’expulser de force l’actuelle équipe du bureau. Des actions qui ont perturbé les embarcations des passagers.

Face à ce sentiment d’’’exclusion’’ d’un mécanicien à la tête du bureau du syndicat, les mécaniciens ont décidé à l’unanimité d’arrêter les services de dépannage des véhicules à Mamou jusqu’à nouvel ordre.

Le congrès est prévu ce mercredi 26 janvier. Déjà dans la ville, les protagonistes s’observent en chiens de faïence. Les véhicules en panne sont immobilisés dans les garages ou le long des voies de circulation.

Source: Guinéenews.Com

Guinée: un mort dans un incendie dans une forêt à Lola

Le drame est survenu à  Moribadou, dans la sous-préfecture de Guéasso, où les flammes ont emporté une vie et  une soixantaine  d’hectares de cacao  et des plantations d’anacardes  lundi dernier.

 

 

Selon un article publié sur Guinéenews.Com, c’est un feu qui s’est déclaré depuis une semaine dans une zone où il y a plus de 200 hectares de cacao. A cause du vent, les planteurs  n’ont pas pu maîtriser le feu  de brousse.

Mamadou  Bamba, l’une des victimes, a  affirmé à notre rédaction que : “depuis  une semaine,  nous  sommes  en train  d’éteindre  le feu dans la grande  forêt  du village appelée  ToubalôNous avons réuni tous les moyens, mais nous n’avons pas pu”.

A cela, il faut ajouter qu’un agriculteur âgé de plus de 70 ans a péri dans l’incendie.

Source: Guinéenews.Com

Can Cameroun 2021 : l’équipe de la Guinée éliminée de la compétition

Le Syli a été déclassé par la Gambie lundi 24 janvier 2022, lors des huitièmes de finale à l’occasion de la 33ème édition de la coupe d’Afrique des nations organisé au Cameroun.

 

 

 

C’est à la 71ème minute que l’équipe de la Gambie a marqué le but réaliser par Musa Barrow qui leur a permis de remporter le match contre  le Syli national.

Dans le temps additionnel, l’équipe a cru obtenir un penalty qui n’a pas été confirmé par l’arbitre.  Ibrahima Sory Conté a été exclu pour cumul de carton jaune.

La Guinée est donc éliminée de la compétition et l’équipe de la Gambie qualifié pour les quarts de finale va affronter le Cameroun.

Guinée : Mamadi Doumbouya nomme 81 conseillers nationaux de la transition

Le président de la transition a finalement rendue publique la liste des 81 conseillers nationaux de la transition samedi 22 janvier 2022.

 

Ces derniers sont nommés sur « proposition de leurs structures respectives ». Le nouveau conseil national (CNT) a été mis en place, samedi dernier avec pour président du conseil  Dr Dansa Kourouma, d’une première  vice-présidente, Mme Maïmouna Yombouno, et du deuxième vice-président, Elhadj Sény Facinet Sylla.

La liste définitive des membres du nouveau conseil qui va accompagner la transition est constitué des représentants des partis politiques,  des faitières des organisations de la Société civile, des centrales syndicales, les organisations patronales, les forces de défense et de sécurité.

 

La liste compte également les organisations de défense des droits de l’Homme,  les organisations des Guinéens de l’étranger, les organisations culturelles, des femmes, de la jeunesse, des confessions religieuses, du secteur informel et métier.

 

Et enfin, les Organisations paysannes, les sages des régions, les Personnes vivant avec handicap, les organisations socioprofessionnelles, les chambres consulaires, les organisations de Presse, les personnes ressources.

 

Il faut rappeler que, le colonel Mamadi Doumbouya est entré au pouvoir par un coup d’Etat le 5 septembre 2021.

Can 2021 : la Guinée rencontre la Gambie en huitième de finale

Classé deuxième du groupe B, le Syli national va affronter l’équipe gambienne lundi 24 janvier 2022 au stade de Bafoussam.

 

 

L’équipe du Syli national entame avec les huitièmes de finale lundi 24 janvier 2022, contre la Gambie, pour le compte de la 33ème édition de la coupe d’Afrique des Nations organisée au Cameroun.

Il faut rappeler que, plusieurs joueurs ne seront pas sur la liste des 11 entrants et ne vont pas jouer ce match contre la Gambie. Notamment le capitaine  Naby Keita, qui a été suspendu pour cumul de carton.

Il y’a également Issiaga Sylla pour blessure,  Ibrahima Sory Conté et Seydouba Soumah qui sont suspendus  récemment pour faute d’indiscipline par la fédération guinéenne de football.

 

Guinée : rencontre entre le premier ministre et les membres du gouvernement

Ce vendredi 21 janvier 2022 à Conakry, Mohamed Beavogui chef du gouvernement préside un séminaire gouvernemental.

 

 

C’est un séminaire qui va durer pendant deux jours et  qui va permettre aux membres du gouvernement d’harmoniser leur travail et hiérarchiser les priorités au cours de cette période de transition.

 

En attendant plus de précision à ce séminaire, notons que depuis quelques jours, le président de transition Mamadi Doumbouya donne tour à tour les attributions, les missions et l’organisation des  différents ministères.

Can 2021 : la fédération guinéenne sanctionne deux joueurs pour faute d’indiscipline

La fédération guinéenne,  à travers un communiqué informe qu’une sanction a été prononcée sur deux joueurs de la sélection nationale à savoir :  Seydoubah Soumah et Ibrahima Sory Conté « Maboura ».

 

 

 

Selon le communiqué, les deux joueurs sanctionnés sont accusés d’actes d’indisciplines en tenant des « propos désobligeants et en ayant des comportements inappropriés ».

Ces derniers ont été soumis au paiement d’une amande. Le communiqué ajoute que, les joueurs convoqués à l’équipe nationale,  ont l’obligation d’observer un comportement professionnel de sorte à préserver l’image du Syli National qui reste un patrimoine national.

Notons que la sélection Guinéenne du Syli national,   est arrivée au Cameroun le 07 janvier 2022  pour prendre part à la 33ème  édition de la coupe d’Afrique des nations. Ils  ont joué leur premier match le 10 janvier 2022.

Guinée: les étudiants de l’université de Gamal manifestent pour l’amélioration de leurs conditions de vie

Ils ont effectué une marche, ce jeudi 20 janvier 2022, pour protester contre leurs conditions de vie et d’études. cette marche qui a aboutit à des échauffourées entres les étudiants et la police.

 

 

Les étudiants  ont réussi à bloquer toute la circulation routière entre Donka et Dixinn terrasse, au courant de la journée. en effet, ils se sont révoltés pour faire entendre leurs nombreuses revendications concernant leurs conditions de vies à l’université.

au cours de leurs manifestations, les forces de l’ordre sont aussitôt arrivés afin de stopper cette marche. Certains parmi ces étudiants ont été arrêtés par la police. ce qui a conduit à des échauffourées.

le commissaire avisé est aussitôt arrivé pour mettre fin à ce désordre et essayer d’entendre ces étudiants. selon sa prise de parole qu’il a accordé au site d’information Guinéenews.Com,  le commissaire Abdoul Malick Konéil, Directeur Général de la police a expliqué que: « Nous sommes intervenus pour rétablir l’ordre. Les étudiants étaient très agités, il a fallu le concours du ministre de la Sécurité et de la Protection Civile et de son homologue de l’Enseignement Supérieur afin que les choses rentrent dans l’ordre« .

et d’ajouter, « Il nous a été demandé d’échanger avec les étudiants puis remonter les informations à  qui de droit afin de trouver une issue favorable à leur revendication. Nous sommes venus pour que les autres citoyens puissent vaquer à leurs occupations. C’est une dizaine d’étudiants qui a été interpellée par les services de police ».

En attendant des résolutions, le calme est revenu et les étudiants vaquent chacun à leur occupation.

Af’Sud : lancement d’une unité de production de vaccins

L’usine va fabriquer des vaccins contre la Covid-19 et d’autres maladies.L’Afrique est en passe de devenir autonome en matière de production de vaccins. Le président sud-africain, Cyril Ramaphosa, a inauguré ce mercredi une unité de fabrication de vaccins contre le nouveau Coronavirus et d’autres types de maladies.

L’usine connue sous le nom de NantSa veut renforcer l’empreinte pharmaceutique globale du continent africain dans un secteur dominé par les acteurs des pays développés. Ce qui a poussé le dirigeant sud-africain à parler d’« une étape importante dans la marche de l’Afrique vers la santé, le progrès et la prospérité ».

« C’est entre les murs de cette installation, grâce aux réseaux qui sont en train d’être construits, grâce aux compétences avancées qui sont en train d’être développées, et grâce aux autres initiatives sur notre continent, que notre vision de la fabrication de vaccins, de diagnostics et de médicaments en Afrique prendra progressivement forme », a déclaré M. Ramaphosa.

L’usine de fabrication de vaccins est située à Brackengate, au Cap, et a été ouverte conjointement par M. Ramaphosa et Patrick Soon-Shiong, un scientifique de renommée mondiale spécialisé dans les technologies de la santé qui dirige la société NantWorks LLC.

« Ce lancement permettra à l’Afrique de ne plus dépendre d’autres régions et organisations pour approvisionner sa population en vaccins et autres médicaments indispensables », a ajouté le chef de l’Etat de la Nation arc-en-ciel.

Selon lui, l’Afrique ne doit plus être le dernier continent à avoir accès aux vaccins contre les pandémies. « L’Afrique ne devrait plus aller quémander des vaccins au monde occidental. Nous nous débrouillerons seuls. Nous sommes déterminés à le faire et cette installation en est la preuve », a-t-il encore dit.

L’événement a coïncidé avec une cérémonie de lancement officiel de la Coalition pour accélérer l’accès de l’Afrique aux soins de santé avancés (Coalition AAAH), qui vise à accélérer la production locale de produits pharmaceutiques, biologiques et de vaccins pour l’Afrique.

« La coalition concrétise notre ferme conviction que l’Afrique doit exploiter ses compétences et ses ressources et identifier les possibilités de collaboration entre plusieurs pays », a conclu Cyril Ramaphosa.

Guinée: la compagnie aérienne Sky Mali ouvre sa ligne de vol à Conakry

le directeur général Tahir N’Diaye s’est rendu à Conakry hier mardi 18 janvier 2022, dans le but d’inaugurer le premier vol. en attendant l’ouverture officielle prévu pour le 22 janvier 2022.

 

C’est à partir du 22 janvier 2022 que la compagnie aérienne Sky Mali va commencer à desservir Conakry. Ceci  en raison de la fermeture des frontières maliennes avec les pays de la Communauté économique des Etats de l’Afrique de l’Ouest.

Effectuant des vols à l’intérieur en raison des grandes distances entre les villes du pays, la compagnie malienne, dont le siège est à Bamako comporte trois avions parmi lesquels figurent deux Boeing.
 Le projet prend forme en 2019 et elle fut fondée officiellement en juillet 2020 grâce à des fonds privés et commença ses activités en 2020 en pleine pandémie de Covid-19. Notons que la compagnie malienne a commencé à desservir Dakar, Cotonou et Libreville.

Guinée: Mamadi Doumbouya nomme 38 cadres dans le secteur de la santé

le colonel Mamadi Doumbouya président de la transition a signé un décret publié ce mercredi 19 janvier 2022, portant nomination de 33 directeurs préfectoraux et 5 directeurs communaux.

 

 

il s’agit des directeurs préfectoraux et communaux de la santé.  d’après une liste publié sur le site Guinéenews.Com, les nouveaux promus  sont :

 

Pour ce qui est de la direction préfectorale de la Santé les promus sont repartis dans chaque ville:

1- Guéckédou : Dr Sira Hélène Guilavogui,;

2- Macenta : Dr Cécé Kolikoro Kpoghomou ;

3- N’zérékoré : Dr Idrissa Diallo

4- Beyla : Dr Matho Tokpa Doré ;

5- Lola : Dr Bonatha Seck ;

6- Yomou : Dr Mathieu Loua ;

7- Faranah : Dr Sékou Doumbouya ;

8- Kissidougou : Dr Niankoye Goumou ;

9- Dabola : Dr Naby Camara ;

10- Dinguiraye : Dr Mamadi Doumbouya

11- Kankan : Dr Kanfodé Fora Condé ;

12- Kouroussa : Dr Lancinet Kourouma ;

13- Kérouané : Dr Abdoulaye Diakité ;

14- Mandiana : Dr Naby Mariama Soumah ;

15- Siguiri : Sékou Oumar Konaté ;

16- Mamou : Dr Mohamed Keita ;

17- Dalaba : Sékou Sidath Sylla ;

18- Pita  : Dr Sékou Keita ;

19-Labé : Dr Sékou Sylla ;

20- Mali : Dr Amadou Lamarana Sow ;

21- Lélouma : Dr Mamadou Pathé Bah ;

22- Koubia : Dr Zézé Béavogui ;

23- Tougué : Dr Abdoulaye Barry ;

24- Kindia : Dr Boubacar Moumini Diallo, précédemment médecin de la Santé publique ;

25- Télimélé : Dr Sékou Mohamed Camara ;

26- Forécariah : Dr Ali Fancinandouno ;

27- Coyah : Dr Sékou Gnouma Camara ;

28- Dubréka : Dr Bintou Condé ;

29- Boké : Dr Ousmane Yattara ;

30- Boffa : Dr Kankalabé Diallo  ;

31- Fria : Dr Abdoulaye Akbar Yansané ;

32- Gaoual : Dr Tahirou Diallo ;

33- Koundara : Dr Gouressy Sock ;

pour ce qui est de la direction communale de la Santé de Conakry, les promus sont:

Kaloum : Fanta Dabo

Matam : Fanta Bintou Kaba

Matoto : Halimatou Keita

Ratoma : Catherine Loua

Dixinn :Saran Camara.

Mauritanie : plusieurs ministres maliens en visite à Nouakchott

Après la Guinée, l’importante délégation ministérielle malienne est en Mauritanie où elle espère trouver une alternative aux sanctions de la Communauté économique des États de l’Afrique de l’Ouest (Cédéao).Tenter le tout pour le tout pour contourner les sanctions de la Cédéao. C’est la mission assignée aux ministres maliens des Affaires étrangères, de l’Administration territoriale, des Transports, de l’Économie et du Commerce.

En visite ce mardi à Nouakchott, la capitale mauritanienne, les émissaires du Colonel Assimi Goïta devraient être reçus par le président Mohamed Ould Ghazouani. Bamako cherche notamment à faire transiter une partie de son fret par ce pays frontalier non membre de la Cédéao.

Avant de se rendre en Mauritanie, le ministre des Affaires étrangères, Abdoulaye Diop, et ses collègues étaient hier à Conakry. Dans la capitale guinéenne, ils ont été reçus par les autorités de la transition.

La Guinée, également suspendue des instances de l’organisation sous régionale après le putsch militaire du 5 septembre 2021, a indiqué que ses frontières restaient ouvertes à tous les pays frères y compris le Mali. Conakry justifie sa position par le fait de n’avoir pas été associée aux décisions prises contre Bamako.

À l’issue des entretiens, Abdoulaye Diop a déclaré être porteur d’un message du colonel Assimi Goïta, au président de la transition, le colonel Mamadi Doumbouya. M. Diop a également salué la « solidarité qui a été réitérée à l’endroit du Mali », espérant avoir la même oreille attentive du côté de Nouakchott.

Guinée : Alpha Condé en route pour les Émirats arabes unis

L’ancien président guinéen avait obtenu récemment de la junte au pouvoir une autorisation de quitter le pays pour des soins de santé.L’avion transportant celui qui dirigeait la Guinée de 2010 à 2021 a quitté la capitale, Conakry, ce lundi pour Abou Dhabi via Le Caire (Egypte). Alpha Condé séjournera dans la capitale émiratie durant un mois avant de regagner son pays selon l’autorisation de sortie du territoire qui lui a été accordée.

Le président Condé a été destitué le 5 septembre 2021 par un putsch militaire dirigé par le colonel Mamady Doumbouya qui jusque-là commandait le Groupement des forces spéciales (GFS).

Détenu « en lieu sûr », selon les termes de la junte militaire, il a été transféré le 29 novembre dernier à la résidence de son épouse à Conakry. Début janvier, il a été autorisé à se rendre à l’étranger pour des soins médicaux.

Coopération Guinée-Mali : une délégation malienne est à Conakry

Une délégation malienne s’est rendu en Guinée ce lundi 17 janvier 2022 pour rencontrer le président de la transition, le colonel Mamadi Doumbouya.

 

Selon l’article publié sur le  site d’information Guinéenews.Com, La délégation malienne est venue remercier les autorités guinéennes pour leur solidarité, pour avoir refusé d’appliquer l’embargo économique décidé par la Cedeao contre le Mali.

Cette délégation est  conduite par le ministre des affaires étrangères et de la coopération internationale Abdoulaye Diop.

Composée de 17 membres, la délégation s’est rendue après l’atterrissage au Palais Mohamed V pour rencontrer le Colonel Mamadi Doumbouya.

En effet, les chefs de la sous-région ont décidé d’isoler le Mali car les autorités maliennes ont fixé la durée de la transition à 4 ans.
Source: Guinéenews.Com

Kankan : un homme arrêté pour sodomie sur un enfant

Agé d’une trentaine d’année, ce dernier a été arrêté pour avoir sodomisé un garçon de six ans et conduit à la brigade de recherche. Il a été présenté à la presse dans l’après-midi du vendredi 14 janvier 2022.

 

 

 

 

 

Selon l’article publié sur le site de Guinéenews.Com, O.C est un apprenti chauffeur de gros camion âgé d’au moins 27 ans. Il a été mis aux arrêts, pour avoir sodomisé un petit garçon de six ans.

Les faits remontent du mercredi 12 janvier 2022 au quartier Korialen situé dans le centre6ville de Kankan.

Le présumé auteur, reconnaît lui-même avoir « sodomisé » sa victime dans les toilettes publiques de la grande gare routière « Bada » située sur les rives du fleuve Milo.

« Quand nous avons stationné notre camion à la gare, je suis allé aux toilettes et j’ai retrouvé le petit là-bas. C’est ainsi que je me suis jeté sur lui et je les ai pris par derrière pour le sodomiser. C’est dans ces circonstances que son père est venu me surprendre. C’est la première fois que je suis arrêté et emprisonné. Je n’étais pas sous l’effet de stupéfiant. Ce qui m’est arrivé, c’est un destin que je ne souhaite à personne », a-t-il indiqué.

Interrogé, le père de la victime Djibrilan Diabaté dit avoir soupçonné quelque chose aux toilettes. « J’étais avec mon fils à l’atelier quand  il a eu envie d’aller aux toilettes. Il est parti et j’ai constaté qu’il avait assez trop pris de temps. Inquiet, je suis donc allé à sa recherche aux toilettes. Dès que j’arrive, je vois mon garçon en bas et le jeune complètement déshabillé. Sur le coup, j’ai subi un traumatisme. Quelques secondes après, je me suis ressaisi et je me suis interposé. Les agents des services de sécurité qui rodaient dans les parages, sont venus le prendre pour l’envoyer », a-t-il expliqué.

Le sous-lieutenant Yancrass Camara, point focal de la protection des personnes vulnérables à la brigade de recherches a promis de transmettre : « le procès-verbal [qui] est déjà fini et le dossier va être transféré au niveau du magistrat. Nous demandons aux parents de veiller sur leurs enfants et de nous interpeller à chaque fois que de telles choses sont constatées ».

Il faut noter qu’en l’espace de 3 jours, c’est le deuxième cas d’agression sexuelle sur mineur, recensé par les services de sécurité à Kankan.

Source: Guinéenews.Com

Décès d’IBK : la Guinée présente ses condoléances au Mali

Le président Mamadi Doumbouya a tenu à travers un communiqué à présenter ses condoléances pour le décès de l’ancien président malien Ibrahim Boubacar Keita (IBK), décédé dimanche 16 janvier 2022 à Bamako.

 

 

Selon le communiqué publié sur le site de Guinéenews.Com, le colonel Mamadi Doumbouya précise que, « En cette douloureuse circonstance, le peuple de Guinée, son gouvernement et son excellence, le président de la Transition, adressent leurs sincères condoléances au peuple et au gouvernement du Mali et particulièrement  à la famille éplorée. Que Dieu accorde la miséricorde au président Ibrahim Boubacar Kéita. Et que son âme repose en paix. Amen! », Précise le communiqué.

 

Ibrahim Boubacar Keïta est né le 29 janvier 1945 à Koutiala. Décédé à l’âge de 76 ans. Il  est élu président de la République le 4 septembre 2013 et a été renversé par un coup d’Etat le 18 août  2020 par le colonel Assimi  Goïta.

Ibrahim Boubacar Kéita a également  occupé les fonctions de Premier ministre de 1994 à 2000 et de président de l’Assemblée nationale de 2002 à 2007.

 

 

Covid-19 en Afrique : Omicron a atteint son pic (OMS)

Le nombre de cas hebdomadaires s’est stabilisé au cours de la semaine se terminant le 9 janvier, comparé à la semaine précédente selon l’Organisation mondiale de la santé (OMS).Après une hausse de six semaines, la quatrième vague de la pandémie alimentée principalement par le variant Omicron s’est stabilisée. C’est l’augmentation la plus brève jusqu’à présent sur le continent, où un total de 10,2 millions de cas cumulés de Covid-19 avait été recensé à la date du 11 janvier dernier, a indiqué l’Organisation mondiale de la santé (OMS).

L’Afrique australe, qui a connu une forte augmentation du nombre d’infections pendant la vague pandémique, a enregistré une baisse de 14 % des infections au cours de la semaine écoulée. En Afrique du Sud, où le variant Omicron a été répertorié pour la première fois, le nombre d’infections hebdomadaires a diminué de 9 %, soutient l’OMS.

Selon cette dernière, l’incidence de la pandémie est aussi en baisse en Afrique de l’Est et en Afrique centrale. Cependant, note-t-elle, l’Afrique du Nord et l’Afrique de l’Ouest connaissent une augmentation du nombre de cas, l’Afrique du Nord ayant enregistré une hausse de 121 % la semaine dernière par rapport à la semaine qui l’a précédée.

Par ailleurs, ajoute l’organisme onusien, sur l’ensemble du continent, le nombre de décès a augmenté de 64 % au cours de la semaine qui s’est achevée le 9 janvier par rapport à la semaine précédente, principalement à cause des infections chez les personnes à haut risque.

La quatrième vague est toutefois moins meurtrière que les vagues précédentes. Le nombre d’hospitalisations est resté faible. En Afrique du Sud par exemple, environ 9 % des plus de 5600 lits en unités de soins intensifs du pays sont occupés par des patients atteints de la pandémie.

D’après l’OMS, le variant Omicron, qui se propage rapidement, est devenu prédominant dans les pays qui connaissent une recrudescence des cas. Alors qu’il a fallu environ quatre semaines au variant Delta pour surclasser le variant Bêta auparavant dominant, le variant Omicron a surclassé son prédécesseur en seulement deux semaines dans les pays africains les plus touchés.

« Les premières indications montrent que la quatrième vague en Afrique a été abrupte et brève, mais non moins déstabilisante. La mesure essentielle de riposte à la pandémie dont l’Afrique a grand besoin reste la même, à savoir une augmentation rapide et conséquente du nombre de personnes vaccinées contre la COVID-19. La prochaine vague pourrait être moins indulgente », a déclaré la Directrice régionale de l’OMS pour l’Afrique, Dr Matshidiso Moeti. Elle s’exprimait au cours d’une conférence de presse virtuelle organisée ce jeudi.

Le nombre de tests, qui sont essentiels à la détection et à la surveillance de la COVID-19 – dont la surveillance génomique, a connu une légère augmentation de 1,6 % au cours de la semaine écoulée avec plus de 90 millions de tests – principalement des tests d’amplification en chaîne par polymérase (PCR) – réalisés sur le continent. Au cours de la semaine dernière, 23 pays ont enregistré un taux de positivité élevé, supérieur à 10 %.

Partout en Afrique, l’OMS dit apporter son appui aux pays pour renforcer le séquençage génomique par des formations dans des domaines essentiels tels que la bio-informatique et la manipulation des échantillons. L’Organisation contribue également à l’achat et à la livraison d’équipements et de matériel de laboratoire essentiels aux pays.

À ce jour, 30 pays africains – et au moins 142 pays dans le monde – ont détecté le variant Omicron. Le variant Delta a été signalé dans 42 pays d’Afrique. En Afrique de l’Ouest, où l’incidence du coronavirus est en augmentation, le nombre de séquences d’Omicron réalisées par des pays comme Cabo Verde, le Ghana, le Nigéria et le Sénégal est en hausse. À Cabo Verde et au Nigéria, Omicron est désormais le variant dominant.

Même si le continent semble résister à la dernière vague pandémique, le taux de vaccination reste faible. Environ 10 % seulement de la population africaine est entièrement vaccinée. L’approvisionnement en vaccins s’est récemment amélioré sur le continent et l’OMS affirme renforcer son appui aux pays pour qu’ils puissent distribuer efficacement les doses à l’ensemble de leur population.

« Cette année devrait marquer un tournant dans la campagne de vaccination contre la Covid-19 en Afrique. Dans la mesure où une grande partie de la population n’est toujours pas vaccinée, nos chances de limiter l’émergence et l’impact des variants meurtriers sont bien minces », a alerté Dr Moeti.

« Nous disposons du savoir-faire et des outils nécessaires et, grâce à une action concertée, nous pouvons à coup sûr faire pencher la balance en notre faveur contre la pandémie », a-t-elle assuré.

Guinée : les services spéciaux saisissent plus de deux tonnes de chanvre indien

Deux tonnes et deux cent kilogrammes de chanvre indien viennent d’être saisis à la frontière guinéo-sierra léonaise par les services spéciaux à la présidence chargés de lutte contre la drogue et le crime organisé. Cette importante quantité de drogue a été présentée ce mercredi 12 janvier 2022 à la presse ainsi que les présumés auteurs.

 

 

Source:  Guinéenews.Com

D’après le commissaire Mohamed Mazo Mansaré, c’est sur la base des informations qu’une mission a quitté Conakry pour Forécariah le 10 janvier 2022 pour identifier, saisir et interpeller des présumés auteurs pour détention et trafic d’une quantité importante de drogue (cannabis).

Dans sa présentation, l’Officier de Police Judiciaire a rappelé que les perquisitions effectuées leur a permis de saisir dans la première case une importante quantité de cannabis disposée dans un sac en caoutchouc. «Dans la même case, se trouvait le nommé Bafodé Camara alias ‘’FBI’’ couché à même le sol. Dans la seconde chambre, se trouvait le nommé Mohamed Lamine Keita, à ses côtés, un sac dans lequel étaient disposées deux plaquettes de drogue (cannabis)», a-t-il expliqué.

Poursuivant, il a fait savoir que ces présumés auteurs à savoir Bafodé Camara alias ‘’FBI’’ et Mohamed Lamine Keita ont tous nié les faits. «Par contre, le premier a indiqué que la quantité saisie devant la case là où il était, appartiendrait à deux militaires dont il ignore leurs identités. Il a tout de même cité un certain Passia de nationalité sierra léonaise comme étant le propriétaire du colis. Quant au nommé Mohamed Lamine Keita, il a nié en bloc les faits qui lui sont reprochés et a déclaré qu’il est dans ce village pour des raisons de santé», explique l’OPJ.

Interrogés, ils ont tous présenté des excuses avant de demander leur relaxe afin qu’ils partent rechercher les vrais propriétaires de la drogue.

Le colonel Mamadi donne les attributions et l’organisation du ministère de la Pêche

Dans un décret publié sur les antennes de la télévision nationale ce mercredi 12 janvier 2022, le président de la Transition, le colonel Mamadi DOumbouya a fixé la mission, les attributions et l’organisation du ministère de la Pêche, de l’Aquaculture et de l’Economie maritime. Voici l’intégralité dudit décret.

 

 

 

Selon l’article publié sur le site Guinéenews.Com,

Chapitre I : Mission et attributions

Article 1er : Le ministère de la Pêche, de l’Aquaculture et de l’Economie maritime a pour mission, la conception, l’élaboration et la mise en œuvre de la politique du Gouvernement dans les domaines de la pêche, de l’aquaculture et de l’économie maritime et d’en assurer le suivi. A ce titre, il est particulièrement chargé :

–        d’élaborer la législation et la réglementation dans les domaines de la  pêche, de l’aquaculture et de l’économie maritime et de veiller à leur application ;

d’élaborer les stratégies de développement de la pêche, de l’aquaculture et de l’économie maritime ;

–        d’assurer l’aménagement des pêcheries, la conservation et l’exploitation des ressources biologiques marines, des eaux saumâtres et continentales ;

–        de permettre à valoriser les produits de pêche et le développement des industries de transformation et de commercialisation ;

–        de veiller à la disponibilité des statistiques dans les domaines de la pêche, de l’aquaculture et de l’économie maritime ;

–        d’assurer le développement des capacités des ports  et débarcadères des pêches artisanales ;

–        de gérer les ports et débarcadères des pêches artisanales ;

–        d’œuvrer à la création et au développement des ports de pêche industrielle ;

–        de veiller au respect des normes d’hygiène et de sécurité à l’intérieur des ports de pêche industrielle, des ports et débarcadères de pêche artisanale ;

–        de promouvoir et de développer un réseau continental et d’un réseau national intégré et cohérent des aires marines protégées communautaires et de récifs artificiels en collaboration avec les administrations concernées ;

–        d’assurer le contrôle de la qualité de l’hygiène et de la salubrité des zones de production, des structures de traitement, de transformation et de conservation des captures et des produits de la pêche et de l’aquaculture ;

–        d’élaborer et de mettre en œuvre les programmes de recherche dans les domaines de la pêche, de l’aquaculture, de l’économie maritime et des activités connexes ;

–        de participer à l’élaboration et de la mise en œuvre des programmes de recherche dans les domaines océanographiques ;

–        de participer à l’évaluation et suivi des travaux de prospection, d’exploitation des ressources naturelles marines et continentales ;

–        d’assurer le suivi, le contrôle, la surveillance et la police des pêches ;

–        d’organiser le contrôle des circuits de distribution, de commercialisation des captures et des produits issus de la pêche en collaboration avec les administrations concernées ;

–        de gérer le domaine public maritime concédé à la pêche et à l’aquaculture ;

–        de participer à l’attribution du statut de navire de pêche industrielle et artisanale ;

–        de participer à l’immatriculation et au jaugeage des navires de pêche industrielle ;

–        de procéder à l’immatriculation et au jaugeage des navires de pêche artisanale en collaboration avec les services concernés ;

–        de gérer les navires de pêche industrielle et artisanale en état d’épave à l’intérieur des ports de pêche industrielle et des ports de pêche artisanale en collaboration avec les services concernés ;

–        de participer à l’exercice des prérogatives de l’état du port et de l’état du pavillon pour les navires de pêche ;

–        d’assurer le contrôle technique et du suivi de la construction et de la réparation des navires de pêche de l’Etat ;

–        de délivrer les autorisations d’implantation des chantiers navales de construction des navires de pêche ;

–        de délivrer les autorisations de construction et de transformation des navires de pêche ;

–        de contrôler la navigabilité des navires de pêche maritime et des bateaux de pêche continentale ;

–        de tenir le registre de la flottille de pêche ;

–        d’assurer le pilotage, le remorquage et l’assistance des navires de pêche dans les ports de pêche ;

–        de veiller au respect des normes internationales en matière de transport, de manipulation et de stockage de produits dangereux à bord des navires de pêche et dans les ports de pêche ;

–        de participer aux activités de recherche et de sauvetage dans les zones maritimes et fluviales ;

–        de participer à la lutte contre la pollution du milieu marin par les navires ;

–        de veiller au fonctionnement des phares et des balises dans les enceintes portuaires de pêche en collaboration avec les administrations concernées ;

–        de gérer les gens de mer évoluant dans le domaine de la pêche et de délivrer les documents professionnels y afférent ;

–        d’assurer la surveillance et le contrôle des contaminants des milieux aquatiques ;

–        de prendre en compte la dimension environnementale dans les programmes et projets de développement ;

–        de promouvoir le genre et l’équité dans les activités du département ;

–        de promouvoir la cohésion des pêcheries ;

–        de promouvoir la coopération avec les Etats, les institutions, organisations sous-régionales, régionales et internationales dans le domaine de la pêche, de l’aquaculture et de l’économie maritime ;

–        de participer aux rencontres nationales, sous-régionales, régionales et internationales traitant des questions de pêche, de l’aquaculture et de l’économie maritime.

Chapitre II : Organisation

Article 2 : Pour accomplir sa mission, le ministère de la Pêche, de l’Aquaculture et de l’Economie maritime comprend : un Secrétaire général, un Cabinet, des services d’appui, des directions nationales, des services rattachés, des organisations publiques autonomes, des programmes et projets publics, des services déconcentrés, des organes consultatifs.

Article 3 : le Cabinet du ministre comprend : un chef de cabinet, un conseiller principal, un conseiller juridique, un conseiller chargé des questions de pêche, d’aquaculture et de l’économie maritime, un conseiller chargé des questions vétérinaires, un conseiller chargé de mission, un attaché de cabinet.

Article 4 : les services d’appui sont : l’Inspection générale de la pêche, de l’aquaculture et de l’économie maritime, le bureau de stratégie et de développement, la division des ressources humaines, la division des affaires financières, le contrôleur financier, la personne responsable des marchés publics, le service genre et équité, le centre de recherche documentation, le service communication et relations publiques, le service de modernisation des systèmes d’information, le service d’accueil et information, le secrétariat central.

Article 5 : les Directions nationales sont : la Direction nationale de l’aménagement des pêcheries, la Direction nationale de la pêche maritime, la Direction nationale de la pêche continentale, la Direction nationale de l’économie maritime.

Article 6 : les services rattachés sont : le centre d’appui à la pêche et à l’aquaculture, les ports et débarcadères de pêche.

Article 7 : les organismes publics autonomes sont : le centre national des sciences halieutiques de Boussoura, le centre national de surveillance et de police des pêches, l’office national de contrôle sanitaire des produits de la pêche et de l’aquaculture, l’agence nationale de l’aquaculture de Guinée, le complexe industriel de pêche et de commerce.

Article 8 : les projets publics sont : le projet régional des pêches en Afrique de l’Ouest, le projet pisciculture commerciale et familiale, le projet d’appui au développement de l’aquaculture communautaire en Haute et Moyenne Guinée, le projet d’aménagement du port de pêche artisanale de Kaporo, le projet de protection du grand écosystème marin du courant des Canaris.

Article 9 : les services déconcentrés sont : les inspections régionales de la pêche et de l’économie maritime, les directions préfectorales de la pêche et de l’économie maritime, les directions communales de la pêche et de l’économie maritime de la ville de Conakry.

Article 10 : les organes consultatifs sont : le Conseil national pour la pêche, l’aquaculture et l’économie maritime, le Conseil de discipline.

Chapitre III : Dispositions finales

Article 11 : des décrets du président de la Transition fixent séparément les statuts des organismes publics autonomes, le mode d’organisation et de fonctionnement de l’inspection générale, du bureau de stratégie et de développement, des programmes et projets publics, des services déconcentrés ainsi que les attributions et l’organisation des services rattachés de niveau hiérarchique équivalant à celui d’une direction de l’administration centrale.

Article 12 : des Arrêtés du ministre de la Pêche, de l’Aquaculture et de l’Economie maritime fixent les attributions et l’organisation des Directions nationales et équivalents ainsi que des services rattachés et des services d’appui de niveau hiérarchique équivalant à celui d’une division ou d’une session de l’administration centrale.

 

Source: Guinéenews.Com

Guinée: Mamadi Doumbouya nomme plusieurs cadres

Dans une série de décrets publiés ce 11 janvier 2022 à la télévision nationale, le président de la transition, le Colonel Mamadi Doumbouya a procédé à la nomination de plusieurs cadres à la Présidence de la République, à la Primature et aux départements des Affaires Etrangères et des Infrastructures.

 

 

 

Selon l’article publié sur le site Guinéenews.Com, Voici ci-dessous la liste des fonctionnaires promus et leurs postes:

A-Ministère des Infrastructures et des Transports

Ibrahima Diari Diallo, précédemment conseiller économique et financier au Ministère des Investissement et Partenariat Public-Privé, est nommé directeur général de la société des chemins de fer de Guinée

B-Présidence de la République

Paul Goa Zomanigui, précédemment secrétaire général du Ministère des Affaires Etrangères, de la Coopération Internationale, de l’Intégration Africaine et des Guinéens de l’Etranger, est nommé conseiller chargé de la diplomatie et de la coopération internationale à la Présidence de la République.

C-Ministère des Affaires Etrangères, de la Coopération Internationale

Laho Bangoura, précédemment conseiller chargé de la diplomatie, du développement et des relations internationales à la Primature, est nommé secrétaire général au Ministère des Affaires Etrangères, de la Coopération Internationale, de l’Intégration Africaine et des Guinéens de l’Etranger.

D-Cabinet du Premier ministre

Fodé Kaba Diaby, précédemment conseiller chargé des Travaux publics, est nommé conseiller chargé des Travaux publics, des Transports, de l’Urbanisme et de l’Habitat

Thierno Iliassa Baldé, précédemment gestionnaire du projet BOCEJ au Ministère de la Jeunesse et des Sports, est nommé conseiller chargé du secteur privé, du commerce, de l’économie et de l’industrie

Ibrahima Camara, précédemment conseiller technique principal, est nommé conseiller technique spécial chargé du dialogue social

Madame Diariatou Diallo, précédemment conseillère chargée de l’inclusion, de l’emploi et de l’entreprenariat des jeunes et des femmes, est nommée conseillère chargée de l’éducation, du genre et de l’inclusion sociale

Dr Alphonse Sovogui, précédemment médecin et consultant avec le PNUD, est nommé conseiller chargé de la santé et de l’hygiène publique

Mohamed Condé, précédemment conseiller chargé de l’Action Sociale, des Sports et de la Culture, est nommé conseiller chargé du Sport, de la Culture, du Tourisme et de l’artisanat

Ismaël Nabé, précédemment conseiller des Investissements et des Partenariats Publics-Privés avec l’Asie, est nommé conseiller chargé des Investissements et des Partenariats

Victor Daniel Bangoura, précédemment conseiller chargé de la promotion des programmes du contenu local, est confirmé

Madame Aminata Bangoura, précédemment responsable fiscale et juridique au cabinet FIDECCI, est nommée conseillère juridique

Aboubacar Camara, précédemment conseiller technique au Ministère de l’Information et de la Communication, est nommé conseiller communication chargé du service de communication à la Primature

Dr Imédine Touré, précédemment directeur technique du projet d’identification WURI, est nommé conseiller chargé de la Modernisation et des Nouvelles Technologies de l’Information.

Source: Guinéenews.Com

Guinée: le ministre de la sécurité suspend la fourniture des passeports

A travers un communiqué publié le 11 janvier 2022, il a interrompu momentanément la fourniture des passeports,  pour les jours à venir en raison de l’épuisement de stock.

 

 

Selon l’article publié sur le site Guinéenews.Com, dans ce communiqué rendu public, le ministre de la Sécurité et de la Protection civile a accusé la société malaisienne IRS de ne pas « honorer » son engagement notamment dans la fourniture des passeports dans « les conditions optimales ».

Le ministre menace de résilier le contrat de fourniture de passeport à cause des « désagréments qui n’ont que trop duré ».

Le problème de passeports est très sensible, car beaucoup de Guinéens notamment ceux de l’étranger sont privés du document de voyage qui les empêche d’évoluer normalement dans leur pays d’accueil  et surtout de voyager car les passeports guinéens ne sont pas extensibles.

Source: Guinéenews.Com

Afrique subsaharienne : vers une hausse de la croissance économique

Le dynamisme économique de la région devrait reprendre légèrement pour s’établir à 3,6 % en 2022 et 3,8 % en 2023, a annoncé l’institution basée à Bretton Woods (États-Unis).Après une première récession en 25 ans, le continent noir renoue avec la croissance.  Selon la Banque mondiale (BM), le niveau élevé des prix des produits de base devrait favoriser la reprise à court terme dans la région. Le Nigéria et l’Angola profiteront de l’augmentation des cours pétroliers et de l’assouplissement graduel des baisses de production dans les pays de l’Organisation des pays exportateurs de pétrole (OPEP), souligne l’institution financière.

La croissance devrait ainsi atteindre 2,5 % en 2022 et 2,8 % en 2023 au Nigéria, tandis qu’elle s’accélérera à 3 % en moyenne en 2022-23 en Angola. En Afrique du Sud, la croissance retomberait aux niveaux d’avant la pandémie, freinée par des obstacles structurels et le lourd endettement du pays.

Par ailleurs, la Banque signale que les prix élevés du coton et des denrées alimentaires comme le café bénéficieront aux exportateurs de produits agricoles (Éthiopie, Kenya et Tanzanie).

Ces chiffres représentent toutefois près d’un point de pourcentage de moins que la moyenne sur la période 2000-19. Cette situation est la conséquence des effets persistants de la pandémie et de la réduction des mesures d’aide. A cela s’ajoutent l’incertitude en matière de politique publique et l’aggravation de l’insécurité dans certains pays.

Dans certains pays, l’expansion des activités agricoles sera aussi limitée par des incertitudes diverses, notamment des périodes de sécheresse et des précipitations inférieures à la moyenne, ainsi que l’intensification des conflits, poursuit la BM.

D’après cette dernière, la pandémie a entravé les progrès accomplis dans la lutte contre la pauvreté et dans la réalisation des principaux objectifs de développement dans l’ensemble de la région, effaçant plus d’une décennie de gains enregistrés dans le revenu par habitant pour certains pays.

Dans plus d’un tiers des pays de la région, dont l’Afrique du Sud, l’Angola et le Nigéria, le revenu par habitant en 2022 restera inférieur au niveau d’il y a dix ans, soutient-elle.

Les risques pesant sur ces prévisions sont plutôt orientés à la baisse, affirme la BM. Toutefois, la pauvreté, l’insécurité alimentaire, la hausse des prix des produits alimentaires et les tensions géopolitiques pourraient peser sur la demande des consommateurs et freiner la croissance.

En outre, un net ralentissement de la croissance économique mondiale pourrait entraîner d’importantes corrections à la baisse des prix des produits de base au détriment des pays producteurs de pétrole et de métaux, avertit la Banque. Celle-ci ajoute que les pays confrontés à des problèmes de surendettement pourraient avoir plus difficilement accès aux financements extérieurs, ce qui nécessiterait un ajustement budgétaire brutal.

La BM note enfin que les faibles taux de vaccination contre la Covid-19 exposent les pays de la région à une résurgence et une aggravation des vagues épidémiques. Ce qui pourrait ébranler à nouveau l’activité économique. La prolongation de la pandémie risque quant à elle d’exacerber les problèmes de développement et de santé existants, d’enrayer les réformes structurelles et budgétaires, et d’entraîner des pertes de capital humain durables.

Afrique de l’ouest : l’insécurité crée une crise multiforme (Onu)

L’instabilité qui mine plusieurs parties de la région ouest africaine met en péril les acquis enregistrés par les pays selon le Représentant spécial du Secrétaire général et Chef du Bureau des Nations unies pour l’Afrique de l’Ouest et le Sahel (Unowas), Mahamat Saleh Annadif.La partie occidentale du continent noir reste en proie à l’insécurité. Malgré les efforts nationaux, régionaux et internationaux, la situation sécuritaire dans la région demeure complexe et difficile. Les groupes extrémistes violents continuent d’étendre leur champ d’opérations au Sahel, notamment dans la zone des trois frontières du Liptako-Gourma entre le Burkina Faso, le Mali et le Niger, ciblant à la fois les civils et les forces de sécurité.

« Au Nigeria, le regain de criminalité et de conflits entre agriculteurs et éleveurs a détourné l’attention de la violence extrémiste dans le nord-est, qui reste néanmoins omniprésente. D’autres incidents, bien que de faible ampleur, dans le nord de la Côte d’Ivoire, du Bénin et du Togo démontrent que la menace tant évoquée des actes de terrorisme se déplaçant du Sahel en direction des pays côtiers du Golfe de Guinée est une réalité », a souligné le Représentant spécial.

Mahamat Saleh Annadif présentait, lundi dernier, par visioconférence, au Conseil de Sécurité des Nations Unies, le dernier rapport du Secrétaire général sur les activités d’Unowas. Le rapport couvre la période du 18 juin au 21 décembre 2021.

M. Annadif a, par ailleurs, énuméré les conséquences des développements sécuritaires dont l’effet majeur est la crise humanitaire multiforme que vit la région. Cette crise est « caractérisée par la hausse des prix des produits alimentaires, l’augmentation de la pauvreté du fait de la Covid-19 et la perte des récoltes du fait de la sécheresse. »

Sur la question du changement climatique, M. Annadif a mentionné la nécessité d’une approche à long terme et a informé du soutien d’Unowas pour le développement de stratégies d’adaptation à la dégradation climatique dans la région Afrique de l’Ouest et Sahel. « Ceci dans le but de protéger les plus vulnérables qui sont victimes des urgences humanitaires et de la détérioration sécuritaire qui en résultent », a-t-il ajouté.

En outre, le Représentant spécial a appelé à un plus grand engagement dans la mise en œuvre de l’Agenda Femmes, paix et sécurité, et de l’Agenda des jeunes pour la paix et la sécurité.

« Bien que plus de 50% d’électeurs de la sous-région sont des femmes, leur présence de façon significative au niveau des organes de décision tarde à se concrétiser », a dit M. Annadif, non sans ajouter qu’« une plus grande volonté politique, se traduisant entre autres par le financement sur les budgets nationaux de ces plans d’action est nécessaire. »

Ce tableau sombre dressé par M. Annadif n’éclipse pas les avancées démocratiques, notamment les élections réussies au Cabo Verde et en Gambie.

« Malgré toutes les inquiétudes justifiées suscitées par les turbulences actuelles en matière de gouvernance démocratique, ces exemples confirment l’attrait de la démocratie, comme le plus sûr vecteur pour façonner l’avenir des communautés », s’est félicité Mahamat Saleh Annadif.

Le Représentant spécial a également salué les progrès accomplis par la Commission mixte Cameroun-Nigeria en charge de la mise en œuvre de l’arrêt de la Cour Internationale de Justice sur le conflit frontalier entre les deux pays, depuis sa création en 2002.

« Ces réalisations sont autant d’exemples positifs de résolution des conflits, démontrant concrètement la manière dont le règlement pacifique des différends frontaliers peut renforcer la confiance et la coopération bilatérale entre des pays voisins », s’est-il réjoui.

Guinée – Mali : les limites d’une alliance frontalière

Le Comité national de rassemblement pour le développement (CNRD) qui dirige la Guinée depuis le coup d’Etat du 5 septembre 2021, a signifié dans une déclaration qu’il gardait ses frontières ouvertes avec le Mali prenant ainsi le contrepied de la Cedeao.La Guinée dans le viseur de la Cedeao, ignore les sanctions prises par la communauté économique des Etats de l’Afrique de l’Ouest envers le Mali. Le CNRD dirigé par Mamady Doumbia motive sa décision par le fait que son pays était déjà suspendu des instances de l’institution sous-régionale lors du sommet de la Cedeao du 8 septembre 2021.

Partant de là, la Guinée ne se sent pas concernée par ces mesures contre le Mali car selon le communiqué signé du Colonel Sadiba Koulibaly, chef d’Etat-major général des Armées guinéennes, la République de Guinée n’a pas été associée aux décisions. En conséquence, « le CNRD souligne que les frontières aériennes, terrestres et maritimes de la République de la Guinée restent ouvertes à tous les pays frères conformément à sa vision panafricaniste », martèle le communiqué.

La Guinée réitère sa volonté de « respecter et d’appliquer les conventions, accords et traités bilatéraux et multilatéraux auxquels elle est partie ». Pays côtiers, Conakry pourrait se positionner durant cette crise comme le nouvel et principal allié du Mali. La frontière entre les deux pays s’étend d’ouest en est sur 858 kilomètres. Mais cette large zone minière riche en or, fait souvent l’objet d’affrontements meurtriers entre Guinéens et Maliens. 

Conflits communautaires à la frontière

Il s’agit de la résurgence d’un vieux conflit frontalier datant des années 70 qui oppose les villages de Siradiouba (Mali) et Dalakan (Guinée Conakry). En 2017, un différend au sujet de la paternité de la zone minière de Niaouleni située entre un village guinéen et malien avait viré en affrontements faisant 22 morts dont l’adjoint au commandant de la compagnie de Kati. Le projet de la matérialisation de la frontière entre les deux pays, longtemps annoncée, pourrait être réactivé au grand bonheur de la partie malienne qui en aura besoin pour ses activités de transit en vue d’éviter l’étouffement. Mais cette supposée alliance frontalière peut-elle prospérer si les pays de la Cedeao durcissent leurs sanctions contre Conakry à l’avenir ?

Pour le Mali qui importe 70% de ses besoins alimentaires, le corridor routier Dakar – Bamako reste un axe stratégique. Si conséquences économiques risquent aussi de toucher Dakar, il est important de noter que 80% du fret malien passe par le Sénégal et le Port de Dakar ravitaille en grande partie Bamako. Dans ce cas de figure, la Mauritanie pourrait être une porte de sortie pour le Mali qui n’a pas accès à la mer. Toutefois, la République arabe comme le Sénégal devront trouver un compromis avec la Cedeao pour adopter une position qui ne la fragilisera pas dans cette crise malienne.

Les « sanctions économiques et financières » prononcées par l’organisation intergouvernementale ouest-africaine mise sur pied en 1975, bien que reposant sur un éventail de mesures très large, ne concernent toutefois pas les denrées alimentaires, les produits de premières nécessités comme les médicaments ou encore les produits pétroliers.