Guinée : l’organe du CNT ne pourra être établi cette année

A travers un communiqué publié lundi 13 décembre 2021, le Cnrd a informé la communauté nationale et internationale que, la composition du conseil national de la transition ne pourra être établie avant la fin de cette année.

 

Selon les informations relayées sur le site GuinéeMatin.Com, le CNRD attribue aux structures chargées de désigner des représentants du CNT la responsabilité du retard, en précisant que l’organe législatif ne sera pas installé avant le début de l’année prochaine.

En effet, selon le communiqué,  pour 81 places de conseiller, le ministère de l’administration du territoire et de la décentralisation a enregistré 706 candidatures. Les négociations nécessaires pour le rapprochement,  des différentes positions et les délais de dépouillement ne permettent pas au CNRD de tenir un quelconque engagement par rapport à la mise en place du CNT avant la fin de l’année 2021.

Le communiqué poursuit que, le CNRD compte sur le patriotisme, la responsabilité des acteurs nationaux, le sens du dialogue et l’accompagnement de la communauté internationale. Le CNRD et son président se félicitent de la volonté exprimée,  lors de la conférence des chefs d’États et de gouvernement de la CEDEAO d’accompagner la Guinée en vue d’une transition réussie et apaisée.

Le Mali proteste face aux pressions de la Cedeao

Des Maliens sont descendus dans les rues de Bamako pour protester contre les injonctions de la Communauté économique des Etats de l’Afrique de l’Ouest (Cedeao) de maintenir la présidentielle et les législatives en février.Après son sommet ordinaire à Abuja les 12 et 13 décembre 2021, la Cedeao a annoncé le maintien des élections au Mali le 27 février. « Les chefs d’Etat, après de longs échanges, ont décidé de maintenir la date du 27 février 2022 pour l’organisation des élections au Mali. Ils ont décidé de l’entrée en vigueur de sanctions additionnelles en janvier 2022 si les autorités n’honorent pas leur engagement initial de tenir à cette date des élections censées ramener les civils au pouvoir », a dit devant la presse le président de la Commission de la Cédéao, Jean-Claude Kassi Brou.

Ce coup de pression des dirigeants ouest-africains n’est pas du goût de certains Maliens, sortis dans les rues de Bamako ce lundi pour apporter leur soutien à Assimi Goïta et son gouvernement. Fort de cet élan populaire, le président malien s’est engagé à soumettre à la Cedeao un calendrier électoral avant le 31 janvier. « La République du Mali, par ma voix, s’engage à vous fournir au plus tard le 31 janvier 2022 un chronogramme (calendrier) détaillé » indique-t-il. Ce nouveau calendrier, qui sera issu des assises de la refondation ouvertes le 11 décembre à Bamako, doit définir une nouvelle feuille de route pour la durée transition et les élections.

Les autorités de la transition malienne ont justifié le report des élections couplées de la présidentielle et des Législatives du 27 février prochain par « l’insécurité persistante » dans le pays. Mais la Cedeao persiste sur la date du 27 février 2022, même si elle reste ouverte à un possible report à la seule condition que les autorités de la transition s’engagent clairement à tenir les élections au-delà de cette date.

L’institution ouest-africaine donne aux autorités maliennes jusqu’au 31 décembre pour présenter un plan pour la tenue des élections. Le médiateur de la Cedeao dans la crise malienne, Goodluck Jonathan, ancien président de la République du Nigeria, est attendu dans les prochains jours à Bamako pour des entretiens avec les autorités maliennes.

Lors de son sommet du 7 novembre, la Cedeao avait corsé les sanctions avec le gel des avoirs financiers et l’interdiction de voyage au sein de l’espace ouest-africain de 150 personnalités, dont le Premier ministre et quasiment tout son gouvernement accusé de retarder les élections. 

Pour le cas de la Guinée, la Cedeao maintient les sanctions contre la junte qui a pris le pouvoir le 5 septembre dernier après avoir renversé le président Alpha Condé. En plus de suspendre la Guinée de ses instances, les chefs d’Etat de la Cedeao donnent un délai de six mois aux autorités guinéennes pour organiser des élections. Le nouvel homme fort de Conakry, le colonel Mamady Doumbouya promet de rendre le pouvoir aux civils mais refuse de se laisser dicter un délai de transition.

Après 50 ans d’existence, l’OMVS se réinvente

L’Organisation pour la mise en valeur du fleuve Sénégal (OMVS), dans son ambitieux programme de modernisation, va se doter d’un Fonds d’autofinancement, a annoncé, lundi à Dakar, son Haut-commissaire, Hamed Diane Séméga.Après 50 ans d’existence, l’OMVS aspire à l’autonomie financière. Une réforme en profondeur de l’Organisation est en cours. « Une batterie de mesures concrètes et innovantes est sur la table pour améliorer et harmoniser la gouvernance, mais également favoriser un financement durable permettant de réduire le poids des contributions des Etats membres aux budgets de fonctionnement et d’investissement notamment par la mise en place d’un Fonds pour l’autofinancement de l’OMVS », a déclaré M. Séméga.

Il s’exprimait à l’occasion d’un forum d’échanges économiques dont le thème est : « Bassin du Fleuve Sénégal, modèle d’intégration, espace d’opportunités. »

Cette mue institutionnelle dessine les contours d’une nouvelle OMVS, moderne, plus résiliente, dotée d’outils, de structures et de compétences en adéquation avec les nouveaux défis, a indiqué le Haut-commissaire.

Revenant sur les défis auxquels doit faire face l’OMVS, Hamed Diane Séméga a fait savoir que le premier est sans conteste celui de la préservation de la ressource. En effet, a-t-il dit, le fleuve Sénégal est un fleuve sahélien confronté à de fortes variabilités saisonnières. Celles-ci ont une grande incidence sur l’hydraulicité, en raison des effets du changement climatique.

A cela s’ajoute la pollution et l’envasement résultant des activités d’orpaillage et autres pratiques qui altèrent la qualité du milieu. « La situation est critique sur l’affluent Falémé, comme j’ai eu l’occasion de le constater personnellement sur le terrain et de sonner l’alerte », a-t-il soutenu.

L’autre défi à relever, selon M. Séméga, est l’amélioration de la maîtrise du fleuve. Celle-ci passe, d’après lui, par la réalisation des prochains barrages dont celui de Gourbassi. Ce dernier devrait à lui tout seul porter le niveau de régularisation du fleuve de 50% actuellement à 75 %.

Et en fin, l’OMVS devra s’atteler à une gestion proactive s’appuyant sur des outils de planification rigoureux, des instruments de mesure, de suivi et de sauvegarde de la ressource et de l’environnement du bassin, a ajouté l’ancien ministre malien des Mines, de l’Énergie et de l’Eau.

Dans ce cadre, l’organisation déroule, avec l’appui de ses partenaires, divers programmes consacrés au suivi de la qualité des eaux grâce à la formation des personnels, la cartographie du bassin et l’acquisition d’équipements adaptés, la mise en place de l’Observatoire du Fouta Djalon et des projets pilotes dédiés à l’amélioration de la résilience climatique.

Hamed Diane Séméga a par ailleurs souligné la nécessité pour l’OMVS de faire connaître le potentiel économique du bassin et les opportunités existantes. Pour cela, a-t-il précisé, il est indispensable de sortir de l’entre-soi, de trouver des solutions hardies pour faire la jonction avec le privé, le monde de l’entreprenariat, afin de mieux faire connaître les opportunités économiques liées à la disponibilité permanente de l’eau et favoriser les investissements.

Dans cette nouvelle perspective, le vice-président du Conseil national du patronat du Sénégal, Antoine Ngom, a plaidé pour une plus grande intégration du secteur privé dans la mise en œuvre des projets de développement du bassin du fleuve Sénégal.

« Les fondamentaux d’une coopération économique avantageuse sont bien là. Le bassin du fleuve Sénégal regorge de potentialités diverses et nombreuses. De nombreuses opportunités de partenariats d’affaires à l’investissement et au commerce existent dans nos pays respectifs. En conséquence, il nous appartient de renforcer les acquis », a affirmé M. Ngom.

Le représentant de l’Ue, fait une déclaration sur la journée internationale des droits de l’homme

Chaque année, le 10 décembre, nous célébrons l’adoption en 1948 de la Déclaration universelle des droits de l’homme.

selon le texte pris intégralement dans le site Guinéematin.com, Le thème de cette année, « Réduire les inégalités, faire progresser les droits de l’homme », revêt une importance particulière étant donné que la pandémie et ses conséquences socioéconomiques ont une incidence négative croissante sur les droits de l’homme, la démocratie et l’état de droit, y compris l’espace civique. Ces événements aggravent encore les inégalités préexistantes, accentuent la pression sur les personnes en situation de vulnérabilité et menacent les droits de l’homme à l’échelle mondiale.

Les droits de l’homme, la démocratie et l’état de droit sont au cœur de la réaction européenne face à la pandémie de COVID-19 et du redressement de l’UE au sortir de la crise. Il est essentiel d’investir dans les droits de l’homme, la démocratie, l’état de droit et un espace civique favorable pour créer et reconstruire des sociétés meilleures pour les générations présentes et futures. Personne ne doit être laissé-pour-compte, aucun droit de l’homme ne doit être ignoré. L’UE rappelle que toute restriction des droits de l’homme dans le contexte de la pandémie de COVID-19 doit être strictement nécessaire, proportionnée, temporaire et non discriminatoire.

La Journée qui leur est consacrée nous rappelle que les droits de l’homme sont universels, indivisibles, inaliénables, interdépendants et liés entre eux. Elle nous rappelle toutefois aussi que ces droits ne sauraient être considérés comme acquis et qu’ils doivent être constamment défendus. L’UE continuera à défendre l’universalité des droits de l’homme et à faire preuve de vigilance à l’égard de toute tentative de porter atteinte aux engagements internationaux. Lors de la Journée des droits de l’homme, nous nous engageons à redoubler d’efforts pour défendre les opprimés et les personnes menacées, où qu’ils vivent, et parler en leur nom. Notre solidarité et notre soutien vont en particulier aux acteurs de la société civile et aux défenseurs des droits de l’homme, y compris ceux avec qui nous avons participé au forum UE-ONG sur les droits de l’homme les 7 et 8 décembre.

Tout au long de l’année 2021, dans le cadre du plan d’action de l’UE en faveur des droits de l’homme et de la démocratie pour la période 2020-2024, l’UE a continué de renforcer l’action visant à défendre et à redynamiser les droits de l’homme partout dans le monde, en tirant pleinement parti de sa panoplie unique d’instruments. Pour la première fois, dans le cadre du régime mondial de sanctions de l’UE en matière de droits de l’homme adopté l’an dernier, l’UE a imposé des sanctions à des personnes et entités originaires de la Chine, de la Corée du Nord, de la Libye, du Soudan du Sud, de l’Érythrée et de la Russie impliquées dans de graves violations des droits de l’homme. En outre, en 2021, l’UE a joué un rôle moteur, dans les enceintes des Nations unies compétentes en matière de droits de l’homme, en ce qui concerne des initiatives visant à lutter contre les violations des droits de l’homme en Afghanistan, en Biélorussie, au Burundi, en Corée du Nord, en Éthiopie, en Érythrée et au Myanmar/en Birmanie.

L’UE a également renforcé son soutien concret aux organisations de la société civile et aux défenseurs des droits de l’homme afin de faire progresser les droits de l’homme et la démocratie dans le monde au moyen d’un programme thématique spécifique, d’un montant de plus de 1,5 milliard d’euros pour la période 2021-2027, réaffirmant son rôle de chef de file mondial dans ce domaine.

Réaliser les droits de l’homme n’est pas seulement un impératif lié à la dignité humaine: il s’agit d’une pierre angulaire de la démocratie, de la paix et de la sécurité, ainsi que du développement durable.

Transmis par le service presse de la délégation de l’Union européenne en Guinée

Guinée : Doumbouya fait le ménage à la Banque centrale

Le chef de l’Etat guinéen Mamadi Doumbouya, a limogé le gouverneur de la Banque centrale guinéenne ainsi que les deux vice-gouverneurs.Le nouveau régime militaire veut se débarrasser des vestiges de l’ancien régime. Le colonel Doumbouya qui a pris les rênes de la Guinée après avoir renversé Alpha Condé le 5 septembre 2021, vient de nommer Karamo Kaba, un jeune économiste à la tête de la Banque centrale guinéenne (BCRG). Il remplace l’inamovible Laounceny Kaba qui dirigeait cette institution depuis dix ans.

Baïdy Aribot et Madjou Sow, les deux vice-gouverneurs sont aussi éjectés et remplacés respectivement par Mohamed Lamine, précédemment directeur général de la supervision au sein de la Banque centrale et Madame Souadou Baldé, chef de service des établissements de crédit de l’institution.

Le désormais ex-gouverneur de la BCRG a bien essayé de gagner la confiance des militaires. Dès les premiers jours du putsch, il avait décidé de geler les comptes des services publics et des anciens collaborateurs d’Alpha Condé sur demande de Doumbouya. Mais l’usure du poste et sa proximité avec le régime déchu de Condé lui vaut sûrement son limogeage.

Mamadi Doumbouya continue ainsi d’imprimer sa patte dans la gestion des établissements publics de l’Etat. Le nouvel homme fort de Conakry qui prône une gestion transparente dans les affaires publiques, a récemment mis en place la Cour de répression des infractions économiques et financières (CRIEF) dont la mission est de lutter contre la délinquance financière, notamment les détournements de deniers publics.

Guinée : le président Mamadi crée une commission interministérielle

Elle a été créée et installée mardi 07 décembre 2021 par le colonel Mamadi Doumbouya.

Selon le site Guineenews, cette commission interministérielle sera chargée de la récupération des biens de l’État. Elle est composée d’un président, d’un vice-président et de 4 membres ainsi que d’’un rapporteur.

 Notons que le président de cette commission est le général à la retraite Bachir Diallo, ministre de la Sécurité et de la Protection civile. Le Vice-président : Ousmane Gaoual Diallo, ministre de l’Urbanisme, de l’Habitat et de l’Aménagement du territoire.

Et des Membres  à savoir, le colonel Amara Camara, ministre Secrétaire général de la Présidence de la République ; Mory Condé,  ministre de l’Administration du territoire et de la Décentralisation ; Yaya Sow, ministre des Infrastructures et des Transports ; Mamadou Nagnalén Barry, ministre de l’Agriculture et de l’Élevage ; Moussa Cissé, ministre du Budget ; et le rapporteur Mohamed Sampil, agent judiciaire de l’État.

Guinée : des citoyens portent plainte contre l’ex président Alpha Condé

Ces derniers ont déposé une plainte au parquet du Tribunal de première instance de Dixinn.

 

C’est une plainte  de 48 citoyens à savoir,  des femmes et des hommes de nationalité guinéenne,  qui sont des victimes et des parents victimes du régime d’Alpha Condé.

Selon le site d’information Guineematin.com,  cette plainte a été déposée contre  l’ex président Alpha Condé « pour les crimes dont ils ont été victimes du fait des forces de défense et de sécurité en exécution des ordres reçus de leurs chefs hiérarchiques ayant agi eux-mêmes sous les ordres directs du même Alpha Condé ».

Pour l’heure, la plainte est au niveau du parquet au tribunal de première instance de Dixinn.

Guinée : une femme décède au cours d’une bagarre

La scène s’est déroulée samedi 04 décembre dernier à Siguiri.

Selon les faits rapportés sur le site Guinéematin.com, les deux femmes ont livrées une bagarre, pendant qu’elles travaillaient dans la mine d’or de Siguiri. En effet,  elles n’ont pas voulu respecter le système établi dans cette mine d’or.

Ce système qui relève que : « Quand une finit son tour, une autre commence. Donc, c’est par rapport au respect de ce système de tour que deux femmes se sont disputées, avant d’en venir aux mains. Pendant qu’elles se battaient, elles sont tombées dans un trou profond ». 

C’est ainsi qu’au cours de la bagarre,  la nommée Alice Millimouno a rendu l’âme,  pendant que l’autre dame a été blessée et conduit  à l’hôpital préfectoral de Siguiri pour des soins.

Afrique : baisse des infections au VIH chez les enfants

Deux tiers des personnes séropositives dans le monde vivent en Afrique.Les pays africains ont fait d’énormes progrès dans le ralentissement de la propagation du VIH-Sida chez les enfants, malgré les perturbations causées à la prévention et au traitement par la pandémie de Covid-19.

Le Fonds des Nations unies pour l’enfance (UNICEF) révèle que les nouvelles infections annuelles chez les adolescents en Afrique orientale et australe ont diminué de 41 % depuis 2010, tandis qu’en Afrique du Nord, les infections ont augmenté de 4 %.

En Afrique subsaharienne, l’agence onusienne note que dans l’ensemble, les nouvelles infections au VIH chez les adolescents ont diminué d’un tiers, 85 % des infections se produisant chez les filles.

En outre, en Afrique orientale et australe, les nouvelles infections au VIH chez les jeunes enfants ont diminué de 63 % depuis 2010.

Cependant, l’UNICEF souligne qu’il reste encore beaucoup à faire, notant que sur les 15,4 millions d’enfants qui ont perdu un ou deux parents à cause du Sida dans le monde l’année dernière, 11,5 millions vivent en Afrique subsaharienne.

« Reconstruire en mieux dans un monde post-pandémique doit inclure des réponses au VIH qui sont fondées sur des preuves, centrées sur les personnes, résilientes, durables et, surtout, équitables », déclare Henrietta Fore, Directrice exécutive de l’UNICEF, citée par un communiqué reçu ce jeudi à APA.

Selon l’Organisation mondiale de la santé (OMS), les deux tiers des personnes séropositives dans le monde, soit 25,7 millions, vivent en Afrique, dont 80 % de femmes âgées de 15 à 19 ans.

Ce qui pousse Amira Elfadil, Commissaire à la santé, aux affaires humanitaires et au développement social à la Commission de l’Union africaine, à demander de permettre aux filles du continent de terminer leurs études secondaires pour réduire la prévalence du VIH dans ce groupe.

« Six nouvelles infections sur sept chez les adolescents âgés de 15 à 19 ans en Afrique subsaharienne concernent des filles. Donner aux adolescentes et aux jeunes femmes les moyens de terminer leurs études secondaires contribue à leur sécurité et réduit leur risque d’infection par le VIH de 30 à 50 % dans certains pays », dit-elle.

Hausse des cours mondiaux des produits alimentaires (FAO)

Le blé et les produits laitiers tirent vers le haut l’Indice FAO des prix des produits alimentaires.Les prix mondiaux des produits alimentaires ont fortement augmenté en novembre dernier. En effet, le baromètre des prix des produits alimentaires sur les marchés internationaux de l’Organisation des Nations Unies pour l’alimentation et l’agriculture (FAO) note une hausse pour le quatrième mois d’affilée à cause de la forte demande de blé et de produits laitiers.

L’analyse révèle que les prix des produits alimentaires s’est établi en moyenne à 134,4 points, soit son niveau le plus haut depuis juin 2011, et gagne ainsi 1,2% par rapport à octobre 2021. L’indice, qui permet de suivre l’évolution mensuelle des prix internationaux des produits alimentaires couramment échangés, est supérieur de 27,3% à sa valeur de novembre 2020.

La FAO explique l’augmentation des prix des produits laitiers par la hausse globale constatée en novembre. Ces prix ont cru de 3,4% par rapport au mois précédent. La forte demande mondiale à l’importation s’est maintenue dans les cas du beurre et du lait en poudre car les acheteurs ont cherché à s’assurer un approvisionnement à court terme en prévision du resserrement des marchés.

L’Indice FAO des prix des céréales a gagné 3,1% par rapport au mois précédent et 23,2% par rapport à la même période l’année dernière. Les prix à l’exportation du maïs ont légèrement augmenté et les prix internationaux du riz sont restés globalement stables, mais les prix du blé ont atteint leur plus haut niveau depuis mai 2011.

Cette hausse est due à l’importance de la demande associée à la faiblesse de l’offre, en particulier pour ce qui est du blé de qualité supérieure, ainsi qu’à des craintes liées aux pluies intempestives en Australie et à l’incertitude concernant la possible modification des mesures d’exportation de la Fédération de Russie.

Le baromètre de la FAO portant sur les prix du sucre est plus élevé de 1,4% par rapport à octobre et de près de 40% par rapport à novembre 2020. Cela s’explique principalement par la hausse des prix de l’éthanol, bien que des envois importants en provenance d’Inde et des perspectives favorables concernant les exportations de sucre de Thaïlande aient atténué la pression à la hausse sur les cours.

Quant aux prix des huiles végétales, ils ont reculé de 0,3% après avoir atteint un niveau record en octobre, conséquence de la baisse des cours des huiles de soja et de colza ainsi que du pétrole brut. Les prix internationaux de l’huile de palme se sont maintenus.

Au même moment, ceux prix de la viande ont fléchi de 0,9%, soit sa quatrième baisse mensuelle consécutive. Sous l’effet de la diminution des achats de viande de porc en Chine, les cours internationaux de ce produit ont reculé. Les prix de la viande ovine ont aussi connu une forte chute à la suite de l’accroissement des disponibilités exportables en Australie. Dans l’ensemble, les prix de la viande de bovins et de la chair de volaille sont restés stables.

D’après le nouveau Bulletin de la FAO sur l’offre et la demande de céréales, publié ce jeudi, la production céréalière mondiale devrait s’établir à 2,791 milliards de tonnes en 2021, soit un nouveau record et un volume supérieur de 0,7% à celui de l’année précédente.

Par rapport à 2020, il est prévu que la production mondiale de céréales secondaires et de riz augmente de 1,4 et 0,9% respectivement, tandis que la production de blé devrait diminuer de 1,0%.

 L’utilisation mondiale de céréales en 2021-2022 devrait croître de 1,7% et atteindre 2,810 milliards de tonnes, et, à la clôture des campagnes en 2022, les stocks mondiaux de céréales devraient être inférieurs de 0,9% à leurs niveaux d’ouverture.

La FAO prévoit qu’en 2021-2022 les échanges internationaux de céréales connaissent une hausse de 0,7% pour s’élever à 480 millions de tonnes, et qu’une croissance de 2,2% des échanges de blé compense largement une contraction probable des échanges de céréales secondaires.

De son côté, la production végétale devrait diminuer dans les pays à faible revenu et à déficit vivrier.

Guinée : Evasion d’un médecin à la prison de Lelouma

accusé de viol sur mineure, Malamou Niankoye s’est évadé de la prison civile de Lelouma,  depuis dimanche 28 novembre 2021.

 

Selon les informations recueillies sur le site Guinéenews.Org, ce dernier a été arête et placé sous mandat de dépôt depuis le 08 octobre 2021. Malamou Niankoye, connu communément appelé Roger, est un  médecin en service à la pédiatrie de l’hôpital préfectoral de Lélouma.

Il a été  accusé d’avoir violé une fille d’environ 15 ans qui était sous sa garde à Lélouma. Mais dimanche dernier, il a réussi à s’évader de la prison dans la matinée selon des sources concordantes.

Cependant, un avis de recherche a été mis sur pied afin de l’appréhender.  Et toutes les dispositions sont  déjà prises pour le retrouver dans un bref délai, poursuit la même source.

Covid-19/Vaccins : Pékin promet un milliard de doses à l’Afrique

La vaccination contre la Covid-19 a pris du retard en Afrique dans un contexte d’inquiétude croissante face à la propagation du nouveau variant, Omicron.L’Empire du Milieu veut aider l’Afrique à booster son taux de vaccination contre le nouveau coronavirus. Ce faisant, le président chinois, Xi Jinping, a promis de fournir un milliard de doses de vaccins au continent africain pour l’aider à atteindre son objectif de vacciner 60% de sa population d’ici à 2022.

Cette offre s’ajoute aux près de 200 millions de doses déjà offertes par Pékin à l’Afrique.

« Nous devons donner la priorité aux personnes et à leur vie, être guidés par la science, soutenir la renonciation aux droits de propriété intellectuelle sur les vaccins contre le Covid-19, et assurer véritablement leur accessibilité et leur caractère abordable en Afrique pour combler le déficit de vaccination », a déclaré M. Xi.

Il a fait la promesse par visioconférence lors de la huitième conférence ministérielle du Forum sur la coopération sino-africaine (Focac) tenue les 29 et 30 novembre 2021 à Dakar (Sénégal).

Selon Xi, Pékin donnera 600 millions de doses sous forme de don. Les 400 millions de doses restantes seront fournies par une production conjointe de vaccins entre des entreprises chinoises et africaines.

La Chine aidera également les pays africains à mettre en œuvre dix programmes de santé et enverra 1.500 travailleurs médicaux et experts en santé publique sur le continent.

Guinée-Feguifoot : Mariama Diallo Sy nommée présidente du comité de normalisation

Elle a été nommée par la fédération internationale de football association, (Fifa) pour assurer une meilleure organisation au sein de la fédération guinéenne de football (Fgf).

En effet, le comité de normalisation est composé de 4 membres. Et vont assurer jusqu’en juin 2022 plusieurs missions.

Notamment celles  de  s’assurer que les nouveaux membres des commissions électorales et de recours électoral et, le cas échéant, des organes juridictionnels soient nommés par le congrès de la FGF. Egalement  de gérer les affaires courantes de la FGF.

Notons qu’ils sont installés,  compte tenu des nombreuses irrégularités survenues dans le cadre de la procédure électorale de la Fgf.

La Côte d’Ivoire et la Guinée signent un contrat d’achat d’énergie

La Côte d’Ivoire et la Guinée ont signé, mardi à Abidjan, un contrat d’achat d’énergie dans le cadre du projet d’interconnexion des réseaux électriques Côte d’Ivoire-Liberia-Sierra Leone-Guinée (CLSG).

Le contrat a été paraphé par le Directeur général de Côte d’Ivoire-Energies, Sidibé Noumory, le Directeur général de l’électricité de Guinée, Bangaly Maty et le Directeur général de la Compagnie ivoirienne d’électricité (CIE), Ahmadou Bakayoko en présence du ministre ivoirien des Mines, du pétrole et de l’énergie, Thomas Camara.

Dans ce contrat d’une durée de 3 ans renouvelable d’accord parties, la Côte d’Ivoire s’engage à fournir à la Guinée, 11 MW chaque année, de 2021 à 2023, soit un total de 33 MW pour les trois années.

Cette cérémonie de signature consacre la vision du président Alassane Ouattara, de faire de la Côte d’Ivoire, le hub énergétique de la sous-région, a indiqué le ministre Thomas Camara.

« C’est une joie pour la Guinée, un espoir pour nos populations aussi reculées que celles de la ville de Nzérékoré, d’accéder enfin à une énergie de qualité et en quantité », a renchéri M. Maty, Directeur général de l’Electricité de la Guinée.

A son tour, le Directeur général de Côte d’Ivoire-Energies, Noumory Sidibé, a expliqué que ce projet est l’aboutissement du renforcement de la coopération énergétique sous-régionale et du développement socio-économique des Etats.  

Le projet d’interconnexion des réseaux électriques CLSG, permet d’établir un marché d’électricité dynamique dans la sous-région ouest africaine et de sécuriser l’approvisionnement des pays en électricité. Cette signature fait partie des projets prioritaires du plan directeur du Système d’échanges d’énergie électrique ouest- africain (EEEAO).

Guinée- Can 2025 : le ministre des sports installe une commission chargée d’évaluer les candidatures pour la construction des infrastructures

Le ministre de la Jeunesse et des sports Lansana Béa Diallo, a présidé une cérémonie d’ouverture des plis des offres des sociétés, lundi 29 novembre 2021 au siège du Cocan à Conakry.

 

La coupe d’Afrique des nations est une grande compétition de football. A cet effet, l’organisation de cette dernière reste un grand défi à relever par la Guinée. Pour réussir cette organisation, le ministre de la Jeunesse et des sports, Lansana Béa Diallo a insisté sur le choix des entreprises qui vont réaliser les infrastructures sportives, routières et hôtelières.

Selon l’interview qu’il a accordé à nos confrères de Guinéematin, il explique que,  « C’est une bonne nouvelle qu’on ait déjà plus de 20 sociétés soumissionnaires. Il va y avoir un vrai travail pour voir quelle est la crédibilité de ces projets et de quelle manière ces projets vont être sélectionnés d’une manière constructive pour permettre à la Guinée de réaliser ce magnifique rêve d’organiser la CAN 2025 ».

Il a donc par la suite installé un comité d’organisation chargé d’enregistrer les meilleures entreprises.  Notons que pour l’heure, une vingtaine d’entreprises se sont déjà enregistrées pour la construction de ces infrastructures.

Nouveau gouvernement en Guinée : les secrétaires généraux prennent fonction

Les secrétaires nommés récemment par le président de la transition Mamadi Doumbouya, ont officiellement pris fonction hier lundi 29 novembre 2021.

 

Il s’agit entre autres de Bamba Oliano,  secrétaire général au ministère de poste et de l’économie numérique et du nouveau Secrétaire général du département de l’Urbanisme, de l’habitat et de l’aménagement du territoire, Aboubacar Kourouma. et de Mohamed Lamine Sy Savané, secrétaire général du ministère des Mines et de la Géologie.

Nommés  tous les deux par le président de la transition Mamadi Doumbouya, vendredi et samedi dernier, les nouveaux secrétaires  attendent  assurer  leurs nouvelles fonctions avec fierté et  vont  chacun d’entre eux  contribuer au développement  du pays.

Pour rappel,   Bamba Oliano était Directeur national de la promotion du secteur privé et de la compétitivité au département, des Investissements et des partenariats publics-privés.  Aboubacar Kourouma quant à lui,  était précédemment  directeur national du Bureau de stratégie et de développement au ministère des mines et de la géologie.

 

 

 

 

 

 

 

Fédération guinéenne de football : la FIFA nomme un comité de normalisation

La fédération guinéenne de football (Fgf), sera désormais dirigée par un comité de normalisation, comme l’a annoncé un communiqué de la Fifa ce lundi 29 novembre 2021.

Selon le communiqué publié par la Fifa, la Fgf est mise sous tutelle compte tenu des nombreuses irrégularités survenues dans le cadre de la procédure électorale de cette dernière.

En effet, le nouveau comité qui sera installé aura plusieurs missions. Notamment, s’assurer que les nouveaux membres des commissions électorales et de recours électoral et, le cas échéant, des organes juridictionnels soient nommés par le congrès de la FGF. Egalement de gérer les affaires courantes de la FGF.

Cependant, le nouveau comité sera composé d’un nombre opportun de membres, qui seront désignés conjointement par la FIFA et la CAF dès que possible. Notons que le comité Le mandat du comité de normalisation expirera au plus tard le 30 juin 2022.

Covid-19: effets négatifs des restrictions sur les systèmes alimentaires

Les mesures restrictives prises dans le cadre de la lutte contre la Covid-19 ont négativement impacté les systèmes alimentaires en Afrique.Pour tuer dans l’œuf la pandémie du nouveau coronavirus, plusieurs pays ont décrété l’état d’urgence assorti d’un couvre-feu. Cette mesure a eu des conséquences dramatiques sur les systèmes alimentaires pour de nombreuses familles africaines. Pour leur venir en aide, les Etats ont pris des mesures d’accompagnement.

Mai selon l’étude sur les « effets des réponses du gouvernement à la Covid-19 sur les systèmes alimentaires et les moyens de subsistance au Sahel », ces mesures d’accompagnement ont touché positivement un nombre très faible de personnes, soit 15% des personnes enquêtées.

« Les mesures de soutien ont eu certes des effets positifs pour certains, mais la plupart n’ont pas significativement affecté la population. Celles ayant eu le plus d’effet ont en général touché 7% à 10% des acteurs des chaînes de valeurs », révèle l’étude du Conseil ouest et centre africain pour la recherche et le développement agricoles (Coraf) publiée ce lundi à Dakar.

D’une manière générale, la plupart des mesures de restriction ont eu des effets négatifs importants, certaines ont même touché négativement jusqu’à 70% de la population, note la recherche menée dans cinq pays du Sahel que sont le Burkina Faso, le Cap Vert, le Mali, le Niger et le Sénégal sur un échantillon de 10 680 acteurs des chaînes de valeur (producteurs, éleveurs, consommateurs, transformateurs, transporteurs et commerçants).

De façon plus explicite, détaille l’étude, les réponses ont affecté négativement la disponibilité de la main d’œuvre, l’accès aux marchés, les mouvements des bergers et des troupeaux, le prix du marché, et ont créé une discrimination par rapport aux groupes vulnérables.

S’agissant de ces derniers, poursuit le document, il ressort que plus l’âge de l’individu augmente, plus il est négativement impacté par les mesures du gouvernement face à la pandémie. Quant à la variable genre, à part le Niger et le Sénégal, dans tous les pays de l’étude, les femmes ont été plus impactées que les hommes par les effets des réponses de gouvernement à la Covid-19 sur les systèmes alimentaires et les moyens de subsistance au Sahel.

Par ailleurs, l’analyse du statut matrimonial a permis de montrer que les mères célibataires, les personnes en situation de veuvage avaient plus de risque d’être négativement impactées par les mesures prises. Pour le statut migratoire des individus, il ressort que les migrations récentes étaient un facteur accentuant le ressenti négatif des mesures.

Partant de ces constats, les chercheurs estiment que ces mesures doivent-être soutenues et accompagnées par les opérateurs privés nationaux, les partenaires techniques et financiers, les ONG, les structures communautaires et les ménages en développant, en synergie avec les gouvernements, des politiques, stratégies, programmes et actions de réponses inclusives et équitables. Cela, pour renforcer la résilience des populations vulnérables, et mieux les préparer aux futures pandémies et autres crises naturelles ou socio-économiques.

Focac 2021 : la Chine veut réinventer sa coopération avec l’Afrique

Les 55 membres du Forum sur la coopération sino-africaine (Focac) se réunissent à Dakar du 29 au 30 novembre pour donner un nouvel élan aux relations entre ces deux parties.« Approfondir le partenariat sino-africain et promouvoir le développement durable pour bâtir une communauté d’avenir partagé sino-africaine dans la nouvelle ère ». Le thème du huitième sommet sino-africain qui s’ouvre ce lundi au Centre de conférences Abdou Diouf (Cicad) dans la nouvelle ville de Diamniadio, à 30 kilomètres de Dakar, doit dégager de nouvelles stratégies par la présentation d’un nouveau plan et d’un nouveau chapitre de la coopération.

La rencontre sera présidée par le chef de l’Etat sénégalais Macky Sall et son homologue chinois Xi Jinping, qui interviendra en visioconférence. Les Présidents de la République Démocratique du Congo, de la République arabe d’Egypte, de l’Union des Comores République sud-africaine prendront également part à la cérémonie de même que le président de la commission de l’Union Africaine et du Secrétaire général des Nations Unies, selon une note du ministère sénégalais des Affaires étrangères.

La pandémie de Covid-19 et l’économie seront au cœur des échanges durant ces deux jours. Ainsi, de nouvelles stratégies de lutte pour freiner le virus seront débattues dans un contexte sanitaire marqué par l’apparition du nouveau variant « Omicron », découvert en Afrique du Sud.

La Chine, premier pays touché par le virus en novembre 2019, a promis deux milliards de doses de vaccins au monde pour l’année à venir. Selon Pékin, les dons de matériels antiépidémiques ont permis de couvrir l’ensemble des pays africains membres du Focac.

Au plan économique, la relation entre la Chine et l’Afrique a beaucoup évolué depuis le premier sommet sino-Afrique en 2000. Elle a notamment permis au géant chinois de devenir le premier partenaire économique du continent, mais aussi son bailleur alternatif face aux relations tendues qu’entretiennent certains pays africains avec le Fonds monétaire international (Fmi) et la Banque mondiale (BM).

En juin 2020, la Chine a renforcé ce partenariat en signant des accords de suspension du service de la dette avec seize pays africains. En plus de cette mesure forte, elle a annulé les prêts sans intérêts arrivant à échéance fin 2020 de quinze pays du continent fortement touchés par la crise du coronavirus.

Au plan commercial, le pays de l’Empire du Milieu a multiplié par vingt ses échanges commerciaux avec le continent entre 2000 et 2020. Mais dans un contexte de pandémie marqué par un ralentissement de l’économie mondiale, la Chine cherche à donner un nouvel élan à cette coopération lors de cette édition 2021 du Focac.

Cette huitième Conférence ministérielle du Forum sur la Coopération sino-africaine, qui se tient à huis clos, sera clôturée au soir du 30 novembre par une Conférence de presse des ministres chinois et sénégalais.

Le Zimbabwe porté à la tête des producteurs africains de diamants

Durant sa présidence, le pays d’Emmerson Mnangagwa compte encourager le partage d’informations entre les Etats membres et œuvrer à la mise en œuvre de stratégies visant à améliorer l’industrie du diamant en Afrique.À l’issue d’élections organisées la semaine dernière, le Zimbabwe assure désormais la présidence tournante de l’Association africaine des producteurs de diamants (Adpa). Mardi soir, Monica Mutsvangwa, ministre zimbabwéenne de l’Information, a affirmé que ce mandat sera mis à profit pour faire entendre la voix de l’Afrique au plan international.

L’Adpa, créée en novembre 2006, regroupe 13 pays : Afrique du Sud, Angola, Botswana, Cameroun, Centrafrique, Congo, Ghana, Guinée, Namibie, Sierra Leone, Tanzanie, Togo et Zimbabwe.

Cette branche du Conseil africain du diamant, organe suprême de gouvernance du diamant en Afrique, s’emploie à renforcer l’influence des pays africains producteurs de diamants sur le marché mondial à travers des politiques qui favorisent la génération davantage de bénéfices de l’extraction de la pierre précieuse.

Guinée : la vente et l’utilisation des pétards formellement interdits

Madame la gouverneure de la ville de Conakry, a dans un communiqué interdit le commerce et l’utilisation de ces artifices,  lundi 21 novembre2021.

 

Les fêtes de fin d’années approchent, la commercialisation des artifices de noël se fait déjà dans certaines boutiques de la ville.

Cette année,  compte tenu du désordre que ces artifices entrainent dans les quartiers et les risques auxquels les citoyens eux-mêmes sont exposés. La  gouverneure M’mahawa Sylla a interdit l’importation, le commerce et l’utilisation de ces artifices en Guinée.

Selon le site d’information Guinée360.Com, cette dernière déplore l’utilisation abusive des pétards dans les quartiers. Elle met donc en garde toute personne qui ne respecte pas cette décision.

Guinée : un nouveau mouvement politique voit le jour

« Debout la république », est un nouveau mouvement politique, qui a lancé officiellement ses activités le 22 novembre 2021 dans la commune de Ratoma. Dans le but de contribuer à l’édification de la nation guinéenne.

 

 

C’est un nouveau mouvement politique guinéen,  piloté par Alpha Madiou Barry. Selon les informations recueillies chez  nos confrères du  site d’informations électronique Guinée360,  le programme politique « Debout la république »,  prône selon Madame Condé  Fatou Kaba, membre dudit mouvement, des ruptures qui permettent désormais d’inscrire la République de Guinée « sur une nouvelle trajectoire de développement». 

dans son interview accordé à nos confrères de Guinée360,  elle précise que, l’objectif visé par ce mouvement,  est de fédérer une génération de compatriotes « intègres, compétents pour les mettre au service de notre nation et lui rendre enfin sa dignité.» et d’ajouter qu’il  revient aux autorités guinéennes, de saisir le temps de la transition, pour aller « à la rencontre de nos vaillantes couches sociales afin d’annoncer des consultations pour déboucher sur des solutions concrètes, sur l’amélioration de leur condition de vie en terme de pouvoir d’achat, d’infrastructures de base, de santé, d’éducation, de protection de l’environnement dans sa dimension de développement durable et solidarité nationale.»

Par ailleurs, Fatou Kaba affirme qu’il y va de la responsabilité morale de tout Guinéen de s’engager dans ce sens. Pour elle, chacun peut apporter sa modeste contribution «à l’édification d’une nation unie, apaisée, démocratique et résolument tournée vers le progrès.»

 

Guinée : inflation des denrées alimentaires dans les marchés

A l’approche des fêtes de fin d’années, les prix des matières de premières nécessités augmentent de plus en plus dans les marchés. 

Poissons, tomate, riz, farine, et biens d’autres aliments connaissent une flambée des  prix  depuis quelques mois. Même l’ouverture des frontières n’a pas réussie à changer cette situation.

Dans les marchés de toute l’étendue du territoire guinéen, les ménagères ne savent plus à quel saint se vouer. Un  sac de riz se vend désormais à 325.000 franc guinéen, un pot d’huile rouge qui se vendait à 1500 franc guinéen coûte déjà 200 Fg, la pâte d’arachide qui est une fabrication locale se fait déjà à 10.000 Fg le kilogramme.

Face à cette situation, les commerçants avouent augmenter le prix pour essayer de gagner aussi de leur côté. Car, les prix ont également augmenté chez les grossistes. Selon le site d’informations électronique Guinée360.Com, qui a joint le président du Goha Cherif Abdallah.  Il  justifie cette situation par le manque de monopole entre les denrées alimentaires et les matériaux de construction.

Il interpelle par la suite les autorités et les commerçants pour une transition réussie, « nous demandons aux responsables de la douane de diminuer les taxes au niveau des frontières pour ce qui concerne surtout les denrées alimentaires de première nécessité. Parce que s’il y a libre concurrence entre les opérateurs économiques, vous allez voir que les choses vont changer. Au commerçant de diminuer les prix pour une transition réussie » lance chérif Abdallah président du Goha.

Afrique : des jeunes ruraux outillés en compétences numériques

Le programme « Codage pour l’emploi » initié par la Banque africaine de développement (Bad) va permettre aux ambassadeurs du numérique de bénéficier d’un programme intensif de formation de trois mois portant sur des compétences recherchées.Les jeunes des communautés rurales, où la connexion à Internet est limitée, sont les principales cibles de ce projet. Au total, ce sont plus de 500 adolescents ambassadeurs du numérique qui mèneront des actions d’encadrement par les pairs afin de développer les compétences numériques d’un plus grand nombre de jeunes africains.

Ces derniers seront formés sur des compétences recherchées comme la conception de sites internet, le marketing numérique, la communication, la gestion de projet, ainsi que sur des compétences comportementales axées sur l’esprit critique.

À l’issue de la formation, la Bad et Microsoft Philanthropies, son partenaire, fourniront aux diplômés des boîtes à outils et des ressources en matière de technologies de l’information et de la communication afin qu’ils dupliquent la même formation au sein de leurs communautés locales.

« Il est très important que nous nous appuyions sur le succès du programme Codage pour l’emploi pour étendre l’alphabétisation numérique à la base. Et
le modèle communautaire garantira l’autonomisation numérique des jeunes en milieu rural », a souligné la directrice du Département capital humain, jeunesse et développement des compétences à la Bad, Martha Phiri, citée par le communiqué parvenu jeudi à APA.

L’initiative des ambassadeurs du numérique s’inscrit dans la stratégie de la Banque visant à centrer ses investissements technologiques et numériques sur les jeunes et leur permettre de réaliser des transformations économiques et sociales à l’ère du numérique.

Le modèle utilisant l’approche entre pairs des ambassadeurs du numérique devrait attirer davantage de jeunes, car il offre une expérience d’apprentissage plus personnalisée.

Les candidats, âgés de 18 à 35 ans, doivent maîtriser l’anglais ou le français et être citoyens de la Côte d’Ivoire, du Kenya, du Nigeria ou du Sénégal. Codage pour l’emploi prévoit d’étendre le programme des ambassadeurs du numérique à d’autres pays après la phase pilote.

« Les jeunes d’aujourd’hui sont nos futurs dirigeants et entrepreneurs, c’est pourquoi il est si essentiel de leur donner les moyens d’acquérir les compétences numériques dont ils ont besoin pour contribuer de façon significative à l’économie numérique mondiale. Microsoft est honoré de s’associer à la Banque africaine de développement dans le cadre de son formidable programme Codage pour l’emploi », a déclaré la directrice régionale pour le Moyen-Orient et l’Afrique de Microsoft Philanthropies, Ghada Khalifa.

Les ambassadeurs du numérique recevront des bourses et auront accès aux centres de formation aux compétences numériques en Côte d’Ivoire, au Kenya, au Nigeria, au Sénégal et au Rwanda. Ils auront également accès à un réseau d’employeurs, de partenaires du secteur privé et de plateformes de travailleurs indépendants.

En collaboration avec des associations féminines, l’initiative des ambassadeurs du numérique de Codage pour l’emploi vise une participation d’au moins 50 % de femmes. Elle encourage vivement les femmes à intégrer le programme.

Codage pour l’emploi vise la création de plus de 9 millions d’emplois et veut atteindre 32 millions de jeunes et de femmes sur le continent. Le programme fait partie de l’initiative « Des emplois pour les jeunes en Afrique » de la Banque africaine de développement.

Afrique : forte hausse des remises migratoires

Les envois de fonds vers l’Afrique subsaharienne ont repris de la vigueur en 2021, progressant de 6,2 % pour atteindre 45 milliards de dollars, annonce la Banque mondiale (BM).Le Nigéria, première puissance économique de la région, en est le premier bénéficiaire. Le rebond y est toutefois modéré en partie du fait de l’influence croissante des politiques destinées à canaliser les transferts d’argent par l’intermédiaire du système bancaire.

Selon la BM, les pays où le volume des remises migratoires en pourcentage du PIB est conséquent sont la Gambie (33,8 %), le Lesotho (23,5 %), Cabo Verde (15,6 %) et les Comores (12,3 %). En 2022, les envois de fonds devraient augmenter de 5,5 % grâce à la poursuite de la reprise économique en Europe et aux États-Unis.

L’institution financière mondiale informe par ailleurs que les coûts de transferts vers le continent noir étaient en moyenne de 8 % au premier trimestre de 2021, contre 8,9 % un an plus tôt. Cela fait de l’Afrique la zone vers laquelle il est le plus coûteux d’envoyer de l’argent.

Bien que les migrations intrarégionales représentent plus de 70 % des mouvements transfrontaliers de population, souligne la banque, les frais sont élevés en raison des faibles quantités de flux formels et de l’utilisation des taux de change du marché noir.

A en croire l’institution de Bretton Woods, les données révèlent que les frais sont souvent plus élevés quand les fonds sont transférés par l’intermédiaire de banques, plutôt que via des canaux numériques ou des opérateurs offrant des services de transfert d’espèces.

Une fondation philanthropique finance près de 5.000 PME africaines

Pour son programme d’entrepreneuriat 2021, la Fondation Tony Elumelu (TEF, sigle anglais) a reçu 400.000 candidatures.Les bénéficiaires de 2021 ont été sélectionnés en fonction de leur innovation, leurs performances et leur potentiel de croissance pour créer des emplois et éradiquer la pauvreté sur le continent, renseigne le communiqué parvenu mercredi à APA. Chaque entrepreneur reçoit 5.000 dollars non remboursables. Parmi les 4.949 entreprises retenues, 68 % sont dirigées par des femmes.

Composés à la fois de nouvelles start-ups et de petites entreprises existantes, les entrepreneurs Tony Elumelu 2021 ont suivi une formation, un mentorat et un coaching de classe mondiale et auront un accès à vie au réseau des anciens de la Fondation Tony Elumelu, informe la note.

« À vous les jeunes entrepreneurs africains – travaillez dur, rêvez grand et soyez très disciplinés. Vous devez continuer à penser à l’impact. Le parcours de l’entrepreneuriat n’est pas linéaire – il y a des hauts et des bas, mais en restant concentré et résilient, le succès viendra finalement à vous. L’avenir de notre continent est entre vos mains. Ce que vous faites en tant qu’entrepreneurs contribuera grandement à sortir l’Afrique de la pauvreté. Je suis heureuse que nos femmes entrepreneures se portent très bien, avec une représentation de 68 % cette année », a déclaré le Fondateur de la TEF, Tony O. Elumelu, cité par le document.

Il a par ailleurs invité les dirigeants africains à continuer à créer le bon environnement propice pour permettre aux jeunes de réussir. Car « leur succès est le succès de nous tous sur le continent ». « Nous devons leur donner la priorité parce que les nations et les continents qui donnent la priorité à leurs peuples réussissent », a-t-il martelé.

Le Directeur Général de la coopération internationale et du développement de la Commission européenne, M. Koen Doens s’est quant à lui dit « très heureux que plus de 2400 femmes bénéficieront du programme de formation de la Fondation Tony Elumelu et obtiendront un capital d’amorçage pour soutenir leurs idées. »

« Notre ambition commune est de responsabiliser 100.000 jeunes entrepreneurs africains au cours des dix prochaines années à travers l’Afrique, en reconnaissant que l’entrepreneuriat est le seul moyen de réaliser les rêves », a fait savoir Mme Ahunna Eziakonwa, représentant le Programme des Nations unies pour le développement (PNUD) à cette rencontre.

Selon le directeur général de la TEF, Ifeyinwa Ugochukwu, l’entité qu’il dirige a formé dix fois plus de jeunes entrepreneurs africains qu’il n’en a formés de 2015 à 2019 combinés.

« Aujourd’hui, en 2021, nous verserons un montant record de 24.750.000 USD directement aux entrepreneurs africains des 54 pays africains. C’est l’impact », s’est-il félicité.

Covid: 30 millions d’Africains dans l’extrême pauvreté

La pandémie du nouveau coronavirus a anéanti cinq ans de croissance en Afrique, indique un nouveau rapport.La Covid-19 a plongé environ 30 millions de personnes en Afrique subsaharienne dans l’extrême pauvreté, révèle un rapport publié ce mercredi à l’occasion du Forum Bloomberg sur la nouvelle économie qui se tient actuellement à Singapour.

Intitulé « Long Covid : Jobs, Prices and Growth in the Enduring Pandemic », le document souligne que la pandémie a anéanti plus de cinq ans de progrès dans la région.

Il prévient que, même si les économies africaines gagnent du terrain à mesure qu’elles se redressent, cela ne leur permettra pas d’atteindre l’Objectif de développement durable (ODD) des Nations Unies relatif à l’éradication de la pauvreté d’ici à 2030, un objectif qui était déjà loin d’être atteint avant la pandémie.

Les économies africaines ont connu des périodes prometteuses au début du siècle, avec une trajectoire ascendante due à la réduction des conflits, ce qui a permis d’améliorer les politiques économiques et de renforcer la stabilité macroéconomique, indique le rapport.

« L’initiative en faveur des pays pauvres très endettés lancée par le Fonds monétaire international et la Banque mondiale au début des années 2000 a permis de réduire considérablement les niveaux d’endettement, libérant ainsi des ressources nationales et améliorant les relations avec les donateurs. L’augmentation des échanges et le dynamisme des prix des produits de base ont également joué un rôle, le PIB par habitant des pays riches en ressources naturelles ayant augmenté deux fois plus vite », ajoute le rapport.

Selon le même document, la croissance a commencé à s’essouffler en 2016, soit un an après l’adoption des Objectifs de développement durable visant à éradiquer la pauvreté d’ici 2030.

« L’Afrique subsaharienne reste à la traîne pour la plupart des objectifs. Le retard le plus notable concerne la réduction de la pauvreté ; avant la pandémie de 2019, l’Afrique comptait plus de 60% des 700 millions de pauvres dans le monde », explique le rapport.

En 2020, l’Afrique subsaharienne a plongé dans sa première récession depuis plus de 25 ans, effaçant au moins cinq ans de progrès dans la lutte contre la pauvreté.

Le Forum Bloomberg sur la nouvelle économie, qui a débuté hier mardi à Singapour, rassemble plus de 495 participants, dont des dirigeants des secteurs public et privé du monde entier, y compris des 50 représentants de l’Afrique. La rencontre a pour objectif de contribuer à une nouvelle réflexion sur les voies de la reprise mondiale, alors que le monde subit les effets de la pandémie de Covid-19.

Guinée : accusé de vol un chauffeur se donne la mort

Le jeune Sidiki Mara âgé de 25 ans,  n’a pas pu supporter les accusations portées  à son égard et a par la suite décidé de se pendre.

 

Selon le site Guinée matin.com, la scène s’est déroulée mardi 16 novembre 2021, dans la sous-préfecture de Tiro (une localité relevant de la préfecture de Faranah).

Selon les informations confiées à Guineematin.com, Sidiki Mara travaillait à Tiro avec une batteuse,  auprès de sa famille depuis quelque temps. Et, il devait retourner à Mandiana après la fin de la moisson.

Mais, il aurait été accusé de vol d’une somme de 2 millions de francs guinéens par un membre de sa famille. Une accusation qu’il a eu du mal à supporter.

C’est ainsi qu’il s’est rendu sur la route de Niandalfè où il aurait appelé son jeune frère pour informer sa mère de sa décision de se suicider. Le temps pour son jeune frère et sa maman de se rendre sur le lieu, Sidiki Mara  s’était déjà ôté la vie par pendaison.

 

Sur place, les éléments de la gendarmerie sont venus, question de faire une enquête pour plus amples informations.

 

Sahel: la Grande muraille verte, une source de revenus (FAO)

L’analyse coûts-avantages de la FAO publiée dans Nature Sustainability montre un rendement moyen de 1,2 dollars pour chaque dollar investi dans le projet de restauration des terres, malgré les conditions climatiques rigoureuses.C’est un retour sur investissement inattendu. L’objectif de la Grande muraille verte d’Afrique n’est pas en effet de générer des profits. Elle vise plutôt à lutter contre la désertification dans la région du Sahel. Mais, d’après une nouvelle étude menée par l’Organisation des Nations unies pour l’alimentation et l’agriculture (FAO) et publiée dans Nature Sustainability, elle peut aussi être un débouché commercial intéressant pour les investisseurs.

Selon l’analyse, parvenue ce mardi à APA, pour chaque dollar investi dans cette initiative de grande ampleur qui part du Sénégal à l’ouest à Djibouti à l’est, les investisseurs peuvent s’attendre à un rendement moyen de 1,2 dollars. Ce profit peut même monter jusqu’à 4,4 dollars, précise le document.

Pour le Coordonnateur des projets internationaux au sein de la Division des forêts de la FAO et l’un des principaux auteurs de l’étude, Moctar Sacande, cité par le document, « nous devons faire évoluer le discours sur la région du Sahel afin de montrer que, malgré l’environnement hostile et sec de la région, les investisseurs peuvent tout de même obtenir un rendement viable en investissant dans la restauration des terres. »

L’étude est fondée sur des données de terrain et des données satellitaires qui permettent de suivre la dégradation des terres sur la période 2001-2018. Celles-ci sont ensuite comparées aux coûts et aux avantages de la restauration des terres selon différents scénarios adaptés aux circonstances locales.

D’après M. Sacande, les résultats de l’analyse sont le dernier élément nécessaire pour comprendre la situation économique et viennent s’ajouter à la volonté politique et au savoir-faire technique déjà en place, et devraient encourager le secteur privé, qui manifeste un intérêt croissant.

Le verdissement et la restauration des terres dans cette zone longue de 8.000 kilomètres qui traverse le continent sont déjà en cours. Les populations plantent des espèces arboricoles résistantes, comme l’acacia du Sénégal, qui produit de la gomme arabique, fréquemment utilisée comme émulsifiant dans les aliments et les boissons, ou l’arbre gao, aussi appelé Faidherbia albida. Ce dernier aide à fertiliser les sols pour qu’y soient notamment produits du fourrage et des cultures de base comme le millet.

L’étude a indiqué que la surface couverte par l’initiative Grande muraille verte restait limitée et n’atteignait que 4 millions des 100 millions d’hectares ciblés.

Au total, quelque 20 milliards d’USD ont été promis au niveau international en vue de transposer à plus grande échelle l’initiative Grande muraille verte, dont 14,3 milliards d’USD promis à l’occasion du Sommet One Planet pour la biodiversité tenu en janvier de cette année à Paris, et 1 milliard d’USD promis par le fondateur d’Amazon, M. Jeff Bezos, lors de la conférence climatique de la COP26, qui vient de se terminer.

Les modalités concrètes d’accès à ces fonds doivent encore être déterminées, d’après M. Sacande, qui ajoute que si une partie des fonds n’est pas versée très rapidement, il pourrait être trop tard pour planter les arbres avant la tombée des précipitations limitées attendues en juin et en juillet.

L’initiative Grande muraille verte permettrait de stocker du carbone et de restaurer la biodiversité et s’attache à apporter des avantages socio-économiques aux populations défavorisées de la région. Elle couvre les domaines clés que sont l’atténuation du changement climatique, l’adaptation à ses effets et la résilience face aux aléas climatiques.

Elle contribue également à la réalisation des Objectifs de développement durable 1 (pas de pauvreté), 2 (faim zéro), 13 (mesures relatives à la lutte contre les changements climatiques), 15 (Vie terrestre) et 17 (partenariats pour la réalisation des objectifs) du Programme de développement durable à l’horizon 2030.

L’analyse souligne par ailleurs que du fait des conflits armés qui caractérisent la région, certains investisseurs sont longtemps restés méfiants à l’égard du potentiel de l’initiative. En outre, l’étude a conclu qu’environ 50 % des terres concernées sont actuellement inaccessibles pour des raisons de sécurité. Malgré cela, les interventions de restauration des terres continuent de représenter un débouché commercial viable, selon les auteurs.

Guinée : Bachir Diallo invite la Cmis à soutenir la police routière

Le ministre de la Sécurité et de la Protection civile, a appelé  ce mardi 16 novembre, les agents des différentes Compagnies mobiles d’intervention et de sécurité de Conakry (Cmis), à venir en renfort à la police routière.

Selon les informations recueillies dans le site Guinéenews.Org, c’est lors d’une rencontre avec les agents de  la Cmis qu’il a profité,  pour demander à ces compagnies de venir en appui aux agents de la Police routière.

Compte tenu du désordre que certains citoyens organisent dans la circulation de  plus en plus sur certains axes de la ville. Le ministre compte sur les professionnels des CMIS pour régler cette question cruciale.

Dans son interview qu’il a accordé, il exhorte la Cmis à «  à travailler de façon collégiale et collaborative. Ayez de très bons rapports. Je le dis en connaissance de cause, parce que j’ai senti qu’il y avait des collaborateurs dont les relations n’étaient pas bonnes et cela n’est pas à l’avantage du bon fonctionnement du ministère et  tous ses services »

Au cours de son interview accordé au site Guinéenews.Org, le ministre n’a pas manqué d’exprimer ses attentes vis-à-vis de ces derniers. Il a déclaré attendre que les policiers le fassent avec professionnalisme et loyauté,  même s’il s’est montré conscient des limites de la Police.